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 Do you think how it would have been sometimes ? - (edward)

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Message(#) Sujet: Re: Do you think how it would have been sometimes ? - (edward) Do you think how it would have been sometimes ? - (edward) - Page 2 EmptyMar 27 Avr 2021 - 16:45



Do you think how it would have been sometimes ? @Laurel Rhodes
Certes, elle relève le regard dans ma direction, mais il ne transpire d’aucune sincérité. Au contraire, Laurel semble douter encore de ma bonne foi quand je jure la trouver aussi belle qu’au premier jour. Oserais-je affirmer que la maternité lui va bien alors qu’elle paraît être le coeur même de nos problèmes ? De peur de dire une bêtise, de commettre une erreur qui ferait dérailler le train de cette discussion moins houleuse - la première depuis une éternité, je réprime mon besoin de la convaincre. Je ravale ce chagrin qu’elle fait naître en moi dès lors que je réalise à quel point nous allons mal. Cette gifle était la preuve que nous empruntons le chemin vers la rupture faute de communication. Dès lors, j’essaie, vraiment. Je me concentre pour entendre ses griefs, ne pas me vexer par arrogance et trouver des solutions. Sauf qu’elle pointe du doigt l’incidence de mon comportement avec justesse. En effet, je rentre de plus en plus tard, mais elle n’en est pas l’unique cause de mes désertions. Il y a le boulot - en particulier ce nouveau projet qui me tient à coeur - et le désir de maintenir au beau fixe le climat du foyer pour le bien de notre fils. Rentrer au bercail, c’est prendre le risque de le soumettre à l’atmosphère qui précède les anicroches ou, plus grave encore, les querelles sans fondement qui se chargent de cris. « Je pensais que ça t’arrangeait.» lui ai-je donc rétorqué, poussé par son élan de sincérité. J’ajoute même, pour respecter son effort, que j’en ferai à mon tour. J’envisage déjà de nous organiser un moment semblable à ceux que nous partagions d’antan. Un restaurant sans prétention au coeur de la ville, une balade digestive le long des quais ou dans ce quartier animé par les noceurs. Toute attention est bonne à prendre si tant est qu’elle nous conduise vers plus de sérénité, d’autant qu’elle le réclame d’une question. Elle me renvoie vers une réalité à laquelle j’ai adhéré sans prendre conscience des dommages causés. «Il y a longtemps, tu as raison.» Mais, est-ce que ça sera suffisant finalement ? Est-ce qu’une parenthèse nous ramènera l’un vers l’autre ? Je suis perplexe, mais ce ne sera pas un supplice que d’essayer. Au contraire, j’aurais presque hâte si je n’avais pas le sentiment d’être incompris, d’être rabroué alors que je m’emploie à demeurer à l’écoute. « Si je t’écoute… c’est juste que...» Que son raisonnement m’échappe ? Que je pourrais, finalement, lui retourner ses reproches ? « Parce qu’il est jeune… qu’il est trop pour être livré à des inconnus comme ça... » Bien sûr, ces derniers prendront soin de lui. Mais, se sentira-t-il en sécurité, mon bambin ? A nouveau, je suis soupçonneux et je soupire, essoufflé d’avoir couru un marathon pour finir dans une impasse. « Tu sais ce qui est difficile pour moi ? C’est que j’ai l’impression que tu m’en veux d’essayer de me mettre à ta place...Même si je ne le fais pas de la bonne manière, j’essaie, Laurel.» utiliser son prénom reste rare, mais je suis démuni et j’en oublie nos réflexes, nos petites habitudes. « Peut-être que oui, que ça lui ferait du bien, mais ça me fait flipper, tu comprends ? Il faut que je l’encaisse.» Dans ces conditions, qu’ajouter ? Que dire de plus quand elle m’accable de son interprétation. Je ne refuse pas le compromis. Je ne sais simplement pas comment m’y prendre pour renoncer au modèle que je m’étais imposé. Elle me réclame une révolution sans m’armer. Suis-je à blâmer pour autant ? « Je n’ai jamais été contre les compromis. J’en ai fait déjà et je peux en faire encore. Mais, je ne comprends pas ce que tu veux. Qu’on prenne une nourrice ? Qu’on inscrive le petit en crèche ? D’accord. Mais où ? Quand ? A temps plein ? A mi-temps ? Tu veux reprendre le boulot, mais de quelle manière ? Est-ce que tu attends que moi je ralentisse ?  » Si elle n’est pas plus claire, je doute que nous puissions  trouver ce terrain d’entente auquel elle aspire. « Tu attends que je devine, mais tu peux t’accrocher à ton morceau autant que tu veux, si tu prends pas de décision, et que tu attends que je le fasse pour toi, tu nages à contre-courant et je ne participerai pas à ça.» Autrement dit : assume !
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Message(#) Sujet: Re: Do you think how it would have been sometimes ? - (edward) Do you think how it would have been sometimes ? - (edward) - Page 2 EmptyMar 4 Mai 2021 - 22:08




   
   Edward & Laurel
   Do you think how it would have been sometimes ?

"S
a réponse me fait soupirer tant je réalise à nouveau à quel point l'incompréhension plane dans notre couple. Nous nous sommes perdu par manque de temps l'un envers l'autre, et aujourd'hui, l'un comme l'autre tirons trop de conclusions hâtives et et ne semblons même plus savoir ce que l'autre peut désirer ni même ce qui est bien. Et quand bien même je tente de garder une certaine contenance, de ne pas flancher à nouveau, je dois bien admettre que la situation me fend le coeur. Littéralement.  « Non.» Me suis-je contenté d'ajouter. Cela ne m'arrange en rien, ni moi, ni Alex. Toutefois, je peux tâcher d'essayer à le comprendre, et qui sait, si les rôles avaient été inversés, peut-être aurais-je agis de la même manière ?  « J'en suis désolée. » Ai-je admis, sincèrement. Désolée je lui avoir donné cette impression en somme toute erronée. Désolée, de lui avoir donné l'envie d'accumuler de plus en plus d'heures, de plus en plus de gardes, au détriment de notre couple, et surtout de notre fils. Inconsciemment, j'en viens à "jouer" avec mon alliance que je fais tourner autour de mon annulaire. Je refuse de tout envoyer valser sous prétexte que nous ne sommes plus sur la même longueur d'ondes - quand bien même c'est pas l'envie qui m'en manque parfois -.

J'entends ses craintes, je les comprends, et les partage même. Réaction en somme toute normale pour la plupart des parents, enfin je crois. Je suis très certainement plus flipper que lui, et plus flipper que je ne voudrais bien l'admettre, mais je sais aussi que c'est une étape à franchir, et qu'elle nous fera du bien, autant à lui qu'à moi. Ce n'est pas rendre service à un enfant que de trop le couver, comme ce n'est pas nous rendre service que de laisser nos craintes entraver notre chemin. Que ce soit aujourd'hui, demain, ou dans vingt ans, nous aurons toujours des craintes, comme tous les parents, nous devons seulement apprendre à les surmonter, ou tout du moins, nous en accommoder.  « Il va bientôt avoir trois ans, il est temps.» Ce n'est plus un bébé. Et je préfère commencer à la confier dès à présent, même si c'est à mi-temps, plutôt qu'à pleins temps d'un coup d'un seul au risque que ce soit plus compliqué par la suite.  « Tu es flippé, d'accord. Et alors, on fait quoi ? Admettons qu'un jour on décide d'avoir un second enfant, il se passera quoi ? L'un ou l'autre devra à nouveau mettre sa carrière entre parenthèse ? Ce n'est pas la solution. » Et ça ne serait surtout pas raisonnable. Bien sûr, c'est mon point de vu, et il n'engage que moi.  « Ce n'est pas parce que l'on va confier notre fils une partie de la journée, qu'il manquera pour autant d'amour ou de temps. Tu l'as dis toi même, un tas de gens arrivent à cumuler boulot et vie familiale. » Il suffit simplement d'avoir confiance et d'emprunter peut-être un chemin différent de celui du modèle que l'on s'était fait, ou plus précisément qu'il s'était fait. Je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire et encore plus lorsque l'on se nomme Edward Rhodes, et pourtant, il va devoir. Il va devoir et me faire confiance, et nous faire confiance. Je crains que si aucun changement n'opère dans les prochaines semaines, tant sur le plan personnel que professionnel - pour part - que nous allons droit dans le mûr tant je risque d'exploser à tout moment.  « Je n'en peux plus. J'ai besoin de faire autre chose que de m'occuper d'Alex et de la maison si je ne veux pas craquer. » Et j'attends d'Edward qu'il me comprenne, me soutienne plutôt que de me faire culpabiliser par ses envies qui diffèrent des miennes.  « Ce n'est en rien un concours de devinette, je suis las de devoir sans arrêt me répéter. Je veux reprendre le travail et tu le sais. Il n'est pas non plus question que tu fasses quoique ce soit à ma place, mais j'estime qu'Alex a deux parents, et que son avenir n'incombe pas qu'à l'un des deux. Je pourrais parfaitement décider toute seule comme une grande, mais il adviendrait quoi si toutefois mes choix n'étaient pas à ta convenance ? Ce n'est pas comme ça que je vois les choses, et il me parait totalement plus que normal de devoir les évoquer avec MON MARI.» Et j'insiste bien sur "mon mari" afin qu'il prenne conscience de la chose. Oh bien sûr, il m'agace de nouveau, et je pourrais facilement m'énerver tant je suis à fleur de peau mais... Quelques bribes de paroles nous font écho venant tout droit de l'étage. Sauvé par le gong.  « Nourrice, crèche, je n'en sais rien, je voulais ton avis, mais visiblement comme je dois prendre ces décisions seule..» Je m'y attèlerais, mais pour l'heure, mon fils vient de se réveiller, et je n'ai 1) ni l'envie de le faire attendre et 2) ni l'envie de poursuivre cette discussion qui est à deux doigts d'imploser à nouveau.  « Nous reverrons ça plus tard.» Ou pas. Et sur ces dernières paroles, je me redresse et plante pour la seconde fois de la journée mon cher et tendre, sans gifle toutefois pour le coup.



WILDBIRD


@Edward Rhodes


Sujet clôt.
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