électron libre

SIMON JOHNSON

DON'T LOOK BACK IN ANGER

Pièce d'identité

NOM ≈ JOHNSON. Un nom qui le perd dans la masse, tant il est répandu en Australie... mais ça ne l'empêche clairement pas de dormir, lui qui est un ferveur adepte de la discrétion. PRÉNOM(S) ≈ SIMON. Pourtant, il y a bien longtemps que ses plus proches amis ont décidé de le baptiser Sissi. Il a d'abord détesté, et puis c'est comme tout ; il a fini par s'y faire. ÂGE ≈ TRENTE ANS. Le bel âge, lui a-t-on dit. Pour sa part, il attend de voir. Il a néanmoins décidé que cette trentième année serait celle de sa propre renaissance. LIEU DE NAISSANCE ≈ BRISBANE. C'est un local, un vrai de vrai, et il adore sa ville. STATUT SOCIAL ≈ CÉLIBATAIRE. Il n'est pas contre l'idée de se caser, de se marier, de fonder une famille... Mais il n'a jamais rencontré la bonne personne. MÉTIER ≈ POLICIER. Anciennement agent de terrain, il s'est reconverti dans la cybercriminalité à la suite d'un traumatisme vécu avec son feu coéquipier. ORIENTATION SEXUELLE ≈ HÉTÉROSEXUEL. Il n'a jamais eu aucun doute là-dessus... Mais ça ne l'empêche pas d'avoir une vie sentimentale sans réel intérêt. GROUPE ≈ TRENTE ANS SINON RIEN. Puisqu'il s'agit de croquer la vie à fond, cette année... AVATAR CHOISI ≈ ZAYN MALIK. Le seul, l'unique, le vrai, le magnifique heart:

Les informations en vrac

Simon ne parle jamais de sa famille ≈ considéré comme un nerd au collège et au lycée, la vie lui a pourtant donné la chance de prendre sa revanche ≈ ses cheveux sont le reflet de ses humeurs ; tantôt rasé de près, parfois complètement peroxydé, il ose tout et se fiche royalement de ce que ses supérieurs peuvent en penser ≈ les ailes qui sont tatouées sur son torse sont un hommage secret à son ancien coéquipier, qui n’a pas survécu à l’embuscade dans laquelle ils sont tombés ≈ extraverti et bout-en-train, il est la personne avec qui vous passerez forcément un bon moment ≈ il adore découvrir de nouveaux lieux et de nouvelles cultures ; l’inconnu le stimule, le fascine et le passionne ≈ les piercings et tatouages n’ont plus de secrets pour lui ≈ il adore qu’on lui gratte la tête, ça l’apaise ≈ il fume beaucoup (trop) ≈ surfeur régulier, il a un petit niveau ≈ se déplace exclusivement en moto ≈ l’informatique n’a aucun secret pour lui ; il pianote sur son clavier à la vitesse de l’éclair, craque des codes comme personne, s’infiltre dans des nébuleuses interdites, sème des pièges là où le doit ≈ il a beau avoir une belle gueule et un capital sympathie certain, il n’est pas franchement doué dès qu’il s’agit d’entretenir une relation avec une fille ≈ fan absolu de nourriture asiatique ≈ vit en concubinage avec Hercule, son chat dont il est complètement gaga ≈ grand consommateur de séries ≈ s’il s’agit de boire un verre et de faire un karaoké, il est toujours partant ≈ il vit à bayside, à proximité de l’océan ≈ choqué par la mort de son ancien coéquipier, il a dû faire un séjour à l’hôpital pour se reposer ≈ Epsilon est le premier projet dans lequel il s’implique depuis sa précédente mission ratée ≈ fana de skate, il n'est pas rare que sa planche soit son moyen de locomotion ≈ il se méfie de sparrow, au moins autant qu’elle ne l’attire ≈ il signe « électron.libre » ses actions sur le net ; un pseudonyme auquel il tient particulièrement, parce qu’il lui ressemble ≈ loyal, il est de ceux sur qui on peut compter quand on en a besoin ≈ angoissé à l’idée de dormir, il n’est pas rare qu’il opte pour une nuit blanche… et si ce n’est pas le cas, il finit souvent par s’effondrer devant son écran ≈ facile à vivre, il est difficile de ne pas s'entendre avec lui ≈ il n'a pas retouché à une arme à feu depuis son accident sur le terrain ≈ bon vivant, il sait que la vie vaut la peine d'être vécue à mille à l'heure ≈ possède une collection de paire de lunettes de soleil considérable ≈ amoureux des bêtes, il essaye de se rendre au moins une fois par semaine dans l'un des refuges de Brisbane pour donner quelques heures de son temps à ces animaux souvent en détresse

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle pas du tout, mais appelez-moi Anne. J'ai trente ans dans cinq jours (~~sos~~), et je viens de LORRAINE. J'ai découvert 30YSY grâce à... euh... je sais plus, ça fait tellement longtemps que je suis là électron libre 2396639051

, et j'ai cédé à m'inscrire parce que je suis trop, trop bien ici pour vous abandonner électron libre 674657830

. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) quotidiennement. Mon personnage est un pré-lien de Jackson électron libre 199959295

. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et say hello to Sissi électron libre 2598156303

.

Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>zayn malik ≈</pris> @"simon johnson"

à remplir si vous acceptez le doublon de prénom

Code:: <scena>SIMON</scena>

Slip inside the eye of your mind Don't you know you might find A better place to play You said that you'd never been But all the things that you've seen Slowly fade away » (Oasis - don't look back in anger)

Dernière édition par Simon Johnson le Dim 13 Fév - 21:51, édité 8 fois

Il était une fois, mon histoire

I DIED ONCE ALREADY

2020

Simon était au placard, mais il ne s’en plaignait pas. À vrai dire, personne n’avait pointé du doigt cet espace réduit pour lui faire comprendre que, désormais, sa place était ici. D’ailleurs, la vérité était toute autre : il n’avait pas été rabroué par ses supérieurs. Il n’avait jamais été mis en cause dans toute cette histoire. Et il n’avait jamais été mis au placard par sa hiérarchie. C’était lui qui, spontanément, s’était éloigné des bureaux qui grouillaient d’agents. Des femmes et des hommes courageux, prêts à risquer leur vie à tout moment. Sa place n’était plus là, parmi eux ; il avait fauté, et son coéquipier ne s’en était pas relevé.

Allongé sur le sol humide de cette ruelle de Brisbane, il avait senti son coeur tambouriner au fond de sa poitrine. Il avait essayé de se redresser, mais une douleur lancinante l’avait momentanément aveuglé, et sa tête était lourdement retombée sur le bitume. Une pluie fine et chaude tombait sur son visage, tandis qu’il bougeait avec lenteur les doigts de sa main droite. Centimètre après centimètre, il les fit descendre jusqu’à la poche de son pantalon et soupira en les sentant se refermer sur sa radio.

Quand il était revenu, après plus de six mois d’absence et une hospitalisation dont il refusait de parler, tout le monde avait été gentil. Gentil, et compréhensif. Il pensait que ces attitudes bienveillantes lui feraient du bien, mais il n’en avait rien été. Pire, ça avait renforcé son sentiment d’être un foutu imposteur au milieu de héros.

Extirper la radio de sa poche, et la soulever jusqu’à ses lèvres avait été un des efforts les plus grands qu’il n’avait jamais dû fournir. Son bras tremblait, sa vue se brouillait, et il commençait à perdre ses sensations. Incapable de se repérer, incapable de se relever, incapable même de réellement comprendre ce qui était en train de lui arriver — ou plus exactement, de leur arriver. « Officiers touchés et à terre dans la zone industrielle désaffectée. Besoin d’aide immédiate. » Il avait soupiré de soulagement, et son bras était brutalement retombé sur le sol. Ses doigts s’étaient ouverts, et il avait entendu sa radio rouler sur le bitume jusqu’à être hors d’atteinte. Mais c’était sans importance, désormais ; dans un ultime éclair de lucidité, il comprit qu’il était en train de mourir.

Simon, un cahier et sa trousse sous le bras, avait marché d’un pas précipité en direction de ce cagibis qu’aucun policier, de gré ou de force, n’aurait voulu fréquenter. Sauf lui. La veille, il était revenu au beau milieu de la nuit et avait déplacé son matériel. Le bureau qu’il occupait avant, dans l’open-space, était prêt à accueillir quelqu’un d’autre. Un agent de terrain, tout juste sorti de l’école ou fraîchement arrivé suite à une mutation. Pour sa part, il avait choisi une autre voie, un autre chemin. Terrorisé à l’idée de retourner sur le terrain, il avait été naturellement déclaré « inapte » par son psychologue. Ce jour-là, Simon en aurait pleuré de joie et de soulagement.

« Simon ? Venez, marchons un peu. » Il était encore en convalescence et pourtant, cet homme qu’il n’avait jamais croisé auparavant était venu le trouver au parc où il se baladait quotidiennement. Il devait effleurer la soixantaine, et dégageait une forme d’autorité naturelle, cachée sous un charme qui devait être désarmant à plus d’un titre. « Je sais que vous avez traversé des moments difficiles. » Au moins, le décor était planté ; l’ancien agent de terrain n’aurait pas à mentir à ce sujet. « Et je sais aussi que vous êtes un électron libre. » L’Australien s’arrêta brusquement, les lèvres pincées. Il avait été démasqué et ça, ce n’était clairement pas quelque chose qui allait jouer en sa faveur. À moins que… « Ce n’est pas un problème pour moi, ni pour les autres. Bien au contraire. »

Il s’était naturellement installé derrière son ordinateur. Triple écran pour surveiller, agir, contrôler, semer le trouble. Simon entrait dans un univers qui lui était familier, et il n’allait certainement pas s’en plaindre. Il pianotait à la vitesse de l’éclair, faisait sauter les verrous qui se présentaient à lui les uns après les autres, et entrait en contact avec de mauvaises personnes — de très, très mauvaises personnes.

« Nous vous avons choisi pour rejoindre l’Epsilon project. Votre rôle sera d’appuyer vos coéquipiers, par des réseaux détournés. Nous savons de quoi vous êtes capable, en informatique. Mettez vos compétences à profit, et aidez ceux qui sont sur le terrain. » Il avait secoué la tête, incapable de prendre la parole. Il n’était pas prêt à revenir dans l’arène, pas prêt à se battre à nouveau, même dissimulé derrière un écran. « Vous êtes une toute petite unité, où chacun a sa spécialité. Vous devrez espionner nos suspects, sur tous les réseaux possibles et imaginables. » Simon avait eu la gorge nouée. Tout ça, ça lui semblait possible. Mais il était mort de trouille, et il ne voulait pas l’admettre à voix haute. « Votre présence est nécessaire. Votre profil est celui qui nous manque pour assurer plus d’aisance et de protection aux membres d’Epsilon. » Simon se mordit l’intérieur de la joue, conscient de ce que l’homme était en train de faire : jouer sur sa mauvaise conscience, sur son syndrome de culpabilité du survivant. Il le détesta pour cela ; jouer avec les faiblesses d’autrui, ce n’était pas loyal. Ses plaies ne saignaient peut-être plus, mais elles restaient pourtant béantes. « Il est temps de revenir parmi nous, Simon. Ce qui vous est arrivé est malheureux et triste, mais ce n’est pas une fatalité. D’autres personnes sur le terrain ont besoin de vous, et de vos compétences. » Il frissonna. Et à cet instant précis, il sut que, bien que rongé par les doutes et l’incertitude, il allait redescendre dans la fosse aux lions.

2022

Le temps avait passé. Certaines blessures subsistaient, et Simon avait fini par se demander si elles disparaîtraient vraiment un jour. Au fond, ne serait-il pas éternellement un rescapé ? Un mec qui avait eu de la chance, mais dont les stigmates lui rappelaient tous les jours qu'il n'était pas passé loin du trépas. Il avait manqué de souffle et de discernement, lorsque Jackson avait été attaqué. Le parallèle avec sa propre situation avait été naturel, mais il avait veillé à ne jamais en dire un mot à ses coéquipiers. Il soupçonnait Bond et Sparrow d'être soupçonneux à son égard, mais ils avaient eu la délicatesse de ne rien dire, de ne pas poser de question. Quand Jackson était sorti du coma, ils avaient décidé de se réunir, tous ensemble. Et ils s'étaient fait une promesse : ils trouveraient qui avait fait ça. Et cette personne payerait.

Slip inside the eye of your mind Don't you know you might find A better place to play You said that you'd never been But all the things that you've seen Slowly fade away » (Oasis - don't look back in anger)

Dernière édition par Simon Johnson le Dim 13 Fév - 23:34, édité 3 fois

re bienv'nue à toi ^^

you and i — i have galaxies hidden between my bones and i will love you until the stars burn out

Invité Invité

Re-bienvenue à la maison avec cette nouvelle bouille. électron libre 674657830

Invité Invité

punaise j'espérais TELLEMENT que ce soit toi qui le prenne électron libre 199959295

on va se trouver un lien, hein électron libre 3258319053

rebienvenue chez toi :l:

rebienvenuuuue :l:

i'm not asking for a lot, just that you're honest with me. my pride is all i got, i'm saying, baby. please have mercy on me, take it easy on my heart even though you don't mean to hurt me, you keep tearing me apart. ☽