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 Ninele #12

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Ninele #12  Empty
Message(#) Sujet: Ninele #12 Ninele #12  EmptyLun 22 Nov 2021 - 10:21


La nouvelle lubie de l’italien ? Le tricot. C’est pas une blague. Le voilà embarqué dans une association qui tricote bénévolement pour des patients de l’hôpital. Il s’est retrouvé dans un traquenard alors qu’il attendait qu’un patient de l’association Beauregard termine un rendez-vous à l’hôpital. Une spécialité qui n’était pas gérée à l’association et donc, l’italien avait été missionné pour faire le transport. Une fois de plus, il s’était demandé s’il était taxi ou homme à tout faire et de plus en plus, il se demandait s’il avait réellement sa place dans cette association. Il se demandait s’il n’était pas tant d’en changer. Mais il devait aussi admettre que sa place lui était bien confortable et mise à part ces quelques balades qu’on lui impose, il n’avait pas trop à se plaindre. Le salaire n’était pas terrible, mais il ne pouvait pas s’attendre à plus avec ses compétences, il manquait de formation et il le savait. Mais les heures étaient correctes et surtout, lorsqu’il avait besoin d’une heure ou d’une demie journée par ci ou par là, pour être avec Lucia, elles lui étaient accordées.
L’homme avait passé sa fin d’après midi à tricoter, se prenant au jeu de plus en plus, il ne pouvait pas nier que cela lui faisait du bien, il arrivait à rester concentré pendant une heure d’affiler à compter ses mailles tout en discutant avec d’autres personnes. Il avait, dans un premier temps, été contraint de le faire, ne sachant pas comment refuser mais finalement, il était revenu de lui-même la fois suivante. Il s’était juré de ne jamais en parler à personne, jamais.
Il était plutôt serin, pour la soirée, il avait même accepté d’aller boire un verre avec Duncan, ce médecin qui lui avait tendu une main lorsqu’il était arrivé à Brisbane. Duncan, celui qui lui avait offert un toit, des soins, un réel soutien, celui sur qui, il sait qu’il pourra toujours compter tant qu’il sera dans le coin. Ils se voient encore, de temps en temps et l’italien est toujours fier de pouvoir lui raconter ce que fait sa fille, où il en est dans sa petite vie. Il n’a pas su quoi répondre lorsque le médecin lui a demandé si Adèle allait bien. Il a préféré faire la sourde oreille. Il n’assume pas cette séparation, il a du mal à s’y faire et même s’il crie haut et fort qu’il est célibataire à qui veut bien l’entendre, il est pourtant bien vide à l’intérieur. Un homme libre qu’il dit, mais la liberté n’est valable que lorsqu’on touche au bonheur. L’italien était quoi qu’on dise, malheureux.
Duncan venait de partir, laissant le Marchetti seul dans ce bar, il avait sans doute un peu trop bu, mais c’est toujours comme ça, quand on lui propose de payer les tournées. Duncan est médecin et il sait très bien qu’il peut se le permettre davantage que lui. Alors, c’est pas qu’il profite, mais il ne se refuse rien. Les verres se sont enchainés et quand le médecin a proposé à l’italien de le raccompagner, il a répondu qu’il n’était pas très loin et qu’il pourrait rentrer à pied. Il sortie du bar et alors qu’il voulait traverser la rue, dans celui juste en face, il remarqua Adèle. Elle était là, debout avec un verre à la main, elle semblait être avec plusieurs personnes. L’italien s’arrêta, pour l’observer juste deux ou trois secondes quand, lorsqu’il s’apprête à repartir, un autre homme s’approche d’Adèle pour l’enlacer et venir se coller à elle. Il voit rouge et devient vert de jalousie. Il se permet alors d’entrer dans le bar et de s’interposer entre son ex petite amie et l’homme. « Toi, tu dégage. » qu’il lance, puant l’alcool, au nez du gamin qui était bien trop propre sur lui.

@Adèle Shephard
Ninele #12  873483867
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Message(#) Sujet: Re: Ninele #12 Ninele #12  EmptyLun 22 Nov 2021 - 11:22


Ninele #12  Nyjn
 « ninèle 12 »  Ninele #12  873483867  nino marchetti & adèle shephard


Adèle travaillait beaucoup, beaucoup trop selon son cousin. Mais ça lui permettait d’aller un peu mieux, d’oublier tout ce qui s’était passé, elle ne se posait donc pas plus de question, préférant éviter soigneusement le sujet de l’Italien. Avec la coloc, et ses proches. Mais il le voyait bien, qu’elle était malheureuse loin de lui. Qu’elle ferait tout pour l’oublier, sans toutefois y parvenir. Et quand ses collègues de boulot de l’agence immobilière lui ont proposé de venir se joindre à eux, elle n’a pas hésité une seconde, à accepter l’offre. Elle a rapidement envoyé un texto à son cousin pour lui dire qu’elle rentrerait un peu plus tard ce soir et qu’ils ne devaient pas l’attendre. Elle avait au moins retrouvé le goût de la vie, Adèle, depuis qu’elle s’en était sortie de ce cancer, et depuis qu’elle était un peu moins fatiguée. Elle avait réussi à vaincre cette maladie et elle n’ignorait pas que l’Italien y avait été pour quelque chose. Sans le savoir, il l’avait poussée à se battre, à poursuivre, à ne jamais perdre espoir. Il lui avait promis une guérison sans même savoir si cela été possible, mais il y avait cru pour elle, quand ses doutes reprenaient le dessus. En arrivant devant le bar, Adèle finit par s’installer sur une chaise haute pas loin du comptoir. Fortitude Valley n’était pas un quartier où elle se rendait souvent avant de rencontrer Nino, mais fort de constater, qu’elle y passe désormais plus de temps ici qu’elle ne l’aurait cru il y a quelques années. Installée, elle observe du coin de l’œil les alentours, et elle se retrouve rapidement au-devant de la scène avec une de ses collègues, face à l’écran où le texte défile, micro à la main. Elle avait pourtant essayé de refuser, de contourner la chose au mieux, en enfilant quelques verres au passage, à se désister du mieux qu’elle le pouvait : rien n’avait été dans son sens, et prise dans le jeu, elle s’était lancé dans la chansonnette. Elle sentait le regard sur elle, beaucoup avait bu, avec chance, peut-être que sa voix fausse ne s’entendrait même pas. Elle l’espérait du moins. Elle avait un vrai fan club quant à ceux qui travaillaient avec elle, et ça la faisait rire la Shephard. Elle avait réussi pour quelques longues minutes à oublier son quotidien. Ses problèmes de couple, cette fierté qu’elle n’arrivait pas à mettre de côté. Même pas pour lui, même pas pour sauver ce qui restait encore de leur histoire. Sous quelques applaudissements la jeune femme finit par descendre de la mini scène pour retrouver les siens, tout le monde retournant à leur conversation, tandis que d’autres personnes viennent prendre sa place, un homme probablement aussi saoule que la moitié de ceux présent ici, arrive vers elle, pour la prendre à part. Dans un moment de surprise, elle fait quelques pas vers lui, s’éloignant de ses camarades avant de comprendre quel genre d’homme elle attire, dans ce bar. Elle fronce les sourcils alors même que cette voix qu’elle reconnaîtrait entre tous, retentit par derrière elle. « Toi, tu dégage. » Un soulagement, déjà. Puis elle revient devant cette réalité, contrainte une nouvelle fois, à devoir lui faire face, quand lui-même semble autant ivre que la plupart des clients. Il empeste l’alcool Nino, et même si Adèle ne se retrouve pas face à lui, elle peut le sentir de là où elle, alors que Nino vient prendre la place de l’homme, les séparant l’un de l’autre. « Laisse-le… » Qu’elle finit par lui dire, touchant son bras de sa main pour l’attirer vers elle, surtout pour les séparer. Au risque de voir une dispute éclatée, elle n’avait pas envie de le voir amocher plus qu’il ne l’est déjà, actuellement. Elle espérait que l’autre type fasse demi-tour et soit un minimum craintif devant l’Italien. « Viens, Nino… » Des mots qu’elle n’avait pas prononcé depuis bien longtemps, fronçant elle-même les sourcils, il faut croire que sa soirée se finit ainsi. Et bien même, qu’elle offrira aucune accolade à Nino, elle est soulagée dans le fond de le savoir près d’elle.
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Message(#) Sujet: Re: Ninele #12 Ninele #12  EmptyLun 22 Nov 2021 - 12:03




L’italien était dans une bulle, dans une bulle où il ne voyait rien d’autre que cet homme bien trop proche d’Adèle. Dans une bulle où il n’entendait rien non plus. Ce petit diable sur son épaule qui l’implorait de frapper et surtout de bien viser. Parce qu’il devait défendre « son territoire ». Comme si Adèle lui appartenait et que personne n’avait le droit de la toucher, personne d’autre que lui. Il était hypocrite de sa part d’agir ainsi, lui ne se dérangeait pas pour aller flirter, profitant que son accent italien fasse des siennes et lui permette de marquer des points. Lui ne se dérangeait pas pour terminer des soirées avec des jeunes femmes qu’il n’avait aucunement l’intention de revoir, à qui il ne donnait jamais son numéro de téléphone et avec qui il ne prenait jamais soin de terminer la nuit. Mais Adèle, c’était autre chose. « Laisse-le… » pourquoi ? Parce qu’il n’avait pas le droit de l’amocher ? Parce qu’elle le défendait ? C’était qui ce mec ? Il lui faisait face alors qu’il était bien plus petit que l’italien, mais sa taille ne semblait pas le déranger. Il était même venu coller son torse contre celui du Marchetti. Leurs effluves d’alcool se mélangeaient et tout le monde pouvait faire face à un combat de coq. « Viens, Nino… » oh non. Il n’irait nulle part. « Ouais, aller, dégage, Nino. » et là, l’italien senti son bras partir, collant son poing dans l’estomac de son adversaire. « J’vais t’éclater. » ca aurait eu sans doute plus de sens si l’alcool ne lui prenait pas cinquante pourcent de sa force physique. S’il avait eu l’impression de bien placer son poing et de lui faire mal, il n’avait pourtant pas l’air de vouloir baisser les armes. A son tour, l’autre homme ripostat et vint claquer ses phalanges dans la mâchoire de l’italien. La douleur est présente mais l’alcool anesthésie déjà en partie les sensations. Obligé de répondre à nouveau, le grand brun fonça sur son adversaire, le poussant en arrière, faisant tomber deux chaises et bouscula une table sur leur passage, plus quelques personnes se trouvant près d’eux. La sécurité ne manqua pas d’arriver, deux secondes plus tard pour empoigner l’italien et le trainer dehors de force. « Qu’on te revoit pas dans l’coin. » il n’en était pas à son premier coup d’essai, étant rapidement agressif ces derniers temps lorsqu’il buvait et il lui arrivait de plus en plus de boire… Mais cette fois, c’était différent, c’était pas gratuit, il était juste animé par le manque et la jalousie. Il se retrouvait seul ici, voyant l’autre lui rire au nez, l’autre qui n’avait pas été conduit à la sortie, qui pouvait poursuivre sa soirée tranquillement. « Va bien la baiser ouais ! » qu’il crie à travers la vitrine, pensant qu’Adèle aussi était restée à l’interieur, prête à l’ignorer. Il allait rentrer seul, quel con.
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Message(#) Sujet: Re: Ninele #12 Ninele #12  EmptyLun 22 Nov 2021 - 13:09


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 « ninèle 12 »  Ninele #12  873483867  nino marchetti & adèle shephard


La situation lui échappa, alors qu’elle n’avait pas su retenir Nino, il reprend son bras sans lui demander son reste avant d’entamer le premier coup qu’il porta à l’individu face à eux, qu’Adèle ne connaissait pas. Et elle était loin de s’imaginer quelle bête avait bien pu piquer Nino à cet instant. Elle le connaissait fier, et jaloux, à l’instant présent, il n’avait aucun droit sur elle. Et encore moins de jouer l’homme blessé, jaloux des autres hommes qui portent leur regard sur Adèle. Elle était loin de s’imaginer comment finirait la scène, et si cela pourrait dégénérer. Elle le connaissait suffisamment pour le savoir pourtant, pour se douter, qu’il ne lâcherait pas prise, qu’il insisterait. Bêtement. Et c’est d’ailleurs sans grande surprise qu’Adèle assiste aux coups qui partent d’un côté, puis de l’autre, impuissante. Ne pouvant résonner réellement Nino, elle avait tenté alors de le faire face à l’inconnu, mais ce dernier semblait autant vouloir en découdre que son ancien compagnon, qu’elle avait finis par croiser les bras, soufflant avec désespoir. Elle avait finalement eu un espoir, quand elle avait vu s’approcher d’eux, la sécurité. Elle avait eu l’espoir en l’espace d’un instant, qu’ils résoudraient le problème, mais la réalité fût toute autre alors qu’ils empoignèrent Nino pour le foutre à l’extérieur du bar. Elle eut envie de le défendre, de s’opposer à eux, mais ils ne prêtèrent pas même un regard sur elle. Adèle s’était résignée à les suivre avant de récupérer son sac à quelques tables et de faire un salut lointain à ses collègues avant de filer vers la sortie. Elle avait croisé les hommes de la sécurité. Sans Nino, et n’avait pas hésité à les regarder de travers en passant devant eux, sans pour autant la ramener. Sortant du bar, la porte se referma derrière elle, et Adèle sentir le vent frais sur ses joues. Quelle bête avait bien pu piquer l’Australienne pour s’imaginer un instant, compter un minimum pour le Marchetti quand elle l’entendit, fulminer, hurler à travers la vitre transparente, devant le sourire satisfait de l’homme à l’intérieur. « Va bien la baiser ouais ! » Elle ravale difficilement sa salive, se stoppant net dans sa lancée, pour se retrouver tout au plus à un mètre de lui. Elle y avait cru Adèle, elle y avait encore cru à eux deux. Elle ne cessait de penser à lui, et n’avait finalement flirter qu’avec Hunter le soir de leur séparation, sans jamais être attirée par aucun autre gars que lui, alors que finalement il se fiche bien d’elle. Seul son égo est important pour Nino Marchetti. « Alors c’est ça que tu penses de moi… » Qu’elle ajoute après s’être raclée la gorge, se tenant derrière son dos. Il venait de réaliser la bêtise de ses paroles alors qu’il s’était retourné vers elle, surpris sans doute. « Pourquoi t’es là ? » Elle le déteste à présent, elle le déteste de lui faire ressentir tout ce qu’elle ressent pour lui. De réveiller encore en elle, ses sentiments qui ne parviennent pas à fuir, à partir alors qu’elle devrait passer à autre chose. « Pourquoi t’es rentré dans ce bar Nino ? Pourquoi tu t’es opposé à lui, si c’est ce que tu penses de moi ? » Elle est calme Adèle, sa voix ne crie même pas, et ça sent vraiment pas bon, parce qu’au-delà de tout ce qui s’est passé, elle semble être à nouveau triste et déçue Adèle. « C’est toi qui a fauté Nino, ne l’oublie pas… » Qu’elle ajoute, à voix plus basse, presque un chuchotement, devant les faits qui lui sont douloureuses. « Laisse tomber, je sais même pas pourquoi je suis sortie… » Qu’elle ajoute, baissant ses yeux avant de tourner les talons, prête à partir. Pourtant, elle sait exactement pourquoi elle est sortie. Pourquoi elle l’a rejoint dehors. Et elle le referait si c'était à refaire…
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Message(#) Sujet: Re: Ninele #12 Ninele #12  EmptyJeu 2 Déc 2021 - 23:45


L’italien était totalement hors de lui, hors de contrôle et jusqu’à ce qu’il se retrouve seul sur le trottoir alors que l’autre avait le privilège de rester à l’interieur du bar. Il était aussi en colère pour avoir été le seul à être dégagé, mais en même temps, c’était bien lui qui avait frappé en premier. Il avait joué le coq et il avait été déplumé. Il faudrait sans doute mieux de stopper les dégats et de rentrer rapidement chez lui, mais c’était plus fort que lui. Insulter une dernière fois, avec son accent qui prend toujours le dessus quand il a bu. Ce à quoi il n’avait pas fait attention, c’était qu’Adèle était elle aussi dehors. « Alors c’est ça que tu penses de moi… » oops. Surpris, il posa ses yeux sur sa douce brune avant de faire un pas vers elle. « Dis pas n’importe quoi. » c’était pas à elle qu’il s’en était pris ,c’était à l’autre. Mais bien sûre, il avait le don pour ne jamais choisir les mots qu’il fallait. « Pourquoi t’es là ? » en réalité, il était dans le bar d’en face. Pas qu’il la traquait. « j’ai pas l’droit d’être où j’veux maintenant ? » qu’il répond, comme un gamin de huit ans qui se met à bouder. « Pourquoi t’es rentré dans ce bar Nino ? Pourquoi tu t’es opposé à lui, si c’est ce que tu penses de moi ? » ah, c’était plutôt ça la question. Pas pourquoi il était là, dans cette rue, mais plutôt pourquoi il était rentré dans le bar en furie pour s’en prendre à quelqu’un qui n’avait rien demandé. « C’est toi qui a fauté Nino, ne l’oublie pas… » il lève les yeux au ciel. « Tout de suite les grands mots. J’ai baisé personne. » il hausse les épaules. « Enfin, pas quand on était ensemble. » mais il peut pas se la fermer celui là ? « Laisse tomber, je sais même pas pourquoi je suis sortie… » il fait un pas vers elle, encore et tente d’accrocher sa main dans la sienne mais loupe sa cible. « Oh. » il retente son coup et vient enfin agripper la main d’Adèle prêt à ne plus la lâcher. Il la laissera pas partir. « J’suis malheureux sans toi Adèle. » qu’il lance, puant l’alcool à des kilomètres, comme c’était souvent le cas ces derniers temps. Mais si c’était sans doute plus simple pour lui de s’exprimer avec quelques grammes d’alcool dans le sang, sa sincérité n’était pas à remettre en cause. « J’suis désolé, ok. J’sais pas comment réparé tout ça. » par pitié, qu’elle ne lui dise pas encore de divorcer, c’est impossible, pas maintenant. Ca arrivera, mais pas maintenant. « Pitié, reprends moi. » il est même près à se mettre à genoux, il va d’ailleurs se mettre à genoux, maintenant, parce que cette fois, si elle le refoule, puisqu’il est saoul, il se sentira bien moins humilier que l’autre fois, où elle avait jeter la bague qu’il lui avait trouvé.
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Message(#) Sujet: Re: Ninele #12 Ninele #12  EmptyDim 5 Déc 2021 - 16:13


Ninele #12  Nyjn
 « ninèle 12 »  Ninele #12  873483867  nino marchetti & adèle shephard


Elle reste immobile devant Nino, qui vient tout juste de se retourner sur elle, surprit de la savoir près de lui, mais probablement content au fond de lui-même de ne pas la savoir près de l’autre type. C’est du moins ce qu’espère la brune, qui change pourtant de mine face à la phrase de trop de l’Italien. Il foire tout Nino, quand il boit trop. Il foire tout, Nino quand il est malheureux. Voulant blesser ceux qui sont autour de lui, voulant éloigner les gens qui sont là pour lui. Et elle est blessée, Adèle. Elle détourne son regard, fronce ses sourcils, voulant désormais lui échapper. Elle ferait mieux de partir. Elle ferait mieux de le laisser se lamenter sur son sort, c’est tout ce qu’il mérite, à présent. Mais elle s’y résigne, quelque chose lui échappe, quelque chose la retient, ici. Près de lui. Ou c’est cette envie de retrouver ses bras qui parle. Ce besoin vital de respirer le même air que l’Italien, elle n’en sait rien. « Dis pas n’importe quoi. » Il souffle, elle lève les yeux au ciel. Comme pour montrer son désaccord, comme pour montrer qu’il lui reste un semblant de fierté, à elle aussi. Même si elle se mord la lèvre, le dos déjà tourné, prête à partir, à fuir. Une énième fois. Mais elle reste stoïque, immobile. Le cœur qui bat. Ne pouvant réellement se résigner à le laisser là, en plein milieu de la route, ivre, à gueuler comme un putois sur les autres. Il s’rait capable de faire un accident. Pire encore… Elle ne veut même pas savoir quoi, « prouve-le… » Un chuchotement, un défi. Un de plus, un qui n’aura peut-être plus sa place demain. Mais Adèle a ce besoin de vivre le jour au jour. Depuis sa maladie. Et tant qu’elle est en présence du Marchetti, elle se sent en sécurité. Qu’elle le veuille ou non. Qu’elle le dise, ou non. « j’ai pas l’droit d’être où j’veux maintenant ? » Elle l’entend, elle ne le voit pas, mais elle l’entend. « Tout de suite les grands mots. J’ai baisé personne. Ca la ferait presque sourire, presque, parce qu’elle ne le croit pas vraiment, enfin, pas quand on était ensemble… » Elle serre les poings, elle lève avec grossièreté les yeux en l’air. C’était déjà ça non ? Elle devrait s’en contenter, et il n’avait en réalité plus aucun compte à lui rendre, n’est-ce pas ? Tout comme elle… « J’suis malheureux sans toi Adèle. » Qu’elle l’entend dire, au même moment que sa main heurte celle de l’Italien. Ce contact chaud, qui l’électrise, quand il la retourne vers lui. Quand elle lui fait de nouveau face, quand son cœur bat la chamade. Quand il pue l’alcool mais qu’elle parvient à y faire abstraction. Quand elle sait que sa vie est près de cet abruti, qui la fait autant souffrir, qui l’anime. « J’suis désolé, ok. J’sais pas comment réparé tout ça. » Elle reste silencieuse, Adèle, elle ne sait pas quoi dire. Elle avait presque oublié ses moments tendresse en sa compagnie. « Pitié, reprends moi. » Elle s’avance vers lui, complétant cette minime distance, elle ne sait pas plus que lui, ce qu’elle fait, mais elle se fiche bien des conséquences Adèle. Et même si elle finit demain, en sanglot dans son lit, ça mérite de le vivre à cet instant. Ca mérite d’y croire. Une dernière fois. Juste pour un bref instant. Juste parce qu’elle est entière et passionnée. Juste parce qu’elle a attendu ça depuis trop longtemps. « Chut Nino. » Elle lui met la main devant sa bouche, avant d’appuyer sa tête contre son torse, un instant. Quelques secondes avant de reprendre ses esprits, avant de revenir devant cette réalité. « Tu me manques aussi, Nino… » Parce que ça aussi, c’est vrai. Parce qu’il n’y a que lui, depuis le début mais qu’Adèle est pas du genre à se confier trop facilement, un peu comme lui. Et même si elle tait, ce Mais, il est là, au-dessus de leur tête. Prêt à ressurgir, à n'importe quel moment. « Il faut qu’on aille te soigner ça… » Elle passe son doigt sur son visage abimé par les coups de poings. Le tirant avec elle. Ne lui laissant pas vraiment le choix. Il allait devoir assumer maintenant son combat de coq. Et elle ne comptait pas l’épargner.
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Message(#) Sujet: Re: Ninele #12 Ninele #12  EmptyLun 13 Déc 2021 - 12:54


« prouve-le… » Prouver quoi ? Il ne comprend pas ce qu’il doit prouver l’italien. Il comprend plus grand-chose à ce qu’il se passe. Faudrait peut-être qu’il aille reprendre un verre dans le bar où il était plus tôt, avant qu’il ne traverse la rue pour jouer le mec jaloux alors qu’il n’a pas de raison de l’être. Il parait. Mais, le plus raisonnable serait d’arrêter de boire pour ce soir, si non, il risquerait encore de se ridiculiser plus qu’il n’est déjà en train de le faire d’ailleurs. Au beau milieu de cette rue, à faire sa sérénade à la jeune brune. « Chut Nino. » voilà qu’elle lui boucle le clapet, pas sûre d’assumer d’être celle à qui l’italien sort le grand jeu devant un public. Voilà qu’il se retrouve avec la main d’Adèle sur ses lèvres, faisant les gros yeux et encore plus lorsqu’elle pose sa tête contre son torse. Ah. Bon, ça il s’attendait pas à un tel geste envers lui. Il avait plutôt l’habitude qu’elle l’envoie balader ces derniers temps, peu importe ce qu’il tentait de faire. « Tu me manques aussi, Nino… » et il s’attendait pas à ce qu’elle lui réponde ça non plus. Il faisait tout de suite moins le malin. Ses bras se resserraient doucement et sans doute très maladroitement sur Adèle, profitant un cours instant du moment. « Il faut qu’on aille te soigner ça… » « soigner quoi ? » il sentait rien, il savait pourtant qu’il avait pris un coup. Il se recula un instant, posant sa main contre sa joue puis, toucha la commissure de ses lèvres, c’est vrai qu’en appuyant dessus, il sentait la douleur. Il regarda ensuite ses doigts qui étaient légèrement rougit de sang. Rien de bien grave mais il allait pas dire non à se faire prendre en charge par Adèle. Si elle voulait jouer les infirmières… allons-y. « On peut aller chez-moi. » ils étaient pas loin. Il se met alors à marcher, tentant de suivre une trajectoire plus ou moins droite « Lucie dort. » qu’il lance alors qu’il sait très bien que Lucia est chez sa mère. « Nan. » il s’arrête dans son élan. « Enfin, elle dort mais elle est chez sa mère. Y a personne chez moi, j’veux dire. » il regarde ensuite Adèle un court instant avant de reprendre son chemin, comme si c’était évident qu’elle allait vraiment le suivre. « qu'est ce que j'dois prouver? » qu'il redemande, toujours bloqué sur cette phrase qu'elle avait prononcé plus tôt.
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Message(#) Sujet: Re: Ninele #12 Ninele #12  EmptyLun 13 Déc 2021 - 14:53


Ninele #12  Nyjn
 « ninèle 12 »  Ninele #12  873483867  nino marchetti & adèle shephard


Elle savait à présent ce qu’elle foutait là, devant lui. Elle savait pourquoi elle n’était pas arrivée à partir, à s’enfuir. Parce que ses instants lui avait manqué, que ses proches ne comprendraient sans doute pas, qu’elle s’était promis de ne plus jamais retombé dans ses filets, mais qu’il suffisait juste d’un mot, d’un regard pour qu’elle replonge. Corps et âme. Parce qu’elle savait exactement ce que ses sentiments voulaient dire. Ce qu’il valait exactement, Nino, même si il n’agissait pas toujours comme elle le désirerait. Il avait son propre caractère, et il avait été parfois difficile de percer cette carapace, de s’y faire une place, et elle n’avait pas réussi à tout effacer pour repartir de zéro, pour refaire sa vie loin de lui. Si une partie d’elle n’était pas prête à rompre le combat, à rendre les armes, à accepter sans broncher, l’autre se demeurait avec moins de caractère et plus d’empathie. Elle ne savait pas vraiment laquelle, Adèle voulait faire ressortir, mais elle avait besoin de cette proximité un instant, de revivre ses moments avec lui. Assez pour qu’elle ne cherche plus à fuir ce contact ; pour qu’elle veuille effacer ses craintes, celui qu’elle le remplace. Elle voudrait lui hurler quand ses lèvres demeurèrent dans un silence de plomb. Elle le dévisage un instant, ses rougeurs sur le visage, ses doigts et ses boursoufflures, cette lèvre qui a saignée. Alors même qu’il s’en rendait pas vraiment compte, « soigner quoi ? » Qu’il demande finalement, avant de porter ses doigts à sa lèvre. La douleur lui arrache un rictus, alors même qu’il replonge toute son attention sur elle. Elle ne répondait rien, le laissant se découvrir lui-même ses propres marques. « On peut aller chez-moi. » Et il n’avait pas vraiment attendu le feu vert de Adèle, qu’il s’était mis en route, titubant alors qu’elle lève les yeux au ciel. « Lucie dort… Nan. » Elle fronce les sourcils, avançant à hauteur du Marchetti tandis qu’il semblait dans son monde, « enfin, elle dort mais elle est chez sa mère. Y a personne chez moi, j’veux dire. » Il semble un peu embrouillé lui-même par ses explications, ou c’est l’alcool dans son sang qui le fait autant chavirer. « J’espérais bien que tu n’es pas sa garde dans cet état. » Qu’elle avoue, un sourire léger parce que finalement, elle savait la place de sa fille dans sa vie. Elle savait qu’il ne ferait jamais ça, et elle n’en doutait pas vraiment, Adèle. Mais Nino avançait comme sur des œufs avec elle, comme si il avait peur de faire une énième connerie. Ou peut-être était-ce juste à cause du liquide qui circule dans son sang et le rend fou. « Qu'est ce que j'dois prouver? » Qu’il demande, reprenant son chemin. Elle reste de longues minutes silencieuses, et ça doit sûrement être interminable pour Nino. C’est qu’en arrivant devant le bâtiment où habite Nino, qu’elle s’ose, « je veux que tu m’prouves que c’est pas ça que tu penses de moi… » Qu’elle dit, plongeant son regard dans le sien, « ce que tu as hurlé dans la rue. » Cette fois, elle tourne son visage, elle voulait pas vraiment détaillé davantage, « on y va ou quoi ? » Qu’elle demande finalement, l’esprit un peu plus léger, poussant la grande porte lourde de l’immeuble, ça faisait un bail qu’elle n’était pas venue ici, et ça lui faisait un peu bizarre. La dernière fois, elle était descendue trois par trois les marches les larmes coulant le long de ses joues. Finalement, elle grimpa les quelques étages avant de s’arrêter devant sa porte d’entrée, se tournant en direction de l’Italien, qui mettait du temps à monter les marches, elle ne l’aidait même pas, au contraire même, elle se délectait du spectacle, un sourire au coin des lèvres, d’un esprit taquin et espiègle. « T’en mets du temps… » Elle s’autorisait même cette petite vanne, bien qu’elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’il allait grogner.
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Message(#) Sujet: Re: Ninele #12 Ninele #12  EmptyLun 13 Déc 2021 - 17:51


« J’espérais bien que tu n’es pas sa garde dans cet état. » L’italien pouvait être parfois irresponsable et immature, mais s’il y avait un moment où il savait bien qu’il n’avait pas droit à l’erreur, c’est lorsqu’il est avec Lucia. Qu’il l’a chez lui. Il avait du faire ses preuves à plusieurs reprises avant que Kath n’accepte que leur bébé ne dorment chez lui une nuit, puis deux… maintenant, il l’avait de temps en temps les weekend, quelques fois en semaine quand il pouvait arranger Kath. Il ne l’avait jamais eu plus de trois ou quatre jours de suite mais c’était déjà bien suffisant pour lui. C’était toujours très éprouvant, il était aux aguets en permanence, il faisait au mieux pour lui offrir un endroit sécurisé et ne pas lui en faire voir de toutes les couleurs. Il n’allait jamais laisser sa fille seule chez lui alors qu’il allait sortir et boire jusqu’à ne plus pouvoir marcher droit. Même si, ces derniers temps, c’était de plus en plus fréquent, ce n’était que lorsqu’il n’avait pas la garde de sa fille. Katherine ne lui pardonnerait jamais un seul faux pas. « J’suis peut être con, mais pas fou. » qu’il lance en tapant ses doigts sur son crâne. Ou alors, il est fou, mais pas con, difficile à vraiment savoir où il veut en venir.
Il repris sa route, vers chez lui, ils devraient y être assez rapidement, en temps normal, dix minutes à peine, sauf que l’italien était un peu plus lent que d’habitude ou plutôt il rallongeait presque par deux la distance puisqu’il ne marchait pas droit. « je veux que tu m’prouves que c’est pas ça que tu penses de moi… » ah ça. C’est difficile à prouver quand même, non ? « ce que tu as hurlé dans la rue. » Par ce que, effectivement, il le pense, mais après, comment pouvait il lui apporter des preuves ? « t’as déjà du mal à croire que j’suis pas avec Katherine. » qu’il lance du bout des lèvres alors qu’ils rentrent dans son immeuble. Quatre étages à monter à pied. C’était toujours plus difficile avec de l’alcool dans le sang. « on y va ou quoi ? » il hocha la tête, la laissant passer devant, elle serait sans doute plus habile que lui. Il prend alors son temps, s’accrochant à la rembarde, manquant de louper une ou deux marches sur son passage mais finalement, il arrivait en haut. « T’en mets du temps… » il hausse les épaules, en plongeant sa main dans sa poche pour chercher ses clés. « Attends de voir en combien de temps j’vais ouvrir cette porte. » parce qu’il avait tendance à voir un peu flou déjà, trouver la serrure allait être épique. Après trois tentatives ratée, droit trop à gauche, soit trop à droite, l’italien tendit les clés à Adèle. « tiens, j’y arrive pas. » elle s’en est sans doute rendu compte. « Ferme les yeux en rentrant. » qu’il dit, parce qu’il sait pas trop dans quel état ça allait être. Il se pourrait bien même qu’il y ait des affaires de Maze qui trainent chez lui. Elle va encore poser trop d’question et demander pourquoi il y a deux brosses à dents dans sa salle de bain. « et l’aiguille dans l’frigo, c’est pas d’la drogue. » qu’il dit comme pour la prévenir, au cas où elle se pose des questions. Juste l’insuline que Maze avait laissé au cas où, quand elle est dans le coin.
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Message(#) Sujet: Re: Ninele #12 Ninele #12  EmptyVen 17 Déc 2021 - 19:39


Ninele #12  Nyjn
 « ninèle 12 »  Ninele #12  873483867  nino marchetti & adèle shephard


Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle foutait là, Adèle. Quel est ce sentiment qui la pousse à accepter cette situation, étrange dans le fond. Qu’est-ce qui la pousse à supporter tout ça, et pourtant elle rend bien le change. Elle semble plus autant énervée que les précédentes fois. Plus autant perdue aussi, comme si tout venait de s’envoler, ou du moins, en apparence. Parce que la corde est fragile, et qu’il ne devrait pas trop tirer dessus, Nino. Qu’elle n’accepterait certainement pas tout et n’importe quoi, même pour ses beaux yeux, et il devait sans aucun doute le savoir. Parce qu’il avançait en tâtonnant, sans en attendre d’elle, davantage. C’était ce qu’elle se disait, alors qu’il avait les mains dans les poches, et le regard un peu brumeux. Ce côté un peu fragile, comme si il marchait sur un fil, prêt à tomber d’une seconde à l’autre. Elle n’attendait rien de cette entrevue, pas de dispute, pas d’explication. Même si elle savait que ça viendrait un jour ou l’autre, elle n’était pas encore prête à affronter cette vérité, qui la blesse. Adèle reste une femme forte, et avec du caractère, sous ses airs de petite fille douce. Elle sait ce qu’elle veut, et surtout ce qu’elle ne veut pas et n’a pas peur d’affronter, d’heurter, de repousser les limites. Juste pour se faire voir, se faire entendre. Qu’on sache qu’elle n’est pas d’accord. Et avec le caractère de Nino, ça a souvent fait des étincelles les mois précédents. Elle n’a pourtant jamais été prête à rompre le contact mais s’est rompu à force du temps qui s’est écoulé, sans que l’un ni l’autre, ne revienne sur leur décision, s’entête avec fermeté. « J’suis peut être con, mais pas fou, » qu’il dit, haussant les épaules, à son tour sans vraiment porter de regard sur la Shephard. Elle ne sait plus vraiment quoi penser de lui, d’eux et n’a pas spécialement envie de le savoir tout de suite. Se retrouver devant l’immeuble ne semble pas être la meilleure idée qu’elle est eu, depuis quelques semaines, mais dans le fond, elle se sent bien près de lui. Presque comme une enfant qui aurait retrouvé un vieux jouet, dont elle était très attachée. « C’est pas vraiment ce que j’aurai dis… » Elle ne le trouve pas con, Nino. Sûrement l’amour qui rend aveugle dirait certains, elle ne se laisserait pourtant pas faire, Adèle. Elle le connaît bien, maintenant. Il lui a ouvert son cœur, elle aussi. Et même si tout ça appartient au passé, elle veut croire qu’un éventuel avenir leur est encore possible. Un jour, mais elle n’est pas certaine de pouvoir attendre bien longtemps. La patience n’a jamais été l’une de ses qualités à la brune. « T’as déjà du mal à croire que j’suis pas avec Katherine. » Il semble embêté, Nino, se grattant le sommet du crâne, alors même qu’elle ne cherche pas à le regarder. C’est lui qui a foiré, c’est à lui de tout reconstruire, mais ce qui change aujourd’hui, c’est qu’elle a envie de le guider, de l’aider, de lui donner des indices. « Je sais pas Nino… » C’est pas une question de confiance ou non dans leur histoire, parce qu’elle le sentait sincère, aujourd’hui, comme hier. Mais elle aurait aimé le savoir autrement, par lui déjà. Elle aurait aimé qu’il lui fasse plus confiance pour la demander en mariage et elle ne comprenait pas ce choix. « Mais promets-moi d’essayer. » D’essayer quoi ? Elle-même n'en savait rien, mais elle avait envie qu'il fasse des efforts pour la récupérer, pour la reconquérir. Un espoir peut-être qui restera sans aucune réponse. Arrivant devant la porte d’entrée, elle se retourne vers lui, et s’amuse à le voir monter les marches avec autant de difficulté. Il avait un peu trop abusé de l’alcool visiblement, et ne voulait pas connaître la raison. « Attends de voir en combien de temps j’vais ouvrir cette porte. » Il avait finis par se retrouver au côté de la Shephard, et avait la clé en main. Une première tentative, une seconde, « tiens, j’y arrive pas. » Il conclut. Ca la fait sourire. « Voilà, monsieur… » Elle avait réussi à trouver la serrure du premier coup, comme une grande. Fière, elle appuie sur la poignée et la porte s’ouvre, avant de finalement rentrer, fronçant les sourcils, « ferme les yeux en rentrant. » Qu’est-ce qu’il avait encore à cacher ? La porte se referme derrière Nino, et elle contemple tout autour d’elle, sans même fermer un seul œil. Parce qu’il est évident qu’elle fera tout le contraire de ce qu’on lui dira de faire, Adèle ! « Et l’aiguille dans l’frigo, c’est pas d’la drogue. » Elle se retourne vers Nino. « Lucia a été malade ? » Qu’elle demande, presque inquiète à cette idée, c’est qu’elle l’aimait bien cette gamine. Mais Adèle laisse son sac sur le sol avant de s’engouffrer dans la cuisine pour ouvrir le frigo, c’était comme un appel n’est-ce pas ? Ca semble plus important que pour être pour une gamine. « J’savais pas que t’avais des colocs ! » Est-ce qu’elle tentait de noyer le poisson Adèle ? Sûrement un peu, oui… « Je suppose que tout est resté en place ? » Elle sert un grand verre de coca à l’Italien avant de s’en servir un et de le déposer devant lui, sur la petite table du salon, avant de filer dans la salle de bain pour récupérer ce pour quoi, elle est là. Compresses, antiseptique, pansement et finalement revenir dans la même pièce que Nino, non sans remarquer les quelques affaires qui jonchent le sol. « C’est un peu le bazar ou c’est moi ? » Elle demande, en sachant très bien que le rangement n’a jamais été le fort de Nino.
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Message(#) Sujet: Re: Ninele #12 Ninele #12  EmptyVen 24 Déc 2021 - 15:10



« Je sais pas Nino… Mais promets-moi d’essayer. » Il la regarde de travers parce qu’il ne comprend pas ce qu’elle veut dire. Promettre d’essayer de le croire ? Ca semble quand même compliqué si on en vient à cette une promesse pour essayer. C’est soit elle y croit, soit elle y croit pas, pour l’italien, c’est pas un compromis. Et surtout, c’est soit elle l’accepte, soit elle l’accepte pas, là c’est encore autre chose. Parce qu’une chose est bien sûre, il ne fera aucun retour en arrière. C’était surement pas le moment pour avoir ce genre de conversation de toutes façons. Il n’avait pas toute sa tête, pas toutes ses capacités, déjà que celles de bases étaient limitées, là, on pouvait déjà toucher le fond.
Adèle affiche un fier sourire en ouvrant la porte, une victoire de plus comparé à l’italien. C’est toujours plus simple quand on a pas quelques grammes d’alcool dans le sang. Il prévient de faire attention, n’ayant plus trop conscience de l’état dans lequel se trouve son appartement. Surement sans dessus dessous. Des vêtements qui trainent ici et là, des paquets de clopes vides qu’il devrait jeter depuis longtemps, un cendrier plein, sa pochette de canabis à côté mais surtout, quelques affaires que Maze devrait récupérer la prochaine fois qu’elle passerait par là. Il lui ferait un sac pour pas qu’elle l’oubli, s’il s’en souvient lui-même. « Lucia a été malade ? » « hein ? » il se demandait quel était le rapport avec Lucia. « j’crois pas qu’elle soit malade. » aucun signal d’alerte venant de Katherine en tout cas. « J’savais pas que t’avais des colocs ! » « hein ? » il comprenait définitivement rien à cette conversation. « j’ai pas de coloc. » trop petit le studio pour abriter des colocs et c’est effectivement en voyant les affaires qui ne lui appartenaient pas qu’il semble comprendre sa question. « Ah non, c’est à Maze ! » qu’il dit naturellement. « Je suppose que tout est resté en place ? » il hausse les épaules, c’est elle qui avait fait en sorte de remplir sa petite pharmacie du nécessaire pour se soigner en cas de petites blessures et pour Lucia, au cas où. Tout ce qui se trouvait dans les placards de sa salle de bains avaient été mis là par Adèle, alors surement que c’était resté en place. « C’est un peu le bazar ou c’est moi ? » il lève les yeux au ciel. « t’es pas obligée de regarder partout. » il s’assoit sur le canapé après avoir pris une nouvelle bière dans son frigo. Ça, il n’en manquait jamais. Adèle était de retour, équipée « Ca va faire mal ? On doit opérer ? » qu’il lance, alors que l’alcool qu’il avait ingurgité et qui apparemment, n’était pas suffisant, allait sans doute servir comme anesthésiant.
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