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 Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie)

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Message(#) Sujet: Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) EmptyMar 20 Juil 2021 - 22:38


L'attaque d'Amjad avait été comme un coup de massue pour Sohan. Depuis que sa sœur l'avait appelé pour qu'il vienne à l'hôpital, tout lui paraissait un peu flou. Il avait l'impression qu'une épée de Damoclès flottait au-dessus de sa tête. Il redoutait un énième appel et ne savait pas vraiment où se placer dans toute cette histoire. Il ne s'était jamais senti aussi étranger à sa famille qu'à ce moment précis. Mesurant soudain l'ampleur du fossé qui se trouvait entre lui et ses parents depuis qu'il leur avait avoué son homosexualité et leurs liens avaient été rompus. Il avait toujours pensé à ce moment-là. Dans un coin de sa tête. Chassant l'idée aussi souvent qu'elle tentait de prendre de la place. Le moment où l'un de ses parents commencerait à être malade. Le moment où l'un d'eux commencerait à se faire rattraper par les années et le temps qui passe. C'était quelque chose qu'il avait toujours en tête. Ses parents étaient loin d'être jeunes. Ils avaient eu une vie bien remplie, autant de joies que d'épreuves qui les avaient meurtris sur leur passage. La santé de son père était déclinante depuis un moment. Déjà avant qu'il ne se retrouve écarté comme un paria, une honte, qu'on souhaite cacher plutôt que soutenir. Il avait accepté cette place. Ca lui avait coûté et il en payait d'autant plus le prix aujourd'hui. Sur ses épaules, c'était l'impression d'avoir perdu des années de vie avec ses parents. Des années qu'il ne rattraperait jamais et dont il prenait conscience de manière brutale. Il ne souhaiterait cependant pas revenir en arrière. Il n'aurait pas agi différemment s'il avait eu une vision du futur lui montrant comment les choses allaient se dérouler. Parce qu'il était persuadé que sans cette liberté, sans ce secret dévoilé, il n'aurait pas été heureux. Il n'aurait pas pu vivre sa vie pleinement. Certes, il aurait pu profiter de ses parents, continuer à être ce fils qui les rendaient si fiers, mais au fond de lui, il n'aurait pas été heureux. Il aurait vécu avec ce désir de faire éclater la vérité. Ca l'aurait dévoré de l'intérieur. Il s'en remettait maintenant au destin, au hasard à Dieu aussi, qu'il semblait avoir retrouvé, ayant ressorti le Coran offert par son père l'année de ses huit ans, s'en remettant à la prière pour apaiser son esprit. Le reste du temps, il avait l'impression d'agir un peu comme un robot, sans vouloir trop s'étaler. Se contentant d'aller travailler et de faire des allers-retours entre l'hôpital et chez lui.

Il pouvait compter sur Winston, le border collie qu'il avait adopté quelques mois plus tôt pour lui apporter un peu de réconfort. Pour une raison que Sohan ignorait, il avait l'air de comprendre les conflits qui s'entrechoquaient dans sa tête. Sohan, lui, ne pouvait que relever l'ironie de la situation, dans un sens. Il se retrouvait à devoir sortir, au moins deux fois par jour alors qu'il aurait plutôt préféré passer tout son temps enfermé chez lui, s'il s'écoutait. Les sorties lui faisaient du bien. Principalement parce qu'il s'émerveillait toujours un peu de voir le chien s'amuser d'un rien, lui ramener des bouts de bois presque plus grands que lui et chercher à interagir avec tous les congénères qui pouvaient croiser son chemin. A le voir, il était impossible d'imaginer qu'il avait passé deux ans dans un refuge après avoir été abandonné par ses propriétaires. C'était pour lui, officiellement, qu'il avait proposé à Charlie de le retrouver au parc avec Hope. Officieusement, c'était un peu égoïste, puisqu'il voyait en cette sortie l'occasion de penser et parler d'autre chose que les soucis auxquels il était actuellement confronté. Il n'avait pas manqué d'arguments, même s'il n'avait pas eu à insister trop longtemps pour convaincre la jeune femme. Il ne regrettait pas. Jamais, quand il s'agissait de Charlie. Quoi que. Rarement, dirons-nous. Autant pour la compagnie que pour voir Winston chahuter avec Hope, comme s'ils avaient grandi ensemble. "Ça me peine de le dire, mais t'as bien fait de me 'forcer un peu la main' pour le chien." Non pas qu'elle ait vraiment eu à forcer quoi que ce soit, elle avait simplement eu les arguments nécessaires pour faire mûrir une idée qui bourgeonnait déjà. Elle l'avait poussé juste assez pour qu'il saute le pas. "Prend pas non plus ça pour une très bonne chose hein, à cause de toi maintenant je dois sortir même quand j'ai pas envie ou me lever tôt même quand je veux traîner au lit." Qu'il ajoute en souriant, parce que oui, cette adoption venait avec toutes ses responsabilités et même s'il avait pour habitude de se lever le matin pour aller courir, il y avait des jours où il s'accordait un peu plus de sommeil, ce qui n'était plus d'actualité depuis que Winston était arrivé chez lui.
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Message(#) Sujet: Re: Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) EmptyMer 28 Juil 2021 - 23:49


Charlie n’est pas du genre à se demander si c’est une bonne idée d’envoyer quatre ou cinq messages de suite si jamais le premier n’a pas reçu de réponse dans la minute. Elle se contente de le faire, sans jamais s’inquiéter de ce que pourrait penser la personne en face, encore moins si elle se nomme Sohan et a de toute façon le même caractère que son grand-père. Il râlera quoi qu’elle fasse, mais se rendra toujours disponible si elle lui fait comprendre que l’affaire est importante, pour une fois. C’est pour cette raison ainsi que bien d’autres qu’elle l’apprécie réellement ; et c’est à cause de cette habitude prise qu’elle a été surprise de voir son nom s’afficher sur son téléphone, alors même qu’elle ne lui avait rien envoyé au préalable. Elle l’a été encore plus lorsqu’elle a lu ledit message, lequel se résumait à une proposition de sortie. En somme, les deux choses qu’elle pensait le moins plausibles d’arriver l’ont été dans un même temps. Si elle en a été prise de court, cela n’a pas empêché la jeune femme de répondre rapidement par la positive, un sourire au coin des lèvres. Elle n’a pas tardé d’informer Hope qu’ils allaient bientôt tous deux partir en ballade, ce qui a laissé le chien heureux, sans même qu’il soit capable de comprendre un traître mot de ce qu’elle dit. Léo s’occupera des jumeaux durant ce temps, l’affaire est réglée, il pourra leur apprendre des gros mots et elle fera les gros yeux à son tour. Rien de mal ne peut donc se passer, et elle est déjà curieuse de connaître la raison de la proposition du Khadji, puisque ce n’est pas dans ses habitudes.

Le chien de la jeune femme se voit enlevé sa laisse à l’instant où ils entrent dans le parc, tant pour éviter qu’elle ne se déboîte l’épaule que pour lui laisser l’opportunité de se dégourdir les pattes autant que possible. Si elle s’apprêtait à le prévenir de la présence d’un chien errant à ses côtés, la jeune femme retient tout commentaire lorsque ce sont les mots de son collègue qui sortent les premiers. "Ça me peine de le dire, mais t'as bien fait de me 'forcer un peu la main' pour le chien." Déjà accroupie devant l’animal, elle se retient d’y ajouter le fameux ‘je te l’avais bien dit’, mais elle n’en pense pas moins. Son sourire parle à sa place, elle est bien contente de découvrir l’animal et de le caresser en guise de salutations. “Il a un nom, ce bonhomme ? Ou tu t’en tiens au ‘chien’, histoire de pas déjà trop en sembler gaga ?” Il a la tête du maître qui est prêt à lui donner l’entièreté de son plat cuisiné avec amour plutôt que d’accepter le regard de chien battu venant de l’animal. Lui qui disait ne pas vouloir de chien, elle sait par avance qu’il tiendra son rôle de propriétaire à la perfection - autant que son Border, lui, sera la parfaite excuse pour le faire sortir de son appartement régulièrement. "Prend pas non plus ça pour une très bonne chose hein, à cause de toi maintenant je dois sortir même quand j'ai pas envie ou me lever tôt même quand je veux traîner au lit." Il joue très bien le rôle de l’éternel insatisfait mais face à elle, il a perdu toute crédibilité depuis le temps qu’ils se connaissent. Et certes, ils ne sont pas amis depuis de longues années non plus, mais elle pense tout de même avoir appris un certain nombre de choses à son sujet, assez pour le comprendre et surtout pour l’apprécier. “C’est sûr, quel supplice ça doit être, j’imagine même pas.” Elle reprend donc avec ironie, relevant ses yeux bleus et son regard amusé en direction de son ami en même temps qu’elle se relève enfin et laisse l’animal vaquer à ses occupations. “Si ça t’a retourné le cerveau au point de me proposer une sortie, c’est que ça doit être vraiment grave.” Elle joue, s’amuse d’un rien, recommence à faire la discussion d’elle-même. “Tu te rends compte que maintenant que j’ai eu gain de cause pour le chien, je m’imagine déjà capable de faire de toi le genre de personne à sortir tous les soirs jusqu’à pas d’heure ?” Bizarrement, elle fonde bien moins d’espoirs dans cette théorie, mais cela ne la fait pas moins rire pour autant. Haussant les épaules, elle finit par avancer et faire le premier pas, puisque cette balade ne se fera pas toute seule et qu’elle a toujours une infinité de questions à lui poser et de sujets à traiter.
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Message(#) Sujet: Re: Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) EmptyDim 22 Aoû 2021 - 22:34


Il n'avait pas encore eu l'occasion de faire les présentations. Que ce soit entre Charlie et Winston ou même Winston et Hope. Il n'avait pas pris le temps. Parce que tout avait été un peu trop vite pour lui ces derniers temps. Les jours défilaient sans qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. Ils se ressemblaient tous pourtant. Il se levait, sortait le chien et s'adonnait même à un rapide footing si l'envie et le besoin étaient présents. Il rentrait ensuite chez lui pour déjeuner, se servait un café bien serré avant de donner à manger à son compagnon à quatre pattes, prenait sa douche avant de filer au travail pour sa journée. Les soirées aussi se ressemblaient, il rentrait brièvement chez lui pour sortir Winston, manger un morceau et il se rendait ensuite à l'hôpital pour voir son père. Il lui faisait la lecture, pas certain qu'il entende quoi que ce soit, mais dans le doute, il se disait que ça lui ferait sans doute plaisir de ne pas être couché dans le silence total à longueur de journée. Parfois il restait le temps de regarder un match de football ou de basketball diffusé à la télévision, puis il rentrait chez lui, ressortait une dernière fois Winston avant d'aller se coucher, pour reprendre sa routine dès le lendemain matin. Il n'avait pas pris la peine de perturber cette mécanique si bien huilée, mais il avait dû se rendre à l'évidence que pour son propre bien, il se devait de venir la chambouler un peu. Qui de mieux que Charlie pour remplir ce rôle ? Il n'avait pas réfléchi bien longtemps, le nom de la jeune femme était apparu comme une évidence et leurs chiens avaient été l'excuse parfaite. "Monsieur chien, s'il te plait, un peu de respect quand même, tu pourrais le vexer." Qu'il répond tâchant de garder un air aussi sérieux que possible. Il laisse un blanc, volontairement, alors que Winston se laisse joyeusement caresser par la jeune femme. "Il s'appelle Winston, je sais pas si c'est pour Churchill ou pour le protagoniste de 1984, mais j'avais pas le coeur de lui changer alors qu'il a déjà cinq ans." Qu'il répond en haussant les épaules. Le nom n'avait pas grande importance pour lui finalement, tant qu'il n'était pas grossier ou choquant la morale, il s'en contentait. Il trouvait que ça lui allait bien, d'autant plus qu'il y répondait. Il n'avait donc pas trouvé d'intérêt à en changer.

Il trouve cependant un certain intérêt à inventer quelques désagréments dont il tient Charlie personnellement responsable. Des désagréments qui n'en sont pas réellement puisqu'ils ne changent quasiment rien aux habitudes qu'il avait déjà avant d'adopter Winston. Charlie ne se laisse d'ailleurs pas avoir. Il l'entend bien l'ironie dans la voix de la jeune femme quand elle lui répond. Il ne peut empêcher le sourire qui vient se dessiner sur son visage. Il prend tout de même plaisir à en rajouter une couche, au cas où il pouvait éveiller un quelconque doute chez l'australienne. "C'est invivable. Si j'avais pas de cœur je l'aurai ramené au refuge, mais je l'ai pris, j'assume, malgré tout." lui répond-il, portant sa main droite à son cœur pour un effet un peu plus dramatique. Il ne doute pas que Charlie n'y croira pas une seule seconde, mais il se dit que c'est l'intention qui compte plus que le résultat. "J'irai quand même pas jusqu'à dire qu'il y a quelque chose de grave." Pas avec le chien du moins, s'abstient-il de préciser avant de continuer. "Mais je me suis dit que comme c'était de ta faute, je me devais de te déranger. Ma manière à moi de te rendre la monnaie de ta pièce." Il n'est pas méchant. Il se venge comme un papi de quatre-vingts ans, il parle presque comme un papi de quatre-vingts ans, d'ailleurs. C'est ce qui fait son charme, dira-t-on. C'est peut-être pour ça que ça fonctionne bien avec Charlie aussi, qui sait. Il sait qu'il peut compter sur elle pour lui changer les idées. Notamment parce qu'elle lui laisse rarement le temps de se perdre dans ses pensées. Parce que Charlie a toujours quelque chose à dire. Elle trouve toujours matière à rebondir, que ça ait un rapport ou non avec ce qu'ils étaient en train de se dire un peu plus tôt. Pour le coup, la corrélation est facile à trouver, bien que la suite d'idées laisse Sohan un peu perplexe. "Euh .. Comment te dire ... Tu t'avances un peu. Beaucoup, même. Je veux pas minimiser ton rôle dans l'adoption du chien, mais c'était pas une idée sortie de nulle part non plus." Commence-t-il en souriant, prenant un instant avant de continuer. "En revanche, moi, avec mon âge avancé, trente ans, à peine, à traîner dans les bars ou que sais-je jusqu'à pas d'heure, tous les soirs ? Je voudrais pas que tu le prennes comme un défi, mais je pense qu'il y a moins de cinq pour cent de chances que ça arrive." Finit-il au moment où Winston décide d'aboyer, comme s'il venait d'acquiescer à ce que Sohan était en train de dire. "Même lui est d'accord. C'est pour dire." Complète-t-il en riant.
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Message(#) Sujet: Re: Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) EmptyMer 25 Aoû 2021 - 13:07


Alors qu’elle caresse la bête, Charlie écoute attentivement le nom qui lui a été attribué autant que les raisons qui ont conduites Sohan à le choisir. En réalité, elle s’amuse surtout du fait qu’il ne soit pas lui-même certain de l’origine du prénom de son chien. “Tu devrais dire que ça vient de 1984, au moins personne ne peut critiquer cette référence.” Pour ce qu’il en est d’une figure politique … oh, le terme de ‘figure politique’ parle sûrement de lui-même. Bien qu’elle n’ait aucune dent contre Churchill, elle doute qu’il en soit de même pour toutes les personnes à qui il pourrait être amené à parler. Et puis disons-le : 1984, ça a vachement la classe. La jeune femme n’aurait pas imaginé Sohan trouver une telle référence, tout comme elle ne l’aurait pas imaginé avoir un quelconque animal non plus de toute façon. Les choses changent pour le mieux et elle est sincèrement heureuse que son ami s’essaye à la nouveauté. “Je pensais que tu allais l’appeler ‘chien’ alors en comparaison, ce nom est d’autant plus cool.” Elle était allée jusqu’à argumenter ses pensées dans son propre esprit en se disant q’il l’aurait appelé ainsi pour ne pas avoir à s’impliquer émotionnellement dans l’adoption du chien et, surtout, s’il venait à lui arriver quelque chose ensuite. Puisqu’il a l’air en parfaite santé et plein de vie, il ne semble pas question que ce soit le cas, pourtant.

"C'est invivable. Si j'avais pas de cœur je l'aurai ramené au refuge, mais je l'ai pris, j'assume, malgré tout." Ils sont loin des timides échanges de leurs débuts et la répartie du Khadji l’amuse sincèrement. Il pourrait aisément tenir le rôle du père de famille refusant catégoriquement d’avoir un chien, celui-là même qui en deviendrait gaga à peine la bête arrivée dans le foyer. C’est un peu ce qu’il s’est passé ici, mais il a au moins la chance que seule Charlie ait pu assister au avant/après et qu’elle soit donc la seule à pouvoir le moquer sans retenue. Les gestes qu’il ajoute au mot finissent de lui arracher un dernier rire, auquel elle répond par quelques mots dégoulinants d’ironie. “Oh oui j’en doute pas.” Et quand bien même il n’était pas déjà fou amoureux de ce chien, elle sait qu’il n’aurait pas eu le coeur de le ramener au refuge. Sohan est bien trop bon pour ça, c’est pour cette raison autant que bien d’autres qu’elle n’a pas hésité un seul instant à le pousser à l’adoption. "Mais je me suis dit que comme c'était de ta faute, je me devais de te déranger. Ma manière à moi de te rendre la monnaie de ta pièce." Elle fait la moue, accentue un regard on ne peut plus accusateur, se joue de la situation. Tout dans son attitude est un ‘mais oui bien sûr’ brûlant d’ironie. Si c’est la seule monnaie de sa pièce qu’elle doit payer, alors la blonde sait qu’elle s’en sort plutôt bien. Venant de Sohan, de toute façon, elle ne craignait pas bien pire. “J’en tremble.” pas, absolument pas. Même Sohan ne sera pas pris dans son mensonge, mais il faut croire que c’est son besoin irrépressible d’avoir le dernier mot qui l’emporte ici.

Ainsi, dans la même lancée, elle ne peut s’empêcher de vanter l’adoption du chien et la vie de misère sauvée grâce à elle et à elle seulement, comme si l’informaticien n’était finalement que la poupée de ses désirs. Loin de le résumer à si peu, elle sait pourtant que c’est une image qui l’amuse et dont il ne risquera pas de se vexer. ‘J’aimais bien la partie où tu disais ‘je veux pas minimiser ton rôle dans l'adoption du chien’, j’ai pas trop écouté avant ni après.” Faussement de mauvaise foi, elle refuse qu’il minimise ainsi son rôle dans l’adoption de Winston, assurée qu’il n’aurait jamais franchi le pas si elle ne l’avait pas poussé de la sorte. Pourtant, soucieuse de ne pas non plus le blesser, ce sont autant de mots qu’elle garde pour elle, préférant simplement user d’ironie pour une discussion sans queue ni tête et ainsi envisager la possibilité qu’il sorte finalement dans les bars jusqu’à pas d’heure - ce qui n’arrivera jamais puisque cela va à l’encontre de toute sa personnalité. "En revanche, moi, avec mon âge avancé, trente ans, à peine, à traîner dans les bars ou que sais-je jusqu'à pas d'heure, tous les soirs ? Je voudrais pas que tu le prennes comme un défi, mais je pense qu'il y a moins de cinq pour cent de chances que ça arrive." Le seul regard noir qu’elle décoche est destiné au chien ayant décidé d’aboyer pour appuyer les paroles de son maître. “Traître.” Qu’elle enrage faussement à l’égard de l’animal, lui chuchotant l’insulte sans discrétion. “Cinq pour cent de chances c’est déjà pas mal, je m’attendais à ce que tu me dises moins pour être honnête.” Elle s’attendait à toutes les variantes possibles et inimaginables de ‘mais c’est totalement impossible Charlie voyons !!’ (oui, les points d’exclamation ont toute leur importance dans cette réponse, ils équivalent à des sourcils froncés de la part de Sohan). “Désolée de te le dire mais c’est déjà trop tard: je le prends comme un défi.” Ce n’est qu’à moitié vrai, dans le sens où elle serait heureuse de l’entraîner à sa suite dans un bar mais qu’elle ne voudrait jamais le forcer ni même le mettre mal à l’aise d’une façon ou d’une autre. Charlie sait que tout le monde ne pense et ne vit pas comme elle, c’est un fait, et elle l’apprécie pour la personne qu’il est, non pas celle qu’elle s’amuse à imaginer. “Mais tu as de la chance sur un point : je ne mettrai pas mon plan à exécution dans la seconde.” Parce qu’il est trop tôt et parce qu’il n’y a aucun bar dans les environs, tout simplement. Les annonces enfin passées, elle se met finalement en route, Hope à sa suite et Winston attendant que Sohan lui montre la voie à suivre pour être à sa suite. “La dernière chose que je veux porter à ta connaissance c’est que généralement, personne ne reste avec un seul chien bien longtemps et quitte à se lever pour trois balades par jour, cela ne change rien qu’il y ait une ou deux laisses.” Ce ne sont que des paroles en l’air, elle s’amuse d’un rien, se joue de lui. Pour un second chien, elle ne lui forcerait pas autant la main pour la simple et bonne raison qu’elle n’est elle-même restée qu’à un seul compagnon à quatre pattes et qu’elle comprend à quel point c’est déjà bien suffisant. “Le véritable test pour savoir à quel point t’es dans la merde, c’est de savoir s’il a déjà le droit de dormir sur ton lit ?” Le fameux ‘non, jamais il n’y dormira’ qui ne dure généralement que quelques heures tout au plus face aux yeux suppliant de l’animal.
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Message(#) Sujet: Re: Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) EmptyDim 12 Sep 2021 - 19:46


Il rit de bon cœur, Sohan. Il ne se force même pas. Il s'en surprend d'ailleurs, ces derniers temps ayant été compliqués pour lui. Il a l'impression d'être presque déconnecté de tout et finalement, peut-être qu'il l'est au fond. La faute à cette nouvelle routine. La faute à ces longues heures qu'il passe à l'hôpital au chevet de son père. Il n'y a rien de positif dans cette situation et il ne peut même pas se réjouir de passer du temps avec son paternel malgré les années de conflits qui les ont séparés. Ce n'était pas comme cela qu'il avait imaginé renouer le contact et s'il devait choisir, ce n'était pas la solution qu'il envisagerait. Alors, il devait bien avouer qu'il n'avait pas beaucoup l'occasion de rire ces dernières semaines. Il esquisse quelques sourires, ici et là, laisse échapper des petits rires, parce qu'il est humain et que même dans des moments comme celui-là, il n'est tout de même pas hermétique à une bonne blague. Là c'était différent, il riait en oubliant tout le reste, parce que ce que Charlie venait de dire méritait au moins ça. Parce qu'elle ne croit pas à ses bêtises. Lui non plus d'ailleurs. Il n'avait pas pour objectif d'être crédible. Il savait d'avance qu'il ne pourrait pas la lui faire à elle, mais c'était justement pour cela qu'il avait continué jusqu'au bout. "Tu devrais pas me sous-estimer. Je tremblerai à ta place." Qu'il parvient à dire en reprenant son sérieux autant que possible. Est-ce que ça c'était plus crédible ? Absolument pas. Est-ce qu'il le savait ? Parfaitement. Le but n'était pas là de toute façon. "Après il y avait un 'mais' ce qui vient donc mettre à l'eau toute la partie que tu as retenue." Continue-t-il ensuite. Il aimait cette dynamique avec Charlie. Elle n'avait pas toujours été évidente, il n'avait pas toujours su comment se comporter vis-à-vis d'elle. Elle, elle avait fait de son mieux pour ne pas l'envahir outre mesure, au début. Puis avec le temps, il avait remarqué que c'était facile avec elle, qu'il n'y avait pas besoin de se prendre la tête. Qu'il pouvait être lui-même, tout simplement. Il n'avait pas besoin de lui mentir, pas besoin de la caresser dans le sens du poil non plus ou de la laisser se faire de faux espoirs. En revanche, il prenait presque un malin plaisir à les lui ruiner.

Car oui, l'idée était bonne, mais elle était aussi utopique et il était certain que la jeune femme en était parfaitement consciente. Elle savait qu'il n'était pas le genre de type qu'elle pourrait croiser dans les bars ou les boîtes de nuit tous les weekends, du genre pilier de comptoir qui connaît autant les habitués que les barmans. Il n'était pas comme cela. Il ne l'avait jamais été et ça ne changerait probablement pas, parce que ça touchait beaucoup trop à sa personnalité pour pouvoir y faire quoi que ce soit. "Je voulais dire moins, mais je voulais pas non plus te briser le cœur alors je me dis qu'avec quelques efforts, cinq pour cent c'est un objectif raisonnable." Lui répond-il. Parce que oui, il était prêt à faire des efforts. Il avait toujours été prêt à en faire, surtout ces dernières années et force était de constater que ses efforts payaient, qu'avec le temps il avait réussi à s'ouvrir un peu plus, à laisser ses écrans d'ordinateurs pour profiter de la vie réelle. Il savait aussi qu'en disant ça, il s'enlisait un peu plus, incitant Charlie à se mettre au défi de le faire sortir et d'en faire une bête de la nuit. Il n'avait pas moyen de retourner en arrière de toute façon, il savait que l'idée avait déjà germée dans la tête de la jeune femme, elle avait un temps d'avance, comme si c'était elle qui menait la danse finalement. "J'en attendais pas moins de toi de toute façon." Il hausse les épaules à la fin de sa phrase, comme s'il acceptait son sort entre les mains de la jeune femme qui ne manquera pas d'arguments et d'insistance pour toucher du doigt son but ultime. Allait donc commencer un jeu dans lequel les compromis allaient sans doute être de la partie. Il avait cela dit un peu de répit, le moment de la journée était en sa faveur pour l'instant et il se contente donc d'emboiter le pas à Charlie, un geste de la main en direction de Winston qui n'attendait que ça pour se mettre en route. "C'est marrant que tu dises ça." Commence-t-il, tournant le visage vers Charlie, sourire en coin avant de continuer. "Parce que je ne vois qu'une laisse et qu'un chien en ce qui te concerne. Alors que t'as Hope depuis combien de temps ? Rappelle-moi ?" Il demande, l'air de rien. Comme s'il avait oublié. "A moins que tu dises ça pour que je t'encourage à prendre un autre chien ? Si c'est le cas, je connais un très bon refuge avec des chiens adorables." Il pointe Winston du bout du menton, au cas où Charlie n'aurait pas compris. Au cas où il fallait que ce soit un peu plus explicite encore. Il serait ravi d'inverser les rôles. De prendre la place de Charlie et d'être le petit démon sur son épaule. Seulement si elle le souhaitait cela dit. Il n'insisterait pas si elle lui apportait une réponse catégorique. Catégorique comme celle qu'il apporte à la question de la jeune femme, un sourire aux lèvres après avoir fait mine de réfléchir, comme s'il avait fallu compter les jours dans sa tête. "Je dirai pas qu'il a le droit de dormir dans mon lit, je dirai plutôt qu'il a déclaré que c'était le sien aussi ... Il se montre très persuasif je t'assure. A moins que je ne sois trop facile à mener en bateau. A toi de me dire ... J'y connais pas grand-chose en chiens, finalement." La réponse était sans doute un peu des deux, mais il laissait quand même à Charlie le loisir de se faire sa propre interprétation de se faire sa propre interprétation de la situation.
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Message(#) Sujet: Re: Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) EmptyMer 15 Sep 2021 - 21:49


Il a pris du poil de la bête, Sohan, et cela ne peut que faire sourire Charlie, elle qui a l’impression qu’il est son disciple dont elle ne peut qu’être fière. Le jeune homme a beau être plus âgé qu’elle, c’est une image dont il ne pourra pas réchapper avant bien, bien longtemps. Sans pouvoir être réellement objective, la jeune femme a l’impression qu’il a changé à son contact sans que cela ne puisse être pour le mal, puisqu’il semble de toute façon être perméable à de telles pensées. Si elle devait inventer le pire crime dont il ait été coupable, elle dirait sûrement qu’il a un jour gardé un penny de monnaie de trop - monnaie qu’il n’aurait pas compté, ayant de toute façon une confiance aveugle envers le commerçant. "Je voulais dire moins, mais je voulais pas non plus te briser le cœur alors je me dis qu'avec quelques efforts, cinq pour cent c'est un objectif raisonnable." Elle n’essaye même pas de répondre quoi que ce soit, la blonde, trop occupée par son sourire grandissant. Ses premiers jours au poste de police n’avaient pas été marqués par la présence de Sohan et elle ne s’est même jamais dit qu’un jour ils allaient devenir amis, chose qui est pourtant apparue comme une évidence après quelques semaines seulement. Les débuts avaient été hésitants et difficiles entre deux caractères aussi opposés que les leurs et aujourd’hui, pourtant, elle ne pense pas pouvoir citer une autre personne au commissariat avec qui elle se sente aussi bien. Maintenant, elle ose parfois se vanter de le connaître, quand bien même résident encore d’innombrables zones d’ombres sur sa personne. Celle qui n’en est pas une - et qui ne l’a jamais été - c’est sa morale et ce qu’il estime être bon et mauvais, raison pour laquelle la blonde ne s’imaginerait jamais tenter de l’attirer du mauvais côté des choses, qu’elle a longtemps côtoyé de trop près. Une sortie en bar et en boîte n’en est pas une, pourtant, et quand bien même elle ne s’imagine pas déjà avec lui à ses côtés, elle n’a nulle honte de déjà l’imaginer. Il sera de toute façon le seul à qui reviendra la décision finale et Sohan sait mieux que personne à quel point elle ne le forcera à rien.

C’est dans un silence quasi-miraculeux que Charlie commence finalement à mettre un pied devant l’autre, n’en oubliant pas que l’excuse du jour réside en une promenade à quatre. Son propre chien lui obéit rapidement et il en est de même pour celui de Sohan, pourtant adopté depuis peu de temps. Elle est ravie de leur complicité : adopter ce chien était réellement une bonne idée, pour tout le monde. "C'est marrant que tu dises ça." Sincèrement curieuse, la blonde relève les yeux en direction de son amie, ne sachant de quoi sa réponse sera faite. Après tout, elle ne vient que de subtilement (non) lui partager l’idée d’adopter un second animal. "Parce que je ne vois qu'une laisse et qu'un chien en ce qui te concerne. Alors que t'as Hope depuis combien de temps ? Rappelle-moi ?" Elle tire la langue comme le ferait un enfant à sa place. Sa réponse aurait effectivement pu être prévisible mais elle n’y a pas réfléchi, ayant de toute façon de quoi lui répondre sans même à penser davantage au sujet. Cependant, il semble avoir bien des choses à lui dire et ne lui laisse pas le temps de répondre, agrémentant toujours ses paroles de nouveaux mots. Ils sont loin de leurs débuts. "A moins que tu dises ça pour que je t'encourage à prendre un autre chien ? Si c'est le cas, je connais un très bon refuge avec des chiens adorables." Les mains dans les poches, elle s’amuse de toute sa répartie. “Tu serais viré di-rect en interrogatoire si tu faisais les questions en même temps que les réponses.” Quoi qu’elle soit bien loin d’excéder dans le domaine à son tour, elle ne lui accordera que peu de temps. Ce n’était qu’une réponse amusée supplémentaire, après tout. “T’as oublié le facteur ‘jumeaux’, ça me donne l’immunité en ce qui concerne un second chien et ce serait une très, très mauvaise idée.” Et si Charlie est pourtant friande de ces derniers, cela ne s’applique pas lorsque sa progéniture entre dans l’équation. Elle lui offre pourtant sa réponse d’un sourire sincère, ne prenant pas mal ses mots le moins du monde. “Des chiens adorables, tu me dis ? Je vois que t’as l’oeil.” Ils n’y retourneront pas pour elle mais elle a bon espoir qu’ils le fassent pour lui, un jour ou l’autre. Sohan devrait s’estimer heureux qu’il ne parle que de chien parce qu’il ne connait pas encore la passion dévorante de la jeune femme dans le rôle d’entremetteur.

Je retire ce que j’ai dit : toi aussi tu as un enfant, en fait.” A en juger par le quotidien auprès de son chien qu’il lui conte, elle ne peut pas trouver de conclusion différente que celle-ci. Il est complètement gaga, en somme. “Tu as des neveux ? Des nièces ? Parce que si c’est le cas, t’es clairement le tonton préféré, c’est certain.” Quand bien même il serait aussi à sa connaissance le seul, Sohan n’ayant jamais évoqué de frère. Même en étant seul, il aurait pu ne pas être apprécié. C’est une hypothèse inenvisageable dans le cas présent.
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Message(#) Sujet: Re: Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) EmptyMar 28 Sep 2021 - 22:45


Ca l'amuse de jouer le petit démon sur l'épaule de Charlie. Il ne sait pas s'il va influencer quoi que ce soit. D'ailleurs, ça ne fait absolument pas partie d'un quelconque objectif qu'il pourrait avoir. Parce que finalement, il était maintenant très bien placé pour se rendre compte de ce qu'avoir un chien pouvait impliquer. S'occuper d'un était une chose, multiplier tout cela par deux en était une totalement différente. Il n'était d'ailleurs pas prêt à en adopter un autre. Il se contentait de Winston et son caractère bien à lui. Il n'avait pas besoin, ni même envie d'un deuxième chien. Il pouvait imaginer que c'était la même chose pour Charlie, elle qui devait, en plus d'un animal, s'occuper de jumeaux en bas âge ce qui l'érigeait automatiquement au rang de sainte. Ca, d'ailleurs, il serait prêt à le lui dire à voix haute. Parce que ça touchait ses enfants et qu'elle ne pourrait donc pas le tourner à la dérision ou s'en servir gentiment contre lui pour appuyer un quelconque argument. Là n'était cependant pas le propos. Il prenait plaisir à planter cette petite graine dans sa tête, l'air de rien. Même si ça ne mènerait plutôt nulle part. C'était un peu comme s'il lui renvoyait la monnaie de sa pièce. En tout bien tout honneur, toujours. Il ne peut d'ailleurs s'empêcher de rire à sa répartie avant de lui répondre. "Pourquoi je suis au service informatique à ton avis ?" demande-t-il presque innocemment. Comme s'il ne savait réellement pas pourquoi. "Je t'ai déjà dit que j'étais arrivé dans la police par le plus grand des hasards, c'est pas pour rien." Parce qu'il ne s'était jamais réellement destiné à intégrer ce milieu, que ça lui était tombé dessus par une opportunité qu'il avait su saisir et que finalement ça lui avait plu. Le travail en lui-même lui avait tout de suite plu, tout comme le cadre. Cependant, il n'avait jamais rêvé plus grand. Il ne s'était jamais imaginé dans la peau de ses collègues sur le terrain. Les interrogatoires ce n'était vraiment pas son truc, comme il le démontrait actuellement d'ailleurs. "Je crois qu'au contraire, le facteur jumeau ça favorise l'argument qui voudrait que tu aies deux chiens plutôt qu'un. Après tout, ce serait pas génial d'en avoir un pour chaque enfant ?" Ca éviterait sans doute les disputes quand ils seront en âge de participer activement à la balade du chien, il n'y aura pas à chercher qui aura le droit de tenir la laisse, il suffirait d'en tendre une à chacun. De la même manière, ça éviterait aussi les disputes quand il s'agira de jouer avec Hope en lui lançant une balle ou un morceau de bois. S'il y réfléchissait, il était certain qu'il pourrait lui trouver tout un tas d'autres raisons qui pourraient justifier qu'avoir autant de chiens que d'enfants était la meilleure chose qui soit. Cependant, il se doutait bien qu'elle, elle n'allait pas forcément être de cet avis et n'aurait donc aucune envie d'en savoir plus sur sa logique à lui. "Oui tu m'as bien entendu, adorable. Je suis sûre que les jumeaux seraient d'accord eux aussi." Il termine sa phrase par un clin d'oeil exagéré. En rajoute une couche supplémentaire. Sachant pertinemment qu'elle, elle imagine la situation différemment. Qu'elle le voit plutôt lui, de retour au refuge pour accueillir un compagnon de jeu pour Winston. Il n'en est pas là, cependant. Ca ne fait pas partie de ses plans.

Il a déjà bien assez d'un enfant. Il rit de la manière dont Charlie utilise ce mot pour décrire Winston. Il ne le prend pas mal. Il assume le fait de le couver tel un papa poule, mais il ne peut envisager les choses autrement. "Ecoute, je suis pas le mieux placé pour savoir, mais de mon point de vue, avoir un chien ça se rapproche quand même vachement près d'avoir un enfant." A la différence peut-être que les chiens étaient un peu plus autonomes que les enfants en bas âges, qu'il n'y avait pas à les emmener à l'école et à toutes les activités extra-scolaires possibles et imaginables, mais dans l'ensemble, ça demandait un investissement plutôt conséquent qu'il ne regrettait pas le moins du monde. "J'ai pas encore de neveu ou de nièce. Ou du moins pas liés par le sang." Parce qu'il y avait bien les enfants de Qasim et Olivia qu'ils considéraient ainsi de par le lien qu'il entretenait avec leur père. Cela dit, Amjad et Fatima n'avaient pas encore eu la chance d'être grands-parents, mais il ne se faisait pas de soucis quant au fait que sa mère devait tâter le terrain, sans passer par quatre chemins avec Yasmine. "Mais dans tous les cas, le jour où ma soeur aura des enfants, je serai forcément le tonton favori, c'est un peu mon life goal. Je prendrai un malin plaisir à leur offrir des jouets bien bruyants qu'ils ramèneront chez eux pour agacer leurs parents. D'ailleurs, je pourrai même faire ça avec tes enfants. C'est quand leur anniversaire ?" Qu'il demande en souriant, totalement sérieux. Il se disait qu'il tenait là un moyen de mener Charlie en bourrique qu'elle ne pourrait contrer.
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Message(#) Sujet: Re: Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) EmptyLun 4 Oct 2021 - 18:59


Ils parlent trop et ne marchent pas assez, c’est ce que pourrait dire n’importe quel observateur à propos du duo. Les chiens s’impatient, aboient, font battre leur queue sans que cela ne semble presser les propriétaires, sans doute trop occupés à jouer le rôle de l’autre le temps d’un instant. Ou tout du moins, c’est ce que Charlie en est venue à penser de Sohan et de son ironie sortie d’on ne sait où, laquelle elle ne voudrait jamais lui retirer. Se faire moquer par lui a tout d’amusant, surtout alors qu’elle n’a pas la moindre envie de se défendre, comme fière d’un petit frère apprenant enfin à se défendre. Quand bien même il est plus vieux qu’elle et tout à fait à même de défendre sa personne. "Pourquoi je suis au service informatique à ton avis ?" Fausse adolescente rebelle, la jeune femme roule des yeux et souffle dans le même élan. "Je t'ai déjà dit que j'étais arrivé dans la police par le plus grand des hasards, c'est pas pour rien." - “Tu radotes, tu te fais mieux mon pauvre.” Cette histoire, elle la connaît effectivement déjà, comme il le dit lui-même. Tout est bien plus drôle si elle enfonce le couteau à sa manière, pourtant, l’assaisonnement de son sourire faussement insupportable. De toute façon, le temps est venu pour eux d’au moins prétendre se balader, comme le stipulait la proposition de Sohan, et ce ne sont pas les chiens au nombre de deux qui risqueraient de dire le contraire - quand bien même Charlie soutient et affirme que le chiffre ne s’étendra pas de son côté.

Pour autant, Sohan campe sur ses positions et se fait presque aussi insistant qu’avait pu l’être la blonde en son temps. Bien loin de l’irriter, cela ne fait qu’amuser la jeune mère davantage. "Je crois qu'au contraire, le facteur jumeau ça favorise l'argument qui voudrait que tu aies deux chiens plutôt qu'un. Après tout, ce serait pas génial d'en avoir un pour chaque enfant ?" - “On dirait un enfant qui essaye de trouver des excuses à toutes ses mauvaises idées.” On dirait un enfant qui essaye d’expliquer tous ses gestes parce que oui, adopter un cheval dans un appartement c’est forcément une bonne idée comme ça il pourra aller à l’école sur son dos et le laisser avec les vélos parce que je te jure maman qu’il y a assez de place pour lui et je viendrai lui donner des carottes à la récréation. A ses yeux, cet enfant imaginaire et l’informaticien sont plus ou moins au même niveau. “Mais si tu peux changer les codes et m’inventer des journées de 72h, je serai prête à prendre un chien.” Elle exagère, Charlie. Bien que l’idée soit séduisante, elle omet surtout de préciser qu’elle n’a nullement la garde de ses jumeaux et qu’elle ne les voit à raison que de quelques heures par semaine, temps qu’elle pourrait allouer à l’adoption d’un nouveau chien. Si seulement il n’y avait pas la ribambelle de chats de Léo - et Léo lui-même - traînant déjà chez elle. "Ecoute, je suis pas le mieux placé pour savoir, mais de mon point de vue, avoir un chien ça se rapproche quand même vachement près d'avoir un enfant." Qu’est-ce qu’elle disait, déjà, à propos des arguments d’enfant ? Oh, oui.

La réponse à ses arguments tirés par les cheveux tient peut-être dans le fait qu’il n’ait pas à supporter ceux de mini-lui, ce que Sohan vient rapidement lui confirmer. "J'ai pas encore de neveu ou de nièce. Ou du moins pas liés par le sang." La dernière remarque fait lever un sourcil à Charlie. Elle n’est pas étonnée qu’il n’ait pas de neveu, tout comme elle ne l’aurait pas été s’il lui avait avoué en avoir, mais elle ne sait quoi penser de la conclusion qu’il pose et de ce qu’elle signifie. A défaut de vouloir l’interroger et prendre des notes, la jeune femme se contente de commenter avec humour. “A chaque fois que tu commences à parler de ta famille, ça ne fait que la rendre plus difficile à comprendre encore.” Et pourtant, ce n’est pas parce que la jeune femme ne veut pas faire d’efforts pour s’intéresser à sa vie, bien au contraire. Son sourire démontre que ses paroles ne sont pas teintées de reproches, bien au contraire. “En étant le seul frère, j’imagine que viser le statut de tonton favori n’est pas aussi osé que ça en a l’air.” Preuve qu’elle écoute réellement ce qu’il dit même si, il est vrai, des concurrents pourraient faire leur apparition dans la famille du père. Peu importe, si Charlie ne le souligne pas, elle ne doute pourtant pas un seul instant de sa capacité à ravir le cœur d’un chérubin, comme il l’a fait avec les jumeaux. "D'ailleurs, je pourrai même faire ça avec tes enfants. C'est quand leur anniversaire ?" - “Bientôt. Le 1er novembre, mais si t’oses leur offrir des jouets qui font du bruit, je reviens avec des trompettes au travail.” Et ce ne sont pas des paroles en l’air, il peut au moins la croire à ce sujet, surtout alors qu’elle partage avec lui ce même sourire, aussi joyeux qu’amusé par la situation. Quitte à s’attirer les foudres de leurs autres collègues, Charlie n’hésiterait pourtant pas à se venger comme il se doit. “Epargne moi et je deviendrai ton alliée pour devenir le tonton préféré et le pire frère de l’univers à la fois. Et crois moi, j’ai de l’expérience.” Après tout, Solveig ne peut pas la voir en peinture et même si cela n’a jamais été son objectif, cela pourrait au moins servir le dessein commun du duo inattendu, non ? “Ta soeur est en couple ? Ou est-ce qu’on a encore un peu de temps devant nous pour mettre au point notre plan ?” Même si un enfant est vite arrivé - elle en sait quelque chose -, le fait qu’elle soit en couple serait plus à même de donner un indice sur l’arrivée d’un potentiel enfant. Quand bien même Charlie n’en sait rien, elle se fait seulement curieuse.
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Message(#) Sujet: Re: Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) EmptyMar 12 Oct 2021 - 22:28


“Impossible n’est pas Sohan !” Qu’il répond à Charlie. Il n’a bien sûr pas le pouvoir d’allonger les journées. De faire en sorte qu’elles fassent soixante-douze heures et non vingt-quatre. Alors, même si impossible n’est pas Sohan. Il sait d’avance qu’il ne pourra pas faire grand-chose. Que ce pari qui n’en est même pas un est déjà perdu d’avance. Que s’ils s’en suivent strictement à cette logique, Charlie ne prendra pas de deuxième chien puisqu’en proposant cette contrepartie, elle met la barre un peu trop haut. Elle vise l’impossible. Avec tout le talent du monde, il ne pourrait pas rivaliser. Ni même avec tous les efforts possibles. Il se contente donc de hausser les épaules après avoir répondu à la jeune femme. Laisse planer un faux doute. Laisse croire qu’il va tenter par tous les moyens de rallonger ses journées pour pouvoir l’accompagner un jour jusqu’au refuge où elle repartira avec une deuxième boule de poils. Il sourit et passe à autre chose. Parce qu’il est comme ça. Il remettra le sujet au goût du jour un peu plus tard, quand elle aura oublié ce qu’elle vient de lui dire. Pour l’heure, il se contente de s’enfoncer un peu plus.

Comme il le souligne si bien, il n'a pas vraiment d'expérience avec les enfants. Il n'en a pas. Sa sœur n'en a pas non plus et les seuls qu'ils côtoient sont les enfants de Qasim et Olivia qu'il doit voir à peu près trois fois dans l'année. On ne peut donc pas dire qu'il s'y connaisse réellement et quoi qu'il dise, il est parfaitement conscient qu'avoir un chien n'a rien à voir avec le fait d'avoir des enfants. Cela dit, il sait que tôt ou tard, il aura probablement l'occasion d'avoir des neveux ou des nièces. Il aura aussi l'occasion d'obtenir le titre de meilleur tonton dont il portera fièrement les couleurs. Il ne se disputera avec personne pour l'obtenir. Il se contentera d'être le meilleur bien plus simplement que cela. "Je t'assure qu'elle est pas compliquée du tout, mais disons qu'il y a quelques pièces rapportées et que c'est pour ça que ça semble compliqué." Répond-il en haussant les épaules. Parce qu'après tout, Qasim et Hassan étaient venus se greffer à la famille il y a des années et même s'ils n'étaient pas liés par le sang, ils entretenaient avec les Khadji une relation fraternelle. Ca pouvait paraître confus, mais ça ne l'était pas. C'était simplement les épreuves de la vie qui étaient venues moduler sa famille pour l'étendre à plus que sa définition littérale. Pour le reste ils n'avaient rien de plus qu'une famille recomposée des plus banales où tout le monde s'est plutôt bien trouvé. Il reconnaît cependant son avantage certains quant à son (futur) rôle de meilleur tonton de la terre et de l'univers (oui, rien que ça) même s'il faut bien sûr prendre en compte qu'être le seul frère de Yasmine ne veut pas dire être le seul frère dans l'équation. "Je suis content que tu le reconnaisses. Tu vois que je sais rester humble. Je vise que des objectifs relativement faciles à atteindre." Certes, pour cela il faudrait un neveu ou une nièce, mais il parlait pour le futur. Que celui-ci soit plus ou moins proche, ça n'avait pas grande importance. Pour l'heure, il pouvait s'entraîner et prendre ses marques avec les enfants de Charlie. L'excuse parfaite pour acheter des jouets bien bruyants qui ne perturberont pas sa petite vie puisqu'ils iront tout simplement déranger Charlie chez elle pendant que lui récoltera les bonnes grâces des enfants. C'était le plan parfait. Un moyen pour lui de découvrir quels jouets avaient un grand succès auprès des enfants et lesquels ne suscitaient que peu d'intérêt. C'était comme son coup d'essai dont il n'aurait pas à payer les pots cassés. Non, vraiment, c'était à ses yeux la meilleure idée qu'il avait pu avoir depuis au moins deux bonnes semaines. Il ne voyait donc pas bien pourquoi Charlie ne semblait pas particulièrement de son avis. "Sauf que les trompettes au travail, il y a pas que moi qu'elles dérangeaient. D'ailleurs je suis sûre que tu te les ferais confisquer avant même d'avoir atteint mon bureau." Il la nargue. Il aurait presque était jusqu'à dire que le bruit des trompettes ne le dérangerait pas. Qu'il pouvait utiliser des bouchons d'oreilles pour ne pas avoir à entendre la cacophonie. Ou toute autre excuse bidon, de sa création. "Je sais pas si ça vaut vraiment le coup de s'allier à toi ! Je suis déjà le meilleur frère de l'univers, je suis pas sûr que ça changera." Ajoute-t-il, en toute humilité, bien évidemment avant de continuer. "Yasmine est en couple, oui et c'est une relation sérieuse qui a le potentiel de durer très très longtemps selon moi, mais ça veut pas dire qu'on a pas le temps non plus. Après tout, il faut au moins neuf mois avant qu'un bébé arrive, douze autres avant qu'il ait envie de faire un boucan pas possible avec ses jouets." En d'autres termes, ils étaient plutôt larges. Ce n'était même pas un sujet qu'il avait abordé avec sa sœur. "Mais du coup, si tu devais me donner un conseil pour être le meilleur tonton de la terre ce serait quoi ? Attention, faut pas que ce soit un truc qui me fasse passer par le rôle de pire frère de l'univers en un quart de seconde." Lui il veut tout en même temps. Il veut garder l'équilibre déjà établi. "Si ton conseil est mauvais, tes enfants auront un jouet bien bien bruyant le premier novembre." Il ajoute ça, comme si ça pouvait faire pencher la balance. "Du genre un tambour ou un de ces jouets électroniques avec une musique nasillarde et entêtante." Oui d'ailleurs, plutôt la deuxième option s'il devait choisir.
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Message(#) Sujet: Re: Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) EmptyMer 20 Oct 2021 - 8:23


“Impossible n’est pas Sohan !”
T’es complètement dérangé là-haut.

Charlie souffle comme si elle était réellement en train de le juger, pourtant bien plus amusée par la situation qu’autre chose. Il fait partie de ces introvertis qui deviennent de véritables petits monstres une fois que la discussion est entamée avec eux et bien loin d’être une mauvaise chose, Charlie prend la chose avec bien plus de joie et d’humour qu’elle ne le laisse paraître. Une part d’elle pense qu’il ose de telles réflexions simplement grâce à sa personne alors que l’autre part, plus réaliste, sait bien que tout ceci est simplement dans le caractère d’un Sohan qu’elle semble découvrir un peu plus chaque jour. "Je t'assure qu'elle est pas compliquée du tout, mais disons qu'il y a quelques pièces rapportées et que c'est pour ça que ça semble compliqué." Puisque personne n’a son mot à dire sur les pièces rapportées de ci et de là, Charlie ne peut qu’hocher de la tête en tentant d’arranger les pièces du puzzle de sa famille. La sienne ne connaît que peu de pièces rapportées mais il ne faut pas beaucoup d’imagination pour se faire un dessin de la situation : un ami à présenter aux parents devient l’invité du repas de Noël et l’année suivante ou celle d’après encore, ils arrivent avec une poussette. Le schéma est simplifié au possible mais au moins compréhensible, vous voyez. "Je suis content que tu le reconnaisses. Tu vois que je sais rester humble. Je vise que des objectifs relativement faciles à atteindre." - “Tant que tu ne me demandes pas de t’appeler ‘super tonton’, je te laisse être fier de ce que tu veux.” La jeune femme reprend avec humour, l’air faussement boudeuse. Si ce n’est pas elle qui l’appelle ainsi, elle met déjà sa main à couper que ce sont des mots qu’il tentera d’inculquer aux futurs enfants de sa famille.

"Sauf que les trompettes au travail, il y a pas que moi qu'elles dérangeaient. D'ailleurs je suis sûre que tu te les ferais confisquer avant même d'avoir atteint mon bureau." Merde. L’absence de réponse de sa collègue tend bien à prouver que c’était une large partie de l’équation qu’elle n’avait pas prise en compte, n’ayant aucun mal à imaginer le regard noir qui lui tendrait Anwar chaton à la seconde même où elle passerait le pas de la porte avec son immense trompette impossible à cacher où que ce soit. Et Dieu sait qu’elle n’est pas prête à faire face à des remontrances de la part de son supérieur - Sohan aussi le sait, ce n’est pas un surnom qu’elle lui donne-là. “Mon plan de vengeance nécessite quelques accommodations encore mais ne crois pas qu’il n’existe pas pour autant.” Si elle ne le fait pas au travail alors elle n’aura qu’à directement se rendre chez lui. Son adresse doit facilement pouvoir se trouver, si ce n’est en demandant à des collègues alors elle pourrait malencontreusement tomber dessus en rangeant quelques dossiers. Si, ce genre de chose doit sûrement arriver bien plus souvent qu’on ne le croit, elle en est certaine.

Leur guéguerre remise à plus tard, Charlie est une jeune femme soudainement bien plus attentive lorsqu’il est question d’en apprendre plus sur sa famille et plus particulièrement sa soeur, cette fois. Ce n’est pas une sorte de curiosité mal placée mais bien une façon pour elle d’en apprendre plus sur lui, comme le font les amis et pas simplement les collègues avec qui on se voit forcé de partager un café imbuvable. Il est bien plus que cela à ses yeux. “T’as déjà l’air bien renseigné sur l’âge à partir duquel ils décident de devenir de véritable démons.” Trois mois, selon Sohan. L’imaginer faire des recherches au sujet des enfants laisse la jeune femme souriante et amusée. Il sera un parfait tonton, c’est indéniable, et le jour venu elle espère bien avoir le droit à toutes les photos du bambin à chaque seconde de sa vie, parce qu’un parent fier se doit de partager chaque nouvel accomplissement du dernier membre de la famille, même les plus inutiles. "Mais du coup, si tu devais me donner un conseil pour être le meilleur tonton de la terre ce serait quoi ? Attention, faut pas que ce soit un truc qui me fasse passer par le rôle de pire frère de l'univers en un quart de seconde." Cette fois-ci, elle ne cherche pas un seul instant à retenir son rire. Son premier conseil allait effectivement consister à faire de lui le pire frère de l’univers et elle est quelque peu déçue de ne pas pouvoir le partager avec lui, l’ordre contraire ayant été donné. Elle ouvre la bouche pour finalement lui prodiguer son meilleur conseil mais il la coupe déjà, précisant que si elle lui en donne un mauvais elle en pâtira par ses enfants et le biais d’un horrible jouet bien bruyant. En guise de reproche, elle se contente de cogner sans aucune force son épaule avec son poing fermé. “J’allais te dire de rien changer, sombre imbécile.” Aucune once d’animosité ne transparaît de ses mots. Elle est plus sérieuse que jamais, en réalité : il a déjà tout pour être le meilleur oncle de l’univers et Charlie estime que Yasmine a de la chance de pouvoir compter sur un homme tel que lui dans ses plus proches parents. Ils se sont sûrement disputés comme le font tous les frères et sœurs mais maintenant qu’ils sont adultes, elle doit sans doute pouvoir compter sur lui contre vents et marées. “Ces mots n’ont pas intérêt à être répétés ni aujourd’hui ni jamais mais j’aurais donné cher pour t’avoir comme oncle pour mes enfants.” Parce que ça aurait été bizarre de dire qu’elle l’aurait voulu comme oncle pour elle-même, non ? Heureusement que les jumeaux sont le parfait argument pour toutes choses en ce monde, sans doute, mais cela prouve une fois de plus qu’elle lui fait une confiance aveugle. Preuve en est qu’elle lui a déjà confié la chair de sa chair sans craindre quoi que ce soit ; et qu’elle serait prête à recommencer. “Alors t’en fais pas, même si t’offres un horrible jouet à un hypothétique enfant d’ici Dieu sait combien de temps, je crois que t’auras toujours la couronne du meilleur tonton sur la tête. C’est un peu de la triche, d’ailleurs, quand on y pense, tu devrais avoir honte.” Son sourire lui affirme pourtant qu’il n’a rien de quoi avoir honte et elle laisse ses yeux sonder les siens quelques secondes avant de reprendre la balade une bonne fois pour toutes, leurs chiens occupés à faire des trous sur le chemin plutôt que d’attendre leurs maîtres trop occupés à parler de la pluie et du beau temps - rien d’intéressant pour eux.
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Message(#) Sujet: Re: Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) Tough times never lasts, but tough people do. (Charlie) EmptyDim 31 Oct 2021 - 19:32


"Oh mais j'en doute pas qu'il existe, j'attends avec anticipation que tu me tombes dessus pour me rendre la monnaie de ma pièce." Qu'il répond en riant. Il connaît Charlie. Ou tout du moins, il a l'impression de commencer à bien la connaître. Il a l'impression de l'avoir cernée, tout autant qu'elle avait réussi à le cerner lui. Aussi différents qu'ils pouvaient être sur le papier, ils se comprenaient. Il n'y avait pas de faux semblants entre eux et il se disait que c'était sûrement cela que le fameux dicton disant que les opposés s'attirent voulait dire. Ou à la limite, une des interprétations qu'on pouvait en faire sans qu'il n'y ait de quelconque sentiments amoureux venant se greffer à l'équation. Il ne lui laisse pas gagner la bataille, cette guerre n'est pas finie, elle est simplement en pause. Ils ont enterré la hache de guerre pour redevenir un peu plus sérieux. Oui il avait fait des recherches. Il ne le nierait pas. Il n'en avait pas honte. Le fait qu'il n'ait pas d'enfant ne voulait pas dire qu'il ne s'intéressait pas à ce genre de sujet. Il avait atteint un âge où la majorité de ses amis avaient déjà fondé leur famille ou étaient sur le point de le faire. Il fallait qu'il se tienne à la page, même si ça n'était pas au goût du jour en ce qui le concernait. Il y avait aussi les enfants de Qasim et Olivia, ses neveux sans aucun lien de parenté. Il y avait maintenant les jumeaux de Charlie qu'il avait eu l'honneur de rencontrer et dont il s'était occupé l'espace d'une soirée. Il avait besoin de se tenir informé s'il ne voulait pas avoir l'air d'un idiot venant d'un autre monde. Ça faisait partie du jeu. "J'ai mes sources. Je dirai pas que je suis un pro, loin de là, mais je connais deux, trois trucs, on va dire." Répond-il, en haussant les épaules, l'air de rien.

Il est très sérieux, cela dit, quand il demande conseil à Charlie. Il a l'envie de bien faire, même s'il s'avance peut-être un peu et qu'il a sans doute le temps de voir venir avant d'être l'oncle de qui que ce soit. Il a des pré requis. Il ne cherche pas seulement à être le meilleur oncle de la terre, il cherche, au passage, à ne pas perdre son statut de meilleur frère de la terre. Il prend un air choqué quand Charlie se met à rire, comme si elle se moquait ouvertement de son but et de son interrogation. Il était sérieux, lui, mais ne pouvait pour autant pas retenir son rire quand elle en va de sa propre conclusion en répondant à sa question de la manière la plus simple qui soit. Un conseil efficace et une tape sur l'épaule, elle avait définitivement tout compris. "Comment oses-tu ?" demande-t-il, feignant d'être blessé par ses mots, venant porter une main à son cœur comme si elle venait de tirer sur lui à balle réelle. Il ne le prend pas mal du tout, cependant, au contraire, le sourire dessiné sur ses lèvres laisse transparaître ce qu'il pense réellement. Il sait qu'il n'y a pas de secret, qu'il n'a pas besoin de quelconque conseil et que quand le moment se présentera, il se contentera d'être lui-même. Ce sera largement suffisant. Il lui suffira ensuite d'ajouter quelques cadeaux d'un goût certain et il décrochera la couronne sans trop de difficultés. Pour l'heure, en revanche, il ne lui restait qu'à patienter, un nouveau membre dans la famille n'était pas d'actualité, tout cela ne restait d'hypothétique. Il est cependant touché par les mots de Charlie, même s'ils sont accompagnés d'une menace dont seule la jeune femme avait le secret. "C'est gentil de ta part. J'ai pas l'impression de faire quoi que ce soit de particulier pourtant." Qu'il répond, il se contente d'être lui-même. Il n'est pas du genre à faire des pieds et des mains pour se faire bien voir ou pour qu'on l'apprécie. Il est discret, il ne sait pas comment agir différemment. "Je pourrai jamais être leur oncle au sens propre du terme, mais sache que je serai très déçu s'ils ne m'appellent pas tonton Sohan quand ils auront l'âge de parler correctement." Il l'avait déjà dit à Charlie, elle pouvait compter sur lui si elle avait besoin qu'il s'occupe de ses enfants, ne serait-ce que pour quelques heures. Il était très sérieux. Il ne pouvait pas être leur oncle par le sang, ça ne voulait pas dire qu'il ne pouvait pas être leur tonton, officieusement. Il était prêt à prendre son rôle très à cœur. "Je vois pas comment ça serait de la triche quand toi, t'as la couronne de super maman. C'est plutôt toi qui devrais avoir honte, je dis ça, je dis rien." Ajoute-t-il en souriant. Il l'avait vue interagir avec ses enfants et quoi qu'elle puisse en dire, à ses yeux, elle s'en sortait à merveille. Les jumeaux n'avaient vraiment pas de crainte à avoir, ils étaient aimés et avaient une mère qui faisait tout son possible pour qu'ils soient heureux. C'était tout ce qui comptait.
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