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 all of the light we're missing (adriana #2)

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Message(#) Sujet: all of the light we're missing (adriana #2) all of the light we're missing (adriana #2) EmptyDim 14 Nov 2021 - 11:09


Tu ne sais pas vraiment ce que tu espères obtenir d’une visite au poste de police. Tu t’es seulement dit que de vous retrouver ici, dans un lieu majoritairement neutre (pas vraiment, mais quand même mieux que de se retrouver chez elle ou chez toi) aiderait peut-être à créer une ambiance propice à une quelconque discussion parce que les dernières fois où vous avez essayé de communiquer, ça n’a été que des échecs complets. Tellement désastreux que tu évites depuis plusieurs semaines déjà d’être chez toi quand Charlie vient voir les jumeaux, laissant à ta sœur la tâche de gérer avec ton ex-copine et la mère de tes enfants. C’est un plan de merde qui ne pourra pas durer bien longtemps toutefois, tu sais qu’il vous faut rétablir une certaine ligne de communication, ne serait-ce que pour le bien-être d’Aaron et Siobhan, alors oui, la visite au poste de police, ça semblait être un point de base. Tu n’avais pas vraiment de moyen pour t’assurer qu’elle y serait, c’était vraiment sur un coup de tête que tu avais décidé ça et quelque part au fond de toi, tu espérais presque qu’elle ne serait pas là. Tu n’étais pas le genre à entretenir les conflits, à aimer être en froid avec qui que ce soit, mais il y avait quelque chose de ta relation avec la blonde qui rendait le terrain de paix pratiquement inatteignable. Autant tu voulais offrir quelque chose de plus sain et simple pour les jumeaux, autant ça semblait impossible de le faire avec Charlie, un problème éternel puisqu’elle n’était pas prête à sortir complètement de ta vie, ni aujourd’hui ni jamais. Tu souffles de soulagement tout de même lorsque le mec à l’accueil t’annonce que Charlie n’est pas là aujourd’hui et si tu t’apprêtais à lui demander quand était son prochain quart de travail, tu décides contre, préférant ne pas savoir et ainsi ne pas avoir la pression de devoir revenir quand elle sera là. C’est lâche sans doute, mais c’est bien tout ce que tu peux faire pour aujourd’hui. Ton regard papillonne partout dans le poste alors que tu t’apprêtes à faire le chemin inverse jusqu’à la sortie, la poussette double des jumeaux étant un éternel obstacle dans les endroits restreints, mais tes yeux s’arrêtent plutôt sur une autre silhouette légèrement familière. Il te suffit de t’approcher légèrement pour reconnaître Adriana, cette fille qui t’a prêté mains fortes lors d’un incendie il y a plusieurs semaines de ça déjà. « Agent Suárez! » que tu t’exclames d’une voix forte pour attirer son attention alors que tu fais ton possible pour diminuer la distance entre elle et toi, malgré la poussette qui semble s’accrocher ici et là, dans les chaises se trouvant devant le poste. « Tu fais du travail de bureau maintenant? J’espère que ce n’est pas une conséquence de ton insubordination de la dernière fois. » que tu lances sur un ton moqueur. Elle avait laissé chez toi une forte impression, la petite brune. « Sans blague, j’espère que t’as pas écopé trop cher. » Pour ta part, tu avais été bien plus chanceux que tu ne t’y attendais, n’ayant droit qu’à un avertissement sans sentence, bien que tu susses parfaitement que tu ne serais pas aussi chanceux si tu décidais encore d’aller contre les procédures une prochaine fois.
@Adriana Suárez :l:
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Message(#) Sujet: Re: all of the light we're missing (adriana #2) all of the light we're missing (adriana #2) EmptyVen 19 Nov 2021 - 21:30


@Trent Higgins - Adriana Suarez


Cela faisait plusieurs semaines qu’Adriana avait été affectée à la brigade criminelle. Après sa sortie d’école, elle devait effectuer trois années aux services généraux, et découvrir un maximum de domaines avant de pouvoir envisager une spécialisation. Evidemment, elle faisait majoritairement de la patrouille, et si elle aimait intervenir sur le fait, lorsque des infractions étaient commises, pour attraper les méchants et protéger les victimes, elle avait d’autres ambitions. La brunette avait rejoint la police pour éviter que l’agression de son frère se reproduise. Elle désirait donc enquêter, démanteler des réseaux plus importants. La criminelle l’intéressait, tout comme les stups, ou encore les mœurs. Mais Adriana avait également conscience que ces spécialités étaient particulièrement prisées, et qu’elle avait peu de chance d’intégrer de tels services après les trois ans de découverte. Il lui faudrait sans doute plus d’expérience dans la maison pour espérer les rejoindre un jour.
Sa période de formation à la brigade criminelle était palpitante, et elle avait la confirmation qu’elle adorait cela, même si ses collègues n’étaient pas plus sympathiques avec elle. Etait-ce elle qui déclenchait ce genre de réactions, ou bien de nombreux flics étaient-ils machistes ?
Aujourd’hui pourtant, en raison du manque d’effectifs, elle avait été retirée de la crim’ pour prendre des plaintes, et elle détestait ça. C’était agaçant d’entendre des gens se plaindre toute la journée, souvent pour des broutilles ou de simples conflits de voisinages. Quand les affaires étaient plus importantes, les victimes davantage marquées, l’empathie dont était dotée Adriana la dévorait lentement. Et finalement, c’était frustrant de devoir découvrir ces personnes, leur histoire, les écouter, tisser un lien de confiance afin qu’elles s’ouvrent à vous … pour au final communiquer le dossier à un service d’enquête spécialisé. Bref, Adriana passait une journée de rêve, et pensait déjà à rejoindre son canapé, avec une pizza et une bonne série TV.
Elle allait rechercher des formulaires à remettre aux victimes une fois la plainte effectuée, chargés de leur expliquer la suite des événements, lorsque quelqu’un l’interpela.

« Agent Suárez ! »

La brunette se tourna dans la direction dont venait l’appel, et vit un jeune homme s’approcher d’elle avec une poussette double contenant deux bébés. Elle reconnut rapidement le pompier de l’autre fois, alors qu’un sourire illuminait son visage.

« Trent ! Bonjour ! »

Elle s’agenouilla à hauteur des enfants et leur sourit.

« Bonjour ! Vous savez que vous êtes super mignons ?! »

Elle prit une voix un peu plus grosse, faisant semblant de parler sur un ton très sérieux alors qu’elle sortait de sa poche un calepin et un crayon.

« C’est pour quoi jeune homme ? Un doudou perdu ? Une tétine volée ? Et vous mademoiselle ? Vous voulez contester les heures de la sieste ? Vous avez bien fait de venir voir la police ! »

Elle attendit la réponse des enfants, leur fit un clin d’œil puis se redressa pour poursuivre la conversation avec quelqu’un de sa taille -bon ok, quelqu’un de beaucoup plus grand qu’elle …

« Tu joues au baby-sitter ou ce sont les tiens ? »

La brunette adorait les enfants. Elle avait toujours aimé faire du baby-sitting, quand elle était plus jeune et elle savait que, plus tard, elle aurait des enfants. Plusieurs, sans aucun doute.

« Tu fais du travail de bureau maintenant ? J’espère que ce n’est pas une conséquence de ton insubordination de la dernière fois. »

Elle rit, faisant mine d’être choquée et de ne pas comprendre de quoi Trent lui parlait.

« Quelle insubordination ? Je n’ai fait que demander l’autorisation à mon chef d’aller aider les pompiers, et j’ai attendu son accord pour le faire. Alors non, je ne vois pas de quoi tu parles. »

Elle haussa les épaules, alors que le pompier insistait, cette fois-ci plus sérieusement.

« Sans blague, j’espère que t’as pas écopé trop cher. »

Adriana pinça les lèvres et secoua la tête. Personne ne l’avait sermonné, parce qu’ils n’avaient rien à lui reprocher. Certains collègues avaient fait des remarques stupides, mais pas plus que d’habitude. Une jalousie mal placée de certains mâles qui souhaitaient asseoir leur domination.

« Trent, la seule personne que je n’ai pas écouté ce jour-là, c’était toi. Et vu que tu ne sembles pas avoir raconté ce qui s’est passé là-dedans entre nous, personne ne m’a tapé sur les doigts. Et toi alors ? Comment tu t’en es tiré ? »

La jeune femme semblait sérieusement inquiète. Lui était sorti sans son masque, il n’avait donc pu cacher qu’il avait enfreint les règles lors de cette intervention. Et ces règles étant là pour la sécurité de tous, elle se doutait qu’il ne s’en était pas tiré sans aucune conséquence.




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Message(#) Sujet: Re: all of the light we're missing (adriana #2) all of the light we're missing (adriana #2) EmptyMar 30 Nov 2021 - 6:53


C’est toi qui as décidé de venir jusqu’au poste de police dans l’espoir d’y trouver Charlie, et c’est toujours toi qui es pourtant incroyablement soulagé d’apprendre qu’elle n’est pas là. Tu sais que les jumeaux vont être déçus quand ils vont comprendre qu’ils ne verront pas maman alors que tu leur avais dit que c’est ce que vous veniez faire, mais toi, tu te dis que c’est sûrement mieux ainsi. La visite au poste aurait pu être complètement inutile, si ce n’était pas du fait que tu reconnais un visage féminin au dernier moment. Tu appelles en direction de Adriana et un sourire s’installe sur ses lèvres alors qu’elle te reconnaît, même en dehors de ton uniforme. « Trent! Bonjour! » Elle s’approche de toi, mais son attention est automatiquement dirigée vers tes petites têtes blondes qui attendent sagement – pour une fois – dans la poussette. Tu es habitué de passer en second plan quand les jumeaux sont avec toi, surtout auprès des femmes. « Bonjour! Vous savez que vous êtes super mignons?! » Si Aaron hoche fièrement de la tête, Siobhan elle se repli autant qu’elle peut, à la recherche de ton regard. Elle a toujours été bien plus gênée face aux inconnus que son frère qui lui, se délecte de chaque parcelle d’attention qu’on lui offre. « C’est pour quoi jeune homme? Un doudou perdu? Une tétine volée? Et vous mademoiselle? Vous voulez contester les heures de la sieste? Vous avez bien fait de venir voir la police! » « Ne leur donne pas des idées. » que tu souffles dans un rire alors que Aaron n’a d’yeux que pour Adriana et son grand sourire. « Tu joues au baby-sitter ou ce sont les tiens? » Tu n’as pas le temps de répondre à sa question qu’Aaron lui, semble avoir trouver une façon de répondre à celles qu’elle a posé quelques instants plus tôt. « Viens voir maman. » qu’il explique maigrement à la jeune policière et quand son attention se tourne vers toi, tu hoches la tête doucement en approbation aux quelques mots de ton fils. « Mon ex est stagiaire ici, mais elle est pas là. Ce sont les miens, malgré ce que peuvent faire croire les cheveux blonds. » que tu expliques aussitôt avec un sourire, tes enfants ressemblant bien plus à leur mère qu’ils ne te ressemblent à toi.

Tu ne peux t’empêcher de revenir sur votre dernière – et première – interaction ce qui arrache un rire et une mine choquée à ton interlocutrice. « Quelle insubordination? Je n’ai fait que demander l’autorisation à mon chef d’aller aider les pompiers, et j’ai attendu son accord pour le faire. Alors non, je ne vois pas de quoi tu parles. » Tu hoches la tête, retient un rire alors que sur ton visage elle peut facilement comprendre que son petit jeu ne prend pas avec toi. Tu n’as rien dit toutefois de ce qui s’est passé à l’intérieur du bâtiment en flamme, donc il est bien possible que son envie de se débarrasser de son équipement ne se soit pas rendu aux oreilles de son supérieur puisque tu l’as empêché de le faire, contrairement à toi qui est finalement sorti sans masque autour de la bouche, détail qu’elle ne manque pas de te rappeler d’ailleurs, avec cette même attitude et cette même certitude qui t’avait ébranlé chez elle la dernière fois. « Trent, la seule personne que je n’ai pas écouté ce jour-là, c’était toi. Et vu que tu ne sembles pas avoir raconté ce qui s’est passé là-dedans entre nous, personne ne m’a tapé sur les doigts. Et toi alors? Comment tu t’en es tiré? » « Un avertissement. » que tu évoques le plus neutrement possible, avant d’échapper un léger rire. « C’était pas mon premier disons, mais ils m’ont bien fait comprendre que ce serait mon dernier sans conséquence directe. » Et depuis, tu te tenais aussi droit que possible, évitant toutes les erreurs et insubordinations. Fort heureusement, tu ne t’étais pas retrouvé à nouveau dans une situation comme celle de cet incendie, où faire un choix risqué pour sauver une vie serait toujours ton premier instinct, peu importe ce que peuvent dire les protocoles. « Et t’as raison, j’ai rien dit à personne. Ça valait pas la peine et puis, j’suis mal placé pour vouloir te faire la morale, tu penses pas? » Tu lui offres un sourire sincère alors que tu remarques qu’Aaron se fait un peu plus impatient dans sa poussette, donnant des coups de pieds dans le matériel de celle-ci pour attirer ton attention. « Tu sais que sans toi, cette gamine aurait sûrement pas survécu? » que tu ne peux t’empêcher de relater, mettant l’emphase sur l’héroïsme dont Adriana avait fait preuve cette journée-là. « Ça mérite bien que je t’offre un café. T’as fini ta journée? » que tu lui demandes alors qu’Aaron scande de plus en plus fort « Parc, parc, parc! » réclamant que tu le sortes d’ici le plus rapidement possible, chose que la policière comprendrait sûrement sans trop de difficulté.
@Adriana Suárez :l:
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Message(#) Sujet: Re: all of the light we're missing (adriana #2) all of the light we're missing (adriana #2) EmptyVen 10 Déc 2021 - 21:41


@Trent Higgins - Adriana Suarez


Ade traverse le hall du commissariat quand une voix qu’elle n’arrive pas immédiatement à resituer, malgré un air familier, l’interpelle. Elle reconnaît cependant immédiatement Trent, le pompier de l’autre, lorsque son regard se pose sur le jeune homme. Pourtant, son attention ne reste pas longtemps focalisée sur le sauveteur, alors qu’il pousse devant lui une énorme poussette portant deux enfants, des blondinets trop choupinous à qui on aurait immédiatement envie de faire des câlins. La brunette adresse la parole aux bambins et, si la petite fille fait sa timide, le garçon semble plus disposé à parler avec des inconnus. Alors qu’Ade interroge Trent afin de savoir si ce sont ses enfants ou s’il les garde pour rendre service à quelqu’un, le petit garçon se manifeste.

« Viens voir maman. »

Le regard d’Ade passe du petit homme au grand homme, qui hoche la tête.

« Mon ex est stagiaire ici, mais elle est pas là. Ce sont les miens, malgré ce que peuvent faire croire les cheveux blonds. »

La brunette lui sourit, posant à nouveau un regard empli de tendresse sur les enfants.

« Tu as de la chance. Ils sont magnifiques, et ils ont l’air très sages. »

Elle se rapproche un peu de Trent et chuchote, sur le ton de la confidence, sachant très bien que les deux petites têtes blondes l’entendent.

« Ils font juste semblants ou ils sont vraiment sages ? »

Elle rit, puis semble réfléchir un instant. Le commissariat est immense, comporte de nombreux services, mais il est possible qu’elle connaisse de nom la mère de ces petits. Sans doute pas davantage, car aucune policière ne l’a informé être mère de jumeaux de deux ans et avoir un ex pompier.

« Comment s’appelle la mère des enfants ? »

La conversation dévie ensuite sur le sauvetage qu’ils ont effectué ensemble, il y a quelques semaines de ça. Aucun des deux n’avaient respecté les règles nécessaires à leur survie. Ade, d’abord par ignorance, puis pour les protéger tous les deux -selon son point de vue. Trent, pour sauver une fillette, puis sans doute par esprit de contradiction -toujours selon la jeune femme. Personne n’avait été témoin de l’insubordination d’Ade, personne sauf Trent, qui semblait avoir gardé pour lui leur dispute qui s’était déroulée au milieu des flammes. Trent, quant à lui, était sorti sans son masque, et n’avait donc pu dissimuler qu’il s’était allégrement assis sur le règlement.

« Un avertissement. C’était pas mon premier disons, mais ils m’ont bien comprendre que ce serait mon dernier sans conséquence directe. »

La brunette pince les lèvres et secoue la tête. Elle était chagrinée qu’il se soit pris un blâme pour avoir voulu sauver une enfant. Néanmoins, elle savait que si des règles existaient, c’était pour leur survie à tous. Elle avait pourtant la certitude que Trent referait le même choix sans hésiter, et que la prochaine sanction risquait de ne pas se faire attendre trop longtemps.

« Et ce serait quoi, ces conséquences directes ? Tu vas pas te faire virer, au moins ?! »

Elle semble réellement inquiète, faisait la moue.

« Et t’as raison, j’ai rien dit à personne. Ca valait pas la peine et puis, j’suis mal placé pour vouloir te faire la morale, tu penses pas ? »

Elle hausse les épaules alors qu’un petit sourire se dessine sur son visage. Elle est toujours convaincue qu’il aurait dû prendre son masque lorsqu’elle le lui avait proposé. Elle est toujours convaincue que si Trent n’avait plus réussi à marcher jusqu’à la sortie, elle aurait été incapable de le porter jusqu’à l’extérieur. Elle est toujours convaincue qu’ils auraient pu y rester tous les deux, voire plusieurs de ses collègues qui seraient venus leur porter secours. Mais c’est une page qu’elle doit maintenant tourner, un chapitre qu’elle doit clore, pour avancer sans aucun remord ni aucune rancœur.

« Tu sais que sans toi, cette gamine aurait sûrement pas survécu ? »

Ade pince les lèvres une nouvelle fois, rougit légèrement et détourne le regard. Il lui accorde trop d’importance, alors que ses collègues, eux, n’ont fait que la charrier avec ça pendant des jours. Le contraste est flagrant, et elle estime ne mériter ni l’un ni l’autre.

« J’ai juste essayé d’être utile, et je suis ravie d’avoir pu vous aider. »

Parce qu’elle n’était pas seule, parce que seule dans ce bâtiment avec cette gamine, elles y seraient restées toutes les deux.

« Ca mérite bien que je t’offre un café. T’as fini ta journée ? »
« Parc, parc, parc ! »

Le petit homme s’impatiente dans sa poussette, ce qui fait rire la brunette. Elle jette un coup d’œil à sa montre puis s’accroupit devant les enfants.

« Est-ce que je peux venir jouer au parc avec vous ? »

C’est à ce moment-là qu’un collègue passant non loin d’elle l’interpelle.

« Hey, Suárez, t’as enfin compris que t’étais plus faite pour enfanter que pour être flic ?! »

Elle soupire en levant les yeux ciel, une multitude d’insultes se bousculant dans sa tête. Pourtant, elle ne prononcera pas tous ses noms d’oiseaux, pas dans le hall devant d’autres personnes, surtout pas devant des enfants. Alors elle se contente de serrer les poings et de faire comme si elle n’avait pas attendu. Elle se relève et s’adresse à Trent, pendant que les enfants continuent de s’agiter dans leur poussette.

« Tu sais quoi ? Je vais me changer et je vous rejoins au parc. Il y en a un au bout de la rue. »

Elle jette un coup d’œil aux deux têtes blondes qui trépignent d’impatience.

« Et je m’occupe des cafés. Va plutôt libérer tes fauves, j’ai peur qu’ils ne saccagent le commissariat et qu’on doive les arrêter. »

Elle rit à sa remarque, fait un clin d’œil au petit homme dans sa poussette puis s’éloigne avec un signe de la main. Une quinzaine de minutes plus tard, elle rejoint Trent, les bras chargés de victuailles. En plus de deux cafés, elle a pris des muffins pour les enfants et les adultes, et dépose tout sur le banc entre le pompier et elle, cherchant du regard les deux petits.

« J’ai pensé qu’un peu de sucre leur permettrait de reprendre de l’énergie. Je les trouve trop calmes, tes enfants. »

Elle rit avant de retirer le couvercle de son café pour souffler dessus.



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Message(#) Sujet: Re: all of the light we're missing (adriana #2) all of the light we're missing (adriana #2) EmptyMar 21 Déc 2021 - 12:13


« Tu as de la chance. Ils sont magnifiques, et ils ont l’air très sages. » Tu ris doucement, ton regard se posant sur ton garçon qui lui n’a d’yeux que pour la jeune policière qui s’approche doucement de toi, assez pour prétendre venir murmurer dans ton oreille bien que tu ne doutes pas une seule seconde que les jumeaux puissent l’entendre. « Ils font juste semblants ou ils sont vraiment sages? » Aaron hoche la tête vigoureusement, l’air de dire qu’il est vraiment très sage et Siobhan, fidèle à elle-même, demeure silencieuse, son regard passant nerveusement entre Adriana et toi, à la recherche d’un indice pour lui indiquer qu’elle peut faire confiance à la brune. « Ça dépend des jours. » que tu réponds sincèrement avec un rire, bien que tu te saches très chanceux. Si les jumeaux sont fondamentalement différents l’un de l’autre, ils ont tous les deux de bons caractères. « Comment s’appelle la mère des enfants? » « Charlie Ivywreath. » Tu ne sais pas si la brune connaît la blonde, mais dans tous les cas, tu préfères toujours jouer franc jeu. Tu ne peux t’empêcher d’espérer toutefois qu’Adriana ne connaisse pas Charlie, tu ne sais pas ce que ton ex peut dire de toi quand tu as le dos tourner et tu préfères ne pas avoir à te l’imaginer. « Et ce serait quoi, ces conséquences directes? Tu vas pas te faire virer, au moins?! » Tu secoues la tête, intrigué, surpris et même touché par l’inquiétude qui habite les traits de la petite brune. « Non, mais disons que je risque une suspension la prochaine fois. » Tu espérais vraiment qu’il n’y aurait pas de prochaine fois, mais tu te connaissais. « Mais t'inquiète pas pour moi, je sais me gérer. » que tu souffles tout en lui offrant un regard complice. Tu savais qu’il y avait bien peu de choses que tu ne ferais pas pour sauver la vie d’autrui, même si cela voulait dire aller contre les règles imposées. « J’ai juste essayé d’être utile, et j’suis ravie d’avoir pu aider. » Elle avait été bien plus qu’utile et c’est ce que tu essayais de lui faire comprendre, bien qu’elle ne semblait pas vouloir accepter ce compliment qui lui revenait pourtant de droit.

Aaron s’impatiente et c’est sans hésiter que tu proposes à Adriana de lui offrir un café, en guise de remerciement. « Est-ce que je peux venir jouer au parc avec vous? » La jeune policière s’est accroupie et s’adresse directement au jumeau, et comme toujours, Aaron répond à la positive alors que sa sœur se contente de regarder curieusement la jeune femme, sans bouger. Un léger sourire finit toutefois par s’installer sur son visage alors que la main de son frère vient trouver la sienne et elle hoche doucement la tête en signe d’approbation. Tu n’as pas le temps de confirmer la réponse des jumeaux qu’un des collègues d’Adriana passe derrière et se permet un commentaire franchement déplaisant et sexiste, qui te fait froncer les sourcils. Tu vois que la policière serre des poings, mais tu retiens un commentaire, ne souhaitant pas envenimer la situation entre elle et ses collègues en plus de mettre de l’huile sur le feu sur la rivalité entre pompiers et policiers. « Tu sais quoi? Je vais me changer et je vous rejoins au parc. Il y en a un au bout de la rue. » Tu acquiesces d’un signe de la tête. Tu sais de quel parc elle parle, tu es souvent venu dans le coin avec les jumeaux. « Et je m’occupe des cafés. Va plutôt libérer tes fauves, j’ai peur qu’ils ne saccagent le commissariat et qu’on doive les arrêter. » « Ce serait pas impossible, monsieur Aaron ici présent n’est pas le plus patient. » que tu répliques toujours avec un rire. Sans attendre plus longtemps, tu prends la direction du parc avec les jumeaux qui s’agitent de plus en plus alors que vous vous approchez de l’endroit et ils se mettent tous les deux à courir vers le module de jeu dès le moment où tu les libères de la poussette.

Assis sur un banc, le regard toujours porté sur tes deux petites têtes blondes qui ne cessent de monter le module de jeu pour glisser dans le toboggan, tu remarques à peine qu’Adriana a pris place à tes côtés sur le banc, te tendant un café avant de déposer un sac entre vous deux dans lequel tu aperçois des muffins. « J’ai pensé qu’un peu de sucre leur permettrait de reprendre de l’énergie. Je les trouve trop calmes, tes enfants. » « Oh ce n’est qu’un genre qu’ils se donnent en public, crois-moi. » Tu prends une gorgée de ton café, offre un dernier regard à Siobhan qui te fait de grands signes de la main et tu reportes ton attention sur la brune à tes côtés. « Tu as des enfants? » que tu lui demandes, trouvant qu’elle avait particulièrement le tour avec ces derniers. Et puis tu repensais au commentaire que son collègue avait fait. « Est-ce qu’ils sont toujours comme ça avec toi, tes collègues? » Tu te souvenais que sur la scène de l’incendie aussi, certains s’étaient permis des commentaires désobligeants à son égard. « Ça doit être fatiguant à la longue. »
@Adriana Suárez :l:
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Message(#) Sujet: Re: all of the light we're missing (adriana #2) all of the light we're missing (adriana #2) EmptyMer 29 Déc 2021 - 20:59


@Trent Higgins - Adriana Suarez


Adriana trouve ça ultra craquant, de voir un homme promener ainsi ses enfants, et elle fond encore davantage en observant les deux petites têtes blondes dans la poussette. Elle s’interroge sur la relation qui peut l’unir à la mère de ses enfants, pense naïvement qu’ils doivent bien s’entendre s’il vient lui rendre visite au travail avec les jumeaux.

« Charlie Ivywreath. »

La brunette secoue la tête : ce nom ne lui dit rien. Et la conversation dévie rapidement sur le boulot et le comportement du pompier qui, pour sauver des vies, serait prêt à enfreindre les règles.

« Non, mais disons que je risque une suspension la prochaine fois. Mais t’inquiète pas pour moi, je sais me gérer. »

La jeune femme lève les yeux au ciel en soupirant, mais elle ne peut s’empêcher de sourire. Décidément, le jeune pompier lui semble irrécupérable.

« Mouais, j’ai dû à y croire, à ça, vu que tu ne respectes aucune règle … Tu devrais avoir un chaperon, un collègue qui veille sur toi. L’autre gars de l’autre fois n’est pas capable de t’empêcher de faire des bêtises ? »

Elle ne revient pas sur son accueil déplacé et l’envie qu’elle avait ressenti de lui mettre son poing dans la figure. Elle est passée outre, s’en fiche, ne le reverra plus. Tout ce qu’elle veut savoir, c’est s’il est un bon coéquipier et s’il pourrait éviter Trent de prendre des risques inconsidérés. Car s’il y a des règles, c’est pour leur sécurité à tous. Et si Higgs ne les respecte pas, se faire virer pourrait être le cadet de ses soucis.

Après une invitation de Trent à boire un café et une discussion avec les jumeaux, Ade file se changer et les rejoint au parc, les bras chargés de victuailles, s’installant à côté du pompier sur un banc.

« Tu as des enfants ? »

Elle secoue la tête en mettant un morceau de muffin aux pépites de chocolat dans sa bouche.

« Non, mais j’espère en avoir un jour. Plus tard. Quand j’aurais moi-même cessé d’en être une. »

Elle hausse les épaules en riant. Quand elle était petite, elle pensait qu’on devenait adulte à 18 ans. Puis elle a atteint les 18 ans, et s’est toujours considérée comme une enfant. Et elle a toujours cette impression à 25 ans. Cette sensation d’être parfois un imposteur, une fillette dans un corps de femme, qui rêve de manger sur le canapé devant la télé et de faire des jeux vidéo. Elle avait cependant toujours adoré les enfants, et ne doutait pas qu’elle en aurait un jour, quand elle serait plus mature, et quand elle aurait trouvé l’homme de sa vie.

« Est-ce qu’ils sont toujours comme ça avec toi, tes collègues ? Ca doit être fatiguant à la longue. »

Ade fait la moue et hoche la tête.

« Ca l’est. »

Mais rapidement, elle secoue la tête et son air triste est remplacé par de la colère.

« En réalité, je suis plus frustrée et agacée. J’ai réussi la même formation qu’eux, et haut la main. J’ai les mêmes compétences. C’est énervant d’être jugée sur son sexe, et non sur ses aptitudes. Je suis certaine que je suis meilleure qu’eux dans beaucoup de domaines ! »

Elle se tourne vers Trent avec un sourire gêné.

« Ok, ça fait prétentieux, mais je pense que c’est bien le cas. Heureusement, tous mes collègues ne sont pas comme ça, mais se prendre de telles remarques au quotidien, c’est lourd. »

Elle laisse son regard se focaliser sur les jumeaux qui ne cessent de rire aux éclats en jouant sur les structures du parc.

« Vous devez aussi avoir votre lot de connards et de machos chez les pompiers, non ? »


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Message(#) Sujet: Re: all of the light we're missing (adriana #2) all of the light we're missing (adriana #2) EmptyJeu 6 Jan 2022 - 22:55


« Mouais, j’ai du mal à y croire, à ça, vu que tu ne respectes aucune règle… Tu devrais avoir un chaperon, un collègue qui veille sur toi. L’autre gars de l’autre fois n’est pas capable de t’empêcher de faire des bêtises? » Tu ris de bon cœur à la simple idée que ton partenaire, Gawn, devienne ton chaperon. Plutôt mourir que d’accepter de suivre les ordres de cet homme. Pas parce que tu ne le respectes ou rien de ce genre, mais juste parce qu’elle n’a pas tout à fait tort, la petite brune, quand elle énonce que tu peines à respecter les règles. « Je suis pas encore rendu là faut croire. » que tu annonces sur un ton désinvolte. Tu ne sais pas si c’est réellement quelque chose que tes supérieurs viendraient à considérer, tu espères que non. Tu n’as jamais été le plus doué pour te plier à l’autorité, tu aimes avoir une certaine forme de liberté dans tes actions. Ton but n’est jamais de mettre la quelconque opération à risque non plus, loin de toi l’idée qu’elle puisse croire que tu es un irresponsable ou un irréfléchi. « Ça a l’air pire que c’est réellement. » que tu ajoutes donc, avec l’ambition de défaire cette idée qu’elle a pu se faire de toi. « Il m’arrive seulement parfois de repousser les limites, quand il s’agit de sauver une victime. » Tu sais que les fatalités font partie du milieu, que c’est un aspect difficile de l’emploi et qu’il te faut gérer avec, mais si tu es en mesure de l’éviter, en contournant une règle ou une consigne ici et là, tu as tendance à le faire, même si ça t’attire des ennuis plus souvent qu’autrement.

Malgré les quelques idées qu’elle puisse avoir de toi, Adriana accepte ton invitation de t’accompagner au parc avec les jumeaux pour partager un café. Tu es loin de ton plan de base de l’après-midi, mais la spontanéité a du bon et au final, tu admets être plutôt soulagé de ne pas avoir eu à confronter ton ex dans un tel contexte. Le moment reviendra bien assez vite, tu en es persuadé. « Non, mais j’espère en avoir un jour. Plus tard. Quand j’aurais moi-même cessé d’en être une. » Sa réponse est honnête et te fait sourire. « Je conseille pas. La vie d’adulte, c’est nul. » que tu rétorques avec humour. Tu voulais croire que tu avais encore gardé ton cœur d’enfant, même si les responsabilités qui venaient incessamment avec le fait d’avoir des enfants avaient quant à elles forcées bien des changements dans ta manière de voir et de faire les choses. Tu ne peux t’empêcher de revenir sur les commentaires désobligeants que lui a fait un de ses collègues aujourd’hui, similaire à ce que tu avais entendu lorsque tu l’avais rencontré par ailleurs. « Ça l’est. » Tu fais une légère grimace, ne sachant pas trop quoi ajouter. Le monde policier est rempli de préjugés, mais pour l’avoir vu plus souvent qu’à ton tour, tu sais que ces préjugés ne sont pas tous infondés, surtout lorsqu’il s’agit de la manière dont les femmes peuvent être traitées dans le milieu. « En réalité, je suis plus frustrée et agacée. J’ai réussi la même formation qu’eux, et haut la main. J’ai les mêmes compétences. C’est énervant d’être jugée sur son sexe, et non sur ses aptitudes. Je suis certaine que je suis meilleure qu’eux dans beaucoup de domaines! » « J’en doute pas. » Tu ne peux même pas t’imaginer à quel point ça doit être frustrant, de constamment avoir à prouver ses capacités seulement parce qu’elle est une femme. « Ok, ça fait prétentieux, mais je pense que c’est bien le cas. Heureusement, tous mes collègues ne sont pas comme ça, mais se prendre de telles remarques au quotidien, c’est lourd. » Tu secoues la tête. Tu aimerais pouvoir lui offrir un quelconque support, mais tu savais trop bien que les mentalités n’étaient pas sur le point de changer du jour au lendemain. « Au moins t’arrives à plutôt bien te défendre, du peu que j’ai vu. » Même si elle ne devrait pas avoir à le faire constamment, tu en conviens. « Vous devez aussi avoir votre lot de connards et de machos chez les pompiers, non? » Tu hausses les épaules. Tu n’as pas l’impression que ce soit un aussi gros problème que chez les policiers, mais peut-être es-tu seulement aveuglé à ce qui se passe puisque tu es toi-même un homme. « Ce n’est pas pour mettre de l’huile sur le feu des préjugés vous concernant… » Pun intented « … mais j’ai pas l’impression que ce soit aussi pire que ce qu’on raconte sur les policiers. » Tu prends une gorgée de ton café et tourne légèrement ton regard vers les jumeaux qui continuent de vivre leur meilleure vie dans les différents modules de jeu qu’offre le parc. « T’as jamais songé à faire pompière plutôt que policière? » que tu demandes comme ça, sans trop y réfléchir.
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Message(#) Sujet: Re: all of the light we're missing (adriana #2) all of the light we're missing (adriana #2) EmptyDim 16 Jan 2022 - 15:32


@Trent Higgins - Adriana Suarez


Adriana suggère à Trent d’avoir un chaperon, un collègue qui veillerait sur lui. L’idée le fait rire, et finalement, elle se dit qu’elle devrait peut-être la soumettre au chef de Trent. Après tout, ce serait le plus logique pour le garder en vie.

« Je suis pas encore rendu là faut croire. Ca a l’air pire que c’est réellement. Il m’arrive seulement de repousser les limites, quand il s’agit de sauver une victime. »

La brunette secoue la tête mais n’ajoute rien, levant les mains en signe d’apaisement. Elle concède à Trent le dernier mot, mais en réalité, ça bouillonne dans sa tête. Il ne s’agit pas de repousser les limites, mais de violer des règles qui ont été instaurées par la survie des pompiers. Et si elle est loin d’être elle-même une professionnelle du règlement, tenant trop souvent tête au chef, elle aime à penser qu’elle respecterait des règles qui lui permettraient de rester en vie.

Les jumeaux s’agitant, Trent les emmène au parc et Ade les rejoint quelques minutes plus tard avec le goûter.

« Je conseille pas. La vie d’adulte, c’est nul. »

Elle rit, alors qu’il répond avec humour au fait qu’elle lui confie vouloir des enfants un jour.

« J’y penserai. C’est pas demain la veille, de toute façon ! »

Elle voudrait fonder une famille, un jour, elle n’avait pas de doute là-dessus, mais elle ne se sentait pas prête. Elle était trop jeune, commençait seulement sa carrière, n’avait pas rencontré l’homme de sa vie … Bref, elle n’était pas pressée.
La conversation s’oriente ensuite sur les collègues d’Adriana, et le machisme de certains, la brunette confiant à Trent son agacement.

« Au moins t’arrives à plutôt bien te défendre, du peu que j’ai vu. »

Elle rit, puis se pince les lèvres en secouant la tête.

« La dernière fois, j’ai failli frapper un collègue. »

Elle grimace et hausse les épaules, tentant de prendre un air innocent en regardant le pompier.

« Mais je jure qu’il l’aurait mérité. »

Elle rit une nouvelle fois, mais sait qu’elle a failli payer cher son comportement. Comme quoi, elle était loin elle aussi de respecter le règlement, mais n’avait pour autant mis la vie de personne en danger … peut-être juste quelques dents, tout au plus.

« Ce n’est pas pour mettre de l’huile sur le feu des préjugés vous concernant … mais j’ai pas l’impression que ce soit aussi pire que ce qu’on raconte sur les policiers. »

La brunette hausse un sourcil, avale une gorgée de café de dévisage un instant Trent.

« Ou alors c’est juste parce que tu n’es pas une femme que tu ne le remarques pas toujours. »

Une partie d’elle voulait croire que la police n’était pas exception, qu’ils n’étaient pas pire que les autres. Une autre partie espérait sincèrement que les femmes évoluant dans d’autres métiers plutôt masculins ne souffraient pas autant du sexisme ambiant.

« T’as jamais songé à faire pompière plutôt que policière ? »

Elle rit, spontanément, et répond du tac au tac.

« Jamais ! »

Elle se rend ensuite compte qu’elle a sans doute réagi trop vite, trop fermement, et que sa réponse pourrait être mal interprétée. Elle reporte son attention sur les jumeaux, ordonnant ses idées avant de reprendre.

« Désolée, ce n’est pas … Les préjugés sur les pompiers ou les policiers, les petites guerres, ce n’est pas mon truc. Et je respecte énormément ce que vous faites. Mais la question ne s’est jamais posée. »

Un sourire triste prend place sur son visage alors qu’elle observe particulièrement la fille de Trent, refusant de regarder le jeune homme.

« Lorsque j’avais l’âge de tes enfants, je voulais être une princesse. »

Elle laisse échapper un petit rire, un peu gênée.

« Quand j’ai compris que c’était impossible sans un prince, j’ai voulu devenir mannequin. »

Elle hésite, ne sait pas trop comment poursuivre. L’agression d’Eduardo remonte à 2013, soit plus de 8 ans. De l’eau a coulé sous les ponts depuis, et elle arrive à en parler plus facilement. Pour autant, elle ne sait pas si elle a envie de se confier à Trent, d’ouvrir cette porte avec lui. Elle laisse le silence s’installer un instant, avant de se décider.

« Puis mon frère a été tué, devant moi, et je n’ai rien pu faire. »

Son regard quitte enfin les enfants qui s’amusent toujours comme des petits fous, pour se plonger dans celui du pompier, qui peut y lire la détermination de la brunette.

« Je suis devenue policière pour protéger les gens, pour ne plus être impuissante. Ca n’a jamais vraiment été un choix, c’était … une évidence. »

Elle hausse les épaules, comme si c’était la chose la plus logique qui existait. La question ne s’était jamais posée, du moins pas avant ces derniers mois. Depuis, l’ambiance avec les collègues, et la difficulté du métier, la rattrapaient petit à petit. Finalement, elle protégeait rarement les gens, ne faisait que tenter d’intervenir une fois que les malheurs s’étaient déjà produits. C’était frustrant, mais également dur à encaisser, psychologiquement parlant. Alors oui, depuis quelques temps, elle remettait en question ses choix de carrière, sans pour autant avoir osé en parler à qui que ce soit.



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Message(#) Sujet: Re: all of the light we're missing (adriana #2) all of the light we're missing (adriana #2) EmptyDim 30 Jan 2022 - 13:56


« La dernière fois, j’ai failli frapper un collègue. » Tes yeux s’agrandissent face à cette confidence. Tu ne t’y attendais pas, mais en même temps, tu n’es pas vraiment surpris de l’apprendre. Elle donne l’impression qu’elle sait se tenir debout face aux préjugés que beaucoup ont pour les femmes dans les forces de l’ordre, malgré le fait qu’elle ne soit pas bien haute sur ses deux jambes, ce qui s’est avéré être bien utile dans le contexte de votre rencontre après tout. « Mais je jure qu’il l’aurait mérité. » « Raconte. » que tu rétorques en riant. Tu ne doutes pas qu’il y a une histoire intéressante derrière ça. Rien que tu n’as pas déjà vu ou entendu sans doute. « Ou alors c’est juste parce que tu n’es pas une femme que tu ne le remarques pas toujours. » « Touché. » que tu admets en baissant le regard. Tu essayes d’être alerte toutefois, de porter attention à ce genre de comportements qui portent détriment au bon roulement à la caserne, mais tu dois aussi admettre que tu ne sais pas toujours comment t’y prendre. Les femmes de l’équipe savent pour la plupart toutes comment bien se défendre, alors est-ce vraiment la peine que tu t’en mêles? Mais deviens-tu un témoin silencieux, qui cautionne les gestes si tu ne dis rien? Tu cherches toujours à faire au mieux, mais parfois, ça ne suffit pas ou bien tu t’y prends mal, malheureusement.

« Jamais! » qu’elle s’exclame lorsque tu oses lui demander si elle a déjà considéré faire pompière plutôt que policière et la réponse est très claire, ce qui t’arrache un sourire, malgré le fait que tu aurais facilement pu t’imaginer une fille comme elle dans vos rangs. « Désolée, ce n’est pas… Les préjugés sur les pompiers ou les policiers, les petites guerres, ce n’est pas mon truc. Et je respecte énormément ce que vous faites. Mais la question ne s’est jamais posée. » « T’en fais pas, je le prends pas mal. » que tu t’empresses de la rassurer puisqu’elle semble elle-même surprise de sa réaction qui ne donne pas la place au moindre doute dans son esprit. Mais elle ne te regarde plus, Adriana et alors que son regard se perd dans celui de ta fille, tu as l’impression que quelque chose a changé, comme si tu avais abordé – sans même le savoir – un sujet particulièrement délicat. « Lorsque j’avais l’âge de tes enfants, je voulais être une princesse. Quand j’ai compris que c’était impossible sans un prince, j’ai voulu devenir mannequin. » Tu hoches la tête, attentif. Les confidences te font sourire, mais l’air a changé et tu sens que quelque chose est venu perturbée ses ambitions de jeune fille. « Puis mon frère a été tué, devant moi, et je n’ai rien pu faire. » La confidence tombe brutalement et toute trace de sourire s’efface de sur ton visage alors que la brune à tes côtés lève finalement les yeux vers toi. « Je suis devenue policière pour protéger les gens, pour ne plus être impuissante. Ça n’a jamais vraiment été un choix, c’était… une évidence. » Tu hoches doucement de la tête. Tu comprends, sans jamais avoir la prétention de réellement savoir ce qu’un tel évènement peut laisser comme conséquence dans une vie. « Je suis vraiment désolé pour ton frère. » que tu lui offres d’abord, posant une main qui se veut rassurante, quoiqu’un peu incertaine, sur son bras, dans un geste de confort. « Ça fait longtemps? » que tu oses lui demander, comprenant toutefois si elle ne souhaitait pas s’avancer plus longuement dans ses confidences sur cette journée traumatisante et altérante de son existence. « Je trouve ça honorable, que tu aies décidé de faire ce métier en son honneur. C’est pas une décision que beaucoup aurait pris. » que tu lui concèdes, impressionné et à la fois désolé que cela ait pris une telle tragédie pour qu’elle se retrouve là où elle est aujourd’hui. « Je suis vraiment désolé, si je fais remonter des souvenirs difficiles… »
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Message(#) Sujet: Re: all of the light we're missing (adriana #2) all of the light we're missing (adriana #2) EmptyVen 4 Fév 2022 - 21:55


@Trent Higgins - Adriana Suarez


La brunette se confie d’abord à Trent sur ses collègues, et c’est en réalité assez facile de discuter avec lui. Les mots franchissent ses lèvres de manière fluide, alors qu’elle avoue avoir failli en frapper un.

« Raconte. »

Il rit, et elle ne peut s’empêcher de mêler son rire à celui du pompier, mais prend ensuite un air gêné, ses doigts semblant triturer une peluche qui n’existe pas sur son pantalon.

« Pour payer mes études, j’ai fait un peu de mannequinat pour du prêt-à-porter. Et j’ai fait quelques shootings aussi pour … de la lingerie. Ca payait bien. »

Elle rougit jusqu’aux oreilles, refusant de croiser le regard de Trent.

« J’ai un collègue qui placardait toujours des photos de moi, de mes shootings de prêt-à-porter, à l’entrée des vestiaires. Un jour, il a trouvé des photos de moi en sous-vêtements et les a affichées … Je pense que si le chef n’était pas intervenu au moment où je l’avais poussé contre les casiers, il aurait pris mon poing dans sa figure … »

Elle hausse les épaules, ose enfin lever les yeux, un petit sourire timide sur le visage. Elle n’était pas fière d’avoir failli perdre son sang-froid, mais ce jour-là, son collègue avait vraiment dépassé les bornes. C’était déjà assez humiliant de placarder des photos de ses shootings et de la faire passer pour une mannequin écervelée qui n’avait rien à faire dans les rangs de la police. Mais montrer ainsi son corps aux yeux de tous pour la faire passer pour une fille facile, c’était inadmissible.

Les confidences se poursuivent, alors qu’Adriana mentionne son frère, sa disparition l’ayant mené à son choix de métier actuel. Elle ne pensait pas qu’elle irait si loin dans les révélations, mais Trent semblait avoir le don de la mettre à l’aise. Son sourire disparait au fur et à mesure des explications de la brunette, puis sa main vient se poser sur le bras d’Ade dans un geste qui se veut réconfortant.

« Je suis vraiment désolé pour ton frère. »

Elle pince les lèvres et secoue la tête. Parce qu’il n’y a rien à dire, il n’y a pas de bonnes paroles, pas de bonne attitude à avoir dans ces moments-là.

« Ca fait longtemps ? »
« Huit ans », qu’elle répond spontanément, beaucoup trop vite, même s’il est certain que la date est gravée dans sa mémoire.

« Je trouve ça honorable, que tu aies décidé de faire ce métier en son honneur. C’est pas une décision que beaucoup aurait pris. »

Elle hausse les épaules, visiblement mal à l’aise.

« Mouais. Je ne sais pas. Je ne crois pas l’avoir fait en son honneur. Je l’ai fait … parce que j’avais des idéaux. Mais en réalité, mon métier consiste principalement à intervenir après les drames, à attraper les méchants après qu’ils aient commis des infractions. Je n’empêche rien. J’essaie de rafistoler un vase brisé … »

Son regard noisette se plonge dans celui de Trent, comme si elle voulait lire en lui, et tout savoir sur son métier.

« Ca ne doit pas être le cas pour les pompiers. Vous intervenez quand une catastrophe survient, oui, mais vous sauvez des gens, des maisons, … »

Et ils n’étaient sans doute pas les parias de la société, ceux qui se faisaient insulter en intervention.

« Je suis vraiment désolé si je fais remonter des souvenirs difficiles … »

La brunette esquisse un sourire triste et secoue la tête. Elle pense à son frère tous les jours, souffre de sa disparition au quotidien, même si la douleur s’atténue avec le temps.

« Ils sont déjà là, juste sous la surface. Tu n’as rien fait de mal. »

Elle hésite un instant avant d’ajouter.

« Et puis, j’aurais très bien pu ne pas te répondre aussi … complètement. »



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Message(#) Sujet: Re: all of the light we're missing (adriana #2) all of the light we're missing (adriana #2) EmptyDim 13 Fév 2022 - 23:38


« Pour payer mes études, j’ai fait un peu de mannequinat pour du prêt-à-porter. Et j’ai fait quelques shootings aussi pour… de la lingerie. Ça payait bien. » Tu fais de ton mieux pour camoufler la surprise sur ton visage alors que la confidence prend un chemin pour lequel tu ne t’étais pas réellement préparé. « J’ai un collègue qui placardait toujours des photos de moi, de mes shootings de prêt-à-porter, à l’entrée des vestiaires. Un jour, il a trouvé des photos de moi en sous-vêtements et les a affichées… Je pense que si le chef n’était pas intervenu au moment où je l’avais poussé contre les casiers, il aurait pris mon poing dans sa figure… » Tu hoches la tête alors qu’elle semble gênée, mais aussi quelque peu détachée de cette anecdote, comme si c’était simplement un truc de plus avec lequel elle devait gérer en tant que femme dans les forces de l’ordre. « Il n’aurait pas démérité. » que tu la rassures, même si tu es du genre à croire que rien ne peut se régler avec les poings. « Il a eu des sanctions au moins? » Tu l’espères, parce que c’est clairement un manque de respect grave envers Adriana et elle mérite de se sentir respecter et en sécurité sur son lieu de travail, même si tu vois un peu mieux toutes les zones grises qui l’entourent. Tu te demandes si Charlie vit autant de difficultés de son côté depuis son entrée dans la police, non pas qu’elle viendrait se confier à toi désormais.

Elle te parle de son frère et tu ne peux t’empêcher de te sentir mal à l’idée de lui faire remonter des souvenirs douloureux. « Huit ans. » qu’elle te répond rapidement quand tu lui demandes ça fait combien de temps depuis son décès, un évènement des plus tragiques et des plus traumatisants, de ceux que tu n’oses même pas t’imaginer. « Mouais. Je ne sais pas. Je ne crois pas l’avoir fait en son honneur. Je l’ai fait… parce que j’avais des idéaux. Mais en réalité, mon métier consiste principalement à intervenir après les drames, à attraper les méchants après qu’ils aient commis des infractions. Je n’empêche rien. J’essaie de rafistoler un vase brisé… » Tu hausses les épaules. Tu comprends cette vision de l’affaire, même si tu sais aussi que le travail de la police va bien au-delà de ça et tu ne doutes pas qu’elle le sait elle aussi, tout au fond d’elle-même. « Ça ne doit pas être le cas pour les pompiers. Vous intervenez quand une catastrophe survient, oui, mais vous sauvez des gens, des maisons… » « Mais nous aussi, on arrive souvent après les faits, on empêche pas vraiment les catastrophes de se produire, on essaye seulement de limiter les dégâts. » Il n’y a personne qui ne peut rien empêcher au fond, vous ne pouvez que gérer au mieux le bordel de l’humain. « Et puis mettre les méchants hors d’état de nuire, c’est prévenir une prochaine catastrophe, une prochaine victime. » Et ça, c’est déjà beaucoup à tes yeux. « Ils ont arrêté, celui qui a fait ça à ton frère? » que tu oses lui demander, conscient toutefois que le sujet était très délicat. « Ils sont déjà là, juste sous la surface. Tu n’as rien fait de mal. Et puis, j’aurais très bien pu ne pas te répondre aussi… complètement. » « J’apprécie ton honnêteté et ta confiance. » Elle ne te devait rien après tout, elle n’avait pas à s’ouvrir ainsi à toi. « Sache que si jamais tu ressens le besoin d’être dans le feu de l’action, littéralement, je pense que tu ferais une excellente pompière. » Tu lui offres un sourire avant de retourner ton attention sur les jumeaux. « Même si je sais que la police s’en mordrait les doigts de te perdre. » Quand bien même ses collègues étaient sans doute trop fiers et trop idiots pour vraiment le réaliser.
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Message(#) Sujet: Re: all of the light we're missing (adriana #2) all of the light we're missing (adriana #2) EmptySam 26 Fév 2022 - 8:08


@Trent Higgins - Adriana Suarez


Ade se confie à Trent bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé, mais il est si sympathique que ça semble facile de lui accorder au moins partiellement sa confiance. Alors elle lui raconte la fois où elle a failli mettre son poing dans la figure d’un collègue.

« Il a eu des sanctions au moins ? »

La brunette pince les lèvres et secoue la tête.

« Non, aucune, mais c’est mieux ainsi. Il aurait pu en réclamer également contre moi. Disons qu’on préfère en rester là, et oublier l’incident ? »

Rien n’est oublié, et rien ne le sera jamais, mais ce collègue a au moins compris qu’on ne rigolait pas avec Adriana, et que certaines choses ne passaient pas. Elle espérait que d’autres témoins de la scène auront enregistré le même sentiment, et que certaines policières soient désormais un peu plus tranquilles.

Puis elle se confie sur son frère, Eduardo : la journée des confidences, des sujets à cœur ouvert.

« Ils ont arrêté celui qui a fait ça à ton frère ? »

Elle déglutit difficilement, détourne le regard pour tenter de cacher le sentiment de culpabilité qui l’envahit à chaque fois qu’elle y pense, et secoue la tête.

« Non. Mais ce n’est pas le plus important. Je ne dois pas … me focaliser là-dessus. »

Elle récite ces paroles, presque comme un mantra, un discours qu’elle aurait appris par cœur. Parce que c’est dur de savoir que ceux qui ont fait n’ont pas payé. Mais c’est encore plus dur de savoir que c’est sans doute de sa faute à elle. Son frère Eduardo avait été tué pour une question de stupéfiants, et elle le savait très bien, car elle avait entendu les agresseurs mentionner cet élément. Et pourtant, elle avait choisi de cacher à tous cette information, sans doute capitale, pour ne pas salir la mémoire de son frère et aggraver le chagrin de ses parents. Pour tous, cela resterait une simple coïncidence : le jeune homme qui se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment. Pas un dealer tué pour de la drogue. Et c’était préférable ainsi.

« Sache que si jamais tu ressens le besoin d’être dans le feu de l’action, littéralement, je pense que tu ferais une excellente pompière. Même si je sais que la police s’en mordrait les doigts de te perdre. »

La brunette dévisage un instant Trent, silencieuse, le rouge lui montant aux joues. Elle apprécie ces compliments sur ses capacités professionnelles, et ça compte énormément pour elle. Elle reporte à son tour son attention sur les jumeaux, puis se lève.

« J’y penserai. Sérieusement. Si tu me promets de faire attention. »

Elle lui adresse un petit sourire puis un petit signe de la main, fait un détour pour aller saluer les jumeaux puis quitte le parc.


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