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 Chat chuffit - Drew

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Message(#) Sujet: Chat chuffit - Drew Chat chuffit - Drew EmptyJeu 3 Fév - 3:30


Chat Chuffit
harold ft. drew

Installé dans le fonds du canapé, Harold a le regard perçant fixé sur son pire ennemi. Voilà maintenant 3 nuitées qu’il ne dort pas et l’envie de devenir fou commence petit à petit à le ronger de l’intérieur. Cette petite bête, toute rouquine et moustachue se léchouillant les pattes pour se nettoyer ronronne bruyamment. On pourrait croire aux premières vues qu’il s’agit ici d’une petite bête inoffensive, mais c’est faux ! Il s’agit là du prédateur félin capable de rendre l’homme complètement fou, incapacité à dormir et surtout à se concentrer pour le travail. Plissant doucement le regard, Harold s’abaisse de plus en plus à la hauteur du chaton, qui à son tour, le regarde en lâchant un petit miaulement aigu. Harold laisse un petit soupire de frustration s’évacuer par le nez et attrape le livre qui est posé juste à sa droite. Le manuel du parfait chat-traineur. Page 39, lorsque votre compagnon vous empêche de dormir, il est important de lui faire comprendre rapidement le cycle de sommeil et de l’habituer au même horaire que vous. Harold relit au moins trois fois cette page et cherche un peu plus loin, avant de revenir en arrière et trouble, il laisse le livre retomber contre le canapé à sa droite.

-Il va vraiment falloir comprendre que je dois dormir mon vieux… Toi et moi ont est coincé dans une relation relativement compliquée, mais je suis certains qu’avec les efforts et la ténacité on peut y arriver !

La bestiole complètement absorber par le nettoyage de sa patte semble totalement ignorer le jeune homme qui commence tranquillement à surchauffer de la tête. Harold laisse retomber sa masse contre le fond du canapé en soupirant, roulant des yeux vers le livre. C’est con comment il peut vendre la lune à une star du porno, mais n’arrive pas à apprendre le sommeil à un chaton. Il se mets à tergiverser dans ses songes en commençant à comparer le chaton à un client. Comment vendre le sommeil. Peut-être que s’il prépare une présentation avec des diapositive colorées qui font un petit son tout mignon quand il atteint un palier, il serait attiré par le concept de dormir ? Il réalise lentement la gravité de la bêtise qu’il est en train de se raconter à lui-même et laisse tomber sa tête entre ses mains. La fameuse publicité des bières Balter joue à la radio. Une bière, voilà quelque chose qui saurait rendre à Harold de quoi se détendre… Ça doit bien faire depuis son déménagement qu’il n’a pas même posé les yeux sur une dîtes bière. Il attrape donc ses clés et prends une marche dans sa rue, sans trop savoir quelle direction prendre, scrutant son quartier à la recherche d’un dépanneur ou un commerce capable de lui vendre de l’alcool… Tiens, un marchand local, ça saurait faire l’affaire ! Il achète donc un pack de 4 bières et rentre enfin chez lui. En rentrant, la boule de poile course partout en miaulant à répétition ce qui fait rouler des yeux Harold.

-C’est bon, je suis là ! On se calme…

Il balança une chaussure et puis l’autre avant de se remettre au fond de son canapés. Le son d’une cannette qui se décapsule rappelle toujours ses bonnes vieilles années dans lesquelles Harold à grandit et parfois il s’ennuie de ça. La richesse emmène peut-être plusieurs avantages, possiblement, mais il emmène aussi son lot d’ennuie. Il prit une gorgée, puis enchaîna une autre et une dernière avant de poser la cannette sur la table. Il pensa dans sa tête, alcool... Il manque de nourriture avec tout ça. Il se dirigea donc dans la cuisine en chantonnant et fouilla le garde-manger avant d’entendre un bruit qui le fit sursauter. La cannette venait de tomber contre le sol. Rapidement il tourna la tête et remarqua le chaton en train de lécher l’alcool sur le plancher. Dans une course spectaculaire en direction de la boule de poile, il prit pied dans sa chaussure précédemment balancée aléatoirement, avant de s’écraser contre le sol tout près du chaton.

-Non ! Faut pas boire ça !!

Les pensées commencèrent à fuser dans son esprit. Et si le chaton en avait bu et qu’il allait devenir malade par la faute de l’alcool, s’il allait développer des réactions allergiques. Tant pis si c’est déjà la soirée qui montre le bout de son nez, il faut trouver un vétérinaire et ce, en urgence. Il attrape son portable et hésite à commander un Uber. Harold se demandant si c’est sage de faire usage du service, finit par accepter au bout de quelques minutes ronchonnant qu’il doit faire attention à ses économies. La voiture finit par arriver dans l’entrée de la villa et dans la hâte, le jeune financier y glisse son chaton de sorte que la tête puisse sortir juste sous son cou là où la fermeture éclair s’arrête de remonter. Dans la hâte, il finit par arriver dans la ville de Bayside et à son étonnement, le cabinet vétérinaire n’est pas ouvert aux heures tardives. Cependant, l’urgence commence lentement à redescendre, lorsqu’il remarque que son compagnon roux ronronne doucement ayant les yeux fermés.

-Et c’est maintenant que tu dors… Sérieux toi et moi faut vraiment qu’on aille une conversation à ton réveil.

Il vient gratouiller le haut de son crâne du bout de son index avant de regarder autour de lui l’ambiance de la ville. En toute sincérité, il fait bien longtemps qu’il n’a pas mis un orteil dehors depuis qu’il a emménager pour prendre un peu de bon temps. Le chaton dort de toute manière, alors autant en profiter et regarder autour ce qui se cache dans le décor. Aucune idée de la ville ou de l’endroit, il décide de marcher sans réellement y porter attention. Les regards se décochent vers lui, alors qu’on peut remarquer une petite boule rouquine qui ressort du haut de sa veste pendant qu’il chantonne gaiement. C’est en remarquant un homme perdre pied, trop ivre pour marcher, qu’il remarque un pub au milieu des commerces. Il regarde un peu autour et finit par céder vers l’appel de l’alcool qui encore une fois se fait insistant. Il franchit la porte et regarde autour de lui, l’endroit qui a un bon vivant. Il s’avance donc au comptoir et d’une voix costaude quémande

-Qu’on m’apporte hydromel afin de m’abreuver !

Auquel la seule réponse du barman c’est le sourcil qui se soulève doucement sans bouger le moindre muscle.

-Une bière ? S’il-vous-plaît ?

D’une rapidité le barman vient lui poser la pinte, mais s’arrête en observant la boule de poil qui sort du veston de Harold.

-Oh ça ? Faut pas y faire attention, c’est juste mon insomnie qui à picoler un coup pour me laisser en plan…

Il ricana tout seul à son humour en remarquant qu’il venait de faire une fois de plus un grand vent.
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Message(#) Sujet: Re: Chat chuffit - Drew Chat chuffit - Drew EmptyJeu 3 Fév - 13:31


Chat chuffit
Drew & Harold
Je poussais la porte de mon appartement, jetant mes clefs sur le meuble de l’entrée. Il était tard pour finir sa journée, même pour moi, mais il y a des affaires qui prenaient plus de temps que d’autre. Et puis, je n’aimais pas m’arrêter en plein milieu d’une autopsie juste parce qu’il était l’heure. C’était une personne, il y avait un minimum de dignité à lui offrir, même s’il ne s’en rendait plus compte. Demain, je commencerai un peu plus tard.

Alors que j’avançais vers la partie cuisine de l’appartement, je remarquais vite Nala qui marchait sur le plan de travail, venant à ma rencontre. Nala était ma plus fidèle amie, malgré le fait qu'elle marchait sur quatre pattes. British Shorthair de race, elle s’avait jouée de son regard cuivré pour le faire fondre, lorsqu'elle voulait quelques choses. Mais elle était aussi une vraie peluche, qui apportait du réconfort au besoin. Je me dirigeais, alors, vers elle pour l’attraper d’une main de manière à ce qu’elle puisse trouver ces appuis sur mon bras une fois celui-ci ramener contre mon torse.

« Coucou ma belle. Comment était ta journée ? » Pour réponse, j'eus le droit un miaulement. Je lui souris avant de continuer ma route vers le frigo avec elle contre moi. « Moi, j’ai connu meilleur. Oui, je sais, je n’ai pas le boulot le plus marrant du monde, mais malgré ça il y a des journées pires que d’autre. Crois-moi. » Ouvrant le frigo, je sortis le reste du plat de la veille. Heureusement, j’avais cuisiné des quantités plus importantes hier, parce que ce soir, je n’avais pas l’énergie de faire quoi que ce soit. En plus, mon ventre criant famine, pas sûre qu’il aurait eu la patience d’attendre sans finir sur un paquet de gâteau.

Plat au micro onde, minuteur lancé sur deux minutes, je regarde de nouveau Nala qui, la tête relevée vers moi, donne l’impression d’attendre la suite du récit de ma journée. « La jeune femme qui a fini sur ma table cette après-midi a l’air d’être le résultat de violence domestique. Je n’aime pas ce genre d’affaire, tu le sais. Ça me rappelle combien certains humains peuvent souffrir sous le joug d’autres. » Bougeant dans la cuisine pour récupérer mes ustensiles, je ne cesse de parler. « Et j’aurais préféré l’aider avant, maintenant, quoiqu’il arrive, il est trop tard pour elle. Bon, parlons de chose plus joyeuse. Tu as encore à manger ? » Le miaulement de réponse ne m’aiguilla pas beaucoup. Ça faisait quelques années que nous vivions ensemble, mais à certains moments, on ne se comprenait pas toujours.  

« Allons voir ça ensemble. » Je pris la direction de la gamelle qui était installée sur le bahut qui se trouvait au fond de mon espace salon. « Je vois que les croquettes au saumon te ravissent toujours autant, tu en as quand même laissé quatre. Des réserves de secours, j'imagine. » Posant ma fidèle amie sur le meuble, je remis à cette dernière de quoi dégusté son prochain repas quand bon lui semblerais. J’eus tout juste le temps de recharger sa gamelle d’eau que le micro onde sonna.

Après ce repas, je partis m’installer sur mon canapé. Vite rejoint par l’être à quatre pattes. Voyageant sur les différentes plateformes de streaming, je cherchais de quoi me changeais les idées. Si je me fiais à mes habitudes, ceci devrais me prendre entre un bon quart d’heure et une vingtaine de minutes minimum. J’eus un soupir, je m’agaçais toute seule. Je finis par décider qu’il me fallait une bière pour me supporter pendant ce temps.

De retour au frigidaire, je constatais, dépité, qu’il était temps que je fasse des courses pour renflouer ce dernier. Plus de bière. Un crime pour une fille d’Irlandais. Porte du frigo ouvert, je réfléchissais à mes solutions. Peut-être qu'uniquement regarder un film ou une série me suffirait à me changer les idées. Bien sûr que non, dans cet état d’esprit, je finissais toujours par regarder un truc déjà vu avec une bière pour décompresser, en ne pensant a rien. Autrement, il y avait le Pub du coin, leur bière était bonne, fraîche, j’aimais bien l’ambiance et en plus, ça me pousserait à voir des vivants autres que mes collègues. Décidé, je fermais la porte du frigo pour me diriger vers la sortie après avoir éteint la télévision et expliquée a Nala que je sortais.

« Qu’on m’apporte hydromel afin de m’abreuver ! »

J’étais installé au comptoir du Pub lorsque la voix du nouveau venu se fit entendre. J’eus un léger rire, mais je me rendis rapidement compte que le barman n’était pas touché par l’humour. Le nouveau parut s’en rendre compte puisqu’il réitéra sa demande avec des mots plus communs.

« Oh ça ? Faut pas y faire attention, c’est juste mon insomnie qui à picoler un coup pour me laisser en plan… »

J’allais porter mon attention de nouveau sur ma propre bière quand les mots de l’homme me virent aux oreilles. Curieuse et intrigué, je rejoins le regard du barman pour voir ce qui avait stoppé ce dernier. Rapidement, je reconnus une boule de poil. Mon intérêt était piqué au vif. Il fallait que je rencontre cet individu qui se promenait avec une boule de poil vivante dans sa veste. Surtout que ça me permettrait de rencontrer ladite boule de poil. Prenant ma bière, je fis le tour de l’homme et m’installer de l’autre côté dans l'objectif de mieux distinguer la boule de poil. Il semblait que ce fût un petit chaton. Beaucoup trop mignon.

« Magnifique l'ami que vous avez là. Comment s’appelle-t-il ? »

Mes yeux devaient pétiller de mon esprit enfantin qui ressurgissait à chaque fois que je croisais un animal.

« Il a l’air de dormir à point fermé. »

Ce que je regrettais un peu, j’aurais bien voulu jouer avec, tout petit comme il avait l’air de l’être, c’était craquant à voir.
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Dernière édition par Drew Kavanagh le Jeu 3 Fév - 16:22, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Chat chuffit - Drew Chat chuffit - Drew EmptyJeu 3 Fév - 15:59


Chat Chuffit
harold ft. drew

Bière à la bouche, Harold prit une, voire deux gorgées relativement profondes pour remplir sa panse d’alcool. Il aimait bien croire qu’il était un maître nain qui venait de combattre une armée et qui sustentait son esprit pour le revigorer. Mais bon, dans une réalité alternative, soit celle dans laquelle nous sommes, il s’agit ici de Harold, 42 ans, incapable de manger épicé sans chialer, qui aborde une veste de cuir avec une boule de poil sous le menton. Ce n’est certes pas le même niveau de prestige, mais c’est un genre, faut-il croire. Une voix crystalline vient chanter dans ses oreilles et indirectement le stress monte. L’analyse qu’il se fait est la suivante, on me parle à moi ? Il tourne doucement la tête et finit par comprendre les paroles de la jeune demoiselle qui fait remarque à Newton posté dans le fond de son manteau. Pourquoi les chatons font toujours l’effet de tenir le joyau du monde entre ses doigts, c’est une réflexion à se faire pour une autre fois, cependant Harold laissa un petit sourire au coin des lèvres apparaître.

-Voici Newton ou… Du moins… Newton lorsqu’il ronfle.

Bravo à Harold qui a sût échanger pour la première fois en quelques années, sans avoir une sortie étrange. Il laissa le blouson s’ouvrir légèrement plus pour montrer la bête bien installer contre son torse. Elle somnolait à poing fermé ronflant et se sentant en sécurité. S’agit-il ici juste de l’alcool qui l’a emmené aux bras de Morphée ou le contact, la chaleur… Il est difficile à dire. Cependant les bonnes manières de Harold arrivèrent enfin dans sa tête, presque comme une boule de billard qui a descendu l’allée. Il ajouta donc à sa phrase.

-L’ami ne dort pas depuis quelques jours, je suis donc à la fois rassuré et décourager qu’il veuille bien dormir…

C’est le moment d’ajouter que Newton est complètement beurré ou ce n’est pas la peine et il vaut mieux éviter. Il continua donc dans sa lancée. La boule de poil avait tout intérêt à ne pas être complètement à l’Ouest là-dessous, car ça ferait une excellente anecdote s’il peut se réveiller, mais une horrible fin si la croquette décidait de ne simplement plus bouger. Les bonnes manières de Harold arrivèrent avec un peu de retard, lui rappelant qu’il n’avait pas en face de lui quelqu’un qu’il connaît et s’empressa d’ajouter à sa phrase.

-Je suis Harold, voici donc comme je le disais, la croquette Newton… Je peux vous offrir à boire ?

Sincèrement c’était un réflexe d’offrir un breuvage, un automatisme incontrôlé face à la personne devant lui, puisqu’il n’était pas l’expert des relations sociales. Pire scénario, elle refusait poliment et c’était chose faîtes. Cela laissa donc place pour Harold de profiter d’une autre gorgée en observant la demoiselle en détail. Il aurait aimé pouvoir dire la connaître ça éviterait les moments gênants qu’il était capable d’avoir lorsqu’il apprenait à connaître quelqu’un malheureusement. Il prit donc sa pinte, toujours aussi lourde et inhabitué du poids du breuvage réussi à le porter à ses lèvres sirotant rapidement une gorgée. Un chaton dans un bar, voilà quelque chose à cocher dans le carnet des mauvaises idées qu’il avait eu… Mauvaise idée…. Chat… Et si la demoiselle était incommodée par la bête rouquine ! Harold posa doucement sa pinte et questionna en toute sincérité.

-J’espère qu’il ne vous gêne pas… Je n’ai pas l’habitude de l’emmener dans ce genre d’endroit… Habituellement le petit gars et moi ont préfère les lieux plus extérieur…

Un silence nerveux s’empara de lui et il sentit qu’il était en train de perdre son auditoire. Il n’était pas sur son terrain ici, il n’était pas en face du genre de publique avec lequel il jongle habituellement. Ce n’est pas pour rien que les intellectuels ne fréquentent pas les bars, ni les lieux très publics. Mais faut-il croire que c’est trop tard pour reculer. Le barman ne pouvait s’empêcher de regarder la bestiole du coin de l’œil et ça ajoutait aussi à la drôle d’ambiance qui s’était installé. Il ressentit quand même le besoin de justifier le pourquoi du comment et s’approcha légèrement en avant pour murmurer à la jeune demoiselle

-Puis bon comme je ne connais les lieux…

Effectivement, chose dîtes, chose vraie, Harold était un bien venu auparavant, mais jamais pour s’y installer. Ça change vite la manière dont la visite d’un quartier est faîtes lorsqu’on y voyage. Il se redressa de nouveau et caressa du bout de son index la tête de la boule de poil qui ronronna encore plus fortement. Elle entrouvrit les yeux, s’étira doucement après avoir bâillé et s’installa de nouveau contre son maître en refermant ses yeux.

-Je viens d’arriver en ville et très sincèrement, bien que j’aie visité quelques fois, je ne connais toujours pas les lieux.

Moment de réflexion, peut-être était-ce une beauté ensorcelé qui allait se transformer en foudre pour lui vider sa pinte sur la tête ou lui crier dessus de ne pas laisser les animaux entrer. Ce ne serait pas sa première offense en toute sincérité, mais par mesure de sécurité, Harold attrapa sa pinte sur le comptoir et la souleva de peine et misère pour prendre deux autres bonnes gorgées afin d’y vider le contenu de sa pinte. Il sentait que c’était plus avisé de vider au maximum sa pinte pour s’éviter de se faire verser du contenu sur la tête. C’est l’expérience qui lui avait appris quand même !
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Message(#) Sujet: Re: Chat chuffit - Drew Chat chuffit - Drew EmptyJeu 3 Fév - 21:41


Chat chuffit
Drew & Harold
Si j’avais toujours montré une facilité pour la conversation, j’avais toujours la crainte qu’elle puisse demeurer ennuyeuse pour la personne en face de moi. J’étais quelqu’un de réfléchie, peut-être trop pour avoir une conversation facile sur la pluie et le beau temps. Oh, certes, les animaux étaient un sujet aisé pour moi, j’avais grandi au milieu d’eux. Enfant, il n’était pas rare que j’aille avec mon père qui vouait sa vie à la faune locale, mais aussi à ceux qui tenaient compagnie à leur gardien (comme il aimait nommer leurs propriétaires).

« Voici Newton ou… Du moins… Newton lorsqu’il ronfle. » Je tiltais à l’information. « Parce qu’il a un autre nom lorsqu’il ne ronfle pas ? »

J’eus un sourire, puis je me tourner vers ma bière pour en prendre une gorgée. J’avais conscience de ne pas ressembler à une douce femme, qui buvait un bon cocktail, au bar du coin en attendant que quelqu’un veuille bien la remarquer. Parce que j’étais loin d’être cette femme, je ne l’avais même jamais été. De plus, commander un cocktail dans un Pub alors que la bière était généralement bien meilleure, c’était un autre sacrilège à mes yeux.

L’inconnue lui compta le manque de sommeil dont il semblait souffrir. En vérité, il disait que c’était le chaton qui ne dormait pas, mais d’expérience, je savais que si le quatre pattes ne dormait pas, le gardien non plus. Je souris une nouvelle fois, je me souviens des premières nuits de Nala, j’avais beau avoir accompli tous les conseils de mon père, je n'avais pas beaucoup dormi.

« Oui, il est difficile de croire les bouquins lorsqu’ils nous disent qu’ils peuvent dormir jusqu’à 18 heures pas jours. » Avec une moyenne entre 12 et heures si mes souvenirs étaient bons. Je me souviens que j’avais fait quelques recherches en plus des paroles de mon père. Au bout de deux nuits à être réveillé constamment, j’avais fini par douter de ces mots. Finalement, il avait raison, le chat devait juste s’habituer à son nouvel environnement. Je m’étais alors contenté d’espérer que Nala s’habituerait rapidement, tout en me faisant une réflexion sur le fait que ce n’était pas encore demain que j’étais prête à avoir des enfants.

L’inconnue profita de mon retour au silence pour se présenter, puis, il prit le temps de présenter le chaton de manière plus officielle. J’en déduis donc que Newton était le nom définitif du chat, qu’il dorme ou non. Je fus surprise par l’offre d’un verre. Je savais très bien que ça se faisait, ce n’était pas ma première fois dans un Pub, mais d’ordinaire, c’était plus parce que je le cherchais. En l’occurrence, je n’avais pas eu de telle attention, je voulais juste rencontrer le chat. Je regardais ma propre pinte, elle était encore pleine de moitié. Au moins, ça facilitait ma réflexion.

« Un vieil adage de ma famille dit qu’il faut toujours boire un verre à la fois. Alors, ne m’en voulait pas, je vais d’abord finir le mien. Mais j’apprécie l’offre. Moi, c'est Drew et j’ignorais que c’était une soirée chat, j’ai donc laissé le mien chez moi. » Je vis, à ce moment-là, le regard du barman se dirigeait vers moi, il ne semblait pas trouver ça drôle. Je me contentais de lui sourire avant de boire une gorgée supplémentaire de bière. S’il savait, qu’il n'y avait aucune chance que je ramène Nala, j’aurais peut-être échappé à l’œillade assassine.

Je me rendis, alors compte que mes paroles avait pu être mal interprété par mon auditeur, puisque ce dernier vient à me solliciter sur le fait que le chaton pouvait me déranger. Ce qui n’était absolument pas le cas. « Il ne me dérange vraiment pas. Je suis même contente de faire sa connaissance. Par contre, j’avoue que je ne suis pas habitué à ce genre de public ici. » Il est vrai que j’avais plutôt l’habitude de croisé des chiens. Assis près de leur gardien généralement. Les chats, c'était plus rare, en fait, elle n'en avait jamais vue. En même temps, si je ramenais Nala ici, elle deviendrait complètement folle. Elle était un chat d’intérieur, changé ses habitudes et elle vous rend dingue et détruit tout. Je m’en étais bien aperçu l’an dernier lorsque j’étais revenue à Brisbane.

« Puis bon comme je ne connais les lieux… »

Une nouvelle fois, il m’avait intrigué. D’abord, parce qu’il s’était approché de moi comme s'il m’avait prononcé un secret. Ensuite, car j’avais la curieuse impression d’avoir loupé une information. J’avais peut-être trop réfléchi de mon côté. Il parlait du Pub ? Ce n’était pas une honte de ne pas connaître, c’était regrettable certes, mais maintenant, il connaissait. Ou alors de lieux extérieurs pour être avec le chat. Il me semble qu’il avait effectivement parlé de lieux extérieurs. Pour donner de la crédibilité à ma réflexion, je repris une gorgée de bière ou deux.

J’étais sur le point de sortir une phrase toute faite, lorsqu’Harold reprit la parole pour apporter plus de précision. Il parlait de la ville en général. C’était plus clair dans ma tête. « Je comprends. Moi, j’ai grandi ici, en partie. » La dernière partie de la phrase, je l’avais plus dit pour moi-même. Le détail de mon arrivée à Brisbane à l’âge de six ans ne concernait que moi. Surtout que, finalement, Dublin, j’en avais plus des souvenirs de vacances que de ma vie là-bas. Étrangement, à cinq ans, on n'écume pas les rues avec ses potes. « Bon, je me suis exilé un peu plus d’une dizaine d’années sur Sydney, mais mes parents ont toujours demeuré ici, alors lors de mon retour, je n’ai pas eu trop de difficulté à reprendre mes marques. »

Voilà que je racontais ma vie maintenant. Mais qu’est-ce qui me prenait. J’étais bien placé pour savoir qu'il ne fallait pas déballer toute sa vie à des inconnus. Mais en même temps, il était dans un Pub avec un chaton. Et puis, c’est moi qui l’avais abordé en premier. Je finis par en conclure qu’il ne valait mieux pas se laisser aveuglé par les faits divers macabres. La preuve en est, Liam avait été abattu par un strict inconnu, ce dernier révéla même, au procès, qu’il s’était trompé d’homme.

« Je peux, peut-être, vous aidez pour découvrir la ville et vous conseillez quelques lieux. Par exemple, très bon choix ce Pub. » Je souris une nouvelle fois. En vrai, c’était un bon choix, si c’était de son style, s’il était plutôt du style bar huppé, l’adresse n’était pas la bonne. Personnellement, j’adorais les pubs, même si par moment, je leur faisais des infidélités pour un bar. « Par contre pour ça, il faut que vous me disiez ce que vous recherchez surtout. Pas sûr que nous attendions la même chose d’une ville. » Ce qui voudrait dire que je ne saurais pas répondre à tout, mais ça, on le verrait en temps venu. De toute manière, je me lançais un peu à corps perdu, là. « Si on fait ça par contre, je propose que vous me tutoyiez, pas besoin d’être formel pour boire un verre. » Le formel, je le gardais pour le travail, ça aidait à garder une distance.
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Message(#) Sujet: Re: Chat chuffit - Drew Chat chuffit - Drew EmptyVen 4 Fév - 14:57


Chat Chuffit
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Il aurait été facile à cet instant d’imaginer la scène se terminer par une fin dramatique, tels qu’imaginé un peu plus tôt dans la tête de Harold, mais ce fût un genre de surprise qui le soulagea, lorsqu’il put concevoir qu’elle veuille bien discuter avec lui. Sa petite blague au sujet de son nom ou encore même juste le fait qu’elle mentionne au sujet des livres venait de faire basculer cette conversation vers un tout autre niveau d’intérêt ! À savoir qu’à force d’avoir le nez dans le fond de ses bouquins il en était devenu pratiquement incollable à ce sujet. Cependant, chose dîtes, plus elle s’offrait à cette conversation, plus elle mettait l’homme en confiance. Elle se présenta et Harold ajouta brièvement.

-Enchanté

Elle fit mention de son propre chat, chose qui changea totalement la gêne qu’il s’était garder et il ajouta presque une réaction agréablement surprise sur son visage ! Soirée chat, en voilà toute une idée !! Ça ne saurait être que le feu quand on y pense ! D’un coup ses questions devenaient multiples, voir triple dans sa tête, mais il attendrait le bon moment pour venir les demandées ! Ça se trouve elle serait là pour sauver la situation et permettre enfin de reconnecter avec l’oreiller ! Harold continua du bout de ses doigts de caresser sa boule de poil en sirotant sa bière. Il appréciait l’écouter et simplement siroter sa bière sans en détourner les yeux, de peur de manquer quoi que ce soit. Elle parlait un peu d’elle, de son histoire et là l’intérêt était à son maximum.
« Bon, je me suis exilé un peu plus d’une dizaine d’années sur Sydney, mais mes parents ont toujours demeuré ici, alors lors de mon retour, je n’ai pas eu trop de difficulté à reprendre mes marques. »
-Sydney ! C’est un lieu que j’aurais aimé visiter… J’ai fait New York une fois, c’était plutôt cool, ça change de mode de vie, mais bon sang ce que les Américains sont parfois sur un monde bien différent du notre…

Harold pensa « mais quel intérêt de partager cette information, alors qu’elle est ici pour voir le chat ». Puis il n’eut pas le temps d’ajouter quelque chose que Drew lui fit offre de devenir un peu une sorte de guide privé, chose qui pourrait très franchement s’avérer être totalement utile et elle demanda ce qu’il pouvait bien rechercher dans une ville. Instantanément Harold pensa « VÉTÉRINAIRE » en immense lettre dans son esprit, puisqu’il ne savait qui même aller voir pour sa croquette et ce serait là une chance en or ! Cependant, les questions se bousculaient dans son esprit et malgré qu’il puisse dire quoi que ce soit relatif à tout ce qu’elle venait de dire, il sentit l’obligation de dire quelque chose de totalement hors sujet.

-Je sais que ça n’a aucun, mais aucun rapport avec tout ce que vous… Tu…

Il souleva les mains dans les airs, l’air dire « oops » et continua

-Tu viens de dire…  Cependant, je dois dire que le vouvoiement vient du 3ième siècle. Je sais… Aucun rapport et fort probablement une information inutile… Mais quand je dis que l’insomnie me ronge !

Il ne pût s’empêcher de rire à sa propre bêtise, puisqu’il savait très bien qu’elle aurait peut-être une pensée étrange à l’approche de ce sujet, mais c’est fou le savoir qu’il avait eu en quelques nuit d’insomnie ! Cependant trêve de bêtise, il se replongea dans un sujet un peu plus axer sur ce qu’ils discutaient récemment.

-Alors déjà, comment c’est même possible de venir ici, boire en excellente compagnie et ne pas être présenté à ta boule de poil !

Prime à bord, le tutoiement était un principe étrange, étant donné qu’il ne connaissait personne ici avec qui il tutoyait sauf ses clients, bien évidemment. Donc c’était assez agréable finalement de pouvoir parler librement sans avoir de retour de force ! Cependant, après la phrase qu’il venait de dire, Harold songea « est-ce que je viens de dire quelque chose qui laisse place à mauvaise interprétation ? » puis après avoir laissé une pause pour que Drew s’exprime il reprit ses mots.

-Moi je pense qu’il faut organiser la rencontre du siècle… Le petit homme n’a pas vu de copain depuis qu’il est ici… C’est assez triste d’ailleurs.

Il laissa un moment pour Drew de s’exprimer en sirotant sa bière et énuméra dans sa tête quelques trucs qu’il pourrait bien vouloir visiter ou même s’intéresser et le bordel s’installa d’ailleurs assez rapidement puisque c’était vague le nombre de trucs qu’il imagina. Harold avait l’idée qui pourrait possiblement plaire à Drew. Tout du moins, si un jour quelqu’un lui avait demandé pour sa ville natale il aurait apprécié que ce soit emmené de la manière suivante. Il prit une gorgée de sa pinte et la termina d’ailleurs et aussitôt posée contre le comptoir il se tourna vers elle.

-Alors, guide touristique hein, voilà une petite difficulté. Je veux bien que tu me nommes les environs, que tu me parles de la ville, mais deux choses sont obligés. Je dois absolument trouver un vétérinaire pour seigneur croquette…

Il gratouilla la tête de son chat en disant ses quelques mots, petit sourire au coin des lèvres.

-… et je veux surtout découvrir ce que toi tu considères comme étant tes endroits préférés. Après tout, je ne connais rien. Généralement, pour te dire, même les courses je les fais livrer sans même savoir de quel commerce elles proviennent la majorité du temps.

Peut-être qu’elle voudrait bien aller se promener dans la ville ou elle lui ferait un plan des bâtiments… Mais dans les deux cas ça lui conviendrais, car il commençait à apprécier l’échange mine de rien ! Il devait juste faire attention, car sa tolérance à l’alcool pourrait bien le rendre sacrément heureux, s’il buvait encore une, voire deux de ses pintes.
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Message(#) Sujet: Re: Chat chuffit - Drew Chat chuffit - Drew EmptySam 5 Fév - 12:32


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Drew & Harold
En quittant mon appartement quelque temps plus tôt, dans l’idée de croiser des gens qui avaient de la conversation. J’avoue, je pensais au barman à qui je commanderais ma bière. Pour la suite, je pensais juste profiter de l’ambiance et de l’animation autour de moi. J’aimais bien observer les gens vivre de temps à autre, surtout dans une atmosphère comme celle d’un Pub. Finalement, un chaton, s'était mis sur ma route et je mettais lançais dans une discussion qui s’avérait agréable. En bref, je participais activement à l’ambiance du Pub.

Alors que j’évoquais mon exil pendant quelques années sur la ville de Sydney, Harold réagit sur l’évocation de la ville. Il ne l’avait jamais visité, un tort, il y avait tant à voir. Bon, en même temps, moi, je n’avais jamais vu New-York. Chacun ses torts, finalement. En vérité, j’étais partagé sur un voyage à New-York, si la ville valait certainement le détour, les Américains, comme venais de l'évoquer Harold, avait une mentalité bien a eu. Je souris alors aux paroles de l’homme et bue une nouvelle gorgée de ma bière tout en tournant ce qu’il venait de dire dans ma tête. À part l’Irlande, je n’avais visité aucun pays en dehors de l’Australie. Il faut dire, que voyager en Australie, c’est déjà pas mal vu la quantité de territoire qu’il y a à explorer. J’avais bien eu l’ambition un jour de faire un voyage en Europe en fin d’étude, mais les événements avait fait que ça n’avait jamais été plus loin.

Je fus surprise sur l’information qui portait sur le concept du vouvoiement. J’avoue que jamais il me serait venu de faire une recherche dessus, mais l’anecdote me fit sourire. J’étais pareil, lorsque je ne pouvais pas dormir, j’apprenais plein de choses. Que ce soit en naviguant sur Internet, regardant des documentaires ou simplement lisant des livres. « Je l’ignorais et j’avoue, même si ça ne changera pas ma vie, c’est intéressant à savoir. » Je souris de plus belle, j’installerais cette information avec les autres du même type.

« Alors déjà, comment c’est même possible de venir ici, boire en excellente compagnie et ne pas être présenté à ta boule de poil ! »

Je rigolais à ses mots tout en réfléchissant à ce qu’il venait de dire. L’excellente compagnie, était-elle la sienne ou celle du chat ? Et puis, encore une fois, Nala dans un Pub, ce n’était pas chose gagner. Elle n’était plus un petit chaton et si elle n’avait rien de bien imposante, elle savait prendre de la place et serait partagée entre l’exploration et la crainte du bruit. Le comptoir aurait certainement la marque de quelques griffes, tout comme moi. « Peut-être parce que Nala sort très peu, elle apprécie le confort du silence. » Comme pour me donner raison des éclats de rire, bien fort, s’élevèrent d’une autre table. Sur, ça aurait fait bondir mon chat.

Harold suggéra alors une rencontre entre les deux félins. L’idée me plaisait bien. Le fait, que Newton soit un chaton facilité même la manœuvre. Deux chats adultes qui se rencontrent, ça passe ou ça casse, mais lorsque l’un des chats est un chaton, l’autre se montrait généralement plus réceptif au bébé qu’il avait face à lui. « Ça devrait pouvoir se faire un jour, en journée, ça évitera qu’il casse son cycle de sommeil. » Il ne faudrait pas rajouter des heures d’insomnie au gardien de l’animal.

Guide touristique ? Il avait bien dit ça ? Je ris, par réflexe, c’était bien loin que ce que je faisais d’ordinaire et n’étais pas sûr d’assurer dans ce nouveau rôle. Savoir ce qu’attendre les autres d’une visite de la ville, ce n’était pas mon truc, mais je tâcherais de faire de mon mieux. J’écoutais les obligations avec une certaine crainte, finalement, la première, c’était un jeu d’enfant, pour la seconde, en théorie ce n’était pas bien compliquer, mais pas sûr que la personne face à moi soit enchanté.

« Pour le vétérinaire de Sir Newton, j’ai une valeur sûre. Bon, je suis peut-être influencé par la fierté familiale, mais j’assure que j’ai jamais eu de souci que ce soit avec mon père ou ses associés. Ils partagent leur temps de travail entre les animaux de compagnie et la faune locale. Pas mal de koala ces derniers temps. » Ils fonctionnaient par semaine. Ils étaient plusieurs associés, leur cabinet en ville leur servait surtout pour les particuliers et leurs animaux de compagnie. Il y avait toujours l’un d’entre eux présent, pendant ce temps les autres allées plutôt s’occuper des animaux dit "sauvages".

« Pour mes endroits préférés. J’ai été élevé par une conservatrice de musée et un vétérinaire. J’ai une passion pour les livres et documentaires et j’ai un métier que les gens perçoivent comme morbide. Bon, je te rassure, je regarde aussi beaucoup de film et série, je cours pour le loisir et je sors de temps à autre, comme ce soir. Mais ma vision de la ville est peut-être pas mal influencée par les premiers éléments. » Je paraissais certainement étrange à ce moment, mais il fallait bien qu’il comprenne qu’il ne finirait pas dans les boîtes de nuit les plus branchée de la ville si on partait sur mes préférences. Trop de bruit dans ces endroits. On ne s’entendait même pas réfléchir. « Bon, les documentaires, j’avoue, c'est surtout quand le sommeil ne vient pas, mais que je suis trop fatigué pour lire. »

« Alors, on peut sois commencé pas les parcs ou la bibliothèque, en passant par le salon de thé ou la plage. Le Pub étant déjà fait. » Bien sûr, il y avait plein d’autres choses que j'appréciais dans la ville. Il était dur de dire qu’elle était mon lieu préféré. En fait, je n’étais pas sûr d’avoir un préféré, mais il y en avait plein qui était mes lieux de prédilection ou que j’avais simplement aimé découvrir. Comme le planétarium, comme j’avais aimé ce lieu enfant, mais je n’y étais pas retourné depuis mon retour, peut-être que ce serait à faire. « En y réfléchissant, ça risque d’être long si je dois te montrer tous les lieux que j’aime bien. »

« Pour tes courses, je peux te donner les adresses ou je vais, mais honnêtement, j’y fais parce qu’ils sont dans l’environnement proche de mon appartement. Donc, si tu ne vis pas dans la même rue que moi, ça ne va pas te faciliter la vie. » Même pas du tout. Sauf s’il aimait faire ses courses loin de chez lui. Après, je ne savais pas non plus où il vivait. Il me paraissait donc compliqué de le conseiller dans ce domaine. « Ça me fait penser, tu vis à Bayside ? »
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Message(#) Sujet: Re: Chat chuffit - Drew Chat chuffit - Drew EmptySam 5 Fév - 18:44


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harold ft. drew

Harold se voyait littéralement hypnotisé par son interlocutrice qui lui semblait avoir un peu plus de points en commun qu’il ne semble. Souvent les gens avaient pur problème de mal juger le jeune homme. Lorsqu’on vient d’un mode de vie intellectuel, il est normal de ne pas s’intéresser aux mêmes choses que les gens de son âge! Cependant, c’était bien le contraire, on pouvait facilement le comparer à un vieil homme. Ses habitudes étaient routinières et relativement répétitive, donc de trouver quelqu’un qui soit dirons-nous intellect de nature le rendait totalement accroché à cet échange. Nala… Son esprit dévia quelques instants en ayant pour référence… Le roi lion ? Le classique de Disney?? Cette Nala ? Est-ce que l’amour brille sous les étoiles ??? Il revint dans la conversation lorsqu’elle mentionna le cycle de sommeil. Un petit rire salé s’échappa de ses lèvres, car il s’agissait bien d’un sujet sensible, vus l’insomnie accumulée depuis quelques jours déjà. Puis fais divers, elle mentionna quelque chose au sujet de koalas? Harold se souvint en avoir vu que très peu, malgré la faune diversifiée de l’Australie.

-Des Koalas, c’est plutôt cool…

Harold s’exprima à basse voix, pour ne pas interrompre Drew dans l’échange, mais il exprima quand même son excitation paraître. Cependant quelque chose attira son attention et le laissa tergiverser dans son esprit. ‘’Un métier que les gens perçoivent comme morbide…’’. C’est relativement large et laisse place à imagination. Elle travaille dans une morgue? Elle assassine des gens pour la mafia? Si ça se trouve elle est clairement dans la mafia… Après tout, imaginez bien le portrait. Une femme rouquine relativement calme et posée qui peut froidement exécuter quelqu’un. Ou pire !! Une femme qui s’occupe de faire disparaître les gens pour la mafia! Un bruit de deux verres qui s’entrechoquaient au loin le ramena dans la conversation… Il allait lui en parler c’était certain et trop tentant pour ne pas y porter attention! Elle parla de bibliothèque, ce pourrait être intéressant, de salon de thé? Il s’imagina en robe, assis sur une petite chaise à verser du thé pour les poupées. Cependant la plage ce pourrait être intéressant, particulièrement pour quelqu’un qui appréciait la course durant les matins frais! C’était déjà un point de vue qui lui parlait relativement plus que les atouts ‘’touristique’’ de la ville. D’ailleurs la plage… Il y avait une plage? Il songea à s’en perdre dans sa tête, il n’avait pas souvenir d’avoir vu la moindre plage…

-Je savais bien qu’on était entouré d’eau, mais je n’avais jamais pensé à visiter les plages… Faut bien croire que je ne sors pas assez de chez moi.

Harold toussa un rire parce que même pour un intellectuel, il passait bien pour un imbécile! Il gratouilla la tête de Newton qui était à point fermer et fit signe au barman pour une seconde pinte, finalement elle avait bien capté son intérêt et il voulait profiter du moment! Elle ajouta donc un point intéressant, c’est vrai que si les compères ne partageaient pas le même quartier, les informations ne seraient pas systématiquement utiles pour lui. Cependant ce serait plus le côté pratique de connaître le secteur qui lui plaisait, au moins s’il passait par ici il connaîtrait les côtés pratique du secteur. D’ailleurs elle lui demanda la question s’il habitait Bayside… Bayside… Harold hésita réellement pour trois bonnes secondes avant de fouiller ses poches et de sortir un bout de papier avec son adresse dessus. Il plissa le regard pour le lire et négligea de la tête.

-Non… Pas Bayside apparemment… Ce serait, Spring Hills? C’est pas Bayside visiblement…

Il eut un petit rire, gêné de ne pas même savoir son quartier d’habitation. Cependant, il prit une gorgée doucement et ne pût s’empêcher de laisser un son de réflexion se faire entendre et souleva son index, mine de dire ‘’Une seconde’’. Il prit un ton un peu plus bas, sans pour autant murmurer, mais histoire de ne pas attirer l’attention sur lui.

-J’ai juste une question… Ou une préoccupation de manière général… Quand on parle d’un emploie qui est perçus morbide…  Morbide… À quel point?

Gérante de morgue? Non ça devait être encore plus glauque que ça, un truc genre secret peut-être! Agente de CIA chargée de tuer les délinquants fiscaux? Oh merde, Harold pensa presque tout haut qu’il n’était pas dans la merde si elle se chargeait des gens qui fraudais la finance, lui qui a fait plus d’un tour du chapeau pour la finance et des gens peu fréquentables.

-Attends… on ne parle quand même pas morbide… au point de…

Il regarda encore autour de lui et fit genre qu’il entourait une corde autour d’un cou avec ses mains. Il fit même le son du couic en en tirant vers le haut, puis rigola doucement. Ce rire fut sincère, bien qu’inquiété… L’image qu’elle se révèle être ce qu’il craignait!

-Le genre de truc pour des gens un peu… Difficilement fréquentable ?

Harold était un peu niais dans ce genre de situation, alors véritablement, il pourrait croire tout ce qu’elle pourrait dire. Il faut aussi ajouter que c’était naturel d’en arriver à ses conclusions quand on passe sa vie avec toute sorte de gens comme client. Pour Harold c’était même normal de fréquenter des gens peu fréquentables. Alors il était littéralement suspendu aux lèvres de Drew, ayant à la fois peur et de l’excitation dans l’attente de sa réponse.
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Message(#) Sujet: Re: Chat chuffit - Drew Chat chuffit - Drew EmptyDim 6 Fév - 16:42


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Drew & Harold
J'eus un sourire en l’entendant parler des plages et du fait qu’il ne sortait peut-être pas assez de chez lui. Puis j’eus un doute, il avait dit "les". Et moi, qu’avais-je indiqué ? Non, parce qu’il n’y a pas plusieurs plages à Brisbane, il y en a une et elle est artificielle. Sur le papier, ça ne vend pas du rêve, mais elle était agréable et il était sympa d’y courir de temps à autre. Il fallait juste faire attention à ne pas y aller aux heures d’affluence. Peut-être aurais-je du précisé que cette plage n’existé que parce que des politiciens l’avaient imaginé à la fin des années 80. Mais la conversation partie sur un autre sujet et je ne pris pas le temps de revenir en arrière. De toute manière, il s’en rendrait compte bien assez tôt. Ce n’était un secret pour personne.

Je réalisais, qu’il devait avoir emménagé vraiment très récemment, lorsque je le vis sortir un papier de sa poche pour me donner une réponse sur son quartier de vie. J’imaginais alors qu’il devait y avoir son adresse notée dessus et non juste son quartier. J’en étais assez étonné. Sa nouvelle adresse, c’était généralement ce qu’on retenait le mieux lorsqu’on arrivait quelque part. En tout cas, ça avait toujours été mon cas. Ainsi, ça devenais même point de repère pour m'orienter ensuite dans la ville. Cette fois, je fis le choix de ne pas relever, puisque j’avais conscience qu’on ne fonctionnait pas tous de la même manière. Par contre, une nouvelle interrogation s’éleva dans mon esprit à cet instant : commets, avait-il fini dans un Pub de Bayside avec son chaton s’il vivait à Spring Hills ?

La question me trotta dans l’esprit pendant quelque temps, mais il y avait de quoi. Les deux quartiers n’étaient pas les uns près des autres, c’était même plutôt l’inverse. Alors l’aventure qui l’avait ramené dans ce bar avec son chaton devait valoir le coup d'être raconté. Ou alors je faisais complètement fausse route et il n’était pas chez lui avant d’arriver ici. Oui, mais il avait parlé d’insomnie. Je me décidais finalement à ignorer ce problème de distance. Tout du moins pour le moment.

Ce fut le changement de ton d’Harold qui me sortit définitivement de mes pensées. Pourquoi ce murmure. Je ne compris pas tout de suite, même lorsqu’il demanda le degré de morbidité de mon métier. Ce n’est que par la suite lorsqu’il fit une mine, très réussi, d’un pendu que mon étonnement laissé place à un début d’hilarité. Je parviens à me maîtriser en mordant mes lèvres pour ne pas laisser échapper un rire. Je me demandais ce qu’il pouvait bien se passer dans sa tête. J’aurais vraiment aimé voir le défilement de ses pensées à cet instant, ça devait être intéressant.

Par contre, suite à sa dernière phrase, je ne parviens plus à maîtriser mon rire qui dura quelques secondes. « Je suis tout à fait fréquentable. » Je réfléchis un instant. « En tout cas, en ce qui concerne mon métier. Et pour le reste, je te laisse juge, mais aucun problème de socio ou psychopathie. »

Je m’interrogeais sur ce à quoi je pouvais bien ressembler dans sa tête. Qu’avait-il pu imaginer de moi avec les informations qu’il avait pu récolter jusqu’à présent ? Je n’avais pas été avare en information. Il savait que j’avais passé une partie de ma vie à Sydney. J’avais parlé du métier de mes parents, et même de ma passion pour les livres et avoué apprécier les documentaires. Donc, certes, j’avais évoqué un métier qui était perçu comme morbide, mais pour le reste, je n'étais pas si anormal ? Je veux dire, pas au point que je puisse être, quoi, une tueuse ?

« Je suis médecin, spécialisé en médecine légale. » J’avais pris l’habitude de présenter mon métier comme ça. Étrangement, les gens étaient plus à l’aise que si je leur disais que j’étais médecin légiste. Alors que c’était exactement la même chose, c’était juste la présentation qui changeait. Comme quoi, il suffisait parfois d’un rien pour mettre son interlocuteur à l’aise. « Pas trop déçu ? » Je lui souris par-dessus ma bière avant d’en prendre une gorgée. J’étais même à deux doigts de repartir dans le rire a l’idée qu’il m’avait peut-être prise pour un membre sombre d’une organisation criminelle. Je ne pensais pas faire si peur.

« Mais contrairement à ce que la majorité des gens pense. Je ne passe pas toutes mes journées a découpé des cadavres. » Je ressentais toujours le besoin de défendre mon métier des préjugés dont il souffrait. En même temps, il n'était jamais plaisant d’être prise pour une fanatique de la mort. J’en étais même bien loin. Par contre, l’omniprésence de la mort, la douleur et la souffrance de mon métier, demander un équilibre mental plus important que d’autres métiers. « Et je n’ai pas eu de période gothique. » Autre stéréotype du métier, pas de tous, mais j’avais suffisamment souvent subi la question pour qu’elle m’exaspère. Donc je préférais prévenir.

« Je dois avouer, que j’aimerais bien connaître tes théories ? » Je les voulais même absolument. Je trépignais de savoir ce qu’il s'était produit dans sa tête.

C’est à cet instant que je réalisais qu’il en savait bien plus sur moi que j’en savais sur lui et ce n’étais pas juste. Il fallait que j’arrête de parler de moi pour le cuisiner un peu plus. Si ça se trouve, c’était lui qui était difficilement fréquentable. Bon, je ne croyais même pas deux secondes à cette théorie, mais il était vrai que je ne savais que peu de chose sur lui. Juste qu’il avait voyagé à New-York un jour, qu’il avait un chat et débarquait en ville. « Mais au fait, dans quel domaine tu travailles ? Et pourquoi cet emménagement à Brisbane ? »
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Message(#) Sujet: Re: Chat chuffit - Drew Chat chuffit - Drew EmptyDim 6 Fév - 17:44


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Le rire de Drew prit très certainement Harold par surprise! Lui qui était en train de se faire tout un cinéma dans sa tête, il était allé très loin. Trop loin, très certainement. Cependant, il eut un petit rire à son tour, soulager qu’elle ne sorte pas une arme à feu ou dieu seul sait quoi. Il se fit quand même la réflexion à lui-même ‘’J’ai vraiment besoin de vacances…’’ Elle dit qu’elle était médecin, Drew avait bien failli faire éclater une crise cardiaque à Harold sans même sans rendre compte et il rigola silencieusement en ayant une petite rougeur au niveau des pommettes. Quelle HONTE, Harold commença à ressentir. Lorsqu’elle lui demanda s’il était déçu, il fit une négation de la tête de manière exagérer en laissant sortir.

-Déçu ?? Pas du tout… Rassurer même.

Il divagua encore dans ses pensées, à se dire qu’au final il pouvait presque se calquer aux séries télévisées ou même fictive… Par exemple, si il devait se calquer à une série Netflix… La série Ozark était un excellent exemple de ce qui pouvait arriver à quiconque désirant détourner de l’argent. Un homme qui entraîne sa famille dans une situation relativement compliquée dans laquelle sa profession à titre de professionnel de la finance, l’oblige à transiger avec ce genre d’individus! Les résultats sont désastreux autour de lui, il entraîne sa femme, ses enfants, voir même ses proches autour de lui dans cette lutte contre le temps pour blanchir l’argent! Tout ça pour qu’au final il se frotte contre des caïds de la drogues, des barons et des gens capables de voir une force chez cette personne! Horrible dénouement pour tous ceux qui l’entoure, ses enfants deviennent complètement déraillés et indépendants, incapable de même vivre la moindre normalité dans ce milieu de vie horrible. La série donne cette impression de virée aux enfers, qui chamboule ses obligations, son mode de vie à une vitesse tellement fulgurante et horrible. Conséquemment heureusement pour Harold, il était bien loin d’être au service de gens aussi horrible, probablement un trop gros nombre d’heure Netflix enchaînée qui le rendait complétement obsédé avec son mode de vie. Il prit sa pinte de bière fraîchement servie pour en prendre une gorgée et frôla l’étouffement lorsqu’elle fit mention d’une période gothique.

-Aucune période gothique ? Quel soulagement…

Il passa le commentaire évidemment avec un sourire en coin pour détendre l’atmosphère et le contrecoup de sa panique subite vint à se faire remarquer et questionner. Il hésita quelques instants à lui sortir une vieille blague pourrie du genre qu’il est propriétaire du bar ou une genre de blague bien foireuse, mais s’en passa pour ne pas gâcher le moment et profiter de la soirée pour une fois, surtout après la petite crise de nerf.

-Théorie est le bon mot et tu m’envoies désoler…

Harold laissa un petit rire nerveux sortir doucement et tenta de concevoir comment expliquer son métier et trouva la manière la plus simple. Il pourrait encore mentir et dire être agent financier ou banquier ou une bêtise dans le genre… Mais il avait décidé de déménager pour être honnête envers lui-même et tout le monde.

-Simplement, je rends les riches, plus riches et j’enrichie quiconque a envie de faire gonfler ses investissements… Dans le métier le plus simple serait de dire que je suis gestionnaire de portefeuille!

Il trempa ses lèvres pour trouver comment formuler la suite des choses.

-Les théories… Elles sont un peu compliquées… Disons simplement que je n’ai pas juste des homes d’affaire, des docteurs, des enseignants ou des gens fréquentables parmi ma clientèle. J’ai aussi le genre d’individu qui trempent dans des finances plus ou moins propre…

Il plissa le regard en cherchant ses mots et finit par la fixer dans les yeux en toussant un rire

-Je doutes qu’un de ses clients soit installé en Australie, mais bon… La vie aurait pu me surprendre et envoyer une sympathique et dévouée agente rouquine pour m’amadouer…

Il porta la pinte à ses lèvres en soupirant avec un grand sourire, il lui lançait un petit trait d’humour quand même, histoire de lui faire oublier qu’il était un sacré numéro malheureusement, mais qu’il savait se faire rattraper pour le coup ! Puis il laissa un silence en réfléchissant à sa dernière question.

-Brisbane, pourquoi Brisbane… Je pense que c’est la première fois qu’on me demande cette question! Si je devais répondre de manière écourtée pour ne pas t’endormir, je dirais simplement qu’il était temps de voler de mes propres ailes et d’installer mes affaires dans une ville qui me parle un peu plus que la banlieue de laquelle je viens.

Sa petite ville lui manquait quand même parfois, l’idée de connaître tout le monde, d’être un visage familier et de pouvoir discuter avec tout le monde… Digne d’un film de Disney, être littéralement capable de voir, parler et échanger avec tout le monde! Cependant aux vues des énormes rentrées d’argents, pour ses parents, pour ses amis, il devenait difficile de dire qu’il était dans la légalité de toutes ses transactions bancaires! Bref il continua sur ce qu’il disait

-C’est assez atypique de voir une Mercedes se garer dans un quartier ou la chose la plus dispendieuse est la borne fontaine fraîchement installée malheureusement.

Cela avait d’ailleurs été une des grosses incohérences avec le fait de dire à ses proches qu’il travaillait dans la finance, sans vouloir en dire plus. Débarquer avec des choses qui étaient généralement réserver aux riches, alors que le fonctionnaire de base se privait pour la luxure… C’était un peu trop pour le mensonge, malheureusement.

-Finalement c'est pas si mal de répondre aux questions... Tu en as d'autres en réserve ?

Petit EDIT: J'ai rajouté une ligne de dialogue à la fin, elle était manquante.
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Message(#) Sujet: Re: Chat chuffit - Drew Chat chuffit - Drew EmptyDim 6 Fév - 20:59


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Drew & Harold
Après avoir exprimé son absence de déception et évoqué son soulagement sur mon absence de période gothique, Harold se montra désolé pour ses théories avant même de me les faire connaître. Ça m’intriguait, mais il me faudrait attendre encore un peu, puisqu’il se lançait dans l’explication son travail. Rendre les riches plus riches ? Ce n’est pas l’Histoire de l’économie ? Là, il touchait un monde ou je n’y connaissais pas tant que ça, je devais l’avouer. Gestionnaire de portefeuille. Ça me parlait, vaguement, je me contentais donc de hocher de la tête. J’étais vraiment mauvaise en économie.

Vient alors le temps de la théorie. Qui était donc en lien avec son métier. J’avais posé la question au bon moment. Pourquoi je n’étais pas surprise que le monde de l’argent n’étirait pas que des individus plein de bonté d’âme ? J’étais finalement peut-être un peu sinistre sur certains sujets. Tout étant, je ne pus m’empêcher de rire lorsque je compris que dans l’histoire, je devais être celui qui venait lui secouer les plumes.

« Si ça avait vraiment été le cas, j’aurais peut-être été moins sympathique, non ? » En vrais, je l’ignorais, j’avais beau travailler avec les forces de l’ordre, je n’étais pas face à ce genre d’individu. Ou si c’était le cas, pour le coup, ils étaient généralement morts et n’effrayait plus personne. Parce qu’étrangement, ce n'était pas le genre de personne qui avait besoin d’un examen médical après avoir été agressé pour pouvoir porter plainte…

Harold enchaîna sur les raisons de son emménagement. De la manière dont il en parlait, j’avais l’impression qu’il était un peu arrivé ici par hasard. Ça me rappelait ce jeu que l’on faisait enfin : on faisait tourner le globe, puis on posait le doigt n’importe où pour le stopper. On se disait alors qu’on se rendrait un jour dans ce pays. Assez souvent, je finissais dans l’océan. Pas étonnant lorsqu’on sait que l’eau recouvre 72 % du globe terrestre.

Dans un sens, ça m’impressionnait. Il fallait un certain courage pour juste débarquer quelques parts. Moi, lorsque j’étais partie pour Sydney, c’était pour l’université. Donc même si je ne connaissais personne, j’avais au moins un but et la sûreté de trouvé des personnes dans la même situation que moi. De plus, je mettais renseigner sur la ville en amont. Partie dans mes réflexions, j’entendis vaguement parler d’une Mercedes et d’une fontaine. Je n’avais pas bien saisi comment il avait fini dans la même phrase. J’aurais peut-être dû me montrer plus attentive. En parallèle, je n'avais pas l’impression d’avoir loupé quelques choses de si important que ça. Tout de moins, je l’espérais.

Des questions, si j’avais des questions ? Là, j’étais un peu prise par surprise. Je n’en savais trop rien. Est-ce que j’avais des questions ? Certainement beaucoup, dans l'éventualité où je cherchais vraiment, mais par où commencer ? « Comment es-tu devenu le gardien de Newton ? Et pourquoi Newton comme prénom ? » Oui, je revenais au chat, mais cette fois, c’était pour mieux connaître le propriétaire. On apprenait beaucoup des humains par leurs animaux. « Et comment vous vous êtes tous les deux retrouvés dans ce Pub ? Qui est genre trois quartiers plus loin que celui dans lequel vous vivez ? » J’allais peut-être avoir le récit des aventures étonnantes de ce drôle de duo.

Bon, j’avoue, c'était loin des questions classiques du genre : Tu es marié ? Tu l’as été ? Pourquoi tu n’es pas marié ? Déjà à la première, il ne l’était vraisemblablement pas, déjà parce qu’il ne portait pas d’alliance et ensuite, parce que s’il avait été deux, il aurait difficilement choisi une ville avait autant de hasard. Et puis, je n’aimais pas que l’on me pose ce genre de question. C’était certainement lié au fait que ça finissait en : "Tu as 33 ans et tu es toujours célibataire sans enfant ?" Avec une petite voix aigüe et hautaine. J’avais fait mes choix de vie, les destins m’en avait imposé d’autres. J’étais heureuse, mais je détestais ce genre de question pleine de jugement qui te donnait l'impression de n'être rien.
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Dernière édition par Drew Kavanagh le Lun 7 Fév - 20:31, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Chat chuffit - Drew Chat chuffit - Drew EmptyDim 6 Fév - 22:29


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Drew lâcha un commentaire au sujet d’être moins sympathique si elle avait été une de ses dîtes personne capable de lui faire du mal. Sincèrement, c’était possible, comme impossible, les gens sont durs à cerner. On a toujours ce cliché du gros caïd qui rentre dans un bar en posant son flingue contre le comptoir, alors qu’en réalité les personnes derrières ses mutation financière sont généralement des gens bien banal qui vont au supermarché acheter un paquet de carottes sans que les gens ne sache. Bref, il s’amusait avec sa pinte dans ses mains et lorsqu’elle reprit la parole avec ses questions, il s’accrocha de nouveau à son regard. Elle reprenait Newton comme point de curiosité ? Pourquoi pas ! L’histoire était quand même intéressante, du moins, ça change de la personne qui va juste chercher un chaton à l’animalerie. Harold observa sa petite boule de poil en étirant doucement un sourire un peu niais.

-Donc, autre histoire intéressante… Courte, mais intéressante. Après une courte pause publicitaire!

Il sirota doucement une bonne gorgée de la bière avant de reposer la pinte et de reprendre la parole en posant son regard dans celui de Drew, qui à vraie dire était une bonne audience finalement. Se souvenir de ce petit incident était à la fois révélateur du genre de personne qu’il était et combien son destin avait simplement changé entre temps.

-Alors que je signais les papiers d’achats pour finaliser l’achat de ma demeure, j’ai dû évidemment vider les cartons de mon ancienne demeure. Alors que j’étais en chemin vers la maison avec des cartons vides, j’ai entendu de minuscule miaulement au fond d’une ruelle.

Rien que le souvenir fit remonter un sourire sur ses lèvres. La phrase ‘’On finit par s’attacher à ses petites bêtes’’ avait réellement un sens auquel il pouvait dire comprendre le sens finalement. Puisque de base, il n’avait pas réellement même imaginé avoir un chaton pour débuter !

-J’ai donc trouver le petit bonhomme abandonné avec d’autres cartons qui appartenait très certainement aux anciens propriétaires qui l’avait laissé là. Puis pourquoi Newton ? Tout simplement parce que ce chat adore faire tomber tout ce qui est sur une tablette sur ma tête… Parfois douloureux, crois-moi!

C’était très minime de dire que c’était douloureux, parfois c’était même dangereux, comme les livres qui étaient passer très près de lui tomber sur la tête et de lui faire probablement tomber dans un bon sommeil profond très certainement! Elle enchaîna les questions et très franchement Harold en était très fanatique, puisqu’il se sentait encore plus à ses aises et trouvait aussi pour elle d’autres question à lui demander pour la suite ! Sa chevelure arborant la couleur de braise le rendait littéralement obsédés aussi puisqu’autant fou cela puisse être, il adorait la couleur rouquine sur les gens en général ! Un gène complètement aléatoire et tellement inconnu, c’était quelque chose qui obsédait Harold… Mais bon, il porta attention à ses questions et c’est vrai, on peut facilement se demander comment il s’est retrouvé dans le pub! Il dévia son regard vers les alentours et se souvenu qu’il était encore dans un lieu public lorsque deux hommes au rire gras, toquèrent verres ensemble bruyamment, ce qui eut pour effet de faire remuer le chaton sous sa veste.

-Je sais que c’est poussé comme explication, mais je cherchais un vétérinaire, j’ai craint pour le petit bonhomme puisqu’il m’a donné l’impression d’avoir ingéré de la bière… Mais comme je ne suis pas certain, j’oses pas rentrer de peur qu’il arrive quelque chose et j’ai vus le pub… Puis bon… Je ne m’empêche pas de m’amuser tout en gardant un œil sur lui pour m’assurer qu’il va bien!

Il caressa du bout de son index le crâne du chaton. Il le replaça dans son veston et le laissa doucement s’étirer avant de se rendormir et de dissimuler le bout de sa tête. On pouvait à présent seulement distinguer les oreilles qui sortaient du veston.

-Je lui dois quand même l’honneur de te rencontrer indirectement… Sans quoi je ne serais pas moi-même sortis de chez-moi.

Il réalisa cependant qu’il est vrai que c’était loin d’être à côté! Il avait sans doute dû entrer la mauvaise adresse encore dans le Uber et s’était retrouvé dans un coin perdu et éloigné... Pour quelqu’un comme Harold qui calcule chaque déplacement, chaque décision, voir même chaque point précis dans lequel il se déplace, c’était assez inopiné de se retrouver ici finalement. Mais bon, bonne compagnie, pourquoi quitter.

-Alooooors, je suppose que je peux à mon tour demander des questions en retour, Drew.

C’est vrai, au départ il allait se montrer banal et y aller avec la mondanité du genre ‘’Comment une belle femme s’est retrouvée dans un bar comme celui-ci’’. Cependant, était-ce réellement ce genre de soirée qu’il voulait avoir? Il posa son index sur son menton en ayant un air de réfléchir quelques instants avant d’avoir mis la main sur ce qui l’intriguais !

-Nala. Tiré du roi lion? Non, parce que j’adore tout ce que tu dis depuis tout à l’heure, mais je me demande sérieusement si c’est tiré du roi lion !

Il laissa un silence pour la laisser répondre et enchaîna les quelques questions qui le rendait encore plus curieux.

-Toi-même, qu’est-ce qui t’emmène dans un pub, ce soir? Et attention, je me ravis de t’avoir ici et maintenant, mais j’ai juste envie de savoir! Je suis curieux… Oh et tiens, soyons fou, si ce soir, je rencontrais une ou un de tes amis, comment ils te décriraient…

Il tentait de voir si elle serait joueuse ou si elle allait dévier la question! Il poserait les questions plus personnelles pour une prochaine fois, ce soir Harold avait juste envie de s’amuser et de voir jusqu’où elle le suivrait dans son défi.
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Message(#) Sujet: Re: Chat chuffit - Drew Chat chuffit - Drew EmptyLun 7 Fév - 16:49


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Drew & Harold
Harold s’entreprit à répondre aux différentes questions sans problème. Aucune résistance, a par une page publicitaire qui était plus une excuse pour déguster la bière. Ça me fit sourire. La spontanéité des réponses me convaincu de la sincérité de l’homme, mais peut-être étais-je trop simple à convaincre. Newton était donc un petit chaton trouvé. C’était effectivement une histoire intéressante. Et le plus constructif dans ce récit était ce qu’on pouvait en déduire de l’homme. Recueillir un chat du jour au lendemain sans y avoir pensé avant est certainement la traduction d’une impulsivité. Si le mot donnait une impression négative, ce n’était pas forcément le cas du trait de caractère. La spontanéité pouvait avoir du bon comme du mauvais. Elle permettait parfois de faire quelques choses qu’on n'aurait sûrement pas fait après avoir trop réfléchis, comme sont contraires.

J’eus un sourire à l’explication de l’origine du prénom du chat. Beaucoup de chats avaient l’amour de la gravité, ce qui était assez agaçant certains jours. Moi-même, j’avais fini par arrêter de mettre dans les objets à risque de casse sur mes meubles. D’un autre côté, Nala m’avait aidé à me débarrasser de cadeau encombrent. Le genre de petite déco que j’avais reçu en cadeau et que je n’avais pas osé jeter pour ne pas vexer qui que ce soit. Mais il semblerait que j’avais un avantage, je n'en avais encore jamais reçu sur la tête. L’anecdote me fit rire. « Je n’en doute pas. Si un jour ça peut être utile, j’ai toujours un set à suture chez moi. »

Lorsqu’il me racontait le périple qui l’avait poussé au bout de la ville, j’écoutais attentivement. Ah l’injection d’alcool. Ça ne mettait pas arrivé personnellement, mais je me souvenais que c’était un incident assez fréquent. En tout cas des retours de j’en avais de mon père. Beaucoup de gens paniqués, un peu comme Harold, et finissait chez le vétérinaire pour une lampée. Il faut dire qu’Internet n’était pas rassurant sur ce coup. Et puis, je comprenais la réaction des gens, moi-même, j'aurais certainement réagi pareil, si je ne savais pas, que le plus important était de surveiller l’animal avant tout. Ce chaton avait l’air d’un filou. « J’ai le pressentiment qu’il va-t’en faire voir de toutes les couleurs. » Je riais alors légèrement.

Alors que je demandais une nouvelle bière au barman, Harold décrétait qu’il était à son tour de poser des questions. L’idée ne m’effrayait pas. Si j’étais venu ici sans véritablement de buts, j’étais contente d’avoir cédé au charme du chaton qui m’avait conduit a cette discussion agréable. Harold s’avérait être un interlocuteur agréable et plein de surprise. Surtout lorsqu’il me prenait pour un homme de main. Justement, ce dernier prenait une posture de réflexion intense, même si, à mon humble avis, la posture était plus poussée que la réflexion. Puis la première interrogation tomba.

« Du tout, c’était l’année des N et j’aimais bien. Le roi lion a perdu de son romantisme lorsque j’ai compris comment fonctionnait une meute de lions. Malgré ça, ça reste un très bon Disney. » He oui, découvrir dans une meute de lions, il n’y avait qu'un mâle dominant qui était donc le père de tous les lionceaux avait pas mal impacté ma vision du célèbre film animé.

Juste après ma réponse, il enchaînait sur plusieurs autres questions. Si la première était plutôt facile, les secondes risquait de me donner un peu de fils à retordre, mais c’était le jeu. « En version courte : j’ai trop procrastiné, de coup, je n’ai plus de bière chez moi, mais j’en avais moralement besoin. » Je souriais pendant que le barman rapporté alors le précieux breuvage. « En version longue. Lors de l’exercice de ma profession. » Je me fis sourire moi-même avec ma tournure de phrase. « J’ai eu une affaire qui est… ». Je cherchais le bon mot, le sourire avait disparu de mon visage depuis le moment où je revoyais l’image de la pauvre victime couverte de contusion. « Pas forcément difficile à résoudre, mais à accepter. » Oui, il était dur d’accepter que personne n’ai pu venir en aide à cette pauvre personne avant. Parce que, généralement, dans ce genre de cas des années ce passé entre le début et le jour où ils finissaient sur ma table. « Donc j’avais envie de me changer les idées à grande thérapie de streaming et bière, mais je n’avais plus le second élément, qui était le plus important dans le plan. Donc, me voilà ici ! » Je souriais de nouveau. « Et finalement, plutôt contente d’avoir procrastiné, même s’il va falloir que je me résoudre à prendre du temps pour faire mes courses prochainement. »

Je pris alors une pause pour boire une gorgée de ma bière. « Et je pense que mon ami(e) me décrirait comme rousse, habillé d’un jean et un top et qui aurait pu faire un moindre effort vestimentaire avant de sortir. » Si j’étais fière de mon tour de passe-passe sur un jeu de mots, j’attendais la réaction de mon interlocuteur avant de rire, puis reprendre la parole. « Honnêtement, je n’en sais trop rien, je n’aime pas parler pour les autres, je trouve ça prétentieux. Peut-on véritablement savoir ce que pensent les gens ? Même ceux que l’on connaît depuis quasiment toujours. » J’eus un sourire d’excuses. « En cherchant bien, peut-être qu’ils me trouvent un peu dingue. En tout cas, sûr, ils trouvent que je parle trop, surtout lorsque j’ai de l’alcool dans le sang. Mon franc-parler prend alors le dessus sur ma réflexion et ça a déjà créé des problèmes. » Du coup, j’avais été prié d’éviter de fréquenter des gens insupportables, mais utiles lorsque j’étais alcoolisé.

« Je reprends la main. » Je lui avais laissé quelque temps de silence pour réagir avant de prononcer cette phrase. « As-tu décidé de venir vivre à Brisbane après un "plouf-plouf", bref un choix hasardeux, entre les différentes grande ville d’Australie ? Non, parce que la manière dont tu le racontes, ça laisse un peu cette impression… » Je souriais une nouvelle fois. « Et si ce n’est pas le cas, tu as hésité avec une autre ville ? »
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Dernière édition par Drew Kavanagh le Lun 7 Fév - 17:55, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Chat chuffit - Drew Chat chuffit - Drew EmptyLun 7 Fév - 17:45


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harold ft. drew

Caressant son verre, il se voyait prit au jeu, il avait posé des questions un peu plus personnelles et aurait cru peut-être franchir une certaine ligne, mais au contraire, dès sa première réponse au sujet du nom de son chat, il eut un petit air presque émerveillé devant sa franchise ! Il l’admettait et serait même prêt à s’en excuser s’il le devait, Drew était réellement bonne joueuse malgré ce début d’échange relativement intéressant ! En revanche ce qu’elle avait dit au sujet d’un des classiques qui avait vu le jour en 1994, il se devait de défendre l’honneur de ce titre, mais chaque chose en son temps. La procrastination, voilà donc la véritable essence de son trajet ici ! Cependant c’était un peu plus que ça quand même, elle discuta un peu de son travail et sincèrement, ce ne fut pas quelque chose qui déplût à Harold. Il était tellement habitué de vivre dans le secret, le mensonge provenant des gens qui venaient vers lui, qu’il en avait presque oublié quel charme pouvait avoir un échange sincère et posé. C’était musique de l’écouter parler et il ne s’empêcha pas d’ajouter pendant que Drew buvait une gorgée de sa pinte.

-Et te voilà ici… Ton histoire est largement plus intéressante que la mienne…

Bien que ce n’était pas un concours de circonstance, il devait s’avouer à ses yeux, moins intéressant qu’elle, puisqu’elle devait traverser toute sorte d’océans d’émotion à tords et à travers, vis-à-vis de plusieurs personnes qu’elle voyait. Le domaine médical avait toujours un peu effrayé Harold à vrai dire. Il ne pouvait même pas se souvenir de sa dernière visite chez le médecin. Mais bon, le dicton familial était « pas de douleur, pas de soucis » de ce côté, donc il n’était pas aidé non plus. Lorsqu’elle reprit ses réponses, elle fit une réponse relativement drôle, mais mauvais joueur Harold fit une très petite moue l’air de s’avouer vaincu. Mais l’intérêt fut vite renouvelé lorsqu’elle joua le jeu et fut bonne joueuse pour lui donner une réponse beaucoup plus convenable. Harold tira un sourire en coin, avec un air un peu joueur.

-Dingue ? La médecin sait donc s’amuser ! Je demande à voir par moi-même !

Harold eu un petit rire et pensa « Si l’alcool fait naître son franc-parler, alors ce sera une bonne interlocutrice puisqu’ils sont dans un bar ». Il devrait donc s’armer de patience, d’alcool et surtout ne pas manquer de sujet intéressant pour profiter un maximum de cette rencontre qui ne devenait que de plus en plus charmante. La rouquine reprit donc le rôle et étonné, Harold tira un sourire joueur, puisqu’il n’avait même pas pensé qu’elle renouvellerait le tour de question. Cependant, alors qu’elle posa sa question, l’expression "plouf-plouf",  lui donna une difficulté à avaler sa gorgée, puisqu’il eut envie de rire. C’était la première fois qu’il entendait quelqu’un lui sortir cette expression et franchement, il la trouvait mignonne.

-Alors avant que je ne réponde, faire "plouf-plouf", on peut en parler ? Cette expression, elle vient de vous ou vous l’avez déjà entendu…

Il avait envie de la charrier un peu. Une médecin qui était d’un titre prestigieux ne devait pas souvent se faire taquiner souvent dans son quotidien, particulièrement ici dans un pub. Harold eu un rire de bon cœur en la regardant, s’assurant qu’elle ne prenne pas sa question d’une manière méchante et reprit son discours.

-Un choix hasardeux, c’est vrai tu as entièrement raison… Mais je n’ai pas simplement retourné une pièce pour choisir mon avenir, c’est un peu lui qui est venu vers moi.

Très vague et très romancier comme réponse, il s’empressa d’ajouter.

-Accroche toi bien... Je suis né en Australie… Bon je n’ai peut-être pas ton sympathique blond aux yeux bleu qui parle avec un profond accent, c’est vrai, mais je suis quand même Australien !

Il eut un petit rire à imaginer le clicher du chasseur de crocodile dans sa tête, avec un chapeau de paille très stéréotype. Ce n’était pas encore le moment de sortir la carte émotive du « j’ai été adopter », il préféra rester vague, mais honnête aux vues de son passé pour garder la bonne ambiance.

-Je viens d’un quartier qui se nomme Wollongong, c’est beaucoup moins développer socialement et côté architecture, l’attraction la plus folle de la ville c’est leur restaurant qui fait café et qui se spécialise dans les crêpes ! Bon elles ne sont pas top top, mais ça passe pour un touriste qui cherche de la bonne nourriture.

L’alcool commençait à le faire divaguer légèrement du sujet, donc il se reprit rapidement.

-J’avais envie de rester accrocher à mes racines, mais m’éloigner pour écrire ma propre histoire. Du coup parmi toutes les villes, c’est celle-là qui paraissais le plus intéressante à venir m’installer ! Je sais, je sais ce n’est pas le genre d’histoire aventurière qui fait rêver pour certains…

Il fit une petite grimace l’air de se moquer de lui-même et prit une gorgée de bière avant de rouler doucement du regard vers elle.

-Alors… Tu as su jouer et tu l’as très bien fait, je reprends donc où j’en étais ! Soyons fou quelques instants et sois bonne joueuse ! Je te pose trois questions, tu peux choisir de toutes y répondre ou tu peux en éliminer une qui ne soit pas vraiment dans tes cordes.

Il la fixa dans les yeux avec toujours son petit air joueur. Il voulait que ce soit différent ce soir, qu’il puisse réellement s’amuser et oublier l’espace d’un instant tout ce qui lui était arrivé depuis son arrivée à Brisbane. Juste mettre le tout sur pause et profiter de la nuit.

-S’il te restait une journée à vivre, tu ferais quoi ! Quel est le meilleur cadeau que tu as jamais reçu et attention tu dois être honnête ! Et le dernier choix, Quel est le meilleur ou le pire, à toi de choisir, conseil qu’on as pût te donner. Que ce soit tout bête ou très sérieux !

C’était un peu une sorte de moment, dans lequel Harold était sincèrement entièrement prit au jeu dans l’instant et qu’il espérait pour Drew que c’était pareil !
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Message(#) Sujet: Re: Chat chuffit - Drew Chat chuffit - Drew EmptyLun 7 Fév - 20:31


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Drew & Harold
Il disait mon histoire plus intéressante que la sienne, je n’étais pas d’accord. J’étais là sans vraiment de hasards, le pub était de mon quartier et je le connaissais d’avant, contrairement à lui. Oh, bien sûr, son histoire pouvait être résumée par un "J’ai vu de la lumière, je suis venu", mais il avait eu une petite aventure avant. Je haussais des épaules pour moi-même, nous n’étions pas là dans un concours dans tous les cas. Alors, qu’est-ce qu’on en avait à faire.

Comment ça, personne ne disait plouf-plouf ? Moi, je l’utilisais souvent. Ça venait du jeu, celui du "plouf, plouf, ce sera toi au bout de trois !" Bon, peut-être que ce n’était pas une véritable expression, mais jusqu’à maintenant personne ne me l’avais fait remarquer. Voilà, qu’à présent, j’étais en train de réfléchir à si je l’avais déjà utilisé avant. Certainement, oui, même si là, tout de suite, je ne saurais pas dire quand. Ma première réponse, au rire moqué de mon interlocuteur, fut une traduction de toute la maturité que j’avais acquise joint aux dix années d’étude sérieuse que j’avais mené dans une grande université. Je tirais la langue, puérilement, en direction de mon interlocuteur. Avant de formuler ma défense à l'oral. « Peut-être que ce n’est que de moi, mais c’est logique dans ma tête lorsque l’on parle de choix hasardeux. Et ça vient du jeu. Tu sais celui que l’on fait enfant pour départager quelque chose. »

J’écoutais ensuite attentivement l’histoire de son choix de venir vivre à Brisbane. Comment ça, il n’était pas le cliché australien ? Révoltant, il faudrait que je lui en touche un mot à ce propos à l’occasion. En attendant, je rigolais avec lui a sa remarque. Même si j’avais déjà remarqué qu’il n’était effectivement pas blond aux yeux bleus, ce n'est pas pour autant qu'on ne pouvait pas le qualifier d'homme séduisant.

Alors qu’il parlait, je ne puis m’empêchais de remarquer qu’il parlait beaucoup plus qu’au départ. Je n’étais plus la seule à faire de longues phrases. Je pris ça pour un signe positif que l’échange lui plaisait. En même temps, il n’avait jamais énoncé le contraire. Cette pensée fut furtive et je reviens vite au conte de mon interlocuteur qui disait ne pas être l’aventurier qui pouvait faire rêver d’autres personnes. Encore une fois, je n’étais pas d’accord. Il fallait un certain courage pour quitter tout ce qu’on connaît et vivre dans une nouvelle ville et certain ne l’aurais jamais… Donc, si, pour eux, il était un aventurier. Il faudrait aussi que je revienne sur ce sujet.

N'avais-je pas été bonne joueuse jusqu’à présent ? Il allait finir par me vexer, attention, je pouvais me montrer rancunière lorsque je le voulais (ou même sans le désirer). Et puis les questions, j’aimais ça. Bon, j’avoue, je préférais lorsqu’elle n'était pas sur ma vie, mais c’était le jeu du jour. Et ça m’amusait, tout du moins pour le moment. J’acquiesçais alors de la tête tout en reprenant une gorgé de bière. Quelque chose me disait que j’aurais peut-être besoin de courage.

J’écoutais attentivement une nouvelle fois. Il avait de la ressource en question et il mettait le niveau assez haut. Mais j’y répondrais. Probablement, pas dans l’ordre, parce que la première question était vraiment dure. Que ferais-je s’il ne me restait qu’une journée à vivre ? Définitivement, je n’y répondrais pas en premier, mais avant de répondre a quoique ce soit. J’avais deux points à aborder. « Avant de répondre, je tiens à dire que tu aurais pu faire des efforts pour correspondre au stéréotype australien. Regarde-moi, née en Irlande, j’ai fait en sorte d’être rousse. Parfaitement cliché. » Mon faux discours réprobateur avait été prononcé avec beaucoup d’humour. J’avais même poussé le jeu jusqu’à peigné avec mes doigts ma chevelure rousse.

Après avoir ri de mes propres bêtises (je n’aurais peut-être pas dû prendre une deuxième bière.). Je redeviens sérieuse. « Ce point mis à part. Je suis sûr que pour beaucoup, tu es un vrai aventurier. Quitter tout pour aller vers l’inconnue, c’est pas mal de courage. Je suis la première impressionnée par ton parcours et pour ce point-là, je suis sérieuse. » Il était temps de répondre aux questions.

« À la deuxième question, je dirais Nala. Oui, elle est un cadeau. Ce n'est pas bien. On n'offre pas un être vivant en cadeau, mais a la décharge de mes parents, ça faisait quelque temps que je parlais de prendre un matou. » Même quelque année, mais m’étais laissé prendre par mes études, puis mon travail sans vraiment prendre le temps de chercher un compagnon à quatre pattes. « Elle est arrivée dans ma vie pour mes trente ans et depuis, c’est l’une de mes meilleures amies. Sans elle, j’aurais peut-être eu plus de mal à surmonter certaines journées. » Nala était surtout une présence continue qui faisait que c’était toujours un plaisir de rentrer chez moi. Le soir, elle m’attendait et était prête à m'accorder toute son attention. Sauf les jours où elle faisait la tête bien sûr.

« Pour la troisième question, le jour où l’un de mes cousins m’a craché d’apprendre à lire aux lieux de posé des questions. » Je souris à se souvenir, même si à l’époque, je l’avais très mal pris, en même temps, je devais avoir cinq ans. Pourtant, ça m’avait marqué. « Je m’explique quand même un peu. Mon cousin est adorable, mais je pouvais être sacrément chiante lorsque je m’y mettais. Je posais des questions sur tout, pire que les enfants en général. Et un jour, j’avais vraiment dû le fatiguer, il s'est donc tourné vers moi en "crachant" : Tu n’as qu’à savoir lire ! Alors, certes, ce n’est pas un conseil qu’on m’a donné de manière posée, mais quasiment trente ans plus tard, je dois dire que c’est l’un du propulseur qui m’a été donné. Par contre, il y a moyen que ma mère lui en ai un peu voulu… » Oui, parce qu’après ça, je l’avais harcelé pour qu’elle m’apprenne à lire avant que l’école ne le fasse, elle avait fini par trouver une méthodologie pour répondre à mon souhait. « Ça répond à la question ? »

« Pour la dernière, qui est la première. J’avoue que je n’en sais trop rien. Si tu m’avais demandé ce que je ferais, si je savais que, demain une des personnes que j'aime allais mourir. J’aurais su répondre sans problème. Mais dans le cas où c’est moi qui dois mourir demain… Bah... Je pense que je ferais mon maximum pour voir le plus de gens que j’aime et leur dire de ne pas regretter de vivre alors que moi je suis partie. Je ne leur dirais pas de ne pas pleurer, parce que je sais que c'est essentiel. ... Je leur demanderais peut-être aussi de vivre pour moi, pour ce que je ne pourrais pas vivre. Ce n'est pas un peu égoïste ça ? » Je fronçais des sourcils. « C’est compliqué comme question. Tu y es allé fort, je trouve. » Je lui souriais, puis, je pris une nouvelle gorgée de ma bière, avant de le regarder de nouveau. « Du coup, j’estime que tu devrais, toi aussi, y répondre. » J’avais alors un sourire espiègle sur le visage, j’en avais conscience. « Et si au passage, tu pouvais rajouter un chapitre sur le comment tu en es venu à chercher, un jour d’insomnie, des informations sur le vouvoiement. J’avoue, ça m’intrigue. »
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Message(#) Sujet: Re: Chat chuffit - Drew Chat chuffit - Drew EmptyMar 8 Fév - 1:50


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Harold dût s’avouer surpris lorsqu’elle remarqua les efforts qu’il avait pût faire pour correspondre au cliché de l’australien et s’étouffa presque dans une gorgée, lorsqu’elle lui dit être le cliché parfait de la rouquine irlandaise. Celle-là, il ne l’avait pas vu venir! Bon sang, il fait des blagues de clicher et ça lui revient droit au visage, il avait de quoi être un peu nerveux à cette idée et eu la petite goutte de sueur nerveuse qui coula rapidement. Il rit doucement, mais nerveusement, car c’était bien jouer, elle l’avait bien eu sur ce coup, mais il saurait se rattraper éventuellement. Elle ajouta qu’elle s’avouais impressionnée par son parcours et très sincèrement, Harold ressentis à ce moment précis un petit pincement au cœur. Évidemment, il savait rester dans le moment et ne pas montrer une certaine émotion, mais c’était probablement la première fois que quelqu’un avait été dans son sens sur ce choix qu’il avait pris. Il avait été critiqué prime à bord, par son père, sa mère, ses amis et très certainement ses proches qui n’avaient pas pût comprendre ou qui comprenais, mais qui ne supportais pas le projet. Bref Il avait reçu une petite griffure sur son cœur de pierre. Il revint sur terre, au moment où elle parla de Nala, il eut d’ailleurs ce sourire naturel qui revint. Il comprenait l’émotion qui la rendait heureuse, il savait ce qu’elle… Sa pensée s’arrêta brusquement et sans réfléchir, il dit

-Trente ans ? Je pensais que les femmes ne dévoilaient pas leur âge! Et tu ne fais clairement pas trente ans! Tu as l’air si…. Jeune et… en forme et…

Il eut un air réellement impressionné durant quelques instants avant de se taire et de la laisser continuer. Une autre expression captura son attention et ce, malgré l’explication qui s’en suivie, cracher d’apprendre. Métaphoriquement, l’image étais… Assez brutal. Cracher de l’apprentissage, ce serait comme dégueuler un livre ? Un dictionnaire peut-être. Il trouva ça relativement intéressant. Il faut croire que ce soir, c’était question pour un champion et la jolie animatrice était assise en face de lui ! Cependant, Harold remarqua qu’elle avait sauté la première question… Par choix ? Dans le but de ne pas y répondre ? Mais à son étonnement elle y répondue et pas d’une parole légère. Il ressentit quelques frissons, chose à laquelle il ne s’attendait pas et reprit parole après elle.

-J’y suis aller carrément fort ! Mais les émotions que tu m’as fait vivre là… Pfffiou !

Il fit mine d’avoir eu un vent glacial qui lui avais traverser la nuque en se remuant, manière de démontrer les émotions positives qu’il l’avait traversée. Il prit donc une gorgée de sa bière, alors qu’elle lui relança ses mêmes questions et il trouva ça mesquin, bien que bien joué de sa part! Il lui fit un sourire en déviant les yeux, mais son attention fût complètement récupérée quand elle demanda par rapport aux informations sur le vouvoiement. Alors là, Drew, aussi patiente soit-elle venait d’ouvrir la caverne d’Alibaba! Cette anecdote qui en avait fait rire plus d’un, démontrant la tête de pioche que Harold pouvait être. Il posa sa pinte et se racla la gorge en caressant son menton, plissant doucement le regard, indécis de ce qu’il allait choisir en premier et finit par dire.

-Commençons par l’histoire autour du vouvoiement. Je te préviens, j’y vais sans filtre pour que tu comprennes bien le contexte autour de l’absurdité de la question. Je suis invité à un dîner romantique par une ancienne collègue au travail. Rien d’incroyable jusqu’ici. Nous mangeons, nous buvons, mais le courant ne passe pas du tout. Tu vois l’idée… Ce genre de rancard horrible qui te donne juste envie de regarder l’heure.

Il rigola un peu à ses propres mots, car au fur et à mesure qu’il racontait l’anecdote, il en venait à s’en souvenir comme-ci c’était hier.

-La demoiselle à l’époque me reproche de l’appeler mademoiselle et de la vouvoyer, considérant que cela fait et je cite ''un vocabulaire digne d’un roi pour les catins''. Moi évidemment, incapable de laisser tomber et évidemment trop entêté par ce qui n’aurait dû être qu’un simple mauvais souvenir à oublier… Au beau milieu de la nuit…

Il sentait qu’il allait craquer de rire et toussa d’ailleurs un petit rire avant de reprendre son anecdote.

-Je prends mon ordinateur, fumant de désir d’avoir le dernier mot. Je voulais lui prouver qu'il ne s'agissais pas duuuuu tout d'un vocabulaire pour les catins, mais de la royauté hautaine et qu'en son sens le vouvoiement était loin d'être pour les catins... Et devine qui j’ai appelé à 3 heure du matin pour prouver qu’elle s’était trompée ?

Il laissa un petit silence en acquiesçant de la tête. Franchement, on ne peut pas faire pire comme rancart. Il prit sa pinte pour boire une gorgée, histoire de la laisser parler et commentée cette brillante, néanmoins pourrie épopée.

-Bref, revenons-en à nos moutons! Si j’avais une journée à vivre… Je prendrais tout ce que j’ai en banque, j’organiserais une grande réception, genre de bourge à dépenser tout ce que j’ai et je passerais la meilleure soirée de ma vie auprès de tous ceux qui me sont chers. Le genre d’évènement qui me ferait plaisir et qui partagerait ce plaisir autour de moi.

Il eut un petit sourire et continua dans sa lancée.

-Le meilleur cadeau que j’ai jamais reçu, aussi futile que ce soit, c’est d’avoir été adopter par mes parents… Je sais c’est profond, mais c’est grâce à eux que je suis ici, assis devant une adorable rouquine, qui ne fait pas du tout son âge.

Il haussa les sourcils l’air joueur et prit une gorgée, avant d’entamée la dernière question.

-Le pire conseil, je le garderai pour une prochaine fois, en revanche, le meilleur conseil qu’on a jamais pût me donner, c’est de toujours garder la tête haute peu importe les embuches et surtout peu importe ce que les gens peuvent bien penser de toi… Du moment que tu n’oublies jamais d’être honnête envers toi-même. Bon aussi de mettre la sauce piquante dans le macaroni en boîte, c’est vrai que ça… C’est un autre monde, je l’avoue.

Il devait avouer que c’étaient des questions avec des significations relativement assez profondes et qui poussait à la réflexion, finalement… Mais au moins ça évite le « heyyy tu viens souvent dans le coin? ». Son ventre gargouilla et il observa le barman, puis Drew.

-Tu sais si ce pub offre un truc à manger ? Si c’est le cas, je te mets au défi de m’apporter un plat choisi par tes soins, pour deux, afin de partager et surtout qui soit dans le budget de…

Harold sortie de sa poche une liasse de 1000 dollars et étais presque en train de se battre pour en extraire un seul billet de 20 dollars. Visiblement, il ne sait vraiment pas se rendre pratique pour sortir en ville… Encore un problème des riches ? Ou juste un coup tordu de son esprit pour le torturer coute que coute.

-Bon tu sais quoi, je n’arrive pas à sortir le billet, donc dans le budget qui te plais… C’est moi qui régale. Et pendant que tu réfléchis à quoi manger ou ce qui est possible de manger, tu dois penser à ma prochaine question ET à une question que tu souhaites me poser, peu importe la question. Entre être la personne la plus attirante du monde, mais aussi la plus pauvre ou… la plus riche, mais laide, que choisirait-tu ! Et surtout pourquoi!

Finalement c’était rigolo de se poser mutuellement des questions à tour de bras, à voir comment la rouquine allait s’en sortir!  
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