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 (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last.

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Message(#) Sujet: (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. EmptySam 16 Oct 2021 - 14:03


Ton regard se perd sur les deux petits êtres finalement endormis chacun dans leur berceau. Elle a été terriblement longue, la soirée. La journée. La nuit d’avant. Tu ne sais pas. Tu as légèrement perdu la notion du temps, depuis que les jumeaux sont enfin sortis de l’hôpital. Autant tu ne voulais rien de plus que de les avoir avec vous, chez toi, à temps plein, autant tu as l’impression qu’il n’y a pas assez de Charlie et toi pour répondre à chaque besoin, à chaque pleur, à chaque douleur qui les envahissent à toute heure du jour et de la nuit. Le pire moment? C’est toujours le début de soirée. Vers 17h ça commence et ça n’arrête pas pendant deux ou trois heures. Les pleurs et les inconforts de l’un et de l’autre ne cessent et tu as l’impression que ça vous prendrait deux paires de bras de plus pour survivre ce qui est supposément appeler witching hour, un moment de la journée où les nouveau-nés sont reconnus pour devenir plus irritables, fatigués, mais surtout réveillés et inconsolables. Votre combo surprise de deux faits en sorte que les temps de repos sont pratiquement inexistants dans cette période, alors que vous échangez parfois quel jumeau tenir, l’un trouvant parfois le confort dans tes bras, l’autre dans ceux d’une Charlie que tu trouves époustouflante avec un bébé dans les bras, considérant l’étendue de la situation qui vous a mené jusqu’à ici.

C’est aussi silencieusement que possible que tu fermes la porte derrière toi, effrayé de réveiller l’un des jumeaux, sachant trop bien que si l’un se met à pleurer, l’autre va automatiquement suivre. Tu échappes un souffle de soulagement lorsque la porte se retrouve complètement fermée et qu’aucun bruit ne se fait entendre. Tu fais quelques pas jusqu’à la cuisine où tu aperçois Charlie qui se tient debout à côté de l’évier, bien qu’elle ne semble pas vraiment occupée à faire quoique ce soit. Elle est peut-être perdue dans ses pensées, ou alors elle dort debout avec les yeux encore ouverts, ce ne serait pas surprenant après tout après tout ce qui s’est passé pour elle dans les derniers mois. Tu laisses tes mains glissées sur ses hanches pour lui faire part de ta présence derrière elle, et puis tes doigts viennent doucement tasser ses cheveux de son épaule, tes lèvres trouvant le creux de son cou. « Tu devrais aller te reposer un peu, pendant qu’ils sont tous les deux endormis. » que tu souffles doucement tout en l’invitant à se retourner vers toi. Les choses ne sont pas simples entre vous deux, elles ne l’ont jamais vraiment été depuis l’instant même où elle est rentrée dans ta vie, mais dès l’instant où tu as posé les yeux sur Aaron et Siobhan, tu t’es fait la promesse qu’elle et les jumeaux seraient tes priorités, peu importe ce qui se passe. L’appartement est en bordel, le frigo à moitié vide, mais tu n’as pas envie qu’elle s’inquiète pour tout ça. Tu peux t’en occuper pendant qu’elle dort un peu, elle en a besoin. « J’te prépare quelque chose pour ton réveil si tu veux. » que tu lui proposes avec un sourire, la rapprochant de toi doucement avant de venir poser tes lèvres délicatement sur les siennes. « Qu’est-ce qui te ferait plaisir? »
@Charlie Ivywreath :l:
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Message(#) Sujet: Re: (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. EmptyMer 20 Oct 2021 - 12:45


La jeune femme s’est postée près de l’évier dans le but de ranger des assiettes, de nettoyer le plan de travail, de se laver les mains ou Dieu sait quoi encore. Elle avait un but précis qu’elle a oublié une fois sur place, sans doute prise de court par la fatigue qu’elle avait relégué au second plan lorsqu’il était encore question de s’occuper des jumeaux. De toute évidence, ce n’est pas ainsi qu’elle s’était imaginée ses premiers mois en tant que maman ; et elle n’avait pas non plus anticipé le fait d’être doublement mère, point sur lequel bon nombre de mères restent dubitatives lorsqu’il s’agit de leur raconter l’anecdote. Elle ne sursaute pas lorsque Trent s’approche d’elle, bien trop envieuse qu’ils puissent retrouver leur intimité, leur calme, leur cocon. Charlie pose ses mains par-dessus les siennes, lui signifiant ainsi qu’elle ne veut pas qu’ils mettent déjà un terme à cette paix provisoire. Une part d’elle espère que celle-ci pourra durer un peu plus que les autres, au point où ils en oublieront pourquoi les choses ont longtemps été si difficiles entre eux, fut un temps. « Tu devrais aller te reposer un peu, pendant qu’ils sont tous les deux endormis. » Son cou s’arque pour qu’il puisse continuer de l’embrasser ; elle n’écoute pas ce qu’il dit. Charlie n’a pas de conseils à recevoir et encore moins d’ordre, pas même alors qu’elle est effectivement morte de fatigue : elle ne l’avouera jamais. Les instants privilégiés avec Trent sont rares mais ceux avec les jumeaux qui dorment le sont bien plus encore.

Ses pas se tournent doucement en la direction de son petit-ami, ses bras remontant dans le même élan sur ses épaules. Il est fatigué, lui aussi, mais il tient bon. « J’te prépare quelque chose pour ton réveil si tu veux. » Toujours sans lui répondre, elle lui rend pourtant son baiser, agissant avec toute la douceur dont elle soit capable. Ses doigts se posent contre son dos, refusant de déjà le laisser s’en aller et s’éloigner d’elle. « Qu’est-ce qui te ferait plaisir? » - “Reste avec moi.” C’est lui qui lui ferait plaisir. Sa simple présence à ses côtés, ses bras entre lesquels elle voudrait se noyer pour ne plus en bouger. Il est fatigué et mérite aussi du repos, elle ne veut pas qu’il utilise ces quelques minutes ou heures de répit pour simplement lui faire plaisir. Ils sont ensemble dans cette histoire et ils le resteront, quoi qu’il arrive. Le baiser qu’elle partage une seconde fois avec lui n’est présent que pour lui faire comprendre que le seul choix de raison reste celui d’accepter sa proposition qui, pour une fois, n’est pas le début d’un mauvais plan. “On a pas dormi ensemble depuis combien de temps, honnêtement ?” Plus de cinq minutes, elle entend. Lorsque Siobhan n’est pas occupée à pleurer, c’est Aaron qui s’en charge, et parfois même ils arrivent à se coordonner pour créer une véritable cacophonie mettant à mal le sommeil déjà précaire des jeunes parents. “T’as besoin de repos, toi aussi, ne me dis pas le contraire.” Charlie veut prendre soin de lui à son tour et enfin inverser les rôles parce qu’il le mérite pleinement, à en juger par tous les efforts qu’il fournit pour garder leur couple à flot et leur famille avec.
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Message(#) Sujet: Re: (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. EmptyLun 25 Oct 2021 - 14:30


Ce n’est pas ainsi que les choses devaient se passer. Tu aurais dû avoir quelques années de plus. Être dans une relation bien plus stable que celle que tu tentes maladroitement de sauver avec Charlie. Avoir ta propre maison, celle dans laquelle la chambre des jumeaux serait décorée de manière appropriée, peut-être avec leurs noms sur le mur ou un truc cliché du genre qu’on voit dans les magazines de décoration. C’est Delilah qui se serait chargée de tout ça de toute façon. Et dans un monde complètement idéal, Charlie, elle ne serait pas que ta petite-amie, surtout pas que ta petite-amie à temps partiel. Non, elle serait bien plus que ça. Elle serait ta femme, ou ta fiancée du moins. Tu lui aurais fait la promesse d’être avec elle, pour le meilleur et pour le pire et tous ces vœux stupides que tu n’as entendu que dans les différentes émissions de télévision que ta sœur chérit tant, n’ayant jamais eu l’occasion à ce jour de te rendre à un vrai mariage. La réalité est différente toutefois. Charlie, elle est cette fille que tu n’arrives pas à complètement déchiffrer, à complètement comprendre. Ce jeu de chaud et de froid, de mauvais timing et de bombes qui sont venues complètement chamboulées ta vie sous les doux d’Aaron et Siobhan. Les bombes sont endormies toutefois et dans ton état second de fatigue, tu te permets de rêver à mieux, de rêver à plus, alors que tes bras enlacent la taille fine de Charlie, alors que ton nez se perd dans le creux de son cou, là où tu retrouves son parfum. « Reste avec moi. » Ce n’est pas exactement ce que tu avais en tête, mais c’est le genre de plan que tu peux facilement mettre en exécution. Si tu es vraiment honnête de toute façon, il n’y a pas grand-chose que tu hésiterais à faire pour Charlie. Pour lui faire plaisir, pour voir ce sourire se former au coin de ses lèvres. Elle te soudoie à coup de baisers, comme si tu n’avais pas déjà complètement flanché, te délectant tout simplement de cette proximité qui se fait une rareté depuis la naissance des jumeaux.

« On a pas dormi ensemble depuis combien de temps, honnêtement? » « J’me souviens même pas la dernière fois que j’ai dormi plus que dix minutes, alors ensemble… » Tu échappes un rire alors que tu essayes sincèrement de te souvenir. Ça doit bien dater d’avant la naissance. Et encore, vos rapports étaient plutôt en dents de scie, à ce moment-là, donc ça commence bien à dater, votre dernier vrai moment juste vous deux, à prendre le temps d’apprécier la compagnie de l’autre ou même dans un plan plus simple et plus ennuyeux : dormir ensemble. « T’as besoin de repos, toi aussi, ne me dis pas le contraire. » Pour toute réponse, tu la serres un peu plus fort contre toi. Tu ne peux pas lui dire le contraire alors tu ne dis rien, sachant pertinemment qu’une fois qu’elle serait endormie, tu risques de te relever et tenter de faire du sens de cet appartement dont le bordel s’accumule un peu plus à chaque jour. Mais pour l’instant, Charlie veut que tu restes avec elle et ça, ça prend la priorité sur tout le reste. « Tu veux finir ce film qu’on a commencé l’autre fois? » L’autre fois, c’est-à-dire il y a sûrement mille ans de ça, film dont tu as oublié le début et dont les intrigues ne feront aucun sens mais bon, ce n’est pas vraiment ce qui compte. Tu veux juste pouvoir la serrer contre toi un peu plus longtemps. Sans vraiment lui donner le choix, tu passes tes bras sous ses fesses et la soulève légèrement pour l’emmener avec toi jusqu’au salon. D’un coup de main, tu fais disparaitre les serviettes et les bavoirs qui traînent et la dépose sur le canapé avant de venir t’installer près d’elle, l’invitant à se blottir contre toi. « Tu sais ce que je pense? » Tu passes tes doigts dans ses cheveux, oublie complètement que tu devais ouvrir la télévision et mettre un film sur Netflix. « Je pense que t’es merveilleuse avec les jumeaux. Et que je suis vraiment chanceux que tu sois là. » C’était souvent des montagnes russes avec elle, ce l’était depuis l’instant même de votre rencontre, mais la vérité, c’est que tu ne voulais plus qu’elle parte. Tu ne voulais plus qu’elle t’échappe. Jamais.
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Message(#) Sujet: Re: (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. EmptyMer 27 Oct 2021 - 11:38


Un moment suspendu dans le temps pendant lequel rien de mal ne se passera, c’est tout ce que Charlie recherche. La douceur des mains de Trent contre sa peau, son souffle contre son cou. Lui, sa présence, et absolument rien d’autre. Pour le moment, elle n’a pas besoin de plus, elle ne demande rien d’autre non plus. Bientôt, les choses changeront déjà, et tous deux le savent. Ils font bien moins bien la paix qu’ils s’appliquent à faire la guerre. « J’me souviens même pas la dernière fois que j’ai dormi plus que dix minutes, alors ensemble… » Le rire est partagé, sans qu’il n’ait rien de joyeux. Sa main glisse contre sa peau, elle joue avec les lignes de ses veines, s’attarde sur sa pomme d’adam, l’embrasse doucement. C’est une question à laquelle elle ne veut pas avoir de véritable réponse, de peur qu’elle ne lui plaise pas. Tout ce qu’il y a à savoir c’est que cet instant remonte à définitivement bien trop longtemps. “On peut y remédier.” Et faire perdurer cette paix, enterrer cette foutue hache un peu plus profondément pour ne pas qu’ils la déterrent obstinément à la manière de Bobbi Anderson et son vaisseau.

Lorsque ses pieds se décollent du sol comme si elle ne pesait rien, la jeune femme vient resserrer doucement ses bras autour des épaules de Trent. Pour le garder près d’elle, pour qu’il devienne la clé de son équilibre aussi. Les gestes sont lents, doux, mais surtout fatigués. Elle n’a pas besoin d’utiliser tout ce qu’elle sait sur lui pour l’observer sans peine. « Tu veux finir ce film qu’on a commencé l’autre fois? » Elle avait hoché de la tête sans enthousiasme. Tous deux savent qu’ils dormiront bien avant d’avoir réellement retrouvé le moment où ils s’étaient arrêtés, l’autre fois - quand ils s’étaient endormis, déjà. Le bazar sur le canapé est repoussé ; ils en font de même avec leurs problèmes sous le tapis. Remettre à plus tard et se dire que ce sera un problème pour les eux du futur est un art maîtrisé à la perfection. « Tu sais ce que je pense? » Non, mais Dieu seul sait qu’elle voudrait avoir la capacité de lire dans son esprit. Comme seule réponse, elle vient se blottir un peu plus près de lui et contre son torse. Ses yeux clairs se relèvent dans les siens pour l’interroger sans un mot. « Je pense que t’es merveilleuse avec les jumeaux. Et que je suis vraiment chanceux que tu sois là. » Elle sourit doucement, touchée par ces quelques mots. Ses lèvres viennent retrouver les siennes, elle s’avance un peu plus contre lui pour mieux l’embrasser. Ses mains trouvent leur place contre ses hanches alors qu’elle en profite pour se mettre sur ses genoux, coinçant ses mèches blondes derrière ses oreilles pour ne pas l’envahir de trop. “Tu sais ce que je pense, moi ?” Elle ne lui laisse pas beaucoup de temps de réflexion, répondant déjà à sa propre question. “Que je t’aime.” Ce n’est pas la première fois qu’elle prononce ces mots, sans doute pas la dernière non plus, mais tous deux savent à quel point ils ont un caractère particulier entre eux. C’est un amour en dent de scie, un je t’aime moi non plus comme on en voit peu ces temps-ci. “Et que je suis désolée.” Nul besoin d’expliquer pourquoi elle s’excuse exactement : il comprendra. Aussi et surtout, il y a trop de choses pour lesquelles elle devrait se faire pardonner. “Je te remercierai jamais assez de m’avoir donné deux si beaux bébés.” Quoi qu’il se passe entre eux, Trent peut au moins être assuré qu’elle continuera de s’occuper d’eux et de les chérir telle la prunelle de ses yeux. “Et d’être la personne que tu es.” Délicate, avenante, drôle. L’homme pour qui elle a eu des sentiments dès le premier coup d’oeil, comme s’il n’y avait rien de plus normal en ce monde.
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Message(#) Sujet: Re: (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. EmptySam 30 Oct 2021 - 13:05


« On peut y remédier. » Tu hoches la tête, mais tu dois admettre que dans l’immédiat, tu n’es pas tant intéressé à remédier à ton manque de sommeil, mais bien plutôt à ton manque de temps en tête à tête avec la blonde. Entre les rendez-vous pour les jumeaux, leurs siestes qui ne semblent jamais s’aligner et leurs besoins qui s’accumulent jour après jour, vous êtes devenus des parents à temps plein, ne vous laissant que très peu de temps pour être des amoureux, un rôle qui ne vous a jamais vraiment réussi avant même qu’ils ne viennent tout chambouler. Alors oui, un film, même si ce n’est qu’un prétexte pour la serrer contre toi pendant quelques minutes avant de succomber à ce besoin de sommeil qui finira par vous rattraper. Alors oui, tu pousses du revers de la maint tous les bordels qui vous entourent, ignorent tous ses signes qui devraient vous rappeler qu’il y a encore des discussions sérieuses à avoir, des choses à régler sur les comment, et les pourquoi, et combien de temps encore est-ce que vous pouvez vous aimer si simplement avant que ça ne vire de nouveau en un cauchemar éveillé. Tout ça, c’est juste là, dans un recoin de ton esprit, mais tu l’enfermes dans une boîte que tu préfères mettre à part et ignorer complètement. Vous êtes tellement bien comme ça, ses doigts qui chatouillent ta peau, ses lèvres qui trouvent tendrement les tiennes, dans un naturel qui est bien plus fort que tout le reste. C’est tout ce qui compte, tout ce qui se doit d’avoir de l’importance. De ça, tu as vraiment envie de te convaincre. Et tu serais prêt à absolument n’importe quoi, pour que ça devienne votre seule réalité.

Tu la trouves merveilleuse, belle et absolument parfaite Charlie, quand elle n’est pas occupée à te rendre complètement fou quand elle te tourne en bourrique, quand elle n’a pas la tête ailleurs et le cœur qui suit parfois. Tu la trouves incroyable avec vos enfants et tu voudrais continuer de lui dire encore et encore combien tu l’aimes avec tes mots et avec tes gestes, pour qu’elle n’en doute jamais. Peut-être aussi pour qu’elle ait envie de rester, pour que ça lui suffisse. « Tu sais ce que je pense, moi? » Tu secoues la tête, un sourire amusé sur les lèvres alors que tu n’as pas le temps de répondre que déjà, elle reprend. « Que je t’aime. » Et ça suffit pour que ton cœur se mette à battre plus fort alors qu’elle se relève légèrement, s’installe sur tes genoux alors que tes mains prennent naturellement place dans le bas de son dos, tes yeux ne lâchant jamais les siens. « Je t’aime aussi. » Oh si fort. Est-ce qu’elle le réalise Charlie, que tu serais prêt à absolument tout et n’importe quoi pour elle? « Et que je suis désolée. » « Je sais, moi aussi. » Il n’y a pas vraiment besoin de s’attarder sur ce sujet-là, parce que toutes les causes de vos disputes sont dans cette boîte que tu t’efforces de faire disparaître. Si la boîte n’existe plus, tout ce qui se trouve dedans non plus, n’a plus besoin d’être. Oh si seulement c’était aussi simple. « Je te remercierai jamais assez de m’avoir donné deux si beaux bébés. » Ton sourire s’étire davantage. Tu peines encore à réaliser qu’ils sont deux la plupart du temps, même si le double des pleurs et le double des couches vous rattrapent bien rapidement. « Et d’être la personne que tu es. » « On devrait se marier. » Et les mots, tu ne les as pas vu venir, mais ils filent de tes lèvres sans que jamais tu ne puisses les rattraper.

Ce n’est pas comme ça que tu voulais faire ça, pas comme ça que tu te l’étais imaginé. Ça faisait plusieurs semaines que l’idée s’était fait une place dans ta tête, mais c’est certainement la fatigue qui pousse à une demande des plus improvisés. « Attends, attends, réponds pas tout de suite. » que tu t’empresses de dire alors que tu la reposes sur le canapé, courant jusqu’à la chambre où tu t’empresses d’ouvrir le tiroir dans lequel se trouve tous tes bas, et quelque part au travers, cette alliance que tu avais acheté sur un coup de tête une dizaine de jours plus tôt. Peut-être que si tu étais moins épuisé, moins dans les émotions des derniers mois avec les jumeaux, tu réaliserais que ce que tu t’apprêtes à faire n’est pas la meilleure de tes idées. C’est un coup de tête, ou peut-être plutôt un coup de cœur. Parce que tu l’aimes Charlie, sincèrement. Tu veux faire ta vie avec elle, tu le sais ça. Mais est-ce que c’est vraiment la manière de jouer les choses en ce moment? Tu laisses la logique de côté alors que tu baisses les yeux sur l’anneau dans l’écrin. Ce n’est pas le gros luxe, mais tu espères sincèrement que le petit diamant saura plaire à la blonde. Tu reviens vers elle, petite boîte en main, et t’agenouilles devant elle. « Charlie, il n’y a rien de plus précieux à mes yeux que nos enfants et toi. » Tu échappes un léger rire de nervosité, ouvrant la boîte maladroitement. « Me ferais-tu l’honneur de devenir ma femme, Charlie Villanelle? » Tu avais un grand discours, tellement de choses que tu voulais lui dire, mais sous le coup de l’émotion, tu as tout oublié. Tu ne veux qu’une chose : qu’elle te dise oui et pouvoir vivre dont tu as toujours rêvé, à ses côtés.

(charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. 1070897682 (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. 1070897682
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Message(#) Sujet: Re: (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. EmptySam 30 Oct 2021 - 18:06


« Je t’aime aussi. » Tout est parfait, doux, lent. Le temps s’écoule plus doucement que partout ailleurs, et tant mieux. Elle voudrait pouvoir rester suspendue dans le temps, dans un moment où enfin il ne se passe rien de mal entre eux, où personne n’a rien à reprocher quoi que ce soit à l’autre. Elle l’aime, tout simplement, et il ressent exactement la même chose. Les jumeaux sont beaux, en bonne santé, et pour une fois endormis. Tout se passe merveilleusement bien, absolument tout, et Charlie n’a de cesse de jouer avec ses cheveux, en même temps qu’elle en fait de même avec ses lèvres. Ô, elle est tellement reconnaissante d’avoir un jour croisé sa route et de tout le chemin qu’ils ont parcouru depuis, même s’ils se sont parfois perdus en chemin. Pourtant, si elle pensait qu’il n’existait pas une seule personne en ce monde capable de faire des plans sur la comète plus rapidement que la blonde n’en fait déjà elle-même, elle avait tort. « On devrait se marier. » Charlie a besoin d’une seconde et d’une autre pour s’assurer avoir bien entendu ces mots-là, de sa bouche, sans que cela n’ait rien d’une blague sur un futur hypothétique. Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose, finalement bien rassurée qu’il la fasse taire puisqu’elle n’aurait de toute façon pas su quoi dire. « Attends, attends, réponds pas tout de suite. » Alors elle attend, craignant pourtant qu’il ne puisse que faire empirer la (sa) situation.

Il file, s’éclipse, farfouille et Charlie se ronge les ongles, ses grands yeux bleus effrayés à l’idée d’un jour le revoir passer le pas de la porte pour reprendre sa proposition là où il l’avait laissée. « Charlie, il n’y a rien de plus précieux à mes yeux que nos enfants et toi. » Elle se pince les lèvres, déglutit maladroitement. Ne fais pas ça, s’il te plaît crie son corps tout entier alors qu’elle garde ses genoux repliés contre son torse et sous son menton. « Me ferais-tu l’honneur de devenir ma femme, Charlie Villanelle? » Il ne devrait pas être agenouillé devant elle, il devrait encore moins être en train de lui demander sa main alors que leur relation est dans de tels dents de scie. Son corps glisse à son tour du canapé jusqu’à ce qu’elle soit agenouillée face à lui, refermant l’écrin tout en caressant le dos de sa main. Elle dépose un baiser contre sa joue, cherchant à rendre sa réponse la moins douloureuse possible. Charlie est une Holly Golightly en puissance, elle sait qu’un mariage la détruirait bien plus que ne pourrait la rendre heureuse. “Je ne veux pas me marier, Trent. Pas maintenant.” Le mariage correspond à l’image parfaite qu’elle se fait d’une famille mais il ne correspond pas à la jeunesse qu’elle veut vivre et sa vingtaine dont elle veut pleinement profiter, même en ayant déjà des enfants. “Je suis désolée, je te l’aurais dit si j’avais su que t’avais dans l’idée de me le proposer …” Ce ne sont pas des reproches, loin de là, en témoigne la délicatesse de ses pouces caressant désormais doucement ses joues. “Toi et les enfants êtes ce que j’ai de plus précieux aussi.” Elle peut le lui assurer, même si à ses yeux ce n’est pas synonyme de mariage pour autant. Ils ont déjà bien du mal à être un couple ; brûler les étapes n’a rien d’une bonne idée. “On serait malheureux tous les deux si on se mariait.” qu’elle en vient finalement à avouer, ne voulant pas pour autant lui souhaiter de trouver une femme à qui offrir cette bague - certainement pas, non. “Je suis vraiment désolée. Ça ne change rien au fait que je t’aime, Trent.” Elle dépose un baiser contre ses lèvres, plus doux et délicat que jamais, de peur de le briser en mille morceaux.
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Message(#) Sujet: Re: (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. EmptyDim 31 Oct 2021 - 10:14


Il va éclater d’une minute à l’autre, ton palpitant, alors que tu attends une quelconque réaction de la part de Charlie. Tu fais l’idiot, celui qui ne voit rien, mais tu n’as pas besoin qu’elle parle pour savoir exactement ce qu’elle va dire. Tu l’as vu dans la surprise qui a teinté son regard dès l’instant où tu as évoqué l’idée du mariage. Tu le comprends dans la manière qu’elle s’est recroquevillée sur elle-même pendant la minute où tu as filé dans ta (votre?) chambre pour aller chercher l’alliance. Tous les signes sont juste là sous tes yeux et si tu étais moins un éternel optimiste, peut-être que tu te couperais dans ton élan, tu cesserais l’humiliation avant que tout ça n’atteigne des proportions démesurées, avant que tout ne devienne cruellement irréparable. Mais non, tu es lancé. Le genou à terre, les yeux brillants, des mots maladroits entre les lèvres et la terrible envie d’y croire. À lui offrir ton cœur et une vie à deux, une vie à quatre. La famille que vous méritez. Dans un monde parfait, il n’y a rien qui compte plus que ça. Vous pouvez oublier les montagnes russes, surtout les chutes vertigineuses, et tu promets de la rendre plus heureuse qu’elle ne l’a jamais été, comme tu sais qu’avec elle, qu’auprès d’elle, tu peux enfin la trouver, cette paix que tu cherches tant. Tu ne quittes pas tes yeux et tu espères encore que les mots qui vont sortir de sa bouche vont aller à l’encontre de ce que son corps cri. Tu es la naïveté à l’état pur Trent, quand tu décides d’y croire jusqu’à la toute dernière seconde. « Je ne veux pas me marier, Trent. Pas maintenant. »

Elle a dit non.

Les doigts de Charlie viennent refermer la boîte, s’attardent ensuite sur le dos de ta main, mais tu ne peux t’empêcher de repousser le contact alors que tu peines désormais à lever les yeux vers elle. Tu es incrédule, choqué, surpris, la liste de synonyme est longue et pas un mot de la langue française semble suffisant pour décrire comment tu te sens réellement. « Je suis désolée, je te l’aurais dit si j’avais su que t’avais dans l’idée de me le proposer… » « Je voulais que ce soit une surprise. » Et pour être une surprise, ça en était toute une. Sauf qu’elle était bien loin d’être bonne désormais. Les doigts de Charlie viennent se poser sur ton visage, mais tu as l’impression que le contact te brûle bien plus qu’il ne t’apaise alors tu te recules, ressentant le besoin urgent de mettre de l’espace entre elle et toi, comme si sa présence t’empêchait encore et toujours de penser clairement. « Toi et les enfants êtes ce que j’ai de plus précieux aussi. » Tu relèves les yeux vers elle, tentes maladroitement de cacher la tristesse infinie qui t’étouffe par vagues trop puissantes alors que tu peines à déglutir et reprendre la parole. « On est pas obligés de se marier tout de suite. » que tu proposes, comme une alternative qui est bien inutile quand Charlie semble avoir déjà fait son choix face à la question. « On serait malheureux tous les deux si on se mariait. » « Dis pas ça. » Ton regard trouve à nouveau le sol alors qu’ils font mal, les mots de Charlie, même si tu la connais assez bien pour savoir que son bas n’est pas de te causer quelconque douleur. « Je suis vraiment désolée. Ça ne change rien au fait que je t’aime, Trent. » « Mais pas assez pour devenir ma femme. » Oh qu’elle est cruelle, cette réalisation. Tout comme le ton que tu emploies pour faire tomber les mots entre vous, comme une attaque que tu n’as pas su retenir. Tu prends une grande inspiration et décide enfin de te relever, imposant quelques mètres de distance de plus entre vous. Tu passes une main dans tes cheveux, les pensées et les émotions sont mélangées, partent dans tous les sens, dans tous les extrêmes. Tu ne veux pas être le connard qui réagit mal à la rejection de sa petite amie, mais t’es blessé et tu peines à le camoufler. « Je suis désolé, je sais pas quoi te dire je… » Tu prierais presque pour que l’un des jumeaux se réveille et vienne créer une diversion mais évidemment, l’appartement est plus silencieux qu’il ne l’a jamais été depuis que vous les avez ramener à la maison. « Est-ce que c’est non, tu te sens pas prête maintenant, ou non, tu ne veux pas m’épouser, jamais? » Et alors que tu poses la question, tu redoutes déjà d’entendre la réponse.
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Message(#) Sujet: Re: (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. EmptyLun 1 Nov 2021 - 14:08


La gorge nouée, le cœur serré, elle attend une réponse de Trent, peu importe sa teneur. Un mot, une réaction. De la colère, de la tristesse ; peu importe, tant qu’il lui prouve qu’il a bien entendu et compris ce qu’elle lui a dit, quand bien même la jeune femme n’a pas laissé beaucoup de place à l’ambivalence. Charlie ne veut pas avoir à répéter ces mots, elle ne veut pas non plus avoir à les expliquer différemment. La réponse est non et elle ne changera pas. Non, elle ne veut pas devenir sa femme, non, elle ne veut pas devenir la femme de n’importe qui, ni même se montrer redevable de quoi que ce soit, à qui que ce soit. Non. Jamais un refus n’aura été aussi violent et lourd de conséquences, elle le sait bien, elle mesure parfaitement le poids de ses mots et surtout de cette réponse.

Les gestes qu’elle a tentent de le rassurer, il les repousse pourtant sans même y penser davantage. La jeune femme se repose contre le canapé, refermant sa paume de main et retenant ses propres larmes. Jamais elle n’aurait voulu recommencer à lui faire du mal, elle pensait naïvement que cette période de leur vie appartenait désormais à leur passé. Qu’ils avaient changé. Qu’ils pouvaient être heureux. « Je voulais que ce soit une surprise. » Pour ça, au moins, il n’a pas raté son coup. Charlie doute simplement qu’il avait été capable d’anticiper sa réponse ; peut-être qu’il ne la connaît pas aussi bien qu’il le pense, finalement. Il aurait dû savoir ce qu’elle répondrait, il aurait dû le savoir et leur épargner cette douloureuse scène.

Elle a du mal à soutenir un regard aussi triste que le sien, surtout en sachant qu’elle est la seule cause de tout ceci. Si elle accepterait de se plier en quatre pour lui, renoncer à sa liberté n’est pas une concession qu’elle arrive à faire. « On est pas obligés de se marier tout de suite. » La jeune femme ouvre la bouche une première fois pour la refermer rapidement, avant de finalement trouver le courage de dire ce qu’elle a sur le coeur. “Ce n’est pas quelque chose que tu peux négocier.” Il ne faut pas qu’il essaye, il ne faut pas qu’il s’abaisse à un tel geste alors que chacune de ses tentatives seront vaines et rien ne fera jamais changer d’avis à Charlie. Elle ne veut pas qu’il se réduise à si peu de choses, Trent ne le mérite pas. Attendre ne changera rien, son avis sera toujours le même demain et dans dix ans. On serait malheureux tous les deux si on se mariait. « Dis pas ça. Il n’y a rien de plus vrai, pourtant, et elle ne peut pas garder ses mots pour elle simplement parce qu’ils risquent de le rendre triste. Si c’est l’électrochoc dont il a besoin pour ne plus avoir cette même idée, alors elle prendra ce rôle, bien malgré elle. Son bonheur est tout ce qu’elle désire et elle sait qu’un mariage avec elle ne le lui apporterait pas.

« Mais pas assez pour devenir ma femme. »
C’est pas une question de t’aimer assez ou non.

Charlie ne veut pas se battre contre lui, pas dans ce contexte, mais elle ne peut pas non plus le laisser avoir des paroles erronées. Elle n’aime personne plus que lui et leurs enfants mais ce n’est pas un sentiment qui pèse dans l’équation. L’amour ne résout pas tout, comme il n’est pas non plus la source de tous les maux. Parfois, il n’est pas même un paramètre à prendre en compte, comme maintenant. Lui l’aime trop pour accepter de vivre à ses côtés sans qu’elle soit sienne, et c’est justement là que réside tout le problème. « Est-ce que c’est non, tu te sens pas prête maintenant, ou non, tu ne veux pas m’épouser, jamais? » Pourquoi est-ce qu’il ressent le besoin de poser autant de questions, d’être aussi précis, de vouloir faire aussi mal ? Elle se mord la joue, sachant par avance que toutes les réponses qu’elle pourrait apporter seraient forcément douloureuses. “C’est non, Trent, simplement non.” L’un ou l’autre des choix proposés ne changera pas la réponse qu’elle lui donne, elle ne reviendra pas sur ses mots non plus. La réponse est simplement négative et irrévocable, immuable aussi. Sa voix tente d’être douce pour contrebalancer la violence de ses mots, pourtant. “Pourquoi tu veux te marier ? On passe notre temps à se disputer et à être en désaccord sur tout, c’est pas une bague qui changerait quoi que ce soit.” Sa voix est brisée, elle ne comprend pas sa façon de penser, tout comme elle ne comprend pas non plus sa façon d’agir. Ils peinent déjà à être l’un à côté de l’autre, comment peut-il sérieusement envisager une vie à ses côtés ?
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Message(#) Sujet: Re: (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. EmptyLun 8 Nov 2021 - 10:48


Le monde cesse de tourner dès l’instant où tu comprends que le reste de ce moment ne se déroulera pas comme tu te l’étais imaginé. Il n’y a plus de marche arrière possible, alors que Charlie essaye de te rassurer de caresses maladroites que tu ne veux pas sentir sur ta peau alors que tout ton être semble se décomposer sous ses yeux. C’était impulsif, de lui faire la grande demande comme ça. Un coup de fatigue, un coup de folie, quelque chose que tu seras certainement amené à regretter pour un long moment alors que tu peines déjà à t’imaginer comment vous allez pouvoir survivre à ça en plus de tout le reste. Une partie de toi veut s’accrocher à elle, l’autre veut la repousser pour faire mal. Tu ne sais plus sur quel pied danser alors que ton regard papillonne partout dans la pièce, évitant de se poser trop longuement dans les yeux brillants de la femme qui vient de te rejeter. « Ce n’est pas quelque chose que tu peux négocier. » Tu ne peux pas le retenir, le rire mauvais qui file entre tes lèvres, qui ramène bien trop rapidement à ses démons que vous aviez pourtant décidé de pousser sous le tapis le temps d’un soir. « Évidemment, y’a jamais rien de négociable avec toi. » Tu secoues la tête, te trouvant de plus en plus con d’avoir pu croire ne serait-ce qu’une seconde que cette demande prendrait une autre tournure que celle qui est en train de se jouer sous tes yeux. Comment est-ce que tu peux l’aimer autant et savoir quand même que jamais tu ne seras en mesure de la rendre heureuse? Que jamais elle ne sera en mesure de te rendre heureux en retour? Oh, t’aurais tout donné pour pouvoir changer ça, tu te serais plié en mille pour rentrer dans cette boîte qui lui ferait plaisir, pour te placer dans le moule de l’homme parfait pour Charlie Villanelle, mais c’est impossible. Elle t’aime comme tu es, mais ce ne sera jamais assez.

« C’est pas une question de t’aimer assez ou non. »
« C’est quoi la question alors? » Parce que tu ne sais plus du tout quoi demander, là.

Et malgré tout ça, malgré tout ce qu’elle essaye de te faire comprendre sans te brusquer, même si tu te braques comme un con, un animal blessé, tu veux encore croire que ce n’est pas un non, que c’est un pas maintenant. « C’est non, Trent. Simplement non. » Tu te retournes à nouveau, le regard fixé sur le mur. Tu ne peux plus te retourner, tu ne veux plus la voir, tu ne veux même plus l’entendre, mais tu es figé sur place et elle insiste Charlie, alors que tu te mords l’intérieur de la joue si fort pour ne pas laisser les émotions t’envahir qu’il n’y a bientôt plus que le goût du sang dans ta bouche pour te changer moindrement les idées. « Pourquoi tu veux te marier? On passe notre temps à se disputer et à être en désaccord sur tout, c’est pas une bague qui changerait quoique ce soit. » « Alors qu’est-ce qu’on fait Charles? On fait semblant que tout va bien combien de temps encore, avant de se rendre à l’évidence qu’on sera jamais une famille, toi et moi? » Ce n’est pas ce que tu veux, c’est bien à l’opposé même de cette vie que tu rêvais de bâtir avec elle. « T’attends quoi de moi, concrètement? Que je réchauffe la place en attendant que tu trouves celui que tu vas vraiment vouloir épouser? J’suis ton bouche-trou de service, le con qui t’aimes trop et qui t’as fait des enfants que tu voulais même pas? » Tais-toi Trent. Tu vas le regretter. « J’pensais qu’on voulait tous les deux se donner une chance, une vraie. Faut croire que j’me suis trompé, encore une fois. »
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Message(#) Sujet: Re: (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. EmptyMar 9 Nov 2021 - 8:35


Suite à son rire mauvais, Charlie ne peut qu’anticiper des paroles acerbes provenant d’un cœur qu’elle vient de briser. Ses doigts cessent de caresser sa peau, c’est le moment où tout commence petit peu à changer sans que cela ne soit rien rien pour le bien. « Évidemment, y’a jamais rien de négociable avec toi. » Toute son énergie est concentrée sur ses yeux, pour ne pas les faire rouler en direction du ciel. Charlie en crève d’envie, pourtant, et désormais elle en vient même à penser que c’est tout ce qu’il mérite. Il ne peut pas la demander en mariage et faire reposer l’échec de sa demande sur le seul caractère de la blonde: elle a ses raisons d’agir ainsi et il l’aurait su avant même de demander, s’ils avaient pris la peine d’ouvrir un dialogue. Elle ne s’exempte pas de toutes fautes, loin de là, mais elle refuse de porter le blâme seule alors que tout ceci est une histoire qui ne date pas d’hier, qui remonte à leur première rencontre, à leur première fois, à l’annonce de sa grossesse et à tout ce qui a pu s’ensuivre. Ils partagent le blâme à part égale, elle n’accepterait pas qu’il continue de clâmer le contraire. “Ne fais pas l’enfant.” Il en devient soudainement un à qui on refuse une glace au chocolat. Trent est le plus âgé des deux, celui qui a normalement le plus d’expérience et de recul sur les choses mais ça avait encore une fois été bien trop utopique de la part de Charlie de croire qu’il en serait capable. A trop la côtoyer, il est venu à en prendre ses habitudes, toutes aussi pires que mauvaises. C’est pas une question de t’aimer assez ou non. « C’est quoi la question alors? » C’est un dialogue de sourd qui ne mène nulle part et lorsque Charlie lui annonce qu’il n’y a rien à négocier, il continue pourtant de le faire. Il a encore bien trop d’espoir pour que ce soit nullement raisonnable, Trent: tout est peine perdue. L’amour qu’elle lui voue ne survivrait pas à un mariage et cela ne serait finalement que plus douloureux et difficile pour eux de s’en défaire, à terme, s’ils venaient à prendre une telle voie. “Y’en a pas. Ce n’est pas une question.” Ce ne sont que des faits qu’elle tente de lui faire comprendre et, surtout assimiler: elle l’aime, oui, elle en est certaine ; mais elle ne l’aime pas assez pour sérieusement envisager une vie paisible à ses côtés. Ils ne seront pas de ces couples qui vieilliront ensemble, Trent doit le comprendre lui aussi. Elle n’est pas en train de briser un mythe: ils sont déjà brisés.

Le visage tourné, Charlie ne parle désormais plus qu’à sa joue. Comment auraient-ils pu vivre toute une vie ainsi ? Ils sont encore bien trop jeunes pour sérieusement envisager pouvoir se supporter pour les cinquante prochaines années alors qu’ils peinent déjà à tenir une seule journée. Et pour eux, ce ne sont pas ces disputes qui finissent par rendre les couples plus forts encore, non: ils se déchirent, se blessent, se tuent à petit feu. Ce n’est pas ce qu’elle recherche, bien sûr, et elle aimerait avoir la clé pour qu’ils arrivent à s’entendre et à communiquer comme des gens normaux mais la jeune femme craint pourtant que cela n’arrivera jamais. Peu importe les conditions de leur union. « Alors qu’est-ce qu’on fait Charles? On fait semblant que tout va bien combien de temps encore, avant de se rendre à l’évidence qu’on sera jamais une famille, toi et moi? » C’est au tour de la jeune femme de serrer les dents, mise devant le fait accompli qu’elle déteste plus que tout au monde. Eux deux n’auraient jamais dû avoir d’enfants, eux deux n’auraient même jamais dû faire perdurer leur histoire plus d’un soir, plus de quelques messages attendrissants. Ils n’étaient pas faits pour davantage et s’en rendent compte bien trop tard, maintenant que le mal est fait et qu’entre toutes autres choses, ils ont donné naissance à deux parfaits petits êtres humains. “Tout allait bien, là, jusqu’à ce que tu te mettes soudainement à trop en demander. Tu pouvais pas te contenter d’être heureux sur le moment ? C’était simple.” Il veut tout, Trent. Personne ne s’en doute, personne ne le soupçonne derrière son visage d’ange, mais à trop en demander il finit par ne jamais rien avoir, et de ça Charlie n’arrive pas à s’en vouloir. Si les choses se passent ainsi, c’est de sa faute autant que de la sienne propre. Des caractères à la fois trop semblables et trop éloignés, leur couple n’a rien pour lui et leur avenir n’en a que le nom. Si elle garde encore un visage infiniment triste, ce sont pourtant autant de conclusions allant en ce sens qui viennent à son esprit. Un jour, chacun fera le bonheur d’un autre tout en subvenant au sien propre, mais avant ça ils doivent encore accepter le fait de ne pas être faits l’un pour l’autre. « T’attends quoi de moi, concrètement? Que je réchauffe la place en attendant que tu trouves celui que tu vas vraiment vouloir épouser? J’suis ton bouche-trou de service, le con qui t’aimes trop et qui t’as fait des enfants que tu voulais même pas? » Il s’emporte, les rôles semblent s’échanger et Charlie fait désormais face à un retour de bâton qu’elle n’avait certainement pas été capable d’anticiper. “Tu vois, c’est justement pour ça que j’ai aucune envie de faire ma vie à tes côtés.” Parce qu’il la connaît assez pour pouvoir attaquer là où ça fait vraiment mal et que ça lui fait peur, à Charlie, de s’être autant ouverte à un homme en si peu de temps. Il n’était personne il y a un an encore et désormais, il pense sérieusement à l’épouser. Même pour elle qui aime vivre une vie à cent à l’heure, tout va bien trop vite. “Tu m’inventes d’autres hommes simplement parce que t’es pas capable d’accepter que je refuse de t’épouser alors que t’as pas le moindre concurrent et que t’es le père de mes enfants. Et que tout ça, ça suffit toujours pas.” C’est lui qui a débuté cette guerre, c’est lui qui a cherché à la mettre en colère et maintenant que c’est chose faite, c’est à lui d’en assumer toutes les conséquences puisqu’il n’y aura aucun retour en arrière possible. “J’attends de toi que tu sois un père pour les jumeaux. Et c’est tout, Trent, c’est absolument tout. Je ne te demande pas davantage, t’es le seul à t’inventer tout ça dans ton esprit.” Fut un temps, elle le voyait comme un pilier de sa vie, un confident, un être indispensable à son évolution. Désormais, elle a bien compris qu’il n’était pas (plus) tout ceci et que si elle voulait pouvoir continuer à le compter dans sa vie, elle allait devoir revoir à la baisse ses espérances: être un père est déjà beaucoup lui demander. Au moins, elle n’a rien à lui reprocher dans ce rôle-là.

« J’pensais qu’on voulait tous les deux se donner une chance, une vraie. Faut croire que j’me suis trompé, encore une fois. » - “Tu voulais pas nous donner une chance, tu voulais t’assurer que je resterai à tes côtés jusqu’à la fin de mes jours et que je te filerai pas entre les doigts.” Quitte à en être malheureuse, quitte à en souffrir. Il voulait lui construire une cage dorée qui prendrait la forme d’une alliance et Charlie ne peut pas accepter une telle chose, raison pour laquelle ses dernières paroles prennent la forme d’une plainte aiguë, prononcée par un visage défiguré par la tristesse.
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Message(#) Sujet: Re: (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. EmptyDim 14 Nov 2021 - 14:32


Elle t’intime de ne pas faire l’enfant, mais c’est à peine si tu l’entends. C’est la colère qui semble prendre le dessus sur toutes les émotions qui te traversent en ce moment alors que tu ne sais pas à quoi te raccrocher dans ce bordel que tu viens pourtant de créer. À trop vouloir qu’elle soit tienne, elle va t’échapper complètement et tu n’auras personne d’autre à blâmer que toi-même. En attendant, puisqu’elle est celle qui vient de dire non, celle qui vient de briser ton cœur et de détruire le mince lien qui existait encore vous, elle portera l’entière responsabilité de la tournure des évènements. « Y’en a pas. Ce n’est pas une question. » Ce n’est pas une question et ça, ce n’est pas une réponse et puis bien vite, tout tourne en rond. Tu ne veux pas comprendre et elle ne cherche pas vraiment à expliquer, Charlie. Sa réponse est donnée et elle ne reviendra pas dessus, tu la connais assez pour savoir au moins ça. Alors pourquoi est-ce que tu es incapable de juste vivre avec et de ne pas faire un cas de tout ça? Ok, elle ne veut pas t’épouser, mais vous êtes ensemble et ça n’a pas besoin de changer, pas vrai? Oh mais si. Tout a changé dès l’instant que tu as mis le genou à terre et si tu es un éternel optimiste de nature, tu n’es pas complètement con pour autant, même si ça t’arrangerait bien en ce moment, de ne rien comprendre.

Tu es incapable de la regarder plus longtemps alors tu lui tournes le dos, ton regard se perdant sur des tas d’éléments qui te rappelle pourtant sa place dans ta vie : il y a des choses qui lui appartiennent, à elle ou aux jumeaux, un peu partout et maintenant que tout a explosé, vous faites comment pour continuer, pour eux? La question fait mal dès l’instant où elle a franchi la barrière de tes lèvres et tu crains la réponse de la blonde, parce que ce ne sera jamais ce que tu veux entendre. Si elle disait ce que tu voulais entendre, elle aurait une bague à son doigt et tu serais en train de lui montrer combien tu l’aimes, de toute les façons. L’ambiance qui règne pourtant dans le salon est à des années-lumière de ça et tu lui en veux si fort que tu en oublies tous tes torts, l’impulsivité de ta demande et cette folie de croire qu’elle et toi auriez vraiment pu apprendre à vous aimer correctement, pour faire changement. « Tout allait bien, là, jusqu’à ce que tu te mettes soudainement à trop en demander. Tu pouvais pas te contenter d’être heureux sur le moment? C’était simple. » Tu te retournes vers elle, indigné qu’elle te reproche de trop vouloir alors que tout ce que tu voulais vraiment, c’est elle. Elle et la promesse qu’elle ne te filerait pas entre les doigts, quoi qu’il arrive. « Excuse-moi d’avoir besoin de plus de stabilité que le moment présent. » Si le problème prend forme d’une demande en mariage refusé, le fond est bien plus compliqué qu’il n’en a l’air quand ce n’est pas tant son refus qui te fait mal que de savoir qu’elle ne s’imagine pas, à long terme, faire une vie auprès de toi. « J’te rappelle qu’on a des enfants et que cette responsabilité-là va pas disparaître du jour au lendemain. J’voulais leur offrir mieux que deux parents qui savent pas ce qu’ils font, ni même ce qu’ils sont le trois quart du temps. » Et quelles étaient sans doute bien naïves, tes idées de la famille parfaite, de la famille unie, cette vision que vous pouviez vraiment vous construire une vie tous ensemble malgré les fondations plus que chambranlantes de votre relation qui finalement, n’aura jamais connu ni début ni fin, qu’un affreux milieu duquel sera né les jumeaux, la seule chose que vous aurez bien fait dans tout ce chaos.

« Tu vois, c’est justement pour ça que j’ai aucune envie de faire ma vie à tes côtés. » Il est mauvais le regard que tu lui lances alors que chaque mot qu’elle prononce fait plus mal que le précédent. « Tu m’inventes d’autres hommes simplement parce que t’es pas capable d’accepter que je refuse de t’épouser alors que t’as pas le moindre concurrent et que t’es le père de mes enfants. Et que tout ça, ça suffit toujours pas. » « Je t’invente rien du tout, me prends pas pour un con. » Il y avait un autre homme dans sa vie juste avant toi, il y en a sûrement eu d’autres quand elle est disparue pendant plusieurs mois avant de réapparaître enceinte de toi, chamboulant ton univers en entier et tu n’as aucun doute que dès le moment où tu ne la réchaufferas plus de tes bras, un autre viendra place cette place qui ne reste jamais vide bien longtemps. « J’attends de toi que tu sois un père pour les jumeaux. Et c’est tout, Trent, c’est absolument tout. Je ne te demande pas davantage, t’es le seul à t’inventer tout ça dans ton esprit. » « Au moins ça a le mérite d’être clair maintenant. » Elle voulait que tu ne sois qu’un père pour les jumeaux? Soit. C’est ce que tu serais, et seulement ça, même si ça te brisait le cœur de comprendre que Charlie, peu importe à quel point tu pouvais en être éperdument amoureux, ne serait jamais véritablement tienne.

« Tu voulais pas nous donner une chance, tu voulais t’assurer que je resterai à tes côtés jusqu’à la fin de mes jours et que je te filerai pas entre les doigts. » « Y’a personne qui te retient, si être à mes côtés t’est si intolérable, la porte est juste là Charlie! » Dans un geste qui se veut overly dramatique, tu pointes vers la porte d’entrée avant de venir croiser tes bras sous ton torse, peinant à croire la tournure de cette conversation. « J’veux pas perdre mon temps avec quelqu’un qui a pas envie d’être avec moi. » Pas envie de faire semblant que cette relation peut mener à quelque chose de durable alors que Charlie semble déjà persuadée que c’est tout simplement impossible. Si tu étais moins blessé, moins frustré, tu arriverais sans doute aux mêmes conclusions, mais ton cœur souffre et le rejet est brutal. Et comme tu as mal, elle doit souffrir avec toi.
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Message(#) Sujet: Re: (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. EmptyDim 14 Nov 2021 - 20:31


Entre eux, l’amour n’a jamais eu de mal à rapidement faire place à la haine. Bien au contraire, ils ont tous deux un certain don pour ce genre de chose, n’en fasse démentir l’aspect angélique de chacun. En dehors de ces murs, personne ne pourrait se douter du drame qu’il s’y déroule chaque soir, inlassablement, alors que les deux amants devenus parents reviennent dans les bras l’un de l’autre avec l’espoir fou que cette fois-ci tout sera différent. Cela ne l’est jamais. Les seules différences sont dans les insultes utilisées et les formes qu’elles prennent. Ce soir, Trent a gagné la médaille de l’originalité: une demande en mariage, ce n’était effectivement pas prévu le moins du monde et Charlie a été la première prise de court, autant que la première à la refuser, ironiquement. Maintenant, comme à chaque fois, ce n’est déjà plus qu’à celui qui aura le dernier mot sans pour autant réveiller un des jumeaux, encore moins les deux. « Excuse-moi d’avoir besoin de plus de stabilité que le moment présent. » Et ce n’est pas en demandant le bras qu’elle lui offrira la main, c’est une logique qui n’en a que le nom. Ils n’ont aucune stabilité, c’est véridique, mais ce n’est pas un mariage qui aurait pu arranger un tel désastre. Tout aurait été similaire, ils se seraient simplement disputés avec un bijoux de plus aux annulaires. Charlie souffle et roule des yeux, sincèrement agacé par son état d’esprit qu’elle ne peut que trouver enfantine. Et venant d’elle, cela signifie beaucoup. « J’te rappelle qu’on a des enfants et que cette responsabilité-là va pas disparaître du jour au lendemain. J’voulais leur offrir mieux que deux parents qui savent pas ce qu’ils font, ni même ce qu’ils sont le trois quart du temps. » - “C’est sûr qu’en marquant Trent et Charlie Higgins sur leurs carnets de correspondance à l’école, ça aurait tout changé.” Elle reprend et répond avec toute l’ironie et l’arrogance dont elle soit capable, le regardant les yeux dans les yeux alors qu’il est occupé à poser son regard ailleurs que dans le sien. Être parents est déjà une tâche difficile, ils n’ont simplement pas le temps ni l’énergie de s’efforcer d’être un couple en plus, encore moins des mariés, et plus le temps passe et plus elle n’arrive pas à comprendre pourquoi il n’en arrive pas à cette conclusion, lui aussi. Elle semble pourtant couler de source, à ses yeux tout du moins.

« Je t’invente rien du tout, me prends pas pour un con. » A lui refuser le statut de mari, elle pensait au moins pouvoir lui accorder celui de con. Il ne semble pas s’en contenter, pourtant, l’homme bien trop difficile pour qu’elle arrive à le comprendre. Si seulement ils pouvaient retourner aux temps de leurs premières rencontres, quand tout était doux, simple, empli de bons sentiments. Charlie n’arrive pas à comprendre pourquoi tout a changé, et pourquoi cela a été aussi brutal. Les enfants n’en sont pas la cause, ils sont bien trop parfaits pour être coupable de quoi que ce soit. Alors quoi ? Qui ? « Au moins ça a le mérite d’être clair maintenant. » Au moins, oui. Même dans les pires situations, il y a toujours des points positifs à en tirer - quoique Charlie doute pouvoir les compter au pluriel cette fois-ci. Elle retient une réponse acerbe et inutile dans sa gorge, ne voulant pas ajouter encore plus d’huile sur un feu déjà ardent. Leurs ailes de cire sont déjà bien mal en point. « Y’a personne qui te retient, si être à mes côtés t’est si intolérable, la porte est juste là Charlie! » Oh, Trent. Il agit comme s’il n’avait jamais eu le mode d’emploi de Charlie, comme s’il ne savait pas à quel point elle peut affectionner les pires réponses qui soient en toutes situations. Elle l’interroge du regard, cherche à savoir s’il pense réellement ce qu’il dit sans que pour autant cela ne puisse influencer la réponse qu’elle donnera. A son doigt qui pointe la porte, elle en vient à la conclusion qu’il est effectivement sérieux. « J’veux pas perdre mon temps avec quelqu’un qui a pas envie d’être avec moi. » - “Non, tu veux simplement te marier avec ce genre de personnes. C’est sûr que c’est bien mieux.” Et Charlie, elle, n’a pas de temps à perdre avec des personnes qui ont autant le don de la rendre folle et hystérique. Il n’a rien d’une bonne influence, elle en vient même à douter qu’il l’ait un jour été. Tout n’était qu’un leurre, une comédie, une putain de comédie. “Assure toi simplement de pas faire des gosses à la prochaine avant qu’elle ait accepté ta main, conseil d’ami.” La jeune femme se relève en trombe, ses yeux se transformant de plus en plus en lance-flammes, rien de moins. “J’ai le droit de te dire ‘conseil d’ami’ encore, ou c’est autant interdit que le fait de te prendre pour un con ?” Peu importe, les mots ne sont plus là que pour lui faire du mal, la réponse qu’il pourrait donner n’a aucune importance et Charlie, elle, a une porte qu’elle ne rêve plus que de claquer en ligne de mire. Il devrait seulement s’estimer heureux qu’elle ne veuille pas en faire de même avec sa joue.
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Message(#) Sujet: Re: (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. (charlie #2) we were meant to be, but just not made to last. EmptyMer 17 Nov 2021 - 0:19


Le terrain d’entente que tu croyais percevoir depuis votre sortie de l’hôpital avec les jumeaux n’était qu’une illusion quand tout éclate bien trop rapidement et de manière si violente qu’il ne restera plus rien à sauver une fois la guerre terminée. Oh tu le sais parfaitement tout ça, mais tu continues d’argumenter, de t’accrocher à quelque chose qui n’est déjà plus alors que comme bien trop souvent avec Charlie, tu passes d’un extrême à un autre. Tu le pensais sincèrement, quand tu lui as dit qu’elle était ce que tu avais de plus précieux dans ta vie, et tu as tellement voulu la croire quand elle te l’a soufflé en retour. Comment ça se fait que vous en soyez là, quelques minutes plus tard à peine, à ne plus être capable de vous regarder dans les yeux, à s’insulter, à vouloir faire mal le premier pour ne pas être celui qui souffre de trop? C’est que rien n’a changé depuis que tu la connais après tout. C’est le chaud et le froid, c’est oui puis c’est non, aime-moi mais jamais trop fort. Tu as perdu le mémo faut croire, tu n’as jamais été capable de l’aimer seulement à moitié Charlie. Et ça te perdra, de l’aimer si fort, bien plus rapidement que tu ne l’aurais cru possible. « C’est sûr qu’en marquant Trent et Charlie Higgins sur leurs carnets de correspondance à l’école, ça aurait tout changé. » Elle est arrogante au possible la blonde, ce qui ne fait que t’arracher un énième rire mauvais alors que tu secoues la tête, te demandant bien ce qui a pu te passer par la tête pour croire que cette demande en mariage aboutirait à autre chose que la scène qui se joue sous vos yeux. La fatigue t’a fait délirer, c’est bien la seule explication qui puisse moindrement faire du sens. Bien plus facile à accepter que ton énorme naïveté qui t’a soufflé à l’oreille que vous pourriez être heureux plus qu’une semaine à la fois, tous les deux.

Tu lui montres la porte et tu sais d’avance que tu vas le regretter parce qu’elle va la prendre Charlie, et elle ne reviendra pas. Tu ne devrais pas en avoir l’ultime conviction alors qu’il y a des enfants en cause, mais tu le sais. C’est ce qu’elle fait Charlie, elle ne s’impose jamais rien qui ne lui fait pas plaisir et en ce moment, tu es tout au bas de la liste des choses dont elle a envie. « Non, tu veux simplement te marier avec ce genre de personnes. C’est sûr que c’est bien mieux. » Tu aurais tellement voulu qu’elle nie ce que tu venais de dire plutôt que de tourner le couteau dans la plaie, mais c’est de Charlie Villanelle qu’il s’agit et elle aura toujours le dernier mot si elle cherche véritablement à l’avoir. La douleur tord ton visage, tu n’as même plus la force de prétendre que ses mots ne sont pas tout ce qu’il y a de plus difficile à entendre, à encaisser. « Assure toi simplement de pas faire des gosses à la prochaine avant qu’elle ait accepté ta main, conseil d’ami. » Le coup est cruellement bas, des paroles qui ne sont prononcées que dans le but d’achever son adversaire. Oh mais Charlie, ne vois-tu pas déjà que tu as gagné? « J’ai le droit de te dire ‘conseil d’ami’ encore, ou c’est autant interdit que le fait de te prendre pour un con? » « Va te faire foutre Charles. » que tu craches comme un sauvage, un aspect de ta personne que tu abhorres et qui ne sort que très rarement, trop souvent aux côtés de la blonde toutefois. « Crois-moi que j’ai pas l’intention de me faire prendre à ce jeu-là une deuxième fois. » Sauf que c’est tout sauf un jeu quand le rappel à la réalité se fait sous forme de pleurs qui proviennent de la chambre des jumeaux. Tu ne pourrais dire lequel à réveiller l’autre, mais rapidement les pleurs d’Aaron et Siobhan remplissent ton appartement alors que tu jettes un dernier coup d’œil à Charlie. « Dégage. On a pas besoin de toi. » Tu ne veux pas qu’elle reste ici une seconde de plus, tu t’en fiches bien que les jumeaux soient autant les siens que les tiens. C’est ton appartement et dans l’heure, tu as besoin qu’elle disparaisse. Loin, aussi loin que possible.
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(charlie #2) we were meant to be, but just not made to last.

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