| (Amelyn #60) Saint and sinners | |
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Auteur | Message |
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ÂGE : 46 ans (02/05/1977) STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021. MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales. LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse. POSTS : 7174 POINTS : 350 TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre. CODE COULEUR : 66cc66 RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96 › Midas #4 › Anwar #2 › Rhett #3 › Abramos #1 › Samuel #1 › Chad #5 › Atlas 7#
UNIVERS ALTERNATIFS :
Amelyn UA ⊹ chp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13
RPs EN ATTENTE : Jonah RPs TERMINÉS : Liste mise à jour dans la fiche de liens.
AVATAR : Bradley cooper CRÉDITS : Stairsjumper (avatar), Loma (gifs signature), harley (crackships profil), WALDOSIA. (code signature), casiopeis (gif from serena) hillsidepacks DC : Nope PSEUDO : Ci! INSCRIT LE : 16/12/2019 | (#) Sujet: Re: (Amelyn #60) Saint and sinners Lun 27 Déc 2021 - 18:49 | |
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SAINTS AND SINNERS Mon sourire est mi-figue mi-raisin, mais il n’en est pas moins étiré par l’enthousiasme. S’il oscille entre ces deux fruits, c’est que je suis moi-même mitigé sur ce qu’aime Raelyn. Moi, je n’en doute pas. Mais, du compliment ou de mon attitude plus détendue après ma sieste durant le trajet, que préfère-t-elle ? Nulle importance. Dans un cas comme dans l’autre, je suis conquis par la déclaration et le baiser dont elle la ponctue. J’adore également sa conclusion dès lors que nous baptisons la chambre de cette faste cabane. Dieu que le terme est réducteur compte tenu de son luxe. Elle est également plus chaleureuse que le catamaran lui-même et c’est un miracle que de l’admettre puisque je ne jure que par mon bateau. Son acquisition a signé le début d’un renouveau. La suite, - notre relation, la grossesse et le mariage - qui s’annonce est le point d’orgue de ma guérison psychologique. Dans ces conditions, à quoi bon continuer à boire ? Pourquoi suis-je obsédé par la boisson, même aujourd’hui, alors que nous reposons dans l’eau chaude et bouillante d’un jacuzzi ? L’alcool est un démon versatile qui, de minutes en secondes, se retire pour mieux revenir. Il reparaît plus fort, plus bruyant. Toutefois, je refuse qu’il cache l’instant. Je m’y oppose de toutes mes forces pour que mon comportement ravisse plus souvent ma dulcinée. Alors, je rêve. Je fantasme l’acquisition d’un lieu aussi idyllique que celui-là. D’après ma compagne, rien ne m’empêche et, financièrement, ce n’est pas tout à fait faux. Le casino fonctionne bien. Il tourne et n’a toujours pas attiré l’attention de la police de Brisbane. Pourtant, ce n’est pas suffisant. Ma soif de réussite est inextingible et, quoique mon ambition n’ait plus rien d’étonnant, elle m’effare encore tant j’en étais dénanti à l’adolescence. Le jeune adulte, papa trop tôt, aurait-il simplement manqué de temps pour se fabriquer des cibles ? «C’est vrai qu’il rapporte pas mal, mais il y a encore tellement à faire.» ai-je répliqué gravement à Raelyn qui m’encourage à viser la lune. Qu’elle m’imagine capable de tout gonfle mon coeur d’orgueil, si bien que mon addiction est moins tapageuse. « Et avec l’arrivée de Micah…» Jamais nous n’avons évoqué la question de l’organisation ? A qui confier notre poupon durant la nuit ? Ne plus se montrer au casino - et pour Rae, au Club - serait une erreur stratégique de débutant ! Allons-nous installer un couffin dans le bureau ? Baladerons-nous la poussette au milieu des ouailles de l’un ou de l’autre ? Au milieu des clients souvent ivres de jeu ou autre ? Est-ce un environnement pour un bébé ? Ces tergiversations me paralysent. Mes faiblesses gagnent du terrain. «Certains rêves sont destinées à le rester. Je crois.» Je n’en sais rien. Je m’en convaincs parce que c’est plus facile. Je m’efforce d’ailleurs à chasser mes pensées angoissante au profit d’un sujet plus rassurant : notre mariage. Le moment est parfait pour l’aborder : elle me noie de son humour cinglant de possessivité. Il m’arrache un rire alors que je me figure une cérémonie. Qui inviterons-nous ? Quelle allure aura-t-il ? Les tables seront-elles décorées richement ? Nous contenterons-nous de mange-debout ? D’un buffet ? D’un service à table pour les rares convives qui auront l’honneur d’assister à nos noces ? La légèreté de cette conversation est apaisante. Je suis enfin sourd à l’appel de mes mauvaises habitudes et ça n’a rien de surprenant. L’idée que Rae et moi, en couple, nous distinguions par l’abstinence pendant des mois est aussi invraisemblable qu’anxiogène. J’ai beau fouiller ma mémoire, je ne me souviens pas que Sarah et moi avions été privés de vie sexuelle aussi longtemps. En avions-nous seulement une ? A l’époque, je passais plus de temps loin de chez moi qu’au sein de mon foyer… « Des semaines ? C’est un euphémisme, ça. » Je suis horrifié et incapable de le cacher. «Février… Mars… C’est des mois ! Donc, ouais, clairement, on se marie pas une semaine après la naissance. C’est pas grave.» Je le pense. Depuis l’obtention de mon “oui” et maintenant qu’elle porte au doigt un diamant qui brille plus qu’un soleil d’été à son zénith, je suis serein… Certes, fêter notre union à l’eau minérale ou au jus de pomme pétillant m’effraie, mais je survivrais. La joie qu’elle soit mienne officiellement supplantera le manque, j’en suis certain… Dans un trimestre, je serai moins le pantin de mes penchants malsains à boire au goulot d’une bouteille ou dans un verre, pour la forme, mais toujours sans glaçon. Sur l’heure, le fil de mes pensées, et de notre échange, me conduit vers la seconde Blackwell qui prétend partager le sang de ma complice et, par conséquent, de ma fille à naître. Jouera-t-elle un rôle dans sa vie ? En a-t-elle un dans celle de Raelyn tandis que nous sirotons un semblant de cidre à 0% qui, je le répète, a le mérite d’être un bon placébo s’il est servi dans une flûte à champagne ?
Soumis à la curiosité, je déroule la pelote d’interrogation comme s’il s’agissait de laine. Je les pose toutes les unes après les autres, sans interruption ou presque. Dans un premier temps, je me réjouis que nous puissions en parler sans risque. Dans un second temps, je me concentre pour tirer mes conclusions sur cette gamine avec pour seules données les impressions instinctives de ma partenaire. Ses intuitions sont souvent justes. Elle voit claire, Raelyn. Bien qu’elle semble démontrer du contraire, je suis persuadé qu’elle se méfie de celle qui loge dans mon studio, mais jusqu’à quand ? « Pourquoi ? Parce que tu veux l’aider à s’en sortir ? » Est-ce la conséquence d’être une future maman ? De l’être déjà depuis les résultats de sa prise de sang ? « Pour l’avoir à l’oeil ? » Je poursuis en cherchant du regard celle dont je caresse la peau nue tantôt distraitement tantôt plus tendrement. Jamais je ne me lasserai de son grain et de sa douceur sous la pulpe de mes doigts. « Tu as bien fait évidemment… parce qu’on va lui en donner un, de job. J’ai moi aussi besoin de me faire une idée de qui elle est…» Et mon père répète souvent qu’une paire de pompes, une stature ou la façon dont on croise ou non ses pieds ou ses bras en disent long sur quelqu’un. A l’armée, ils nous apprennent même à décoder ce langage du corps. « Et répondre à ta question par la même occasion.» J’édulcore par un sourire puisque, moi-aussi, j’ai réclamé de Raelyn des promesses presque identiques. Elle a reçu ordre de m’avertir si je devenais un vieux con aigri. Je ne faillirai pas s’il s’avère que ma future épouse nourrisse plus de bons sentiments à l’égard de son prochain que de défiance. Dans son milieu, elle ne peut se l’autoriser. Il est également primordial, pour ma santé mentale, qu’elle persiste à rester sur ses gardes, tout le temps. Il est impératif que sa sécurité soit sa priorité pour qu’elle ne m’obsède pas… ce qui menace de relever de l’exploit avec l’arrivée de Micah. « Je vais pas te faire la leçon. Tu sais mieux que moi que c’est essentiel d’être une main de fer dans un gants de velours… Alors, promis, je te dirai ce que j’ai pensé d’elle.» Je m’exécuterai sans craindre de la vexer. « Tu lui as filé de la journée ? Elle prend quoi ? Tu sais où elle se fournit ? » Héro ? Coke ? Son dealer est-il un gars du Club ? «Je présume que tu as ordonné qu’on ne la fournisse plus. Je me trompe ? Parce que là non plus, je suppose que je vais pas t’expliquer que ce serait presque mieux de la garder sous contrôle comme ça…» J’ai pas envie qu’elle crève d’une overdose à cause d’une merde coupée au fentanyl. Pourquoi ? Je l’ignore. Je ne la connais pas, cette gosse. Me rappelle-t-elle déjà Sofia ? Est-ce parce que j’ai le pressentiment que Rae ne sortirait pas indemne d’une mort prématurée de cette prétendue petite soeur ? Les deux à la fois ?
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| | | ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021) MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement. POSTS : 31129 POINTS : 2890 TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS : ― raelyn's theme ―
(06) abraham › anastasia #2 › spencer #13 › amos #96 › rhett › danaë #1
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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.
spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
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AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, crackships amelyn, gif spencer) & sunlethrps (gif danaë) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#) Sujet: Re: (Amelyn #60) Saint and sinners Mar 28 Déc 2021 - 21:06 | |
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| saints and sinners Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« C’est vrai qu’il rapporte pas mal, mais il y a encore tellement à faire. » Le casino est ouvert depuis moins d’un an et, évidemment, j’aspire à plus pour l’établissement de nuit comme pour le Club. Je n’ai jamais été de celles qui se contentent du minimum, qui donnent d’elles même le minimum syndical : au contraire, je suis une ambitieuse. Être dans une situation plus stable, me marier ou même devenir même ne changera rien à ça. Je vise haut et je me donne les moyens d’atteindre mes objectifs, mais force est de constater qu’en quelques mois de vie, l'Octopus marche déjà bien. La salle est comble du jeudi au dimanche. Le restaurant ne désemplit pas non plus et contrairement au bar du Club, il est loin de n’attirer que les voyous de la ville. Amos a eu du flair, en décidant de se lancer dans cette aventure et en choisissant d’acquérir l’établissement en début d’année. « Et avec l’arrivée de Micah… Certains rêves sont destinés à le rester. Je crois. » Je fronce les sourcils et je l’observe en penchant la tête. « Pourquoi ? » Je n’ai pas l’intention de tirer un trait sur les miens. Je n’ai pas l’intention d’enterrer mes ambitions parce que je m’apprête à devenir mère, même si cela demandera des ajustements. J’ai l’intention de rester la même, et je me demande si Amos attendrait autre chose de moi. « Tu l’as déjà fait, tirer un trait sur tes rêves parce que tu t’apprétais à devenir père. » Avec Sarah, avec Sofia, alors qu’il n’était qu’un adolescent qui avait peut-être des projets plein la tête. Aujourd’hui, il n’a plus à s’inquiéter de considérations financières : nous avons plus que les moyens de subvenir aux besoins d’un nouveau-né et ce sur plusieurs générations. « J’attends pas de toi que tu le fasses. » Ce serait hypocrite et cela ne me ressemblerait pas. « Cette fois, personne attend de toi que tu le fasses. » J’ai toujours été douée pour compartimenter, avoir un enfant ne fera pas exception à la règle. Elle grandira à l’abri de ce que dissimule le casino, elle grandira à l’abri de mon univers, celui qui est devenu le nôtre à présent. Je sais que l’éducation reçue par mon conjoint valorise le sacrifice, l’élève au rang de saint mais moi, je veux tout, je ne fais pas de compromis.
« Des semaines ? C’est un euphémisme, ça. Février… Mars… C’est des mois ! Donc, ouais, clairement, on se marie pas une semaine après la naissance. C’est pas grave. » J’éclate de rire face à sa réaction. « Tu vas me vexer. Me faire croire qu’il n’y a que le sexe qui importe. » Je suis à des kilomètres de nourrir ce genre de crainte, je ne fais que le houspiller. « Mars c’est très bien. » Et du reste, moi je n’ai besoin que de lui : une cérémonie, des invités, des festivités, tout ça est bien accessoire à mes yeux. Je n’ai jamais rêvé de porter une longue robe blanche. Je veux qu’il m’appartienne pour toujours, le reste n’a pas la moindre importance.
Mais pour lui, ça en a. Au même titre que la famille et je ne suis pas surprise qu’il cherche à en savoir plus sur la gamine qui prétend faire partie de la mienne. Je ne suis pas braquée non plus : je n’ai rien à lui cacher, le sujet Spencer n’est pas un tabou, sans quoi je n’aurais pas proposé à la blonde un appartement qui appartient à mon complice. Je ne lui aurais pas non plus proposé de passer un entretien pour travailler à l’Octopus, puisque c’est Amos qui le gère d’une main de maître. « Pourquoi ? Parce que tu veux l’aider à s’en sortir ? » Si je ne réponds pas tout de suite à cette question, c’est moins parce que j’hésite à avouer la vérité que parce que je n’en sais rien. Lui venir en aide m’a semblé être une nécessité. Ne pas la laisser dormir dans la rue, une obligation. M’y serais-je sentie tenue avec Micah ? Je le pense, mais je n’ai pas la moindre certitude. « Je ne sais pas. » Pensive, je laisse ma tête retomber sur son épaule. « Quand je la regarde, c’est moi que je vois. » Il y a plus de quinze ans et alors que je trainais ma carcasse en ville à la recherche d’une dose. « Je sais pas dans quelle mesure c’est lié au fait qu’on ait le même père, elle et moi, mais lui tendre la main, ça me semble être la chose à faire. » A ma façon, en gardant mes distances et avec plus de fermeté que de douceur et de sentimentalisme, mais lui tendre la main tout de même. « Tu as bien fait évidemment… parce qu’on va lui en donner un, de job. J’ai moi aussi besoin de me faire une idée de qui elle est… Et répondre à ta question par la même occasion. » J’esquisse un sourire avant de redresser ma tête, mais d’étirer et de tendre mes jambes. L’avoir à l'œil n’est pas la pire des idées, et s’il l’embauche, ce sera nécessaire à mon sens : on ne peut pas faire confiance à quelqu’un qui, comme elle, souffre d’addiction. J’ai volé dans la caisse bon nombre de fois, quand j’avais besoin de pouvoir payer ma dose. « Je vais pas te faire la leçon. Tu sais mieux que moi que c’est essentiel d’être une main de fer dans un gants de velours… Alors, promis, je te dirai ce que j’ai pensé d’elle. » Je hoche la tête doucement. « Je pense qu’elle est paumée. Mais qu’elle reste une addict, et tu sais comme moi ce que ça veut dire. » Qu’elle ment sûrement avec aplomb et qu’elle sera sûrement prête à vendre père et mère lorsqu’elle est en état de manque. « Tu lui as filé de la drogue ? Elle prend quoi ? Tu sais où elle se fournit ? » - « Elle tourne à l'héroïne. Elle prend certainement d’autres substances aussi, je suppose. » Consomme-t-elle de quoi adoucir la descente ? Tout ce qui lui tombe sur la main lorsqu’elle n’arrive pas à se procurer de son poison ? « Je présume que tu as ordonné qu’on ne la fournisse plus. Je me trompe ? Parce que là non plus, je suppose que je vais pas t’expliquer que ce serait presque mieux de la garder sous contrôle comme ça… » Je secoue la tête. « Elle consommera même si je lui ferme le robinet. » La possibilité de se fournir auprès du Club, plus gros fournisseur de la ville. « Je préfère encore connaître la qualité de ce qu’elle prend. Y’a trop de merde sur le marché. » Les produits de la ruche, pour commencer. Lou inonde les rues de merde coupées au fentanyl, rendant la drogue plus dangereuse qu’elle ne l’est déjà seule. « Je lui ai donné le numéro d’un de mes gars. Quelqu’un de confiance. Je lui ai dit de ne plus faire appel qu’à lui. » Du reste, je n’ai aucun autre moyen de m’assurer de la qualité des produits qu’elle prend, mais si je la surprend avec un cachet tamponné d’une abeille, je lui couperai les doigts de la main droite pour lui faire passer l’envie de ne pas suivre mes conseils. « Je peux pas la forcer à arrêter. » Elle ne me connaît pas et n’a pas la moindre raison de me faire confiance, encore moins de m’obéir. La braquer, ce serait prendre le risque qu’elle se volatilise et de ne plus pouvoir lui venir en aide. Je lève mon regard vers Amos, qui caresse mes cheveux et embrasse mon front.
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Amelyn UA ⊹ chp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13
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SAINTS AND SINNERS Il y a les rêves que l’on fait et ceux qui nous font et, à mon sens, ils sont à distinguer. Que reste-t-il à l’Homme, pour se motiver à avancer, s’il réalise ses fantasmes dans la globalité ? Le casino, il m’a aidé à me réaliser quand mon univers ne tournait plus qu’autour d’un besoin de vengeance que le bonheur de ma réconciliation avec Raelyn a rendu obsolète. Il est, par conséquent, une ambition de la seconde catégorie. Détenir ce genre de chalet perché dans les arbres, qu’est-ce que ça m’apporterait ? De la satisfaction, certes. Dépenser de l’argent pour assouvir un caprice génère de la fierté, mais n’est-elle pas éphémère ? Ne gagnerais-je pas à utiliser mon énergie pour mon couple, pour ma famille qui s’apprête à s’agrandir et pour travailler à l’expansion de ma salle de jeux ? Elle roule mieux qu’une pierre cabossée sur un terrain pentu. Il demeure néanmoins du boulot puisqu’il était, normalement, la première pierre d’une forteresse, pièce maîtresse d’un empire. Parfois, je nous imagine, Rae et moi, propriétaire d’une boîte de nuit ou d’un hôtel aux Seychelles ou, plus à proximité, sur Fraser Island. Je nous figure, avant l’âge légal de la retraite, dans un paradis et, pour Micah, plus de bien qu’il n’en faut afin qu’elle n’ait jamais à travailler par nécessité, mais uniquement par envie. « Peut-être parce que, quand on a tout, on finit par s’ennuyer ? » ai-je répliqué à ma complice, sans être complètement convaincu, mais sans réellement douter de ma théorie. La sienne, elle me rappelle que je suis à des kilomètres de l’époque où, à peine sorti de mon oeuf, j’ai été confronté à des responsabilités pour lesquelles je n’avais pas été préparé. Elle a raison, je le sais. Ni elle ni les circonstances ne m’obligeront à renoncer à mes projets. Ceci étant, nous sommes des futurs parents qui évoluons dans le monde de la nuit et c’est une donnée dont il faut tenir compte, une question que nous n’avons par ailleurs jamais abordée. Est-il temps ? Est-ce le moment de nous pencher sur une discussion aussi sérieuse que l’organisation de notre quotidien ? Il va changer, c’est indéniable. C’est un combat supplémentaire à jumeler à mon sevrage compliqué. Est-ce une conversation susceptible de m’angoisser ou de générer chez Raelyn de l’anxiété ? Qu’à cela ne tienne, l’occasion est trop belle pour que je ne la saisisse pas à pleine paume. «Et, je sais que tu ne l’attends pas de moi. J’en ai d’autres qui sont plus importants que d’acquérir ce genre d’endroits.» Aussi idyllique soit-il. J’en oublierais presque que demain sera une journée détestable qui m’envahira de vieux souvenirs que j’entretiens de peur d’oublier Sofia, son rire, le son de sa voix, ses traits destinés à être figés dans le temps, son histoire, la nôtre, tapissée d’une complicité gagnée à l’aide d’un événement traumatisant. « Mais l’arrivée de la petite va bouleverser toutes nos habitudes. On vit majoritairement la nuit… ce qui veut dire qu’il y aura forcément des concessions à faire ou, en tout cas, des décisions à prendre pour trouver un équilibre qui ne sera pas handicapant pour elle ni pour nous.» Je hausse les épaules avec l’espoir de dédramatiser alors qu’en réalité, cette interrogation me tracasse depuis un moment déjà. «Tôt ou tard, il faudra qu’on y réfléchisse. Peut-être pas ce soir. Je ne sais pas si c’est pressant.» Demain, peut-être. Ce serait un bon moyen de me projeter vers l’avenir au lieu de soupirer sur mon passé du lever au coucher. Je n’ai pas envie d’être heureux durant cette unique seconde où, en m’éveillant, je n’aurai pas conscience de la date. «Ce que j’essaie de dire, c’est que je sais que tu n’attends pas de moi que je me sacrifie. Je ne l’ai pas pensé une seconde. Pas plus que je n’envisage que l’arrivée de Micah l’exigera… Mais, ça fait du bien à entendre.» Pour preuve, je pose un baiser plus léger qu’un papillon sur les lèvres velours de ma dulcinée. J’ancre mon regard au sien, la gratifie d’un sourire et range derrière son oreille une mèche rebelle de ses cheveux. Elle est magnifique en tout temps, mais elle se révèle plus belle que jamais nue dans ce jacuzzi, le minois éclairé par le rai de la lune et la lumière tamisée du balcon. Alors, je lui chuchote, presque malgré moi, mon pouce caressant son ventre de parturiente.
Jamais la passion ne faiblit entre Rae et moi. La notion de “satiété” sexuelle est inexistante. Pour autant, quoique je sois horrifié par les conséquences de son accouchement, je dénombrerais sans difficulté tous ces critères qui servent de fondations à notre relation. Il en existe bien plus que celui lié à nos instincts les plus primaires. Si je les tais, ce n’est sans doute que provisoire. Plus tard, j’y reviendrai si je l’estime utile. Sur l’heure, j’imite sa bouille de femme faussement vexée et j’avance que : «Ohhh si c’est très bien, on peut jouer aux jeux de l’abstinence si tu veux. On peut commencer tout de suite d’ailleurs. On ne risque rien, on sera tout aussi complice.» Je la dévore d’un regard envieux et rempli de défiance. L’appel du jeu tenterait de relever ce pari que je lance. Il ne manque que l’enjeu, mais il se forme peu à peu dans mon esprit malade de mauvais perdant. «On dit quoi ? Trois semaines ? Si c’est moi qui lâche prise, je me lèverai toutes les nuits pendant le premier mois de naissance de Micah. Si, c’est toi qui échoues, c’est toi qui t’en chargera.» Je lui ai tendu la main ave une impression de déjà vu, à la différence que nous n’étions rien l’un pour l’autre dans cette voiture où j’ai su qu’en initiant cette bagatelle, j’avais perdu devant son charme et ce rentre-dedans éhonté dont je n’étais pas victime : j’y participais. «Alors ? Capable ou non ?» Prendras-tu ma main, Raelyn ? Sauteras-tu à pieds joints dans cette réminiscence du passé parce qu’elle induit des jeux de séduction et qu’ils sont la clé pour ne pas sombrer dans la routine ? Nous ne la craignons pas. Tous ces essais pour nous abîmer ont échoué, mais n’est-ce pas grâce à nos tempéraments ? A notre manie de nous challenger en tout temps ? Qu’importe, Mars, c’est effectivement parfait et je l’affirme plus sérieusement et je deviens plus grave encore dès lors que je m’inquiète de Spencer.
Parmi la kyrielle de questions qui me taraude, j’en choisis une : pourquoi ! Pourquoi tant de dévouement à cette étrangère ? La réponse, elle ne me plaît qu’en partie bien que je la comprenne. Je ne suis pas idiot. Je sais par avance qu’une fois confronté à cette gosse, je me ferai une spécialité de veiller sur elle. Ma vengeance n’a pas achevé mon deuil. Compte tenu que je n’ai pas sevré Raelyn pour moi, mais pour nous, mon désir de me racheter une conscience est toujours aussi vivace. Dès lors, je ne juge pas ma complice et j’opine du chef. «C’est peut-être lié à ça ou à d’autres choses.» Micah y compris et peut-être même Sofia, non pas pour ma gamine qu’elle n’est pas connue, mais parce qu’elle est un pendant de ma personne. «Mais effectivement, je pense que c’est la meilleure chose à faire. Elle n’a pas débarqué par hasard. Inconsciemment, je crois qu’elle cherchait de l’aide.» C’est compliqué à ignorer, même pour quelqu’un qui n’est doté que d’un minimum d’empathie. Dieu que j’aurais aimé que ma gosse se souvienne que j’en avais un paquet en stock, surtout qu’elle était mon sang. «C’est ce qui va compliquer les choses, d’ailleurs. Si c’était inconscient de sa part, il va parfois falloir se battre, mais sans sortir les crocs.» En oubliant les armes également. Ce ne serait pas la bonne méthode, contrairement à celle qui consiste à lui offrir un job et à la mettre en contact avec un type de confiance pour la fournir. «Tu as fait ce qu’il fallait.» A tout point de vue, aurais-je pu ajouter. Au lieu de ça, j’ai caressé sa cuisse sans arrière-pensée, juste pour la rassurer. «Par contre, justement parce que c’est une addict, on peut se mettre d’accord tout de suite que tant qu’on ne la jugera pas stable, elle restera loin de Micah ? » ai-je conclu, dans l’expectative. Un tox vendrait père et mère pour une dose mal coupée parce qu’elle lui semblerait plus efficace. «Pas de job à responsabilité non plus. Je ne sais pas encore ce que je vais lui proposer. Je veux la tenir à l’écart des caisses… Si tu as une idée, je suis preneur.» Il s’agit de sa soeur et, par définition, elle a son mot à dire.
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| | | ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021) MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement. POSTS : 31129 POINTS : 2890 TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS : ― raelyn's theme ―
(06) abraham › anastasia #2 › spencer #13 › amos #96 › rhett › danaë #1
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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.
spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
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AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, crackships amelyn, gif spencer) & sunlethrps (gif danaë) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Tom Blyth) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#) Sujet: Re: (Amelyn #60) Saint and sinners Ven 31 Déc 2021 - 11:24 | |
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| saints and sinners Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Peut-être parce que, quand on a tout, on finit par s’ennuyer ? » - « On a jamais tout. » On a jamais le sentiment de tout avoir ou, en tout cas, c’est ainsi que je le perçois. J’ai de l’argent à ne plus savoir qu’en faire et ce depuis des années. Je ne me suis jamais refusé quelque chose dont j’avais envie (et c’est peut-être de là que viennent mes difficultés à gérer ma frustration) et pourtant, je ne me suis jamais arrêtée pour me dire que, ça y est, j’avais atteint le point où les ambitions meurent puisqu’elles n’ont plus lieu d’être. Doucement, je caresse la tranche de sa mâchoire. « Et même quand on croit que l’on a plus besoin de rien… » Comme c’était mon cas, avant qu’il fasse irruption dans ma vie. « On peut être surpris. » Puisqu’aujourd’hui, je n’imagine plus ma vie autrement qu’elle ne l’est aujourd’hui. L’amour, je ne pensais pas en avoir besoin. Je pensais que j’avais assez donné et pourtant, j’ai réalisé avec Amos qu’avant lui je n’avais fait qu’effleurer le concept du doigt.
« Et, je sais que tu ne l’attends pas de moi. J’en ai d’autres qui sont plus importants que d’acquérir ce genre d’endroits. » Et ils concernent l’enfant qui grandit dans mon ventre, je m’en doute. Amos aime déjà cette gamine plus que tout au monde, au point que je suis aussi touchée par sa dévotion envers notre famille que je me sens menacée. Il veut bâtir un plus beau monde pour elle. Il veut lui créer un univers plus doux que celui dans lequel a grandi Sofia, tout en la rendant plus forte que l'était son aînée. Pour l’instant bien sûr, j’ai du mal à concevoir tout ce que cela peut impliquer, en sacrifices et en efforts. J’ai du mal à cerner à quel point l’excessivité de mon amant sera exacerbée par le besoin de protéger cet enfant autant que j’ai du mal à imaginer quel genre de mère je serai et ce que j’ai à offrir à une gamine. « Très bien, je suppose que je sais quoi t’offrir pour ton anniversaire, dans ce cas. » J’esquisse un sourire amusé : je badine, je préfère nous enfermer dans une bulle d’insouciance pour ce soir puisque je le sais : la journée de demain rouvrira les blessures de mon complice. « Mais l’arrivée de la petite va bouleverser toutes nos habitudes. On vit majoritairement la nuit… ce qui veut dire qu’il y aura forcément des concessions à faire ou, en tout cas, des décisions à prendre pour trouver un équilibre qui ne sera pas handicapant pour elle ni pour nous. » Plus sérieuse, je me redresser et l’observe, tentant de prendre la mesure de ce qu’il est en train de dire. Quelle solution imagine-t-il au problème qu’il dresse ? Que l’un de nous restera à la maison tandis que l’autre fera tourner nos affaires ? Que l’un vivra la nuit et l’autre le jour ? J’aurais l’impression d’être éloignée de lui et je deviendrai folle. « Tôt ou tard, il faudra qu’on y réfléchisse. Peut-être pas ce soir. Je ne sais pas si c’est pressant. » - « Non, pas ce soir. » Non pas que j’imagine que le sujet se transforme en violente dispute, mais je sais que nos opinions divergeront et je n’ai pas envie qu’elles le fasse ce soir. Après l’altercation avec sa mère, après sa réaction violente parce qu’il a cru sentir que je l’excluais déjà de nôtre future vie à trois, je n’aspire qu’à l’apaiser et à profiter de ce moment puisqu’il est l’un des derniers que nous passerons tous les deux. Le réaliser, c’est me demander si je dois en faire le deuil. C’est m’interroger sur la place que notre relation prendra quand nous aurons une vie de famille à gérer. C’est m’inquiéter pour nous et me sentir coupable d’envisager nôtre fille comme une rivale. « Ce que j’essaie de dire, c’est que je sais que tu n’attends pas de moi que je me sacrifie. Je ne l’ai pas pensé une seconde. Pas plus que je n’envisage que l’arrivée de Micah l’exigera… Mais, ça fait du bien à entendre. » Je caresse doucement sa joue, avant d’ajouter à voix basse. « Quand elle sera là, je veux que ce genre de moment continue à exister. Juste toi et moi, coupés du monde. » Je ne veux pas faire partie de ces couples dans lesquels la flamme meurt et le désir est écrasé par les obligations. Est-ce ce qui s’est passé avec Sarah ? Est-ce l’arrivée de Sofia qui les a condamnés ou bien l’étaient-ils déjà ? Doucement, je décolle mon dos pour me tourner vers lui et déposer mon front contre le sien. « Je veux pas que notre relation change. Je veux la même intensité. Je veux tout. » Je veux tout. Nôtre fille et une passion dévorante. Exister en tant que mère et qu’amante. Exister en tant que leader du Club et que femme. A ses yeux, je veux rester la même, sa priorité, son tout, je veux gagner une nouvelle casquette, pas en changer.
« Ohhh si c’est très bien, on peut jouer aux jeux de l’abstinence si tu veux. On peut commencer tout de suite d’ailleurs. On ne risque rien, on sera tout aussi complice. » Mon front toujours collé contre le sien, j’esquisse un sourire amusé. Il veut jouer et il sait que, pour ça, je suis bon public. « On dit quoi ? Trois semaines ? Si c’est moi qui lâche prise, je me lèverai toutes les nuits pendant le premier mois de naissance de Micah. Si, c’est toi qui échoue, c’est toi qui t’en chargera. Alors ? Capable ou non ? » - « Trois semaines ? » Doucement, j’effleure ses lèvres du bout des miennes. Je les caresse sans m’en emparer. « Tu n’en es pas capable. » A présent, elles glissent sur sa mâchoire, contre sa nuque que je couvre de délicats baisers, avant de me reculer pour emprisonner son regard dans le mien. « Pas plus que je le suis. » Je scelle nos lèvres d’un baiser. Je n’ai pas loué l’endroit tout un week-end pour passer trois semaines loin de ses bras.
Au terme d’un baiser passionné et délicat, je me laisse retomber contre le dossier du jacuzzi. Nous évoquons des sujets plus légers, comme le mariage, qui nous voudrions y voir, et lui parle de Spencer. Je sais que l’arrivée de la blonde dans mon existence et donc, par extension, dans la sienne, l’inquiète profondément. Je ne peux pas le lui repprocher : je suis moi aussi une femme méfiante dont la confiance se gagne avec le temps et l’effort. « C’est peut-être lié à ça ou à d’autres choses. » - « T’as pas à avoir peur. Quoi que ce soit, je deviendrai pas aveugle pour autant. » Je ne le suis pas à ce que la gamine est. Ce n’est pas parce que je me vois en elle que j’oublie tout ce que ça implique : je n’étais pas quelqu’un de confiance, à cette époque. Je sais mieux que quiconque qu’être addict aux drogues dures, c’est être prête à vendre père et mère et à trahir, pour pouvoir se procurer son poison. Je sais que, même si elle n’est pas armée de mauvaises intentions, il faut se méfier d’elle parce qu’elle est instable. « Mais effectivement, je pense que c’est la meilleure chose à faire. Elle n’a pas débarqué par hasard. Inconsciemment, je crois qu’elle cherchait de l’aide. » Une part de moi le pense aussi. Elle a découpé cet article dans le journal et marché jusqu’à l’Octopus parce qu’elle avait touché le fond. J’aurais fait pareil, à sa place. « C’est ce qui va compliquer les choses, d’ailleurs. Si c’était inconscient de sa part, il va parfois falloir se battre, mais sans sortir les crocs. » - « C’est une adulte. Et je suis une inconnue. Je ne la sauverai pas d’elle même si elle n’en a pas envie. Mais si y’a ne serait-ce qu’une part d’elle qui veut aller mieux, qui veut réussir à devenir quelqu’un d’autre… » On est tous différents, loin de cette merde. « Je crois que je dois l’aider. » Je ne la vois pas comme ma chance de rendre ce que l’on m’a donné ou ce genre de connerie. Mais je sais en revanche que si je ne lui tends pas la main, je le regretterai. Je ne sais pas pourquoi, mais je le sais. « Mais ça veut pas dire qu’elle doit devenir ton fardeau ou ta responsabilité. » J’ai le sentiment qu’il se peut qu’elle soit la mienne, mais je ne la lui imposerai pas.
« Tu as fait ce qu’il fallait. » Je suis soulagée qu’il le pense. Je n’aurais pas voulu avoir à défendre mes convictions et je crois qu’après ce qu’il est arrivé à Sofia j’avais peur qu’il ne voit pas les choses du même œil que moi. « Par contre, justement parce que c’est une addict, on peut se mettre d’accord tout de suite que tant qu’on ne la jugera pas stable, elle restera loin de Micah ? » - « Bien sûr que oui. » Je n’hésite pas, même pas une seconde. « Elle l’approchera pas. » Il en est hors de question. « Pas de job à responsabilité non plus. Je ne sais pas encore ce que je vais lui proposer. Je veux la tenir à l’écart des caisses… Si tu as une idée, je suis preneur. » Je hoche la tête. « J’ai volé dans la caisse un bon nombre de fois, à l’époque où je consommais. Alors je peux qu’être d’accord. » Pas celles du Club, mais j’ai détroussé plusieurs fois le patron du bar minable où je bossais. « Je sais pas ce qu’elle sait faire. Mais elle doit être capable de tenir un plateau droit et elle présente pas si mal que ça, pour une junkie. » Moi, c’était écrit sur mon visage mais la petite blonde a pour l’instant échappé aux plus terribles transformations physiques induites par la consommation de drogues dures. « Le plus loin possible du Club. » Je ne veux pas qu’elle trempe là dedans, je ne veux pas non plus qu’elle ait conscience de ce qui se cache sous la surface de l’Octopus.
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| | | ÂGE : 46 ans (02/05/1977) STATUT : Elle a gommé ses ratures, effacé ses coquilles. Elle lui a rappelé que derrière le tragique se terrent parfois de belles histoires d'amour. Elle est sa renaissance, son renouveau et, aujourd'hui, ils sont ensemble parents d'une petite Micah née en décembre 2021. MÉTIER : Propriétaire d'un casino que Raelyn a appelé "Octopus". Bras droit de Raelyn au Club, il gère l'acheminement et la revente des armes illégales. LOGEMENT : Il vit depuis janvier 2021 avec Raelyn au 721 Daisy Hill Road à Logan City, dans un loft dont il tait l’adresse. Il possède également un catamaran dans un emplacement privé et, lui aussi, inconnu tous. Rae et lui, pour leur couverture, louent aussi un appartement "témoin" pour recevoir leurs proches et, de cette manière, conserver le secret de leur adresse. POSTS : 7174 POINTS : 350 TW IN RP : Dépression › Suicide › Alcoolisme › TSPT › Coma éthylique › Deuil › Addiction › Overdose d'un proche › Meurtre › Décès d'un proche GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il ne cuisine pas, mais il sait faire à manger › C'est un excellent nageur › Après l'accident, il n'a plus plongé pendant des années. Il a recommencé récemment grâce à Raelyn › Alcoolique notoire. Il l'admet et essaie de se soigner après que les médecins lui ont promis une mort anticipée s'il n'arrêtait pas › La mauvaise foi est son arme préférée › Il fume beaucoup trop pour son bien › Il est obsédé par la sécurité de Raelyn, mais aussi celle de Micah. Sa peur de la perdre est grandissante et ne semble pas vouloir s'éteindre. CODE COULEUR : 66cc66 RPs EN COURS : (7+2=9) Amelyn #96 › Midas #4 › Anwar #2 › Rhett #3 › Abramos #1 › Samuel #1 › Chad #5 › Atlas 7#
UNIVERS ALTERNATIFS :
Amelyn UA ⊹ chp 12 & chp 13 › ⊹ Everybody knows that baby's got new clothes, but lately I see her ribbons and her bows have fallen from her curls. She takes just like a woman. She makes love just like a woman and she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13
RPs EN ATTENTE : Jonah RPs TERMINÉS : Liste mise à jour dans la fiche de liens.
AVATAR : Bradley cooper CRÉDITS : Stairsjumper (avatar), Loma (gifs signature), harley (crackships profil), WALDOSIA. (code signature), casiopeis (gif from serena) hillsidepacks DC : Nope PSEUDO : Ci! INSCRIT LE : 16/12/2019 | (#) Sujet: Re: (Amelyn #60) Saint and sinners Dim 2 Jan 2022 - 15:04 | |
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SAINTS AND SINNERS C’est probablement l’une de nos différences : mon bonheur ne tient qu’à peu de choses. Il tient dans un bocal, un terrarium à plantes joliment décors pourrait contenir l’ensemble de ce qui constitue mes besoins. Raelyn, aimante, délicate et amoureuse. Prochainement, une petite fille magnifique qui nous envahira d’une bouffée d’amour infini quand nos yeux se poseront sur elle. Un toit sur la tête et, plus personnel encore, ne plus être chahuté par l’échec ou heurté par la perte de l’une des précitées. Sur l’heure, je suis distinguée ce qui me fait envie : un chalet semblable à celui-ci par exemple. Ceci étant, je distingue le caprice dont la joie est éphémère à tout acte qui m’offre sur le long terme un sentiment de réussite. Pourtant, j’entends la position de Raelyn. Elle a débarqué à Brisbane avec des rêves pleins la tête. Ils lui ont échappé durant de longs mois, des semaines où chaque ligne de cocaïne l’éloignait e ses ambitions. Elle s’en est toutefois tirée, par la force de sa volonté, par sa poigne et son caractère tranché et incisif pour quiconque n’a à ses yeux aucun intérêt. A son sens, une acquisition, un achat - compulsif ou non - lui rappelant qu’elle a réussi, qu’elle s’est élevée seule à la sueur de son front, ce sont des preuves que le monde n’a pas limite, pas de frontières, du moins par pour elle. Redoute-t-elle, parfois, que tout lui soit arraché si brusquement que ça l’anéantirait parce qu’il n’existerait pas, cette fois, de solutions pour reconstruire en mieux ce qui a été volé par le destin ? Oui ! J’en mettrais ma main au feu. Elle le gère simplement mieux que moi. Elle fait abstraction de toute excessivité émotionnelle. «Et tu aurais besoin de quoi, toi ? Qu’est-ce qui te ferait envie ?» lui ai-je chuchoté tandis que ma main imite la sienne. Elle l’a posée sur ma mâchoire. Elle en suit la ligne gracieusement. Moi, elle se pose sur sa joue et, du pouce, caresse ses lèvres gourmandes. Je l’embrasserais bien si je n’avais pas tant de questions à poser, de sujets sensibles ou non à aborder, si je n’étais résolu à mettre à profit ma lucidité et mon bien-être - il n’est que passager, je le sais. Cette nuit, je me réveillerai en sueur et je retournerai toute la cabane en quête d’une bouteille d’alcool ou d’une mignonette qui aurait été oubliée par un agent de service - pour rassurer, pour questionner, pour promettre «Qu’est-ce qui te ferait envie ? Et qu’est-ce qui pourrait te surprendre encore ? » Je suis curieux de les entendre, ces réponses. Notre relation n’a-t-elle pas été jalonnée d’étonnement ? Je pourrais citer toutes ces fois où le destin nous a fait un pied-de-nez, espérant nous moquer puisque nous trébucherions et que nous avons tenu en respect la tête haute et plus fort que jamais. «Et je veux qu’il existe encore moi aussi. J’ai besoin de moments privilégiés avec toi. J’en avais besoin avant même que nous soyons un “vrai” couple. On en créera. A chaque occasion, on s’en créera.» ai-je conclu à songeant à toutes ces épreuves que nous avons traversées grâce à notre complicité. Le sort s’est acharné. Nous lui avons ri au nez. N’avons-nous pas le droit d’en sourire encore ? Ensemble ? Raelyn, pour ce faire, tranche pour mon prochain cadeau d’anniversaire sur le ton de la boutade - du moins, je le crois - avant de masquer son amusement par la gravité. Elle ne sait pas comment nous nous organiserons. Elle n’y a jamais réfléchi et nous aurions pu en discuter ensemble, sur-le-champ, histoire que ma tête soit vide de cette inquiétude. Toutefois, j’y renonce moi-même pour différentes raisons.
La première, elle découle de mon désir de préserver la tendre ambiance entre nous. La seconde, c’est parce que le regard de Rae a changé de couleur et je crains qu’elle ne s’imagine qu’avoir été élevé par des parents archaïques et parce qu’il reste des morceaux entiers de mon éducation qui, de temps à autre, crispe ma complice. Jamais je ne lui demanderai d’être celle qui subira des sacrifices. Il n’est pas envisageable de ce qu’elle reste à la maison tous les soirs pour s’occuper de son poupon pendant que le Club évolue sans elle. Je ne supporterais pas de lui donner l’impression qu’elle devient tout ce qu’elle détestait et reprochait à Mitchell : ses absences, son manque d’investissement et l’idée de faiblesse qu’il renvoyait ses ouailles en trempant dans la luxure et l’alcool à cause des femmes. L’équipe de l’organisation criminelle se moque bien que les raisons de Rae soit plus louable. J’en suis conscient, si bien que ce que je réclame, c’est “prendre des décisions” qui ne nous impacteront pas dans nos rôles respectifs. «Pas ce soir, dans ce cas.» ai-je répété, soucieux d’être à l’écoute des émotions de ma dulcinée. Demain sera une étrange journée pour moi et, par extension, pour elle également. Dans ces conditions, je préfère m’intéresser à sa sécurité, autrement dit : au retour d’une Blackwell dans sa vie, la nôtre ou, tout du moins, celle de sa prétendue nièce. Bien sûr, nous ajoutons l’un l’autre dans la conversation des traits d’esprit qui ont le mérite de divertir et d’obliger un éclat de rire. «C’est justement parce qu’on est pas capable que c’est drôle de chercher à savoir lequel des deux accepteraient se défaite.» Elle ? Moi ? J’opte pour la seconde option. Je ne résiste jamais bien longtemps à ses courbes légèrement plus rebondies et à sa petitesse quand je la serre dans mes bras pour ce qui, au départ, n’aurait été le prétexte que d’un bisou sage. Quant à sa cadette, elle se trompe, ma dulcinée. Jamais je ne considèrerai qu’une situation la concernant directement sera un poids pour moi.Dès lors, je secoue la tête et j’ajoute : «Elle n’est pas mon fardeau. Elle sera sans doute le tien tant que nous n’y verrons pas plus clair. Mais, Sarah n’était pas le tien non plus. Sofia non plus. Mon alcoolisme ne l’est pas non plus. Pourtant, tu es là comme je le serai pour toi tant qu’on ne sera pas fixé sur la gosse parce que c’est mon rôle à moi aussi. C’est celui de toutes les personnes qui vivent ensemble, qui construisent ensemble et qui s’aiment. On s’aide à porter les poids parfois trop pesant sur nos épaules. » Cette fois, mes deux mains ont entourés le visage de Raelyn et je le lui ai offert, ce baiser. Il lui a chuchoté : rappelle-toi, je suis là. Je ne serai jamais loin de toi, que tu veuilles de moi ou non. Ne l’oublie jamais. Et, pour l’y aider, j’ai ajouté. «Je vais lui trouver quelque chose à lui faire faire. Je te dirai aussi ce que j’ai pensé d’elle. Elle restera à l’écart de Micah tant qu’elle n’aura pas gagné ta confiance et, accessoirement, la mienne. Mais j’ai confiance en ton jugement. Si tu penses que tu peux l’aider, je te soutiendrai. Quand tu te diras que ça n’en valait pas la peine, je t’aiderai à la chasser à grands coups de pieds. C’est ta responsabilité, ta soeur, mais on est deux, Rae. On est une équipe, n’oublie pas.» J’ai ponctué d’un clin d’oeil, d’une autre gourmandise pour ses lèvres, son cou et j’ai renchéri : «Trois semaines. Quelle bonne blague.» Je n’y tiendrai pas vingt minutes de plus sans que mon corps rencontre le sien.
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| | | | (#) Sujet: Re: (Amelyn #60) Saint and sinners | |
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| | | | (Amelyn #60) Saint and sinners | |
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