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 please remember me once more (halstay #2)

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AuteurMessage
Autumn Galloway
Autumn Galloway
le désordre émotif
le désordre émotif
please remember me once more (halstay #2) IAeu3cF Présent
ÂGE : trente-deux ans, ouch. (01.03.1992)
SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
LOGEMENT : au #163 oxlade drive, à fortitude valley dans un appartement qu'elle partage avec atlas.
please remember me once more (halstay #2) Tumblr_inline_pmwmwzuldT1slbpsl_1280
POSTS : 2632 POINTS : 80

TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered.
RPs EN COURS : (06)annaarchie #5ginny #2joaquin #2kieran #12saddie.
RPs EN ATTENTE : please remember me once more (halstay #2) 9o9t

mason #4.
RPs TERMINÉS :
AVATAR : lucy boynton.
CRÉDITS : (av. amoroma) › (sign. siren charms) › (gifs dan smith. harley) › (crackship hardway. sawyer) › (gifs lucy. sacreddonkey) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche)
DC : penny stringer (ft. emma roberts)
PSEUDO : vlastuin › marie.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/04/2021
https://www.30yearsstillyoung.com/t38369-this-fire-is-keeping-me-alive-autumn
https://www.30yearsstillyoung.com/t40291-autumn-just-hold-me-don-t-touch-me
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Message(#) Sujet: please remember me once more (halstay #2) please remember me once more (halstay #2) EmptyDim 18 Juil 2021 - 16:44



When was the last time you thought of me?
Or have you completely erased me from your memory?

don't you remember @adele


Dix-huit mois.

Il y a dix-huit mois qui se sont écoulés depuis cette journée ou tu as lu la fameuse lettre laissée par Kieran. Celle qui disait en tant de mots que tout était terminé. Qu’il était parti, qu’il ne reviendrait pas. Dix-huit mois qui ont filé depuis la dernière fois que tu as entendu sa voix ou depuis la dernière fois ou tu as posé directement les yeux sur lui. Dix-huit mois que son absence a laissé un trou immense dans ta vie, dix-huit mois que tes pensées passent d’un extrême à l’autre quand tu penses à lui. C’est long, dix-huit mois. Depuis que tu es revenue à Brisbane à la fin avril, tu ne cesses de changer d’avis à savoir si tu veux vraiment que vos chemins se recroisent. T’as toutes les informations dont tu as besoin pour que ça arrive après tout. Tu sais ou il vit, tu sais ou il travaille, t’as même réussi à trouver son nouveau numéro de téléphone. T’as même été jusqu’à admettre à voix haute qu’il était la raison pour laquelle t’es revenue ici plutôt que de t’installer à Toowomba, chez tes parents. Presque trois mois maintenant que tu changes d’idées jour après jour. T’as jamais été aussi incertaine de quoique ce soit de toute ta vie et t’es la reine de l’incertitude pourtant. T’es la reine des décisions impulsives aussi, la reine des conneries et la reine des regrets. T’as fait fort dans le département dernièrement d’ailleurs, mais tu préfères mettre tout ça de côté quand aujourd’hui, tu te convaincs enfin que tu as pris la bonne décision.

Celle de le voir à nouveau.

Peut-être que c’est la solitude qui te fait comprendre que t’as finalement besoin d’aller au bout de ça. C’est qu’il est rapidement devenu bien trop vide et bien trop grand, cet appartement que tu avais d’abord loué avec Ginny, avant que celle-ci ne disparaisse à nouveau. C’est votre classique après tout, que votre amitié se passe bien plus à distance qu’en face à face, mais tu pensais pas que tu la verrais partir si rapidement alors que tu venais tout juste de la retrouver. Pour l’instant, t’as aucune idée comment tu vas pouvoir payer cet appartement toute seule, aucune idée comment tu vas t’habituer au silence qui semble résonner de partout quand tu t’y trouves non plus. Pour y palier, t’as pris la décision – impulsive, quelle surprise – de t’acheter un chien. Ça donne de la vie dans un appartement un chien, non? T’as aucune idée comment tu vas payer ton loyer à la fin du mois, mais dépensé plusieurs centaines de dollars pour un nouvel animal de compagnie, histoire de ne pas te sentir trop seule, était clairement la meilleure des idées, n’est-ce pas? Pour l’instant, il faut que tu ne te formalises pas trop de cette réalité qui te rattrapera bien tôt ou tard. Vous êtes encore là à essayer de vous apprivoiser et faut dire que t’as pas la moindre idée de ce que tu fais. Tes parents ont jamais voulu que vous ayez un animal de compagnie quand t’étais gamine malgré tes nombreuses demandes et c’est pas comme si tu avais longtemps penser à ton plan avant d’adopter Koda, une petite Boston Terrier avec un caractère aussi instable que le tien, à l’énergie débordante et à la tendance destructrice.

L’avantage de Koda, c’est qu’elle fait une distraction parfaite pour des retrouvailles supposément improvisées. C’est qu’elle joue un rôle crucial dans ce plan qui n’a pas lieu d’en être un, mais qui l’est quand même que tu veuilles l’admettre ou non. C’est un peu stalker sur les bords, mais t’es censée forcer les choses comment si tu ne le fais pas comme ça? Tu as envoyé un message texte à Kieran il y a quelques jours, pour lui souhaiter un joyeux anniversaire et c’est sans grande surprise que ce dernier est resté sans réponse. Tu te demandes s’il a compris que c’était toi. Le silence qui a suivi te fait croire que oui. Ça fait si longtemps que le silence est maître entre vous, tu te demandes s’il pense encore à toi, parfois. Si comme toi, il regrette parfois comment les choses ont tourné. Cette fin abrupte, et puis les mois qui ont précédé. Les erreurs et les rumeurs, les crises et la folie qui aura finalement pris toute la place. Tu te demandes s’il s’est renseigné sur toi pendant tout ce temps, si ton nom fait encore battre son coeur plus fort, ou s’il te déteste pour tout ce que tu as fait et tout ce que tu n’as pas su faire. C’est les mêmes questions qui flottent partout autour de toi alors que tu tournes le coin de ta rue, votre rue quand tu sais que bientôt, il va apparaître comme tu l’as vu faire des dizaines de fois maintenant, à son retour du travail. Tu vas te trouver au bon endroit au bon moment, ou du moins, c’est ce que tu te fais croire pour justifier ton comportement à la limite (ou devrais-tu plutôt admettre qu’elle est franchement dépassée la limite?) du malsain. Tu prétends que tu n’aperçois pas sa silhouette qui se dessine à quelques mètres seulement devant son bloc appartement et puis tu prétends que c’est oh combien étonnant que Koda tire sur sa laisse pour se jeter sur le premier passant qui passe, comme si elle n’était pas toujours hyper sociable à chercher attention et caresses auprès de n’importe qui. « Koda, attends! » La surprise dans ta voix et sur ton visage n’a rien de vrai, mais ton jeu d’actrice est excellent quand ton regard trouve celui du Halstead. « Kieran, hey… » Oui bon, pour une fille qui pense à ce moment depuis très longtemps, t’aurais sans doute pu faire un mieux que hey, mais il semblerait que ce n’est pas absolument tout de ta surprise qui soit faux. La nervosité qui se fait ressentir dans tout ton être est tout ce qu’il y a de plus réelle, elle. Tout comme ton coeur qui bat déjà beaucoup trop vite alors que ta chienne continue de sauter sur les mollets d’un Kieran dont la réaction t’échappe complètement, au point ou tu en oublies de rappeler Koda à l’ordre.



:l::
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Kieran Halstead
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
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please remember me once more (halstay #2) MTtf4TM Présent
ÂGE : trente-quatre (14.07). aïe.
SURNOM : agnes par sa soeur, « kiki » par les autres (couché, grrrrhhhh).
STATUT : surprise, ça a foiré avec albane. la solitude apparaît de plus en plus comme la seule issue, mais ça ne rend pas l’idée plus acceptable.
MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels.
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POSTS : 3813 POINTS : 5050

TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
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RPs EN COURS : please remember me once more (halstay #2) Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

please remember me once more (halstay #2) 0e4c2e637f2a56a53118b77291743b70048df66b
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

please remember me once more (halstay #2) 5457bd0bce2c215c3657ae167d094e9f391cf887
ally #1 ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

please remember me once more (halstay #2) 25c8ec668e9df1d3f8bea886cef53927323f4b7e
vivian #1 ⊹ i'm sure they figured it out early on that i would never run, that they could shoot, but that's no fun 'cause then they're killing the stolen son, oh don't tell them anything, anything, please.

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hally #12 ⊹ mess me up, yeah, but no one does it better, there's nothin' better, that's just the way you make me feel.

(18/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)alice (fb)gretalaoisevittoriosiham #3ceciliashilohwildadèleaugustanastasiaalfly #17 (ua)
RPs EN ATTENTE : mickey #3 › flora #3 › olive #2
RPs TERMINÉS : please remember me once more (halstay #2) MokPW9e
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kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.

(2001) ichabod (2015) laila #1autumn #1raphael #2owen #2 (2016) archie #1autumn #4 (2017)archie #2 (2019) reese #1archie #3 hannahkeith (2020) sawyer #1andrew #1dylane #1eve #1raphael #1jessalyn (+ sawyer)eve #3ivy #4ivy #5lucia #1birdieprojet xelias #6eve #4ilariamolly #1hannah #2anastasiadylane #2ava #2halsey #2eve #5raphael #3raphael #4clyde #1lenamolly #2sawyer #2 (2021) ivy #6ivy #7peterjordan raphael #5anastasia #2 & raphael #6eve #6raphael #7sawyer #3ichabod #2ally #1eleonor eliotautumn #2may #1 › › lena #2louisa #1mickey #1ezracaitrionaautumn #3raphael #8spencer #1ottoautumn #5eliot #2owen #1aleisha #1 (2022) raphael #9may #2primrose #1birdie #2 & jordan #2autumn #6ivy #8autumn #7spencer #2aleisha #2autumn #8penelopeia #1caitriona #2raphael #10raphael #11autumn #9flora #1albane #1spencer #3archie #4autumn #10 (2023) halstay #11 + masonsiham #1eliot #3albane #2archie #5zoya #1zoya #2siham #2dina flora #2spencer #4birdie #3mickey #2mavisolive #1albane #3

autumn ua #1 (slasher)autumn ua #2 (married)jina #1 (zombie)jina #2 (zombie)lena #2 (hunger games)

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Message(#) Sujet: Re: please remember me once more (halstay #2) please remember me once more (halstay #2) EmptyVen 30 Juil 2021 - 0:32




@AUTUMN GALLOWAY & KIERAN HALSTEAD ⊹⊹⊹ when will i see you again? you left with no goodbye, not a single word was said, no final kiss to seal any sins, i had no idea of the state we were in.

Numéro Inconnu
Joyeux anniversaire Kieran.


Je lui ai imploré, supplié, quémandé de bloquer ce numéro ; il désirait le conserver comme vestige de la relation qu’il entretenait autrefois avec elle. Cette fois, il n’y a plus de surnom qui soit, c’est bien son prénom qui s’est imposé à son esprit dès qu’il a lu ces deux mots associés au sien qui aurait pu le réjouir dans d’autres circonstances. L’idée qu’on pense à lui, l’idée qu’on puisse considérer son existence et même prendre le temps de se souvenir de son anniversaire alors qu’il a l’impression d’être un personnage secondaire dans un monde qui évolue sans lui n’aurait pas manqué de réchauffer son cœur. Elle n’aurait pas manqué de le faire, aussi, s’il acceptait de considérer que le temps s’est suspendu deux ans auparavant et que les derniers mois vécus n’ont été qu’un vague cauchemar (ou rêve ?). Mais tu n’as pas le droit, Kieran. Tu n’as pas le droit de tomber dans le piège, celui qu’elle te tend et celui dans lequel ton esprit t’emprisonne depuis bien trop longtemps. Plus d’un an s’est écoulé depuis votre rupture ; tu ne devrais même plus penser à elle. Et pourtant. Il le fait tous les jours, notre protagoniste. Dès le moment où il se réveille en sursaut à celui où il se couche à pas d’heure pour éviter d’être seul trop longtemps avec les images qui défilent dans sa tête quand il trouve le sommeil. Elles ne sont pas belles, ces images. Ou plutôt, elles sont douloureusement belles. Son visage est aussi intact qu’il l’est en réalité que dans ses souvenirs, et les souvenirs, eux, deviennent toujours plus beaux avec la distance. Ils sont idéalisés, ils sont réécrits, pour tenter de s’offrir une fin heureuse à laquelle il n’a pas pu prétendre. Mais tu sais qu’elle n’aura jamais lieu, Kieran, pas vrai ? Je sais que mon rôle est de l’épauler dans cette passe difficile mais, parfois, les actions me manquent. Son opposition y est pour beaucoup, alors que Kieran ne parvient pas à accepter la perspective de se détacher d’elle après n’avoir été qu’un avec celle qui hante toujours ses pensées. Tu étais devenu son ombre, Kieran. Elle t’a aimé, peut-être, mais elle t’a dévoré, surtout. Tu ne le réalises pas ? Et ça me rend dingue. Ça me rend dingue la manière dont les choses sont si faciles sur le papier et impossible dans la réalité. J’y ai cru, pourtant. Que les quelques mois d’accompagnement, que mon existence était la preuve de son désir d’aller mieux, d’avancer et d’apprendre à exister par lui-même après des années à ne vivre qu’à travers les autres, jusqu’à s’en couper les ailes ; comme il l’a fait avec Autumn. Il s’est attaché à elle pour ne plus jamais voler et maintenant qu’il a regagné sa liberté, il ne sait plus comment faire. C’est facile, pourtant, Kieran. Ça s’apprend. Mais tu ne veux pas apprendre, pas vrai ?

Pourtant, je l’ai senti dans tout ton corps, cette tétanie qui a été la tienne quand tu as compris que le destinataire inconnu n’était pas si inconnu que ça. Il joue toujours au plus con, mais il est tellement plus que ce qu’ils disent, Kieran. Il ne dit pas grand-chose, mais il analyse tout, il décortique chaque information et créé tous les scénarios dans sa tête. Celui-ci n’a pas eu besoin d’être en concurrence avec beaucoup d’autres pour être considéré comme l’évidence. Elle l’a retrouvé. Et j’ai voulu le rassurer en soulignant qu’il ne s’agissait que d’un numéro, qu’elle aurait très bien pu faire une simple recherche sur Instagram parmi ses clients pour demander le numéro du type qui a fait leur logo ; il ne faut pas être un agent spécial pour trouver cette information. Mais ce n’est pas qu’un numéro. Il en a conscience aussi bien que moi et tous mes arguments pour tenter de minimiser les choses sont balayés d’un revers de main. Elle l’a retrouvé. Et ça le terrifie autant que ça lui réchauffe le cœur. Mais t’es terrifié, Kieran, pas vrai ? C’est l’émotion qui domine sur les autres, même sur le plaisir de la savoir non loin de toi ; et ça en dit long sur ce que tu ressens vraiment sans jamais oser te l’avouer, sans jamais oser me l’avouer alors que tu devrais savoir que je ne suis finalement qu’une version plus poussée de toi-même, avec toutes tes pensées et tes désirs les plus enfouis et les plus purs. Vous voyez, il essaie toujours de me mentir, notre protagoniste. Il se ment à lui-même par extension et, paradoxalement, le fait de se confronter à lui-même implique d’être le plus sincère possible. C’est dans le mensonge qu’il découvre sa vérité ; et elle est absolument terrifiante.
Ses pensées se dirigent vers ce message depuis des jours ; les battements de son cœur ne parviennent plus à la normale depuis quelques jours déjà et sa discrétion retrouvée est mise à mal. Il ne sort que pour le strict minimum, ne s’éloigne jamais du chemin qui relie son appartement et son travail. Il a toujours été casanier, mais il l’est plus que jamais alors qu’il use et abuse des services de livraison pour ne jamais avoir à mettre le pied dehors. Elle l’a retrouvé. Et ce n’est plus qu’une question de temps avant que l’affirmation devienne concrète jusqu’à leur proximité physique. Elle est là, quelque part et elle sait que lui aussi. Il ne pense plus qu’à ça, Kieran, angoissé de retrouvailles qu’il a imaginées autant qu’il a cauchemardées et tout le reste n’a plus aucune importance quand le compte à rebours semble défiler au-dessus de lui ; pourtant il est toujours coincé quelques secondes avant l’échéance et son anxiété ne parvient pas à diminuer alors qu’il vit dans une incertitude qui, pour la première fois de sa vie, est réellement problématique.  

La seule certitude, finalement, c’est cette voix qu’il reconnaît.

« Koda, attends! » Son sang se glace et il relève la tête de sa switch qu’il traine jusque dans la rue, pour croiser un regard qu’il voudrait oublier, mais qu’il n’a jamais réussi à reléguer au passé. Ce serait plus facile, n’est-ce pas ? « Kieran, hey… » Il s’accroche à sa console comme si elle était en mesure de l’aider à ne pas tomber à la renverse. C’est cliché, certainement, mais à cet instant Kieran se sent plus affaibli que jamais, ses jambes et finalement son corps tout entier qui se mettent à trembler, sa respiration qui s’accélère sous la pression, son cœur qui tambourine dans sa poitrine à s’accélérer de la sorte. Calme-toi, Kieran. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais je t’assure que tu dois te calmer. Tu ne peux pas la laisser prendre l’avantage ; et montrer ta faiblesse lui permettrait de le faire autant que de se satisfaire de l’effet qu’elle te fait encore, même si celui-ci n’est pas forcément positif. Et il s’en fiche bien du chien entre ses jambes, des passants qu’il vient à gêner par son immobilité, du mutisme dont il fait preuve et qui va de pair avec l’absence de réaction qui traduise du choc.
Elle l’a retrouvé. Et il veut fuir.

« Je... » Il bafouille, sa voix qui se brise au même titre que son cœur ne le fait depuis qu’il a posé son regard sur elle. « j-j-j... » Il n’arrive même pas à articuler le moindre mot, alors qu’il y a tous les souvenirs qui te reviennent en tête, Kieran pas vrai ? Les mauvais. Ceux qui font mal, ceux qui font peur, ceux qui brisent plus qu’ils ne l’ont déjà fait. « Ailleurs. » C’est tout ce qu’il parvient à prononcer pour s’excuser de faire demi-tour, pour que ses yeux ne s’agrippent plus aux siens, pour que ses pas finissent par se presser – et si ses jambes ne menaçaient pas de le lâcher, il aurait probablement couru. Mais il doit aller ailleurs, c’est certain ; il doit aller loin d’elle, surtout et pour une fois il daigne m’écouter, avant que ce soit finalement le son de sa voix qui accompagne sa fuite.

C’est un cauchemar. C’est juste un cauchemar.
Mais parfois, ceux-ci deviennent réels.



:l: :

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Autumn Galloway
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Message(#) Sujet: Re: please remember me once more (halstay #2) please remember me once more (halstay #2) EmptySam 31 Juil 2021 - 15:23



Plus tu te la racontes, plus elle change, votre histoire. Plus tu te rejoues les souvenirs, les bons comme les mauvais, plus tout semble être teinté d’un voile de tristesse et d’idéalisation qui est difficile à accepter. Il y a la logique qui parle, pas trop fort, qui te rappelle ce qui est et ce qui était, ce qui n’est plus et ce qui ne sera sans doute plus jamais. La logique, ça n’a jamais été ton fort toutefois. La logique, tu la mets dans un coin et tu l’oublies plus souvent qu’autrement. C’est les émotions qui sont en contrôle, tout le temps, et ce depuis si longtemps que tu peines à te souvenir d’une époque ou ce n’était pas le cas. L’époque même ou ton père te rappelait sans cesse à l’ordre, te disait que les petites filles qui savent se tenir ne pleurent pas pour un rien. Oh elle est loin cette époque, mais ses conséquences résonnent de partout quand aujourd’hui encore, à l’aube de la trentaine, tu sembles bien être incapable de faire passer la raison avant le coeur. Quand toujours, tu t’accroches à ce que tu romances dans ta tête, à ces scènes qui se jouent bien différemment dans ton esprit qu’elles ne l’ont été dans la réalité. Tu as perdu la notion de ce qui est vrai et de ce qui est inventé. Peut-être parce que ça fait moins mal de se réinventer l’histoire sans tous les morceaux qui font mal. Ceux qui te rappellent un peu trop les pires moments de ta vie, et ceux qui te rappellent les pires parties de toi aussi. Les parties de toi qui sont laides, qui sont violentes, qui brûlent tout et qui ne prennent rien ni personne en considération. Tu le détestes, ces parties-là de toi. Tu le détestes encore plus quand tu penses au mal qu’elles ont bien pu faire à quelqu’un que tu aimais (aimes?) pourtant d’un amour sincère. Tu les détestes si fort que tu préfères les oublier, même si elles ne sont jamais loin.

Tu les avais tous imaginés, les scénarios possibles. Kieran qui t’accueille à bras ouverts, bien que peu probable, était sans doute celui que tu aurais préféré. Kieran qui te demande ce que tu veux, qui se met en colère, qui te rappelle qu’il ne veut plus te voir, tout aussi improbable que le premier, était celui que tu redoutais le plus. C’est sans grande surprise que tu fais face à un Kieran qui fige sur place. À un Kieran qui te dévisage en silence alors que tu tentes un sourire, sans trop savoir comment prendre son manque de réaction. Ça aurait pu être un bon choc, mais tu le vois dans le fond de ses yeux que ce n’est pas le cas. Et ça fait mal, de réaliser que malgré tout le temps qui a filé, qu’avec tous les mois qui sont passés depuis cette lettre laissée au passage dans ta chambre d’hôpital après qu’il soit parti comme un voleur, que rien n’a vraiment changé. Que le temps ne semble pas avoir fait son œuvre, ni sur lui, ni sur toi. Comme si le temps s’était figé à vos pires moments et que de se faire face voulait nécessairement dire qu’il fallait reprendre juste là, au milieu du bordel. « Je... » T’attends la suite, un verbe, un déterminant, un nom, n’importe quoi, mais c’est le silence qui suit alors que vos regards ne se quittent pas pendant ce qui semble être de trop longues secondes. Tu prends chaque détail que tu peux pendant ces quelques secondes. Ses cheveux en bataille. Le bleu de ses yeux. Son visage qui ne semble pas avoir moindrement changé malgré le passage du temps. Sa switch entre ses mains et la manière à laquelle il s’y accroche comme si sa vie en dépendait. Tu le chamboules, tu le sais ça, tu le vois bien. « j-j-j... » Tu hoches la tête, t’attends encore. Tu sais pas quoi dire toi non plus. T’avais prévu pleins de trucs pourtant. Tu pensais que tu serais plus en contrôle du moment que tu ne l’es vraiment. Mais quand il réagit enfin, qu’il t’échappe avant même qu’il n’ait eu le temps de dire ton prénom, tu réagis enfin. « Ailleurs. » Il se tourne et tu te souviens qu’il y a encore Koda entre ses jambes, la chienne qui sautille alors que Kieran se met à avancer en sens inverse. T’aurais bien envie de lui dire que son appartement est de l’autre côté, mais la dernière chose que tu veux, c’est lui faire comprendre que tu l’observes depuis un moment déjà. « Attends, Kieran! » C’est d’un pas rapide que tu le rattrapes alors que tes doigts viennent s’agripper à son bras, le forçant à se retourner vers toi. « Je suis désolée, je voulais pas te surprendre comme ça. » Enfin, tu savais que de le revoir apporterait son lot de surprise, tu pensais juste pas que ce serait à ce point-là. Koda continue de s’exciter entre ses jambes, elle lâche plusieurs petits jappements, elle essayerait presque de te voler la vedette la chienne alors que tu cherches encore quelque chose à dire pour empêcher le Halstead de s’enfuir. « Est-ce qu’on pourrait se parler? Juste cinq minutes. » Tu demandes d’une petite voix, douce et incertaine alors que tu enlèves tes doigts de sur son bras, le suppliant du regard. « Tu me dois bien ça. » est la mauvaise chose à dire, tu le sais trop bien, même si tu ne peux t’empêcher de le penser. Parce qu’il a disparu sans rien dire il y a si longtemps maintenant et que même si t’as pas toujours été parfaite, tu mérites quand même plus que de simples mots apposés sur une feuille de papier. Pas vrai?
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Kieran Halstead
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les cicatrices de la mémoire
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Message(#) Sujet: Re: please remember me once more (halstay #2) please remember me once more (halstay #2) EmptyJeu 12 Aoû 2021 - 23:26



Il n’en parle jamais, de son histoire avec Autumn, sauf quand il s’agit de l’idéaliser. Combien de fois tu as prétendu que votre mariage allait toujours avoir lieu, si ça n’était pas déjà le cas selon ton humeur du moment et la version que tu allais offrir à ton interlocuteur, Kieran ? Il n’a cessé de mentir aux uns et aux autres (sans vouloir en assumer les conséquences une fois la supercherie révélée) quant à son histoire avec la jeune femme. Le pire dans tout ça, et tu le sais très bien Kieran, ce n’est pas ce faux mariage qui, dans ton esprit, a eu lieu et représentait tout ce qu’on pouvait attendre d’un tel jour. Le pire, ce n’est pas cette façon que tu as de nuancer la réalité, c’est que tu sais très bien pourquoi tu le fais. Il essaie d’oublier ma voix ; je suis là pour lui rappeler les raisons de sa fuite. Pourtant, croyez-moi, il n’a même pas besoin que je le pousse à reconnaître la vérité pour s’y confronter. Il sait très bien ce qui est véritablement problématique dans toute cette histoire ; et c’est ce déni dont il fait preuve. Quant à ce qu’il s’est passé, j’insiste, quant à ces occasions manquées, il corrige. Ces occasions qu’il aurait pu avoir de retrouver la jeune femme, enviées et imaginées de nombreuses fois au cours des mois, sans jamais s’autoriser à croire que cela puisse devenir une réalité. Parce que ça fait mal, n’est-ce pas ? Pas parce que l’amour que tu ressens est toujours présent, douloureux, mais parce que tu as conscience qu’il ne devrait même plus exister. Pas après tout ce qu’il s’est passé, pas après tout ce que vous avez vécu, tout ce que tu as vécu. Dans d’autres circonstances, je n’aurais jamais rien eu à l’encontre d’Autumn, mais dans celles où j’ai émergé, je la déteste. Je la déteste de tout mon être (et ne riez pas, ce n’est pas parce que ma présence physique est inexistante que j’en suis moins imposant sur les épaules – l’esprit – de Kieran). Je la déteste parce qu’il n’arrive pas à le faire, alors qu’il le devrait. Il le sait tout ça, Kieran. Il sait qu’il la déteste autant qu’il l’aime, qu’il l’aime autant qu’il la déteste, qu’il aime la détester, qu’il déteste l’aimer ; tout est correct et, surtout, tout se mélange. C’est douloureux, c’est insupportable. Ce ne sont que quelques mots, c’est un coup d’œil sur elle, ce sont des souvenirs réanimés ; tout ceci ne fait qu’accentuer la plaie béante qu’elle a laissé dans son cœur, autant qu’elle réchauffe celui-ci comme elle le faisait si bien il y a quelques années.

Ne te laisse pas avoir, Kieran, c’est tout ce que je demande. Pas maintenant, pas après tant d’efforts. Tu ne peux pas me faire ça, tu ne peux pas te faire ça.

Alors il fuit, Kieran. Il fuit parce qu’il ne sait faire que ça face à l’adversité. Autumn est mieux armée que lui dans ce combat et celui-ci est le plus déchirant qu’il devra affronter, c’est une certitude. Alors il repousse l’échéance, il repousse le moment où il devra sacrifier le déni pour prétendre à la victoire. Après tout, il n’a toujours connu que la défaite et il y a quelque chose de réconfortant à l’idée de ne jamais avoir à se battre et à se contenter de s’écraser, de se faire écraser ; il peut mettre à distance toutes ces choses qu’il ne veut pas voir, à commencer par ses propres émotions et son propre vécu de la situation. Si Autumn gagne, c’est le sien qui prime, c’est celui auquel il devra se référer comme vérité universelle. Et c’est rassurant.

Vraiment ?

Il a peur, Kieran. Il a peur de nombreuses choses, je vous l’accorde. Mais il n’est que très rarement terrorisé ; et pourtant, tous ses muscles se sont contractés, toutes ses pensées se sont embrouillées pour l’assaillir jusqu’à ce qu’il supplie une trêve à l’avantage de la jeune femme. Il est terrorisé à l’idée de poser son regard plus de quelques minutes sur elle pour se souvenir de chaque trait, pour imprégner les nuances de sa nouvelle couleur de cheveux afin de mieux s’en souvenir quand il fermera les yeux. Il est terrorisé de lire dans ses yeux tout ce qu’il ne veut pas voir, autant qu’il est terrorisé de s’y perdre encore et encore, parce qu’il en rêve. Il est terrorisé parce qu’il lui suffit d’une seconde pour que son palpitant s’emballe lorsqu’il pose ses prunelles sur elle, pour qu’il se souvienne de toutes les raisons pour lesquelles il est tombé éperdument amoureux d’elle et toutes les mêmes raisons qui ont brisé son cœur et son âme. Il est terrorisé de ce qu’elle pourrait faire, de ses réactions qu’il a découverte imprévisibles, de cette personne à qui il aurait dû jurer fidélité et qu’il n’a pas assumé découvrir. Il a peur de ses propres réactions, de la manière dont il pourrait voler ses lèvres par habitude autant que la crainte qu’elle puisse s’approcher des siennes sans y être invitée, de la même manière qu’elle s’invite dans une vie où elle n’était plus désirée. Il est terrorisé, Kieran et je n’essaie même pas de l’aider. Parce qu’il en a besoin, quoi qu’il puisse en dire. Il doit se confronter à toutes ces émotions négatives pour mieux les appréhender, peu importe si elles le détruisent. Après tout, il n’y a plus grand-chose à briser, n’est-ce pas ? Autumn s’est occupé de tout et n’a laissé que les miettes aux autres.

« Attends, Kieran! » Ses pas se sont déjà éloignés de manière précipitée, son esprit tente de ne pas entendre sa voix. C’est un peu tard pour ça, Kieran, parce qu’elle raisonne constamment dans ta tête, n’est-ce pas ? Ses doigts s’agrippent à son bras et son cœur manque de lâcher. Un mouvement de recul ne suffit pas à ce que ce soit elle qui le lâche, alors que, désormais face à elle, il se souvient de la manière dont elle peut être persuasive, par la force s’il le faut et que ça le rend d’autant plus pathétique de lui être soumis ainsi. Ça ne l’est pas, Kieran. C’est être humain, c’est avouer ses faiblesses. Mais ça, il ne le comprend pas notre protagoniste, trop occupé à observer le contact de leurs deux peaux, à éviter le sien et à essayer de ne pas imaginer le pire dans un geste qui devrait être anodin. Plus rien ne l’est face à elle et certainement pas leurs interactions. « Je suis désolée, je voulais pas te surprendre comme ça. » Laisse-moi rire, Kieran. Laisse-moi éclater de rire et te permettre d’en faire autant pour la peine ; bien sûr qu’elle voulait te surprendre, sans quoi elle se serait contentée d’essayer de reprendre contact par message, par un vrai rendez-vous et non des vœux formulés pour se rappeler à ton bon (non) souvenir. « Tu devrais être à Toowoomba. » Il s’en fiche de ses excuses, il ne parvient pas à réfléchir par lui-même et se contente d’énoncer des faits d’une voix qui traduit un choc encore difficilement accepté. Elle ne devrait pas être là. Dans ses souvenirs, dans la bulle de déni et de sécurité qu’il s’est forgé au cours des semaines, elle est très loin de Brisbane, très loin de lui. « Tu devrais être à Toowoomba. » Il répète, pour lui-même, dans un infime espoir de se convaincre, d’espérer jusqu’au bout que tout ceci soit une plaisanterie, une image formatée par son subconscient malade et brisé. Après tout, j’existe, alors pourquoi pas les mirages ? Les mensonges qui prendraient vie, en d’autres termes, comme il l’a toujours espéré en réécrivant son histoire avec elle auprès de tout le monde. Le chien entre ses jambes lui donne surtout envie de lui asséner un coup de pied, mais il devient très vite un détail alors qu’elle finit enfin par lui laisser sa liberté et qu’il recule d’un pas (ou plusieurs, il ne sait plus vraiment). « Est-ce qu’on pourrait se parler? Juste cinq minutes. » Non, Autumn, vous ne pouvez pas. Tu ne mérites pas ça et il ne mérite pas ça non plus, si tu veux mon avis. Mais il importe peu, à cet instant, alors qu’il croise son regard un instant avant de le baisser dans une tentative de ne pas être soudoyé par ses yeux qui auront toujours tout le pouvoir du monde sur lui. Elle aussi, ne me mens pas, Kieran. « Tu me dois bien ça. » Tu ne lui dois rien du tout, Kieran. Tu ne lui dois aucune explication, pas plus que tu lui dois quelques minutes. Je peux te faire la liste de toutes les choses qu’elle te doit, par contre et de toutes celles que tu pourrais lui reprocher, lui cracher à la figure dans une haine qui n’est même pas destinée à elle qu’à votre histoire avortée de la pire des manières. Il y aurait aussi de nombreuses choses à dire sur la manière dont tu as perçu les choses et qui ne semble jamais avoir été légitime parce qu’elle a réussi à t’en convaincre. Il y a beaucoup de choses à partager, mais certainement pas du temps. « Cinq minutes. » Il concède, il répète, il abdique ; il y a beaucoup de choses à préserver, aussi, mais certainement pas son esprit, visiblement.

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RPs EN COURS : (06)annaarchie #5ginny #2joaquin #2kieran #12saddie.
RPs EN ATTENTE : please remember me once more (halstay #2) 9o9t

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RPs TERMINÉS :
AVATAR : lucy boynton.
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PSEUDO : vlastuin › marie.
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Message(#) Sujet: Re: please remember me once more (halstay #2) please remember me once more (halstay #2) EmptyDim 22 Aoû 2021 - 13:25


Tu ne veux pas l’admettre parce que ça fait trop mal.
Mais il a peur, Kieran.
Il a peur, de toi.

Les mois ont beau avoir passés, se transformant en plus d’une année écoulée depuis votre dernier face à face, mais tu le connais par coeur, le Halstead. Tu comprends chacune des réactions, tu analyses chacun des traits de son visage qui se crispe, tu ressens pratiquement la tension qui le parcoure alors que son regard évite sagement le tien, sans jamais pouvoir complètement résister à la tentation. Ce n’est pas ce que tu avais imaginé. c’est pire encore que tous les scénarios d’horreur qui ont joué inlassablement dans ta tête depuis trop longtemps déjà. Tu voudrais pouvoir prétendre que tu ne comprends pas sa réaction. Crier à qui veut bien l’entendre que c’est exagéré, que tu n’as jamais rien fait pour qu’il s’abaisse à une telle réaction. Parfois, tu te le répètes si souvent que tu finis par te croire. Mais devant lui, devant la panique qui habite son regard, t’es incapable de faire semblant de rien. Ils sont juste là, ils prennent toute la place entre vous, les souvenirs des derniers mois qui ont brutalement rythmés la fin de votre relation. Les mois en psychiatrie, et les mois avant aussi. Ceux qui sont teintés de tes comportements abusifs, ceux que tu continues de nier comme ceux que tu as réussi à avouer à demi-mots, entre deux séances de thérapie, prenant une part du blâme sans jamais oublier d’en mettre bien trop sur les épaules du brun qui te fait face. Et puis il y avait eu cette danse macabre, le coup de couteau et cette admission aux urgences, la mort dans ton esprit et la violence dans chacun de tes gestes. Ça avait pris toute la place l’histoire d’une soirée, une soirée de trop et ça avait laissé ces marques sur ta peau, sur la sienne aussi. Pire encore, ça avait laissé ces traces dans vos esprits, ça avait enlaidi l’entièreté de ce que vous étiez, de ce que vous auriez dû devenir quelques mois plus tard. Ça avait été la crise de trop, le coup de violence ultime, que tu sois prête à l’admettre ou non.

Il a peur.
Et c’est entièrement de ta faute.

Ça ne t’empêche pas d’insister toutefois. Ça ne t’arrête pas dans ce plan stupide qui consiste à t’imposer dans le pire des moments, de la pire des façons, sans jamais lui donner le choix. Si t’avais cru ne serait-ce qu’une seconde qu’il allait répondre à ton message texte envoyé quelques semaines plus tôt, t’aurais peut-être pas agi aussi sournoisement. Peut-être que les choses auraient pu reprendre plus en douceur. Mais tu savais au fond, que la douceur n’avait pu sa place entre vous depuis trop longtemps et que les battement de tes cils n’allaient pas suffire pour faire disparaître des mois de violence que tu n’assumes toujours pas. Tu t’excuses pour la surprise, tu t’excuserais presque pour ta présence, si ce n’était pas tout à fait volontaire de ta part. Les secondes filent dans un silence qui est lourd, dans un silence qui ne répond à rien, dans un silence qui veut mettre une distance entre vous que tu essayes tant bien que mal de diminuer de la plus maladroite des façons. « Tu devrais être à Toowomba. » Tu devrais, oui, mais ce n’est pas là que tu es allée, quand tu es revenue du Canada. Parce qu’il était ici, lui. T’as tout organisé en fonction de ça et si tu le sais que c’est complètement débile, t’as pas pu t’en empêcher. Tu ne vas pas le dire à haute voix ça, toutefois. Tu ne peux qu’étirer tes lèvres en un mince sourire alors que tu cherches éternellement son regard. « Je suis revenue m’installer ici il y a quelques mois. » T’es pas certaine que c’est ce qu’il veut entendre. T’es même pas certaine qu’il écoute vraiment parce que voilà qu’il répète sur le même ton « Tu devrais être à Toowomba. » et tu ne peux que hausser les épaules, un air désolé sur le visage d’être bel et bien là, en chair et en os, devant lui.

C’est les jappements de Koda qui te rappellent le ridicule de la situation, mais surtout le but premier de cette dernière. Toutes ces choses que tu voulais dire, que tu pensais devoir lui dire face à face. Maintenant qu’il est juste là, t’as l’impression d’avoir tout oublié. Il te regarde comme si t’étais en contrôle de tout, mais t’es en contrôle de rien, Autumn. Toi aussi, tu les subis, tes impulsivités, tes mauvaises idées et tes comportements qui font mal. Toi aussi, tu te fais peur quand tu repenses à tes actions, toute seule dans le noir, les pensées qui crient dans ton esprit trop tourmenté. Toi aussi, tu voudrais pouvoir t’enfuir de toi-même, mais t’es prisonnière, et égoïstement, c’était mieux quand il était prisonnier avec toi. Tu te fais croire, tout comme tu lui fais croire, qu’il te doit beaucoup de choses alors qu’en vérité, c’est toi qui lui doit tout. C’est le blanc et le noir dans ton esprit. T’es la victime parfaite et la cruelle tortionnaire à la fois, t’es le bien et le mal en même temps et tu ne deviens jamais une teinte parfaite de gris, malgré tous tes efforts. « Cinq minutes. » Il t’accorde du temps, trop peu de temps et la vérité, c’est que t’as aucune idée de la manière dont tu dois t’en servir maintenant. T’avais un plan pourtant, t’avais des tas de mots soigneusement choisis dans ton esprit, des grands discours par cent fois répétés sous la douche. C’est le vide dans ta tête pourtant. « Tu m’as manqué. » Tu me manques encore, que tes yeux crient toujours de cette manière cruellement égoïste alors que tu t’accroupis enfin pour récupérer ta chienne dans tes bras. Koda continue d’aboyer, mais c’est à peine si tu l’entends, tes yeux ne quittant jamais la silhouette de Kieran. « J’aurais voulu que tu m’expliques la lettre. Et ton départ. De vive-voix. » que tu commences finalement, d’une voix maladroite, t’arrêtant entre chaque mot, cherchant toujours la meilleure manière d’emmener un sujet qui n’a pourtant rien de bon. « Mais pas ici. Pas comme ça. » Pas en cinq minutes à peine, entre deux jappements de Koda. Peut-être que c’est ce que tu voulais au fond. Créer une situation tellement ingérable qu’il serait forcé de te donner un autre rendez-vous, un point de rencontre ou tout serait plus contrôlé que le bordel qui prend place sous vos yeux. « Il y a un café à deux minutes d’ici. » Tu sais qu’un café, c’est plus que cinq minutes. Mais t’as besoin de bien plus. Tu pourrais lui dire que c’est pour bien fermer la parenthèse qu’à été votre histoire, celle dont la fin a été écrite de la brutale des façons mais la vérité c’est qu’une partie de toi espère encore un peu trop qu’elle reprenne à la dernière ligne votre histoire et qu’elle trouve une conclusion beaucoup moins sombre.
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Kieran Halstead
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les cicatrices de la mémoire
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MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels.
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Message(#) Sujet: Re: please remember me once more (halstay #2) please remember me once more (halstay #2) EmptyDim 3 Oct 2021 - 0:37



La réception de ce message avait lancé un compte à rebours invisible menant au moment, inévitable, où leurs chemins seraient amenés à se croiser, pour de vrai cette fois-ci, sans qu’il ne puisse prétendre qu’il s’agisse d’une erreur. Ça devrait en être une, pourtant, je lui crie que ça devrait être son ressenti, qu’il ne devrait pas avoir le cœur qui se réchauffe lorsque ses yeux s’osent à se poser sur la jeune femme qui le hante encore malgré elle. Vraiment ? Rien n’est laissé au hasard avec Autumn, il ne l’a compris – je l’ai compris – que bien trop tard et cette rencontre ne fait pas exception à la règle. Probablement qu’il aurait dû apprendre d’elle, avec les années, au lieu d’apprendre à la craindre – et pourtant, la leçon n’est toujours pas suffisamment intégrée en vue de la manière dont il n’arrive pas à se détourner malgré son besoin de mettre de la distance entre eux. Oh, Kieran. À qui tu mens ? Certainement pas à moi, car ce besoin de distance dont j’essaie de te convaincre n’est pas partagé, n’est-ce pas ? Sans quoi tu aurais pris la pleine conscience de ce que ces retrouvailles allaient provoquer et, peut-être, tu aurais pris le temps de les imaginer, ou plutôt de t’y préparer. Évidemment qu’il les a imaginées, notre protagoniste, des dizaines, non, des milliers de fois. Chacune de ses nuits, dans chacun de ses rêves, avec chaque fois une issue différente. Jamais deux fois la même situation pour se permettre de rêver toujours plus fort, pour se faire toujours un peu plus mal, surtout. Mais rien n’a été semblable à ce qu’il expérimente réellement aujourd’hui, ce à quoi il ne s’est pas préparé : la douleur de l’avoir face à lui ; ou plutôt, la douleur de ne pas savoir comment se comporter face à elle. « Je suis revenue m’installer ici il y a quelques mois. » Et le déchirement de comprendre qu’il ne trouvera pas plus la solution aujourd’hui qu’une prochaine fois, alors que le compte à rebours est remplacé par une autre des armes dont la rousse a le secret : elle l’enchaîne, à elle évidemment, et n’acceptera pas de libérer malgré toutes ses supplications. Est-ce que tu vas réellement la supplier, Kieran ? Il n’aime pas ma voix et pourtant, l’un de nous se doit d’être raisonnable ; ce ne sera certainement pas lui, le regard pourtant hésitant, mais incapable de se détourner d’elle plus de quelques minutes. Elle lui a tellement manqué. Elle est tellement belle. Elle est tellement réelle, surtout. Oh, mais Kieran. Est-ce suffisant pour oublier que cette souffrance l’est, elle-aussi ? Et alors qu’il se perd à dessiner les traits de son visage dans son subconscient, je le bouscule en répétant ces quelques mots et en insistant sur tous les scénarios qu’il se plaît à ne pas vouloir voir. Pour quelqu’un d’aussi créatif, tu es bien silencieux, là-haut, Kieran. Elle est revenue il y a quelques mois et ce n’est plus une situation à laquelle tu peux échapper, parce qu’elle a, comme toujours, pris l’avantage sur toi. Elle était là tout ce temps et toi, tu n’as rien perçu. Et il est trop tard pour fuir, pour anticiper des retrouvailles qui n’ont pas lieu d’être. Elle n’est pas que revenue s’installer dans le coin.

Elle est surtout revenue s’installer dans ta vie.

Alors ne lui laisse pas plus de place qu’il ne lui en faut, Kieran. Ne lui donne pas ce qu’elle demande et pour cela, j’envoie toutes ces images conservées en mémoire qui ne font que t’écorcher un peu plus. Toutes ses demandes auxquelles tu as à accéder pour lui faire plaisir, sans jamais que le tien ne puisse coexister avec le sien. Aujourd’hui sera dans la continuité des autres jours, Kieran, pourquoi est-ce que tu continues à espérer que l’issue puisse être différente ? Cinq ans ne t’ont pas suffi à comprendre qu’il n’y en aura jamais aucune qui puisse être aussi belle que tu l’as toujours désiré ? Il veut me réduire au silence et je ne fais qu’insister, encore et encore. Appelez cela comme vous voulez, voyez-y une forme de torture moderne passablement discutable dû au fait qu’il a bien assez donné avec les années, notre protagoniste, mais j’y vois une énième stratégie, bien plus violente, qui vise à enfin le faire réagir. Si c’est dans la souffrance que tu te complais, Kieran, je vais t’en donner et pour une fois, je crois que je peux faire d’Autumn mon alliée. À deux, on devrait bien réussir à te pousser suffisamment à bout pour que tu te réveilles, n’est-ce pas ? Nos intentions ne seront pas les mêmes, mais nos attitudes, elles, résonneront de concert. Aux grands maux les grands moyens, qu’ils disent et partant du principe que tu n’as jamais mis de limites à la jeune femme, j’imagine qu’il en sera de même pour moi. Alors oui, maintenant que tu les lui as données, ses cinq minutes, il est hors de question qu’elle soit la seule à en profiter et à en prendre l’avantage. Ça commence à cogiter, là-haut. À quel point c’est insupportable d’être déchiré de la sorte, Kieran ? À quel point tu vas me laisser faire avant de me donner raison et d’admettre qu’elle en a trop fait et, surtout, que tu lui as bien trop donné l’opportunité de le faire, encore à cet instant alors que tu cèdes à sa demande ? « Tu m’as manqué. » À quel point ça te fait mal de ne pas pouvoir lui répondre qu’elle-aussi parce que je t’en empêche ? D’avoir à lui mentir simplement parce que j’use du même pouvoir qu’elle ? À quel point me le concéder signifierait admettre que tu lui l’as concédé à elle ? « Toi... » Toi aussi, Autumn, tu lui as manqué. Tu lui manques toujours et tu lui manqueras probablement toujours. À quel point c’est frustrant que je te réduise au silence, Kieran ? À quel point ce jeu dérape et toujours à ton détriment ? À quel pont ça fait mal d’avoir ses sentiments déniés, piétinés, effacés ? Oh, oui, Halstead, si tu veux jouer à ça, on va jouer à ça et peut-être que je serai même pire qu’elle. Et j’aimerais dire que tu ne pourras pas me détester autant, mais puisque nous formons un tout, ce sera facile de me haïr et de te haïr par la même occasion, n’est-ce pas ? Et pourtant, c’est toujours aussi difficile de transposer toute cette haine sur elle, alors qu’elle le mérite bien plus que toi. « J’aurais voulu que tu m’expliques la lettre. Et ton départ. De vive-voix. » Cette fois, ses yeux n’arrivent plus à soutenir la jeune femme alors qu’ils se perdent sur le sol sans jamais oser se relever. Comment tu peux expliquer tout ça, Kieran, au juste, puisque tu n’arrives même pas à te l’expliquer à toi-même ? Ou plutôt, que tu ne veux pas avoir à le faire. Je te l’ai déjà dit, tu ne peux pas me mentir et si les raisons sont claires dans ton esprit, elles ont beaucoup plus de peine à être dévoilées, et même assumées. « Je... je t’ai tout dit... » Dans la lettre, ce mot qu’il n’ose même pas prononcer. Son regard ne se lève pas pour autant alors qu’il fixe ses chaussures, qu’il entreprend de réfléchir à de nouvelles excuses pour éviter ce moment et qu’il est (heureusement) interrompu par la jeune femme qui reprend la parole. « Mais pas ici. Pas comme ça. » Voilà un point sur lequel vous semblez d’accord. Pas ici, pas comme ça. Jamais serait idéal, mais j’ai bien compris que je ne pourrai pas me mettre entre toi et ta volonté de la voir, même dans pareilles circonstances. Pas chez elle, ni chez toi, d’ailleurs, dans aucun endroit privé, ou quelconque lieu à l’abri des regards : il ne le supporterait pas. « Il y a un café à deux minutes d’ici. » Un café. C’est un lieu public, de ceux qu’il peut facilement quitter, de ceux où il y aura suffisamment de témoins pouvant se transformer en alliés, en aide, en cas de besoin. « D’accord, je vais... je vais te suivre. » C’est le début des emmerdes, ça, Kieran, tu devrais le savoir. Est-ce que ça le retient ? Absolument pas. Ça ne le retient pas non plus de profiter qu’elle soit légèrement devant lui pour reposer les yeux sur elle sans qu’elle ne puisse te surprendre, bien que son regard sur elle doive se faire sentir. Pour continuer de détailler chaque détail à imprimer dans son esprit dans l’hypothèse où cette rencontre serait la dernière (ça ne peut pas être la dernière). À se remémorer sa démarche un peu bancale et la manière dont elle apparaît encore plus minuscule quand elle est quelques mètres devant lui. À apprécier la manière dont ses cheveux lui caressent les épaules à mesure qu’elle presse le pas, à rêver de cette nuque qui s’en retrouve parfois dégagée et qui a toujours été son point faible. À prendre le temps de s’arrêter sur chaque détail, plutôt que de songer à tous ceux qu’il devra bientôt lui expliquer.

C’est pas grave, je visualise déjà cette allée à sa droite quelques dizaines de mètres plus loin, susceptible d’être une échappatoire bienvenue ; tu me laisserais faire ça, Kieran, pas vrai ?

À qui je mens. Bien sûr qu’il ne me laissera pas, son pas qui se presse pour réduire la distance et que ce ne soit plus seulement ses yeux qui imprègnent chaque élément, mais désormais ses narines qui cherchent à retrouver le réconfort de son odeur.

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Autumn Galloway
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Message(#) Sujet: Re: please remember me once more (halstay #2) please remember me once more (halstay #2) EmptyDim 3 Oct 2021 - 11:46


« Toi… » Moi quoi, Kieran?

Tu voudrais qu’il te dise que tu lui as manqué, à lui aussi. Qu’il pense à toi tout le temps. Qu’il regrette la manière dont les choses se sont terminées entre vous. Qu’il voudrait revenir autant que toi, tu voudrais qu’il revienne. Mais il n’y a que le silence entre vous deux et des souhaits que tu sais dérisoires. Parce que s’il regrettait vraiment, s’il voulait vraiment revenir, il l’aurait déjà fait. Dix-huit mois. Tu les as tous comptés. Tu les as tous subis, chaque changement au calendrier, comme le plus cruel des rappels que tout a changé et que rien ne reviendra jamais comme avant. C’est étrange, de l’avoir si près de toi à nouveau. De reconnaître chaque trait de son visage, de ne pas avoir besoin d’être près de lui pour pouvoir sentir son odeur, d’avoir les doigts qui te démangent de pouvoir les poser à nouveau sur sa peau sans toutefois te l’autoriser. C’est étrange de le connaître par cœur et pourtant de n’avoir aucune idée concrète de tout ce qui se passe dans sa tête en ce moment. Parce que la lettre, tu ne l’avais pas vu venir. Les raisons expliquées à l’intérieur non plus, même si franchement, tu aurais dû savoir. Tu ne comprends que ce que tu veux comprendre. Tu ne vois que ce que tu veux voir. Tu es devenue si bonne pour nier tout le reste, une seconde nature dont tu ne devrais pas être fière, mais qui te permet de toujours retourner les situations à ton avantage, quelles qu’elles soient. Alors évidemment que tu la mentionnes, la fameuse lettre. Évidemment que tu lui demandes plus que ce qu’il n’est en mesure de t’offrir. Évidemment que tu insistes sur le mal que toi, tu as ressenti, t’efforçant sans cesse d’oublier le mal qui l’habite lui. Tu ne fais pas exprès, tu le jures. C’est plus fort que toi. Tu n’as jamais voulu lui faire du mal à Kieran. Jamais. « Je… je t’ai tout dit… » « Je veux l’entendre. » Tu veux qu’il te regarde droit dans les yeux et qu’il te dise qu’il ne t’aime plus. Tu veux que ça fasse mal au point que tu n’auras plus d’autre choix que de tourner la page. Ou alors, tu veux qu’il en soit tout simplement incapable et que l’histoire change. L’un ou l’autre. Les extrêmes, comme tu les connais, comme tu les cherches, qui te détruisent et qui détruisent tout sur ton passage. « J’ai besoin de l’entendre. »

Et ce dont lui il a besoin, est-ce que ça compte, Autumn?

Tes doigts s’accrochent à Koda qui fini par se calmer doucement aux contacts de tes maigres caresses, alors que tu proposes une alternative qui va déjà contre la seule règle que Kieran a maigrement imposée. Il te donne cinq minutes et voilà que tu ambitionnes déjà pour avoir plus, toujours plus, avec ton regard suppliant et cette petite moue à laquelle il n’a jamais su résister, même si ses yeux à lui, ils sont toujours visés sur ses souliers. Les secondes semblent être éternelles alors que tu attends la moindre réaction de sa part, et dès que son regard croise à nouveau le tien, tu sais qu’il va dire oui. Tu sais qu’une fois encore, tu as gagné. Est-ce vraiment une compétition? « D’accord, je vais… je vais te suivre. » Il est sincère pourtant, le sourire que tu lui offres, tout comme le « Merci. » que tu souffles doucement. Tu déposes Koda alors que tu te diriges en direction du café, Kieran derrière toi. Tu voudrais te retourner pour le regarder, pour t’assurer qu’il te suit, mais tu sens son regard dans ton dos et sa présence qui est juste là, plus proche qu’il ne l’a été depuis bien longtemps. Ce serait si facilement, de ralentir le pas, de laisser ton corps entrer en contact avec le sien, par maladresse. Que ta tête retrouve sa place contre son torse, comme elle la fait des milliers de fois par le passé. Elle est immense, la tentation, mais tu t’efforces de te concentrer sur le rythme de tes pas. Le chemin jusqu’au café se fait dans un silence complet et tu attaches ta chienne devant l’entrée du café. Tu t’attendais à ce qu’elle s’excite à nouveau, mais elle ne fait que s’asseoir, comme si elle savait que tu avais besoin que ce moment se déroule aussi bien que possible, qu’elle ne devait pas faire de folies pour les minutes à venir.

Tu entres la première dans le café, Kieran toujours derrière toi. Tu te diriges vers le comptoir et sans même te retourner pour lui demander ce qu’il veut, tu passes la commande comme si les deux dernières années n’avaient jamais existé, comme si d’aller prendre un café avec lui demeurait le truc le plus naturel qui soit. « Est-ce que je pourrais avoir un café latte et un double espresso s’il-vous-plaît? Avec deux muffins au chocolat. » Avant, il n’y aurait eu qu’un muffin. Tu aurais prétendu ne pas avoir faim et puis tu aurais fini par manger plus que la moitié de celui du Halstead. Cette fois-ci toutefois, tu ne prétends de rien. Tu es encore assez dans la réalité pour savoir qu’il n’est plus du tout obligé de partager son muffin – ou quoique ce soit d’ailleurs – avec toi. « J’espère que tu n’as pas changé la manière que tu bois ton café depuis la dernière fois. » La dernière fois. Est-ce qu’on peut vraiment appeler ça ainsi? « Je suis désolée, c’est l’habitude. » L’habitude de le connaître par cœur, l’habitude de retomber dans ses petites routines autrefois si bien établies entre vous. Tu parles, il écoute. Tu prends toute la place, il s’efface. Tu prends les devants, il suit. Ça a toujours été ainsi entre vous, dès les débuts. Quand est-ce que ça a mal viré, tout ça? Une fois votre commande prête, tu tends à Kieran son café avant de prendre le tien et attrape le sac dans lequel repose désormais les deux muffins. Tu te diriges vers une table libre qui est un peu à l’écart, cherchant un brin d’intimité dans un endroit qui n’est en rien la place parfaite pour une discussion à cœur ouvert. Tes doigts jouent nerveusement avec le petit sac sans que tu ne puisses te résoudre à en sortir les muffins, et le silence devient rapidement lourd, assez lourd pour que tu te décides de relever les yeux vers ton ex-fiancé et que tu tentes encore d’entamer une quelconque conversation avec lui, dans l’espoir de recevoir plus que quelques mots à la fois de sa part. « Comment tu vas? » Tu veux vraiment savoir. Ça et tellement d’autres choses aussi. C’est sûrement pour cette raison que tu ne peux pas t’empêcher de reprendre la parole bien trop vite, avec une question dont la réponse te fait bien trop peur. « Est-ce que tu regrettes? » D’être parti. D’avoir été avec moi. De m’avoir demandé de t’épouser. De m’avoir aimé. De m’avoir laissé te faire mal aussi longtemps. De me laisser faire, encore.

Qu’est-ce que tu regrettes le plus dans tout ça, Kieran?
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ÂGE : trente-quatre (14.07). aïe.
SURNOM : agnes par sa soeur, « kiki » par les autres (couché, grrrrhhhh).
STATUT : surprise, ça a foiré avec albane. la solitude apparaît de plus en plus comme la seule issue, mais ça ne rend pas l’idée plus acceptable.
MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels.
LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec august et waterproof, le corgi.
gif @doomdxys
POSTS : 3813 POINTS : 5050

TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown.
RPs EN COURS : please remember me once more (halstay #2) Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

please remember me once more (halstay #2) 0e4c2e637f2a56a53118b77291743b70048df66b
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

please remember me once more (halstay #2) 5457bd0bce2c215c3657ae167d094e9f391cf887
ally #1 ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

please remember me once more (halstay #2) 25c8ec668e9df1d3f8bea886cef53927323f4b7e
vivian #1 ⊹ i'm sure they figured it out early on that i would never run, that they could shoot, but that's no fun 'cause then they're killing the stolen son, oh don't tell them anything, anything, please.

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hally #12 ⊹ mess me up, yeah, but no one does it better, there's nothin' better, that's just the way you make me feel.

(18/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)alice (fb)gretalaoisevittoriosiham #3ceciliashilohwildadèleaugustanastasiaalfly #17 (ua)
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kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.

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Message(#) Sujet: Re: please remember me once more (halstay #2) please remember me once more (halstay #2) EmptyMer 27 Oct 2021 - 22:10



« Je veux l’entendre. » Mais toi, tu ne veux pas le dire, Kieran. Et ça, tu dois le verbaliser. Tu dois lui dire qu’elle insiste beaucoup trop, que tu n’y arrives pas, que tu n’y arrivais déjà plus quand vous étiez ensemble, que sa présence autant que ses questions font mal, trop mal, et que tu t’étais juré de ne plus endurer ça ; qu’incapable de t’en faire la promesse à toi-même, tu me l’avais faite – c’est un peu du pareil au même, de toute façon, n’est-ce pas ? « J’ai besoin de l’entendre. » Et il a besoin de le garder pour lui. Parce qu’Autumn, il n’arrive toujours pas à admettre ce que tu as fait durant toutes ces années, la manière dont tu l’as détruit, volontairement ou non. C’est peut-être même le pire, si tu veux mon avis et de la façon dont je lis dans son esprit, parce qu’il est incapable de savoir si tu voulais vraiment le blesser à ce point, si tu étais bien plus sadique qu’il n’aurait pu l’imaginer, ou si c’est seulement un terrible concours de circonstances qui ont mené votre relation dans cette impasse. Il ne sait pas, il s’en torture et au fond, il n’est même pas sûr de vouloir le savoir, et moi non plus. Parce que l’image qu’il commence à se faire de toi, Galloway, est celle que je travaille dans son esprit depuis plus d’une année, depuis qu’il a claqué la porte pour se retrouver, humilié, brisée et perdu, devant la porte de sa sœur ignorée pendant presque deux ans. Ce n’est qu’un de tes méfaits, Autumn et il y en a tant d’autres, finalement bien plus anodins, bien plus tranchants, car ils ont modifié, petit-à-petit, sa perception de lui-même, au point où il ne s’en est rendu compte que trop tard, quand il ne pouvait plus revenir en arrière, quand il ne pouvait plus y changer quoi que ce soit, quand il n’avait d’autres choix que d’accepter sa propre haine de lui-même. Alors est-ce que tes besoins priment toujours, Autumn ? Oui. Oui, ils priment toujours, ils primeront toujours, parce que tu l’as bien éduqué, le pantin, et qu’il fera toujours tout ce que tu lui demandes, peu importe le mal que ça peut lui causer.

Kieran va la suivre, évidemment qu’il va la suivre, parce qu’il goûte à cette proximité qui lui a tant manqué, qu’il a tant rêvé depuis des mois. Leurs deux corps ne se rencontrent pas, n’ont pas l’intention de le faire, mais ça ne change pas grand-chose à l’emballement de son cœur et à son besoin d’être dans ses pas, à sentir son odeur, à détailler sa silhouette. Il en vient presque à regretter que le chemin soit aussi rapidement exécuté lorsqu’ils en arrivent enfin au point de rendez-vous. Tu ne devrais pas, Kieran. Tu ne devrais pas gâcher tous les efforts qu’on a pu faire depuis que vos chemins se sont séparés et que tu m’as fait émerger. « Est-ce que je pourrais avoir un café latte et un double espresso s’il-vous-plaît? Avec deux muffins au chocolat. » Elle s’en souvient, les habitudes se remettent en place et il ne devrait pas être aussi heureux, notre protagoniste, à cette simple idée. Qu’elle n’a pas oublié, qu’elle s’en souvient, qu’au final c’est comme si rien n’avait changé. Mais tout a changé, Kieran et tu ne peux pas lui faire croire que ça n’est pas le cas. « J’espère que tu n’as pas changé la manière que tu bois ton café depuis la dernière fois. » Il secoue doucement la tête pour lui confirmer. « Je suis désolée, c’est l’habitude. » « C’est pas grave. » C’est vrai ça, ça ne l’est pas. Ce qui l’est, par contre, c’est le sourire qui pointe sur tes lèvres, discret, subtil et que tu ne devrais certainement pas lui être adressé.

Il se saisit de son café, auquel il ne touche pas, pas plus que son muffin au chocolat, il n’a de toute évidence pas l’appétit pour ça, lui qui d’ordinaire ne se nourrit que de cochonneries. Désormais assis sur sa chaise, ses mains liées sur les genoux, Kieran peine à soutenir le regard d’Autumn, encore moins lorsque la question qui s’échappe d’entre ses lèvres n’est pas celle qu’il aurait voulu entendre. « Comment tu vas? » « Ça va. » La réponse est immédiate, automatique. Ce n’est pas un mensonge destiné à Autumn, c’est un mensonge que tu destines à tous ceux qui posent la question, Kieran, n’est-ce pas ? Que ce soit ton ex-fiancée ou ta sœur, un collègue ou un ami, c’est toujours la même réponse, toujours donnée avec une telle rapidité que sa sincérité peut être remise en question. Et à raison. La vérité, c’est que tu ne vas pas bien, Halstead. Inutile de mentir, gamin, quand j’ai accès à tous tes souvenirs, toutes tes émotions, toutes tes pensées. Si d’autres ne peuvent pas lire en toi, de mon côté j’ai un accès quasiment total sur tout ce qui fait ta personne – est-ce que je serais là si ça n’était pas le cas ? Tu ne vas bien. Tu n’allais déjà pas bien quand tu l’as rencontrée et tu n’allais certainement pas mieux après l’avoir quittée ; et tu n’as plus espoir d’aller mieux aujourd’hui. Le temps passe, mais la douleur reste, s’accumule, à laquelle s’ajoute tant d’autres éléments. Les retours de ceux qui ont marqué ta vie et pas comme tu l’aurais voulu, de ces anciens frères qui t’ont martyrisés plus qu’ils ne t’ont aimé, d’Autumn qui, finalement, appartient elle-aussi à cette catégorie. De cette stupide émission aux conséquences désastreuses, à ce stupide coup de cœur pour une femme qui ne mérite pas ton attention et encore moins ton amour, de tant d’autres choses dont tu refuses de parler et que tu prétends avoir oublié, ne pas prendre en compte, ne pas t’en formaliser, parce que c’est ainsi que t’as toujours fait. Mais je suis là pour t’aider à aller plus loin que ce déni dans lequel tu te complais et qui n’est pas une solution, mais seulement un moyen de repousser la vérité et ses conséquences. Viendra le jour où tu te montreras aussi docile que tu ne l’as été en compagnie d’Autumn et d’ailleurs, tant qu’on y est, Kieran, il serait peut-être temps d’admettre que tu ne vas pas bien en partie à cause d’elle. Bien sûr, tu as été merveilleusement bien grâce à elle, mais ça n’efface rien et surtout pas le fait que tu vas encore plus mal depuis que tu as à nouveau croisé son regard. Tu peux mentir à qui tu veux, Kieran, mais certainement pas à moi. « Et... toi ? » C’est vraiment la question que tu souhaites poser ? « Est-ce que... est-ce que tu vas mieux ? » Il n’est pas question de savoir si elle va bien, ni même comment elle va. Mais si elle va mieux, depuis... t’arrives pas à le dire, hein ? Ne t’inquiète pas, Kieran, je ne veux pas te condamner ; mais ça fait mal, hein, d’être renvoyé à cette époque que tu voudrais oublier ? Pourtant, contrairement à ce dont tu t’es persuadé, tu n’as pas été lâche, Kieran. Tu as été plus courageux que jamais en décidant que c’en était trop pour toi et que tu n’allais vraiment pas bien. Mais de là à l’assumer face à la principale concernée ? Je ne suis pas sûr que tu es prêt, ni que tu l’aurais jamais été – mais on ne peut pas dire que tu aies vraiment le choix, à cet instant. « Est-ce que tu regrettes? » Tous les jours. Jamais. Parfois. J’en sais rien. C’est sa voix autant que la mienne ; ses sentiments autant que les miens, une confusion presque plus douloureuse que le simple fait de poser ses yeux sur elle. Pourtant, la réponse est tout aussi évidente que la question précédente, pourrait avoir été affirmée avec la même rapidité. Oui. Oui, Autumn, il regrette. Je le sais et je le vois à chaque fois qu’il ment sur votre situation, à chaque fois qu’il continue de prétendre que votre mariage aura lieu, à chaque fois qu’il pense à toi avant de s’endormir, à chaque fois que, dans ses rêves, il imagine votre vie s’il n’était pas parti. « J’en avais besoin. » Elle a besoin de l’entendre. Il avait besoin d’autre chose. « Je devais partir. » C’est plus qu’une envie, qu’un besoin, en réalité, c’était une nécessité. Il devait partir pour se préserver, mais ça, tu refuses de le comprendre, Autumn, pas vrai ? Ne t’inquiète pas, Kieran aussi, malgré tout ce qu’il peut dire. C’est qu’il est perdu, là-haut, notre protagoniste, entre la douceur de ses souvenirs et la douleur de sa situation ; son choix s’est porté sur le plus facile à vivre au quotidien. « J’aurais voulu te le dire en face, mais... j'y serais jamais arrivé » Il n’y serait jamais arrivé, Autumn, tu comprends ça ? Il n’aurait jamais pu soutenir ton regard et t’abandonner comme il l’a fait, alors que dans le fond, t’es bien celle qui l’avait abandonné depuis longtemps, pas vrai ? « On était pas heureux. » On en pouvait plus, on se faisait du mal, on souffrait, on ne s’épanouissait pas, on remettait tout en question, on arrivait au point de non-retour. Tout ça, c’est vrai, Kieran, autant que cette conjugaison à deux qu’elle t’a imposée, au point où tu t’oublies. Tu t’oublies toujours, jusqu’à vouloir en disparaître. C’est bien, c’est exactement ce que tu souhaites. Elle est vraiment douée, la garce.

@Autumn Galloway  please remember me once more (halstay #2) 893420793



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Autumn Galloway
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le désordre émotif
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ÂGE : trente-deux ans, ouch. (01.03.1992)
SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
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PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau › elle a propagé des rumeurs sur son ex, de qui elle est toujours amoureuse.
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Message(#) Sujet: Re: please remember me once more (halstay #2) please remember me once more (halstay #2) EmptyJeu 28 Oct 2021 - 0:01


Combien de temps est-ce que tu peux le regarder et attendre une réponse que tu sais parfaitement ne viendra jamais? Combien de temps est-ce que vous pouvez rester là, à vous regarder une seconde pour mieux vous ignorer la suivante? Combien de temps encore est-ce que tu peux prétendre que ces retrouvailles étaient une bonne idée? Tu es douée pour le déni Autumn, c’est un art que tu maîtrises à la perfection, un jeu auquel tu t’es adonné des centaines de fois, des milliers de fois même, surtout lorsqu’il s’agit de l’homme qui te fait face. Pourtant, malgré ce que tu te sens prête à admettre, les choses ont bien changé dans les dix-huit derniers mois. Toi la première, mais Kieran aussi. Après tout, le Kieran que tu allais épouser, il ne t’aurait jamais quitté. Celui que tu avais manipulé à la perfection, pour obtenir toujours un peu plus de lui, jusqu’à ce qu’il ne reste absolument plus rien, il n’avait d’yeux que pour toi, pas vrai? Le Kieran qui te fait face aujourd’hui, tu n’en es pas si sûre. Il reste silencieux. Refuse de te donner ce que tu réclames, ce que tu cris avoir besoin. Tu insistes du regard, mais tu n’obtiens rien de plus et la vérité, c’est que tu ne sais pas comment gérer ce changement. Alors tu t’efforces d’imposer autre chose. De jouer avec les autres limites qu’il tente de placer maladroitement. Tu proposes un café quand il t’a clairement dit qu’il ne t’accorderait que cinq minutes. À ça, il cède sans trop de difficulté et tu ne peux qu’être rassurée de savoir que malgré tout, tu n’as pas tout perdu de l’emprise que tu peux avoir sur lui.

Est-ce que t’es vraiment fière de ça, Autumn?

Est-ce que c’est une emprise ou si c’est seulement un fond de volonté de vous ouvrir une meilleure fin? Oh que tu préfères croire encore et toujours que c’est la deuxième option. Pire encore, tu veux croire que c’est une possibilité de dialogue pour quelque chose de mieux, peut-être. C’est naïf, c’est stupide, c’est d’une folie complètement sans nom que de penser ainsi, mais elles vont là quand même, tes pensées, quand tu ne saurais t’empêcher de créer les scénarios les plus rocambolesques même quand la situation ne s’y adonne pas vraiment. Elle est bien plus belle dans ta mémoire votre histoire, après tout. Elle a une suite magnifique et magique dans ton imaginaire, bien loin de la cruelle réalité qui te rattrape pourtant jour après jour depuis trop longtemps. Tu te balances bien trop habilement entre la réalité et les fantasmes de ce qui était, de ce qui est et de ce qui pourrait être, ne souhaitant qu’une chose : réécrire constamment votre histoire pour y trouver une fin heureuse, ensemble. À marcher devant lui, tu laisses tes pensées vagabondées ici et là jusqu’à te retrouver les deux pieds ancrés dans le moment présent dès l’instant où il te faut passer une commande maintes fois répétées, souvenir que tu ne saurais oublier, que tu ne veux pas oublier non plus. « C’est pas grave. » Tu retrouves son sourire, le temps de quelques secondes, et tu ne peux qu’y faire écho quand pendant un instant seulement, vous avez cinq ans de moins et ce sont encore les débuts. Quand chaque petit détail de l’autre devient essentiel, que vous vous efforcez de vous y accrocher de peur de les perdre. Tu voudrais pouvoir revenir dans le temps et dire à l’Autumn du passé de ne pas se perdre si fort dans les détails, qu’elle ne les oubliera jamais. Qu’elle devrait plutôt se concentrer à être plus gentille, plus douce avec le garçon qu’elle aime. Qu’elle ne sera jamais capable de passer par-dessus leur rupture.

Mais tu ne peux réécrire l’histoire que dans ta tête Autumn, ne l’oublie pas. Tous les avertissements imaginaires du monde ne vous sauveront pas.

« Ça va. » Il répond rapidement, presque brutalement et tu ne peux t’empêcher de froncer les sourcils, pas certaine de le croire, et puis certainement pas satisfaite qu’il te donne si peu d’informations quand toi, tu voudrais tout savoir. Tu voudrais remplir tous les trous des deux dernières années et ne laisser aucun espace blanc sans un souvenir rattaché à Kieran. C’est ça que tu voudrais, dans l’immédiat. Demain, ce sera peut-être autre chose. Mais tout comme tes pensées, tes envies sont décousues, partent dans tous les sens, changent constamment au gré du vent et ça, personne ne le sait mieux que celui qui te fait enfin face aujourd’hui. « T’es sûr? » Tu n’as pas le droit de demander, mais comme n’importe quoi, tu te fiches bien de ce que tu as le droit de faire, de ce que tu peux faire ou non. Tu t’intéresses à lui, tu t’inquiètes pour lui, ce n’est pas un crime. N’est-ce pas? « Et… toi? » Tu hausses légèrement les épaules. À ça, tu hésites longuement. Elles sont infinies, les réponses possibles, et dans toutes tes versions, tu seras persuadée de dire la vérité. Ta vérité, si souvent incomprise, peu importe de quoi elle est faite. « Est-ce que… est-ce que tu vas mieux? » « Est-ce que tu veux vraiment le savoir? » Tes yeux accrochent les siens. Les prochains mots que tu t’apprêtes à prononcer ne sont pas justes, tu vas les regretter dès l’instant où tu vas les dire, mais ton filtre est défectueux, il l’a toujours été. « Ou bien tu veux seulement alléger ta conscience de m’avoir abandonné alors que j’étais enfermée dans une aile psychiatrique, à des kilomètres de toi? » Chaque mot est douloureusement choisi dans un élan que tu ne saurais retenir. Tu n’aurais pas répondu de la sorte, s’il s’était contenté de te demander comment tu vas. Mais non, il a fallu qu’il évoque cette époque où ça n’allait pas. C’est de sa faute si tu deviens amère. C’est lui qui a fait le faux pas.

Non Autumn. Ce n’est pas de sa faute.

Tu mets quelques secondes avant de réaliser la dureté de tes propos, le changement abrupt de ton comportement. Tu souffles légèrement, viens passer une main maladroite dans ta chevelure rousse. Le vois-tu le problème Autumn? Es-tu prête à dire que tu le vois et que tu le comprends? « Excuse-moi, je voulais pas… » Tu te râcles la gorge, t’efforces à faire descendre le malaise avec une gorgée de ton café qui est encore bien trop chaud et qui te brûle l’intérieur de la bouche. Peu importe, mieux vaut se concentrer sur cette douleur là que sur toutes les autres qui t’assaillent à chaque fois que tu poses les yeux sur Kieran, à chaque fois que tu ouvres la bouche, passant d’un extrême à un autre sans jamais lui donner le temps de s’acclimater à cette discussion qui n’a ni queue ni tête. Tu passes encore d’un point à un autre avec violence quand tu lui demandes s’il a des regrets en ce qui vous concerne, en ce qui te concerne. « J’en avais besoin. » Tu baisses le regard sur tes doigts qui entourent ta tasse brûlante, te concentre sur la sensation du chaud sur ta peau pour ne pas parler trop vite, pour ne pas agir trop brusquement. « Je devais partir. » « Pourquoi? » Tu le sais pourquoi Autumn.

Mais tu n’apprends jamais rien du premier coup. T’as besoin qu’on te répète les choses cinq fois, dix fois, cent fois pour bien les assimiler.
Et Kieran, il n’a jamais vraiment dit quoi que ce soit. Concrètement.

« J’aurais voulu te le dire en face, mais… j’y serais jamais arrivé. » Tu ne voulais pas qu’il y arrive non plus. Tu aurais voulu qu’il ne le fasse jamais, ou du moins, qu’il ait tenté de le faire de vive-voix pour que tu aies pu le convaincre de rester. Que tu avais cruellement besoin de lui. Que tu ne pouvais pas survivre sans lui. Tu les aurais sans doute dit, ces mots-là. Tu les as écrits par cent fois dans ces lettres que tu lui as écrit sans adresse où les envoyer. Comme une menace que tu aurais fait planer au-dessus de sa tête, sans jamais mettre tes idées noires à exécution. Tu y avais longuement pensé, dans les semaines qui avaient suivi la rupture. Tu n’es pas certaine que tu serais encore là pour raconter quelconque histoire, si tu n’avais pas été si sévèrement encadré quand ça s’est produit d’ailleurs. Les images de ces mois en psychiatrie te reviennent comme des flashs trop intenses, et c’est la voix de Kieran qui te rappelle dans l’instant présent. « On était pas heureux. » « On aurait pu réapprendre à l’être, ensemble. » Si seulement c’était si simple. Si seulement ce n’était que ça. « J’allais mal, mais je voulais me soigner. Pour toi. Pour nous deux. » Mais tu avais attendu bien trop longtemps avant de demander de l’aide. Il avait fallu une danse macabre avec un couteau pour que tu sois capable d’admettre que tu avais touché le fond et que tu l’avais emmené avec toi. Tu lui avais fait si mal que fuir avait été sa seule option.

Tu le sais tout ça, mais tu ne l’acceptes pas, n’est-ce pas Autumn?
@Kieran Halstead please remember me once more (halstay #2) 2340009788



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Kieran Halstead
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ally #1 ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

please remember me once more (halstay #2) 25c8ec668e9df1d3f8bea886cef53927323f4b7e
vivian #1 ⊹ i'm sure they figured it out early on that i would never run, that they could shoot, but that's no fun 'cause then they're killing the stolen son, oh don't tell them anything, anything, please.

please remember me once more (halstay #2) Tumblr_nwa28cKVWY1qdjmcko6_250
hally #12 ⊹ mess me up, yeah, but no one does it better, there's nothin' better, that's just the way you make me feel.

(18/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)alice (fb)gretalaoisevittoriosiham #3ceciliashilohwildadèleaugustanastasiaalfly #17 (ua)
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kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.

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Message(#) Sujet: Re: please remember me once more (halstay #2) please remember me once more (halstay #2) EmptyMer 10 Nov 2021 - 22:44



C’était ironique, au début. La surnommer Méduse était un stratagème comme un autre pour la mettre à distance, pour ne pas prononcer ce prénom trop douloureux entre ses lèvres, encore plus pour son esprit et son cœur. Pour tenter de le gommer à défaut de l’effacer ; pour ne plus en percevoir toutes les intonations associées, des plus heureuses aux plus brisées, pour en arriver à une neutralité qui aurait dû être similaire à celle qu’il est supposé lui associer à elle toute entière et plus uniquement à sa seule identité. Mais, à cet instant, je perçois à quel point le surnom n’était pas totalement injuste et gratuit ; son regard le pétrifie et elle n’a rien à envier à la créature légendaire. Là-aussi, c’est ironique, Kieran, si tu veux mon avis (je sais que tu ne le demandes pas). Parce que tu devrais le savoir, pourtant, que son regard à éviter, que tu ne dois pas t’y perdre, même un instant et encore moins t’y approcher. Mais suis-je surpris que tu ne retiennes aucune leçon ? Suis-je surpris que toutes celles que nous avons travaillées concernant Autumn soient oubliées dès lors que ton regard se pose sur elle ? Il prétendra qu’il s’agit d’un étonnement. L’étonnement de la voir là, bien réelle, devant lui. L’étonnement de cette nouvelle couleur de cheveux (oh qu’elle lui va bien, oh qu’elle est encore plus belle ainsi – si tant que ça soit possible). L’étonnement de cette facilité avec laquelle elle est venue l’aborder – et les mots hésitants n’y changent rien quand la finalité est celle qu’elle est ; et qu’il n’a d’autres choix que de se confronter à elle. Je pourrais souligner qu’on a toujours le choix, le bon vieux cliché auquel beaucoup s’accrochent. Il ne l’a jamais fait et peut-être qu’il a eu raison ; parce qu’il constate à cet instant que ce n‘est pas une question de choix. Bien sûr qu’il aurait le choix de détourner les talons, de fuir, de disparaître une fois encore. C’est une question de volonté ; et la sienne est amenuisée par sa faiblesse personnifiée en cette rouquine fascinante et, ne l’oublies pas Kieran je t’en supplie, dangereuse. Oh. Je vois qu’on progresse. Il m’aurait ri au nez, il aurait nié cette évidence ; il commence à l’accepter. Elle n’est pas forcément dangereuse au sens premier du terme (vraiment ?), mais elle en a les caractéristiques – après tout, sa volonté n’a-t-elle pas été de te nuire, Kieran ?

Oh, et elle le fait encore. Elle ne s’arrête jamais, il faut croire que c’est une partie de son identité. Il faut croire qu’elle t’a bien dressé ; à chercher encore des justificatifs qui te rendraient coupables. Parce que tu aurais dû le savoir, hein ? T’aurais dû le savoir qu’elle nuirait, t’aurais dû le deviner ; t’es entré dans le jeu à pieds joints et tu ne peux pas te plaindre qu’il se soit exercé à ton détriment.

Est-ce que tu m’écouteras un jour ? Est-ce que tu prendras conscience que la faute est partagée, voire particulièrement de son côté ? J’aimerais y croire ; la vérité c’est que ce seul regard à son attention brise toutes les leçons apprises, réactivent les mauvaises habitudes. Apprécier ce magnifique bleu. S’y perdre. Vouloir recommencer. Encore et encore.

Mais il y a ce fond de crainte, pas vrai ? Celui-là même que tu ne pourras jamais faire disparaître ; à croire que c’est ça, l’indissociable caractéristique de ton identité à toi. Avec ces mensonges, toujours plus nombreux, toujours plus difficiles à cacher. La réponse est automatique, la sienne l’est presque tout autant. « T’es sûr? » « Oui. » Il est sûr, Autumn. Il est sûr d’une chose, du moins : plus il le répétera, plus il y croira. C’est sa vérité universelle, celle en laquelle il croit. Mais je ne t’apprends rien si je te dis que tes croyances se sont montrées bien trop souvent ébranlées au cours des dernières années, Halstead ; t’en as encore une preuve devant toi. « Ça va. » Il se répète ; il espère s’en convaincre. Le problème, Autumn, c’est que cette réponse aurait pu être honnête. Elle l’était, du moins, avant que tu n’arrives dans sa vie. Ou, à défaut, il y croyait déjà plus qu’aujourd’hui.

Et tu n’aurais pas dû lui retourner la question. Tu n’aurais pas dû le faire, Kieran et tu comprends à quel point il est nécessaire que tu m’accordes les pleins pouvoirs de ton conscient brisé. Si je suis là, c’est bien la preuve que quelque chose ne va pas, que ça ne va pas. Mais tu ne le feras pas, n’est-ce pas ? Tu ne me laisseras jamais les pleins avantages parce que tu sais que je toucherai à cette relation, à ce lien, à ces sentiments, à ces pensées, à tout ce qui t’unit à elle de près ou de loin, seulement pour le plaisir de les détruire. Mais n’a-t-elle pas pris du plaisir à te détruire, toi ? « Est-ce que tu veux vraiment le savoir? Ou bien tu veux seulement alléger ta conscience de m’avoir abandonné alors que j’étais enfermée dans une aile psychiatrique, à des kilomètres de toi? » Ne continue-t-elle pas d’en prendre ? Il se pince la lèvre, ravale sa salive et ses larmes. Mais c’est impossible, n’est-ce pas, Kieran ? Je sens à quel point tu luttes contre toi-même ; contre ton corps, contre les réactions qu’il veut t’imposer. Aucune larme ne doit couler et ça, c’est pas la leçon de la femme devant toi. Ce sont celles d’autres, de ceux que tu voudrais oublier, bien ancrés en toi – elle devrait même remercier tes géniteurs, Autumn, pour lui avoir préparé le terrain de la sorte. « Je... désolé... ex-excuse-moi. » Il balbutie avec difficulté en ravalant les sanglots dans sa voix. C’était déplacé. Bien-sûr que c’était déplacé, qu’il s’en convainc, qu’il se martèle – pourquoi est-ce qu’il a osé poser cette question ? Tu n’aurais peut-être pas dû, Kieran, c’est certain et je suis moi-même peu convaincu par cet élan de curiosité ; mais je sais aussi à quel point tu as besoin de le savoir. J’ai suffisamment tenté d’apaiser tes pensées les longues nuits où tu n’arrivais pas à trouver le sommeil, où tout te ramenait à elle, ou ton cœur se déchirait à l’idée de ne pas savoir ce qu’il advenait d’elle, ce qu’elle faisait au même moment que toi, ce qu’était devenu sa vie, si elle était toujours prisonnière entre quatre murs ou si elle pouvait espérer aller mieux. Car, vous voyez, on ne pourra jamais lui enlever ça, et la bienveillance dont il fait preuve avec les autres – et surtout avec ceux qui l’ont blessé, tristement. Il aurait tout donné pour avoir de ses nouvelles, pour avoir l’assurance qu’elle allait bien alors qu’il n’aurait dû lui souhaiter que du mal. « Excuse-moi, je voulais pas… » Il se reprend, secoue la tête, capte son regard – preuve en est qu’il est convaincu par les mots qu’il s’apprête à prononcer. « Non, tu as raison. » La réponse est robotique, sèche, la leçon bien apprise. Je t’ai abandonné, je suis le responsable de toute cette histoire, les fautes me reviennent à moi et à moi seul. Il y croit, Kieran, c’est peut-être le plus tragique ; cette manière dont il est persuadé d’être un danger pour les autres en plus d’un terrible fardeau. Il aurait voulu aussi s’assurer qu’elle puisse être heureuse, loin de lui. S’assurer qu’il lui avait fait le cadeau de disparaître pour qu’elle connaisse un monde bien meilleur que celui qu’ils ont maladroitement tenté de construire à deux. « Mais je... je voudrais le savoir. J'ai besoin de le savoir. » Je voudrais être sûr que j’ai fait quelque chose de bien pour quelqu’un, pour une fois, en te délivrant du fardeau que j’étais. Que je continue d’être.    

Il a promis des explications – est-ce vraiment à toi de faire des promesses ? – mais n’a jamais assuré qu’il se dévoilerait plus que de raison. Si elle veut le début d’une vérité, elle l’obtient néanmoins. Il devait partir et elle ne devrait pas lui en demander plus que ce qu’il veut bien lui donner. Mais elle le fait, Autumn. Elle le fait toujours. « Pourquoi? » Parce qu’il n’y arrivait plus, Autumn. Parce que ça lui faisait trop mal. Parce qu’il s’est perdu en chemin et qu’il n’arrivait plus à se retrouver. Parce qu’il t’a perdue, toi-aussi et qu’il ne voulait plus te sauver. Parce qu’il devait désormais se sauver lui et que, dans un pareil cas de figure, il y a toujours un sacrifié. Il a simplement décidé que ça ne serait plus lui. « Je le devais. » Et tu te répètes, Kieran. Peut-être qu’elle ne comprendra pas, mais moi, je lis en toi. Tu le devais. Tu le devais, mais tu n’arrives pas encore à te l’expliquer. Et le jour viendra où ça te frappera, où ça te fera encore plus mal que tout ce que tu ressens aujourd’hui, où la douleur sera insoutenable parce qu’elle deviendra réelle, où tu supplieras que ça s’arrête, en sachant pertinemment que ce ne sera alors que le début. Et ça fait peur. C’est un inconnu encore plus terrifiant que tout le reste, car tu peux anticiper le fait qu’il te déchirera ; qu’il plane au-dessus de toi et qu’il s’abattra quand tu t’y attendras le moins. Et les dégâts seront désastreux, Kieran, je peux déjà te le dire. Ils le seront encore plus que ceux dont peut se vanter Autumn. Est-ce seulement possible ? Oui, et c’est terrifiant.

« On aurait pu réapprendre à l’être, ensemble. » Il le sait, ça, Autumn et c’est encore pire : il sait qu’il aurait été à tes côtés, encore et encore, jusqu’à ce que vous réappreniez votre leçon, suffisamment pour parvenir à l’exécuter de manière hasardeuse et se satisfaire des résultats moyens de vos efforts. Il aurait été là, dans un an comme dans dix ans ; mais il a eu ce courage de partir, un courage qui ne fait pas que le rassurer et qui l’inquiète aussi ; il a le pouvoir de disparaître, il a la volonté de le faire et c’est angoissant. Parce qu’il sait que s’il a pu faire ça, s’il a été capable de ça, alors il est capable de tout ; surtout du pire et de mettre toutes ses idées à exécution. De découvrir le monde, peut-être, de vouloir mettre un terme au sien, aussi. « J’allais mal, mais je voulais me soigner. Pour toi. Pour nous deux. » Oh, non, petite hypocrite. Tu ne le voulais pas. Tu ne le voulais pas avant que vos sangs se mêlent l’un à l’autre ; et qu’aucun pacte éternel n’en soit responsable. « Alors pourquoi... » Dis-le, Kieran. Tu peux le faire ; quelques mots, une sincérité terrifiante qui a besoin d’être partagé, une vérité inconcevable qui a besoin d’être verbalisée. « Pourquoi tu l’as pas voulu avant ? » Pourquoi tu n’as pas voulu te sauver avant ? Pourquoi est-ce que tu as attendu que je partes ? Pourquoi mon départ n’a pas marqué que notre fin, mais ta renaissance ? Pourquoi je n’ai pas su trouver les mots ? Pourquoi je n’ai pas su être suffisant ?  

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Message(#) Sujet: Re: please remember me once more (halstay #2) please remember me once more (halstay #2) EmptyJeu 11 Nov 2021 - 16:28


Ta haine, ta colère ainsi que la déception que tu associes à Kieran cohabitent depuis tellement longtemps avec ton besoin de lui et l’amour que tu lui portes encore que tu ne parviens plus à faire efficacement la distinction entre toutes ces émotions pourtant opposées qu’il t’invoque. C’est le tsunami, la tempête et le tourbillon, ça se bouscule d’un côté comme de l’autre dans ton cœur et dans ton esprit. Comme une vieille habitude dont tu n’as jamais souhaité te défaire, tu t’accroches au visage de Kieran. Le bleu de ses yeux, la première chose chez lui qui t’a réellement accroché toutes ces années passées. Tu les as toujours trouvés mystérieux, ces yeux. Il se cache quelque chose dans le fond de son regard que tu n’as jamais su saisir, tu n’es même pas certaine qu’il le réalise le Halstead, toujours bien trop occupé à se taper sur la tête lui-même quand les autres – toi la première, malheureusement – ne le font pas à sa place. La forme de ses lèvres, celles que tu as embrassé des milliers de fois par le passé. Parfois, quand tu y penses assez fort, tu as presque l’impression que tu peux les sentir à nouveau sur les tiennes. C’est traître, de penser à ça maintenant alors qu’il est juste là devant toi, mais que tu ne peux juste te pencher vers lui pour aller à leurs rencontres comme tu l’as si souvent fait auparavant. Tu t’accroches à son visage pour éviter de te perdre dans les vagues d’émotions trop intenses, mais il te faut faire attention de ne pas te perdre trop loin, parce que le retour à la réalité sera brusque et brutal. Il l’est déjà en soit, chaque fois que tu es forcée de réaliser et de comprendre que la faute de cette situation te revient majoritairement, peu importe ce que tu peux en dire, peu importe les versions modifiées que tu racontes ici et là pour te déculpabiliser sans cesse. Le regard de Kieran, celui que tu aimes tant, il ne ment pas, lui. Et tu connais trop bien ces vérités pour faire semblant que tu ne les vois pas.

« Oui. » Il répète et tu voudrais le croire. Ce n’est plus vraiment ta place que de remettre ses paroles en question après tout. Le problème, c’est que tu le connais assez pour savoir que ce n’est pas vrai. Que quand il rajoute encore un « Ça va. » c’est seulement pour tenter de te convaincre, de se convaincre lui-même peut-être. Ce ne sont que des politesses échangées, des paroles soufflées sans grande conviction quand jamais tu n’oses lui poser les vraies questions, celles qui t’ont gardé réveillé des nuits durant, à te demander de quoi pouvait bien se composer son quotidien désormais. Tu avais cherché les réponses ici et là, sur les réseaux sociaux, auprès d’anciens amis en commun, grappillant ici et là la moindre information que tu pouvais obtenir sur le Halstead et un quelconque raisonnement derrière son absence dans ton quotidien. Mais tu n’as jamais obtenu toutes les réponses que tu cherchais alors évidemment quand il ne t’offre absolument rien mais qu’il te demande comment toi tu vas, si tu vas mieux, ça crée des remous. C’est la colère qui prend le dessus sur le reste alors que tu ne prends pas la peine de mesurer tes paroles et leur impact avant d’ouvrir la bouche. C’est une action-réaction tout ce qu’il y a de plus cruel quand le visage de Kieran se décompose sous tes yeux et qu’il disparaît un peu plus dans ses retranchements, par ta faute encore une fois. « Je… désolé… ex-excuse-moi. » Tu secoues la tête légèrement parce que tu sais trop bien au fond que ce n’est pas à lui de s’excuser. Que ta réaction est exagérée, disproportionnée, à l’image même des problèmes qui auront eu raison de vous. Elles sont bancales, tes excuses. Loin d’être aussi sincères que tu le voudrais quand comme toujours, tu peines à prendre ta part du blâme. Ça a toujours été tellement plus facile de le mettre sur le dos des autres, Kieran n’étant qu’une victime parmi tant d’autres. La victime parfaite quand encore et encore, tu lui refilais tes torts et qu’il les acceptait sans broncher, comme il le fait à nouveau aujourd’hui. « Non, tu as raison. » « C’est pas ce que je voulais dire… » Oh mais si Autumn, c’est exactement ce qu’une partie de toi voulait dire. Exactement le genre de réaction que tu espérais obtenir. C’est qu’elle est exténuante, la bataille de toi contre toi-même. Le pire, c’est que même quand tu as l’impression de gagner, tu finis toujours par tout perdre. Kieran se trouve une fois de plus être l’exemple parfait de ce cercle vicieux dans lequel tu es enfermé. « Mais je… je voudrais le savoir. J’ai besoin de savoir. » Tourne ta langue sept fois dans ta bouche avant de parler. Inspire et expire trois fois pour éviter ces premières répliques impulsives qui visent toujours à faire mal. Tu fermes les yeux, t’efforces à te souvenir des conseils de ta thérapeute, celle que tu évites peut-être un peu trop depuis quelques semaines. Ce serait facile de cracher au visage de Kieran, de pester que s’il ne te donne pas ce que toi tu dis avoir besoin, tu es loin d’être dans l’obligation de lui rendre la pareille. Mais tu lui dois bien ça. La Autumn qui réussit à retenir les commentaires acerbes, elle est capable d’admettre au moins ce fait. Ça prend une minute de silence, peut-être deux même avant que tu n’ouvres la bouche à nouveau, mais parfois, c’est la pause nécessaire pour éviter de faire mal éternellement. « Y’a des bons jours et des mauvais jours. » La majorité continue d’être un horrible mélange de bon et de mauvais que tu ne contrôles toujours pas aussi bien que tu le devrais. « Ma médication aide. » Quand tu te souviens de la prendre de manière régulière. « Je continue de voir une thérapeute sur une base régulière. » Quand tu n’annules pas tous tes rendez-vous à la dernière minute en plus d’éviter constamment ses appels.

Est-ce que c’est ce que tu voulais entendre, Kieran?

Tu as pensé à lui dire que tu allais merveilleusement bien, lui faire croire que tu vis ta meilleure vie sans lui alors que c’est loin d’être le cas, tout comme tu as pensé à lui dire que tu es misérable sans lui, de dramatiser la situation ne serait-ce que pour lui faire comprendre que tu es malheureuse sans lui. Le problème, c’est que les deux versions sont vraies, aussi vraies que celle que tu lui as maladroitement offert, ta vérité changeant constamment. Ça, tu restes persuadée que toutes les thérapies et toutes les médications du monde ne parviendront jamais à le changer. Ce sentiment que rien ne puisse jamais être aussi beau ou aussi terrible que dans l’instant où tu te retrouves marteler par les émotions. Quand tu vas bien, oh tu es intouchable, invincible et tu es réellement persuadée de la vivre, ta meilleure vie. Tout comme quelques heures plus tard, tu peux être profondément convaincue que tu n’as jamais été aussi malheureuse et misérable de toute ton existence. Tu cherches les zones grises, tu envies tout ceux qui parviennent à vivre sur cette balance que tu cherches tant à acquérir, mais elle semble n’être qu’un rêve inachevable. Le comprendrait-il Kieran, si tu tentais de lui expliquer? Voudrait-il seulement le savoir? Est-ce que si tu avais passé plus de temps à essayer de lui expliquer tous tes démons, il aurait été capable de rester plus longtemps? Est-ce que toi, t’aurais été capable de lui faire moins mal? Les questions s’accumulent, mais la réalité ne change pas. Tu lui as fais mal et il est parti. Fin de l’histoire. Vraiment? « Je le devais. » Tu soupires longuement. Tu n’as même pas réalisé que tes doigts étaient occupés à réduire en miettes ce muffin dont tu n’as pas pris la moindre bouchée. « Je suis désolée. » Un peu plus et les mots restaient coincés dans ta gorge, mais tu lèves les yeux vers Kieran alors que tu reprends avec un peu plus d’assurance. « D’avoir rendu la situation tellement ingérable que de partir comme ça soit devenu ta seule solution possible. » Ils sont difficiles à admettre à voix haute, ces mots-là, quand tu continues de lui en vouloir d’être parti tout en voulant reconnaître que oui, c’est toi qui l’as poussé vers la sortie.

Vous n’étiez pas heureux, non, et tu sais parfaitement que vous ne l’étiez pas depuis plusieurs mois, même avant que tu ne te fasses interner. Ça ne change pas le fait que tu l’aimais et que tu voulais être avec lui. Même si tu avais les pires manières de lui montrer, de lui faire comprendre. Même si ça aura pris de toucher le fond pour réaliser l’ampleur de certaines de tes actions à son égard. « Alors pourquoi… » Me demande pas ce que je pense que tu vas me demander. Le fais pas, s’il-te-plaît. Je suis pas certaine d’être capable d’assumer tout ça. Tu le supplies du regard, mais ça ne change rien du tout quand pour une rare fois, il semble bien déterminé à aller au bout de son questionnement, le Halstead. « Pourquoi tu l’as pas voulu avant? » Tu te pinces les lèvres et baisses les yeux sur le tas de miettes que tu as créé, à la recherche des bons mots, ceux qui pourraient lui faire du bien, te faire du bien. Tu n’es pas certaine qu’ils existent vraiment, ces mots-là. « Je voulais pas réalisé à quel point j’allais mal, avant. » Le déni, ton meilleur ami depuis si longtemps. « Je pensais que si je mettais toute mon énergie sur les préparatifs de notre mariage, j’aurais pas besoin de prendre tout le reste en considération. » Ma santé mentale en chute libre. Mes comportements agressifs envers toi. La haine que je me vouais à ne jamais savoir ce que je voulais, qui je voulais être. La haine que je projetais sur toi parce que j’ai jamais eu l’impression que tu cherchais à te trouver, toi. Mais ça n’a pas fonctionné, n’est-ce pas Autumn? Parce que de vouloir mettre des bandaids sur des plaies ouvertes et infectées, ça n’a jamais été la solution la plus efficace. Parler de ce mariage avorté, ça vient raviver de nouvelles blessures, de celles que tu croyais cicatriser, mais qui font encore bien mal quand on les mentionne, quand on pèse dessus. « T’es pas obligé de me croire mais… » Tu relèves enfin les yeux vers lui. « J’ai jamais voulu qu’on en arrive là, toi et moi. » Et par là, tu parles de la crise, de l’hôpital, de la séparation et du silence qui a suivi, tout comme tu parles des mois avant et des blessures que tu n’as cessé de lui infliger, celles que tu n’assumes toujours pas à voix haute.



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Kieran Halstead
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CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown.
RPs EN COURS : please remember me once more (halstay #2) Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

please remember me once more (halstay #2) 0e4c2e637f2a56a53118b77291743b70048df66b
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

please remember me once more (halstay #2) 5457bd0bce2c215c3657ae167d094e9f391cf887
ally #1 ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

please remember me once more (halstay #2) 25c8ec668e9df1d3f8bea886cef53927323f4b7e
vivian #1 ⊹ i'm sure they figured it out early on that i would never run, that they could shoot, but that's no fun 'cause then they're killing the stolen son, oh don't tell them anything, anything, please.

please remember me once more (halstay #2) Tumblr_nwa28cKVWY1qdjmcko6_250
hally #12 ⊹ mess me up, yeah, but no one does it better, there's nothin' better, that's just the way you make me feel.

(18/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)alice (fb)gretalaoisevittoriosiham #3ceciliashilohwildadèleaugustanastasiaalfly #17 (ua)
RPs EN ATTENTE : mickey #3 › flora #3 › olive #2
RPs TERMINÉS : please remember me once more (halstay #2) MokPW9e
please remember me once more (halstay #2) 8978
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.

(2001) ichabod (2015) laila #1autumn #1raphael #2owen #2 (2016) archie #1autumn #4 (2017)archie #2 (2019) reese #1archie #3 hannahkeith (2020) sawyer #1andrew #1dylane #1eve #1raphael #1jessalyn (+ sawyer)eve #3ivy #4ivy #5lucia #1birdieprojet xelias #6eve #4ilariamolly #1hannah #2anastasiadylane #2ava #2halsey #2eve #5raphael #3raphael #4clyde #1lenamolly #2sawyer #2 (2021) ivy #6ivy #7peterjordan raphael #5anastasia #2 & raphael #6eve #6raphael #7sawyer #3ichabod #2ally #1eleonor eliotautumn #2may #1 › › lena #2louisa #1mickey #1ezracaitrionaautumn #3raphael #8spencer #1ottoautumn #5eliot #2owen #1aleisha #1 (2022) raphael #9may #2primrose #1birdie #2 & jordan #2autumn #6ivy #8autumn #7spencer #2aleisha #2autumn #8penelopeia #1caitriona #2raphael #10raphael #11autumn #9flora #1albane #1spencer #3archie #4autumn #10 (2023) halstay #11 + masonsiham #1eliot #3albane #2archie #5zoya #1zoya #2siham #2dina flora #2spencer #4birdie #3mickey #2mavisolive #1albane #3

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DC : finnley coverdale & maisie moriarty.
PSEUDO : leave.
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Message(#) Sujet: Re: please remember me once more (halstay #2) please remember me once more (halstay #2) EmptyDim 5 Déc 2021 - 13:34



Je vais bien. C’est vrai ça, Kieran. Factuellement, tu vas bien. Pas de maladie à déplorer, aucun handicap quelconque, un toit sur la tête, un métier qui paie les factures, quelques amis et des loisirs qui te permettent de te changer les idées. Si on se base uniquement sur les faits, il va extrêmement bien. Si on se base sur la réalité, si on prend en compte son cœur brisé, son esprit dissocié et son âme fracturée, alors il va extrêmement mal, Kieran. Il essaie toujours de donner le change, mais n’essaie plus avec la même volonté qu’autrefois. Ou est-ce la mienne ? Une façon de souligner à Autumn que eh, regarde ce que tu as fait. Regardez-le, Autumn. Regarde ton œuvre. Est-ce que tu l’apprécies ? Est-ce que tu te félicites jour après jour d’avoir réussi à le moduler telle la meilleure sculptrice face au bloc de marbre le plus récalcitrant ? Est-ce que tu te satisfaits quand il se retrouve à court de mots, quand il a bien appris la leçon consistant à toujours, toujours, oublier son opinion et ses émotions – parce qu’elles n’existent pas. Est-ce que tu te réjouis d’en être arrivée-là, ou la fierté et son égo inexistants ne sont pas un motif suffisant au silence quant à tout ce qu’il ressent, mais seulement la récitation d’un leçon bien apprise ? « C’est pas ce que je voulais dire… » Il secoue la tête, Kieran, pince les lèvres, dans une tentative de lui assurer qu’elle n’a pas à se justifier ; dans une tentative de m’assurer qu’il voit clair dans son jeu pour une fois et que c’est très exactement ce qu’elle voulait dire. Ce qu’elle voulait dire, ce qu’elle pense, ce qu’elle veut qu’il sache ; regardez-ça, est-ce qu’on ne serait pas en train d’avancer, gamin ? Oh, et dis donc, cette petite pensée qui émerge, que tu n’admets pas tout en me la rendant accessible, c’est aussi le signe d’une grande avancée, Kieran : tu n’es pas sûr de vouloir de ses justifications. C’est paradoxal, quand on y pense, puisqu’il n’a attendu que ça depuis plus d’une année : l’espoir d’y voir plus clair, l’espoir de comprendre à quel moment les choses ont dégénéré au point de ne plus pouvoir être sauvées, l’espoir de saisir ses fautes et de se remettre en question. Aujourd’hui que cet espoir serait permis, il le sacrifie, pourtant, Kieran, conscient que la douleur qui émanerait de celui-ci le détruirait plus qu’il ne l’est déjà. Vraiment, Halstead, je crois que je peux le dire sans ironie, pour une fois : on progresse. Alors je concède à lui laisser encore quelques battements de cœur trop rapides à chaque fois qu’il pose son regard sur elle, ou cet oxygène qu’il n’arrive pas à reprendre, autant que cette tension dans le creux de son estomac en songeant à cette proximité, différente certes, mais retrouvée. Peut-être que mon discours est incohérent, c’est sûrement le cas, même. Mais il n’y a rien sans rien ; Kieran me donne un peu de sa véritable pensée, je lui concède un peu de sa faiblesse personnifiée. Je lui accorde aussi une question, qui n’en est pas vraiment une, en réalité. Une affirmation ; dans une vaine tentative de se montrer assuré, de démontrer de son véritable intérêt pour la réponse. Et, je me flagelle, mais elle m’intéresse aussi. Elle m’intéresse aussi car de cette réponse dépend le futur de Kieran ; peut-être est-ce un peu exagéré de présenter les choses ainsi, mais vous n’étiez pas là, dans sa tête, au cours des dernières semaines, à découvrir son fonctionnement. La manière dont chaque mot, chaque geste, chaque silence est perçu, analysé, interprété, surinterprété, retourné, décortiqué, jusqu’à l’épuisement. Un épuisement dont elle est coupable ; en partie. Je ne l’apprécie pas, cette Autumn, évidemment, car ce serait aller à l’encontre de mon existence que de lui trouver des bons points. Mais je suis forcé d’admettre qu’elle ne mérite pas tous les crédits (elle en serait trop satisfaite). Elle s’est contentée de reprendre les bribes de travail des autres pour composer le sien et récolter toute la gloire. Kieran aussi, fait partie de ces travailleurs anonymes et si ce n’est pas un projet élaboré par ses soins, il y a grandement contribué en se dévalorisant encore et encore. En ne trouvant pas ses aspirations, aussi, là-aussi je suis forcé d’admettre qu’il ne doit pas être évident de construire quelque chose avec quelqu’un qui refuse de se construire lui-même. « Y’a des bons jours et des mauvais jours. » Il demeure muet alors qu’il pince à nouveau les lèvres en une preuve de gêne. Ce n’est pas ce que tu voulais entendre, Kieran, n’est-ce pas ? Tu peux mentir à tout le monde sauf à moi : je suis dans ta tête, suffisamment pour savoir que ces retrouvailles, cette discussion, tu les as imaginées, encore et encore. Oh, bien sûr, il y a quelques scénarios où la réponse à cette question était négative ; mais il y avait toujours une fin heureuse quelque part, au milieu de sa facilité à reconnaître ses torts autant que dans ta lâcheté à les lui pardonner. Mais, à cet instant, il n’y a ni l’un, ni l’autre. Encore moins d’issue favorable (à qui, exactement ?), alors qu’elle aurait dû aller mieux. Peu importe les versions, peu importe le cheminement pour en arriver à cette discussion, celle-ci doit se conclure de la meilleure des façons, parce que tu as besoin de cette fin heureuse qu’elle t’a promis en acceptant ta demande et que tu as mise à mal en fuyant. Il y a deux coupables, c’est certain ; mais au milieu de tous les mensonges que tu as adressé à tout le monde, Kieran, il y avait ce désir qui n’était que la traduction d’une réalité : elle devrait aller mieux. Il y a une question de temps, quelque part, mais aussi et surtout un égoïsme dont il a honte de faire preuve. Elle était supposée aller mieux. Sans cette condition, il n’y aura jamais de fin heureuse. Mais réveille-toi, Kieran. Elle n’aura jamais lieu, parce que les conditions ont déjà été piétinées pour que ce soit le cas. Oh, mais qu’est-ce donc que cette tension dans le creux de ton estomac qui, pour une fois, n’a rien à voir avec l’amour que tu continues de lui porter ? Du ressentiment. De la rancœur. C’est bien, on avance.

Il voudrait s’en vouloir de ressentir cela ; je lui interdis. C’est la graine qui fera émerger cette colère dont il a besoin, qui doit exploser – on ne sait juste pas quand. « Ma médication aide. » Alors tu vas bien, n’est-ce pas ? Si tu prends des médicaments, tu dois aller bien. Oh, Kieran. Cesse donc de lui trouver des excuses. « Je continue de voir une thérapeute sur une base régulière. » Alors tu es suivie, c’est ça ? Si tu es suivie, tu fais des efforts pour aller mieux. Qu’ai-je donc dit ? « C’est toujours Hannah Whitemore ? » C’est toujours elle ? Celle qui ne m’aime pas, celle qui nous empêchera d’être heureux, celle qui m’empêchera d’avoir la fin dont je rêve ? Tu ne peux plus espérer cette fin, Kieran. « Je te souhaite d’aller mieux. » Pour quelqu’un qui a toujours excellé dans l’art de la conversation banale, voire bancale, il s’enfonce dans son malaise, le dessinateur. Parce que ça ne devrait pas être le type de conversations qui l’unit avec Autumn, loin de là. « Vraiment. » Qu’il accentue, sans oser soutenir son regard, alors que je lui autorise à être sincère sans remontrances ; oui, il rêve qu’elle puisse aller mieux. Et je rêve qu’elle le puisse, pour réaliser que sa vie n’est pas ici, et certainement pas auprès de lui. Et il le comprend, ça, Kieran. Et si à ce moment-là je sais qu’il n’est pas parfaitement sincère car une part de lui continue de croire qu’ils pourraient être heureux tous les deux, les faits, à l’époque, sont ce qu’ils sont : ils se faisaient plus de mal que de bien. Il a dû partir. Il devait partir. Tu comprends ça, Autumn ?

« Je suis désolée. » Oh. Je l’ai pas vue venir, celle-là.

Kieran non plus, à en croire son regard qui se relève et se perd dans celui d’Autumn. J’ai bien entendu ? Tu l’as dit ? Tu le penses ? Il a longtemps espéré que son cœur serait soulagé par ces quelques mots qu’il a attendu qu’on lui dise plutôt que d’être celui qui les adresse à tout le monde. Mais... l’effet escompté n’est pas là, Kieran, pas vrai ? Il a honte ; mais j’essaie de le rassurer. Tu n’as pas à avoir honte de ne pas vraiment vouloir les accepter, Kieran, autant que de vouloir lui hurler de justifier pour quelles raisons elle est désolée. Tout le monde peut être désolé pour tout ; encore faut-il le penser et il n’y a qu’en exigeant un développement qu’on peut juger de cela. « D’avoir rendu la situation tellement ingérable que de partir comme ça soit devenu ta seule solution possible. » Mais il n’exigera rien. Bien sûr qu'il n’exigera rien. Parce qu’on repart à zéro, à cet instant, hein, Kieran ? Tu me rends malade autant que tu te rends malade, autant que tu me prouves encore une fois à quel point tu es malade dans ton raisonnement. Ne pas lui demander d’explications, ne rien dire, ce serait ne pas lui offrir de conclusion. Ne pas t’en offrir non plus, mais c’est un détail puisque ta satisfaction passera toujours après celle des autres. Toi, tu peux vivre avec, tu as l’habitude de mettre tes désirs de côté. Mais Autumn ? Oh, Autumn a besoin d’une conclusion ; sans elle, elle ne disparaîtra jamais. Vous comprenez, maintenant, à quel point sa façon de penser est anormale ? Malsaine ? Altérée ? Tout et d’autres en même temps. Elle ne disparaîtra jamais. Et il pourra essayer de réparer les choses. Il y arrivera. Kieran. Kieran, ne me lâche pas maintenant, pas si près du but, pas alors que tu commençais à accepter ses fautes plutôt que de t’en trouver de nouvelles. « C’était pas la seule. » Ce n’était pas la seule, je peux en témoigner ; il a pensé à d’autres façons. Il a pensé à partir, réellement. Il a pensé à rester, aussi. Il a pensé à beaucoup de choses ; et j’ai pris la décision. Celle qui s’imposait, celle qu’il aurait refusée si elle venait complètement de lui. Mais elle est venue de toi, Kieran, ne le vois-tu pas ?

Ce n’était pas la seule solution, mais c’était celle nécessaire pour ta survie Kieran et je ne parle pas de l’aspect physique de la chose. Au même titre que je suis nécessaire à ta survie, fuir l’était aussi. Parce que vous n’étiez pas heureux, parce qu’il le reconnaît enfin. Parce qu’il ne comprend pas, surtout, pourquoi elle a attendu ce soir-là, cette dernière supplication, pour tenter de réparer les choses. Pourquoi il a attendu, lui-aussi, ce même soir, pour assumer chacun de ses arguments au point où il s’est presque montré autoritaire. « Je voulais pas réalisé à quel point j’allais mal, avant. » Et il ne voulait pas le voir. C’est un point que je lui accorde ; évidemment qu’il a fermé les yeux. Il a fermé les yeux parce que le sacrifice en valait la peine, qu’il s’est persuadé. Qu’il se devait d’avoir la vie parfaite en apparences, peu importe si dans les coulisses elle n’avait rien de telle ; il en avait besoin pour se sentir normal, il en avait besoin pour tenter de se retrouver, pour construire son identité et se décider à construire sa vie plutôt qu’à la subir. « Je pensais que si je mettais toute mon énergie sur les préparatifs de notre mariage, j’aurais pas besoin de prendre tout le reste en considération. » Et je fais partie du reste ? Il voudrait s’en offusquer comme je le fais ; mais Kieran ne s’est jamais considéré comme suffisamment important pour être dans une catégorie à part : il se complaît dans l’ignorance qu’on lui accorde, dans la banalité dans laquelle il s’enfonce, du désintérêt qu’il provoque volontairement chez les autres. Alors évidemment qu’il fait partie du reste. Tu devrais répondre, Kieran. Tu devrais lui envoyer tout ce que je te vois penser, tout ce que tu retiens depuis si longtemps et que tu maintiens à distance. D’elle, de toi, de moi. Mais c’est là, hein ? Et ma voix, elle est insupportable quand elle insiste ? Elle te torture, n’est-ce pas ? Dis-moi, Kieran, est-ce qu’elle te torture autant qu’elle ? Son pied s’agite sous la table, ses mains se perdent entre ses cuisses, sa silhouette se recroqueville. Sa tête, évidemment, se baisse. « T’es pas obligé de me croire mais… » Qu'elle débute, et il n'est pas sûre de vouloir entendre la suite. « J’ai jamais voulu qu’on en arrive là, toi et moi. » Je l’ai jamais voulu non plus, Autumn. Et je te déteste pour m’avoir poussé jusque-là. Kieran, tu vois ce que tu viens de faire ? Tu te souviens de ce mot que j’essaie de te faire admettre, de ces sentiments à son égard ? Tu viens de les penser. Tu la déteste.

Et je te déteste, Kieran. Je te déteste de ne pas prendre me leçons en considération. Je te déteste quand tu agis comme ça, quand tu me prouves à quel point ça ne va pas là-haut, de me monter toutes les raisons pour lesquelles j’existe et d’utiliser celles-ci contre moi. Je te déteste lorsque tu te lèves précipitamment, lorsque tu n’oses plus lui adresser un seul regard alors que ta silhouette prend déjà le chemin du départ. « Je ne peux pas t’expliquer. » Pas plus qu’il ne l’a déjà fait, des explications qui n’en étaient pas. Il est parti parce qu’ils n’étaient plus heureux, parce qu’il n’était plus heureux. Oui, mais encore ? Et je te déteste, Kieran. Je te déteste de ne pas vouloir lui expliquer. Je te déteste de penser que si tu le fais, alors tu la perdras. Je te déteste de ne pas vouloir prendre ce risque. Je te déteste de passer la porte de ce café pour disparaître dans la rue. Je te déteste de fuir ; et je me déteste de t’avoir appris à le faire.

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Autumn Galloway
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le désordre émotif
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ÂGE : trente-deux ans, ouch. (01.03.1992)
SURNOM : joaquin l'appelle auty, ça lui plaît plus qu'elle ne veut l'admettre.
STATUT : s'intéressé à un homme de presque vingt ans son aîné, c'est étonnamment pas la chose la plus compliquée dans laquelle elle s'est embarquée.
MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville.
LOGEMENT : au #163 oxlade drive, à fortitude valley dans un appartement qu'elle partage avec atlas.
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CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered.
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RPs TERMINÉS :
AVATAR : lucy boynton.
CRÉDITS : (av. amoroma) › (sign. siren charms) › (gifs dan smith. harley) › (crackship hardway. sawyer) › (gifs lucy. sacreddonkey) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche)
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PSEUDO : vlastuin › marie.
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Message(#) Sujet: Re: please remember me once more (halstay #2) please remember me once more (halstay #2) EmptyDim 12 Déc 2021 - 11:46


Cette conversation n’a pas le goût de toutes celles que tu t’étais imaginée dans les derniers mois, dans la dernière année. La seule chose que cette conversation a en commun avec tous les scénarios que tu as pu te créer dans les dix-huit derniers mois, ce sont les protagonistes qu’elle accueille. C’est Kieran et toi, toi et Kieran, et puis c’est tout. C’est vous, mais à des milliers de kilomètres de ce que vous étiez avant, de ce que vous auriez dû continuer d’être l’un pour l’autre toute une vie durant, c’est ce que vous deviez vous promettre après tout. Vos visages n’ont pas vraiment changé, mais tout le reste est différent. De la manière que vous vous regardez jusqu’à la façon dont vous vous parlez. D’un point de vue extérieur, on pourrait facilement croire que vous n’êtes rien de plus que des connaissances, des étrangers l’un en face de l’autre même alors que tu n’as jamais eu l’impression de connaître quelqu’un comme tu connaissais Kieran. Mais c’était avant, ça. Était-ce donc ça, votre nouvelle réalité? Vous n’étiez plus que des étrangers, qui avaient autrefois partagé une histoire aussi belle qu’horrible? Tu ne voulais pas croire que vous puissiez être réduits à si peu, et pourtant, alors que tout peine à couler, loin de cette fluidité de vos débuts, tu n’as d’autres choix que de te questionner réellement sur ce qu’il reste de votre histoire, de votre amour. As-tu tout détruit jusqu’à l’essence même de ce qui vous rendait spécial, Autumn? « Je te souhaite d’aller mieux. » Un léger sourire se place sur tes lèvres. Tu voudrais lui dire merci, mais les mots restent coincés dans le fond de ta gorge. Tu voudrais lui dire que tu irais encore mieux s’il était encore dans ta vie, mais est-ce que ce serait la vérité de dire ça? Non. Non, ça ne le serait pas et tu le sais parfaitement ça. Tu as envie de le dire quand même parce que tu voudrais tant que ce le soit, la vérité. Tu voudrais que Kieran et toi, ce soit encore et toujours une évidence. Celle dont ton cœur demeure éternellement convaincu, malgré les blessures, malgré les coups bas, malgré les mensonges qui s’accumulent, autant autour de lui qu’autour de toi. Oh que c’est compliqué, quand le cœur et l’esprit ne cessent de se livrer bataille sans que jamais personne n’en sorte vainqueur. « Vraiment. » Tu voudrais pouvoir lui dire que tu souhaites la même chose pour lui, mais il va bien, c’est ce qu’il assure même si ça, tu ne le crois pas. Tes lèvres ne s’ouvrent pas toutefois, tout se joue dans des regards qui ne se trouvent qu’à moitié, parce que se regarder trop longuement droit dans les yeux, ça fait un mal de chien, vous pouvez au moins vous entendre sur ça sans vous le dire, tu en es persuadée.

Elles sont maladroites, mais elles sont sincères les excuses que tu lui offres. Elles n’expliquent rien toutefois, mais pour une fois, tu ne lui portes pas le blâme de tous vos maux quand tu serais presque sur le bord d’admettre que c’est bel et bien toi, la grande coupable du chaos duquel vous vous êtes trouvés prisonniers si longtemps. Ce n’est pas dit si explicitement, mais c’est impliqué quand tu admets que tu l’as poussé à agir comme il l’a fait, ne lui offrant aucune autre porte de sortie. Ou du moins, c’est ce que tu croyais jusqu’à ce qu’il dise « C’était pas la seule » et que tu remettes tout en question, une fois de plus. Tu fronces les sourcils, cherche à comprendre ce qu’il veut dire par-là, mais encore une fois, tu n’oses pas poser la question à voix haute, effrayée de la réponse qu’il pourrait t’offrir. De toute façon, vous ne pouvez plus rien réécrire, n’est-ce pas? Le retour dans le temps est impossible, et malgré tous les vœux que tu as pu faire, ce n’est pas aujourd’hui que vous allez trouver un moyen de réparer l’irréparable. Tu voudrais tellement qu’il te parle, qu’il t’en dise plus sur comment c’était pour lui, de partir comme ça, de faire ce qu’il a fait, sans que tu n’aies besoin de forcer les confidences et pourtant, il se mur dans son silence Kieran, entre deux questions qui sont bien trop difficiles à répondre, mais pour lesquelles tu fais quand même des efforts parce que tu sais bien que c’est tout ce que tu peux encore lui offrir : quelques explications, ici et là, bancales et insatisfaisantes sans doute, mais c’est déjà un début, non? Tu parles et c’est à peine si tu réalises ce que tu dis, pas parce que tu ne le penses pas, au contraire, mais plutôt parce que la scène te semble irréelle, parce que tu as presque l’impression de parler dans le vide devant le manque affligeant de réactions de la part de ton ex-fiancé. Oh mais tu devrais être habituée Autumn, c’est comme ça que tu l’aimais ton Kieran, non? Sans réaction, aucune. À se plier constamment à tes désirs et tes volontés. À ne jamais remettre ta parole en doute. Non, non. Tu voulais qu’il se bouge. Tu voulais qu’il se trouve. Tu voulais le secouer pour qu’il arrête de se complaire dans sa médiocrité. Dans un cas comme dans l’autre, tu t’y es prise de la plus terrible des façons, tu le sais ça, quitte à être capable de l’admettre. Ou serais-tu capable de le dire, cacher sous des termes un peu plus flous, un peu plus généraux. J’ai jamais voulu qu’on en arrive là. Oh c’est vrai. Oh mais c’est trop tard. Bien trop tard quand dès que tu relèves les yeux dans la direction de Kieran, tu remarques qu’il s’est levé de sa chaise, déjà prêt à prendre ses jambes à son cou. « Kieran… » Son nom soufflé, sans que tu ne saches quoi ajouter de plus alors qu’il passe à côté de toi pour se rendre à la sortie et que sa voix s’élève une dernière fois entre vous deux. « Je ne peux pas t’expliquer. » Il ne peut pas ou il ne veut pas? Tu n’auras jamais le temps de lui demander que déjà, sa silhouette disparaît derrière la porte et toi, tu ne trouves plus le courage de le suivre. Pas aujourd’hui, pas cette fois. Demain peut-être, si ton cœur parvient à se remettre de tout ce qui s’est dit ici, mais surtout de ce qui ne s’est pas dit.
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