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 (craker #16) nothing hits as hard as when we touch

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Message(#) Sujet: (craker #16) nothing hits as hard as when we touch (craker #16) nothing hits as hard as when we touch EmptyJeu 21 Oct - 8:12




ROSALIE CRAINE & @WYATT PARKER ☽ I don't know what's happening. I swallow the pain, drink in your poison. Darling, it hurts so sweet. I try to run But I come back again. I look in your eyes, don't have a choice. You'll be the death of me. But there's nowhere that I'd rather be. It'll cut you deep. It'll watch you bleed. Nothing hits as hard as when we touch. How beautiful and brutal is your love? Scream your heart right out. It'll throw you down and lift you up.

À trente semaines de grossesse, il semblerait qu’il n’existe plus aucune position dans laquelle tu es confortable pour bien dormir. Tu ne pourrais dire si c’est ça, le fait que tu doives te lever à toutes les heures pour aller aux toilettes ou même le fait que tu passes la grande majorité de tes journées à ne rien faire, mais le sommeil ne te vient pas facilement et tu te retrouves bien trop souvent à compter les heures qui filent trop lentement entre le coucher du soleil et son retour dans le ciel. Tu te retournes une énième fois dans ton lit, te rappelant de t’allonger du côté gauche même si tu n’es plus du tout confortable de cette façon (apparemment que c’est vrai, le truc de la circulation du sang) et tu échappes un grognement quand tu réalises que tu dois te rendre une fois de plus à la salle de bain. Sortir du lit est aussi devenu une mission en soit dans les dernières semaines alors que ton ventre se fait plus imposant que jamais et un coup d’œil à ton téléphone te permet de constater qu’il est 1h13 du matin. Ton loft est plongé dans le silence, tu ne sais pas si ta sœur est rentrée hier soir. Ça fait plusieurs jours que tu ne la vois pas ou très peu, son horaire assez chargé entre ses cours, son boulot et une vie sociale que tu ne peux que jalouser quand tes journées consistent à regarder Wyatt écrire sur un coin de ta table et lire tout ce que tu peux sur l’arrivée d’un nouveau-né et les différentes techniques de parentalité. Tu n’es pas vraiment surprise d’apercevoir Wyatt étendu sur le canapé. Il avait dit qu’il partirait une fois que tu serais endormie. Il avait dit ça le jour d’avant aussi. Tu secoues légèrement la tête, un nouveau coup de pied dans la vessie te rappelant pourquoi tu t’étais levée et tu te diriges finalement vers la salle de bain.

Tu hésites pendant quelques secondes avant de finalement t’approcher du canapé où Wyatt est allongé. La première chose que tu remarques c’est qu’entre le moment où tu es allée te coucher et le moment où il s’est endormi, il a enlevé son chandail. Il n’avait pas l’intention de partir pour vrai, tu aurais dû le savoir. Sur son torse se trouve un de ses milliers de carnets entrouvert, le crayon qu’il utilisait se trouvant désormais sur le sol. Tu ne peux t’empêcher de rire doucement quand tu remarques ses lunettes qui sont de travers sur son nez, quand tu l’entends ronfler assez fort pour réveiller les voisins sans doute, mais ça ne prend que quelques secondes avant que ton attention soit portée ailleurs. Tu t’approches doucement, ton regard qui s’attarde sur son torse découvert et c’est avec surprise que tu découvres de nouvelles traces d’encre sur ses côtes. Aussi silencieusement que possible, tu viens t’asseoir sur le canapé, déplace doucement ses jambes que tu viens poser sur tes cuisses et continue de regarder les oiseaux qui parsèment désormais ses côtes du côté droit. Il doit avoir senti ta présence car il commence à se réveiller tranquillement. « J’avais oublié à quel point tu ronfles fort. » Tu ne peux t’empêcher de rire doucement alors que son regard croise le tien, sans doute un peu trop troublé de te trouver là. C’est toi qui devrais être troublée qu’il soit encore ici, mais ce n’est pas le cas. Depuis que tu as reçu ton diagnostique de prééclampsie, tu as l’impression qu’il est toujours là. Que tu tournes la tête et qu’il a trouvé une nouvelle excuse pour venir s’assurer que tu vas bien, allant même jusqu’à oublier de partir même s’il jure que c’est accidentel, tout ça. « Tu sais que tu serais plus confortable dans ton lit? » Chez lui donc, même s’il semblait avoir oublié comment s’y rendre avec tout le temps qu’il passe ici. Ce n’est sûrement pas la pire des idées après tout, d’ici deux mois, il serait emmené à passer beaucoup de temps ici de toute façon. À force de squatter sur ton canapé, il allait finir par se plaindre qu’il a mal au dos et tout ce que tu aurais à lui dire à ce moment c’est : je te l’avais dit. « Ou même dans celui de Wendy. Je crois qu’elle est pas rentrée hier soir. » Ou dans le mien que tu te retiens de rajouter, bien que ton regard parle pour toi, dans cette manière que tu as de le dévisager qui revient bien trop souvent depuis quelques temps, tes hormones te rappelant un peu trop souvent que la dernière fois que tu as touché qui que ce soit, lui en particulier, date de la conception du bonhomme qui t’empêche de dormir. Dans un geste que tu ne tentes même pas de retenir, tu laisses tes doigts venir toucher l’un des oiseaux nouvellement encrés sur l’épiderme du Parker. « C’est nouveau ça. » Et si tu laisses tes doigts caresser trop longuement sa peau, tu diras que c’est un accident.
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Message(#) Sujet: Re: (craker #16) nothing hits as hard as when we touch (craker #16) nothing hits as hard as when we touch EmptySam 23 Oct - 16:10


Le monde semblait s’alimenter au sein même de mon imagination, entre les traces d’un tueur en série qui se joue des autorités et le voyage cathartique de cette fille aux mèches couleur corail. Savant mélange de deux histoires que je porte en moi depuis bien trop d’années. Si Jules avait su trouver son envol de la plus belle des manières qui soit, il ne restait plus qu’un énorme morceau à coucher sur le papier, cette histoire qui ne cesse de me coller à la peau sans que jamais je n’aie pris le temps de lui donner l’autorisation à pulluler de partout. Il avait fallu attendre le déclic sous la forme des premiers chiffres de ventes, le tout allier à un discours de Boyd plus satisfait que jamais pour que finalement l’envie d’écrire ne revienne prendre toute sa place dans ma vie. Mes journées se rythment à coucher mes idées sur le papier tout en m’assurant que Rosalie poursuive sa grossesse tranquillement. Cela permet de cacher les blessures, cela m’occupe tellement que j’ai toutes les excuses du monde pour n’être que de passage dans mon nouvel appartement que je déteste avec force tant il y manque tout ce qui me faisait retourner à la maison auparavant. Alors je passe ma vie dans des cafés, à la maison d’édition ou au loft de la Craine. Je me noie dans l’écriture entrecoupant mes sessions par une énième recherche sur la prééclampsie ou la lecture d’un article intéressant – bien qu’ils soient pour la plupart bien trop condescendants – sur la parentalité. Le quotidien s’organise à mille à l’heure pour ne jamais ne laisser le temps à mon esprit de vagabonder sur d’autres versants bien moins encourageants.

Perdu dans mes songes, à mille lieux de me souvenir m’être endormi sur le canapé pour la deuxième fois de suite, je laisse mon imagination vagabonder vers ce personnage qui me donne tant de fils à retordre. Les traits imaginaires se mêlent à une vérité bien plus tangible quand des images de Rosalie enceinte semble danser dans la pénombre de la pièce. Je voudrais l’approcher, mais mes pieds refusent d’avancer, jusqu’à ce qu’une force semble tirer sur mes jambes. Déstabiliser, un brin inquiet de la voir s’éloigner, je sens à nouveau que quelque chose se tient juste à mes côtés. Jusqu’à ce que je me réveille en sursaut pour faire face à la vraie Rosalie qui semble bien se marrer. « J’avais oublié à quel point tu ronfles fort. » Un grognement m’échappe alors que je viens frotter mes yeux, faisant tomber mes lunettes sur le coussin du canapé. Ce n’était qu’un stupide rêve et je me suis encore assoupi chez elle. « Je ronfle pas. » Les mots sont en réalité une suite de grognement pratiquement incompréhensible tant, ma voix semble enrouée par le sommeil. Un coup d’œil à ma montre m’apprend qu’il est pas loin d’1h30 du matin. À nouveau, je me frotte les yeux ayant du mal à séparer le rêve de la réalité. « Tu sais que tu serais plus confortable dans ton lit ? » - « Hmm. » Il est vrai que je sens déjà cette pointe de douleur qui va m’accompagner pour le reste de la journée demain, mais ce n’est pas grand-chose. « Ou même dans celui de Wendy. Je crois qu’elle est pas rentrée hier soir. » Perdu. Elle est passée la gamine, juste en coup de vent, pour ressortir avec une robe bien trop courte pour son âge et un rouge à lèvre bien trop voyant à mon goût. Mais je n’ai pas le temps de lui énoncer tout cela, parce que Rosalie semble bien trop alerte pour une heure aussi tardive et voilà que ses doigts geler viennent se glisser sur mes côtés me provoquant un frisson. Ce genre de frisson qui se cache à peine tant il se grave sur mon épiderme, réaction disproportionnée à son simple touché. « C’est nouveau ça. » Je n’ai pas besoin de baisser les yeux pour savoir de quoi elle parle. Le tatouage date de quelques mois déjà, mais c’est bien la première fois qu’elle a l’occasion de le voir. « Tu parles trop Rosie. » que je murmure sans jamais bouger, laissant ses doigts jouer les arabesques contre ma peau bien trop réactive.

Nos regards se croisent dans un silence qui laisse planer une familiarité longtemps mise de côté. Il y a des années de cela, déjà, il n’était pas rare que je m’endorme sur le canapé et qu’elle vienne me chercher pour que je la rejoigne dans notre lit. À l’exception près que désormais son ventre semble grossir à vue d’œil à chaque jour qui passe. « Il t’embête ? » que je demande sans jamais chercher à me redresser, laissant sa main sur ma peau, mes jambes tout contre elle. Le moment est bien trop confortable pour que je n’ose briser la bulle.
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Message(#) Sujet: Re: (craker #16) nothing hits as hard as when we touch (craker #16) nothing hits as hard as when we touch EmptySam 23 Oct - 17:43


Il est bien trop tôt, ou bien trop tard pour entamer une quelconque conversation, mais comme chaque fois que tu te réveilles pendant la nuit, tu te retrouves avec un élan soudain d’énergie avec lequel tu ne sais pas quoi faire alors que le reste du monde somnole non loin de toi. Cette fois néanmoins, tu as décidé de réveiller Wyatt, sans raison particulière, si ce n’est qu’il dort encore sur ton canapé alors qu’il avait juré rentrer chez lui après ce qui devait être la dernière page marquée de son écriture illisible. Tu n’as droit qu’à des grognements en tout genre alors qu’il se réveille en sursaut et tu ne peux t’empêcher de te moquer gentiment de lui, de ses lunettes qui tombent sur le coussin, de son livre en travers sur son torse et ses petits yeux toujours endormis. « Je ronfle pas. » Tu ne réponds pas parce que ce débat, il est bien inutile et par mille fois répétés dans le passé. Il clame haut et fort qu’il respire fort et c’est tout, mais tu connais la vérité. Tu t’installes aussi confortablement que tu le peux dans le canapé et Wyatt ne semble pas être dérangé par votre proximité, ou alors il est trop fatigué et endormi pour rectifier la situation, tu ne saurais dire. Tu as oublié de fermer les rideaux du salon et ce sont les reflets de la lune qui viennent éclairer faiblement la pièce. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est suffisant pour que tu puisses le voir, pour que tes yeux continuent de s’aventurer sur tous ses endroits que tu t’étais pourtant promise de ne plus regarder avec cette envie que tu ne saurais camoufler. Assez aussi pour que tu puisses remarquer ce nouveau tattoo sur ses côtes que tu viens caresser du bout des doigts sous le regard imperturbable du Parker. « Tu parles trop Rosie. » « Arrête de grogner. » que tu murmures à ton tour, un large sourire sur les lèvres alors que tes doigts s’attardent encore un peu sur les traces d’encre.

Le silence n’a rien d’inconfortable ou de lourd, tout comme les regards qui s’échangent comme si c’était la chose la plus naturelle du monde que de se retrouver ici en pleine nuit. Ce l’était presque, il fut un temps. Dans un appartement différent, dans une vie qui semble complètement à part de celle qui a pris place entre vous dans la dernière décennie. Tu n’oses pas bouger et lui non plus. Tes doigts qui poursuivent leur danse sur sa peau demeurent le seul mouvement qui prend place entre vous, une caresse que tu ne saurais arrêter maintenant que tu as commencé. Le monde pourrait bien arrêter de tourner, là tout de suite, ou même accélérer à toute vitesse que rien ne pourrait perturber le moment présent. Cette envie qui te brûle depuis des jours, des semaines, des mois même si tu es complètement honnête, que de le sentir là sous tes doigts, elle se fait de plus en plus envahissante. La bulle qui vient de s’installer autour de vous, comme un cruel rappel de ce que vous tenter pourtant de repousser, te pousse à aller toujours un peu plus loin dans cette fine caresse, à pousser les limites du raisonnable. « Il t’embête? » Tu secoues la tête, sourire toujours coller sur les lèvres alors que ton regard vagabonde constamment entre les yeux de Wyatt et le tattoo sur lequel tu ne cesses de laisser tes empreintes. « Je le trouve joli. Il a une signification particulière? » Tu ne sais pas si tu auras droit à une réponse élaborée, mais tu poses la question quand même, sincèrement curieuse. Toutefois, c’est une autre envie qui prend le dessus alors que tes doigts pressent un peu plus fort contre sa peau, se mettent à danser un peu plus loin que seulement sur les traces d’encre. « Est-ce que ça t’embête si je fais ça? » Ta voix n’est qu’un murmure alors que tu plonges ton regard dans le sien, laissant tes doigts repartir à la découverte de sa peau qu’ils connaissent pourtant par cœur, malgré les mois qui ont filé depuis la dernière fois que Wyatt t’a permis d’être aussi près de lui. « Ou ça. » que tu demandes ensuite alors que ta main libre vient se placer sur sa cuisse que tu caresses par-dessus le tissu de son jogging. Tu es en train de briser tes propres règles, mais tu t’en fiches éperdument. Vous pourrez tout oublier demain matin. Vous avez toujours été excellents, à ce jeu-là.

T’as juste oublié, l’espace d’un instant, que vous aviez promis de ne plus jouer.
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Message(#) Sujet: Re: (craker #16) nothing hits as hard as when we touch (craker #16) nothing hits as hard as when we touch EmptyDim 24 Oct - 21:46


« Arrête de grogner. »
« Jamais. »

Je soupire en venant frotter mes yeux à nouveau, alors que l’on ricane comme deux idiots complètement crevés. Elle devrait savoir que me demander d’arrêter de grogner, c’est un peu comme me demander de ne plus respirer. C’est un trait de caractère ancré dans mon ADN et depuis quelques semaines, je me demande si notre fils prendra plus du côté de sa mère ou du mien. En réalité, c’est quelque chose qui aurait tendance à me tenir éveiller bien trop longtemps quand je cherche à imaginer le petit être qui grandit actuellement dans le ventre de Rosalie. On a pu voir son visage en trois dimensions lors de la dernière échographie et c’est venu agiter en moi tout un nombre de questions qui resteront sans réponse encore un moment. Est-ce qu’il sera l’enfer comme un Parker ou bien plus fourbe et sournois comme un Craine ? C’est bien le genre de question que je ne devrais me poser à une heure aussi avancée de la nuit.

L’idéal serait que Rosalie me laisse me rendormir sans jamais ôter ses doigts qui dansent contre ma peau. Un léger soupir bien trop empreint de bonheur m’échappe tandis que je laisse tout mon corps s’ancrer encore un peu plus profondément dans l’assise du canapé. C’est bien loin d’un confort optimal, mais je prends ce que l’on m’offre dans ce silence qui se veut autant familier qu’un brin étrange. Mes yeux papillonnent un moment avant de réaliser que Rosalie est bien trop éveillée et surtout que son regard ne cesse de scanner mon torse comme si je m’étais soudainement transformé en une part de son gâteau préféré. Avant, j’en aurais joué pendant des heures pour la faire tourner en bourrique, pour qu’elle s’énerve de mon entêtement avant que je ne l’attrape par surprise pour l’embrasser avec envie. Voilà que des images d’un temps révolu viennent danser contre mes paupières, l’époque où l’on était bien incapable de passer plus de deux jours ensemble sans finir par aller batailler entre les draps. Je n’avais pas pensé à tout cela depuis si longtemps que chacune de ses nouvelles caresses me provoque un frisson qui en vient à titiller mes entrailles. « Je le trouve joli. Il a une signification particulière? » - « Hein ? » Il me faudra quelques secondes pour réaliser qu’elle parle en réalité du tatouage qui orne mes côtes. Bêtement, je baisse les yeux comme si j’avais besoin de me rappeler du motif. « Pas vraiment. » que je marmonne en haussant les épaules. « C’est un peu lié à mon livre. » La signification pourrait s’avérer un peu clichée, le désir d’un nouvel envol, la possibilité de faire mieux. Je ne saurais réellement l’expliquer de manière concrète.

Je n’ai pas réellement le temps de tergiverser vers des explications plus poussées quand Rosalie semble avoir une tout autre idée en tête. « Est-ce que ça t’embête si je fais ça? » Cette voix, ces quelques mots susurrés, je les connais par cœur. C’est quand elle a décidé de jouer, c’est quand je suis trop concentré et que je ne lui amène pas l’attention qu’elle semblait soudainement quémander. Je n’ai pas le temps de répondre que déjà ses doigts s’aventurent ailleurs sur mon torse dans un jeu qui se veut gagner d’avance tant elle connaît tous mes points faibles. Le nouveau tracé laisse derrière lui, une réaction épidermique qui en vient à jouer avec mon souffle soudainement bien plus fort. « Ou ça. » Le monde semble cesser de tourner dès l’instant où sa main s’installe bien trop haut sur ma cuisse. « Rosie… » Elle est en train de glisser sur une pente dangereuse et l’éclat dans ses yeux me laisse comprendre à quel point elle s’en amuse. Ce sont tout nos travers qui reviennent au galop, à mesure que ses doigts se balade sur mon torse, toujours plus bas, toujours dans un frisson que je ne saurais contrôler. C’est une familiarité sans nom qui s’en revient dans ses gestes, qui me transporte vers des souvenirs de lèvres brûlantes et de corps qui s’emmêle. J’échappe un soupir alors que sa main semble monter encore plus haut, alors que l’air semble se charger d’une tension que l’on avait juré avoir remisée au placard. Tel un débutant, je me laisse entraîner dans un désir incontrôlé.

Jusqu’à ce qu’un bruit se fasse entendre dans la rue en contrebas, juste assez pour me ramener dans le moment présent. Juste ce qu’il fallait pour me rappeler que tout cela ne devait plus arriver, que l’on s'était donner des règles, des limites à ne plus jamais franchir. C’est presque humiliant de réaliser à quel point mon corps est faible face à elle quand il paraît évident que je ne saurais plus du tout cacher mon excitation qui se dessine au travers du tissus trop fin de mon pantalon. Le même schéma se dessine quand elle décide et je courbe l’échine, c’est tout ce qui nous a détruit pendant si longtemps. On semblait enfin avoir trouvé un compromis, bancal certes, mais quelque peu stable et voilà que Rosalie envoyait tout valser. Soudainement, c’est comme si son touché venait de me provoquer une décharge électrique. Je me redresse en position assise avant d’attraper de manière bien trop maladroite le premier coussin qui traîne à mes côtés pour venir le déposer sur mon entrejambe. La simple friction du tissu me force à me mordre la lèvre jusqu’au sang tandis que je concentre mon esprit à engager les pensées les plus affreuses. Un animal mort Wyatt, pense à un animal mort. « Pas d’ambiguïté. » C’est elle qui me l’a expressément demandé, elle qui n’a cessé de le répéter. Et me voilà comme un con avec un corps qui semble être en feu et une érection qui n’est pas près de redescendre, à lui rappeler les règles qu’elle nous avait imposer.

Et pourtant, je n’ai qu’une seule envie qui m’obsède, désormais, redécouvrir son corps sous mes doigts et sentir ses lèvres contre les miennes.

C'est la merde.
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Message(#) Sujet: Re: (craker #16) nothing hits as hard as when we touch (craker #16) nothing hits as hard as when we touch EmptyDim 24 Oct - 22:52


C’est dangereux de réaliser à quel point certaines choses semblent ancrées entre vous deux sans que jamais vous ne cherchiez à en faire des points importants dans votre relation. Cette manière si aisée que vous avez à vous rapprocher même quand vous aviez promis de ne plus jamais laisser l’ambiguïté être un facteur entre vous, pour le bien de ce petit bonhomme qui ne cesse de tourner dans tous les sens dans ton ventre trop arrondi à ton goût. Pourtant, tu en oublierais toutes les arabesques de votre fils alors que toute ton attention n’est portée que sur les mouvements de tes doigts sur l’épiderme de Wyatt et la moindre de ses réactions face à tes caresses. La manière dont les frissons viennent habiller son épiderme, ses soupirs qui se font un peu plus lourds alors que la danse de tes doigts s’accélère, que ces derniers se font un peu plus curieux, la grande majorité des barrières déjà franchies dès l’instant où tu as décidé de poser tes mains sur lui d’une manière que tu n’avais pas eu l’occasion de le faire depuis la fameuse nuit de la conception de votre garçon. Tu t’intéresses tout de même au nouveau tatouage de Wyatt et a une potentielle signification de ce dernier, mais la réaction de Wyatt témoigne que son esprit à lui aussi est loin de se porter sur les traces d’encre sur ses côtes. « Hein? » Tu ne pourrais réprimer un sourire, bien qu’il se reprenne rapidement. « Pas vraiment. C’est un peu lié à mon livre. » Tu hoches la tête légèrement. Tu te souvenais des mots qu’il avait utilisé lorsque tu avais découvert pour la publication de son roman. Ce personnage qui devait prendre son envol. Ça faisait beaucoup de sens, maintenant que tu avais lu les aventures de Jules à maintes et maintes reprises depuis la première fois que tu avais mis la main sur un exemplaire, et les nombreuses fois ensuite. « C’est joli. L’envol, tout ça. » que tu répètes bien que trop peu concentrée sur ce que tu dis réellement, l’esprit teinté d’images et de souvenirs que tu avais juré vouloir laisser derrière sans jamais avoir été en mesure de le faire complètement.

Son souffle se coupe alors que tes caresses se veulent bien plus décidées et tu ne le quittes jamais des yeux alors que tu laisses ses envies difficiles dissimulées des derniers jours prendre le contrôle complet du moment. De tes doigts qui se promènent désormais sur l’intégralité de son torse jusqu’à cette main qui caresse sa cuisse, bien trop proche de son intimité, tu oses sans jamais savoir à quel moment Wyatt allait renverser la cadence, te rappeler que tu avais perdu le droit d’agir ainsi avec lui des mois plus tôt. C’est toi qui avais juré la première ne pas vouloir jouer dans l’ambiguïté quand vous aviez décidé de garder le bébé, alors pourquoi est-ce que c’était si difficile, à la limite de l’impossible même, de suivre cette pauvre règle? Tu n’arrivais plus à penser logiquement, tes actions entièrement dictées par les hormones et l’envie qui grandissaient, qui te faisais momentanément oublier tout le reste. « Rosie… » Sa voix n’est qu’un murmure et quand ses mains ne viennent pas arrêter les tiennes, tu te fais de plus en plus entreprenantes, ton souffle devenant plus lourd au même rythme que le sien, dans une synchronisation bien trop familière. Si ton ventre t’empêche de bouger avec confort, il serait facile de l’intimer de se relever, de tirer sur ses doigts pour le rapprocher de toi alors que tu ne veux qu’une chose : sentir ses lèvres à nouveau sur les tiennes. Il est juste là, à portée de la main pour la première fois depuis si longtemps, et tu ne saurais te convaincre que tout de ce moment est une bien mauvaise idée quand l’envie est plus forte que tout le reste.

C’est un bruit soudain dans la rue qui s’immisce dans le moment, qui force à une réflexion que tu ne voulais pas avoir alors que le regard de Wyatt change subitement. Si tu remarques que ton envie et que le niveau d’excitation que tu ressens est partagé, physiquement parlant du moins, Wyatt se redresse et tu te vois contrainte d’arrêter tes caresses, tes mains retombant sur tes propres cuisses alors que le Parker cherche une quelconque contenance qu’il ne saurait véritablement trouver, tentant de cacher ce que tu avais pourtant déjà remarqué d’un coussin placé sur son entre-jambe. « Pas d’ambiguïté. » Oh que tu regretterais presque d’avoir prononcer ces mots-là, cette nuit-là sur la plage. C’était pourtant la chose à faire, la Rosalie de ce moment-là le savait parfaitement. Mais en ce moment, alors que tous tes nerfs semblaient complètement à vif, ne nécessitant qu’une seule et unique chose, tu ne parvenais pas à te souvenir du besoin de cette règle. Tu prends une longue inspiration, tournes la tête et t’obliges à fixer un point aléatoire à l’extérieur, le temps de faire le tri dans tes idées. « Je sais. Excuse-moi. » Tu échappes un léger rire nerveux, tes jambes pourtant toujours en contact avec celles de Wyatt et c’est une tâche des plus ardues que de résister à l’envie de replacer ta main contre sa cuisse. « Prends mon lit au moins, j’vais dormir dans celui de Wendy. » Et si ta sœur décide de rentrer en pleine nuit, et bien elle pourra prendre le canapé. Les absents n’ont pas leur mot à dire après tout. Tu tentes de te relever du divan, peinant toutefois à prendre l’élan nécessaire pour atterrir sur tes jambes. « Tu peux m’aider? » que tu lui demandes avec un léger sourire, tendant les bras dans sa direction pour qu’il t’aide à te relever. L’ambiance autour de vous est complètement électrique alors que la distance entre vous se veut une fois de plus pratiquement inexistante, tu peux sentir son souffle sur ton visage et tu es incapable de te décider à lâcher ses mains quand bien même tu n’as plus besoin de son aide pour tenir debout. Tu déglutis difficilement, tes yeux ne lâchant pas les siens. « Bonne nuit. » Et plutôt que de te reculer et de partir comme tu devrais le faire, pour suivre la règle qu’il s’efforce de te rappeler, tu viens plutôt poser tes lèvres sur les siennes dans un baiser qui t’enflamme sur place, une sensation que tu ne pensais pas pouvoir retrouver un jour.

After all, rules were made to be broken.
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Message(#) Sujet: Re: (craker #16) nothing hits as hard as when we touch (craker #16) nothing hits as hard as when we touch EmptyMar 26 Oct - 22:24


C’est un terrain glissant que de laisser sa main glisser sur mon torse sans aucune barrière. C’est un jeu dangereux que de laisser une quelconque place à une intimité qui n’avait plus lieu d’être, qui se devait d’être employé au passé sans jamais entre apercevoir un avenir futur. On avait tiré un trait sur ce genre de divertissement qui nous avait toujours amenés vers des failles incontrôlées. Nos parts d’adulte un tant soit peu mature et plus ou moins conscients de l’avenir qui nous attends avait conclu que jamais plus on ne se devait de glisser sur cette pente. Sur le papier, il est aisé de dessiner des limites, de s’affranchir à haute voix de quelques règles de bienséance. Dans la pratique, lorsque sa peau rencontre la mienne, une réaction se joue dans l’ordre de l’incontrôlable. C’est mon corps tout entier qui me trahit – cet enculé – à coup de frisson dessiner à l’encre rouge sur mon épiderme et autre réaction physique qui ne traduise qu’un désir loin d’être sur jouer. Tel un adolescent dans ses premiers émois, j’en viens à retenir des soupirs et surtout à m’enflammer d’un petit rien. Ce n’est qu’un geste parmi tant d’autres. Ce ne sont que ses doigts qui courent sur ma peau. C’est surtout l’enfer et toute la damnation d’une proximité qui n’avait pas eu lieu depuis ce qui me semble, désormais, être une éternité.

En quelques secondes, il est trop simple de retomber dans le jeu interdit. À foncée tête baissée dans le mur, prêt à en quémander plus, prêt à tout lui céder pour plus de sensation, pour reprendre un peu goût à cette drogue sans nom. Son souffle vient se mêler au mien dans une synchronisation qui se veut familière. La pulpe de ses doigts trace un chemin incandescent me faisant tourner à la tête à laisser mon esprit courir dans une vague de souvenirs qui se veulent plus intacts que tous les autres. Sans jamais rien sur jouer elle sait exactement comment procéder pour mieux m’enivrer. Tout est là, à porter de mains. Il suffirait d’un geste de ma part ou de la sienne pour que tout prenne une tournure bien trop habituelle. Et si dans le fond, je déteste mon corps de réagir ainsi au quart de tour, il m’est bien impossible de ne pas me laisser tenter, de ne pas me laisser griser par l’instant et les différentes sensations retrouvées. C’est jouer avec le feu. C’est laisser la place à des habitudes qui se veulent ancrer, de celle qu’aucun de nous ne contrôle, que personne n’osera jamais adresser. Les corps ont toujours mieux traduit les émotions que les mots.

Le retour à la réalité se veut violent quand la distraction ne dure qu’un quart de seconde. Juste ce qu’il faut pour que la volonté l’emporte sur le désir. Juste assez pour me souvenir de ses mots et de ce qu’elle avait voulu nous imposer. Sur cette plage, alors que l’on parlait d’avenir, on s'était accordé pour ne plus tomber dans les travers, pour entamer nos actions d’une autre manière, pour notre fils. Il n’est même pas né et déjà, tout semble partir en vrille. Ce n’est pas une option qui semble viable quand on sait ce qui précède chaque dérapage. Au fil des années, on en était venu à accumuler les séparations et les retrouvailles sur un coup de tête. À l’époque, tout cela n’avait aucune importance, aujourd’hui l’enjeu à bien changer. « Je sais. Excuse-moi. » Me voilà bien incapable de prononcer le moindre mot supplémentaire quand mon souffle se veut erratique et que certaines réactions physiques m’empêche clairement de balbutier la moindre phrase qui aurait du sens. À chacun de mes battements de cœur, la tension semble grandir dans la pièce sans qu’aucun d’entre nous n’entreprenne le moindre mouvement. Craquer ou se raisonner ?

« Prends mon lit au moins, j’vais dormir dans celui de Wendy. » Je devrais rentrer. La chose la plus intelligente à faire serait de souffler un bon coup, enfiler mon tee-shirt, récupérer mes affaires et sortir de cet appartement pour ne plus y foutre les pieds avant un long moment. C’est la solution qui se veut être la plus réfléchie, celle qui se présente comme le meilleur choix. « J’vais prendre celui de Wendy. » Alors pourquoi j’en viens à prononcer ces mots-là ? À choisir entre virer dingue chez moi ou me refroidir les idées une bonne fois pour toutes dans la chambre de la petite sœur, mon cerveau semble avoir fait le choix sans que l’on prenne le temps de se concerter. Dormir dans le lit de Wendy, c’est toujours mieux que se retrouver dans ses draps à elle, avec son parfum et le problème qui se manifeste encore grandement dans mon caleçon. « Tu peux m’aider ? » Je sursaute presque, n’ayant pas spécialement envie de me lever face à elle, mais le malaise étant déjà palpable, je finis par me redresser pour l’aider à se remettre sur ses pieds. L’espace entre nos deux corps se veut largement réduit lorsque son ventre arrondi vient heurter mon torse. Il ne reste que nos souffles qui se mélangent à mesure que nos regards échangent bon nombre d’informations qui ne font plus tellement de sens. L’ange et le diable se livrent bataille sur mon épaule à mesure que ses pupilles s’accrochent avec force aux miennes. « Bonne nuit. » Il aurait été facile de prévenir son prochain mouvement. À trop la connaître par cœur, j’aurais pu anticiper son visage qui se rapproche du mien, mais je préfère me laisser surprendre par le moment pour mieux m’électriser au contact de ses lèvres contre les miennes. La danse se veut être parfaitement maîtrisé lorsque ma main se glisse dans sa nuque. Les sensations sont aussi intenses que mémoriser par cœur, du bas-ventre qui s’enflamme à l’esprit qui s’échauffe. Et le baiser dure douloureusement, dans un besoin irrépressible de connexion souligner par le côté rassurant de gestes qui était devenu une habitude. Je pourrais en réclamer encore et encore, mais ses mots d’avant résonne encore en écho, me rappelant que tout ceci n’avait rien de viable si ce n’est des problèmes additionner à tant d’autres. « Bonne nuit. » Sans demander mon reste, je file dans la chambre à l’opposé de l’appartement.

Il aurait été trop simple de m’allonger sur le matelas, de fermer les yeux et de m’endormir, comme si de rien était. Me voilà planté comme un con dans cette pièce que je connais pas à me répéter sans cesse qu’il serait plus qu’inapproprié de prendre soin de mon léger problème dans ce lieu. S’enchaîne alors une litanie de pensée horrible pour mieux calmer mon corps qui s’embrasse dès l’instant où le fantôme de ses lèvres semblent encore danser partout sur moi. Je jure, je tourne en rond. Après de longues minutes, voilà que je m’aventure dans la salle de bain pour m’asperger le visage d’eau froide. Wyatt, calme toi.

Le temps semble défiler dans un autre espace-temps où les minutes se transforment en heures. Mon cerveau ne rejoue qu’en boucle le film de ce qui a bien pu se produire dans le salon, comme une obsession dont je ne saurais me défaire, qu’importe si une part de moi jure que cela ne devrait jamais se reproduire. En rien, je ne maîtrise mes actions ou le fils de mes pensées quand le manque devient physique, quand les souvenirs s’additionnent pour me rappeler à quel point nos deux corps ont toujours su s’accorder. Il n’existe plus que Rosalie. Son sourire, ses doigts qui courent sur ma peau, son souffle dans le creux de ma nuque, ses lèvres qui dansent contre les miennes. Tout en devient obsédant, je ne suis plus qu’un addict à qui ont vient de rappeler qu’il n’a pas eu sa dose depuis bien trop longtemps.

Je ne sais combien de temps s’est écouler lorsque je finis par ouvrir la porte de sa chambre. Je n’ai toujours pas enfilé mon tee-shirt et je ne compte plus partir. Il est déjà bien trop tard pour cela. « De toute façon, depuis quand on respecte les règles, nous ? » On a jamais été doué pour cela. Ainsi, soudainement, il est simple d’aller la retrouver, de s’allonger à ses côtés pour mieux venir capturer ses lèvres dans un baiser qui signe – déjà – la fin d’un pacte qui a toujours été bien trop bancal.
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Message(#) Sujet: Re: (craker #16) nothing hits as hard as when we touch (craker #16) nothing hits as hard as when we touch EmptyMer 27 Oct - 1:37


Tout se joue à coups de doigts qui se font trop curieux et de souffles soudainement plus saccadés, alors que vos yeux se cherchent et se trouvent et que les quelques barrières que tu avais imposé cette nuit-là sur la plage s’effritent avec beaucoup trop de facilité avec chaque nouvelle caresse que tu imposes sur sa peau. Cette danse par mille fois effectuées reprend sa place entre vous deux et tu n’as pas envie que ça s’arrête, même si tu sais parfaitement que c’est une mauvaise idée que de jouer sur ce terrain-là. L’ambiguïté avait toujours mené à votre perte et vous ne pouvez plus vous permettre les va et viens, le chaud et le froid quand bientôt, il ne sera plus seulement question de lui et toi, mais bien de ce petit garçon aussi, résultat de votre dernière transgression, de cette dernière fois qui n’aurait jamais dû avoir lieu, il te l’avait par mille fois juré. Il est bien là le problème toutefois, quand chaque fois que vous jurez ne plus vouloir jouer, il suffit d’un moment, d’une étincelle, d’un geste de trop pour que tout s’enflamme et que les bonnes résolutions se dissipent comme neige au soleil. Était-ce là un manque de volonté flagrant de votre part, ou simplement vos corps qui vous rappelaient que peu importe ce que vous pouviez dire, peu importe ce que vous pouviez faire, il y aurait toujours cette connexion, cette chimie entre vous qui est impossible de nier? Tu ne connaissais pas la réponse, mais ça avait bien peu d’importance dans l’immédiat quand tout ce que tu voulais, c’est prolongé l’interdit et repousser sans cesse les quelques limites que tu avais toi-même imposées il y a quelques mois de ça.

Wyatt se veut plus raisonnable que toi toutefois quand il se redresse pour s’asseoir dans le canapé, qu’il impose un peu de distance que tu te résistes d’annihiler malgré l’envie qui pulse dans tout ton être. Tu déglutis difficilement, fais de ton mieux pour garder un minimum de contenance quand bien même tu es celle qui a commencé le jeu, celle qui a franchi une limite invisible en venant poser tes doigts le long de son torse, à redécouvrir la sensation de sa peau sans que ce ne soit jamais assez. Les quelques rayons lumineux de la lune te rappellent que c’est le milieu de la nuit et que vous devriez dormir quitte à faire ce que vos corps réclament pourtant sans équivoque. « J’vais prendre celui de Wendy. » Tu pourrais argumenter, mais tu n’en as pas vraiment la force quand tu es déjà bien trop occupée à utiliser toute ton énergie pour résister à toutes ces envies qui ne cessent de se faire ressentir sur tout ton corps. Dans les frissons que tu ressens à chaque fois que sa peau vient frôler la tienne, dans les images bien trop ancrées dans ta mémoire de vos corps qui se retrouvent, qui s’emboîtent parfaitement comme ils ont toujours su si bien le faire. Il ne te touche même pas que tu jurerais être capable de te souvenir des sensations exactes qu’il est capable de te prodiguer et c’est d’une retenue acharnée que tu lui demandes de l’aide pour te lever, pour ensuite pouvoir mettre une distance qui est plus que nécessaire entre vous si tu veux être en mesure de respecter cette entente qui a pour but de garder un certain équilibre entre vous avec l’arrivée imminente de votre fils. Pourtant, c’est bien tout l’effet contraire qui se produit quand tu t’enflammes au simple contact de ses mains contre les tiennes et que tu es incapable de détourner le regard. Ça ne prend que quelques secondes de plus pour que tu te laisses complètement dicter par ton instinct le plus basique, pour que tes lèvres viennent trouver les siennes dans un baiser qui est aussi destructeur que nécessaire. L’échange s’intensifie quand tu sens la main de Wyatt se glisser dans ta nuque et si tu sais que c’est une mauvaise idée, tu ne veux jamais que l’échange ne s’arrête, de peur de ne jamais retrouver ce goût particulier, toutes ces sensations que lui seul peut créer en ton être. Mais le baiser se termine aussi abruptement et subitement qu’il n’a commencé et c’est la voix de Wyatt qui te rappelle à l’ordre une fois de plus. « Bonne nuit. » Et sans que tu ne puisses même penser à le retenir, il a déjà filé dans la chambre de ta petite sœur, fermant la porte derrière lui.

Tu restes plantée là pendant ce qui semble être une éternité, incapable de te décider entre ce que tu as envie de faire et ce que tu devrais faire. Ton corps te hurle de traverser l’appartement et de forcer Wyatt à sortir de la chambre de ta sœur. De retrouver ses lèvres, ses mains, son corps qui se presse contre le tien. Ta tête toutefois te rappelle que tout est encore bien trop fragile pour transgresser ainsi les quelques règles qui ont rendu ce semblant d’amicalité entre vous possible depuis quelques temps. Que d’aller plus loin qu’un simple baiser, c’est de tout détruire de ce terrain d’entente que vous avez mis tant de temps à trouver. Alors même si ça te coûte, même si c’est la dernière chose dont tu as envie, tu franchis les quelques pas entre le salon et ta chambre, ferme la porte derrière toi et t’efforces de te concentrer sur ta respiration qui est encore saccadée de ce baiser qui t’a mise en transe. Tu t’assoies d’abord sur le bord de ton lit, encore bien peu convaincue du choix que tu viens de prendre et dans une tentative de rationaliser, tu repenses à tout ce qui s’est passé entre vous depuis le début de l’année. De tes fiançailles, cette nuit de la St-Valentin, tes nombreux mauvais choix qui ont suivi ensuite pour mener jusqu’à ce roadtrip où la fin s’était clairement jouée entre vous avant que tout ne soit chamboulé une fois de plus. Tu viens t’allonger dans ton lit, tes mains sur ton ventre pour te rappeler que c’est pour lui, pour votre garçon, que vous ne devez plus jouer de l’ambiguïté qui existera toujours entre vous, malgré tout ce que vous pouvez en dire.

Tu t’étais presque convaincue que c’est mieux ainsi quand la porte de ta chambre s’ouvre soudainement, la silhouette de Wyatt se dessinant à nouveau sous tes yeux et ça ne prend que ça pour que toute l’assurance que tu avais mis de longues minutes à rassembler ne s’évapore sur le champ. « De toute façon, depuis quand on respecte les règles, nous? » Tu échappes un léger rire quand pourtant, tu la connais la réponse à sa question. Depuis qu’il ne s’agit plus juste de nous. Mais plutôt que de répondre ça, plutôt que de lui refaire votre historique désastreux des dix derniers mois, tu le laisses venir prendre place à côté de toi dans ton lit, tu le laisses venir capturer tes lèvres avec avidité, répondant tout aussi fort à ce baiser, craignant presque d’ouvrir les yeux pour réaliser que tout ça, ce n’est qu’un rêve. C’est bien loin d’être un rêve quand ses mains trouvent ton corps, qu’il découvre toutes ces nouvelles courbes prises dans les derniers mois. Tu es bel et bien réveillée quand tes lèvres se délectent des siennes, avant de se frayer un chemin le long de sa mâchoire, descendant avec envie dans son cou avant de venir redécouvrir le goût de sa peau chaude le long de son torse. Tes ongles s’enfoncent dans sa chaire, tu laisses ta marque ici et là comme tu l’as fait des milliers de fois par le passé alors que ta respiration s’accélère et que de nombreux soupirs viennent témoigner des multitudes vagues de plaisir qui t’envahissent sous le doigté expert du Parker. Tes doigts s’attardent sur l’élastique de son jogging et entre deux baisers, tu recules légèrement ton visage pour capter son regard. « Juste une fois. » Tu peines à te croire quand déjà, tu reprends le contrôle de cette chorégraphie que vous connaissez trop bien, te laissant t’enivrer de toutes ces sensations cruellement familières, mais dont tu ne saurais réellement te lasser. Ta nouvelle silhouette rend les choses légèrement plus maladroites, quand tu viens prendre place au-dessus du Parker. Sans attendre plus longtemps, tu te défais de ton débardeur, le laissant ainsi découvrir chaque parcelle de ce nouveau corps, venant le presser contre le sien, retrouvant la chaleur de son être contre le tien, ne voulant qu’une chose : que cette nuit ne s’arrête jamais.
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Message(#) Sujet: Re: (craker #16) nothing hits as hard as when we touch (craker #16) nothing hits as hard as when we touch EmptyMer 27 Oct - 12:02


Durant plusieurs mois, il a fallu engranger tous les efforts du monde pour s’en tenir à un discours maintes fois répété quand parfois, il était si simple de retomber dans nos travers. J’en avais de cesse de jouer à m’en brûler les ailes, c’était bien la conclusion que l’on avait amenée sur cette histoire insensée qui était la nôtre. Tout avait pris fin durant ce road trip qui n’en avait le nom que pour les kilomètres que l’on avait dû parcourir avant de se jeter nos horreurs à la figure. À trop vouloir parier sur une dualité, à vivre sa vie avec un autre, Rosalie avait signé le terme d’une folie qui avait déjà bien trop duré. C’est elle, à nouveau, qui vient de tout jeter en travers de la route avec son touché inquisiteur et ses lèvres chaudes pressé contre les miennes. Au final, c’est bien ma volonté qui semble voler en éclats à chaque seconde qui passe tandis que mes pensées s’engagent sur un rollercoaster d’émotions qui se devait d’être relégué au placard pour une éternité. Tout me paraît soudainement effrayant à mesure que la réalité s’impose. L’équilibre de ces derniers mois ne faisait que vaciller sur un fil tendu entre ce lien inexplicable qui nous lie et la raison qui se veut de nous forcer à tenter l’amitié platonique. Il a suffi d’un seul baiser, une maigre étincelle en terme de rappelle, pour que tout s’enflamme à nouveau. La raison est relayée au deuxième plan lorsque chaque parcelle de mon corps me hurle d’aller la retrouver. Pour prétendre que la décision aura été mûrement réfléchie – elle ne l’est absolument pas – je laisse le temps défiler, encore quelque peu convaincu que le désir passera. En réalité, il se fiche bien des conventions, envoi au diable la maturité et piétine la volonté de maintenir ce semblant de stabilité entre nous. Je n’ai jamais vraiment su lui résister, alors pourquoi s’entêter ?

Dès l’instant, où je passe le pas de sa porte, la conscience réfléchie s’en reste sur le seuil. Les regrets s’en viendront plus tard, l’idée même que cela soit la pire des idées reste en sourdine bien loin dans un coin de mon esprit quand tout ce qui compte, c’est de pouvoir retrouver, juste un instant, cette complicité folle. Son léger rire laisse sous-entendre toute la stupidité du moment en alignant silencieusement le millier de raisons qui devraient nous rappeler que tout cela ne devrait pas être en train d’arriver. « Juste une fois. » La promesse, inutile, se scelle dans un baiser empli d’une fougue qui ne fait que rappeler à quel point notre bonne volonté avait trop durer. Il fallait se rendre à l’évidence quand depuis des années l’histoire ne fait que se répéter. Tous les plus grands discours ne pourront jamais échauder l’ambiguïté éternelle de notre relation. Deux êtres incomplets qui ont constamment besoin de l’autre même si la fin se veut douloureuse, même si rien ne s’accorde jamais dans une osmose parfaite.

Le temps se suspend dès l’instant où ce sont les corps qui parlent. De mes mains qui tracent chaque nouvelle courbe autour de ses hanches et plus bas en corps, à ses lèvres qui impriment d’un feu brûlant le désir qui nous consume lentement. Nos souffles se mélangent dans une familiarité qui se veut presque rassurante. Voilà ce que l’on connaît de mieux, s’abandonner au désir, pour se prouver mille fois encore que le lien persiste, que rien ne se termine jamais vraiment. On n’évoquera jamais les quelconques sentiments, préférant laisser nos corps exprimé tout le reste. Tout semble être chaotique lorsque l’on cherche à multiplier les baisers et que nos mains deviennent avides de plus de peau, de plus de contact encore. Elle mène la danse de manière maladroite gênée par son ventre arrondi, qu’importe quand du regard, je dévore chacune de ses formes. L’instant se suspend tandis que du bout des doigts, je viens dessiner la courbe de ses seins à l’affût du moindre frissonnement jusqu’à gagner le soupir qui nous enflamme. La chorégraphie est toute aussi nouvelle, qu’apprise par cœur. La fièvre des premiers baisers passés, chaque caresse, chaque instant de fusion se veut d’être sensuel et empreint d’une douceur qui ne nous définissait guère par le passé. Dans tout cela, réside un changement qui force la différence, Rosalie ne trompe personne. Ainsi, tout prend une autre dimension dès l’instant où nos deux se fusionnent pour n’en former plus qu’un. Le balancement de nos hanches se synchronise lentement pour grappiller quelques minutes encore, pour que chaque soupir se grave un peu plus fermement sur nos peaux. Ses ongles s’ancrent dans mon dos à mesure que mes mains marquent ses hanches et ses cuisses. J’en veux toujours plus, toujours plus longtemps pour que jamais le moment ne cesse. La nuit, nous échappe entre les baisers, les soupirs et la jouissance de se retrouver ainsi. Deux fois plutôt qu’une.

Rosalie a fini par s’endormir au petit matin, coucher sur le côté, son visage face à moi et l’une de ses mains posés sur son ventre. L’image se grave petit à petit dans ma mémoire tandis que la réalité me heurte comme un camion de plein fouet. La réalisation se veut violente quand bien même j’étais parfaitement conscient que céder ne serait jamais la solution. Les pensées s’accélèrent et se déguisent dans l’angoisse de tout ce qui viendra se briser par la suite tant cela n’est que le seul schéma connu. On s’aime pour mieux se détruire. Si avant cela relevait d’un comportement stupide, aujourd’hui les courbes de son abdomen me rappelle à quel point il nous est interdit de foirer autant. Juste une fois, c’est ce qu’elle a dit. Alors pourquoi la pensée me paraît si dure à digérer ? Pourquoi s’en vient l’idée même qu’elle finira par me tromper ? Qu’elle trouvera un autre homme qui sera le candidat parfait pour la famille qu’elle a toujours rêvé de fonder. À chaque inspiration, les questions se font de plus en plus cruelles, à me dévorer de l’intérieur, laissant place à l’angoisse de voir mon fils être élevé par un autre. Le délire m’attrape dans une fièvre d’un tout autre genre et dès l’instant où Rosalie bouge d’un centimètre, je me lève du lit presque en courant. Elle finira par s’en aller elle aussi, je n’ai toujours été que le joker dans sa vie, voilà les pensées qui me poussent à fuir. Loin, très loin de cet appartement.

Dans la précipitation, j’en oublie mon carnet le plus important sur la table du salon. Celui que j’aurais aimé que personne, jamais, ne trouve. Il regroupe toutes mes pensées, toute la vague d’émotions depuis l’annonce de la grossesse, tout ce que je souhaiterais dire à mon fils un jour et en première page une liste de prénoms.

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Message(#) Sujet: Re: (craker #16) nothing hits as hard as when we touch (craker #16) nothing hits as hard as when we touch EmptyMer 27 Oct - 15:23


Tu auras mis de longues minutes à te convaincre que c’était la bonne décision, de ne pas céder complètement à la tentation. Tout s’envolera en fumée toutefois dès la seconde où la porte s’ouvrira, dès que tu sentiras les yeux de Wyatt sur toi, dès que sa voix rappellera à cette vérité qui n’a jamais changé entre vous : vous n’avez jamais su respecter les règles. Tu te laisses d’abord guider par ses caresses, avant de souffler une promesse qui n’en a que le nom quand vous savez déjà trop bien que les chances que vous ne vous y teniez pas sont grandes, bien trop grandes. Juste une fois. C’est rassurant presque autant que c’est terrifiant de se le faire croire, mais ce sont des mots qui sont rapidement mis de côté quand tu ne peux te concentrer que sur ses mains sur ton corps, sur ses lèvres qui redécouvrent les tiennes, sur ce tourbillon de sensations qui te consume sans que jamais tu n’aies envie d’y résister. Par mille fois, tu laisseras ton corps dire toutes ces choses que tu as toujours refusé aux mots. Une fois de plus, tu laisseras toutes les émotions que tu te refuses encore d’admettre à voix haute teintées la moindre des caresses que tu portes sur le corps du Parker, tantôt d’une douceur infinie et nouvelle, et puis soudainement d’une manière plus brusque, témoignant de ce besoin dont tu ne saurais te défaire. Tu auras beau dire ce que tu veux, te faire croire que vous êtes capables de trouver un équilibre complètement platonique entre vous deux, il n’existe personne qui ne peut avoir ne serait-ce que la moitié de l’effet que Wyatt a sur toi. Il est le seul à pouvoir te faire perdre la tête comme il le fait. À te rendre complètement folle un instant et t’être cruellement nécessaire celui d’après. Il n’y que lui pour connaître toutes tes faiblesses, physiques et émotionnelles, le seul à pouvoir en jouer avec autant d’aisance au point que tu finis toujours par lui en demander plus, même quand tu sais que c’est la pire des idées. Le seul à pouvoir te faire frémir de la sorte, quand ton corps en entier réclame plus, de ses caresses, de ses lèvres sur ta peau, de son être qui s’entrechoque contre le tien alors que vous ne faites plus qu’un. Tu te perds dans les vagues de plaisir qui fracassent absolument tout sur leurs passages, oubliant la raison, les trahisons et les peines, ne voulant rien oublier des déferlantes sensations dont lui seul connaît le secret. Chaque soupir, chaque gémissement et chaque main qui se perd l’un sur l’autre racontent une histoire que vous deviez oublier, mais dont les détails sont éternellement gravés dans vos mémoires.

Tu mets un long moment avant de le lâcher complètement, avant d’autoriser ton corps à succomber à la fatigue qui se fait pourtant ressentir après tout ce qui vient de se passer. Tu es persuadée d’avoir une main encore sur son torse lorsque tu t’endors, mais lorsque tu ouvres les yeux à nouveau, ce ne sont que les draps que tes doigts trouvent alors que tu cherches pour la chaleur du corps du Parker. La réalisation est brutale quand tu comprends qu’il n’est plus là et ça fait encore bien plus mal, quand après avoir enfilé ta robe de nuit, tu réalises que ton appartement est cruellement de toute présence. Tu n’as pas la moindre idée du moment où Wyatt est parti. Est-ce qu’il a dormi un peu avec toi avant de filer comme un voleur ou bien est-ce qu’il a simplement attendu que tu te sois assoupie pour mieux se pousser, comme si rien ne s’était passé? Tu soupires lourdement, comprenant que tout avait déjà bien trop changé et que les actions d’il y a quelques heures à peine allaient laisser de trop lourdes conséquences entre vous deux. Pourtant, malgré tout ça, tu ne parvenais pas à regretter. Tu ne parvenais pas à voir le moment où tu avais laissé tes doigts glisser sur ses côtes comme étant une erreur. Ça faisait tellement longtemps que tu rêvais de ce moment, que l’envie et le besoin de retrouver son corps bouillonnaient dans le fond de ton être que sur le coup, les conséquences te semblaient bien peu chères payées.

C’était avant de remarquer son carnet sur la table base du salon. Avant que tu ne cèdes à la tentation de l’ouvrir et d’y découvrir ses mots. Sur la première page, tu découvres une liste de prénoms masculins. Tu ne mets pas longtemps avant de reconnaître plusieurs des prénoms que Wyatt t’a proposé pour votre fils au fil des semaines. Certains sont raturés, ceux sur lesquels tu as posé un véto complet, d’autres sont suivis d’un point d’interrogation et tu remarques même que certains que tu as proposé ont fini par trouver une place sur la liste. Tu en remarques deux ou trois qui sont soulignés à quelques reprises, et tu devines qu’il doit s’agir là de ses préférences et ça te fait sourire. Tu n’avais pas réalisé à quel point Wyatt y accordait de l’importance, le sujet n’étant qu’une cause de plus à vos nombreux désaccords. C’est toutefois ce que tu découvres ensuite qui te chamboule réellement, quand tu lis coucher noir sur blanc, tous les doutes, toutes les angoisses et toutes les peurs qui s’accumulent dans l’esprit du Parker depuis le moment où tu lui as annoncé ta grossesse. Les commentaires faits sur ta personne changent au travers des semaines, alors que la colère qu’il a longtemps ressentie contre toi laisse place à quelque chose de nouveau, de plus beau doux, avant de se transformer en une inquiétude qui est palpable, datant naturellement d’après ton diagnostique de prééclampsie. Secouée par tout ce que tu lis, tu te laisses tomber sur le canapé, incapable d’arrêter ta lecture. Tu sais qu’il ne voudrait pas que tu lises tout ça Wyatt, que d’avoir oublié le carnet dans sa fuite s’agit sans aucun doute d’un malheureux accident et pourtant, tu as l’impression de découvrir une tout autre facette de cet homme que tu croyais pourtant connaître sous toutes ses coutures. Tu ne sais plus comment te sentir, le tourbillon se voulant intense entre la surprise de te retrouver seule, la colère qu’il soit parti sans rien dire, sans un mot et puis l’incrédulité de toutes ses confidences révélées sans son consentement.
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