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 (williagni #2) I'm dying to see how this one ends

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Message(#) Sujet: (williagni #2) I'm dying to see how this one ends (williagni #2) I'm dying to see how this one ends EmptyMar 21 Déc 2021 - 16:05



I'm dying to see
how this one ends
@auden williams alias grincheux & blanche-neige.

***

Andréa numéro six a eu un accident du travail. Madame Ferragni a peut-être été un poil sévère lors de la dernière mission qu’elle avait donné à son assistante. Une boite de chocolats dans une main et son sac Valentino dans l’autre, ses talons claquent contre le carrelage de l’hôpital Saint-Vincent. C’est bien parce que c’est les fêtes de Noel que l’italienne fait l’effort d’aller voir sa victime. Pardon employée. Elle ouvre la porte persuadée de rentrer dans la bonne chambre, alors que la secrétaire à l’accueil s’est trompée dans les informations données à la grande dame. Elle fait toujours cet effet l’italienne. Elle déstabilise son auditoire. « Ah. » Ce n’est pas la chambre d’Andrea, pourtant la personne allongée dans le lit est dans un état tout aussi lamentable. Eliana s’apprête à tourner les talons alors qu’elle croise le regard noir de l’homme. Sa main lâche la poignée de la porte et ses doigts se tendent instantanément, frappée par cette vision digne de l’enfers. Les souvenirs lui reviennent brutalement en tête, une image bien innocente d’elle-même qu’elle aurait préféré bannir de son esprit. Une Eliana plus jeune et naïve, qu’il s’est laissée tenter par un mauvais poison. Un seul et unique soir qui a transformé sa vie toute entière. Elle se souvient de la douleur qu’elle a ressenti au fin fond de ses entrailles lorsqu’elle l’a mis au monde. L’enfant. Leur enfant. Même si cette simple pensée est une utopie, regardez le résultat. Les deux hommes ayant bouleversé sa vie, se révèlent être deux inconnus aux yeux de la grande dame. Depuis la naissance de Damon, entre temps elle a appris son véritable prénom, Eliana n’a plus ressenti grand-chose. La grossesse l’avait rendu trop sentimentale. Au final, ce n’est pas plus mal qu’ils lui aient enlevé le bébé des bras au bout de quelques minutes seulement. L’italienne a juste eu le temps de constater qu’il avait le même regard qu’elle. Un héritage qu’elle a préféré garder secret. Après ce rare moment d’égarement à la naissance de Damon, Eliana a pris soin d’enterrer six pieds sous terre son ancienne version d’elle-même et elle aurait bien fait de retrouver le géniteur de son enfant pour en faire de même. Auden Williams. Pendant de nombreuses années, elle l’a cru mort. Il n’a jamais répondu à ses appels lorsqu’elle était encore jeune. Combien de fois est-il venu hanter ses rêves alors qu’Ana se réveillait en sursaut à côté de son époux ? Enfin ex-époux, ça aussi c’est de l’histoire ancienne depuis qu’elle a élu domicile en Australie pour mieux observer et analyser ses ennemis. L’homme dans le lit d’hôpital est sans doute la personne qu’elle déteste le plus dans ce bas monde. Elle n’a jamais toléré son comportement, lâche et insolant.

« Alors ça, je ne pensais pas te revoir ici. » Dans un lit d’hôpital. Fut un temps, il était bien plus à son avantage torse nu dans les draps d’un lit dans cette maison d'amis. Soi-disant, c'est ce qu'il racontait. Aujourd’hui, il n’a plus rien de séduisant ou d'envoûtant. Il est juste détestable. En plus d’être mal en point, il a pris des rides et elle soupçonne quelques cheveux blancs cachée dans sa touffe brune. Eliana attrape une chaise qu’elle approche du lit. Elle fait volontairement grincer les pieds. Elle veut observer de plus près cette scène. Après quelques recherches rondement menées, elle a découvert comment il se prénommait. Auden. « Tu ne t’es pas loupé. » qu’elle ricane, alors qu’elle l’a brièvement vu au mariage de Damon, la clope au bec et avec une tête d’enterrement. Pourtant, elle ne s’était pas attardée sur son vilain visage. « Que s’est-il passé ? » Ses grands yeux naviguent sur sa main habillée de nombreux bandages, son pied dans un plâtre et elle n’arrive pas à distinguer exactement ce qu’il se cache sous sa blouse. Les vêtements des hôpitaux ont toujours été incroyablement hideux. « La dernière fois que je t’ai aperçu, c’était au mariage de Damon. » qu’elle siffle, observant son étonnement dans les yeux masculins. Surprise. Elle était aussi-là, planquée dans l’ombre, elle n’allait pas louper cet événement, qui lui a retourné le ventre, mais ça, elle ne l’avouera pas. Jamais. Ce malentendu lui permet de réaliser son plus grand souhaite. C'est l’heure du procès d’Auden Williams.

« Ah oui. Je ne me suis pas présentée la première fois. » Elle se doute qu’il s’en fiche des présentations, ils les ont royalement ignorées la fois précédente, trop occupés à se bécoter. Futiles erreurs de jeunesse. Doucement, elle vient prendre la main endommagée d’Auden et la serre dans la sienne. « Eliana. Eliana Ferragni. » La fille des Ferragni qu’on a fait croire morte en couche. Honteux mensonges. Après des longues secondes, elle relâche sa main et pose cette dernière sur le ventre de sa victime. Elle appuie lentement, délicatement, voyant les traits adverses se tirer. « La douleur est de combien sur une échelle de un à dix ? » qu’elle s’amuse joyeusement. Et encore, elle est persuadée qu’elle est infime comparée à tout ce qu’elle a enduré et encaissé durant de nombreuses années. Les hommes ont toujours été faibles et incompétents. Qu’en est-il d’Auden Williams ?



Dernière édition par Eliana Ferragni le Mar 11 Jan 2022 - 20:19, édité 1 fois
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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
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(williagni #2) I'm dying to see how this one ends MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23356 POINTS : 500

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (04)cesar #8vivian #5ginny #114james #18


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : flora #4 › ugo #5 › savannah #10 › damon #15 › anastasia #2

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : harley (avatar) › iwantto (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
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Message(#) Sujet: Re: (williagni #2) I'm dying to see how this one ends (williagni #2) I'm dying to see how this one ends EmptyVen 24 Déc 2021 - 17:02



« Alors ça, je ne pensais pas te revoir ici. » Et moi, je ne sais même pas de quoi elle me parle. Je parie déjà qu’elle s’est simplement trompée de chambre et qu’elle récite un discours soigneusement appris pour reconquérir le coeur d’un ex ; lequel elle récite simplement parce qu’elle a fait trop d’efforts pour finalement revenir sur ses pas. Ainsi, je me contente encore de garder le silence, agacé des va-et-vient permanents dans cette chambre. Pour une fois, je suis plutôt de l’avis des médecins, à dire que j’ai besoin de repos - non, c’est faux, je veux simplement un putain de calme. Ils savent tous qu’à ainsi être allité, je n’ai pas la moindre possibilité de fuir leurs discussions ni même, mieux encore, leur faire comprendre d’un coup de poing à quel point je n’ai aucune envie de discuter. Mais soit, qu’elle continue, elle a de toute façon l’air bien partie pour et du genre à ne pas écouter les ordres d’autrui.

Pourtant, même face à un parfait inconnu, elle ne semble pas décidée à faire machine arrière. Envahissante au possible, c’est une chaise qu’elle rapproche du lit, à ça de m’annoncer ‘il faut qu’on discute’. Oh, bon sang. Quand je vous dis qu’il y a des douleurs bien plus horribles que celles purement physiques. « Tu ne t’es pas loupé. » Oui, comme si j’avais décidé de moi-même de me flinguer. Je ne suis pas un de ces dépressifs pathétiques qui veulent mettre fin à leurs jours, j’ai simplement croisé la route d’un gars tout aussi pathétique, simplement il l’est tout autant qu’il est fou. Je lui décoche un regard noir, ne pouvant pas croire qu’elle est aussi bête qu’Otto peut l’être. Sans la connaître, j’en ai pourtant l’intime conviction, mais cela ne m’empêche pas de déjà la détester au plus haut point. « Que s’est-il passé ? » - “Excès de talent, l’enveloppe humaine a du mal à suivre.” Je rétorque sans sourciller, mes yeux ne lâchant pas les siens un seul instant alors qu’elle semble trouver intéressant d’analyser mon état de santé. Les bandages sont de taille mais, au moins, elle ne peut pas observer l’impact de balle ni même les brûlures sur ma main.

« La dernière fois que je t’ai aperçu, c’était au mariage de Damon. » Et, cette fois-ci, il n’y a plus rien dont je pourrais rigoler. Personne ne sait que j’étais au mariage de mon fils, si ce n’est Angus et quelques invités de haut vol m’ayant retrouvés inconscient. Elle ne fait pas partie du lot, pour la simple et bonne raison que je ne sais pas qui elle est et c’est un fait qui m’agace bien plus qu’autre chose. L’ignorance ne fait pas partie de mon quotidien. “Qui es-tu ?” Elle ne me répondra sûrement pas mais j’essaye au moins de lui poser la question frontalement dans un espoir aussi fou que vain. « Ah oui. Je ne me suis pas présentée la première fois. » La brune joue un jeu, c’est évident, et ne pas en connaître les raisons autant que l’objectif m’énerve déjà grandement.

Sa main retrouve la mienne, je serre les dents plutôt que de grimacer à cause des frictions contre ma chair abîmée. « Eliana. Eliana Ferragni. » Eliana qui ? Eliana la stronza qui pense au moindre de ses gestes, Eliana dont la main appuie contre ma plaie au ventre, Eliana face à qui je ne peux me contenter de grimacer tant la douleur est grande. « La douleur est de combien sur une échelle de un à dix ? » Je me redresse soudainement, chien enragé grognant déjà. Mon visage se rapproche du sien et à mes yeux se sont ajoutés des éclairs en plus de leur lueur noire. “Ne me fais pas te poser la même question quand j’aurai redessiné ce joli minois.” Je préviens avec haine, ne tardant pourtant pas à regretter ce mouvement brusque lorsque l’adrénaline redescend déjà pour laisser place à une douleur fulgurante. Mon dos retrouve le matelas alors que j’entoure son poignet de ma main non-abîmée, la serrant bien plus que de raison. "Tâte toi encore à ce jeu-là et je jure que tu seras six pieds sous terre avant de connaître un lit d'hôpital." Ce n'est pas en étant une femme que ça suffira à la sauver de quoi que ce soit, surtout pas alors qu'elle se met elle-même dans une telle situation.











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Message(#) Sujet: Re: (williagni #2) I'm dying to see how this one ends (williagni #2) I'm dying to see how this one ends EmptyMar 28 Déc 2021 - 18:56



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Revoir Auden Williams n’a pas été pris en compte dans les plans initiaux de la Ferragni, cependant revoir ce lâche bloqué dans un lit d’hôpital se révèle être jouissif. « Excès de talent, l’enveloppe humaine a du mal à suivre. » Elle lève les yeux au ciel, si Dieu pouvait entendre ses aberrations, il serait mort de rire, c'est certain. Même après vingt ans, l’arrogance de l’italien n’a pas changé. Malgré son physique d’adulte, il reste un gamin, qui est plus un lâche, aux yeux de la grande dame. Son silence a marqué son arrêt de mort. A une époque, les hormones de la grossesse ont rendu trop conne Eliana. Bêtement, elle a cru qu’Auden aurait quelque chose à faire de ce bébé surprise. L’italienne regrette amèrement cette nuit. Il a été la plus grosse erreur de sa vie. Et en dommages collatéraux, la fille de bonne famille est devenue une grande dame sans cœur, créant le silence sur chacun de ses passages.

Eliana continue son petit numéro, s’approchant volontairement d’Auden, empiétant sur son espace privé. Endommagé par des nombreuses blessures, l'homme est coincé dans un lien d'hôpital. Bien fait. La Ferragni compte profiter de cet avantage qui lui a été offert sur un plateau d’argent. Elle mentionne un certain mariage, celui de Damon et elle sait pertinemment que cette information ne va pas tomber dans l’oreille d’un sourd. En plus de sa présence non-désirée dans cette chambre, elle fait comprendre qu’elle a l’avantage sur la situation. Pendant longtemps Eliana a banni Auden de sa mémoire, mais depuis qu’elle a posé ses valises sur le sol australien -on remercie la parfaite opportunité à la Maison Weatherton- elle a pris soin d’observer dans l’ombre son pire ennemie. Le père de son enfant, enfin si on peut le nommer ainsi. Auden comme Eliana semblent avoir oublié leurs responsabilités de parents depuis de nombreuses années, mais cette rencontre imprévue va lui permettre d’en savoir plus sur la situation actuelle. « Qui es-tu ? » Un rire moqueur s’échappe d’entre les lèvres de l’italienne. Elle est presque déçue qu’il n’ait pas reconnu son regard si particulier, fut un temps, elle sait qu’il a attiré l’attention de l'artiste l'espace d'une nuit. Au lieu de répondre à la question masculine, Eliana impose des présentations. A sa façon bien sûr. D’une voix calme, elle se présente officiellement, même si elle se doute qu’il n’en a rien à faire. A ses mots, elle vient de saisir de la main endommagée de l’homme dans le simple but de le voir souffrir. Comme un chien qu’on vient de piquer, Auden se redresse de son lit. Des foudres pourraient jaillir de ses yeux sombres si c’était possible. Provocatrice, Eliana ne bouge pas d’un millimètre, affrontant son regard et osant même serrer un peu plus sa main dans la sienne. « Ne me fais pas te poser la même question quand j’aurai redessiné ce joli minois. » Auden retrouve bien rapidement le matelas de son lit tandis qu’Ana se décide à lâcher son emprise. Les rôles s’inversent lorsque l'animal s’empare du poignet de l’italienne avec sa main valide. La haine est si grande que ce simple geste qu’elle n’a pas prémédité, lui donne un léger coup de jus. Pourtant, son apparence reste imperceptible. « Tu n’as pas changé. » qu’elle prononce dans le plus grand des calmes, un calme religieux qui pourrait vous glacer le sang. « Tâte toi encore à ce jeu-là et je jure que tu seras six pieds sous terre avant de connaître un lit d'hôpital. » A ses mots, la poigne masculine se serre encore plus, au point de couper la circulation sanguine de l’italienne. C’est là qu’elle décide d’enlever la main du Williams avec un geste brutal. Elle se lève de sa chaise pour le regarder de plus haut. Elle veut dominer la situation. « Tu étais bien plus mignon quand tu avais quoi.. vingt ans je suppose. » Ses mains glissent contre les traits durcis du visage masculin, les mêmes gestes qu’elle avait pu avoir lors de leurs ébats d’adolescents. Après quelques instants, elle retire ses doigts. L’animal est encore à cran dans son lit d’hôpital. Il ne faudrait pas qu’il la morde. Les mains immaculées de l'italienne sont bien trop précieuses pour cela. « Ce n’est pas beau de jurer la mort de quelqu’un. » Hypocrisie de sa part alors qu’elle a dû souhaiter une centaine de fois la mort d’Auden Williams. « Je suis navrée de te l’apprendre mais la mère de Damon n’est pas morte en couche. » Eliana n’aime pas tourner autour du pot, autant aller droit au but et dévoiler son identité devant le chien enragé. « Dommage. » Elle est persuadée que son enterrement aurait été grandiose. « Cela te revient maintenant ? Une froide nuit d'hiver en Italie. » qu’elle finit par lui lancer en italien pour lui réveiller de vieux souvenirs ensevelis.



Dernière édition par Eliana Ferragni le Mar 11 Jan 2022 - 20:12, édité 1 fois
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
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STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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AVATAR : Richard Madden
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PSEUDO : Kaelice
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Message(#) Sujet: Re: (williagni #2) I'm dying to see how this one ends (williagni #2) I'm dying to see how this one ends EmptyLun 10 Jan 2022 - 19:25



Qui es-tu ? Des mots rares de ma bouche tant je me soucie peu d’autrui, pour ne pas dire ‘absolument pas’, dans la mesure où leur destin m’intéresse tout aussi peu que de banales questions telles que leur nom. Cette fois-ci, pourtant, les choses sont différentes et loin d’être animé d’un esprit de curiosité, c’est surtout par besoin que je questionne la jeune femme aux cheveux de jais. Elle agit comme si elle était en territoire conquis, ce qui signifie qu’elle en sait bien plus que moi et c’est une idée que je déteste au plus haut point. Son nom et son prénom, décriés quelques secondes plus tôt, me sont parfaitement inutiles dans cette situation. Je ne reconnais de toute façon ni l’un ni l’autre, et l’inconnue ne semble pas daigner me donner davantage d’indications, chose qui m’enrage presque autant que le geste délibéré qu’elle a à mon encontre, perpétué dans le seul but de me voir souffrir. Mes réflexes sont ceux d’un homme hargneux, correspondant éternellement à ma description. « Tu n’as pas changé. » Et je ne changerai jamais, pas même à l’article de la mort, mais là n’est pas le sujet. Elle sous-entend que nous nous connaissons déjà et cela ne fait que naître des questionnements toujours plus nombreux en moi ; est-ce qu’elle est l’une de ces aventures d’un soir dont je n’ai pas appris le prénom ? Peut-être, mais cela n’explique pas sa présence au mariage de Damon, ni même la raison pour laquelle elle s’applique à prononcer le prénom du gamin, comme si elle savait déjà toute l’importance que tient ce dernier à mes yeux.

La dernière pression exercée sans retenue contre le poignet de la jeune femme la pousse à se défaire de ma main et c’est sans doute une bonne chose pour elle, parce que la prochaine étape aurait été d’entendre le bruit caractéristique d’un os qui se brise. « Tu étais bien plus mignon quand tu avais quoi.. vingt ans je suppose. » Je ne la lâche pas des yeux, toujours incapable de savoir où elle veut en venir et surtout d’où elle tient de telles paroles. J’étais encore en Italie à l’époque et il y a fort à douter qu’elle n’a jamais mis les pieds dans mon pays natal, tout comme il n’est sûrement pas question d’une photo de moi à l’époque. Elle ne fait qu’inventer des faits pour se donner de l’importance, une sorte de groupie à la con comme il doit sûrement en exister des centaines en ce monde. Ma mâchoire se serre par réflexe au moment où elle laisse ses mains glisser sur mon visage comme si j’étais un vulgaire animal et ne voilà là qu’un exemple supplémentaire de la folie dont elle souffre sans aucun doute. « Ce n’est pas beau de jurer la mort de quelqu’un. » - “J’ai fait bien pire.” Elle ne devrait pas s’offusquer de si peu, la brune. Il existe des choses bien plus horribles en ce monde, elle ne connaît rien des atrocités. Elle est une poupée qui a reçu l’autorisation de sortir de sa cage dorée pour la journée, voilà tout ce dont il est question. “Ne joue pas à ça.” que je souffle finalement, une seconde avant qu’elle ne revienne d’elle-même à la raison et retire ses sales pattes de mon visage. La seule raison pour laquelle elle n’est pas déjà passée par la fenêtre, c’est que je n’en ai pour le moment pas la force.

Ce n’est qu’après de très longues secondes qu’elle finit par capter et garder mon attention. « Je suis navrée de te l’apprendre mais la mère de Damon n’est pas morte en couche. » Le prénom de mon fils est cité pour la deuxième fois, dans un trop maigre laps de temps pour que cela ne soit qu’une simple coïncidence. Personne ne sait que la mère de Damon n’est pas véritablement Elise et je sais déjà que personne dans la fratrie n’aurait laissé la vérité faire son chemin. Et elle, elle n’est personne pour moi. Pour nous. Elle ne peut pas savoir de telles choses, tout comme cette vérité n’a pas pu franchir les murs de notre dernier repas de famille avec les parents. « Dommage. » La mère de Damon n’est pas morte. Elle l’est. Bien sûr qu’elle l’est. Je ne sais pas comment elle a pu accéder à une partie du mystère, mais elle a mis le doigt sur une vérité qui est cruellement vraie, peu importe à quel point cela peut lui déplaire: la mère de Damon est morte à la naissance, et ce même si l’on change le nom du gamin en Cosimo. Les faits ne changent pas, l’histoire ne peut pas être réécrite, et désormais je ne rêve plus que de la voir sortir de cette chambre. “Tu ne sais rien.” Qui est-elle pour venir me parler de tels secrets de famille, de quel droit ose-t-elle s’inventer de telles connaissances ?

« Cela te revient maintenant ? Une froide nuit d'hiver en Italie. »

La sonorité chantante de ma langue natale n’avait jamais résonné d’une telle façon à mes oreilles. Ce n’est pas seulement la langue que je reconnais là mais bien l’intonation de la voix, le timbre même. Ces derniers changent selon s’ils sont utilisés pour une langue ou une autre, mais personne n’en tient jamais compte. Jusqu’à ce que la vérité soit difficile à accepter, à encaisser. J’ai passé de longues secondes à vouloir arracher moi-même ces yeux de leurs orbites et pourtant, je ne les avais pas reconnus. Eliana, c’est le prénom qu’elle m’a donné. C’est aussi la première fois que je l’apprends, vingt ans plus tard. “C’est impossible.” Je reprends, tentant de me raisonner maladroitement. Eliana est morte en donnant vie à mon enfant ; Eliana est restée en Italie. Eliana n’est personne si ce n’est un souvenir dans la nuit, une ombre dont je n’ai jamais jugé bon de connaître le prénom. “C’est les putains de médicaments.” Voilà la seule chose qui pourrait expliquer de telles hallucinations. Rien de tout ceci n’est vrai, rien ne peut l’être. Mon cerveau se contente d’inventer une réalité moins douloureuse pour pallier la détresse physique, le con. “Tu es morte et l’enfant a été adopté, voilà ce qu’il s’est passé.” Je répète, maladroit, à fleur de peau et éternellement énervé. Je donne le même discours que j’ai toujours entendu, brave animal qui a appris par cœur son mensonge préféré pour faire face à une réalité bien trop difficile à encaisser. Elle est morte, et les morts ne reviennent pas à la vie, encore moins vingt ans plus tard.











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Message(#) Sujet: Re: (williagni #2) I'm dying to see how this one ends (williagni #2) I'm dying to see how this one ends EmptyMar 11 Jan 2022 - 20:33



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***

« J’ai fait bien pire. » Elle n’en doute pas un instant. En une nuit, elle a rapidement cerné le personnage d’Auden Williams, du moins l’essentiel. Elle ne connait pas sa vie, encore moins sa personnalité, mais il est un con de premier selon elle. Un petit con avec qui elle s’amuse à jouer, car il a aussi le droit à son lot de souffrances. Il récolte la monnaie de sa pièce. « Ne joue pas à ça. » Habillement, Eliana retire ses doigts du visage d’Auden et décide de dévoiler les informations qu’elle a en sa possession. Elle n’est pas morte. La mère biologique de Damon n’est pas morte. Au diable tout ce qui a été raconté sur son dos. A travers ses propos, elle veut faire savoir à Auden qu’elle est consciente des quelques mensonges qui ont été racontés sur son nom. Notamment ceux sur sa mort présumée. Il en faudrait bien plus pour tuer Eliana Ferragni, bien plus de hargne, de sang-froid et d'ingéniosité.

Comme un pansement qu’on enlève brutalement, la Feragni laisse tomber le voile sur son identité. Elle se présente, enfin, il était temps depuis vingt ans. Et elle informe le chien enragé que la mère de Damon Williams n’est pas morte en couche. « Tu ne sais rien. » Elle hoche doucement de la tête, agitant légèrement sa chevelure ébène. « En effet, je ne sais rien de toi. » Elle ne sait rien de lui au moment où il a décidé de couper tout contact avec la jeune Eliana. Il fallait sans douter, elle n’était qu’une fille parmi tant d’autres qu’il avait décider de baiser. L’ancienne Eliana a été bien bête de s’attendre à quelque chose de la part du géniteur de son enfant. Ils se retrouve liés à vie par la création d'un être qu’ils ont engendré ensemble. Cruelle erreur de jeunesse. Voilà comment Eliana voit les choses. Peut-être qu’elles auraient été différentes si Auden avait donné un signe de vie, n’importe quoi, un message, un appel, un mot. Mais rien. Les neuf mois de sa grossesse ont été incroyablement longs et silencieux. La seule compagnie qu’elle a eue, a été celle du bébé, lui rappelant son effroyable erreur. Elle avait trahi la confiance de Dieu. Elle avait souillé son engagement. La culpabilité l’avait rongé durant toute la grossesse. Elle se souvient encore de ses anciens cauchemars qui venaient la troubler durant son sommeil. La jeune Eliana se réveillait en sueur, le souffle court. Par habitude, elle allait prendre une douche froide pour se remettre les idées en place. Par moment, elle avait encore cette impression d’avoir son odeur sur sa peau. Un moment d'égarement et la jeune fille s'était retrouvée enceinte. Il aurait été utile d’enseigner les moyens de contraception à Eliana au lieu de l’enfermer à l’Eglise durant des heures étant plus jeune. Depuis cette grossesse confinée et l’abandon du bébé, Eliana n’a jamais retrouvé un sommeil réparateur, ce qui explique en partie son humeur massacrante au quotidien. Une pensée à son ancien époux.

Eliana décide alors de parler dans sa langue natale, elle n’a pas envie d’être la seule remuée par des vieux souvenirs. Elle veut le voir souffrir aussi. En italien, elle lui remémore cette froide nuit d’hiver. « C’est impossible. » Son regard est posé sur son corps, alors qu’il continue à s’agiter. « C’est les putains de médicaments. » Le voilà en train de délirer, cette simple pensée lui arrache un petit rire. « Tu es morte et l’enfant a été adopté, voilà ce qu’il s’est passé. » A ses mots, Eliana étire un sourire sarcastique sur ses lèvres carmin. Elle est ravie d’apprendre la version officielle qui a été raconté la concernant durant toutes ces années. Eliana s’éclaircit la voix avant de continuer. « Petit un : je ne suis pas morte. » Elle compte avec ses doigts en même temps que ses paroles. « Petit deux : certes l’enfant a été adopté mais je sais encore qui j’ai mis au monde. » Ok elle n’a pas été la mère exemplaire, elle n’a jamais été une mère pour Damon. Son corps a juste été là pour porter ce bébé pendant neuf mois. « Petit trois : tu es toujours un petit con. » Cette foutue conversation va lui bouffer toute son énergie.

Les paroles d’Auden ont permis à Eliana de confirmer les informations qu’on lui avait procuré fut un temps. De rendre encore plus réel -et douloureux même si elle ne l’avouera jamais- ce que son père avait manigancé. « Tu respires toujours ou je dois appeler une infirmière ? » qu’elle lui lance d’une voix froide. Ses yeux bleutés se dépose sur le visage d’Auden. Elle le déteste. Le revoir lui provoque du dégout et de l’amertume. « Tant que je t’ai sous la main et que tu ne peux pas bouger, je vais utiliser ce temps à bon escient. » Elle soupire, ça ne l’enchante pas de poser ses questions, mais elle veut connaître les réponses. Des réponses que personne ne pourra lui apporter à part Auden Williams. « Pourquoi tu as ignoré mes appels et mes messages quand j’étais enceinte ? » Même si ça l’a contrarié, elle veut l’entendre de sa bouche. « Je parie sur tu étais encore en train de jouer l’artiste ou de renifler ta poudre blanche. » Elle ne veut pas prononcer les mots « drogue », « cocaïne » ou « junkie », ils sont bannis de son langage.

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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

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Message(#) Sujet: Re: (williagni #2) I'm dying to see how this one ends (williagni #2) I'm dying to see how this one ends EmptyMer 12 Jan 2022 - 17:28



« En effet, je ne sais rien de toi. » Et pour une fois, à la surprise générale, je sais moi-même que je ne suis pas le sujet central de la discussion. Peu importe ce qu’elle sait ou non sur ma personne, cela n’a aucun intérêt. Elle n’a qu’à taper mon nom sur internet pour obtenir des informations ; et après quoi ? Je ne comprends pas son jeu, ni même où elle souhaite en venir et surtout pas ce que cela peut lui apporter à terme. Face à tous les mensonges que la jeune femme débite à la seconde, j’en viens à la seule conclusion acceptable: les médicaments me font délirer et ils m’inventent une réalité un peu plus facile à accepter. Pourtant, si tout ceci n’était qu’une illusion, je sais au fond de moi que je n’aurais pas pu ressentir une telle douleur lorsqu’elle a commencé à jouer avec la plaie contre mon torse. « Petit un : je ne suis pas morte. » De toute évidence. Je ne suis pas (plus) assez proche de la mort pour voir les fantômes. Pour autant, c’est une vérité qui me glace le sang de par son caractère inédit et la manière abrupte dont il est porté à ma connaissance. A peine le premier doigt levé, en voilà un second qui suit la marche. « Petit deux : certes l’enfant a été adopté mais je sais encore qui j’ai mis au monde. » Mes yeux ne laissent aucun répit aux siens, espérant sans doute déceler dans son regard le moindre signe de mensonge ou de blague qui n’en aurait que le nom. Ce n’est pas une histoire que je veux entendre et encore moins accepter.  « Petit trois : tu es toujours un petit con. » Ça, au moins, je le savais déjà. “Certaines choses ne changent pas.” Mon caractère, par exemple. En retour, elle devrait songer à en faire de même, à ne pas jouer à la mère morte-mais-pas-tant-que-ça qui revient vingt ans plus tard pour… quoi, d’ailleurs ? Renouer avec son enfant ? Si tel était le cas, ce n’est pas à mon chevet qu’elle serait, mais bien auprès de Damon, occupée à lui retourner un cerveau qui en a déjà bien trop vu pour son jeune âge. Alors, finalement, je commence à accepter sa version de l’histoire, aussi impossible soit-elle. “Qu’est ce que tu veux ?” Mais ça, voyez-vous, je n’arrive toujours pas à l’anticiper. Je ne comprends pas et c’est un sentiment déplaisant au possible, surtout pour un homme dans mon genre qui aime à maîtriser le moindre sujet, même ceux paraissant anodins.

« Tu respires toujours ou je dois appeler une infirmière ? »
Je vais te faire ravaler ton air suffisant.

Pour qui se prend-t-elle, au juste, l’inconnue sortie de nul part qui semble miraculeusement capable de parler dans ma langue natale ? Je ne peux laisser rien ni personne me parler ainsi, encore moins une femme qui se briserait au moindre choc. Ginny sait ce que ça fait.  « Tant que je t’ai sous la main et que tu ne peux pas bouger, je vais utiliser ce temps à bon escient. » Et moi, cela ne me donnera que des raisons supplémentaires pour souhaiter sa mort. Une mort rapide et douloureuse, voilà tout ce que je peux lui souhaiter alors que je ne la connais que depuis quelques minutes à peine. Elle réussit l’exploit de m’énerver bien plus vite que n’importe quel être humain en ce monde, même mon frère ; c’est pour dire. “Je répondrai pas à ton putain d’interrogatoire.” J’ai encore bien trop de mal à accepter sa version de l’histoire pour faire comme si de rien n’était et engager une discussion avec elle. Si tout ce qu’elle dit est vrai alors elle est un fantôme revenu à la vie et c’est moi qui devrait la questionner, pas l’inverse. « Pourquoi tu as ignoré mes appels et mes messages quand j’étais enceinte ? » Mes yeux sombres s’écarquillent un peu plus encore à l’écoute de ces quelques mots relatant des faits dont peu de personnes, si ce n’est justement personne, n’est au courant. Personne ne sait que j’ai ignoré les appels de la future mère de mon enfant, personne ne sait que je n’ai pas retourné le moindre message non plus. Personne ne sait rien de rien, justement, et Eliana arrive avec bien trop d’informations entre les mains pour que ce ne soit qu’un jeu de coïncidences. Et ces yeux. La mère de Damon avait les mêmes. A les mêmes ? D’un bleu à en faire pâlir n’importe qui, d’un bleu que j’ai peint et dessiné des centaines de fois pour ne jamais laisser ma mémoire me faire défaut. « Je parie sur tu étais encore en train de jouer l’artiste ou de renifler ta poudre blanche. » De cette période aussi, personne ne sait rien. Saül s’en souvient sûrement, mais il ne dit rien. Ma mère a dû l’oublier, elle se fait vieille. Anastasia n’en sait strictement rien, Savannah doit simplement s’en douter. Pour le reste, personne ne sait. Ginny en a à peine entendu parler, et elle est la seule à le savoir en dehors de ma famille. En dehors de ceux qui m’ont connu à cette époque de ma vie, aussi. “Tu veux vraiment avoir cette discussion maintenant ? ‘Salut, je suis pas morte, au fait pourquoi t’as agi comme un connard ?’” Cela ne tient pas debout. Elle ne peut pas passer d’un sujet à un autre comme si tout était normal, comme si j’étais même dans la capacité de le faire en cet instant. “Si t’es vraiment celle que tu dis, t’aurais dû t’y attendre.” Je cherchais uniquement à coucher avec elle et il n’a jamais été question qu’un enfant naisse de cette histoire d’un soir, encore moins que je prenne moindrement la responsabilité de cela. Preuve en est, il m’a suffit de jouer au mort pour éviter tout lien avec cet enfant ; et ce n’est qu’aujourd’hui que je sais que j’ai fait une terrible erreur et que je tente pas à pas de me rattraper, non sans difficulté. “T’as gardé le gamin uniquement parce que tu pensais en tirer de l’argent et tu t’es sentie con après ça.” La voilà la seule explication, non ? L’argent, source de tous les maux, source de toutes les envies aussi. Eliana est entrée dans une somptueuse demeure, elle a pensé que j’avais de l’argent et que j’étais le genre à payer pour le silence d’autrui. Elle a abandonné et l’enfant avec mais maintenant que mon nom est connu à l’international, elle revient de nouveau tenter sa chance ; la voilà la seule histoire, hein ?











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Message(#) Sujet: Re: (williagni #2) I'm dying to see how this one ends (williagni #2) I'm dying to see how this one ends EmptyMar 18 Jan 2022 - 14:42



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« Certaines choses ne changent pas. » En effet, quelle déception. Elle croise le regard rempli de haine du brun. « Qu’est-ce que tu veux ? » qu’il aboie comme un chien en laisse. La vision d’Auden Williams coincé dans un lit d’hôpital est tellement jouissive. Pour une fois, elle fera peut-être des beaux rêves. « Je vais te faire ravaler ton air suffisant. » Elle continue de le regarder avec son air supérieur avant de répliquer en italien. « Tais-toi. » Et continue à poser ses petites questions. Elle n’avait rien préparé, elle déballe purement et simplement les pièces manquantes du puzzle de sa vie, même si elle doute de la collaboration de l’homme. « Je répondrai pas à ton putain d’interrogatoire. » Elle ne l’écoute pas et continue ses propos. Une conversation de sourds entre deux haineux, quel beau spectacle. Il rechigne, elle insiste. « Tu veux vraiment avoir cette discussion maintenant ? ‘Salut, je suis pas morte, au fait pourquoi t’as agi comme un connard ?’ » Oui exactement elle veut avoir cette conversion, du moins elle veut qu’il assimile une seule information pour l’instant : Eliana Ferragni, la mère de son enfant n’est pas morte. Elle va user de son vivant pour lui pourrir la vie. « T’as besoin que j’appuie de nouveau sur tes plaies pour comprendre que je ne suis pas morte ? » qu’elle lui lance droit dans les yeux. Ses mains brûlent d’envie de le torturer. « Entre nous deux, c’est toi qui mérites la mort. » qu’elle finit par confesser. C'est petit, mais sincère.

A côté de sa petite guerre personnelle pour satisfaire son égo, l’italienne cherche des réponses. Malgré ses précédentes enquêtes, personne n’a pu lui accorder certaines vérités. Elle ne peut que les découvrir en sondant Auden, même si la conversation s’annonce très difficile, voir impossible. Ils sont tous les deux fermement campés sur leurs positions, comme des chiens de garde. Elle n’arrive pas à comprendre comment elle a pu lui donner sa virginité de façon aussi stupide. Elle comprend encore moins comment ils ont pu créer un être humain ensemble. Elle le déteste. Il le dégoute. Il a agi comme un connard il y a vingt ans, elle ne l’a jamais oublié. La jeune Eliana s’est sentie bête d’avoir attendu quelque chose de sa part, mais elle aurait apprécié un signe de vie. Elle n’avait pas besoin de lui à l’époque pour s’en sortir, papa s’était très bien occupé du « problème », cependant elle aurait jugé utile un semblant de communication entre eux. Pourtant les choses ne se sont pas passées comme prévu, c’est bien connu. Eliana s’est retrouvée seule à payer les conséquences de son péché, leur péché, car cet enfant ne s’était pas fait tout seul. Ah non non. Eliana était devenue folle à être enfermée dans sa prison dorée. Après l’accouchement, elle avait exigé à changer de chambre, élisant domicile dans une autre aile du grand manoir familial. Sa chambre d’enfance contenait trop de souvenirs qui la rendaient faible. Ce jour-là, Eliana Ferragni avait décidé d’arrêter d’être faible. Elle s’est barricadée derrière son insensibilité pour surmonter cette épreuve à sa façon, car cette grossesse non-désirée avait laissé des marques, qu’elle ne comprenait pas totalement encore aujourd’hui.

« T’as gardé le gamin uniquement parce que tu pensais en tirer de l’argent et tu t’es sentie con après ça. » Elle roule des yeux, déçue par la première hypothèse masculine. L’italienne reste campée sur son air suffisant, dans le simple et unique but d’agacer son interlocuteur. Elle finit par articuler d’une voix calme mais dénuée de toutes émotions. « Ne parle pas de ce que tu ne sais pas. » Car avant que ce bébé soit adopté, Eliana avait bel et bien passé neuf -très longs- mois à porter ce enfant. Ce miracle de la vie comme le disait son Dieu. Cet enfant illégitime comme le prénommaient ses parents. Il ne sait rien d’elle, comme elle ne sait rien de lui. Ses jugements sont erronés. « Si tu avais daigné répondre à l’un de mes messages tu aurais su comment les choses se sont déroulées. » Il aurait découvert le nom qu’elle portait. Il aurait compris à quel point sa famille était influente dans la haute société milanaise. A quel point cette grossesse était une honte pour sa famille, qu’il fallait à tout prix étouffer cette affaire pour préserver la réputation des Ferragni. Eliana Ferragni avait eu un enfant hors mariage alors que sa main a été promise aux Valentino depuis des années. C’est là que les problèmes avaient commencé à germer dans sa vie. Elle était passée d’une adolescente à une jeune femme en l’espace d’une nuit. L’italienne n’avait jamais eu besoin du fric d’Auden Williams, pas hier, pas maintenant et encore moins demain. Jamais. « De toute façon, j’ai bien compris que tu en avais rien à foutre. » qu’elle soupire en continuant à remuer le couteau dans la plaie ouverte à vif. « Alors tu faisais quoi Auden Williams ? T’as rependu ton sperme dans toute l’Italie ? » qu’elle rigole l’air insolant habillant ses traits durcis. « Ah non pardon, tu as essayé de devenir riche avec tes tableaux. » Férue d’art de par sa mère, Eliana a déjà vu passer quelques toiles au nom du « grand » Auden Williams. Quelle horreur. Eliana ne sait pas ce qu’Auden est devenu, mais elle est sûre de posséder une richesse mieux bâtie que la sienne à l’heure actuelle.

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MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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Message(#) Sujet: Re: (williagni #2) I'm dying to see how this one ends (williagni #2) I'm dying to see how this one ends EmptyMar 25 Jan 2022 - 10:59



« T’as besoin que j’appuie de nouveau sur tes plaies pour comprendre que je ne suis pas morte ? » Les fantômes ont la côte mais elle, mon Dieu que je rêverais de l’envoyer tout droit en Enfer à nouveau. “Essaye et je t’en colle une.” Je le regretterai ensuite, c’est un fait, mais lui coller mon poing au visage aura tout eu de jouissif sur le moment et il en vaudra toutes les peines du monde ensuite. Peu importe ce qu’en diront les médecins, ils n’y connaissent rien. Au fond, je suis sûr qu’une telle attitude pourrait avoir un effet thérapeutique. « Entre nous deux, c’est toi qui mérites la mort. » Sa confession faîte les yeux dans les yeux est sûrement l’électrochoc dont j’avais besoin. Sans m’apaiser pour autant, et loin de là, j’en viens finalement à croire petit à petit l’histoire qu’elle me raconte. Je ne la crois pas dans son entièreté, pas de la façon dont elle me la partage, mais je sais que très peu de personnes en ce monde auraient osé me tenir de telles paroles sans sourciller - et ces quelques personnes là ont, elles aussi, de véritables raisons d’en vouloir à ma vie. Comment a-t-elle dit qu’elle s’appelait, déjà ?

Du bout des lèvres, faisant fi de la fatigue grandissante gagnant mon corps abîmé, j’avance la seule hypothèse valable à mes yeux: elle voulait de l’argent, a cru que j’en avais à l’époque, et finalement elle est surtout énervée d’avoir mené à terme une grossesse qui ne lui a rien rapporté. Preuve en est, elle n’a pas tardé avant d’abandonner l’enfant: le jour même de sa naissance, il n’était plus son problème. « Ne parle pas de ce que tu ne sais pas. » Elle me donne bien trop d’ordres pour que je sois susceptible d’obéir à un seul d’entre eux, raison pour laquelle j’affiche désormais un sourire narquois au bout des lèvres. Je sais que Damon a été adopté, je sais que c’est cette raison bien précise pour laquelle il a vécu toute une vie de mensonges. Il n’est pas seulement adopté, Damon, il l’est par son propre oncle devenu père et c’est à n’y rien comprendre pour personne, surtout pas le premier intéressé. De quel droit revient-elle aujourd’hui ? « Si tu avais daigné répondre à l’un de mes messages tu aurais su comment les choses se sont déroulées. » - “Je voulais juste te sauter, au cas où tu ne l’aurais pas compris depuis.” C’est déjà un miracle pour elle qu’elle ait eu mon numéro de téléphone, mais j’ai laissé sonner l’appareil sans le moindre remord pendant des mois. J’étais persuadé qu’elle avait eu la sombre idée de tomber amoureuse, la jeune imbécile, et c’était déjà bien plus que ce que je ne voulais supporter - alors l’idée d’un enfant, à l’époque, était tout aussi inacceptable. « De toute façon, j’ai bien compris que tu en avais rien à foutre. » Ce sont sans doute les paroles les plus sensées qu’elle m’ait tenu depuis le début de cette discussion. “Tu vois quand tu veux.” Les choses ont changées depuis mais je ne suis pas stupide au point de lui faire moindrement confiance pour des confessions touchant de près ou de loin à Damon.

« Alors tu faisais quoi Auden Williams ? T’as rependu ton sperme dans toute l’Italie ? »
Tu reviens d’entre les morts pour des réponses ou par pure jalousie ?

Parce que si elle souhaite réellement des réponses, elle ne pose pas les bonnes questions. Elle essaye de provoquer ma colère là où je n’en ai absolument aucune ; et même si elle y arriverait alors elle s’assurerait de ne jamais obtenir la moindre réponse de ma part. Elle joue à la grande mais tout dans son attitude mais fait comprendre qu’elle n’a pas les épaules pour. Si j’avais été en état physique de le faire, je lui aurais rapidement fait comprendre cette erreur. « Ah non pardon, tu as essayé de devenir riche avec tes tableaux. » J’essuie un rire gras, sans saveur. “Pour quelqu’un que l’argent n’intéresse pas, tu en parles beaucoup.” J’ai moi-même beau me vanter sur bien des sujets, je ne le fais pas sur celui-ci. J’ai bien assez d’argent pour vivre la vie que je veux et ne pas avoir à me soucier des lendemains, là n’est pas le sujet, mais ce n’est pas une preuve de réussite. Ce ne sont que des chiffres, des billets, et j’estime que tant que nous en avons assez pour ne manquer de rien alors la richesse gagnée après ça n’est plus utile, pas même à prendre en compte. “Mes tableaux m’ont rendus riche, mais j’imagine que tu le sais déjà. Sinon tu ne serais pas revenue miraculeusement maintenant, pas vrai ? Ça t’a pas emmerdé de jouer à la morte pendant vingt ans, tu dois bien avoir trouvé quelque chose à gagner en revenant dans nos vies.” Parce qu’elle n’est pas avec Damon, en cet instant, alors elle n’a pas intérêt à me sortir l’argument qu’il lui manque et qu’elle veut apprendre à connaître son fils. Conneries.











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Message(#) Sujet: Re: (williagni #2) I'm dying to see how this one ends (williagni #2) I'm dying to see how this one ends EmptyLun 31 Jan 2022 - 17:27



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@auden williams alias grincheux & blanche-neige.

***

« Essaye et je t’en colle une. » Eliana ne quitte pas son piédestal. Cette rencontre inopinée avec le père de Damon, elle le perçoit comme un cadeau de Dieu. Dans ses plans initiaux, elle n’avait pas franchement prévu de revoir Auden. Elle l’a déclaré inutile au moment où il a fait le mort. Avec toute la haine qu’elle a cultivé envers cet individu, elle l’a vraiment pensé mort durant les longues années de son mariage avant de voir sa signature en bas d’un tableau. Pour Eliana, ce qui comptait à ses yeux était Damon et certainement pas son imbécile de père. « Ton impulsivité t’aura un jour Auden Williams. » qu’elle déclare sur un ton dédaigneux et en admirant son corps cloitré sur un lit d’hôpital. Elle ne sait pas ce qu’il avait fait, mais il ne s’était pas loupé. Bien fait. Entre lui et elle, il est certain qu’il sera le premier à aller en Enfers.

Par la suite, Eliana Ferragni tente tout de même de poser ses questions qui l’ont contrariées pendant de nombreuses années. Vingt ans aujourd’hui. Pourquoi cet imbécile d’artiste n’a-t-il jamais répondu à ses appels ? Appels et messages qui ont cessé lorsque la grossesse a éclaté dans le clan Ferragni et que la jeune Eliana s’est retrouvée punie pendant neuf mois. Qu’est-ce que c’est long une grossesse, je vous assure. A cela s’ajoute l’abandon de son enfant, tout cela l’a éloigné de la fibre maternelle que chaque femme de ce monde est supposée posséder. C’est bien pour cela que Dieu a créé les femmes, pour la reproduction, stupide invention divine. A peine Eliana a le temps de poser ses questions qu’Auden l’accuse d’être là par simple et pure intérêt. Elle n’a pas envie de lui expliquer ses raisons personnelles. De toute façon, il mène une conversation de sourds. A la place, elle préfère voir la souffrance et la douleur dans ses yeux. C’est le châtiment que cet homme mérite. Alors l’italienne fait ce qu’elle sait le mieux faire. Rependre son venin a tout bout de champ. « Je voulais juste te sauter, au cas où tu ne l’aurais pas compris depuis. » Elle l’écoute indifférente à ses mots. « J’avais parfaitement compris Auden. C’était d’ailleurs fort ennuyant. » qu’elle expire un soupire las. Finalement, elle concède qu’il n’a rien à faire de sa personne. « Tu vois quand tu veux. » Ils seront d’accord sur un point au moins. On avance à petit pas dans cette conversation entre deux furies.

« Tu reviens d’entre les morts pour des réponses ou par pure jalousie ? » La grande dame ne veut pas lui accorder cette réponse. Il ne la mérite pas étant donné son comportement insolant. Si un jour elle doit donner une réponse, cela sera à Damon et certainement pas à Auden. De toute façon, elle a bien compris qu’Auden n’était pas disposé à lui donner des réponses. Le sera-t-il un jour ? Dans quelle langue doivent-ils communiquer pour se comprendre ou du moins, se tolérer ? « Pour quelqu’un que l’argent n’intéresse pas, tu en parles beaucoup. » Il n’a que ce mot là à la bouche, c’est une obsession chez lui ou quoi ? « Mes tableaux m’ont rendus riche, mais j’imagine que tu le sais déjà. Sinon tu ne serais pas revenue miraculeusement maintenant, pas vrai ? Ça t’a pas emmerdé de jouer à la morte pendant vingt ans, tu dois bien avoir trouvé quelque chose à gagner en revenant dans nos vies. » Il ne sait strictement rien de son histoire, de sa famille, de l’influence de son père sur elle. Il est bien la seule personne qu’Eliana respecte dans ce bas monde et qu’elle craint en silence. Elle n’avait pu rien faire et rien décider lorsqu’elle était tombée enceinte hors mariage. Elle n’avait pu se défaire de son mariage arrangé. Elle avait dû user de ses charmes pour mettre le Valentino dans sa poche et ensuite le manier à sa guise jusqu’à prononcer le divorce quinze ans plus tard, quand cela était jugé assez acceptable. Par la suite, Eliana Ferragni avait mis son nez dans des affaires qu’elle n’était censée par découvrir. Avec horreur, elle avait appris les manigances que son père avait décidé avec la famille adoptive de son enfant. Ils l’avaient déclaré morte en couche. Cela avait causé une énième dispute avec son père qui l’avait menacé si elle osait s’approcher de cette autre famille italienne. Eliana avait mis des années à mettre en place son plan. Dans la plus grande des discrétions, elle avait mené son enquête dans le dos de son paternel. Si son père l’apprenait cela un jour, on allait entendre sa fureur depuis l’Italie. « Le monde ne tourne pas autour de ta personne. » qu'elle lâche exaspérée. « Je t’accorderai aucune réponse tant que tu ne répondras pas à mes questions. » qu’elle annonce sur un ton ferme avant de détourner une nouvelle fois la conversation. « En tout cas, j’admire le magnifique tableau de toi en ce moment présent. Tu es au moins doué pour une chose. » qu’elle lance sarcastique. Oui oui, elle parle bien de lui et pas ses tableaux qu’elle trouve horrible. Elle compte bien conserver cette image précise dans sa mémoire. Elle n’a jamais oublié son visage, même après vingt ans. Ce n’est pas lui qu’elle veut revoir, mais son fils. Le regard de l’italienne se pose plus longuement sur toutes les blessures de l’homme. « T’as frôlé la mort ou pas ? » Elle marque une légère pause avant de continuer. « T’aurais pu faire un effort et prendre un aller direct en Enfers. » qu’elle rajoute avec un petit rire moqueur en le regardant dans son lit d’hôpital. Cela lui aurait fait un souci en moins.

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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
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(williagni #2) I'm dying to see how this one ends MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23356 POINTS : 500

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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Message(#) Sujet: Re: (williagni #2) I'm dying to see how this one ends (williagni #2) I'm dying to see how this one ends EmptyVen 4 Fév 2022 - 23:44



Ses questions m’agacent presque autant que l’air qu’elle se donne. Si je n’étais pas cloué dans ce lit, je sais qu’elle serait bien loin d’en mener aussi large, incapable d’ouvrir sa gueule si elle pouvait garder la moindre crainte de représailles de ma part. Et Dieu sait qu’il y en aurait eues. « J’avais parfaitement compris Auden. C’était d’ailleurs fort ennuyant. » Et voilà, l’air qu’elle se donne revient au galop. Vingt ans plus tôt, son discours était différent. Il a sûrement dû l’être, du moins, puisque pour ma part j’en tiens aussi peu de souvenirs que de bien d’autres choses remontant à cette époque. « Le monde ne tourne pas autour de ta personne. » - “Tu viens pas d’Italie juste pour moi, alors ?” J’esquisse un sourire en coin, fort peu intéressé par la réponse qu’elle pourrait me donner. A vrai dire, je n’attends rien de sa part et sa vie personnelle m’intéresse bien moins encore que les raisons de sa venue jusqu’ici. Tout ce que je veux savoir, c’est à quel point elle compte affecter le quotidien de Damon, et surtout si elle arrivera à le faire de façon positive - ce dont je doute fortement.

« Je t’accorderai aucune réponse tant que tu ne répondras pas à mes questions. » Le serpent se mord la queue, alors. Je ne lui donnerai aucune réponse, elle ne m’en accordera pas non plus. Elle semblait bien plus docile, dans mes souvenirs, et si elle l’avait été au point de ne pas venir m’emmerder à l’autre bout du monde alors tout aurait pu être bien plus simple. “Va te faire foutre Eliana.” Je n’ai pas besoin d’être en bonne santé pour le lui dire, encore moins pour qu’elle comprenne le sous-entendu de mes propos. Mon regard est noir peu importe le contexte, mon visage dure sans même qu’elle ait à puiser toutes mes forces. Je ne suis pas la bonne personne avec laquelle débuter une guerre, elle aurait dû le comprendre il y a vingt ans déjà. « En tout cas, j’admire le magnifique tableau de toi en ce moment présent. Tu es au moins doué pour une chose. » Serait-elle capable d’admirer le tableau de sa propre personne défigurée ? Parce que c’est sûrement ce qui l’attend, au rythme où vont les choses et à la vitesse à laquelle elle m’agace. Je ne sais pas faire preuve de pitié, et j’ai encore moins envie d’utiliser un vulgaire pistolet. Elle souffrira bien plus que cela n’a été mon cas, rapidement sous l’effet de nombreux médicaments. « T’as frôlé la mort ou pas ? T’aurais pu faire un effort et prendre un aller direct en Enfers. » L’Enfer serait encore bien trop plaisant pour ma personne, énième preuve qu’elle ne sait pas ce qu’elle est en train de dire. “Tu devrais t’en aller avant que j’ai beaucoup trop de raisons de te tuer.” J’annonce, fermant les yeux alors que je me replace difficilement sur le lit d’hôpital. “Et ne va pas croire que c’est une façon de parler.” Je serais capable de tuer, ce n’est même pas une question. Cela ne me poserait aucun problème moral, et j’espère qu’elle a assez enquêté sur ma personne pour savoir que je ne suis pas en train de bluffer.











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Message(#) Sujet: Re: (williagni #2) I'm dying to see how this one ends (williagni #2) I'm dying to see how this one ends EmptySam 5 Fév 2022 - 14:58



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***

La relation entre Auden et Eliana est quasi inexistante. Il n’y a que de la haine dans le regard masculin, tandis que la rancune s’immisce dans les paroles féminines. L’ambiance est électrique dans la pièce aux murs blancs. La Ferragni se demande comment elle a pu céder à cette vile tentation il y a vingt ans de cela. Il n’a été qu’un mauvais poison dans son existence. Bien sûr, lui il a choisi le rôle « facile » en ignorant les appels de la jeune Eliana tandis que son ventre s’arrondissait à vue d’œil. « Tu viens pas d’Italie juste pour moi, alors ? » Son sourire en coin est insolant. Il en est presque ridicule. Elle voit bien sa moquerie dans son regard meurtrier. « Non. » qu’elle répond sur un ton froid et ferme. Elle ne lui dévoilera rien de plus aujourd’hui étant donné qu’il s’est comporté comme un petit con, comme toujours. Il lui a fallu une seule et unique rencontre pour comprendre son tempérament. Elle ne lui dira pas toutes les informations qu’elle sait à propos de Damon, leur enfant. Elle préfère le laisser se faire consumer par son ignorance, cloitré dans son lit. De toute façon le lien entre Eliana et Damon ne le concerne pas.

Alors l’italienne annonce ses conditions puisque la conversation est stérile entre eux. S’il ne joue pas au jeu des questions-réponses, Eliana fera de même. « Va te faire foutre Eliana. » Un petit rire s’échappe de ses lèvres, indifférente à ses insultes. Et comme l’italienne aime bien titiller le chien enragé, elle continue à le provoquer, profitant clairement de sa position de supériorité dans ce moment présent. C’est un cadeau de Dieu. Elle ne sait pas de quoi il est capable lorsqu’il est sur deux pieds et elle ne veut pas le savoir. Aussi mauvaise que le Williams, elle s’amuse à lui parler de sa mort. Le regard masculin devient encore plus sombre. Bouh. Il lui ferait presque peur. « Tu devrais t’en aller avant que j’ai beaucoup trop de raisons de te tuer. Et ne va pas croire que c’est une façon de parler. » En plus d’être insolant, il est violent. Elle en apprendra tous les jours sur lui. « Essaye toujours Auden Williams. » A ce jeu de la vie ou la mort, Eliana est convaincue d’être plus maligne que son rival. « Enfin bref, tu m’as fait assez perdre mon temps pour aujourd’hui. » Elle se relève, faisant volontairement grincer les pieds en fer de sa chaise. Elle reprend ses affaires et lui accorde un dernier regard. « Va au diable. » qu’elle lui lance en italien avant de tourner les talons, prenant la direction de la sortie de la chambre. Sur ses derniers pas, elle peut entendre Auden pousser des jurons, elle ouvre la porte et tombe nez à nez sur un infirmier. « Pensez à faire interner ce patient, il est complètement fou. » Le jeune soignant fronce les sourcils. « Il a proféré des menaces de mort. » qu’elle continue à jouer la comédie, adressant un dernier regard mauvais en direction d’Auden avant de quitter définitivement la chambre.

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