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 you and i, everything's fake || eloz #5

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Message(#) Sujet: Re: you and i, everything's fake || eloz #5 you and i, everything's fake || eloz #5 - Page 3 EmptyJeu 11 Nov - 0:29


Son souffle se casse contre ta peau. Ça te fait frissonner automatiquement. « j’vais pas te laisser repartir. » Sa main se glisse contre ta joue, y dégage des mèches de cheveux au passage. Tu te laisses porter par la caresse. Tu suis le mouvement quand ton visage vient se lover contre sa paume. Tu souffles presque de soulagement quand il t'obliges à rester ici. T'es pas obligé, tu sais bien, mais il semble déjà ne plus laisser place à une négociation qui n'a jamais réellement commencer avouons-le. « J’te laisse mon lit, je dors sur le canapé. » Tes yeux dans les siens s'embrument sans que tu arrives à vraiment savoir la raison exacte de ce soudain élan de tristesse. Une accumulation de trop de choses sûrement. Le vase qui déborde depuis trop longtemps. Des souvenirs d'un mari qui occupe le canapé plutôt que le lit conjugal. Tout ce bouscule et, au finale, t'es juste encore plus mêler que lorsque tu es arrivé ici. Depuis combien de temps t'es là au juste ? Depuis trop longtemps. « tu repartiras quand tu seras reposée. » Tu baisses les armes, accepte la main aidant qui est tendue.Tu acquiesces doucement d'un signe de tête. Tu as l'impression que même si tu dormirais une semaine entière ce ne serait pas suffisant. Tu es à bout de souffle. Et c'est bien la première fois que tu as l'impression que tu n'arriveras pas à remonter à la surface.

« Il n'a pas l'air très confortable. » que tu débutes avec un sourire en coin. Il dormira sûrement moins confortablement que lorsqu'il a dormi sur le tien. Il se lèvera demain matin avec des raideurs dans le dos à coup sûr. Tu n'es quand même pas si cruelle, hm ? « Sois pas idiot. Je vais pas te chasser de ton lit. » Tu trouves déjà que tu ambitionnes en dormant ici. Tu ne vas pas le priver de ce qui est à lui. C'est toi l'invité. C'est toi qui devrait prendre les restants. Mais non. Tu ne comptes certainement pas dormir sur le canapé non plus. S'il tient pas à son dos, toi tu y tiens. T'as pas assez picolé pour réussir à passer une bonne nuit la dessus. Vous êtes juste deux personnes qui vont partager un lit sans arrière pensée. Vous pouvez faire ça, non ? Tu lui dirais bien que t'as vingt ans d'expérience dans le fait de partager un lit avec un autre homme sans jamais le toucher, mais ce serait encore plus pathétique de le dire à voix haute.  De toute façon, l'ambiance n'est clairement pas propice à une quelconque romance. Elle est remplis de tendresse, mais d'une autre manière. D'une manière que tu n'as peut-être même jamais connu. Tu te demandes y'en a combien de filles qui sont passées sous sa couette juste pour dormir. Sûrement pas beaucoup. Tu seras peut-être même la première. « T'inquiète, j'vais pas te coller comme une sangsue. » Au cas où ce soit ce qui l'inquiète. Au cas où ce soit la raison pour qu'il préfère son canapé. Plutôt ironique quand vous êtes collés l'un à l'autre depuis de longues minutes. Tu te doutes bien que c'était plus par respect qu'autre chose. Peu importe. Tu y crois vraiment à ce mensonge que tu viens de prononcer en plus. Un coup endormi, tout le monde sait que le corps à tendance à bien se foutre de ce que la tête veut.

« Tu me prêtes un tee-shirt, pour la nuit ? » que tu lui demandes ensuite en glissant ta main sur son avant-bras. C'était bien loin d'être prévu tout ça. T'as rien pour te changer, pour avoir un minimum de confort cette nuit.
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Message(#) Sujet: Re: you and i, everything's fake || eloz #5 you and i, everything's fake || eloz #5 - Page 3 EmptyJeu 11 Nov - 21:22


« Il n'a pas l'air très confortable. » je sais pas si c’est une invitation pour pas y dormir ou si c’est juste pour me plaindre qu’elle dit ça. C’est vrai, qu’il est pas confortable ce canapé, mais ce sera pas la première fois que j’y laisserai des plumes. « Sois pas idiot. Je vais pas te chasser de ton lit. » la situation est arrivé à un point où on se fait des courbettes l’un pour l’autre, c’est ça ? Depuis quand, tout avait basculé de ce côté-là du respect ? Je n’y comprends vraiment rien, mais j’me contente d’afficher un sourire puisque c’est tout ce dont j’suis capable de répondre. « T'inquiète, j'vais pas te coller comme une sangsue. » j’ai pas peur de dormir avec une femme, j’ai pas peur de dormir avec Elise même. « Ma technique c’est de couper le chauffage dans la chambre et de laisser la fenêtre ouverte. » autrement dit, la chaleur humaine, c’est c’qu’il y a de meilleur. Le corps d’une femme contre moi, juste la douceur de leur peau, ca suffit à m’combler. Bon, je sais bien que c’est pas la peine d’imaginer une seule seconde sa peau nue contre la mienne. A aucun moment le plan avait été d’être à poil avec Elise et là, ni elle ni moi n’avons ça en tête. La seule chose à laquelle je pense, c’est réellement son confort et le besoin qu’elle a de pouvoir se reposer et lâcher prise, enfin, j’ai envie de dire.
« Tu me prêtes un tee-shirt, pour la nuit ? » j’lui dirai bien que j’ai quelques fringues de nana dans mes placards, des fringues oubliés, parties trop vites, parties trop tôt, têtes en l’air ou pas. Je me demande encore comment je me retrouve avec une robe d’ailleurs, sans comprendre comment cette dernière femme a pu partir en laissant son seul vêtement chez moi. Mais elle devait surement avoir d’autres fringues sous la main, bien sûre qu’elle était pas partie à poil. « Tu peux aller prendre une douche, si tu veux. » ca me laisserait le temps de changer les draps. Si y a une chose sur laquelle j’ai pas changé depuis que j’ai vingt ans, c’est que mes drapas, j’ai tendance à dormir dans des draps crades et j’ai pas envie qu’elle me juge sur l’odeur d’homme qui trône dans mon lit. « J’te prépare ça. » j’lui ouvre la porte qui donne sur ma petite salle de bain. C’est pas bien grand, y a juste une cabine, un évier, un meuble et pile la place pour se sécher sans se cogner partout. « les serviettes sont sous le lavabo. » j’la laisse prendre place et j’me dérobe dans la chambre pour changer le linge de lit parfum transpiration contre l’odeur de linge propre. Sauf quand ramenant le linge à la buanderie, je me rends compte que toutes mes serviettes propres sont encore là. Pas dans la salle de bain, pas là où je lui ai dis. Merde.
Je prends une serviette et j’retourne rapidement à la salle de bain, je frappe alors que j’entends déjà l’eau couler. « euh, en fait, la serviette est là. » que je lance avant d’ouvrir la porte, persuadé qu’Elise serait déjà sous la douche.
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Message(#) Sujet: Re: you and i, everything's fake || eloz #5 you and i, everything's fake || eloz #5 - Page 3 EmptyJeu 11 Nov - 23:28


« Ma technique c’est de couper le chauffage dans la chambre et de laisser la fenêtre ouverte. » Tu lèves les yeux vers lui alors qu'un sourire amusé menace de se dévoiler sur ton visage. C'est subtile, mais c'est là dans tes fossettes qui se creusent. Est-ce qu'il est en train de t'inviter à un dodo coller ? Cette soirée devient vraiment n'importe quoi. « C'est une bonne technique. » Ça, il le sait déjà. Il doit en avoir plus qu'une bonne technique sous le bras. T'es pas certaine d'être prête pour les autres par contre. « Tu peux aller prendre une douche, si tu veux. » Tu n'en demandais pas tant, mais c'est pas faux qu'une douche chaude fait toujours du bien. C'est pas de refus. « J’te prépare ça. » Tu le suis jusqu'à la salle de bain où il ouvre la porte pour te laisser entrer. Comment il fait pour vivre dans une salle de bain aussi petite ? Bon, tu vas quand même pas te plaindre du manque d'espace et de luxe - ouais, non, c'est la belle grande douche vitrée non plus. C'est juste pour une fois. Tu vas survivre. « les serviettes sont sous le lavabo. » Ton regard suit l'endroit qu'il te pointe. Avec le peu de rangement qu'il y a ici t'aurais facilement trouver sans qu'il ne te dise rien.

Tu fermes la porte lorsqu'il repart de l'autre côté. Un bref regard dans le miroir te montre que ça va, t'as pas trop l'air au bout de ta vie. Tu fais couler l'eau, joue avec la température jusqu'à atteindre la limite avant de s'ébouillanter. Parfait. Tu retires tes vêtements, entre dans la douche au même moment où tu entends frapper contre la porte. Et tu vois la poignée qui se tourne au même moment où tu tires le rideau. Finalement, pas trop déçu que ce ne soit pas juste une douche vitrée. Ça donne un semblant d'intimité. « euh, en fait, la serviette est là. » « D'accord. » Tu supposes qu'il laisse la serviette bien en vue et qu'il referme la porte. Tu ne veux même pas regarder par peur de croiser son regard. Ah la pudeur puissance mille. La nudité ça va quand c'est là, quand c'est guidé par la pulsion du moment. Sinon, non. Tu n'es pas à l'aise du tout.

Tu sais pas trop combien de temps tu restes là, assise dans le fond de la baignoire, à juste laisser l'eau te brûler la peau. Assez longtemps pour que la peau de tes doigts se plisse. Assez longtemps pour que, merde, l'eau refroidit. Et elle refroidit, encore. Foutu bloc appartement qui a pas assez d'eau chaude pour tout le monde. Tu te dépêches de refermer l'eau avant qu'elle ne devienne glacée. Par chance que tu retrouves de la chaleur dans le reste de la salle de bain qui ressemble à un sauna tellement y'a de la buée partout. Bon, peut-être que tu as un peu exagéré. Juste un peu. Tu sèches rapidement tes cheveux et enroule la serviette autour de ta poitrine, enroulé très serré, aucune chance de chute possible, avant de ressortir de la salle de bain. « Hum, y'a plus d'eau chaude. » que tu débutes, pas trop certaine d'être si à l'aise que ça avec cette seule serviette pour te couvrir. « J'espère que tu voulais pas y aller… » Oups. Tu n'as pas pensé à ça, une seule seconde. Tu pensais pas vider le réservoir non plus. Dans quelques minutes, ça doit bien être revenu, non ? T'en sais rien. Tu n'as jamais manqué d'eau chaude de ta vie. Tu n'as jamais manqué de rien de toute ta vie.
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Message(#) Sujet: Re: you and i, everything's fake || eloz #5 you and i, everything's fake || eloz #5 - Page 3 EmptyVen 12 Nov - 0:52


J’entends le rideau se tirer dès lors qu’Elise semble comprendre que j’ai fais irruption dans la salle de bain. Elle n’avait pas grand-chose à craindre, la porte s’ouvrait de manière à ce qu’il soit pas réellement possible de voir dans la baignoire à moins de se pencher directement dessus. Je me dépêche de lui déposer la serviette pour qu’elle ne soit pas obligée d’attendre longtemps à pas savoir comment se sécher autrement.
Et pendant ce temps, j’me contentais de boire un nouveau vers de vin cuit en trouvant quand même que le temps était très long. J’me demande ce qu’elle fou là-dedans et si elle s’est finalement pas enfuie par la fenêtre qui donne dehors. Mais ca implique quand même une belle chute et Elise est pas si bête. Si elle doit partir, elle le fera de manière à bien me le faire comprendre et par la grande porte. Il se pourrait même que cette douche lui ait redonné l’énergie suffisante pour s’en aller. Qui sait, elle se demande sans doute aussi pourquoi elle est toujours ici à cette heure-là.
J’ai l’impression qu’il s’est déjà passé des jours entiers depuis cette fin d’après midi au bar, qu’on est dans un autre espace-temps et vraiment, je crois que tout aurait pris une autre direction si Elise n’avait pas été là pour être ma raison. Elle avait mené le jeu à la perfection et sorti un sacré coup de bluff. Moi-même j’aurai sans doute pris peur face à elle. De toutes façons, Elise m’a toujours un peu intimidé et impressionné. Mais ça, elle n’a jamais eu besoin de le savoir.
Mon verre est déjà presque terminé quand j’entends la porte de la salle de bain se rouvrir. Je me retourne vers elle, m’assurant qu’elle soit bien entière. Elle est presque mise à nue, dans tous les sens du terme, sa serviette autour de la taille la rend plus fébrile encore, ses cheveux mouillés lui retire l’assurance qu’elle peut avoir avec sa coiffure toujours parfaite. Son maquillage n’est plus en place, ses traits sont naturels et elle n’en demeure pas moins jolie. « Hum, y'a plus d'eau chaude. » vu le temps qu’elle a passé la dedans, fallait s’en douter. « Ca doit pas t'arriver souvent » que je lui lance, amusé, en espérant quand même qu’elle n’a pas fini par avoir de l’eau froide. « J'espère que tu voulais pas y aller… » « j’ai l’habitude. » parce que même quand ma sœur pompe trop d’eau, ça fini par prendre chez moi. Le propriétaire ici s’est pas bien foulé, il a regroupé ses logements ensemble, mutualisant toutes les énergies, c’est chacun pour soit, tout pour soit, rien pour les autres.
En le voyant comme ça, j’me souviens qu’elle m’avait demandé un t shirt, j’me relève comme si un ressort m’avait poussé, pris d’un élan. « J’vais te chercher de quoi t’habiller. » j’entre dans ma chambre, fouille pour prendre le t shirt le plus simple qui soit, noir, beaucoup trop grand pour elle, mais ça fera l’affaire. « tiens. » que je lance en revenant, collant le vêtement entre ses bras. « Du coup, j’y vais, j’en ai pour deux minutes, puisque t’as pris toute l’eau chaude. » je me dérobe, m’engouffrant dans la salle de bain à mon tour après avoir récupéré une nouvelle serviette et top chrono, c’est bien en deux minutes que je ressors de là, serviette autour de la taille, mes cheveux sont encore tout mouillés et forment des gouttes au sol, permettant de me suivre à la trace.
Elise avait eu le temps de faire tomber sa serviette pour porter le t shirt que je lui ai confié auparavant. « C’est moi qui vais avoir besoin de chaleur après cette douche glacée. » elle avait pas bien précisé qu’il n’y avait plus du tout d’eau chaude. « Je vous conduis dans votre suite, Madame Irish ? » je lui tends une main, la suite n’était sans doute pas celle qu’elle avait l’habitude de fréquenter, mais elle allait devoir s’en accommoder pour ce soir. « d’habitude, les conditions d’accès sont une tenue correcte exigée, mais on s’en passera pour ce soir. »
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Message(#) Sujet: Re: you and i, everything's fake || eloz #5 you and i, everything's fake || eloz #5 - Page 3 EmptyVen 12 Nov - 2:27


« Ca doit pas t'arriver souvent » Non. Jamais même. Si ça peut t'arriver le moins souvent possible même. « Paraît qu'il faut une première fois à tout. » Il paraît, oui. Tu peux rayer celle-là de la liste. « j’ai l’habitude. » Il devrait vraiment songer à déménager. À l'entendre parler, tu peux te considérer chanceuse d'avoir eu droit à de l'eau chaude aussi longtemps. Il faut dire qu'il ne doit pas y avoir grand monde qui prend sa douche à une pareille heure. Tu restes debout à le fixer sans rien dire jusqu'à ce qu'il comprenne soudainement ce que t'attends. « J’vais te chercher de quoi t’habiller. » Il faisait quoi pendant tout ce temps où il était justement supposé préparer tout ça ? Il se lève d'un coup, file dans sa chambre pour en ressortir avec un tee-shirt. « tiens. » « Merci. » que tu lui dit en prenant le vêtement entre tes mains.

« Du coup, j’y vais, j’en ai pour deux minutes, puisque t’as pris toute l’eau chaude. » Déjà en train de rejeter la faute sur toi. Tu lèves les yeux au ciel. Quand même pas ta faute s'il t'as laisser faire. Il aurait pu t'avertir en voyant que ta douche s'éternisait. « Faut prévenir quand y'a un chrono à respecter. » Comment est-ce que tu aurais pu penser à ça, hm ? Sûrement qu'une personne normale y aurait pensé. Non, non, c'est pas normal de manquer d'eau après juste une douche… qui a pris le temps de trois. Mais bon, détails. Dinis file à son tour sous la douche. Il fait ça si rapidement que tu doutes qu'il est vraiment pris le temps de bien se laver. C'est à peine si tu as eu le temps de retirer ta serviette pour enfiler son tee-shirt qui n'est pas assez long à ton goût. Et bien sûr, il ne ressort qu'avec une serviette lui aussi. Il est chez lui. Il pouvait pas prévoir le coup ? « C’est moi qui vais avoir besoin de chaleur après cette douche glacée. » Ses paroles te rappellent soudainement de regarder ailleurs que ce bout de serviette qui tient bien moins solidement que la tienne quelques minutes plus tôt. « Ça fait aussi partie de ta technique ? » Fermer le chauffage, ouvrir la fenêtre, une douche froide et se coller pour ne pas mourir d'hypothermie donc.

« Je vous conduis dans votre suite, Madame Irish ? » Tu lèves les yeux, autant pour la suite que pour le madame Irish. Même après tout ça, tu n'assumes pas cette partie-là de votre histoire. Et tu sais que lui non plus. Tu prends quand même la main qu'il te tend et le suit jusque dans sa chambre. « d’habitude, les conditions d’accès sont une tenue correcte exigée, mais on s’en passera pour ce soir. »   Encore heureux. Une tenue correcte n'a sûrement pas la même signification dans ton langage et le sien. « Ça prend une jolie robe ou rien du tout ? » Probablement plus la deuxième option. Heureusement que vous vous en passerez pour ce soir. Enfin, lui, il a l'air mal parti pour s'en passer avec toujours juste sa serviette autour de la taille. « T'enfile un truc si tu veux pas dormir sur le canapé. » Pas question que tu partages un lit avec lui à poil, encore moins s'il veut venir se coller. Aucune chance. C'est non négociable.

Tu files sous la couette sans regarder ce qu'il fait et il vient te joindre quelques minutes plus tard. C'est un peu troublant à quel point c'est presque naturel de venir te blottir contre lui. « T'es même pas froid, menteur. » Sa peau dégage toujours plus de chaleur que la tienne. Tes yeux se ferment presque automatiquement alors que tu trouves aisément confort contre lui. « T'es déjà allé dans les Maldives ? » Non sûrement pas. Ce serait frustrant qu'il connaisse un bout de pays que tu ne connais pas, encore. Tu te demandes même s'il a déjà quitté l'Australie. Toi, tu as un soudain besoin de fuite. Tu veux partir le plus loin possible après le mariage. « J'vais te montrer c'est quoi une vraie suite. Eau chaude à volonté. » que tu ajoutes déjà à moitié endormi. C'est que des paroles en l'air qu'il s'emballe pas trop. C'est une promesse que tu reprends à la seconde où il t'emmerde de nouveau. Ça viendra sûrement rapidement.
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Message(#) Sujet: Re: you and i, everything's fake || eloz #5 you and i, everything's fake || eloz #5 - Page 3 EmptyVen 12 Nov - 10:53


« Ça fait aussi partie de ta technique ? » sa remarque ne manque pas de me faire rire. « peut être que j’ai volontairement coupé l’eau chaude rien que pour ça. » j’suis sûre qu’elle m’en croirait capable mais je n’ai malheureusement aucun contrôle la dessus et je ne m’en étais jamais réellement plain jusqu’à présent. Enfin bref, l’épisode de l’eau chaude, eau froide était clos, demain, ce serait de nouveau bien chaud, si jamais elle souhaitait à nouveau se plonger dans son bain. Je m’occuperai de lui envoyer sa facture d’eau plus tard.
Je crois qu’il était suffisamment tard pour que des vieux comme nous allions nous coucher raisonnablement. Si j’avais bien compris, Elise avait déjà prévu le programme de demain et j’avoue que l’idée de ce test me revenait en tête comme un boomerang. J’espère que la nuit se passera bien, que je finirai par fermer l’œil et ce n’était pas conditionné à la présence d’Elise dans mon lit. « Ça prend une jolie robe ou rien du tout ? » elle a toujours réponse à tout, Elise. Toujours un besoin de répondre, comme d’avoir le dernier mot. Elle me prendrait presque de court avec sa deuxième option. J’en suis persuadé, que les courbes qui se dessinent sous ce t shirt trop grand pour elle, sont ravissantes. « T'enfile un truc si tu veux pas dormir sur le canapé. » à nouveau, c’est un rire qui s’échappe. « J’vais mettre un caleçon. » même plus possible de dormir à poil dans son propre lit. Mais qu’elle se rassure, c’était pas forcément au programme. Je la laisse se glisser sous les draps tout en choppant un sous vêtement dans mon armoire, que j’enfile sous ma serviette qui vient enfin tomber à mes pieds.
Je rejoins Elise dans le lit, pas King size, comme ça doit être le cas chez elle. Celui-ci est simple et est propice à tous les rapprochements. Pas moyens de dormir à un mètre l’un de l’autre les soirs de tempête. J’suis sure que c’était sa technique, avec Saul, quand rien n’allait – du coup, tous les jours – de se mettre à l’autre bout du lit. C’est pas ça, partager un lit, c’est pas chacun de son côté, si non, autant faire chambre à part. Ca doit faire mauvais genre, de faire chambre à part. J’sais pas pourquoi j’en viens à penser à Saul dans cette histoire. Ce mec est aussi bien là où il est, sans sa rouquine qui s’est fait la malle. Il doit se sentir bien seul maintenant, qu’il a plus sa femme pour jouer la parfaite petite ménagère.
C’est déconcertant comme c’est presque naturel. C’est déconcertant comme je suis pas mal à l’aise qu’Elise soit contre moi. « T'es même pas froid, menteur. » « le sang chaud du Chili. » que je réponds, toujours amusé alors que je la sens déjà partir. Une main vient se poser machinalement sur son épaule, comme pour l’accompagner dans son sommeil. « T'es déjà allé dans les Maldives ? » ça sort d’où, cette question ? Est-ce qu’elle est déjà en train de rêver d’une ile paradisiaque ? Les Maldives, je crois, que je saurai même pas dire où ça se situe sur la carte du monde… La seule fois où j’ai quitté l’Australie, c’était pour aller aux USA, une petite semaine pour un festival de cinéma. . « J'vais te montrer c'est quoi une vraie suite. Eau chaude à volonté. » c’est quoi ça ? Les prémices de notre lune de miel ? Je me contente de baisser mon regard vers Elise, la regardant en me demandant toujours comment on avait bien pu en arriver là, en me rendant à l’évidence que finalement, je la préférais bien mieux comme ça… « Bonne nuit, Elise. On se retrouve aux Maldives. » Mon pouce se glisse sous la manche du t shirt qu’elle porte, mon menton se pose sur le haut de son crane avec douceur, et je la laisse s’endormir avec un sentiment de tranquillité inattendu et apaisant…
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Message(#) Sujet: Re: you and i, everything's fake || eloz #5 you and i, everything's fake || eloz #5 - Page 3 EmptySam 13 Nov - 0:03


Tu viens doucement te blottir contre lui lorsqu'il se glisse à son tour sous les draps. Tu comprends mieux maintenant pourquoi il a proposé de dormir sur le canapé. Vous êtes plutôt à l'étroit ici. Que ce soit ou non au menu, vous n'aviez d'autre choix que de vous coller l'un à l'autre si vous ne vouliez pas vous retrouver par terre. Le bout de tes doigts se glissent doucement sur sa peau alors que tes yeux se ferment. Tu arrives même à entendre les battements de son coeur. « le sang chaud du Chili. » Son bras vient s'entourer autour de tes épaules, alors que tu te cales un peu plus pour lui voler sa chaleur. « Tu as grandi là bas ? » que tu lui demandes à moitié endormi. Voilà un autre pays où tu n'as jamais mis les pieds. Tu es plus branché Maldives que Chili, mais bon, tant que y'a de la chaleur, t'es déjà à moitié convaincu. Tes années passées au Canada t'ont sûrement traumatisé par leur froideur. Le Canada quel pays de merde. T'es bien mieux ici, de retour dans tes terres natales. « Bonne nuit, Elise. On se retrouve aux Maldives. » « Bonne nuit. » Il aura fallu moins de deux minutes pour que ta respiration se synchronise à la sienne et te guide jusqu'au pays des rêves.

* * *

Tu te réveilles dans un sursaut. Tu dois mettre une bonne minute à te remémorer la soirée d'hier et l'endroit dans lequel tu te réveilles. Ah, ouais, tu as dormi chez Dinis, non pire, avec Dinis. Ta main qui se glisse sur ta droite ne rencontre que le vide. Du bruit de l'autre côté de la porte te confirme tout de même que tu n'es pas seule dans l'appartement. Depuis quand est-ce que ce n'est pas toi qui se lève la première ? Dinis ne te semble pas être du genre lève tôt. Quelle heure est-il au juste ? Tu viens t'asseoir dans le lit en passant ta main dans ton visage pour tenter de te réveiller un peu. C'est chiant d'admettre qu'il y a bien longtemps que tu n'as pas passé une aussi belle nuit. Niveau sommeil tu veux dire. Tu as dormi comme une bûche.

Tu ressors doucement de la chambre. Dinis est facile à repérer, tu peux faire le tour de l'appartement au complet d'un simple regard. « Bonjour. » Oh ouais, les lendemains, c'est toujours un peu malaisant. Il a sûrement plus l'habitude que toi. Il fait quoi d'habitude ? Il fout la fille dehors ? Ce serait sûrement moins compliqué qu'il le fasse avec toi aussi. Tu ne sais pas si tu es supposé le détester de nouveau ou pas. Tu ne sais pas si c'est plus troublant qu'il s'est rien passé ou s'il se serait passé quelque chose. « Tu as bien dormi ? » Bon, commençons par être sympa. Les bonnes vieilles habitudes ne sont jamais bien loin. Tu files vers tes affaires pour au moins remettre ton pantalon de la veille, histoire de te sentir un peu moins mise à nue devant lui. Tu remettra le reste plus tard. « Tu veux que je m'en aille ? » Ce serait très humiliant qu'il réponde oui, mais au moins, tu seras fixé. En moins de trente secondes tu ramasses tes affaires et tu te tires.
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Message(#) Sujet: Re: you and i, everything's fake || eloz #5 you and i, everything's fake || eloz #5 - Page 3 EmptyDim 14 Nov - 23:55


Je suis pas certain qu’Elise soit vraiment apte à entendre mes réponses, d’ailleurs, ses questions sont juste audibles. Elle s’endort alors je vais éviter de lui répondre des choses qu’elle ne retiendra sans doute pas, de toutes façons. Mais je note, qu’elle est curieuse et je sais pas bien si c’est ce qu’elle a bu ce soir qui la rend plus ouverte, plus intéressée ou si c’est vraiment elle qui parle. Par contre, pour la sentir partir aussi vite, y a doit y avoir un peu de tout. L’alcool y est sans doute pour quelques choses, mais si elle est réellement épuisée, comme elle a pu l’exprimer, elle se laisse facilement porter dans les bras de morphée. De mon côté, je peine à m’endormir, si j’étais seul, je me serais sans doute relevé pour aller développer les photos que j’avais prises ce soir. Je suis sûre qu’on pourra en tirer quelques choses d’intéressant et qu’Elise leur donnera beaucoup de profondeur et de caractères. Si je ne risquais pas de la réveiller, j’y serai déjà. Je m’en occuperai demain. En attendant, j’étais bien pensif. A propos de cette journée, de cette soirée, de ce moment présent et finalement, c’est presque une heure trente après Elise que je finis par m’endormir à mon tour.

***

La nuit m’a semblé courte. Trop et pourtant, quand je me réveille, je n’ai qu’une chose en tête : le test. J’y pense avant même d’ouvrir les yeux et quand mes pupilles voient la lumière du jour qui percent doucement les volets, c’est Elise qui se trouve toujours à mes côtés. J’ai pas oublié qu’elle était là, j’ai pas sursauté en la voyant, j’me contente de sourire comme un con avant de tenter de me hisser hors du lit sans la réveiller. Elle a l’air apaisée et bien endormi encore, elle doit avoir des centaines d’heures de sommeil à rattraper… je sors de la chambre en prenant soin de fermer la porte derrière moi, pour pas que le bruit ne vienne titiller ses tympans.
L’appareil photo est toujours posé là où je l’ai laissé la veille, là où Elise a détourné mon attention, parce que je laisse jamais rien trainer ou plutôt, je laisse jamais trainer mes appareils. Et du coup, plutôt que de tourner en rond en attendant qu’elle se réveille, autant me rendre utile et aller développer ces fameuses photos au lieu de penser à ce qui m’attends dans les heures à venir.  
J’ai mon petit laboratoire à domicile, ma chambre noire et tout le matériel pour développer mes argentiques moi-même. La photographie avait fait de moi un véritable chimiste professionnel. On n’imagine pas toutes les étapes par lesquelles passent les pellicules pour être développée, tous les produits dans lesquels il faut les tremper tour à tour pour avoir un résultat parfait. Chacun sa technique, chacun sa formule magique. J’en avais fait des tests et des tests pour trouver ce qui me convenait le plus. Le rendu m’était propre et personnel, ces photos que je développais moi-même n’avaient rien à voir avec les photos que je prenais pour vendre aux magazines. Ça me prend une dizaine de minutes de préparer ma pellicule et plonger tout ça dans la cuve étanche. Plus qu’à attendre… et maintenant : un café.
Une vieille cafetière à l’italienne, sans doute la plus vieille qu’on trouve à Brisbane, une comme on trouve plus nulle part d’ailleurs et que personne n’essai de me vendre la marque de Goerge Clooney, rien ne vaut un bon café à l’ancienne, rien. J’dois vraiment être un vieux con. « Bonjour. » j’me retourne, n’ayant pas entendu que la porte de la chambre s’était ouverte. Je regarde Elise qui à l’air d’être un peu paumée. C’était étonnant qu’elle soit pas déjà habillée, prête à s’enfuir. « Tu as bien dormi ? » je hoche la tête, elle a pas besoin de savoir que j’avais galéré à m’endormir et que mon réveil fu assez matinal. « On dirait que toi aussi. » je lance, plutôt fier, me retournant à nouveau vers ma cafetière qui commençait à siffler. « Tu veux que je m'en aille ? » c’est quoi son problème à Elise, franchement ? Je lève les yeux au ciel, chance que j’lui tourne le dos. « J’fais un café. » autrement dit, assied toi et arrête de trop réfléchir – dit celui qui a eu du mal à fermer l’œil cette nuit. Je choppe deux tasses à ma droite, verse le café dedans et vient les déposer sur la table où la bouteille de vin d’hier trône toujours. « a moins que t’en ai pas envie ? » je questionne, peut être que finalement, ça l’aurait arrangé que je lui demande de partir. « En tout cas, t’as l’air en forme. » j’veux dire, apaisée. « tu t’es endormie en deux secondes. » je commente, plus fort que moi. « Je sais pas de quoi t’as pu rêver, mais ça t’a donné le sourire. » j’en fais peut être un peu trop là. « C’est bizarre, de devoir te voir dormir pour te voir sourire aussi longtemps. » c’est gratuit, c’est bon enfant. Surtout, j’me rends compte que j’ai l’impression de lui avouer que j’ai passé de longue minutes à l’observer. Quel con. « Tiens, avant que ça refroidisse. » je repousse un peu plus la tasse vers elle, en attendant qu’elle se décide à s’assoir, à nouveau.
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Message(#) Sujet: Re: you and i, everything's fake || eloz #5 you and i, everything's fake || eloz #5 - Page 3 EmptyLun 15 Nov - 23:05


Il hoche la tête en seul guise de réponse. C'est sûrement trop dure d'avouer qu'il a bien dormi à tes côtés. Tu comprends. Tu ne l'admettras jamais toi non plus. « On dirait que toi aussi. » On dirait bien oui. Tu as l'impression de n'avoir que cligné des yeux et c'était déjà le matin, ou est-ce que c'est déjà l'après-midi ? Tu as un peu perdu la notion du temps. Ces endroits où il est possible d'oublier le temps et le monde extérieur, tu les chéris. Est-ce que l'appartement de Dinis en fait désormais partie ? Tu avances à tâtons sans trop savoir si tu es toujours la bienvenue. Peut-être qu'il regrette de t'avoir demander de rester. Tu n'es même pas certaine toi-même si tu regrettes d'être rester ou non. « J’fais un café. » Il ne répond pas vraiment à ta question, mais c'est quand même une invitation à rester encore un peu, au moins le temps d'un café. « a moins que t’en ai pas envie ? » Il se retourne vers toi alors que tu glisses doucement une mèche de cheveux derrière ton oreille. Pas sûr d'avoir vraiment envie de voir la tête que tu as en ce moment. Tu espères seulement ne pas avoir les cheveux trop en bataille - jamais une bonne idée de se coucher les cheveux détrempés - ni d'avoir l'air trop plissé. Tu devrais vraiment toujours traîner ta trousse de maquillage. « J'veux bien. Je m'en irais après. » Tu ne comptes quand même pas rester si longtemps non plus. Il a sûrement plein de chose à faire et toi aussi.

« En tout cas, t’as l’air en forme. » Plus qu'hier sans aucun doute. Tu as envie de mettre la faute sur l'alcool, mais ce serait bien trop évident que ce serait un mensonge. Ce serait tout aussi humiliant de se faire démasquer à mentir. Et mentir pour quoi d'ailleurs ? « tu t’es endormie en deux secondes. Je sais pas de quoi t’as pu rêver, mais ça t’a donné le sourire. » Tu lèves les yeux au ciel. Ah ouais, c'est pour ces commentaires là que tu avais envie de te pousser en voleuse. « C’est bizarre, de devoir te voir dormir pour te voir sourire aussi longtemps. » Okay, vraiment il abuse. Il a fait quoi cette nuit à part te regarder dormir, hm ? Tu ne peux pas lui remettre son compliment de tout à l'heure. Il n'a pas l'air si en forme pour un mec qui a supposément bien dormi. « Arrête de me mettre de mauvaise humeur si tu veux me voir sourire plus souvent. » Il est quand même plus doué pour te mettre de mauvaise humeur que le contraire. Les deux tasses sur la table, il vient en pousser une dans ta direction. « Tiens, avant que ça refroidisse. » Tu viens prendre place sur la chaise et vient enrouler tes mains autour de la tasse brûlante.

Ton regard monte vers le sien quelques secondes avant de se plonger dans le fond de ta tasse. « Je suis désolée pour hier. Ça n'arrivera plus. » que tu lui dis sans vraiment savoir toi-même ce que ça voulait dire, sans savoir quelle partie de hier qui n'arrivera plus. Tu ne lui montreras plus jamais ta vulnérabilité ? Tu t'es trouvé plus pathétique que vulnérable. Tu ne dormiras plus jamais ici ? Hm, sans aucun doute. C'est juste une erreur de parcours. Tu veux toujours t'en débarrasser et tu sais que c'est pareil pour lui. « Mon fils se marie. Ça me met sur les nerfs. » que tu lui dis comme seule explication à ce qui s'est passé hier. Ce n'est pas un mensonge. C'est un mensonge de dire que c'est la seule raison par contre.
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Message(#) Sujet: Re: you and i, everything's fake || eloz #5 you and i, everything's fake || eloz #5 - Page 3 EmptyLun 15 Nov - 23:35


« J'veux bien. Je m'en irais après. » j’ai presque envie de lui répondre qu’elle était pas obligée de se forcer à être là. Moi, elle me dérange pas, elle peut rester, mais si elle pouvait arrêter de se donner un rôle, encore une fois, ce serait pas plus mal. Et il me semblait qu’on avait quelques chose à faire ce matin, elle et moi. Elle était donc pas sérieuse avec sa clinique ? Sujet à mettre sur le tapis après le café. J’vais la laisser prendre ses esprits avant de mettre les pieds dans le plait. Elle semble pas être perturbée par cette histoire et c’est normal, au final, ça me regarde plus que ça ne la regarde, mais y a toujours le divorce en jeu.
« Arrête de me mettre de mauvaise humeur si tu veux me voir sourire plus souvent. » c’est vrai que toute la soirée d’hier avait été bien plus agréable que toutes les fois où on avait pu se croiser avant. Sans doute parce qu’elle avait raison : j’avais rien pour la mettre de mauvaise humeur. La balle n’est plus dans mon camp à présent. Et j’ai bien l’impression que c’est aussi bien comme ça… A croire que c’est plus simple quand c’est les autres qui mènent la danse. Mais, faudrait pas le penser trop fort. Elle pourrait entendre.
« Je suis désolée pour hier. Ça n'arrivera plus. » je choppe mon café, adressant mon regard en sa direction, me demandant de quoi elle pouvait bien s’excuser. Et avant même que je ne réagisse, elle poursuit, comme se donnant des excuses. « Mon fils se marie. Ça me met sur les nerfs. » c’est exactement la même raison qui l’avait poussé à boire le soir où on s’est marié elle et moi. « Toujours la pétasse? » que je lance, en riant, elle avait sans doute aussi oublié ça. « Commence par arrêter de t’excuser pour un oui ou pour un non, tu sais. » l’odeur du café qui vient titiller mes narines, le matin ,c’est sans doute la meilleure odeur que je connaisse. Le liquide chaud coule dans ma gorge et je repose la tasse sur la table. « On dirait que tu veux tout anticiper, tout contrôler. » c’est dit avec beaucoup de légèreté alors que je viens écraser mon dos nu contre le dossier du canapé et titiller ma moustache en même temps. « Et arrête de t’excuser d’être juste là. » c’est chiant, en fait. « Que tu sois désolée change rien à ce qu’il se passe, de toutes façons. Et puis, t’as rien fait de mal. » vraiment rien qui nécessite de se sentir de trop comme ça. « j’suis curieux de savoir c’que tu penses de moi. » même pas peur. J’imagine le pire. J’veux juste voir si j’vise bien. « Est-ce que, ce que tu vois de moi correspond à c’que t’as toujours pensé ? » est-ce que je suis le connard finis que t’as toujours cru connaitre, Elise ? Tu t’attendais à pire ? A mieux ? j’écoute.
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Message(#) Sujet: Re: you and i, everything's fake || eloz #5 you and i, everything's fake || eloz #5 - Page 3 EmptyMar 16 Nov - 1:16


«  Toujours la pétasse? » Ça le fait rire en plus. Toi ça te fait pas rire. Tu t'offusques sous tes propres mots. Quand est-ce que tu lui as dit ça ? Tu t'en souviens même pas. Ça te surprend pas vraiment que tu lui aies dit ça. C'est pas quelque chose qu'il aurait pu inventé de toute manière. « C'est pas une pétasse. » que tu lui réponds d'un ton peu convaincant en portant de nouveau la tasse de café jusqu'à tes lèvres. Bien sûr que c'est une pétasse, la reine des pétasses même. Paraît que t'as pas le droit de dire ça, donc tu ne le dis pas. « Commence par arrêter de t’excuser pour un oui ou pour un non, tu sais. » Pour les fois où tu t'excuses, il devrait juste les prendre et se la fermer. Il ne sait vraiment pas se la fermer Dinis. Il devrait le comprendre juste par le regard que tu lui lances. « On dirait que tu veux tout anticiper, tout contrôler. » Bien sûr que c'est ce que tu veux tout le temps. Ça te donne de l'urticaire quand tout te glisse entre les doigts - chose qui arrive très souvent dernièrement. « Et arrête de t’excuser d’être juste là. Que tu sois désolée change rien à ce qu’il se passe, de toutes façons. Et puis, t’as rien fait de mal. » « Arrête de me dire quoi faire. Ton opinion m'intéresse pas. » Qu'est-ce qu'on disait déjà ? Ah oui, les bonnes vieilles habitudes ne sont jamais bien loin. Espérons qu'il en a bien profité de la Elise qui s'ouvre parce que c'est déjà terminé. De nouveau, t'es fermé comme une huître. Même son café est soudainement dégueulasse.

« j’suis curieux de savoir c’que tu penses de moi. » La curiosité est un bien vilain défaut. Il a toujours été trop curieux Dinis. Tu repousses la tasse de café à peine entamé vers le centre de la table. « Est-ce que, ce que tu vois de moi correspond à c’que t’as toujours pensé ? » Appartement de pauvre et un mec qui ne se mêle pas de ses affaires, ouais tu vois ce que tu as toujours pensé. « Je pense que t'es qu'un profiteur. À part m'attirer des problèmes, tu m'sers pas à grand chose. » Et tout le monde sait que tu ne t'entoure pas de personne qui ne te serve à rien. Égoïste et superficielle voilà tout. « J'aurais jamais confiance en toi. » Au cas où il en avait un quelconque espoir. La soirée d'hier semblait vouloir dire le contraire. Mais hier est déjà passé, presque déjà partie aux oubliettes. Ça reviendra, mais pas tout de suite. C'est sans plus attendre que tu te lèves de ta place, que tu vas ramasser tes affaires et que tu t'en vas de chez lui (presque) en claquant la porte comme une adolescente frustrée - bonjour la maturité. T'es partie avec la moitié de tes fringues, mais encore son tee-shirt sur le dos. Pas nécessaire qu'il se déplace pour revenir le chercher, il ira directement dans les ordures en arrivant. C'est pas une grosse perte de toute façon. C'est presque un service que tu lui rends. Tu aurais dû partir y'a longtemps. Tu ne sais même pas pourquoi t'es si fâché. T'es même fâché d'être fâché. Ah le besoin de tout contrôler, il est bien là. C'est sûrement juste ça qui te fout en rogne, le fait de ne rien contrôler, de ressentir des choses que tu ne comprends pas encore.
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