Spread my wings and make me fly
The taste of your honey is so sweet
When you give me the hummingbird heartbeat


Tu voulais avoir un bout de ce que j’écris dans mon journal. Ce n’est pas forcément évident pour moi de poser ces mots quand je sens qu’ils vont être lus. « Quoi? » Parce que ces feuilles là, tu les as vu dans ton sac depuis le premier jour de ton trip mais tu ne les as pas sorti étant persuadé qu’il s’agissait des notes que tu avais griffonné dans l’avion. Des bouts de phrases que tu voulais ressortir maintenant parce que tu as du temps libre. Si tu as du temps libre c’est parce que vous avez fait ce que vous aviez prévu en trois semaines en deux semaines de temps. Parce qu’à cinq cervelles en ébullitions les choses vont super mega vite. Parce qu’en plus les gars voulaient éventuellement si le temps étaient avec vous, filer quelques jours un peu plus loin dans ce pays qu’est la Thailand. Et toi tu voulais utiliser le studio un peu plus pour finaliser des choses mais… Rien que tu ne puisse faire dans ton propre chez toi avec ton ordinateur. Tout est déjà enregistré, tous est sur ton disque dur, tout est faisable n’importe où dans le monde et sans personne autour à présent. En plus, les gars sont Australiens, ils sont domiciliés à Melbourne et ça fait bien longtemps que tu n’es pas allé là bas. Ca te fera une excuse pour y retourner afin de leur faire écouter et discuter avec eux de la production et mix finaux. En attendant, t’es là. Sur. Le. Cul. Assis sur le lit de ta chambre d’hôtel les mots écrit de la douce calligraphie de Birdie Cadburry qui a mis son coeur sur ce papier. Tu as les larmes aux yeux. Tu pourras te foutre de moi si tu en as envie, mais sache que ça sera la première et dernière fois que je le fais si jamais tu oses. Et il est certain que tu ne te moqueras pas d’elle une seule seconde et pas seulement suite à cette menace. Les larmes coulent sur tes joues sans que tu ne puisses rien y faire au fur et à mesure de ta lecture. Au fur et à mesure que tous les mots qu’elle a écrit sont plus beaux que ceux d’avant. How? Je suis assez fébrile et nerveuse de poser tout ça. Et ça fait des semaines que c’est en train de sommeiller dans ton sac et qu’elle doit se demander si tu l’as vu…

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Vendredi 19 Novembre 2021, Fortitude Valley, Brisbane 17h
(outfit - casquette (avec écrit ceci hihi) T’es un poil déçu qu’elle ne soit pas à la maison quand tu arrives avec tes valises mais tu as une idée de petit con aussitôt que tu as l’info qu’elle devrait être là sous peu. Quelques messages à ton oiseau ont suffit pour avoir ce détail assez important vu la supercherie que tu as en tête. La porte d’entrée ouverte pour faire croire à une intrusion dans les lieux, toi dans le salon, le nez dans ton ordinateur. Il est important que tu sois dans cette pièce ci afin que sa crise cardiaque ne dure pas trop longtemps. Tes valises sont également dans le salon, proche du couloir menant à votre chambre. Tu crois entendre le van de Birdie arriver. Tu lèves la tête afin d’avoir ton ouïe complètement focaliser sur les sons avoisinants. Ton coeur qui bat plus vite car tu sais que tu vas te manger une mandale et aussi parce que tu sais que tu vas l’avoir dans tes bras sous peu…




@Birdie Cadburry

(outfit) Une main sur le volant, l’autre tenant ton donut que tu t’es achetée avant de rentrer, car t’es une gosse et que l’heure du goûter est passée mais que ça se rattrape toujours, sans jamais être oubliée. Tu t’ambiances sur les sons du moment à la radio qui passent, sans en connaître les paroles, mais ça ne t’empêche pas de tapoter le volant dans un rythme approximatif qui fait sourire les autres conducteurs attendant au feu rouge à tes côtés. T’as hâte de rentrer car tu as commencé un beau projet sur une future robe que t’as dessinée sur un croquis la veille, parfaite pour Noël et t’as très hâte car elle va briller de mille feux. La journée de travail a été longue et chiante surtout ; tu as exprimé à ton trio à quel point ça t’emmerde de plus en plus de venir et Julia t’a déjà demandé si t’étais intéressée qu’elle te branche sur un réseau de professionnels. Elle sait que tu couds, elle sait que t’es passionnée mais elle sait aussi que t’es foutrement indépendante. Tu ne vois pas trop en quoi les professionnels peuvent t’aider - le seul que t’aime et tu concèdes à écouter, c’est James - mais tu lui as dit que peut-être, plus tard. De toute façon, Simon t’a affirmé que vous ne perdrez pas le lien quoiqu’il arrive et t’as confiance en toi (et en eux) pour vos retrouvailles autour d’un verre (ou dix - non, Cadburn, on a dit qu’on arrêtait les folies de ce genre, la dernière fois ne t’a pas suffit ?).

Mélanger ta passion à ta vie professionnelle, tu as des réserves sur le sujet. Autour de toi ne réside que des passionnés de leur métier mais justement, tu ne veux pas en être dépendante sur tous les plans. Tu vois les ravages que ça a fait auprès de Mason ou de Malachi quand ils se sont retrouvés sans rien entre les mains ; mais tu vois aussi avec Jordan et Will à quel point ils vivent leur meilleure vie en faisant ce qu’ils aiment. Entre les deux, mon coeur balance ; heureusement que tu n’es pas du genre à te poser trop de questions. Tu te laisses porter par le flow et pour l’instant, ce n’est pas la couture qui hante ton esprit mais cette histoire de magasin et d’exposition de ta saga préférée. T’y penses beaucoup trop pour ne pas le réaliser un jour mais la perspective des papiers, de l’achat, de tout l’administratif en général, ça te saoule d’avance. Tu ne peux vraiment pas faire cette aventure toute seule.

Tu es donc dans tes pensées en finissant ton donut quand tu te gares devant la maison de Jordan - votre maison, tu as encore du mal, il faut croire. Pourtant il y a de tes babioles apaisantes et décoratives un peu partout, beaucoup que t’as rajouté cette dernière semaine car t’avais dit que t’allais déménager le reste de tes affaires à Fortitude; c’est chose faite. Tu sifflotes légèrement en attrapant ton sac avant de sortir de ton van ; ton esprit est apaisé et plus tranquille depuis quelques jours et c’est entièrement grâce aux discussions que t’as pu avoir avec Jordan qui ont prouvé que tout était redevenu comme avant. Certes, t’es plus soucieuse qu’avant de dire quelque chose qui ne faut pas mais tu te donnes le bénéfice du doute ; Jordan n’a jamais été vexé ou pris à mal jusqu’à maintenant (à part de cette foutue photo) alors il n’y a vraiment aucune raison pour que cela change.

Par contre, quand tu vois la porte principale entreouverte, tu t’arrêtes net. Est-ce que Will est revenu sans te l’avoir dit ? Est-ce qu’un pote de Jordan était censé passer sans que tu sois au courant ? Ou alors c’est Maria, non ? La dernière réponse serait la plus rationnelle mais Maria n’oublierait pas de refermer la porte derrière elle. Qu’elle soit dedans ou partie. Ton coeur commence à battre, mais pas dans le sens que t’aime ; c’est la contrariété, l’adrénaline, le stress qui grimpent en toi et tu ne sais pas vraiment comment réagir ni quoi penser. Tu t’avances doucement vers la porte pour l’ouvrir la plus silencieusement possible, ôtant tes chaussures que tu tiens d’une main. De l’autre, tu tiens avec vigueur tes clés car ça peut être une bonne arme de défense malgré tout. Visiblement personne au rez-de-chaussée, tu montes à l’étage avec une discrétion absolue comme la femme en mission que t’es.

C’est une fois dans la pièce à vivre que t’as l’ascenseur qui vrille ; d’abord sous tension, tu tournes pour mieux voir une forme sur le canapé et, naturellement, tu pousses un cri de surprise perçant. Et dans ton cri, t’en lâches tes pompes et tu balances tes clés sur l’intrus avant que- wait, what ? “PUTAIN MAIS MERDE MAIS QU’EST-CE QUE-” t’es soufflée de le voir ici, pourquoi il est là, qu’est-ce que- Mais qu’est-ce qu’on en à faire pourquoi il est là, il est là! “ESPECE D’IMBECILE A LA CON!” t’en finis pas de hurler mais ça ne t’empêche pas de courir sur le canapé et de l’attaquer de tes bras. T’en as rien à foutre de son ordinateur ; tu viens de frôler la crise cardiaque par sa faute, t’auras aucun scrupule si y a des dommages collatéraux. Tes lèvres embrassent tout ce qu’elles trouvent - en priorité sa casquette, ses cheveux qui dépassent et la moitié de son visage - alors que t’es complètement sur son côté avant de te redresser et de lui taper le bras. Plusieurs fois. Des deux mains. “T’auras pas pu prévenir ? Tu veux que je crève d’une crise cardiaque, c’est ça ? Qu’est-ce que tu fous là, bordel de dieu ? Quelque chose s’est mal passé ?” t’es inquiète mais t’es heureuse, une cuisse à moitié sur les siennes et l’autre contre son dos, tu as du mal à réaliser qu’il est là, là, là, juste ici et qu’il va pouvoir t’embrasser pour réparer sa faute illico presto car tu l’as bien mérité après autant d’émotions - tu l’aimes vraiment beaucoup trop, ton petit con d’ange.

Tu vois sa forme apparaitre dans le salon, en haut des escaliers et t’as un immense sourire sur les lèvres de voir sa tête. Elle est clairement en stress et toi t’es clairement une pute parce que normal qu’elle soit en stress avec cette vanne merdique que tu as fait en laissant la porte ouverte. It is a joke. « Hi. » Tu te retiens de rire mais t’as du mal. Et voilà que tu te manges son trousseau de clé sur la gueule et elle sait viser cette blonde là. Ca fait pas du bien mais tu sais aussi que tu mérites complètement. “PUTAIN MAIS MERDE MAIS QU’EST-CE QUE-” Et ton sourire de petit con qui s’agrandit de plus en plus car damn, elle est adorable même sur les nerfs et damn que tu es content d’avoir réussi ton coup. “ESPECE D’IMBECILE A LA CON!” Tu es pas mort de rire mais presque. T’es vraiment qu’un petit con Jordan. I am. Et t’es content en plus. Beaucoup trop fier de toi là. Elle a beau crié la voilà qui se rue sur toi et t’as bien fait de mettre ton ordi fermé de côté sur le canapé. Il risque pas grand chose. Tes bras l’encerclent alors qu’elle t’embrasse à de multiples reprises. Tu es bien trop heureux de cette réaction. Tu lui rends tout ses baisers comme tu peux, tu respires son odeur surtout. Tu la serres tellement étroitement. Elle t’a manqué à un niveau… Et les mots qu’elle t’a écrit… Incroyable.

Elle se défait pour te frapper. Harder. Et ton sourire de petit con qui se reforme bien trop largement. « Oh yes please don’t stop I missed this! » Petit con jusqu’au bout vraiment, elle va vraiment frapper plus fort. Exactly what I want. Pas un pour attraper l’autre. “T’auras pas pu prévenir ? Tu veux que je crève d’une crise cardiaque, c’est ça ? Qu’est-ce que tu fous là, bordel de dieu ? Quelque chose s’est mal passé ?” Toutes ces questions et damn, tes yeux qui descendent sur son outfit du jour. Prettiest girl in the world. Jordan. Elle t’a posé des questions là. Ah yes. Tu remontes tes yeux aux siens alors que tu vas doucement prendre sa main dans la tienne.

« On a fini plus rapidement que prévu et… Quand j’ai trouvé ta lettre hier… » Ta voix qui a diminué de volume sur la fin là. Oui je suis un petit con qui ne l’a vu que hier I’m so sorry baby. Que tu lui dis au travers du regard avant de reprendre aussitôt. « … j’ai préféré rentrer que de finir le boulot là bas. Enfin, j’ai tout ce qu’il faut ici pour terminer j’ai pas besoin des gars, on a tout enregistré. Ca me vaudra juste un saut à Melbourne dans quelques semaines. Ca fait longtemps j’ai pas été donc c’est cool. Tu voudras venir avec moi ? » Que tu demandes ta lèvre inférieure mordue en contemplant ta deuxième moitié avec qui tu es enfin réuni. Ton coeur qui bat vraiment très vite.

« Hi. » il va se manger son ‘hi’, par le nez, par la bouche, par les oreilles, par les yeux, par son cul aussi sûrement, sans oublier le nombril, tous les trous existants tellement que t’as été surprise. Tu le lui fais regretter (ou pas) à coup sur le bras, sur le torse aussi, même si dans le fond, t’es en train de crever de bonheur de l’avoir en face de toi, si fort, si solide, si beau, si réel - non, c’est pas une illusion, tu viens de passer la journée à t’emmerder au travail et la plus belle des récompenses qui apparaît de la plus affreuse des manières. C’est si soudain et il a bien caché son jeu, ce grand nigaud d’imbécile de mes deux. « Oh yes please don’t stop I missed this! » celui-là même qui sourit, qui s’esclaffe et qui en redemande ; alors naturellement, tu t’arrêtes parce que tu fais pas ça pour lui faire plaisir, mais lui faire comprendre que t’as besoin de ton cœur pour vivre, okay. Pas seulement pour battre de ses idioties et de son idiot de sourire sur son idiot de visage, mais pour pouvoir mieux le pincer et te maudire car, depuis le temps, tu devrais savoir que Jordan adore autant que toi la douce perversion de vos gestes. T’aimes quand il est bestial et il aime quand tu le frappes ; un équilibre parfait dans vos idées tordues mais au moins, personne ne peut vous juger. Par contre, toi, tu juges Jordan à travers ton expression “are you kidding me” qui se veut stoïque sur ton joli visage alors que tu le considères, attendant des réponses, et notant qu’il lorgne sur ta tenue - ou la peau qu’on peut y voir, tu sais pas trop mais en vrai, il peut tout regarder, c’est à son entière disposition car ton fake énervement ne va pas durer plus longtemps, tout le monde le sait. T’es mordue de lui et t’as hâte de le mordre littéralement pour de vrai.

Jordan prend ta main et il a l’air tout soft d’un seul coup - il est le softie one, un vrai petit ange avec son shirt blanc (si on oublie les écrits qu’il y a sur sa casquette qui te font sourire). « On a fini plus rapidement que prévu et… Quand j’ai trouvé ta lettre hier… » oh. Tu sens la gêne et une légère pointe de honte qui montent en toi ; tu ne vas pas aimer ça mais y’a aussi tes joues qui rosisent légèrement en même temps que tes yeux qui se baissent car t’es pudique comme ça. T’aurais préféré qu’il lise ça avant et qu’il t’en parle au téléphone parce que là, il est clairement en train de t’afficher même s’il n’a encore rien dit. Il n’y a pourtant rien de honteux mais tu te sens si stupide malgré les doux mots que t’as écrit. “Ah.” que tu dis le plus simplement et le plus stupidement du monde alors que tu regardes vos mains liées. Ça doit bien être la première fois depuis très longtemps que t’as la sensation de te sentir comme la gosse que t’étais ; téméraire mais intimidée. Est-ce que c’est ça qui l’a poussé à rentrer plus tôt ? T’attends à tout moment à ce qu’il se moque de toi ou qu’il te chambre d’une façon ou d’une autre - c’est décidé, plus jamais tu fais ça, nope, never. « … j’ai préféré rentrer que de finir le boulot là bas. Enfin, j’ai tout ce qu’il faut ici pour terminer j’ai pas besoin des gars, on a tout enregistré. Ça me vaudra juste un saut à Melbourne dans quelques semaines. Ça fait longtemps j’ai pas été donc c’est cool. Tu voudras venir avec moi ? » mais non, Jordan enchaîne sur le reste et tu n’entends que la moitié de son blabla tellement que t’es surprise. “A Melbourne ?” oui, à Melbourne, Birdie, t’as bien entendu, fais pas non plus genre. “Oui,... oui, pourquoi pas. Je dois y aller une journée ou deux en décembre. Avec un ami.” tu zappes que Jordan connaît Asher (qui Jordan ne connaît pas à ce stade ?), mais tu relèves ton visage vers le sien et tu souris. “J’ai passé deux ans à Melbourne, je te l’ai déjà dit ?” autant continuer sur ce sujet et oublier ces pages que tu lui as donné ; c’était pourtant un acte romantique et si beau, un joli rappel de tes sentiments et de l’importance de Jordan dans ta vie. Mais évidemment que tu préfères faire comme s’il n’avait rien lu, c’est bien plus simple que d’avoir la sensation d’être mise à nue - tu préfères qu’il le fasse littéralement, ça. D’ailleurs, voilà que tu resserres ta pression autour de lui en approchant tes lèvres des siennes, mais sans l’embrasser, t’appuie seulement ton front contre le sien. “Et je t’ai dit à quel point tu m’as manqué et que j’ai envie de toi ?” est-ce que t’as déjà ta main qui glisse sous son shirt contre son ventre - yup, totalement, zéro scrupule. T’es une fille avec des envies simples, dans le fond. Et t’as été un poil frustré ces derniers jours. Bien loin de la semaine dernière. C’est si bon de le ravoir contre toi. T’as chaud malgré ta tenue. La faute à Jordan, évidemment.

Tu le vois que tu lui tapes sur le système et vraiment ça t’avait manqué si fort de la voir dans cet état. D’être assez doué pour la piquer là où il faut et dans la bonne mesure aussi. Tu ne vas jamais trop loin. Tu crois. Elle ne t’a pas encore égorgé ou étranglé donc tu veux croire que oui et puis, elle te rend bien assez la monnaie de ta pièce. Ca s’emboîte parfaitement tout ça. C’est beau l’alchimie. Alors elle peut te frapper autant qu’elle veut tu ne t’arrêteras pas de la regarder avec les yeux de l’amour. T’arrives à faire un joli shift dans l’humeur globale du moment quand tu te mets enfin à répondre à toutes ses questions en chérissant sa main avec le plus de douceur possible. “Ah.” Tu le vois le rouge à ses yeux quand tu mentionnes sa lettre et damn, c’est rare de la voir comme ça. Tu te souviens très bien des mots qu’elle a écrit et nope, tu ne comptes pas la charrier sur aucun de ses coups de stylo. Tu les as bien trop aimé pour ça. Tu la connais presque par coeur la lettre à ce rythme. Tu l’as lu un milliard de fois dans l’avion. Tu l’as même pris en photo parce que tu étais déjà en train d’imaginer ton désarroi si tu la perdais. Mais nope, c’est sur ton cloud, sur ton tel, sur ton disque dur externe, c’est bon, tu vas l’avoir pour le reste de ta vie. Elle est à présent plié en genre cinq dans ton portefeuille. C’est mignon. Tu veux cette prose avec toi à tous les instants.

Tu lui fais concurrence dans les monologues avec ce petit laïus que tu viens de lui sortir alors qu’elle a l’air de pas comprendre ce qui est en train de se passer. “A Melbourne ?” « Yeah… » Damn fuck she is adorable. “Oui,... oui, pourquoi pas. Je dois y aller une journée ou deux en décembre. Avec un ami.” Tu hoches la tête, trouvant ça parfait. « On essayera de se coordonner pour tout faire en même temps. » Car toi aussi ce sera l’histoire d’un jour ou deux avec les gars et puis libre de faire ce que tu veux avec elle. Vous n’avez jamais été là bas ensemble, ça sera une nouvelle aventure. Tu as déjà hâte. Et voilà qu’elle a l’air de reprendre ses esprits vu le beau sourire qu’elle t’offre. Tu lui rends le même, vraiment. Why is she so pretty ? Oh please Jordan, arrête, fais pas genre tu avais oublié son physique. Tu n’es parti que deux semaines. Leave me alone. “J’ai passé deux ans à Melbourne, je te l’ai déjà dit ?” Tu hausses les sourcils à cette information là. « Non tu m’as jamais dit. » Et wow, ça a l’air d’être tout une partie de sa vie qui s’ouvre à toi. Elle qui ne dit jamais rien sur son passé contrairement à toi qui en a déjà beaucoup trop dit à ton avis. Mais elle n’a pas l’air pressée d’en dire plus car tu sens ses jambes qui se resserrent autour de toi et son visage qui se rapproche aussi. “Et je t’ai dit à quel point tu m’as manqué et que j’ai envie de toi ?” Tu lâches doucement sa main pour aller profiter de la peau de son magnifique ventre exposé. Elle fait de même et la synchronicité de vos mouvements te fait battre le coeur encore plus fort. « Damn you’re so pretty… » Que tu lances comme ça avant d’aller choper ses lèvres enfin. Tes mains à présent sur ses cuisses que tu tiens bien fermement parce que God damn le corps de Birdie… I am in need. Tu laisses s’échapper un gémissement de plaisir mais tu te détaches assez rapidement, mais gardant son corps proche du tiens. « Est-ce que tu as fermé la porte ? J’ai beau avoir fait le malin j’étais quand même pas tranquille de laisser la porte ouverte comme ça. Imagine y’a un serpent qui entre ou un chat ou pire un gosse !? » Que tu es stupide Jordan. I’m sooooo serious right now. « Oh et… Tu as réussi ton challenge de chasteté ? » Tant de questions existencielles Jordan. I KNOW RIGHT??

« Yeah… » à peine arrivé et voilà que vous faites déjà des plans pour après, pour plus tard - d’autant que pour une fois, Jordan n’a rien de prévu pour l’année prochaine (tu t’en rappelles, tu retiens ce genre d’informations) donc tu seras plus qu’heureuse de prévoir des trucs avec lui et de boucher les trous pour celui qui est pourtant un vrai pigeon voyageur. Toute la place disponible rien que pour toi, ça va en faire des endroits à visiter. « On essayera de se coordonner pour tout faire en même temps. » tu hoches la tête en frôlant sa joue de tes lèvres. “Deal.” t’apprécies beaucoup trop prévoir ça - et par prévoir, tu veux dire te laisser porter parce que tu comptes déjà t’occuper de tout pour Asher, tu laisseras le soin à Jordan de coordonner comme il faut pour vous deux. De toute façon, même dans une grande ville comme Melbourne, vous ne vous perdrez pas de vue. Jamais, pas quand y’a ton coeur qui bat plus fort quand il est dans ton périmètre. Une sensation que tu chéris follement à ce moment précis. T’as envie de l’étouffer contre toi et qu’il ne bouge plus jamais - t’es accro à ce stade, c’est assez dingue et complètement fou. Très niais aussi mais encore une fois, tu t’en fous complètement. Tu n’as pas besoin de te justifier alors que t’es juste amoureuse et qu’il t’a manqué. Et chaque geste camoufle un pardon silencieux de plus, ceux que t’as pas pu dire ni faire les jours d’avant, les jours tendus. Mais t’es pleinement ravie de voir que Jordan te tient avec force contre lui, qu’il est même revenu plus tôt (sous l’impulsion de la lettre ou non, tu sais pas trop) car ça veut dire que ça a pas changé. Votre dispute n’a rien changé, car t’as eu la flippe, t’as eu peur que ça modifie le rythme et le contact si doux de votre relation. Ce lien est si précieux, si important au fur et à mesure du temps, t’en serai brisée si quelque chose venait à se casser. « Non tu m’as jamais dit. » tu fais une moue, déçue par toi-même quasiment. “J’y ai passé deux ans car Asher était là-bas et j’avais… besoin de prendre le large.” Jordan vient de rentrer, t’es contente, t’es toute tendre à t’accrocher à lui, alors tu n’as pas envie de rentrer dans les détails. Même si Jordan sait parce que vous l’avez déjà évoqué il y a des mois de cela, mais tu n’as pas envie de replonger dans des souvenirs douloureux qui t’ont poussé à partir de Brisbane. Pas maintenant en tout cas car t’es bien décidée à l’envahir de baisers et pas de larmes. “Quasiment que des bons souvenirs de là-bas.” tu murmures, ta bouche sur le coin de la sienne avant de l’y embrasser doucement. T’as hâte d’y retourner pour de jolies célébrations cette fois-ci. Pour le mariage de ton ami et pour y passer du temps avec Jordan. Ca n’effacera pas la raison d’y a des années mais t’es contente de voir que t’as fait ton chemin, que t’as pas croupi dans cette ruelle en pensant (voulant) que c’était la fin.

Tu mords ta lèvre quand sa large main qui t’a manqué aussi si fort vient caresser ton ventre et que vos souffles sont si proches que t’es en émois et en extase totale devant ses traits qui continuent à te séduire et te plaire (sûrement encore plus sachant que ça fait deux foutues semaines, pas vrai ?). « Damn you’re so pretty… » ça ne devrait pas te donner autant de chaleur, ce genre de phrases, mais prononcées comme ça, dans un souffle coupé, dans la passion du moment, le manque à assouvir et suivi d’un baiser, tu es complètement à sa merci alors que t’as un léger soupir d’aise. Tu t’installes pleinement sur ses cuisses cette fois, le retenant entre les tiennes et en tant que koala qui se respecte, t’es pas prête à le lâcher, ton tronc d’arbre, là. Ses mains sont maintenant sur tes cuisses et ton intérieur hurle pour qu’il les monte parce que t’es frustrée, là, y’a deux semaines à rattraper - mais ta bouche est bien trop occupée à explorer la sienne pour sortir un mot. D’autant que Jordan gémit légèrement tout en se détachant de toi et toi, t’as tellement envie de lui maintenant tout de suite que ton coeur bat si fort, au point où t’as la sensation qu’il va sortir de ta poitrine à ce stade. « Est-ce que tu as fermé la porte ? J’ai beau avoir fait le malin j’étais quand même pas tranquille de laisser la porte ouverte comme ça. Imagine y’a un serpent qui entre ou un chat ou pire un gosse !? » il est sérieux, tu le regardes en conséquence, comme si ça te paraît absurde qui pense à ça alors que vous vous retrouvez, que t’es ton bassin contre le sien, qu’il a ton foutu corps à porter de main et il s’inquiète pour sa bordel de porte que lui-même à laisser ouverte, ça te sidère. « Oh et… Tu as réussi ton challenge de chasteté ? » okay, là, tu rigoles. “Tu ferais un superbe Cadburry, je te l’ai déjà dit ?” non, ça non plus, tu le lui as jamais dit mais le flot de paroles dont il est capable depuis qu’il est revenu te sidère - et te plait beaucoup.

Cependant, t’as pas envie de perdre ton temps dans les tracas de sa maison là de suite, surtout que t’es pas conne. “Evidemment que j’ai fermé car si y avait des voleurs, ils auraient plus de difficulté à sortir si la porte était fermée à clés.” c’est un vrai petit bâton et c’est l’avantage d’avoir la maison entière sur étage - à part s’ils veulent sauter par la fenêtre mais là, vu la hauteur, même toi tu n’as jamais osé (alors que tu y avais pensé, surtout cette fois où t’as essayé de partir en douce). “Si jamais un serpent, un chat ou un gosse entre, y a des refuges pour ça, ok.” yup, même les gosses, tu t’en fiches. Tu t’en fous complètement de ce qui pourrait s’introduire chez vous - par contre, t’aurais bien envie qu’il s’introduise volontiers en toi, là. Ce qui amène à sa deuxième question et tu frottes ton entre jambe contre le sien brièvement, une main caressant sa peau sous le tee shirt et l’autre autour de son cou alors que vos lippes sont si proches. “Quand à mon challenge de chasteté, y’a eu des moments durs mais j’ai tenu.” surtout après l’avoir entendu au téléphone, quand sa voix te parcourait sur l’échine, ou encore ces photos qui sont un plaisir pour tes yeux amoureux. “Pour ça que là, j’ai envie de rendre autre chose dur afin de mettre un terme à toute cette attente et frustration accumulée.” ta main de son torse glisse plus bas pour trouver son entrejambe et appuyer légèrement, comme pour s’assurer que tout est bien encore là (c’est le cas, obviously). Tu ne diras pas que ça n’a pas été compliqué de t’en passer pendant quelques jours suite aux intempéries qu’il y a eu pendant un moment dans votre relation mais une fois revenue dans les clous, tu as dû faire preuve d’une grande force mentale pour ne pas descendre tes doigts ou aller chercher un de vos jouets pour te faire du pied. La force mentale qui se fait clairement la malle à cet instant précis où tu gémis volontairement et de façon accentuée contre sa joue alors que ton bassin le frôle de nouveau. “Je peux pas résister quand t’es là.” encore moins quand il est entre tes cuisses, à ta portée, présent, ici, contre toi, dans une surprise aussi étonnante qu’appréciable. Il est parfait à tes yeux, si beau, si magnifique, il ne réalise sûrement pas ; t’as vraiment pas besoin de forcer pour le voir comme la personne la plus belle du monde quand il l’est pour toi si naturellement.

“Deal.” T’es encore plus heureux de savoir qu’elle sera avec toi lors de ce trip supplémentaire qui se profile. Comme quoi, quand y’en a plus, y’en a encore. Et tu aimes que ça bouge toujours un minimum même si tu sais que la vie avec Birdie ne sera jamais un long fleuve tranquille. C’est pas toi, c’est pas elle non plus. Vous avez la bougeotte tous les deux. Pas que ça t’inquiétais de ne pas avoir de voyages prévus, car tu avais bien dans l’idée de provoquer bien des séjours ici et là, des weekend avec Birdie à Elimbah et d’autres horizons. Elle conduit ça offre plein de possibilités même si tu préfères prendre le train. Faudra voir si elle est ok de se couper de l’indépendance et liberté qu’offre son van. En vrai t’as bien envie de faire un road trip et profiter enfin de ce matelas qu’elle a à l’arrière. Mais ton esprit s’éparpille trop là. Profite de l’avoir sur toi enfin Jordan. “J’y ai passé deux ans car Asher était là-bas et j’avais… besoin de prendre le large.” Surtout qu’elle est en train de t’offrir plus de détails sur ce chapitre là de sa vie et tu ne pensais pas qu’elle irait plus loin même si ses lèvres contre les tiennes te donnent envie de la manger plus que de l’écouter là. Tes mains qui caressent par intermittences sur sa peau si douce. “Quasiment que des bons souvenirs de là-bas.” Et tu aimes savoir que Melbourne n’équivaut qu’à du positif pour elle. « On va en rajouter des nouveaux. » Que tu ajoutes le plus naturellement du monde même si… Y’a un coin de ta tête qui n’oublie pas que Melbourne fut un gros morceau pour vous deux. Un déclencheur de bien des choses que tu ne regrettes pas en y regardant avec du recul. Mais sur le moment c’était vraiment horrible car tu pensais que tu n’allais plus la voir suite à tout ça…

Tu sens que vous allez passer à la vitesse supérieure de celle des baisers chastes alors tu demandes à propos de la porte. Elle a l’air d’avoir bien des choses à dire vu le regard qu’elle te lance. Tu ajoutes une question existentielle supplémentaire et celle ci la fait rire. Est-ce que ça veut dire qu’elle a réussi? Quelque chose te dit que oui. “Tu ferais un superbe Cadburry, je te l’ai déjà dit ?” Pas du tout la réponse à laquelle tu t’attendais mais tu prends. Are you proposing to me Birdie Cadburry? Que tu lui demandes au travers du regard. Le sourire très amusé aux lèvres toujours. “Evidemment que j’ai fermé car si y avait des voleurs, ils auraient plus de difficulté à sortir si la porte était fermée à clés.” Tu hoches la tête en lui faisant un clin d’oeil, ravi de voir qu’elle avait pensé à bien des choses dans cette éventualité. “Si jamais un serpent, un chat ou un gosse entre, y a des refuges pour ça, ok.” What. « C’est bien les refuges mais je veux pas qu’ils entrent chez moi surtout!? » Madame j’aime les animaux te fait comprendre qu’elle n’aurait pas de problème de son côté. Très bien. Si y’a une de ces choses là qui entre chez toi un jour elle sera assigné d’office pour les faire sortir.

Et puis tu la sens se frotter à toi et damn, elle t’a trop manqué bordel de dieu. Ses mains sur ton torse tu te lèches doucement les lèvres car Holy shit t’es totalement réceptif. Tu frissonnes sous ses caresses. “Quand à mon challenge de chasteté, y’a eu des moments durs mais j’ai tenu.” Tu pourrais appeler ton pénis moment là parce qu’il est sur le point d’être super dur aussi. Tes yeux qui remontent à ceux de Birdie même s’ils se perdent facilement sur son corps. Son visage est tout aussi magnifique. Tu voudrais pouvoir regarder partout en même temps. “Pour ça que là, j’ai envie de rendre autre chose dur afin de mettre un terme à toute cette attente et frustration accumulée.” Elle te fait rire car vous êtes stupides tous les deux à avoir bien évidement pensé à la même chose. « It’s all waiting for you. » Et elle est déjà en chemin bien sûr, elle n’a pas attendu ton feu vert car y’a tout dans ta personne qui indique déjà qu’elle a le champ libre pour tout. “Je peux pas résister quand t’es là.” Tu comprends bien parce que tu es pareil et tu n’attends pas plus longtemps pour lui ôter son haut pour libérer ses boobs. Tu te lèches les lèvres en la regardant avec envie. Tu vas pour t’approcher de sa poitrine mais y’a ta casquette qui gène. Tu l’enlèves de ta tête pour la poser sur la sienne. « That’s actually for you. » Que tu lui annonces en allant couvrir de baiser sa poitrine. Apparemment ton kink des casquettes est encore plus fort quand c’est elle qui les porte. Tu as décidé sans vraiment t’en rendre compte de lui ramener une casquette de tous tes voyages. La beauté de la chose c’est que vous pouvez les partager. Tout comme vous allez partager un magnifique moment de sweet sweet love. T’es fatigué du voyage mais tu as largement assez de force pour recharger tes batteries de sa chaire. Tu n’aimes pas sentir que tu deviens de plus en plus dépendant d’elle. I’m not. Bien sûr Jordan bien sûr. Il n’en reste que ta seule peur c’est qu’elle s’en aille un jour, mais tu te remémores les mots de sa lettre et tu apaises ton âme car y’a vraiment pas de raison de s’imaginer le pire quand vous êtes la meilleure chose qui vous soit arrivé respectivement.

« On va en rajouter des nouveaux. » t’hoches la tête avec énergie, et l’impatience t’incombe parce qu’à vrai dire, tu veux ajouter de nouveaux (et beaux) souvenirs avec Jordan dans chaque recoin de cette planète dans ta petite tête. Profiter de la saveur tant que c’est là, faire comme si chaque jour était le dernier - alors que chaque jour a plus le goût d’être la première fois. Comme aujourd’hui où t’as l’impression que c’est la première fois que tu le vois, la première fois que tu l’embrasses, la première fois que tu réalises que tu l’aimes comme une abrutie. Tout ça parce qu’il est parti deux semaines, tu le déteste et tu l’adores pour ça. Partir ensemble, oui, mais partir séparément, c’est bien aussi. Le manque te rassure, ça te réconforte, ça te prouve que vous n’allez pas l’être de ces couples incapables de vivre loin de l’autre. T’es incapable de ça. Tu ne veux pas devenir dépendante, toi qui a toujours clamé haut et fort ta liberté et tes ailes que tu déploies où tu veux, quand tu veux. Jordan est un ajout délicieux et bienheureux à ton existence mais il t’a fallu des mois et des mois pour comprendre qu’il n’était pas une prison. Que cette relation-ci n’est pas un engrenage de mauvaises décisions, bien au contraire. Ca vous est tombé sur la tête comme ça, par hasard, et aussi spontanément que soudainement. C’est organique entre vous et t’es persuadée que vous pouvez vous aimer et vous chérir même à distance - vous l’avez prouvé plus d’une fois. Vous n’avez pas besoin de la géographie pour être proche, parce que ça non plus ça n’a pas d’impact sur vous. Tu te sens chanceuse d’être tombée sur un partenaire aussi semblable que toi sur tes valeurs et tes principes - à quelques différences près mais heureusement que tu n’es pas Narcisse, tu ne cherches pas à tomber en amour de ton reflet même si tu n’as aucun problème avec ton corps. Jordan se rejoint avec toi pour sa soif d’aventures, de voyages, d’envie de bouger - tant qu’il y a toujours un point d’attache quelque part. Ton point d’attache restera Elimbah, toujours et encore, mais maintenant que t’as été seule dans les lieux de sa maison - votre maison - depuis deux semaines, tu y as fait encore plus ton nid et il est impossible de ne pas ressentir ta présence quand on franchit le seuil. Et le pire est que Jordan ne te donne aucune limite, aucune contrainte, et que tu vas joyeusement en abuser jusqu’à épuisement - même si ton partenaire te prouve que par amour, il concède (à peu près) tout. Il y a des bougies un peu partout, une odeur d’encens qui rôde, il y a ta statue préférée d’un bouddha envoyé par tes parents il y a des années sur le rebord de sa bibliothèque de vinyles. Tu songes même à rajouter un ou trois tapis tissés au sol mais ça, t’attendais que Jordan revienne pour lui demander car tu ne te risquerais pas à de tels changements sans lui en parler.

Sauf pour Noël. Il n’est pas prêt, pour Noël.

« C’est bien les refuges mais je veux pas qu’ils entrent chez moi surtout!? » il t’agace mais tu ris légèrement quand même parce que son ton est hilarant et ses inquiétudes n’ont vraiment pas lieu d’être. “Je m’en occuperai si y’a besoin. Maintenant, arrête de te plaindre et utilise ces lèvres à bon escient.” il a de la chance d’avoir une copine qui est un pur produit de la campagne. Tu as beau donner l’impression d’avoir un certain standing de vie (ce qui n’est pas le cas, t’es juste chanceuse et avec une belle A-list en guise d’amis), si t’es une lady des villes, tu es un vrai rat des campagnes. Ce n’est pas un chat, un serpent ou un gosse qui vont te faire peur. Tu maîtrises absolument tout, exactement comme tu maîtrises ton partenaire en bougeant ta main là où il faut. Tu le vois car il se lèche les babines, le petit filou, et y a d’autres babines plus au sud qui attendent d’être léchées, au cas où il n’a pas compris le message de tes doigts et de ton bassin. « It’s all waiting for you. » good que t’as pas le temps de dire car trop occupée à caresser ses lèvres de baisers nuageux, beaucoup trop légers, avant d’émettre que t’es faible pour lui, et pour le manque qu’il a créé, et la frustration, et tout ton être qui le réclame. Tu fais la moue quand il enlève ton haut - “fais gaffe car j’aime cette tenue” donc en clair, il en découd un fil, tu le tues, c’est ça ? Le pire est qu’il risque de le faire, le fourbe. « That’s actually for you. » dit-il en te foutant sa casquette sur ta tête et tu lâche un nouveau rire parce qu’elle est trop grande pour toi ; mais grand dieu que tu t’en fous quand tes rires deviennent des soupirs et des gémissements car sa bouche attaque ton buste et c’est une des meilleures sensations du monde.

Toutes les sensations d’après sont cataloguées comme ‘la meilleure sensation’ au fur et à mesure et t’es plus que ravie, enjouée et actrice dans ces retrouvailles où les vêtements trouvent vite le trajet du sol (y compris la casquette parce que même si t’es touchée par son cadeau, c’est gênant pour atteindre ton cou et son torse) afin de profiter pleinement de la peau et de la chaleur de l’autre. Ton être vibre en symbiose avec lui, vous bougez pas du canapé et c’est toi qui prend les rênes car t’es au-dessus, car t’as des pardons silencieux toujours dans le creux de tes tréfonds, car tu veux lui prouver à quel point il est beau et magnifique à tes yeux, bordel de dieu. C’est passionné et doux, c’est langoureux et intense, des retrouvailles comme on les aime alors que ton dernier souffle d’extase s’étire contre son épaule que tu mordilles juste après, tes cuisses se serrent autour de lui le temps de profiter des dernières émotions que de l’avoir dans le creux de tes reins après des jours d’attente. Tes bras autour de lui se détachent légèrement, juste assez pour que ta tête se relève afin d’attraper ses délicieuses lippes pour un doux baiser, comme pour avaler ses soupirs d’extase à lui, la meilleure mélodie du monde. Oui, tout est au top, là, et ça a tout avoir avec le besoin que t’as de lui dans ta vie - et dans ton corps, aussi, faut croire. “Welcome home, baby angel.” y’a pas à questionner ; t’es à peu près certaine que t’as gagné l’award du meilleur accueil du monde, là, non ?

“Je m’en occuperai si y’a besoin. Maintenant, arrête de te plaindre et utilise ces lèvres à bon escient.” Elle est impatiente et damn fuck tu n’arrives pas à te mettre en tête qu’elle a véritablement tenu tout ce temps sans un seul orgasme. Faut dire que tu n’en as pas eu plus que sur les doigts d’une main quand on y réfléchit. C’est pas déconnant sachant qu’il y a eu une partie du séjour où vous étiez mal en point tous les deux. Better not thinking about this. Oui non tu as raison. Surtout que tu l’as dans tes bras, sur tes cuisses et qu’elle a envie de toi plus que tout au monde. Same goes for me.

“fais gaffe car j’aime cette tenue”
« Oh don’t worry I love it too. »

Tu hoches largement la tête. Tu ne dis même pas ça pour l’embêter. « You fucking hot in it baby. » La sincérité dans chacune des syllabes que tu prononces alors que tu poses son haut délicatement sur l’accoudoir du canapé avant d’aller flatter ses seins de tes lèvres. Mine. La casquette sur sa tête à elle et tu voudrais bien qu’elle la garde tout le long de vos doux ébats mais non. Ca la gêne aussi et tu peux pas lui en vouloir. Tu auras tout le temps de la mater avec plus tard. Quand vous aurez enfin assouvis tous vos désirs, comblés tous vos manques. Tu fais attention en lui ôtant la jupe car tu veux réellement pas qu’il se passe quoi que ce soit d’indésirable. Tu veux la revoir là dedans plus tôt que tard.

Y’a quand même un tout petit moment où tu es consciencieux de ton corps quand tu te retrouves torse nu devant elle. Première fois depuis la crise que tu lui as fait. Elle n’a aucune réaction spécifique et tu te sens stupide d’avoir pu imaginé que ce soit le cas. Tu suis le mouvement de vos baisers et caresses espérant que ta demi seconde de glitch passe à la trape. Quand tes yeux rencontrent les siens ce n’est que de l’amour et de la satisfaction que tu peux y lire. Ton coeur se gonfle encore plus si c’est possible et il est certain que tu lui fais un sweet sweet love encore plus doux que toutes les fois qui étaient passés auparavant - et l’univers sait qu’il y en a beaucoup. C’est elle qui domine tout le long et vraiment t’es si faible pour les femmes fortes. Birdie est exceptionnelle à bien des niveaux et tu l’aimes tous les jours plus que la veille. Nan. Jordan. Tu vas pas te mettre à pleurer alors que ton membre est en elle. I am so not crying shut the fuck up. Ok good. I’m just very happy. You are such an emotional being. I know. Shut up. Et non tu ne pleures pas, tu la chéris d’un milliers de baisers et caresses sur tout son visage et son corps. Elle t’offre quelques morsures et ça te fait sourire bien plus encore avant que tu ne lui rendes la pareille avant qu’elle ne t’embrasse alors que tu lances une nouvelle fournée de soldats dans les plus beaux tréfonds de toute la planète.

“Welcome home, baby angel.” Ton visage appuyé contre le sien, y’a un sourire qui se forme sur tes lèvres alors que tu l’attires encore plus contre toi. Tu t’appuies contre le dossier du canapé sans la lâcher nope. Tu vas pas te défaire de si tôt. I missed your smell, I missed your skin, I missed your kisses, I missed your angelic aura… Mais tu dis rien car tu veux pas qu’elle te dise d’arrêter de faire le saule pleureur. Come on Jordan, tu es de retour, elle va pas te disputer pour lui dire de si jolies choses. « I missed your scent. » Tu vas nicher ton nez dans ses cheveux. « I missed your hair… » Tu respires à grandes bouffées alors que tes bras la serrent au plus près de toi. « Miss Wombat is sick of me I’m sure. » Que tu dis entre deux grandes inspirations encore. Damn Jordan, t’es si accro c’est plutôt hallucinant.

« Oh don’t worry I love it too. » et si y a bien quelqu’un pour ranger posément les affaires sur le rebord du canapé, c’est bien Jordan. La confiance est absolue pour qu’il comprenne que tu tiens à ta tenue du jour, que tu te trouves hyper jolie dedans et que pour une fois, ça ne sera pas l’affaire (la tenue) que d’une seule fois. « You fucking hot in it baby. » “I know.” que tu souffles avec toute la confiance que t’as en toi-même, sans aucune condescendance mais la stricte vérité ; tu savais qu’en la mettant ce matin, tu le lui aurais envoyé par message, mais jamais tu n’aurais pensé qu’il l’aurait vu en direct live. Le genre de retournement de situation que tu apprécies grandement, d’autant qu’il peut te sussurer directement dans le creux de l’oreille à quel point t’es belle avec. Et même si t’en as conscience, ça fait toujours plaisir de se l’entendre dire, encore plus quand ça vient de la délicieuse bouche de ton partenaire qui est fucking hot à tes yeux aussi, tes mains ne perdant pas un instant pour le débarrasser de ses vêtements. Ta vision sur lui n’a pas bougé, tu ne remarques même pas que Jordan a eu un moment de doute tellement que pour toi, tu n’as pas à tergiverser pendant des heures. Tu l’aimes, il est beau, il est magnifique, il est l’être le plus important de ton existence, ton coeur bat pour lui et t’as juste envie de communier de nouveau pour le lui prouver. Rien n’a changé pour toi, tu ne veux pas que ça change et t’es ravie de voir qu’en sa présence, tu retrouves les bonnes vieilles habitudes qui consistent à le caresser, le mordre, à planter tes ongles contre sa chaire, à souffler à quel point t’as envie de lui. Si c’est langoureux, c’est aussi un peu pressé parce que vous avez été plutôt sage l’un et l’autre à distance - la faute à certains faits que tu ne préfères pas repenser pour l’instant - et il suffit visiblement que vous vous voyez pour perdre la tête de nouveau.

Tu le tiens si fort contre toi, contre le creux de ton cou, place parfaite pour l’accès à sa partie préférée de ton corps, pouvant aussi apprécier les battements chaleureux et ardents de ton cœur, jusqu’au dernier souffle de bonheur et d’extase. C’est ce que t’aimes le plus dans les départs ; les retrouvailles qui sont toujours trépidentes et magnifiques. Tu l’accueilles de la plus belle des manières (contrairement à lui, t’en râles toujours, oui oui), ton partenaire se portant contre le canapé un peu mieux en t’entrainant contre lui. Tant mieux car tu ne comptais pas défaire vos corps transpirants légèrement collés l’un à l’autre - tu bouges seulement pour le faire sortir de toi tout en déposant un baiser contre sa clavicule. « I missed your scent. » tu souris alors que tu sens son visage contre ton crâne. « I missed your hair… » tu glousses légèrement parce que, how ? “J’aurai pas pensé que mes cheveux avaient cet effet.” tu te moques gentiment alors que tu serres un peu plus si possible tes cuisses autour de lui et tes bras autour de son cou alors que ta tête est posée contre son torse. « Miss Wombat is sick of me I’m sure. » ta main vient caresser son buste en redessinant les contours de ses tatouages. “What an ungrateful bitch. She doesn’t deserve your affection.” tu souris pourtant, ravie de voir qu’une babiole aussi stupide qu’une peluche ait réussi à avoir de la valeur pour ton partenaire - t’apprécies à chaque fois que tu le vois avoir des points en commun avec toi, quand vous agissez de la même façon, dans la même idée. “Est-ce que mon nez aussi t’as manqué ?” que tu demandes en redressant ton buste pour le regarder avec ce sourire légèrement amusé avant de pencher la tête pour faire un baiser esquimeau de vos deux nez - t’es absolument adorable, c’est dingue de pas pouvoir ni vouloir l’assumer.

“Tu mets mes plans pour la semaine prochaine à l’eau. J’avais prévu d’inviter mon amant n°10 et de transformer le jardin en piscine géante.” adorable mais totalement idiote, vraiment. Pourtant, t’es sérieuse en disant ta connerie - l’important est d’y croire mais tes yeux brillent, le bleu pétille et ce n’est qu’un gros mensonge - sauf la partie des plans. “Je comptais aller à Elimbah dans quelques jours.” mais ça, ce n’est pas gênant, à vrai dire. Tu attrapes une de ses mains pour poser ta paume contre la sienne (et admirer à quel point ta main est petite comparée à la sienne). “Wanna come or you’re still a busy butterfly ?” il a peut-être déjà prévu des rendez-vous pour la semaine prochaine, des réunions de travail ou des trucs comme ça, t’en sais rien. Ça te fait chier s’il ne peut pas venir mais ça te ferait encore plus chier de ne pas aller dans ta maison d’enfance sachant que t’y es pas encore retournée ce mois-ci. T’as besoin de ton souffle d’air campagnard.

“I know.” Tu l’aimes tellement. Elle n’a pas peur de se jeter des fleurs parce qu’elle le peut. Tu sais Jordan, c’est facile à faire, t’as juste du mal à être sincère quand tu dis que t’es beau. Cute à la limite mais ça ne va jamais bien plus loin. Tu espères que lorsque tu auras commencé à faire du sport ça va se voir rapidement et que tu vas apprécier ce que tu verras surtout.

Tu la sens s’installer mieux et tu as un coin lointain dans ta tête qui se demande si le canapé va se manger une nouvelle tâche aujourd’hui que tu vas frotter fort demain. Mais tu oublies ça bien vite quand tu respires son odeur avec ravissement. “J’aurai pas pensé que mes cheveux avaient cet effet.” Genre. Elle est en train de chercher des compliments. Elle est contente de t’avoir à ses côtés. L’inverse est tout aussi juste et tu laisses le bonheur flotter au milieu de vos corps et coeurs bien liés.  Tu repenses à tous les mots qu’elle a posé et tu sais qu’elle mérite bien plus que ces deux phrases ridicules. Yeah I’ll sing her a song. Oh? Maybe. Hm. “What an ungrateful bitch. She doesn’t deserve your affection.” Tu serres fort tes bras autour d’elle parce qu’elle est si fucking cute d’être encore ouvertement jalouse de Miss Wombat. Cette peluche a été un soutient bien plus grand que tu ne l’aurais imaginé. Tu as beaucoup parlé à Miss Wombat en plus de l’étouffer de tes étreintes à répétition.

“Est-ce que mon nez aussi t’as manqué ?”
« Ton nez, ton cul… tes seins. »

Ces deux derniers mots qui sortent avec un large sourire alors qu’elle s’est décalé assez pour que ta vue soit optimale sur ces derniers. Tout le monde sait que c’est une des parties de son corps que tu préfères. Tu ne cherches pas à le cacher, au contraire tu serais plutôt en mode revendication à ce niveau là. They’re mine. Et c’est bien ça que le tatouage va souligner tout en finesse au meilleur des endroits. Tu baves déjà sur la vue de Bird avec un tatouage juste là. Ton nez qui se relève vers le visage de Bird et tu embrasses ses lèvres au milieu du baiser esquimaux.

“Tu mets mes plans pour la semaine prochaine à l’eau..” Ooops. “J’avais prévu d’inviter mon amant n°10 et de transformer le jardin en piscine géante.” Ça te fait beaucoup rire. « Ton amant n°10 peut quand même venir. Is he into dicks? » Tu parles comme s’il s’agissait d’une pute à disposition. That’s not it? Oh Jordan. “Je comptais aller à Elimbah dans quelques jours.” Voilà qu’elle redevient un peu plus sérieuse. Tu l’écoutes alors que tu es déjà en train de réfléchir aux 7 prochains jours et le boulot que tu as prévu. Tu la laisses prendre ta main alors que tes méninges sont encore en train de travailler.  “Wanna come or you’re still a busy butterfly ?” Tes yeux qui retrouvent ceux de ton oiseau favoris.

« Dans quelques jours ? Deux ? Trois ? Y’a des trucs que je peux faire qu’ici mais je vais commencer par ça et le reste sera sur mon portable et quelques trucs que je peux transporter… » Tu te mords doucement la lèvre supérieure. Ton regard qui est de nouveau parti d’un côté alors que tu réfléchis. « If you allow me working like… five hours a Day when there that could be nice… » Car tu avais quand même prévu de bosser toute la semaine sur l’album que vous avez enregistré. Que tu sois ici ou en Thailand. « I wanna come with you. » Que tu dis en allant glisser l’index de ta main libre sur la courbe d’un de ses seins. Tu aimes bien trop Elimbah. Une coupure du monde à une heure de trajet en voiture. Tu remontes tes yeux aux siens. « Four hours could do too. » Voilà que t’es déjà en train d’essayer de l’amadouer en lui montrant que tu peux faire des concessions. T’as surtout de la chance d’avoir quelques jours ici avant. Tu vas bien bosser en amont.

« Ton nez, ton cul… tes seins. » mmh, “That sounds more like you.” que tu glousses légèrement en prenant en compte que cette liste là te paraît bien plus cohérente que celle d’avant - l’ordre des priorités te paraissait incongru, ton odeur et tes cheveux, vraiment ? Même si tu comprends que Jordan apprécie absolument chaque parcelle de ton être et que c’est plaisant de le constater. Qu’il le dise à voix haute te fait d’autant plus plaisir que ça te flatte une énième fois - comme si t’en avais besoin. Yes I do, surtout après ce que vous avez vécu - la séparation, la tension, une dispute qui n’en était pas vraiment, un malaise serait le terme plus adéquat. T’as besoin d’être rassurée que sa vision de toi n’a pas faibli, n’a pas changé, que tu n’as pas entaché ses sentiments à ton encontre après avoir été conne et bien trop irréfléchie. Tu as tellement eu l’habitude dans ta seule relation qu’il a un écart à chaque dispute, à chaque reproche, que t’as peur de perdre ça avec Jordan. Alors que la symbiose est si belle, si proche, tu ne veux pas creuser un fossé entre vous, une sensation de ne plus se reconnaître, de s’être trompé chacun de votre côté. Alors que Jordan te connaît sûrement mieux que certains de tes proches, qu’il te supporte alors même que tu ne lui as dit que les bons côtés de ta vie. Il t’écoute et il t’entend, il attend aussi, sans avoir la certitude qu’un jour tu lui parleras. A vrai dire, tu n’en as pas l’envie ni même l’utilité, ce qui est très ironique. Tu veux être le soutien de tout le monde mais tu refuses de chercher le soutien chez autrui. Tu n’as voulu aucun soutien après ton agression, tu n’as souhaité aucun support après le décès de Victoria. Tu es forte mais tu es stupide, aussi ; la preuve ait qu’au moins, pour le décès de Dan, t’as eu un pilier contre lequel te reposer sans que tu ne l’ai demandé. Et ça t’as aidé, ça t’as fait du bien, c’est sûrement pour cela que maintenant, tu n’es pas aussi affligée que tu l’aurais été si t’avais été seule - et faut dire aussi que ta relation avec Dan n’était pas la même qu’avec Victoria.

« Ton amant n°10 peut quand même venir. Is he into dicks? » retour à la réalité, tu pinces ta lèvre en cherchant de nouveau les siennes que tu mordilles à leur tour. “I don’t know. But only mines can penetrate your backstage door.” et par “mines” tu veux dire vos jouets parce que la nature ne t’a pas équipée pour assouvir l’envie de pénis de ton partenaire. Il faut dire que ça fait un moment que tu n’es pas allée explorer ses tréfonds à lui, il serait temps de régler ça. Même si tu n’as rien d’un homme viril et vigoureux, tu peux donner le change. Jordan ne s’en est jamais plaint en tout cas - le jour où il se plaindra de quelque chose, c’est qu’il y a vraiment un truc qui ne tourne pas rond dans l’univers entier. « Dans quelques jours ? Deux ? Trois ? Y’a des trucs que je peux faire qu’ici mais je vais commencer par ça et le reste sera sur mon portable et quelques trucs que je peux transporter… » il a l’air de demander des précisions et tu râles légèrement en reculant ton buste pour le détacher du sien. “J’en sais rien. Quand je suis toute seule, j’y vais quand j’y vais, je programme pas. Et t’étais pas prévu au programme, ma belle meringue givrée.” tu le tapotes du bout de chacun de tes doigts contre son torse alors que tu prononces ces derniers mots. « If you allow me working like… five hours a Day when there that could be nice… » oh boy, quand toi t’y vas sans rien prévoir, sans rien préparer, sans rien réfléchir, t’as Jordan à côté de toi qui réfléchit beaucoup trop intensément à caser ses heures de travail. Ça te donnerait presque mal à la tête alors que tu regardes à côté, droite comme un i, attendant que Mx établisse ses prochains jours ; ça te rappelle pourquoi tu n’aimes pas l’organisation, c’est terriblement chiant. « I wanna come with you. » bon, au moins, ça, c’est une valeur sûre, aussi sûre que ta peau qui frémit doucement sous son doigt qui te caresse en parcourant ta poitrine. « Four hours could do too. » tes bras retrouvent leur position sur ses épaules et tu plonges ton regard dans le sien avec une petite moue sur le physique. “T’as conscience que je te chronomètre pas, mmh ? Tout ce que je veux quand on va là-bas c’est que tu ne travailles pas H24. Histoire de profiter du calme, du paysage, … De nous, puisque t’es là.” un bras se plie pour pouvoir mener ta main vers ses cheveux où t’y caresses doucement ses mèches blondes. “Tu gères ton temps comme tu le souhaite. Si tu veux mais que tu peux pas, je le prendrai pas mal. T’as écourté ton voyage d’une semaine, c’est pas étonnant si t’as encore du travail à faire. De toute façon, il faut être à Brisbane au moins pour mon rendez-vous chez le tatoueur donc ça ne sera pas un long séjour.” que tu rajoute en souriant légèrement - le tatouage n’est qu’une raison mais tu comptes bien être à Brisbane pour son anniversaire. Non pas qu’il n’y ait rien que tu puisses faire d’Elimbah mais… Son anniversaire tombe la veille du premier décembre et tu n’as plus une mais deux maisons à décorer, à présent. Et celle de Brisbane passera en priorité cette année.