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 (basile) shakespearean rage

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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
(basile) shakespearean rage MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23356 POINTS : 500

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (04)cesar #8vivian #5ginny #114james #18


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : flora #4 › ugo #5 › savannah #10 › damon #15 › anastasia #2

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : harley (avatar) › iwantto (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
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Message(#) Sujet: (basile) shakespearean rage (basile) shakespearean rage EmptyMar 7 Déc 2021 - 1:02



(début novembre 2021) Dans ce milieu, il existe deux sortes de personnes. Les artistes qui ont la rage, ceux qui sont là pour être les meilleurs et rien de moins, ceux qui n’ont pas peur de se brûler les ailes encore et encore jusqu’à atteindre leur objectif. Ce sont des gens comme James, comme moi. Chacun dans notre domaine, parce qu’ainsi au moins nous n’avons pas à nous livrer une bataille mortelle. La seconde sorte de personnes, ce sont ceux comme Basile. Ceux qui ont eu de la chance à un moment de leur vie et qui ont su la saisir, ceux qui se sont retrouvés là un peu par hasard parce qu’un professeur d’art plastique du lycée a vu en eux quelque chose, alors qu’eux-mêmes ne sont rien ni personne. Le petit professeur a transféré ses propres rêves sur la personne du petit roux de service et le voilà qui se pense encore aujourd’hui maître des lieux. Bon ; il n’est pas dénué de talent, c’est vrai. Dans le cas de Basile précisément, la chance s’est mêlée au talent par miracle, mais cela ne lui a pourtant pas donné la rage de vaincre et d’accomplir, à mes yeux pourtant nécessaire dans le processus de création. Il se débrouille sans par pur miracle mais un jour cela ne suffira plus, j’en suis persuadé et je m’évertue à le lui rappeler dès que j’en ai l’occasion.

A avoir connu le succès aussi tard dans la vie, il va à coup sûr tenter de se comparer à tous ses artistes pour lesquels il en a été de même, ces écrivains à l’instar de J.K. Rowling ou Dieu sait qui encore dont l’anecdote principale est ‘mais tu savais qu’elle avait été refusée par toutes les maisons d’édition pendant des années ???’. Oui, on sait. Tout le monde sait. Tout comme moi je sais qu’il en a été de même pour le rouquin, parce que son coup de pinceau n’était pas assez assuré, parce que ses idées n’avaient rien de franchement originales non plus. Il n’était pas prêt, voilà tout, et pour une fois je rejoins l’avis général du monde des galeristes. Puisqu’ils sont obligés de tous avouer à demi-mot que même si je suis un connard, je suis un connard talentueux, je vois que nous tombons finalement tous d’accord. Puisqu’ils semblent tous avoir oublié ses échecs aussi rapidement que sa réussite est arrivé, il est de mon devoir de lui rappeler d’où il vient et surtout d’à quel point personne ne lui a tendu la main lorsqu’il en avait tant besoin. Le monde n’est pas amusant, il n’est pas tout rose, il n’est pas accueillant pour les formes de vies humaines ou animales. Et puisqu’on dit souvent de l’art qu’il n’est pas nécessaire, il passe au second si ce n’est au millième plan. Comme Basile ; ça quel hasard.

J’ai refusé d’exposer cette oeuvre ou bien c’était une autre encore ?” J’ai vu son nom dans la liste de l’exposition temporaire d’une galerie trouvée au hasard et cela a suffit pour que ma curiosité soit piquée au vif. A vrai dire, je comptais surtout sur le fait qu’il soit présent, le jour de l’inauguration au moins. C’est un truc d’artiste débutant qui a encore foi en tout, ça, de venir à ses expositions. J’ai abandonné l’idée il y a longtemps déjà - disons depuis que je n’ai plus d’oeuvre nouvelle à faire exposer où que ce soit, surtout. Et puisque j’ai de toute façon visé juste, je ne risque pas de revoir ma façon de faire et encore moins me contenter de passer un coup de téléphone lorsque l’envie m’en prend de parler à un être humain qui ne soit pas mon fils d’un an. Lequel se contente encore allègrement de baba pour demander son biberon autant que mon attention, une part de pizza mixée ou bien un massage contre ses tempes. Oui, le terme est quelque peu universel et je suis encore forcé de m’adapter à son vocabulaire quelque peu limité. “Elle me dit quelque chose mais c’est peut-être parce qu’elles se ressemblent toutes, au final.” J’attaque simplement parce que c’est amusant et parce que je suis en position de force, peintre dont le nom n’est plus à faire face à l’étoile montante du milieu qui garde encore quelques maigres détracteurs. Je sais que très bientôt il n’en comptera plus aucun. Finalement, je repose enfin mon regard amusé sur sa silhouette, laissant un peu de repos à la peinture.











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Message(#) Sujet: Re: (basile) shakespearean rage (basile) shakespearean rage EmptyJeu 9 Déc 2021 - 22:06


Paraître le premier jour d’une exposition dédiée à son œuvre est devenu une habitude à laquelle Basile s’est très vite acclimaté. Bien souvent, la demande émane des galeristes qui se sont rapidement aperçus que, fort de son tempérament doux et de son enthousiasme à toute épreuve, le rouquin attire les visiteurs par la seule chaleur qu’il exhale. En outre, on retient de ses apparitions que les gens se montrent bien plus sensibles à l’œuvre quand l’authenticité de l’artiste les touche directement. Et le savant mélange d’esprit et d’excentricité que le français donne à voir fait généralement l’unanimité auprès des amateurs d’art – lesquels ressortent à chaque fois ravis de l’avoir rencontré en personne. C’est aussi pour lui un moment propice aux échanges éminemment stimulants avec les collectionneurs les plus passionnés, et parfois le berceau de rencontres improbables avec de grands noms du milieu de l’art, qui s’intéressent maintenant de très près à son travail singulier. Tout le monde y trouve donc son compte. Et naturellement, une telle ascension ne peut que faire parler d’elle. On ne fait pas que saluer la beauté indéniable de ses œuvres, cependant. D’aucuns mettent son succès fulgurant sur le compte de sa french touch, quand d’autres estiment qu’il n’est que le fruit de la chance, d’un heureux concours de circonstances un peu trop suspect pour être vrai. Que ça ne durera pas, forcément. Les paris sont lancés. Dans les sphères les plus infernales du snobisme artistique, on ne fiche même pas son billet pour savoir si sa carrière va couler, mais quand. Et Basile quant à lui, fringant et chaleureux comme le soleil, est à mille lieues de se soucier de ces qu’en-dira-t-on, l’attention déjà toute accaparée par la discussion dans laquelle une femme d’affaires férue d’art contemporain l’a emporté. Son exposition met en lumière une série d’œuvres dont le thème porte sur la nature qui reprend ses droits. Un sujet riche dont il s’est approprié la profondeur en peignant des toiles à la fois sombres et poétiques, qui représentent des corps humains avalés par les lianes de plantes luxuriantes de toutes sortes. Cette thématique l’a tant inspiré qu’il pourrait en parler pendant des heures, et il aurait pu aisément se laisser submerger par la passion si un « j’ai refusé d’exposer cette œuvre ou bien c’était une autre encore ? » méprisant lancé derrière son dos ne venait pas à l’instant de lui arracher un soubresaut nerveux de la mâchoire. C’est souvent l’effet que lui fait ce timbre de voix, qu’il reconnaît sans mal.

Bien peu de choses sont susceptibles d’hérisser le rouquin au point qu’il manque de peu de s’empaler la langue avec les dents. Auden Williams en fait partie, non content d’être déjà un spécimen de la pire espèce d’artiste qui soit – un de ces ramenards qui croient avoir chié la colonne Vendôme juste parce que la critique a commis l’erreur de leur cirer les pompes un peu trop fort. Du reste, même si l’énergumène peut certainement être considéré comme objectivement détestable selon l’étiquette, Basile ne se convaincrait même pas lui-même en prétendant être très neutre dans son jugement. Après tout, à l’époque où il peinait à sortir la tête de l’eau, Auden ne s’était pas privé de lui y enfoncer bien franchement et sans prendre de gants. C’est difficile à oublier, quand bien même le français n’a jamais été quelqu’un de particulièrement rancunier. Il a eu affaire à bien d’autres langues de serpent avant lui, de surcroît, mais l’italien remporte sans doute la palme de la détraction la plus meurtrière qu’il ait jamais reçue de la part d’un confrère. Au point qu’il soupçonne parfois ses appréciations incisives de cacher un revers bien plus pervers que la simple froideur analytique des critiques d’art conventionnels. Comme une sorte d’acharnement. Mais ce qui rend la pilule encore plus difficile à avaler dans cette histoire est sans doute l’admiration sincère que Basile – malgré lui – a toujours éprouvé à l’égard du talent incontestable de l’artiste italien. Sa manière saisissante de matérialiser les concepts et d’y mettre en exergue sa vision acérée du monde le fascinait. Le fascine toujours, même. Excepté qu’il lui est maintenant devenu légèrement pénible de s’accommoder de son émerveillement pour le travail d’un type pareil, et ce constat ne fait que le rendre un peu plus désagréable à ses yeux chaque fois qu’il se permet de venir lui administrer une petite piqûre de rappel.

Son interlocutrice est la seule à s’apercevoir de son agacement, à la manière qu’il a de rouler des yeux en se mordant la lèvre, mais s’abstient – Dieu merci – du moindre commentaire. Puis c’est avec une crispation sagement contenue mais non moins tenace que le rouquin pivote, d’un mouvement machinal, pour braver le regard du fanfaron nauséabond qu’il aperçoit à ses côtés. « Williams. Quel plaisir. » Le mot lui écorche tant la langue qu’il ne peut s’empêcher de la distordre contre son palais – comme pour s’ôter un goût saumâtre de la bouche. Son visage, pourtant, aussi lisse qu’une toile cirée, se farde d’un sourire complaisant sans laisser échapper le moindre signe de fébrilité. Une grande inspiration suffit à agir sur lui comme une caresse apaisante, à rassembler toute son égalité d’humeur qui lui fait parfois cruellement défaut en présence de cet individu. Sa quiétude retrouvée, il s’applique alors à se montrer sous son meilleur jour comme il le ferait devant n’importe quel autre visiteur – avec un aplomb déterminé. L’ambiance électrique qui règne à présent dans la galerie annonce, malgré tout, l’imminence d’un accrochage inévitable. « Tu dois te méprendre, car je suis certain de ne pas te l’avoir soumise. » réagit-il, l’air de dire qu’il ne voit pas pourquoi il l’aurait fait de toute façon. D’abord parce qu’Auden lui avait déjà fait assez clairement comprendre par le passé qu’il n’était pas intéressé d’exposer ses œuvres, et aussi parce que Basile est maintenant bien tenté de souligner qu’il ne l’est plus non plus. « Ni celle-ci, ni aucune autre dans cette salle d’ailleurs. » se sent-il obligé d’ajouter, l’air expéditif, tandis qu’il soutient le regard de l’autre artiste sans ciller. Si jadis il avait tendance à battre en retraite un peu trop facilement quand ses adversaires l’attaquaient de front, les choses ont bien changé aujourd’hui. « Et à part pour me gratifier de tes observations très édifiantes, que me vaut l’honneur de ta présence ? » De ton intrusion, songe-t-il assez fort pour que l’italien puisse l’entendre penser. Bien entendu, il devine très bien quel genre de divertissement Auden est venu chercher ici, mais il ne lui fera pas la grâce de perdre son calme sous le feu des projecteurs. « Quelqu’un comme toi doit avoir bien mieux à faire que de venir contempler des œuvres qui se ressemblent toutes. » qu’il suppose, la voix curieuse, légèrement teintée de mépris, dans l’attente circonspecte de la prochaine estocade.


@Auden Williams


Dernière édition par Basile Duchesne le Dim 2 Jan 2022 - 15:22, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: (basile) shakespearean rage (basile) shakespearean rage EmptyLun 20 Déc 2021 - 17:05



Mes compliments prennent la forme de reproches, peu importe la personne à laquelle je m’adresse. Ça pourrait être le syndrome d’Auden Williams mais quitte à donner mon nom à une pathologie, je pense que ce serait surtout l’excès de vantardise qui l’emporterait - ou tout du moins ce que eux considèrent comme un excès quand, à mes yeux, cela n’est que le juste reflet de la réalité que le commun des mortels peinent à apercevoir. Je ne dis pas cela pour me trouver des excuses. Les excuses sont pour les lâches, les faibles, les déserteurs. Je n’en suis pas un. Je me bats toujours pour ce qui me semble être juste, quand bien même ma version du bien et du mal diffère de celle du reste du monde. Ils ne sont que des mortels ignorants, encore une fois, et nul besoin de préciser quel avis prévaut sur lequel. Oh et oui, bien sûr, mon passe-temps préféré reste encore et toujours d’ennuyer autrui. Lorsqu’il s’agit d’une figure du passé avec laquelle j’ai un historique, tout est bien plus amusant encore. Basile en est le parfait exemple, surtout alors qu’il a la capacité et le mental de répondre à mes attaques ou tout du moins ne pas s’effondrer au moindre de mot de travers. Cela m’agace autant que cela m’arrange fortement, je me dois bien de l’avouer. Il est un jouet qui ne se disloque pas à la première utilisation et avec le Made in China, vous savez, ce n’est plus aussi courant qu’on le pense de nos jours. J’aurais été xénophobe à n’en pas douter, si moi-même je n’étais pas un étranger en ce pays. Passons.

Je ne tarde pas à gagner l’attention du rouquin, lequel se détourne rapidement de son interlocutrice qui, de toute évidence, ne pouvait pas lui procurer autant de stimulation artistique que moi. « Williams. Quel plaisir. » Mon sourire s’étire aussi grandement qu’il en est faux, se faisant la parfaite représentation de la joie procurée par un vendeur dès lors que la silhouette de ce client pénible se dessine à l’horizon. A la seule différence que je confronte le client pénible par pur amusement, par pur besoin de me prouver à moi-même que la soirée n’est pas aussi ennuyante en perspective qu’elle peut en avoir l’air. “Partagé, comme toujours.” Il ne faut pas me connaître dans les détails pour savoir que je ne m’encombre pas de mensonges, encore moins lorsqu’il s’agit de contenter autrui. Cette fois-ci, pourtant, c’est amusant de jouer ce rôle de l’artiste heureux pour son ami, fier du parcours qu’il a eu et de là où il en est aujourd’hui. Balivernes. Basile joue bien mieux que moi le rôle de l’ami heureux mais dans tous les autres domaines - absolument tous -, je gagne haut la main. « Tu dois te méprendre, car je suis certain de ne pas te l’avoir soumise. » - “Je veux bien te croire. Elles se ressemblent toutes, à mes yeux.” J’avais dit que je ne mentais jamais ? Eh bien justement, apprenez à ne pas croire les inconnus. Ce que je lui annonce là est un mensonge éhonté, annoncé en l’observant droit dans ses yeux clairs. Son corps doit mal supporter tout rayon de soleil, c’en est à se demander pourquoi il a fini par atterrir dans un pays tel que celui-ci.

Il a un talent que je surveille de loin, Basile, mais cela ne signifie pas pour autant que je regrette mon choix de ne pas avoir voulu l’exposer à l’époque. Il aurait peut-être mérité sa chance - et je dis bien peut-être - mais certainement pas une mise en lumière digne des plus grands. Il a évolué, depuis, et c’était nécessaire. Peu m’importe qu’il l’ait fait dans la douleur, tant que la finalité est là. Je ne suis pas présent uniquement pour me moquer de lui et enfoncer le couteau dans la plaie, ce n’est qu’un jeu. Au fond, j’observe ses œuvres avec attention, son coup de pinceau, l’agencement de ses idées, l’évolution. Il pourrait avoir une place dans ma galerie, aujourd’hui, si jamais j’arrivais à mettre mon ego de côté et lui tout autant. En somme, il n’y a rien de moins sûr. « Ni celle-ci, ni aucune autre dans cette salle d’ailleurs. » Sauve ce que tu peux sauver, petit rouquin. Je note pourtant que ses tableaux ne sont pas les seuls à avoir évolué ; son mental en a fait de même. Tant mieux, parce que bon sang qu’on partait de loin.

Il a changé au point de me renvoyer la balle, même si dans ce geste j’ai plutôt tendance à voir en lui un enfant de dix ans tentant de prouver à son père qu’il est plus fort que lui - alors que ce dernier court au ralenti, vous avez compris le truc. Au moins, Dieu soit loué, nous ne partageons pas de sang commun et je n’ai pas à être généticien pour le savoir tant nous ne nous ressemblons pas le moins du monde. « Et à part pour me gratifier de tes observations très édifiantes, que me vaut l’honneur de ta présence ? » Mon regard se déloge du sien, balayant finalement la pièce à la place, comme si je venais soudainement de découvrir l’existence de tous ces tableaux. Oh oui, il est vrai que je suis dans une galerie, voilà tout ce que mon corps semble hurler. « Quelqu’un comme toi doit avoir bien mieux à faire que de venir contempler des œuvres qui se ressemblent toutes. » Mais c’est qu’il a appris à mordre, le bambin. Dommage qu’il lui manque encore ses dents, seulement. Le ton de sa voix m’amuse, quand bien même il essaye de se montrer menaçant ou Dieu sait quoi encore. Il essaye, il essaye, accordons lui au moins ça. “J’ai débuté un jeu des sept différences, ne me donne pas les réponses de suite.” Je réponds avec des mots absurdes, ne faisant pourtant que reprendre son propre aveux (ironique, certes) selon lequel ses œuvres se ressemblent toutes. Je sais bien que ce n’est pas le cas, j’ai assez d’expérience dans le domaine de la peinture pour comprendre à quel point elles peuvent varier les unes entre les autres mais mon rôle n’est pas de le défendre. Ils sont aujourd’hui nombreux à lui cirer les pompes, pour ne pas dire autre chose, et je n’ai jamais été doué pour aller dans le même sens que la foule. Il a besoin qu’on le pousse à être meilleur et, comme je le disais, je ne connais pas meilleur moyen à cela que la critique. La critique prend au cœur, aux tripes, à l’ego. Elle nous donne la rage, elle nous agace, elle nous énerve au point d’en faire lâcher nos nerfs et, enfin, elle nous pousse à nous surpasser. Non plus seulement pour nous-même, mais bien pour prouver à autrui ce qu’on vaut et à quel point ils ont tous tort. “Tu sais, je pensais qu’après notre dernière entrevue tu allais raccrocher tes pinceaux et te reconvertir dans un métier à la con, du genre mécanicien.” Oh oui, bien sûr que je pense à Ezra en disant ça. Lui n’a même pas essayé de viser plus haut, pourtant, semblant éternellement se contenter de la médiocrité des choses. “Et si je ne saurais pas encore dire si ta persévérance est une preuve de courage ou de bêtise, je suis plutôt étonné de te retrouver ici.” Ici, dans une galerie réputée. Ici, à une avant-première qui amasse beaucoup de visages, de simples curieux autant que de professionnels. “Tu es passé sous le bureau pour avoir droit à autant de lumière sur ta personne ?” Je demande, faussement innocent, le regard doux mais la langue amère. Les lumières se tournent vers lui, aujourd’hui, au point où il commence à me faire de l’ombre depuis que je n’ai rien proposé de nouveau depuis un certain temps. Je refuse que la mode passe et moi avec.











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Message(#) Sujet: Re: (basile) shakespearean rage (basile) shakespearean rage EmptyMar 4 Jan 2022 - 23:41


Du fait de son tempérament pacifique, le rouquin serait sans doute prêt à enterrer la hache de guerre si son rival ne se donnait pas si assidument l’air de vouloir lui mettre des bâtons dans les roues, à lui en particulier, et au moindre prétexte. Si chacun de leurs échanges ne lui donnait pas l’impression énervante d’essayer d’attraper une savonnette qui lui glisse des mains sans arrêt, aussi. Chaque fois qu’il croise sa route, il devine d’avance la teneur de leurs conversations, connaît – étrangement – assez l’énergumène pour savoir qu’il est naïf de croire à la perspective d’une trêve face à un adversaire pareil. Que l’artiste italien ne lâchera pas le morceau si facilement, lui qui semble toujours s’évertuer à agir à rebours de ce que les gens attendent de sa part. Pour autant, il pourrait se contenter de laisser ses remarques désobligeantes l’effleurer sans même daigner réagir. L’ignorer, tout simplement, ne pas lui accorder la satisfaction d’avoir eu le moindre impact sur son humeur du jour. Les coups de bec des oiseaux de malheur comme lui n’emportent d’ordinaire que son indifférence – à force d’en encaisser –, mais à son grand regret, Auden a le don de l’importuner plus que n’importe qui avec ses airs d’empêcheur de tourner en rond. Pire encore, les relents d’orgueil qui irradient de sa personne déversent leurs nuances noirâtres dans les couleurs pures de l’aquarelle de magnanimité et de tolérance qui le compose, déteignent sur son âme, altèrent les spirales de sa pensée. Il se surprend même à rentrer dans son jeu d’ego de son plein gré, un peu plus à chaque nouvelle rencontre. À répondre coup pour coup à ses brimades par un venin insoupçonné, puisé au fond des abysses les plus paradoxales de sa psyché. Une once de courtoisie sirupeuse dans la voix, soigneusement mêlée à l’inimitié que l’individu lui inspire depuis le premier jour. Nul doute que le sentiment est réciproque, même si l’italien paraîtrait presque convaincant lorsqu’il lui répond éhontément que le plaisir est « partagé, comme toujours ». Ses prunelles vertes toisent les siennes, l’assassinent du regard en guise de réponse, sans pour autant laisser paraître le conflit incessant qui les oppose aux yeux extérieurs – du moins pas plus que nécessaire. Les habitués du monde de l’art, et plus particulièrement de ce genre de soirée, savent déjà tous que ces deux-là ne font pas bon ménage, que les faux-semblants qu’ils s’obstinent à maintenir ne sont là que pour donner du piquant au jeu. Inutile donc d’en faire des tonnes. Mais il renchérit, le fourbe. S’entête à pointer du doigt les ressemblances entre ses toiles comme pour appuyer là où ça fait mal. Sobrement, Basile s’éclaircit la voix. « Les Nymphéas de Monet aussi se ressemblent tous. » qu’il objecte dans un battement de cils fébrile, un peu plus froissé qu’il ne veut bien l’admettre, lui suggérant par là même de trouver un meilleur argument s’il tient tant que ça à dénigrer son travail. Loin de lui l’idée de prétendre pouvoir se comparer à un si grand maître de la peinture, évidemment, mais l’exemple souligne à merveille l’absurdité de ses propos à ses yeux. De toute manière, le rouquin, bien que très sensible à la critique de ses œuvres, a désormais suffisamment confiance en ses propres capacités pour ne pas se laisser abattre par ce genre de remarque à la con. Et dans le fond, il sait déjà que quoi qu’il dise, Auden décèlera forcément d’autres faiblesses sur lesquelles jeter son dévolu. Comme toujours.

En attendant, l’heure est au « jeu des sept différences », et Basile feint d’être confus à travers un sourire contrit, lorsque son interlocuteur lui intime de ne pas lui donner les réponses tout de suite. « Bien sûr, je m’en voudrais de te gâcher ce plaisir. » souffle-t-il d’une voix toute nimbée d’une ironie bénigne. À ces mots, il fait mine d’abonder dans son sens, opère une retraite en se laissant aller contre le mur, bras croisés, à côté de l’œuvre phare de sa série mise à l’honneur aujourd’hui. De là, il guette patiemment le moment où Auden trouvera encore une fois le moyen de l’humilier publiquement comme il se plaît tant à le faire d’habitude, des yeux méfiants rivés sur lui, ayant bien compris que tout son petit manège n’est autre que raillerie. « Cela dit, n’hésite pas à solliciter mon aide si tu rencontres des difficultés. » qu’il ajoute, l’air de rien, en lui lançant un regard de fausse connivence. Le double sens de sa phrase – bien que se voulant discret – est loin d’être involontaire, mais la lueur malicieuse de ses yeux s’éteint instantanément à l’évocation de leur dernière entrevue, qui lui laisse quant à elle un goût amer en bouche. Il détourne le regard, l’air renfrogné, sans pouvoir réprimer un petit soupir d’agacement, à moitié vexé d’apprendre qu’il le croyait capable d’abandonner si facilement – lui, mécanicien, vraiment ? – après tout ce chemin parcouru pour en arriver là. « Faut croire que tu t’es trompé à mon sujet. » Ça arrive même aux meilleurs, est-il tenté d’adjoindre à son propos avant de se raviser, tandis qu’il entreprend en parallèle, tout en se grattant doucement le menton, d’imaginer à quel point cela peut être bouleversant pour un type comme lui de se confronter à ses propres erreurs. Et si l’on en juge par la taille estimée de l’ego du bonhomme, l’entendre admettre son étonnement de le voir ici pourrait presque constituer une petite victoire en soi, s’il ne savait pas que l’homme ne se présenterait jamais à lui pour le féliciter de ses accomplissements. Basile aimerait réussir à se persuader qu’il s’en fout, de son opinion à l’emporte-pièce, de son attitude de connard orgueilleux, mais c’est pourtant bien parce que l’esprit critique de l’italien est si acéré qu’il y attache une importance toute particulière en vérité. C’est précisément parce qu’il est si difficile à convaincre que son avis compte, et qu’au fond le rouquin brûle d’obtenir un jour son approbation sans oser se l’avouer. Mais lorsqu’il sonde le noir impénétrable de ses prunelles dans l’espoir d’y entrevoir ne serait-ce que l’ombre de son admiration, celles-ci ne lui renvoient qu’une insoluble incertitude. « Depuis quand les détails de mon parcours professionnel soulèvent-ils ton intérêt ? » demande-t-il d’un air incrédule, tout en contournant soigneusement sa question dont il ne relève même pas l’incongruité. « Passer sous le bureau » serait de toute façon la dernière chose qui lui viendrait à l’esprit, le français ayant un minimum de principes. Les raisons qui peuvent bien pousser Auden à venir s’enquérir des tenants et aboutissants de son succès à l’instant présent piquent davantage sa curiosité, en revanche. « Je me demande où en est le tien d’ailleurs. On n’entend plus parler de toi en ce moment. » qu’il lâche finalement en haussant un sourcil dubitatif, le regard à nouveau braqué sur l’oiseau de mauvais augure. Bien entendu, Basile n’est pas passé à côté des dernières rumeurs à propos de l’illustre Auden Williams dont la tendance est plutôt à briller par son absence ces temps-ci. Forcément, quand un artiste marque autant les esprits, on se pose des questions lorsque celui-ci disparaît soudainement du devant de la scène. Et ça a beau avoir un côté indéniablement reposant, le constat est tout de même assez curieux pour mériter d’être tiré au clair.


@Auden Williams (basile) shakespearean rage 104643470 (pardon pour le délai :l:)
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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Message(#) Sujet: Re: (basile) shakespearean rage (basile) shakespearean rage EmptyMar 11 Jan 2022 - 0:07



J’aurais pu passer devant la galerie sans me retourner, j’aurais pu me contenter de renifler avec amertume et continuer. J’aurais pu, mais bon sang que ce plan là n’aurait pas été amusant. Jouer avec les nerfs de Basile, voilà qui ressemble bien plus à mes hobbies quotidiens, surtout alors que nous nous retrouvons dans notre environnement naturel. J’aurais sans doute préféré ne pas avoir à supporter la vue de ses oeuvres dont je ne comprends qu’à moitié le succès (il a du talent mais il en fait des choses meh, voilà tout), il faut apparemment parfois accepter que je ne peux pas tout avoir dans la vie. Et ça, voyez vous, c’est une idée à la con qu’on implante dans le cerveau des gamins pour qu’ils acceptent l’échec et l’autorité. Autant dire que ce sont là deux concepts qui ne me plaisent que très peu. Fort heureusement, Basile est toujours présent, toujours prêt à supporter mes frasques autant qu’il le peut, à répondre par des paroles acerbes bien cachées sous son sourire de premier de la classe et les tâches de rousseur lui donnant un air de bon garçon. Si seulement les autres pouvaient voir le potentiel que je décerne en lui ; artistique, certes, mais tout autre aussi. « Les Nymphéas de Monet aussi se ressemblent tous. » Peut-être, mais tu peux mieux faire que ça. Se comparer à Monet est audacieux, mais pour ce qu’il en est de sa série de Nymphéas, trop peu pour moi. Il y a vu un filon et a accumulé les centaines de toiles dépictant sensiblement les mêmes scènes, ce qui est un coup de maître marketing mais certainement pas artistique. “C’est sans doute pour ça que je les ai jamais aimés.” Remettons donc rapidement les choses à leur place. Il est loin d’avoir la renommée du premier peintre, quoi qu’il pourrait finalement y prétendre à toujours animer ses toiles de taches de peinture que je trouve éternellement semblables.

Ainsi, tel un enfant dans la salle d’attente du médecin, je m’invente un jeu à la va-vite simplement parce que ce n’est pas approprié autant que parce que je cherche la moindre excuse pour toujours titiller l’incroyable patience du français. « Bien sûr, je m’en voudrais de te gâcher ce plaisir. » On les dit malpolis mais Basile s’entête à me prouver le contraire. J’ai compris, depuis le temps, tu peux passer à autre chose. Son sourire en coin et sa fausse politesse ne suffisent pas à faire contrepoids dans cette balance éternellement penchée vers le bon côté des choses. Il a un bon fond et même ma présence ne saurait le changer, surtout alors que je me contente de me montrer étouffant et que les choses ne vont jamais plus loin. « Cela dit, n’hésite pas à solliciter mon aide si tu rencontres des difficultés. » Mon regard, instinctivement plus sombre, croise le sien pendant une seconde. Il est trop gentil - à mes yeux - mais loin d’être bête, encore moins maladroit. Je sais qu’il pèse le moindre de ses mots et que ces derniers ne font pas exception à la règle ; tout comme je déteste savoir ce à quoi il fait allusion. Comme si j’avais besoin de qui que ce soit en ce monde, surtout dès qu’il est question d’art. Il ne m’arrive pas à la cheville, en démentent les journalistes de pacotilles vantant les mérites grandissant d’une étoile filante. Celles qu’on peut observer dans le ciel sont déjà toutes mortes. Vous le saviez, vous ? Basile vole trop près du soleil, il va se brûler les ailes. “C’est ta façon de demander une collaboration ? Ne prends pas trop tes désirs pour une réalité.” Tant mieux, puisque je ne suis de toute façon pas capable de faire quoi que ce soit de mes dix doigts et que, à en juger par ses mots, je commence à comprendre qu’une telle absence de ma part sur la scène artistique ne passe pas aussi inaperçu que je l’avais espéré. Pour une fois que je voulais me faire petit.

« Faut croire que tu t’es trompé à mon sujet. » Ce qui n’est pas une chose qui arrive souvent, mais il faut bien avouer qu’il n’a pas vraiment la gueule d’un mécanicien. J’imagine que le métier de peintre ne lui va pas si mal au teint, il peut expliquer le teint blafard de ce dernier - quand bien même peindre en extérieur n’a jamais été proscrit. J’esquisse un sourire amusé, presque fier de sa répartie, comme si cela avait quoi que ce soit à voir avec moi. Au moins, il arrive presque à me faire oublier la seconde durant laquelle j’ai sincèrement eu envie de le tuer, il y a de ça très peu de temps. J’espère qu’il profite de ses maigres victoires, je ne suis pas généreux et ne lui en accorderai pas tant et plus. « Depuis quand les détails de mon parcours professionnel soulèvent-ils ton intérêt ? » Depuis toujours, en réalité, mais ce n’est pas un fait que j’ai un jour jugé nécessaire de partager avec lui. Je me contente de le suivre de loin, n’allez pas non plus vous faire d’idées, ce n’est qu’une façon pour moi de me tenir au courant de ce qu’il se fait puisqu’apparemment les artistes médiocres ont la cote maintenant que je leur ai laissé un peu de terrain. Tout ce qu’il m’intéresse, maintenant, c’est de savoir combien de temps peut durer cette pseudo célébrité faite de bric et de broc. Attirer l’attention sur soi est facile mais la garder l’est bien moins. “Il faut bien s’occuper.” Je mens et dénigre, comme toujours, parce qu’il faut croire que je suis fait de ce bois-là. Il aura mes félicitations s’il les mérite, un jour, mais pour le moment nous en sommes encore bien loin. « Je me demande où en est le tien d’ailleurs. On n’entend plus parler de toi en ce moment. » Jouer au petit ange qui met malencontreusement les pieds dans le plat est un rôle qui lui va à merveille, si vous voulez mon avis, mais c’est aussi un rôle qui me donne une certaine envie d’entourer sa gorge de mes doigts pour le voir prendre des couleurs rougeâtres. Vous voyez le genre. “Parce que je ne cherche pas à ce que ce soit le cas, aussi étonnant cela puisse-t-il être.” Mensonge, vérité, la frontière entre les deux est maigre, ne me regardez pas avec un tel air agacé. “Je travaille sur un gros projet, ne m’enterre pas trop vite.” Au moins ce point-là est véridique. Je travaille sur un gros projet. Ou j’ai l’idée d’un gros projet, en tout cas. Il ne me reste plus qu’à en parler à James, à le convaincre, à le faire oublier que je l’ai laissé tomber du jour au lendemain et, finalement, à faire en sorte que personne ne tue l’autre pour que nous puissions collaborer sur une nouvelle collection digne des plus grands défilés de mode. En somme, rien de bien sorcier. Rien dont l’élaboration ne puisse me tracasser. Tout ce dont j’ai besoin, c’est de retrouver la capacité de peindre et de dessiner - et comme pour appuyer mes mots, mes doigts jouent entre eux et pianotent contre ma paume dans l’espoir vain de s’allier avec mon imagination pour de nouveau s’entendre. “Profite de ta notoriété, aussi. C’est important, c’est éphémère ces choses-là. Il parait que le retour sur Terre est toujours bien difficile pour ceux qui sont rapidement oubliés, j’espère que tu as le cœur bien accroché.” J’avance dans un sourire faussement compatissant, ne pouvant l’imaginer appartenir à la catégorie d’artistes dont je fais partie: ceux qui n’ont plus jamais reposé pieds sur Terre et côtoyé le commun des mortels.

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Message(#) Sujet: Re: (basile) shakespearean rage (basile) shakespearean rage EmptyMar 18 Jan 2022 - 18:01


Claude Monet doit probablement se retourner dans sa tombe, à entendre Auden déprécier ses Nymphéas avec un tel dédain, comme si son opinion à elle seule pouvait enlever à l’œuvre impressionniste toute son excellence reconnue à l’échelle mondiale depuis un siècle. Basile se sent presque stupide d’avoir pensé ne serait-ce qu’une seconde qu’il pouvait exister un quelconque moyen de clouer le bec de ce corbeau de malheur ; il devrait pourtant le savoir depuis le temps qu’il s’y confronte, que le Leonardo Da Vinci des temps modernes a toujours réponse à tout.

C’est ma façon de te dire cordialement d’aller te faire foutre, aimerait-il pouvoir lui répondre, s’il savait trouver les mots pour traduire ce que l’indécence de l’italien lui inspire. Le problème, c’est que même si sa répartie s’est aiguisée au fil des années, on ne peut pas dire que le registre injurieux soit exactement celui qui s’accorde le mieux à sa verve. Nul doute que ça paraîtrait même ridicule de sa part, quand on sait que sa manière de se donner l’air « méchant » aurait plutôt tendance à rappeler l’agressivité insignifiante – voire presque risible – d’un petit caniche énervé. Et conscient qu’une telle analogie ne manquerait sûrement pas d’inciter un type comme Auden à jeter encore plus d’huile sur le feu, le rouquin préfère mordre sur sa chique et s’efforcer de ne pas laisser libre cours à la grogne frétillante qui lui remue les méninges à cet instant. Parce qu’il sait aussi que le lieu et la circonstance ne sont pas spécialement bien choisis pour provoquer un esclandre. Et quoi que l’on pense de lui, Basile n’est pas quelqu’un d’assez irréfléchi pour se donner en spectacle à un moment pareil. C’est du moins ce qu’il se plaît à croire. « T’es au courant que tout le monde ne rêve pas de collaborer avec toi ? » qu’il marmonne à la place en roulant des yeux, un feulement de contrariété réprimé. Le rouquin sait qu’il a raison, même s’il mentirait en disant qu’il ne l’a jamais souhaité dans le fond, que cette pensée ne lui a jamais effleuré l’esprit et qu’elle n’y éveille pas des chimères toutes colorées. « En tout cas personnellement je passe mon tour. » Il aurait pu éprouver un sincère enthousiasme à l’idée de travailler avec un artiste aussi talentueux qu’Auden si ce dernier n’était pas si imbu de lui-même, si exécrable, si insupportablement convaincu que la Terre, non, le système solaire entier tourne autour de son nombril. Ça aurait pu être une opportunité en or pourtant, une occasion rêvée d’étoffer les merveilles de la création en offrant à l’univers quelque chose d’extraordinaire et d’inédit. Mais ce qu’il sait aussi, du reste, c’est qu’il y a des coups de pied au cul qui se perdent et que l’italien a grand besoin d’être remis à sa place pour l’heure.

Et comme si dénigrer son travail ne suffisait pas, l’artiste aux boucles noires doit vraiment le prendre pour un con s’il pense pouvoir lui faire gober qu’il ne cherche pas à faire parler de lui. Le français ne devrait plus s’en étonner, pas plus qu’il ne s’en offusque d’ailleurs – habitué qu’il est à se faire détracter sur tous les versants de sa vie. Au lieu de gaspiller son énergie à se vexer, il fronce alors les sourcils pour lui signaler qu’il attend une vraie réponse. À ce titre, l’évocation d’un « gros projet » a le mérite d’attiser davantage sa curiosité. Il ne sait pourtant pas ce qui pique le plus son intérêt, entre le fait de savoir qu’un artiste tel que lui prépare une nouvelle création grandiose, ou les soupçons qu’il nourrit à l’idée qu’il soit en réalité complètement désœuvré. « Ah bon. On ne dirait pas que tu bosses, t’as plutôt l’air de glander. » constate-t-il, perplexe, en même temps qu’il croise les bras en plissant les paupières. L’entendre lui intimer de ne pas l’enterrer trop vite lui arrache même un petit rictus, considérant qu’au contraire, Basile serait volontiers disposé à le déterrer si seulement il le méritait. Et tout ce qui le retient d’envoyer promener l’importun une bonne fois pour toutes, c’est cette impression étrangement gratifiante d’avoir tapé dans le mille, mêlée à l’envie irrésistible d’en savoir plus. Après tout, pourquoi flâner ici, pourquoi perdre son précieux temps à s’acharner sur quelqu’un qui ne lui arrive pas à la cheville alors qu’un projet de grande envergure l’attend et ne demande qu’à venir au monde pour faire taire toutes ces mauvaises langues ? Mais il aurait dû se douter qu’il chercherait à détourner la conversation en embrayant aussitôt sur un autre sujet, évidemment. Et quoi de mieux pour cela que de provoquer le rouquin au sujet de la précarité de sa notoriété. C’était cousu de fil blanc. « Il paraît, oui. Tu dois être mieux placé que moi pour le savoir. » Il tâtonne plus qu’il n’affirme, curieux de voir s’il a mis le doigt dans une faille. Malgré tout, et même s’il n’a plus connu de déclin depuis qu’il a rencontré le succès, Basile sait parfaitement ce que c’est que de n’être qu’un artiste de pacotille que personne ne remarque. Il connaît aussi très bien l’effet que ça fait de tout perdre, et retomber dans l’anonymat n’est pas une perspective très réjouissante pour lui qui n’a rien d’autre que l’art dans la vie. Pour l’avoir déjà frôlée, il ne souhaiterait une telle déchéance à personne, pas même à son pire ennemi. Enfin, ça ne l’empêche pas de le faire croire, par contre. Ça lui fera les pieds à ce connard. « J’apprécie ta sollicitude, tu sais. » qu’il dit d’une voix fluette, un petit sourire plein de grâce. « Mais ne t’en fais pas, je n’ai aucune intention de laisser couler ma carrière, moi. » Le fameux « moi » très appuyé et lourd de sous-entendu. « Et tu peux être sûr que je ne t’oublierai pas le jour où ça t’arrivera. » Ce qui sonne comme un adorable témoignage d’amitié s’avère être davantage de l’ordre d’un gros doigt d’honneur, en l’occurrence. Maintenant qu’il n’est plus en position de faiblesse face à lui, Basile a toutes les raisons de l’attendre au tournant. Et quel que soit le sort que l’avenir réserve à Auden, le français ne manquera pas de suivre ça de près. De très près, même. « D’ailleurs, je me demande, qu’est-ce que tu ferais de ta vie si on t’oubliait ? » qu’il demande d’un air curieux. « Mécanicien ? » Petit rire. « Ce serait cocasse pas vrai ? »
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Message(#) Sujet: Re: (basile) shakespearean rage (basile) shakespearean rage EmptyLun 24 Jan 2022 - 14:50



Ce qui est amusant à noter, c’est que je sais que je pourrais parfaitement m’entendre avec Basile si je faisais le moindre effort en ce sens. Nous partageons la même passion pour la peinture et, à mes yeux, c’est déjà un point commun suffisant pour que nous puissions en trouver d’autres dignes de ce nom et d’intérêt par la même occasion. Il n’est pas aussi antipathique que je voudrais bien le laisser croire, par ailleurs, mais c’est une information qu’il ne faut pas répéter trop fort ou elle risquerait d’être utilisée à mauvais escient: c’est à dire par le rouquin qui pourrait soudainement croire que nous avons élevé des putains de cochons ensemble. Je reverrai mon jugement pour lui lorsqu’il aura atteint mon niveau dans le métier ; s’il l’atteint un jour. C’est sûrement la seule chose qui pourrait me faire revoir mon jugement à son sujet et, pourquoi pas, le changer du tout au tout. Pour l’heure, j’observe des œuvres avec un potentiel indéniable mais à qui il manque encore ce quelque chose pour qu’il accède réellement au niveau supérieur tant recherché. « T’es au courant que tout le monde ne rêve pas de collaborer avec toi ? » Je ne comprends pas ces gens dont les remarques se contentent d’être murmurées tout bas, le regard vrillé en direction du sol, apeuré à l’idée que les mots ne soient pas entendus autant qu’ils puissent l’être. “Vraiment ? Tu dois faire erreur.” Sincèrement, je ne vois pas pourquoi certains artistes ne voudraient pas collaborer avec moi. Mis à part mon caractère dont je comprends moi-même qu’il puisse être difficile à supporter, certes, mais au-delà de ça mon talent reste indéniable et ma renommée avec. Il faut savoir prendre sur soi et faire des sacrifices pour gagner un Nom dans ce milieu, c’est à eux de s’en rendre compte. Pour ma part, je sais déjà avec qui je veux collaborer pour cette fin d’année et, surtout, pour retrouver la passion de la peinture, pour ne pas dire la capacité de peindre. Un jour, peut-être, c’est à Basile que je penserai dans ce genre de moment. « En tout cas personnellement je passe mon tour. » Un jour, j’ai dit. Pour le moment encore, je me contente de hausser les épaules, mimant le dédain le plus parfait.

Ayant à cœur de lui prouver qu’il n’est qu’un petit con ayant tort sur toute la ligne, je vends déjà le projet avec James sans même en avoir parlé à ce dernier d’une façon ou d’une autre pour le moment encore. Peu importe, je sais qu’il me suivra. Il l’a toujours fait et s’il émet le moindre doute, j’utiliserai l’argument en souvenir du bon vieux temps, lequel même son cœur brisé ne saurait refuser. « Ah bon. On ne dirait pas que tu bosses, t’as plutôt l’air de glander. » J’esquisse un rire sincère à cette répartie digne d’un professeur d’écoles. Il aurait été doué dans ce rôle, j’imagine, il est assez empathique pour supporter trente gamins à raison de huit heures par jour et le tout sans qu’aucun ne soit même le sien. “Tant que ça ne reste qu’une supposition, je m’en moque bien.” Je me moque bien volontiers de ce que les autres peuvent penser de moi, à la seule et unique exception de mon travail. Mon travail reste ma vie, ma passion. Il est nécessaire, vital, et je ne laisserai personne sérieusement penser que je n’ai pas un talent digne d’être reconnu - qu’ils aiment ou non mon travail, là n’est pas la question. Ce qu’il faut dénoter, c’est qu’ils ne seraient pas capable de le reproduire, même s’ils le voulaient ; les reproductions de Léo ne sont pas un exemple à prendre en compte, passons. Il n’est qu’un gamin. « Il paraît, oui. Tu dois être mieux placé que moi pour le savoir. » - “Fais attention où tu mets les pieds, tu pourrais rapidement regretter de telles paroles.” J’annonce, laissant mes yeux noirs se poser sur les siens dans un geste lent. Ce ne sont pas des menaces, n’allez pas me traiter de monstre. Ce ne sont que des faits. Je suis encore au sommet de ma gloire, qu’il ne pense pas qu’une place vient de se libérer sur l’Olympe. « J’apprécie ta sollicitude, tu sais. » Il devrait, ce ne sont là que des conseils d’un homme ayant tout vu et tout vécu donnés en direction d’un autre qui ne connaît encore rien à rien. Il devrait utiliser mon expérience à bon escient et non jouer de sa voix fluette pour m’agacer davantage encore - si tant est que cela est encore possible.. « Mais ne t’en fais pas, je n’ai aucune intention de laisser couler ma carrière, moi. Et tu peux être sûr que je ne t’oublierai pas le jour où ça t’arrivera. » Mon poing s’agite, mes doigts se referment frénétiquement contre ma paume pour mieux s’en déloger ensuite, ne sachant où se reposer pour ne pas éclater de rage. Il sait où il marche, il sait ce qu’il risque et, surtout, il sait qu’il m’agace bien plus qu’il n’y est jamais arrivé jusqu’alors. Ma faute, sans doute, à lui avoir tendu une perche aussi immense qu’il a eu tout le loisir du monde de la faire se retourner contre moi. « D’ailleurs, je me demande, qu’est-ce que tu ferais de ta vie si on t’oubliait ? Mécanicien ? Ce serait cocasse pas vrai ? » Son rire m’agace presque autant que ses paroles en elles-mêmes mais ces dernières sont justement bien trop nombreuses pour que je puisse contenir rage et colère à la fois, n’ayant de toute façon jamais été joué à ce stupide jeu.

Tout aussi rapidement qu’il a pu avancer de telles paroles suicidaires les unes à la suite des autres, c’est ma main libre qui vient trouver refuge contre son cou sans que cela n’ait absolument rien d’un geste tendre. Ma main le redirige contre le mur et je prends encore soin de plaquer son corps contre aucun de ses précieux tableaux, ayant encore une infime once de compassion pour lui. Je l’avais prévenu, pourtant, de fermer sa gueule plutôt que de parler de choses dont il ne connaît rien. Tout est de sa faute, absolument tout, et je me moque pertinemment que quelques regards curieux puissent se poser en notre direction après avoir entendu sa tête cogner (sans que je n’y appose toute ma force) contre le mur de l’enceinte. Mes doigts ne le serrent pas assez pour réellement lui faire mal ou l’empêcher de respirer, ce n’est qu’une pression très largement désagréable. “Si tu veux jouer à la grande gueule, assure toi d’avoir les épaules pour ça. Les personnes dans ton genre ne survivent jamais longtemps, sinon.” S’il veut jouer au plus con, il doit être capable de recevoir les coups sans retenue de ses adversaires, et à en juger par sa stratégie visant à papillonner des yeux, je doute largement que ce soit le cas. La prochaine fois, je frapperai réellement, je ne me contenterai pas de le prévenir que je le ferai - et qu’il n’ose pas croire que ce ne sont là que des paroles en l’air. “Je pourrais briser ta carrière aussi facilement que ton cou, alors à ta place je m’occuperais bien plus de ça que de la mienne.” Les paroles sont basses, destinées à son oreille seulement. Je sais que je suis déjà dans le viseur de la sécurité, je n’ai pas de temps à perdre en me rendant au poste de police pour menaces de mort. “Ne t’avise pas de jouer au plus fin avec moi Basile, tu as encore beaucoup de chemin à faire avant de m’arriver à la cheville.” Plusieurs mois sans peinture dévoilée de ma part n’y changeront rien. Nous ne jouons pas dans la même cour, il devrait s’en souvenir, et j’espère que cette petite explication lui suffira, parce qu’elle est sûrement tout ce dont je puisse être capable en terme de calme.











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Message(#) Sujet: Re: (basile) shakespearean rage (basile) shakespearean rage EmptyDim 6 Mar 2022 - 16:37


Nul n’ignore que provoquer Auden sur un terrain où il est à son avantage relève du plus sombre suicide, mais Basile n’a jamais non plus été du genre à se laisser marcher sur les pieds sans protester. La réputation de l’énergumène n’y changerait rien ; pas plus que les griffes acérées qui soudain le harponnent contre le mur sans ménagement et ne lui laissent même pas l’occasion de réagir autrement qu’en arrondissant les yeux d’un air sidéré. Il a beau connaître parfaitement les risques qu’il encourt à titiller l’ego de son rival, il n’avait pas anticipé une régression aussi critique du peu de courtoisie dont ce dernier est capable dans un laps de temps si court. Sans doute, dans le fond, avait-il compté sur la présence de la presse artistique et d’un certain nombre de personnalités connues du milieu pour dissuader l’autre artiste – réputé sanguin – de s’emporter publiquement. Il faut croire que le rouquin est trop optimiste – ou aveugle – pour son propre bien, à penser un peu naïvement qu’il y a du bon en tout un chacun, au point même de supposer à un individu comme Auden l’intelligence de savoir faire preuve d’humilité et de retenue quand la situation l’exige.
La brève satisfaction de le voir – contre toute attente – perdre son calme à la vue de tous n’apaise même pas son propre pouls qui s’emballe, et dont les pulsations frénétiques ne doivent sans doute pas échapper à la perception de son agresseur. « Si tu veux jouer à la grande gueule, assure-toi d’avoir les épaules pour ça. Les personnes dans ton genre ne survivent jamais longtemps, sinon. » D’instinct, Basile aurait sûrement esquissé un mouvement de recul si le mur derrière lui ne faisait pas obstacle à son évasion improvisée. Mais la pièce principale de la galerie, pourtant si spacieuse, lui semble soudain avoir rétréci à l’en priver de tous ses mouvements. Il devine, à l’intonation de la voix de l’oiseau de malheur, que les mots qu’il emploie ne sont pas à prendre à la légère. La lueur assassine au fond de ses prunelles suffit en effet à suggérer combien il doit probablement brûler de lui casser les dents à cet instant. « Je pourrais briser ta carrière aussi facilement que ton cou, alors à ta place je m’occuperais bien plus de ça que de la mienne. » À ces mots, un léger frisson lui traverse la colonne vertébrale. Même en ayant à l’esprit que l’assemblée ne s’accommoderait certainement pas d’une agression sans réagir, Basile a l’habitude de prendre très au sérieux les menaces, quelles qu’elles soient, quand il en reçoit. Se trouve sans doute là une réminiscence de celles qu’il endurait adolescent dès qu’il se risquait à trop s’écarter du « droit chemin », et qui manquaient rarement à leur promesse à l’époque.

Cependant, le rapport de force qu’il tente d'instaurer ne suffit pas à le priver de sa lucidité. « J’avais presque oublié que tu n’es pas capable de te comporter comme un adulte civilisé. » qu’il souffle distraitement, au mépris de sa position défavorable, tandis qu’un petit sourire mutin s’invite sur ses lèvres de façon passagère. « Et je suppose que j’ai touché une corde sensible, pour que tu me menaces de la sorte. Ça te ressemble bien d’user de la violence à la moindre frustration. » observe-t-il, d’une voix désapprobatrice, sans détourner le regard de celui d’Auden. Sans employer le ton de l’interrogation, son propos se donne l’air d’une question, fait mine d’attendre une réponse. « Est-ce que j’ai raison ? » que ses yeux lui demandent silencieusement. Peut-être le rouquin s’engage-t-il sur un terrain impraticable, en essayant de creuser plus en profondeur ce problème délicat que l’artiste italien semble ne pas assumer. Peut-être ferait-il mieux, effectivement, de ne pas trop l’ouvrir dans ce genre de moment. Mais voilà longtemps que Basile avait décidé de ne plus courber l’échine face à l’intimidation, et aujourd’hui, il compte bien s’y tenir. Il pèse ses mots, toutefois, conscient que la moindre maladresse pourrait lui coûter cher. Et malgré les apparences, il ne tient pas particulièrement à terminer la soirée aux urgences. « Ne t’avise pas de jouer au plus fin avec moi Basile, tu as encore beaucoup de chemin à faire avant de m’arriver à la cheville. » Qu’il dise vrai ou non l’indiffèrerait sans doute, si ces paroles ne trahissaient pas un ego blessé. De retour en selle, le rouquin ne peut alors s’empêcher d’arquer un sourcil sceptique, croisant les bras. « Mes remarques ne devraient pas tant t’affecter, dans ce cas. » Il gagnerait beaucoup à se taire en de telles circonstances, à laisser l’agressivité puérile d’Auden l’effleurer sans opposer de résistance, mais trop têtu qu’il est, il lui faudrait bien plus que des menaces pour abdiquer face à un comportement si exécrable. Pense-t-il vraiment qu’il lui suffit d’hausser le ton pour mettre le monde à genou ? Il faut être totalement détaché des réalités de la vie, ou se croire au-dessus du commun des mortels, pour s’imaginer que ses conneries ne se retourneront jamais contre lui. Qu’il pourra indéfiniment se servir de sa notoriété pour se comporter comme un voyou de bas étage en toute impunité. Un jour viendra où ça ne passera plus, Basile en a la ferme certitude. Et le karma se moquera bien de son misérable complexe de supériorité le moment venu. « Je ne te savais pas si chatouilleux, Williams. » qu’il murmure d’un ton léger, presque espiègle, malgré la menace de strangulation qui lui pend littéralement à la gorge, avant de poursuivre dans une nuance plus froide. « Si j’étais toi, je me servirais de ma poigne pour autre chose que pour scier la branche sur laquelle je me tiens. Tu ne fais que te ridiculiser en m’agressant publiquement, en plus de me confirmer ce que je pensais. » lâche-t-il avec toute la conviction dont il est capable, les sourcils froncés d’indignation. N’est-ce pas en effet un aveu pur et simple que de réagir au quart de tour à la provocation ? Basile, quant à lui, mentirait en disant que les prunelles noires avides de violence braquées sur lui ou encore sa façon bien franche de lui empoigner la gorge n’alarment pas au moins un peu son instinct de survie. Mais même s’il doit vivre dans l’inquiétude de savoir son rival capable de mettre ses menaces à exécution, il n’est pas question pour lui de fléchir. « À présent, si tu as fini de te donner en spectacle, j’apprécierais que tu ôtes tes sales pattes de moi. Ce serait très regrettable que je sois obligé de demander à la sécurité de te jeter dehors. » Un rapide coup d’œil suffit à s’apercevoir que tout le monde les regarde avec circonspection, en particulier le vigile, massif comme une montagne et aussi aimable qu’une porte de prison, planté derrière le brun, dans l’attente du moindre signe de détresse pour intervenir.
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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : flora #4 › ugo #5 › savannah #10 › damon #15 › anastasia #2

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

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Message(#) Sujet: Re: (basile) shakespearean rage (basile) shakespearean rage EmptyLun 28 Mar 2022 - 20:52



J’observe les veines saillantes de ma main et mon poignet, une seconde avant de retirer cette dernière du cou du roux, seulement parce que je n’ai pas de temps à perdre en prison pour meurtre et que je sais déjà que ce ne serait pas un environnement porté sur la création artistique. Ce n’est pas la moindre once d’humanité qui m’a fait revenir sur mon geste, bien au contraire. Je n’hésiterais pas à recommencer si j’en éprouve le besoin, et peu m’importe ce que pourront en dire les journalistes et critiques d’art présents dans la salle. Ils devraient simplement s’estimer chanceux de ne pas être la raison de ma colère, comme peut l’être Basile. Ce ne sont pas des menaces que je profère à son encontre, simplement des conseils bien avisés. « J’avais presque oublié que tu n’es pas capable de te comporter comme un adulte civilisé. » - “Ça ne m’a jamais intéressé.” Je sais être faux, je n’en ai simplement jamais trouvé l’utilité nulle part. En d’autres circonstances, un tel sourire de sa part lui aurait valu un énième reproche de la mienne mais je dois bien avouer que sa réaction m’étonne et m’impressionne presque. Je ne saurais dire s’il est totalement suicidaire ou courageux, mais c’est intéressant d’observer qu’il n’est pas aussi lisse qu’il le laisse croire. Je trouve simplement dommage d’avoir besoin d’autant le bousculer pour qu’il s’écarte de son rôle éternellement beige. « Et je suppose que j’ai touché une corde sensible, pour que tu me menaces de la sorte. Ça te ressemble bien d’user de la violence à la moindre frustration. » Je n’ai aucun mal à soutenir son regard, ajoutant pour ma part un sourire aussi fin que faux sur les traits de mon visage. Il tape dans le mille, Basile, et n’a même pas idée d’à quel point ses paroles sont véridiques. La violence est pour moi une réponse universelle, il est aujourd’hui bien mieux placé que jamais pour s’en rendre compte. Il devrait simplement s’estimer heureux que les choses n’aillent pas plus loin, je me serais fait une joie d’ajouter quelques teintes violacées sous ses jolis yeux clairs. “On est copains maintenant Duchesne, tu t’essayes à la psychologie ?” J’interroge dans un rire faux, n’attendant aucune réponse de sa part alors que la scène a tout d’un garçon se faisant bully par son aîné de quelques années - à la seule différence que c’est lui, l’aîné. Fort heureusement, on a au moins tous deux passé l’âge d’être sur les bancs de l’école.

« Je ne te savais pas si chatouilleux, Williams. » Et moi, c’est son cœur que je rêve de chatouiller pour lui extraire de la poitrine, tel un énième film de vampire glamourisé. A la seule différence que ce ne serait là que l’issue inévitable d’une pulsion à peine contrôlable - heureusement pour lui tant ses mots m’agacent un peu plus à chaque nouvelle seconde. “Et je ne te savais pas si peu fervent de l’idée de continuer à vivre.” Parce que si tel était le cas, il aurait compris au travers de mon regard noir qu’il aurait dû se la fermer il y a longtemps de cela déjà. Mais si je vivais sa vie, je comprendrais pourquoi il ne semble pas tant y tenir que ça. « Si j’étais toi, je me servirais de ma poigne pour autre chose que pour scier la branche sur laquelle je me tiens. Tu ne fais que te ridiculiser en m’agressant publiquement, en plus de me confirmer ce que je pensais. » Ses sourcils froncés me rappellent ceux de mon fils quand il ne comprend pas pourquoi son biberon n’est pas déjà prêt ; à la seule différence qu’ils ont quarante ans d’écart. Au moins, ils ont tous deux autant de crédibilité dans leur rôle, c’est à dire aucune. Basile n’est pas un mauvais artiste, mais il n’a rien du bad guy, peu importe le contexte. Ma main, qui avait déjà desserré l’emprise contre son cou pour le laisser respirer, finit par glisser contre sa joue et la tapoter doucement, signe de tendresse emplie d’une ironie fausse au possible. Ce geste ne tromperait personne, pas même la foule la plus éloignée qui n’a pas entendu notre échange. “Tu devrais savoir depuis le temps que ton avis ne vaut absolument rien.” Celui des autres non plus, à de rares exceptions près, dont aucune ne se trouve dans la pièce. Alors, je me moque bien de ce que tous ces regards ahuris et figés de stupeur peuvent penser. « À présent, si tu as fini de te donner en spectacle, j’apprécierais que tu ôtes tes sales pattes de moi. Ce serait très regrettable que je sois obligé de demander à la sécurité de te jeter dehors. » J’esquisse un dernier rire lasse. “Ménage ta voix, je connais le chemin.” Je n’ai plus rien à faire ici, de toute façon, et ce ne serait pas Basile qui viendrait statuer l’inverse.











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