Train issue

Ethan essaya de se rappeler comment il avait pu en arriver là. Ah oui, une pièce de théâtre, le fait qu’il avait dû remplacer quelqu’un et que son patron avait eu confiance en lui. Le voilà partit pendant plusieurs jours pour montrer son engagement et son respect pour son formateur. Après tout, c’était un joli cadeau d’un an pour sa formation. Il allait bientôt passer son test. Son grand test et être diplômé d’Etat. Enfin, il était sûr que le théâtre de Brisbane l’embaucherait. Enfin, peut-être. Mais pour le moment, il devait tous bien faire, c’est-à-dire, prendre le train, et aller effectuer son travail et revenir.

Ethan pensa à son avenir. A tous ces habits qu’il allait pouvoir faire pour la comédie. Peut-être pour la télévision au final. Et même le cinéma. C’était tellement bien de rêver de ça. Le blond sourit sans s’en rendre compte. C’était bien d’avoir de l’ambition. Mais le stress de son futur examen le ramena sur Terre. Heureusement pour lui, son examen se passera pour une petite pièce qui raconterait la naissance de Jésus pour Noël. C’était de conséquence, on était en novembre, Noël, c’est dans un peu plus d’un mois. M’enfin, il devait d’abord revenir à Brisbane pour montrer le travail de remplacement qu’il avait fait sur les costumes. Il avait tellement hâte de voir le visage de son formateur et ses conseils. Ou ses félicitations. Mais d’abord, direction Brisbane, joyeux retour.

Enfin, revenir, cela aurait été plus simple s’il les trajets en transports en rail n’étaient pas si catastrophique. Enfin, c’était moins pire qu’à Londres avec toutes leurs lignes, coucou le métro mais, il y avait toujours les mêmes problèmes. Ça ne prend pas si longtemps de bouger une vache sur des rails pourtant. Enfin, l’annonce au micro avait parlé d’un arrêt momentané. Cela ne voulait pas forcément dire une vache. D’ailleurs, on ne savait jamais vraiment combien de temps cela pouvait prendre. Ethan souffla et sortit son carnet. Quand il avait du temps, il lui arrivait de dessiner des tenues. Dommage, il n’avait pas pris son livre. Dommage. Enfin, cela allait l’avancer dans son futur examen.

Le blond était tranquille quand il entendit son nom. Il se retourna, étonné, surement pour rien. Après tout, il n’était pas le seul à s’appeler comme ça après tout. Surtout dans un pays anglophone. Mais non, l’anglais vit des yeux bleus bien connu. Il lui fallu quelques secondes avant de remettre le visage.

- Jaylen.

Inconsciemment, Ethan sourit. Cela faisait du bien de voir un visage connu. Même si leur rencontre avait été un peu mouvementé. Le blond fut gêné. Il se gratta la tête d’anxiété. Mais il essaya de se rattraper.

- Alors, on est bloqué ? Cette fois-ci, ce n’est pas ma faute.

Un peu d’humour, ça ne fait pas de mal. Surtout dans ce genre de situations où on est tous bloqués. Et puis, comme on dit toujours pour ses malheurs, faut mieux en rire qu’en pleurer.

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Que d’émotions dans ces derniers jours tout de même pour Ethan. On lui avait donné une mission dont il ne se serait pas douté mais qui montrait qu’il avait la confiance ou un semblant de confiance qu’on lui donnait. Cela était un petit honneur. Mais cela faisait plutôt peur également. M’enfin, il devait bien avoir un peu d’angoisse dans la vie, cette dernière ne sera pas toujours un long fleuve qui coule. Il en avait bien conscience surtout après cette expérience à l’âge de 10ans. Cependant, pour le moment, le blond n’y pensa pas. Il avait eu un travail certes stressant mais enrichissant. Et à présent, il allait rentrer chez lui et passer ses moments libres devant un bon livre quel qu’il soit même si Ethan privilégierait un conte de fée ? ironique. Enfin, pour ça, il fallait pouvoir rentrer et le train dans lequel il était, venait de s’arrêter avec une annonce. Pourquoi les employés pensent qu’une annonce allait aider. Ça embête plus la population que ça les rassure. Et c’était ce qu’il se passait. Les gens commençaient à se lever ou à souffler fort. Ethan, lui avait sortit son cahier et avait commencé à dessiner un habit ample et volatile, surement une robe. Parfait, il commencer à bien avoir l’idée de ce qu’il voulait faire. Cependant, il fut interrompu lorsqu’il entendit son nom. Il avait levé la tête et était tomber presque nez à nez avec son sauveur de la nuit où il avait fait une attaque de panique, une crise de larmes, un refoulement de souvenir, bref, qu’il avait été très mal.

Ethan avait tenté la blague pour montrer que cette fois-ci, il n’allait pas être à terre à chercher de l’air à cause d’une crise. Enfin, la journée n’était pas finie après tout, qui c’est. Enfin, il n’espérait pas.

- Je vais bien et toi ?

Le blond avait un grand sourire au visage, montrant qu’il allait vraiment bien mais également parce que cela faisait toujours du bien de voir un visage familier quand tout le monde panique ou souffle du nez par exaspération. Comme s’ils étaient les seuls dans ce cas-là.

- Sinon, toujours à sauver des garçons paniqués ?

On n’arrêtait plus le blond sur leur première rencontre mais en soit, c’était une question légitime. Enfin, pour lui. D’ailleurs, il leva son carnet qu’il avait fermé.

- Moi, de mon côté, je dessine. Enfin, je crée. Enfin, je m’avance de mon travail. Enfin…

Ethan se tut. Il parlait beaucoup trop. Et il s’emmêlait les pinceaux en plus. Pour peu que cela n’intéresse pas le brun, il n’y avait pas des kilomètres. Cette prise de conscience fit que le sourire de l’anglais s’enleva et il cacha son carnet avant de dire tout bas :

- Enfin, ça ne t’intéresse peut-être pas.

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Les trains. C’était bien l’endroit parfait pour faire des rencontres. Qu’on le veuille ou non d’ailleurs. Même si, certains privilégiés pouvaient en profiter pour se plonger dans leurs souvenirs. Des privilégiés comme Ethan. Enfin, lui, ne se contentait que de rêvasser les yeux ouverts. D’autres, s’endormaient carrément, ayant une totale confiance dans les autres passagers. Peut-être qu’un jour, l’anglais aurait autant de confiance envers les autres. Gros souci depuis son enfance ce dernier point. Enfin, s’il y a bien des personnes envers qui il pouvait donner sa vie les yeux fermés, ce sont les membres de sa famille.
Par contre, les quelques chanceux qui auraient pu s’endormir, devaient à présent, être réveillés par le vacarme que faisaient les autres passagers à cause du train à l’arrêt. Mais la surprise de la journée fut Jaylen. Ethan n’avait pas bougé et pourtant, une connaissance était venu à lui. Ils avaient commencé à parler et avaient presque oubliés les autres. Heureusement, le brun semblait détendu et cela réconforta l’anglais.

- La patience, ça me connait.

Ethan sourit. Effectivement, quand vous devez refaire plusieurs fois la même couture car vous avez raté ou qu’il faut être méticuleux sur une découpe, la patience est une grande vertu. Mais là, n’était pas la question. D’ailleurs, l’anglais apprit que son ancien sauveur aidait toujours les gens mais était souvent derrière un bureau. Pour les personnes ayant besoin d’aide dans la rue, Ethan eut une pensée pour lui. C’était comme ça qu’il s’était rencontré. Or, il ne laissa rien paraitre. Après tout, c’était lui qui avait lancé le sujet. Ethan acquiesça sur ses nouvelles informations.

- Ça doit te changer. Le travail de bureau.

Le blond avait son carnet devant lui et si on observait bien, quelques croquis étaient présents sur les pages qui s’ouvraient en même temps qu’Ethan balançait ses mains. Il fut interrompu par Jaylen mais pour une question sympathique.

- Oh. Je suis une formation pour devenir costumier dans les spectacles. Pour le moment, je travaille au théâtre de Brisbane.

Le blond ouvrit son carnet complétement pendant que le brun s’assied devant lui. Il tourna les pages et regarda bon nombres de croquis finis ou en cours de finition. Dire qu’il allait bientôt être costumier. Pour de vrai. Pas en tant qu’apprenti mais vraiment. Dans le métier et tout ce qui s’ensuit. Le blond était content et son sourire lui montrait.

- Rien à voir avec mes anciennes études.

Ethan rigolait. Ces maudites études qu’il avait suivit juste pour le prof. Enfin, ça faisait toujours de la culture générale en plus. Il présenta son carnet à Jaylen comme pour lui demander si ça l’intéressait de voir à l’intérieur. Ne sait-on jamais.  

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En toute réalité, rencontrer une personne qu’on connaissait déjà, dans un train à l’arrêt était une bonne sensation. Au moins, on sait qu’on ne se s’ennuiera pas.  C’était ce sentiment que ressentait Ethan en ce moment. Certes, il avait rencontré Jaylen à cause d’une crise de panique en pleine rue mais au moins, maintenant, il avait une connaissance dans ce train à l’arrêt. Et ils parlaient tous les deux comme de vieux amis. C’était sympathique.

- Certes, rester au même endroit peut être embêtant.

Le blond écoutait tranquillement son camarade en essayant de ne pas faire attention aux autres passagers pour qui, train à l’arrêt était la fin du monde. Ethan acquiesçait tout en assimilant les informations que le brun lui donnait. Comme le fait qu’il n’était plus sur l terrain mais qu’il gérait toujours les crises, et les feux. De loin. C’était légèrement rassurant pour l’anglais. L’homme qui l’a aidé ne mourra pas dans un feu de sitôt. Et il fait cela pour sa famille. Cela étonna Ethan. Un peu.

- Oh, tu es marié ? C’est formidable.

Son imagination de prince charmant et de sa princesse fit son chemin dans l’esprit du blond. C’était génial. Le grand amour. Mais là, n’était pas la question. Surtout que Jaylen lui posait des questions à lui maintenant. Ce qui fit sourire le blond encore plus.

- En soit cela consiste à imaginer et à créer les costumes pour les comédiens dans le milieu om l’on est. Pour moi, le théâtre. Mais il peut nous arriver qu’on aide les comédiens avec les costumes. Certains sont difficiles à mettre.

Voire horrible. Mais le blond garda cette information pour lui. Quand la comédienne doit mettre quelque chose de moulant ou un autre, un gros costume avec beaucoup trop de tissus, c’était toujours un peu compliqué. Mais, Ethan passait outre. Il était souvent sous toutes les couches mais tant que le comédien était habillé, cela lui allait. Il était prêt à disparaitre sous les vêtements.
Lorsque Jaylen se mit à rire après sa remarque, Ethan lui sourit.

- Il ne faut pas nécessairement être au point pour apprécier quelque chose.

Sinon, beaucoup de personnes n’iraient pas au musée ou au cinéma. Peut-être même qu’en étant connaisseur, on perdait cette notion d’aimé ce qu’on regarde. On ne voit plus l’aspect général mais tout ce qui compose la généralité. D’ailleurs, en parlant de ça.

- Tu as une passion sinon ? Autre que d’éteindre des feux. Ou les résoudre.

Ce fut au tour d’Ethan de rire un peu. On ne pouvait pas dire cela comme être une passion. Enfin, un passe-temps pour le bien de tous. Mais certainement pas une passion. A moins qu’Ethan se trompait.  

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Honnêtement, Ethan avait presque oublié qu’il avait rencontré de nouveau Jaylen grâce à une panne de train. Ou autre chose. Cela dit, ça avait arrêté le train alors ça ne changeait pas grand-chose. Le blond aurait presque pu passer à côté de tous ces passagers qui pour la plupart, commençaient à se détendre. Et qui arrêtait de pousser les gens ou de temps en temps, lui tapait dans l’épaule en passant. Ethan se décala pour ne plus être tapé. C’est peut-être pour cela qu’il avait dit une bêtise. Jaylen et sa petite amie n’était pas marié. L’anglais se pinça les lèvres d’excuses. Tant pis, la romance n'aura juste pas la case mariage pour le coup. Mais il y avait toujours le bébé. Et c’est beau. Pourtant Ethan ne dit rien de plus car pendant que son compagnon de voyage parlait de sa situation, il semblait être submergé par des flashbacks pas si satisfaisant que cela si on en croyait son regard. Le blond eut presque envie de le prendre dans les bras. Mais le brun se ressaisit.

- Elle s’appelle comment ?

Ethan ne put s’empêcher. Dès qu’on parle d’enfants, il était content pour les parents. Or, cela pouvait peut-être paraitre bizarre. Il se repinça les lèvres, attendant de savoir si Jaylen serait prêt à lui donner le prénom de sa fille.
Le blond se contenta de sourire lorsque son camarade déclara qu’il se couchera moins con.

- On en apprend tous les jours.

La discussion avait continué sur l’art et sur la connaissance qui peut en découdre ou ruiner l’immersion. Ethan regrettait souvent cela quand il voyait une tenue. Il avait toujours l’envie de voir comment cela avait été cousu, de quel tissu était fait le vêtement et tout ce qui constituait sa formation. Cependant, il lui arrivait également de voir encore plus de beauté car il savait le travail.

La conversation avec Jaylen s’était orientée vers ses occupations et surtout sa fille. Le blond souriait. Vu comment l’ancien pompier avait pris soin de lui lors de sa crise de panique, il ne doutait pas qu’il s’occupait bien de sa fille. Bon, Ethan doutait qu’il est les mêmes préoccupations avec lui et la fille de Jaylen mais, au moins, ça pouvait aider. Quoique, peut-être que le blond aurait pu ressembler à un enfant au moment de sa crise de panique. Ses sourcils se levèrent lorsque le brun mentionna la cuisine. Ethan n’était pas un grand passionnée de l’art culinaire mais en ce qui concerne de nourrir son estomac, il aimait bien. Enfin, tout le monde aime manger.

- Je suis sûr que tu aurais été un grand chef.

Ethan souriait. Oui, il semblait pouvoir être ce genre de personne dans une autre vie. Strict, capable de se modeler selon les demandes, toujours à l’écoute de ce qu’on pourrait lui dire et s’il le disait lui-même, bon à la cuisine. Ce qui était un plus pour un grand chef cuisinier.

- Et ça aurait été quoi ta spécialité ?

Si cela continuait comme ça, le blond allait baver sur les genoux de Jaylen. Tout ça commença à lui donner faim. De plus, il était presque sûr que son ventre allait bientôt grogner, réclamant des nutriments. Dommage, il n’avait rien pris à manger. En même temps, l’anglais n’avait pas prévu d’être bloqué dans un train à l’arrêt.

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Ethan était tranquille dans le train, il parlait avec une ancienne connaissance et honnêtement, le temps passait presque plus vite comme ça. La plupart des fous-furieux du retard et de l’arrêt du train s’était un peu calmé ; à présent, ce n’était que ceux qui perdaient patience, ce qui n’était pas le cas d’Ethan car il était dans une conversation passionnante. Enfin, très construite et qui changeait de sujet toujours et encore, pour le plus grand bien de l’anglais car cela prouvait qu’ils avaient des choses à se dire et, à découvrir l’un sur l’autre. D’ailleurs, on passait à un sujet qui plaisait énormément à Ethan à savoir les parents et leurs enfants. Jaylen avait une petite fille nommée Ridley. Il sourit à la mention de la surprise. Il est vrai que de plus en plus de parents font cela : gardait la surprise jusqu’au bout. Il ne sait pas s’il pouvait lui. Enfin, ce n’est pas comme s’il allait avoir un enfant des les prochaines semaines, et ce pour plusieurs raisons, plus ou moins visible.

Lorsque le brun lui demanda si le jeune homme voulait voir une photo de la petite fille, Ethan sourit en hochant la tête. Cette petite choupette était vraiment mimi, Ethan regardait son père puis la fille et encore le père en essayant de voir de qui elle aurait pu prendre le plus. Il ne le savait pas mais dans tous les cas, elle avait ce charme qu’ont les enfants.

- Elle est très mignonne. Et parfaite pour vous.

Ethan rigola. Tous les enfants sont parfaits aussi bien physiquement que psychologiquement pour les parents. Sa mère en était la preuve incarnée, elle qui lui déclarait que c’était la huitième merveille du monde et elle n’avait jamais suspecté son mal-être après ses 10 ans.
La discussion avait dérivée sur de la culture générale dans sa globalité et honnêtement, cela faisait du bien de ne pas juste parler d’un passé plus ou moins douloureux comme, comment ils s’étaient rencontrés. De plus, la discussion était passionnante et, à présent, était passée aux passions de chacun. Ethan avait parler de mode et Jaylen avait entamé sur la nourriture. Le blond aimait beaucoup ça et puis, honnêtement, qui n’aimait pas bien manger. Personne. C’est pourquoi, l’anglais avait tenu la corde de la passion culinaire avec une spécialité, que Jaylen répondait avec brio. Peut-être un peu trop, le ventre d’Ethan allait gargouiller avec toutes ses descriptions de plats.

- Ne parlez pas de plats ratés à un Anglais, on est les champions. Si on en croit plusieurs pays.

Ethan fit une vive grimace avant de reprendre un sourire paisible sur son visage. Franchement, il y avait pire que l’Angleterre pour les plats ratés non ? Après tout, les Etats-Unis ont une grande avancée sur ce point. Jaylen parlait des plats en sauce, délicieux, et des viennoiseries, toujours aussi délicieuse. Ça donnait vraiment faim à Ethan ces histoires.

- Les viennoiseries françaises sont dans les meilleurs si j’en crois les critiques.

Et en toute sincérité, il aimerait bien gouter leurs petites viennoiseries ; savoir si c’est vraiment aussi bon que les Français le déclaraient. Peut-être est-ce un mensonge et que ce n’était que de la publicité. Enfin, leur photos de leurs traditions matinales étaient succulentes alors ce n’était pas un si gros coup de publicité après tout ; ce qui avait donnait une petite blague à dire au brun.

- J’aime bien manger, du coup, tu aurais été un grand chef et moi, ton critique gastronomique.

Comme dans Ratatouille. Enfin, Ethan ne ressemblait pas au critique et Jaylen, pas à Luigini mais ça pourrait être drôle. Ce qui l’était moins d’ailleurs, c’était que les craintes du blond étaient fondées et qu’à force de parler nourriture, son estomac avait fait son apparition avec le son d’une baleine échouée. Oups.

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Entendre parler de la petite fille de Jaylen était intéressant. Ethan voyait dans les yeux de l’homme la joie qu’il avait d’avoir son enfant, son bébé jusqu’à la vie des temps pour lui, dans sa vie. Ses yeux pétillaient et le blond aurait presque pu voir des étincelles dans l’iris bleus de son camarade. Cela le fit sourire. C’était si attendrissant les parents pour qui leurs enfant étaient tout. Même si quand ce n’étaient pas les yeux, ce furent les paroles qui décrivaient cette joie. Il n’y avait qu’à écouter Jaylen pour comprendre que c’était un père qui parlait de son enfant, de sa fille. Il l’a qualifié même de miracle ; si ça, ce n’était pas une preuve d’amour inconditionnel. Cela donnait du baume au cœur à Ethan ainsi que le sourire aux lèvres. Si tous les parents pouvaient aimer leur enfant comme le brun aimait sa fille, cela serait super. Non pas que ses parents ne l’aimaient pas, c’était tout le contraire mais tant de personne n’étaient pas ses parents. Ou Jaylen.

La discussion entre les deux hommes étaient très complètes, ils parlaient de tout et de rien. Ils parlèrent de leurs passe-temps et de leur métier. Puis la discussion dériva bien vite sur la nourriture, et le ventre d’Ethan allait bientôt faire son apparition. Le brun déclarait des choses justes et le jeune homme hocha la tête. Il avait totalement raison, tout le monde pouvait rater un plat et pas seulement une nation.

- Vous redonnez de l’espoir à l’anglais que je suis.

Ethan souriait. C’était vrai et un peu faux tout de même. Il n’avait jamais baissé les bras car il était britannique donc forcément nul en cuisine. Pire même, il mettait son incompétence sur le dos de sa nationalité. Jaylen expliquait et le plus jeune approuvait.

- Surtout quand le plat est long à faire. Cela peut vite être énervant. Ou lorsqu’on a des invités.

Ethan avait commencé à parler de Ratatouille, ou du moins, de grand chef et de critique gastronomique après avoir évoqué la France. Ce pays aux milles et un fromages alors qu’il n’y a pas tant de variété de vaches que cela. C’était toujours aussi épatant. Lorsque Jaylen répondit sur la paire des deux, Ethan rigola. Tout comme le brun. Sauf que lui, il semblait rire de la honte que venait d’offrir le ventre du blond à ce dernier. Il rougit de malaise. Heureusement pour lui, le plus vieux était vraiment un homme formidable et lui proposa des gâteaux.

- Merci, c’est vraiment gentil de ta part. Ethan ne put s’empêcher de dire sa prochaine phrase. Tu m’as encore sauvé.

Bon, ce n’était pas une crise de panique et l’anglais aurait survécu à une petite diète improvisée, mais cela était tout de même vrai. Jaylen avait été là à chaque fois. Il avait vraiment bien choisi son métier. Ou ex-métier. En attendant les gâteaux, le blond sourit et laissa échapper une petite exclamation dans un soupir teinté d’un léger sourire.

- Que ferais-je sans toi ?

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