« la curiosité est un vilain défaut. »    birdie cadburry & addie shephard.

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Depuis que Addie a posé ses pieds sur le sol Australien, elle n’a plus une minute à elle. Entre l’enterrement d’Ash et l’agence immobilière, elle court partout, tente en vain de tenir le coup, sans se soucier du lendemain, alors que les questions affluent de part et d’autres : de la part de Will, de Cody, de Stacey et d’Hunter notamment. Toutes ses personnes qui lui ont étés cher mais qu’elle n’a pas su garder, veiller sur eux comme elle se l’était promis, un jour. Elle avance sans jamais regarder derrière elle, la peur des regrets peut-être, la peur de ne jamais oser tourner la page. Alors même que la mort brutale de son petit frère ne lui laisse aucun doute là-dessus : elle doit penser à elle, à eux. Mais peu comprennent son départ si soudain, et surtout personne n’a réellement accepté ce choix qui a été sien durant quelques semaines. Mais c’était un peu comme si elle avait mis sa vie entre parenthèse, qu’elle venait de ré appuyer sur la touche play de sa télécommande, en débarquant aujourd’hui dans sa ville natale. Une vie qu’elle ne maîtrise plus, à présent. Des choix qu’elle ne sait pas si un jour, elle ne le regrettera pas. Peu importe, sa main actionne la poignée, refermant la porte de l’appart de Cody, un petit cocon, une chambre rien que pour elle, et surtout l’accès à une salle de bain autant de fois qu’elle le désire. Elle n’avait pas eu cette chance au Mexique, encore moins à la coloc. Le passage dans la salle de bain a été parfois assez compliqué. Surtout avec autant de nanas qui prennent soin de leur apparence. Les mains pleines de laisses, six au total, pour ceux qui savent compter. Six adorables monstres qu’elle vient de récupérer chez leur maître et promener trois fois dans la semaine. Des propriétaires qui partent en vacances, d’autres qui partent la semaine travailler, même une qui part la journée et s’insurge de pas pouvoir faire sortir son chien pendant le repas du midi. Elle prend son temps Addie, de passer dans chaque recoin de rue, bousculant parfois les gens autour d’elle, ou du moins n’ont-ils guère le choix en voyant arriver un berger allemand, deux boxers, un caniche et deux cockers face à eux, que de se pousser un tantinet, en râlant parfois. La brune qui lève les yeux au ciel, en ricanant alors. Puisque c’est un peu eux qui décident de l’endroit où ils veulent aller mais elle doit bien faire rire Addie. Du haut de son mètre soixante-cinq, elle ne semble pas vraiment être en mesure de force. Et à dire, c’est plutôt eux qui gèrent la situation plus qu’elle en tout cas, en arrivant au parc, elle reste un petit moment à l’entrée du parc, ils reniflent les odeurs laissés la veille, puis en se tournant vers le reste du parc, non loin de là, elle s’écrit, débarquant presque en piétinant avec ses six chiens qui partent en furibond vers une blonde, tranquillement assise en train de lire. « BIRDIIIIE CADBURRY ! » Qu’elle honneur devrait-elle mentionner, c’est en tout cas son sourire qui ne prétendra nullement le contraire. « Mon cousin n’est pas avec toi ?! » Les yeux d’Addie cherchent sans un espoir les cris de Will, en vain. « Parfait, on va pouvoir faire connaissance alors… » Elle s’installe sans même attendre, sur le banc, trois des chiens sont à présent en train de renifler la blonde de la tête au pied. Elles se connaissaient que très furtivement, Will ayant toujours protégé sa meilleure amie – et épouse, des griffes de sa chère cousine aux milles questions. Elle doit bien se demander ce qu’elle fout là, Addie. Aux dernières nouvelles, elle n’était plus à Brisbane, non ? Elle était même partie hors de l’Australie, non ? Birdie avait dû louper un épisode. « Il m’a si souvent parlé de toi… » Qu’elle insistait, un sourire en coin. Ce n'était même pas un mensonge, Will ne lui parlait peut-être pas tout le temps de Birdie comme il parlait autant de sa console, mais il répondait aux questions souvent indélicates de sa petite cousine chérie, qui ne ratait rien de ses mimiques pour l'analyser. Il lui a souvent parlé de Birdie, surtout quand elle était encore à la coloc.

@birdie cadburry

(outfit) Ton shift aux studios d’ABC terminé, tu as fourré dans ton sac le tome cinq d’Harry Potter ainsi qu’un paquet ou deux de bonbons afin de profiter de l’automne doux d’Australie. Ta dernière visite au parc remonte à un moment à présent. Il ne faut pas en perdre l’habitude. Tu pourrai même y amener votre chat pour l’y promener ? Ce n’est pas une mauvaise idée. En attendant, ce sont des chiens tenus en laisse et des enfants tenus en main (mais t’as vu à Londres des enfants tenus en harnais, même toi, tu as trouvé ça un peu violent). En attendant, c’est toute seule comme la grande fille que tu es qui se pointe au parc, avec son sourire de coin en passant devant le stand de barbe à papa - tu vas forcément en prendre une plus tard. Ton anniversaire est bientôt, tu comptes sur ton mari et ton partenaire pour te faire quelque chose de sympa - y’a des chances que Will ait les idées et que Jordan les planifie. Ils font une bonne équipe, c’est presque effrayant. Mais de ça, tu n’es certainement pas jalouse. Tu es même au paradis. Contrairement à Divana, la petite chérie d’Heather. Non, mieux vaut ne pas penser à elle pour l’instant car ça risquerait de te foutre en rogne. Personne ne veut ça, toi en première. Tu t’installes sur un banc, tu sors ton paquet que t’ouvres pour le poser sur tes cuisses puis ton livre. Tu es toute posée pour profiter de quelques heures de tranquillité - il n’y a bien qu’HP pour te rendre aussi calme…

« BIRDIIIIE CADBURRY ! » un calme brisé un paquet de minutes plus tard - littéralement, ton paquet est vide et t’as lu deux chapitres. Ton regard bleuté se redresse et si ce n’est pas les chiens, beaucoup trop de chiens, qui retiennent ton attention, c’est surtout la propriétaire (des chiens ?) de la voix qui t’interpelle. « Mon cousin n’est pas avec toi ?! » Adele Shepard, la cousine de ton bien aimé mari, elle n’est pas censée être… Tout sauf ici ? “Il est sous sa cape d’invisibilité mais il veut pas que je le dise.” tu réponds avec un léger sourire amusé car ça se voit que tu es seule, non ? « Parfait, on va pouvoir faire connaissance alors… » “Ouh, attention!” tu dis en levant tes mains vers elle, l’expression grimaçante. “Tu l’écrases, là. Ça va, Will ? Mmh… Mmmh… Ok!” tu donnes l’impression d’écouter le vent, c’est mignon mais dérangeant si on ne te connait pas. “Tout va bien, il est sain et sauf.” oui parce qu’il faut bien rassurer Adele, sait-on jamais. « Il m’a si souvent parlé de toi… » tu cornes le coin de ta page avant de refermer le livre sur tes cuisses. “Evidemment, je suis l’évènement le plus trépidant de sa vie.” t’affirmes avec le menton relevé, abhorrant cette fausse expression de fierté - on va dire que t’es inspirée de Divana. “Par contre, il ne m’a pas dit que t’étais de retour.” et là, c’est toi qui penche la tête avec un petit air interrogatif. “L’air de Brisbane te manquait ?” tu ne la connais pas beaucoup, la cousine de Will, outre ce que ton meilleur ami de mari a pu te dire. Evidemment que tu la connais un peu puisque tu vas assez à la colocation depuis des années pour vous échanger des banalités. Mais c’est vrai que c’est la première fois que vous vous voyez en dehors de Will.

 « la curiosité est un vilain défaut. »    birdie cadburry & addie shephard.

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Personne et tout le monde en même temps voudrait d’une Adèle Shephard dans sa vie : et Will le premier. Bien que leur début n’est pas aussi prometteur qu’elle l’avait pensé, enfin finalement, est-elle surprise qu’il la rejette ? Pas vraiment, ils étaient si proches encore l’année dernière, il était un peu un confident, et savait tout de suite quand quelque chose n’allait pas dans la vie de sa petite cousine. Il tentait toujours de s’en mêler à sa façon, de la faire rire en matant des films au cinéma en plein air. Prenant plusieurs paquets de pop-corn sans jamais les terminer, ils avaient une complicité comme certainement elle n’avait jamais eu avec quiconque, il avait même remplacé un peu ses frères plus distants, concentrés sur leurs vies. Alors finalement, est-ce réellement incompréhensible qu’il lui en veuille un peu ? Addie savait qu’il finirait par retourner la voir. Que ça devait juste faire son petit chemin de route. Mais dans un sens elle est soulagée qu’il ne soit pas là, et qu’elle puisse profiter de sa chère femme. Qu’elle idée saugrenue ils leur ont pris à ses deux-là ? Will sait bien ce que le mariage représente pour sa petite cousine, et il a déjà été marié, puis désormais divorcé, elle a souvent tenté de lui en parler, en vain. Pour que quelques mois plus tard, Will lui apprenne qu’il s’est marié à sa meilleure amie, son alter égo en quelque sorte. Mais zéro sentiment amoureux, c’est tellement pas plausible aux yeux de la benjamine. Alors c’est ça d’avoir plus de trente ans ? Entre Nino qui se marie avec Katherine, et Will avec Birdie, pas sûr qu’elle a hâte d’avoir trente ans la petite ! « Il est sous sa cape d’invisibilité mais il veut pas que je le dise. » Elle lève les yeux au ciel, bon d’accord Addie est jeune, mais pas nunuche à ce point, et surtout pas intérieurement blonde pour croire à ça… Elle plisse des yeux, tirant la langue en direction de Birdie en guise de réponse, « on va faire comme si tu m’avais rien dis… » Qu’elle rétorque, posant son regard sur les chiens qu’elle tenait encore en laisse, ils vont pouvoir attendre un peu, elle finit par s’installer sur la place vide au côté de Birdie. Enfin vide… « Tu l’écrases, là. Ça va, Will ? Mmh… Mmmh… Ok! » Elle hausse les épaules. « Tout va bien, il est sain et sauf. » Un large sourire apparaît sur ses lèvres, ça lui change un peu les idées, et elle a l’air un peu folle la Birdie, sur les bords. « Ouf ! Je suis rassurée ! » Elle pose sa main sur le haut de sa poitrine, comme pour accompagner ses paroles, presque comme si ce qu’elle disait, elle y croyait. Et dans un autre monde, elle y croirait peut-être. « Evidemment, je suis l’évènement le plus trépidant de sa vie. » Elle va bientôt plus pouvoir marcher tant ses chevilles vont gonflés, et ça l’a fait rire intérieurement, Adèle. « Et votre mariage il s’passe comment ? » Oui bon autant mettre les deux pieds dans le même plat tout de suite, n’est-ce pas ? « Par contre, il ne m’a pas dit que t’étais de retour. » Qu’elle ajoute, avec un air de réflexion sur son visage. Mettant mal à l'aise, Addie. « L’air de Brisbane te manquait ? » Birdie jauge, Addie baisse son regard en direction des chiens, plus que deux truffes sur les jambes de Birdie, on progresse légèrement. Elle avale sa salive avec beaucoup de difficulté, lui rappelant à chaque instant pourquoi elle est rentrée d’urgence. La mort de Ash, peut-être n’est-elle pas au courant ? Peut-être que Will n’a encore rien dit. « Oui, j’avais quelques trucs urgent à faire… » Qu’elle avoue, haussant les épaules comme si c’est d’une banalité, mais intérieurement, le volcan explose. Elle ne laissera rien transparaître, comme toujours. « Mais j’ai pas bien compris… Tu vis à la coloc du coup ? » Avec Will quoi, non ?! Enfin du plus loin de ses souvenirs, son cousin avait peut-être parlé d’amour platonique, et que Birdie avait déjà quelqu’un à côté… A plus rien comprendre. Bon courage Birdie pour les explications !

« On va faire comme si tu m’avais rien dit… » la petite tire même la langue à ton encontre ; ton sourire amusé s’élargit un peu plus. Bienvenue dans le monde cadburien, Adele. Vous n’avez jamais vraiment parlé ensemble jusqu’à présent. Il y a toujours eu Will dans la pièce et, pour être honnête, elle était relativement assez effacée, la petite brune, malgré ses regards sur ton meilleur ami et toi. En même temps, vous formez un sacré duo, c’est normal qu’elle vous regarde. Mais ses jolis yeux et ses traits doux ont l’air plus sévères, plus différents qu’avant. Tu en ignores les causes et les raisons, tu as juste su (toujours par le biais de Will) qu’elle était partie. « Ouf ! Je suis rassurée ! » tu la regardes s’installer à tes côtés, avec tes avertissements qui ne sont que des amusements typiques de ta personne, alors qu’Adele joue le jeu, cette fois-ci. Tu apprécies et tu vois là un peu les gènes partagés avec son cousin. Juste un peu, pour l’instant. Mais il est vrai qu’il aurait été désolant qu’elle écrase Will, quand même.

« Et votre mariage il s’passe comment ? » les chiens tournent autour de vous, certains s’assoient docilement au sol et tu te demandes comment une personne comme Adele peut tous les gérer. Ça t'épuise pour elle de les voir tout rôder. Cependant, c’est un sourire qui naît sur tes lèvres en regardant le ciel. “Le meilleur mariage du monde! Aucune dispute, aucun problème de tromperie et on s’amuse beaucoup!” sans compter que Jordan aussi en est fortement amusé et que vous vous en amusez aussi. Bref, y’a tout qui fonctionne et ton visage radieux se tourne vers Adele. La jeune femme a l’air tout d’un coup plus renfermé et plus mal à l’aise - tu ne comprends pas ce que t’as pu dire pour la mettre dans cet état soudain. Non pas que tu en fasses une affaire personnelle car tu ne la connais pas vraiment mais tu as juste demandé si elle était de retour pour Brisbane. « Oui, j’avais quelques trucs urgents à faire… » et là, tu réalises. Comme une petite lumière dans ta tête après avoir connecté les points. Will t’a dit qu’un de ses cousins était décédé. Cousin = cousine. Le mois de mars est vraiment le mois le plus pourri de l’année, tu décrètes. Il doit y avoir une malédiction ce mois-ci. Mars, comme le dieu de la violence et des guerriers, ce n’est pas surprenant, dans le fond. Mais par respect pour Adele - car tu es bien placé pour savoir ce que c’est de perdre un être cher - tu te contentes de hocher à sa réponse sans aller plus loin. “Sous l’air agréable de Brisbane.” que t’ajoute quand même avec un sourire malin, dans le seul but de faire sourire la jeune femme.

« Mais j’ai pas bien compris… Tu vis à la coloc du coup ? » tu fronces les sourcils un moment. “Comment ça, pourquoi ?” tu interroges spontanément avant de réaliser (encore) le truc. Tu lèves ta main gauche, là où trône ta bague. “Oh, ça!” tu te mets à glousser. “Non, non, pas du tout. Je vis en colocation avec mon partenaire. Enfin, je vis avec lui.” t’es amoureuse de ton colocataire, pour une fois, et ça, c’est la première fois. Tu gratouilles un des chiens en souriant. “Will t’a dit que c’était purement amical comme mariage, n’est-ce pas ? Donc on ne vit pas ensemble, on ne s’embrasse pas - par la barbe de Barbossa, meh - et… Enfin t’as compris l’idée.” non, vous couchez encore moins ensemble mais ça, tu n’as pas besoin de le dire car c’est aller un peu trop dans les explications. Adele est futée, elle va comprendre.

 « la curiosité est un vilain défaut. »    birdie cadburry & addie shephard.

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Adèle joue le jeu à la perfection, elle l’aime bien cette Birdie, pas juste parce que c’est la meilleure amie de Will, ou parce qu’elle la connaît sans vraiment la connaître. Mais plutôt parce qu’elle se prend pas la tête et qu’elle la fait rire, malgré la situation. Et ça lui change les idées à Addie, parce qu’à part être la tête dans les papiers, elle ne sait plus rien faire d’autre. Parce que cette situation la pèse mais qu’elle veut rien montrer, rien faire voir. Parce qu’elle préfère pleurer seule dans son coin que d’emmerder son petit monde. Et parce qu’elle en a vu d’autre, mais que cette situation est une de plus, parmi tant d’autres. Alors cette sortie au parc est tombé à point nommé, se retrouver avec ses chiens aussi. Ca la sort de sa routine, et la rencontre avec Birdie également. Elle semble pourtant la dérangé, alors que celle-ci referme son livre, tant pis, Addie est déjà assise sur le banc, et certainement pas prête à se relever, à part si l’un des chiens décident de vouloir gambader. Parce qu’Adèle est pas en mesure de faire le poids face à eux. « Le meilleur mariage du monde! Aucune dispute, aucun problème de tromperie et on s’amuse beaucoup!» Le regard interloqué d’Addie parle pour elle, elle répète comme si elle voulait en être sure. « Vous vous amusez beaucoup ? » Elle grimace, et se reprend, secouant la main au passage, « non non je ne veux rien imaginer avec Will… » Quelle horreur ! Dans quoi elle s’est embarqué avec Birdie, là franchement ?! Elle allait finir par le regretter ou est-ce parce que Birdie a envie de se retrouver seule, qu’elle profite de la situation ?! « Sous l’air agréable de Brisbane. » Adèle ne veut rien dire de plus, qu’est-ce qu’elle pourrait dire de toute façon ? Elle ne réalise même pas qu’elle ne le reverra plus, ce frère. Elle qui pensait qu’au retour de son Mexique, elle retrouverait cette vie paisible. Mais rien n’est plus comme avant, rien n’est paisible aujourd’hui. Elle détournait le regard Addie, pour éviter de croiser trop longtemps le regard de Birdie. « J’suis pas certaine que ça m’avait si manqué que ça… » Elle était franche Addie, et ça tranche évidemment avec son caractère souvent doux, mais pour autant, elle n’a jamais été du genre à arrondir les angles, quand elle n’en avait pas envie. Très certainement que Will en serait vexé de l’entendre parler ainsi, mais elle réalisait un peu plus chaque jours, qu’elle aurait encore pu continuer à vivre au Mexique, longtemps… Très longtemps… Parce que la fuite, il n’y a rien de plus facile. Birdie fronce les sourcils, ne comprenant sans doute pas ce que voulait dire la jeune Shephard. « Comment ça, pourquoi ? » Addie secoue sa main, la même qui compose la bague au doigt de son interlocutrice, « oh ça ! » Et ça fait sourire l’agente immobilière. « Non, non, pas du tout. Je vis en colocation avec mon partenaire. Enfin, je vis avec lui. » C’est au tour de Addie d’être dubitative, fronçant les sourcils alors qu’elle repose volontiers ses yeux sur la Cadburry. « Oh je vois… Et il accepte tout ça… » Plus une constatation qu’une question, c’est étonnant selon son point de vu, « il aurait dû me donner des cours… » Qu’elle ne peut totalement retenir, repensant alors à sa situation au point mort avec Nino, pire encore, parce qu’elle a même l’impression d’être bien en dessous du point mort. « Will t’a dit que c’était purement amical comme mariage, n’est-ce pas ? Donc on ne vit pas ensemble, on ne s’embrasse pas - par la barbe de Barbossa, meh - et… Enfin t’as compris l’idée. » Un mariage amical… Oui Will a dû mentionner ce genre de chose, mais elle est resté toujours autant sans voix, autant devant lui qu’elle. « Il y a quand même quelque chose qui m’échappe… » C’était sans doute pas vraiment la peine de tenter de parler avec Adèle sur ce terrain, elle ne comprendrait sans doute jamais cette relation. « Et tu comptes un jour divorcer ? Je veux dire si jamais, ton partenaire te demande en mariage un jour ? » C’est possible la polygamie dans cette affaire ? Deux mariages pour le prix d’un ? « En tout cas, je suis contente que tu sois sa femme, et peu importe si c’est pas vraiment sérieux entre eux, si c’est juste pour le fun, je suis sûr qu’on va pouvoir embêter Will… » Comme si Birdie avait attendu les paroles de la Shephard.

« Vous vous amusez beaucoup ? Non non je ne veux rien imaginer avec Will… » Sa réaction te fait rire autant que ses propos. Tu ne souhaites pas que la gamine s’imagine que tu te tapes ton mari - par la barbe de merlin, meh, non, non, non et non - mais tu vas le lui laisser croire, au moins un peu. C’est elle qui a demandé, après tout, tu ne fais que répondre. On ne récolte que ce que l’on sème, Addie devrait le savoir. Et puis au moins, ça lui permet de se changer les idées… Elle doit en avoir bien besoin pendant la période qu’elle est en train de vivre. Foutu mois de mars. A chaque année, sa peine ; à croire qu’il y a une véritable malédiction. « J’suis pas certaine que ça m’avait si manqué que ça… » Tu mords ta joue parce que tu as l’impression de te voir il y a quelques années. Non pas pour les mêmes raisons - mais la détresse était similaire. Cependant, tu ne veux pas miner le moral d’Addie, qui fait partie de la famille d’une certaine façon après tout. On respecte la famille, chez les Cadburry. Aussi grande et versatile soit-elle. C’est ce qui en fait la beauté.

Tu gratouilles le museau le plus proche de toi - est-ce qu’ils sentent le chat que tu as chez toi ? Il y a des chances. Si c’est le cas, ils n’en font pas d’égard - par contre, Milady risque de ne pas apprécier de sentir des traces de canidés sur toi. Elle s’y fera et elle aura tout le temps du monde pour remettre son empreinte partout sur toi. Tu n’attends que ça. « Oh je vois… Et il accepte tout ça… » Addie a les sourcils froncés, parlant comme si elle assimile l’information elle aussi. Tu restes le visage amusé parce que sa réaction est celle que tu croises très souvent depuis un an quand tu racontes ton histoire de mariage et que tu oses rajouter que t’es avec quelqu’un… Qui n’est pas ton mari. “Jordan est toujours… Mmh, marié à son ex femme, on va dire. Enfin, évidemment, iel est veuf mais sa bague est toujours présente au doigt. Donc… On s’amuse aussi pas mal avec ça.” Comme vous faire passer pour de vrais mariés. Pour gratter un dessert ou des entrées gratuites dans un parc d’attraction, par exemple. Il faut toujours voir les possibilités de ce que ça peut apporter. « Il aurait dû me donner des cours… » Tu tiques à cette phrase. “Qu’est-ce que tu veux dire ?” Parce que ça, c’est inédit comme réflexion. Sur quel domaine Jordan aurait pu aider Addie ? C’est un peu flou à ton niveau.

« Il y a quand même quelque chose qui m’échappe… » Tu penches la tête vers elle, bien décidée à répondre aux interrogations de la cousine de ton meilleur ami de mari - au moins, c’est un sujet qui t’amuse et dont tu aimes bien parler, et c’est une bonne distraction pour son esprit endeuillé, t’en es persuadée. « Et tu comptes un jour divorcer ? Je veux dire si jamais, ton partenaire te demande en mariage un jour ? » Voilà une question qui te fait rire. “Iel aura juste à demander à Will de divorcer avant ou je le ferai moi-même… Mais j’ai pas très envie d’un vrai mariage pour être honnête. Et puis, ça fait quoi, même pas un an qu’on est officiellement ensemble ? Je vois pas aussi loin.” Déjà que tu as eu une micro panique juste quand Jordan t’a sorti que t’avais les qualités d’une femme mariée alors tu ne veux même pas y penser pour l’instant. Vous êtes très bien dans la conjoncture actuelle. « En tout cas, je suis contente que tu sois sa femme, je suis sûr qu’on va pouvoir embêter Will… » Ton sourire est si large, si lumineux alors que tu tapotes la cuisse d’Addie. “Tu crois que je t’ai attendu pour ça ? C’est mon fond de commerce de l’emmerder. Et il me le rend bien!” Mais ça, Addie doit s’en douter car elle le connait assez, son cousin, n’est-ce pas ?

 « la curiosité est un vilain défaut. »    birdie cadburry & addie shephard.

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Elle est bon public, Addie. Ca pourrait même la faire rire cette situation, dans le fond. Et elle pourrait peut-être y croire entre Will et Birdie, mais ils mettent beaucoup trop d’énergie à eux seuls, pour faire croire le contraire. Et ils répéteront sans aucun doute encore longtemps à la jeune Shephard, qui ne sont ni plus ni moins que deux amis, rien de plus sentimental. Parce que dans le fond c’est ce qu’elle est, Adèle, sentimentale. Et elle croit en l’amour, n’importe où, où elle peut le voir. Pour autant, si elle les voit tout le temps fourrés ensembles, à s’emmerder l’un et l’autre, elle n’a jamais vu de gestes portant à confusion, jamais de baiser, jamais rien de déplacé. Ce qui a longtemps titillé la petite, qui ne rêve que d’une chose : que Will trouve chaussure à son pied. Qu’il puisse enfin tourner la page, et oublier ses précédentes mésaventures. Bien plus facile à dire qu’à faire, alors que Birdie met toute son énergie pour remettre les choses en place : il n’y a rien de plus qu’une forte amitié avec le cousin de la Shephard. « Jordan est toujours… Mmh, marié à son ex femme, on va dire. Enfin, évidemment, iel est veuf mais sa bague est toujours présente au doigt. Donc… On s’amuse aussi pas mal avec ça. » Elle relève ses yeux sur Birdie, Jordan qu’elle dit ? Un instant, elle se souvient d’un certain Jordan du cimetière, mais Addie ne se souvient guère de son nom de famille, et puis c’est pas possible qu’elles parlent du même alors que Brisbane comptent des centaines de milliers d’habitants. Pourtant, le Jordan qu’elle a jadis, croisé dans le cimetière, n’avait visiblement pas tourné la page avec sa défunte épouse. Elle se souvient encore de ses paroles, de son look atypique, et de son sourire lorsqu’il empruntait le chemin des souvenirs pour lui faire part de son passé. Elle aussi, s’était confiée à lui. Elle aussi, lui avait ouvert un bout de son livre qu’elle refermait aussitôt le cimetière derrière elle. Comme si ses souvenirs n’avaient aucune vocation à sortir de ce cimetière. « Je vois… » Pas vraiment, sans doute. Certains points restent un peu flou et surtout son idéalisation sur les sentiments et l’amour avec. « Tu as de la chance que vous soyez sur le même terrain d’entente… » Bien qu’elle aurait bien aimé voir de Birdie, la parfaite épouse de Will. « Qu’est-ce que tu veux dire ? » C’est à son tour de poser des questions, de tenter de comprendre. « C’est compliqué, et je vais pas t’embêter avec mes histoires… » De gamine, qu’elle ne prononce que dans sa tête, balayant de la main, la simple idée de parler de Nino. Enfin peut-être en as t’elle déjà entendu parler, par la bouche de Will, puisque les deux semblaient s’entendre à merveille pour embêter la petite Addie. « On va dire qu’on est pas tous du genre à comprendre son partenaire… » Ou son ancien partenaire pour être plus précis, mais Addie n’a pas une envie folle de rentrer dans les détails. Et le changement de sujet avec le possible mariage entre Birdie et ce fameux Jordan est propice à toute son attention soudaine, « iel aura juste à demander à Will de divorcer avant ou je le ferai moi-même… Mais j’ai pas très envie d’un vrai mariage pour être honnête. Et puis, ça fait quoi, même pas un an qu’on est officiellement ensemble ? Je vois pas aussi loin. » Il ne faut jamais allé trop vite, et Adèle le sait mieux que personne. Mais elle, elle aurait bien voulu qu’on la demande en mariage, c’est certain. Rien de surprenant, quelle jeune femme de son âge, n’en rêverait pas ? Mais elle a sans doute raison, Birdie, de patienter, c’est bien mieux. D’attendre le bon moment. « Tu crois que je t’ai attendu pour ça ? C’est mon fond de commerce de l’emmerder. Et il me le rend bien! » Qu’elle dit, permettant à Addie de pouffer un peu en reportant son attention sur les chiens. « J’ose pas imaginer à un seul instant, que nos chemins ne puissent pas se rencontrer, je crois que c’était mieux pour lui, qu’on ne se connaissent pas vraiment… » Mais c’est bien désormais loin tout ça, parce que d’une façon comme d’une autre, Addie n’a pas l’intention de quitter d’une semelle la Cadburry. Une nana qui est née pour emmerder son cousin, ça n’a pas d’prix à ses yeux ! « Tu viens avec moi ? Je crois qu’ils ont besoin de bouger… » Et d’ailleurs, ils ne lui laissent pas finir la phrase, qu’ils ont déjà levé les fesses de la Shephard du banc, bien décidé à sentir toutes les senteurs avoisinantes.

« Je vois… » Pourtant, vu son expression, l’oiseau doute qu’Adèle ait véritablement compris. Mais ce n’est pas grave, c’est parce que c’est embrouillant que c’est drôle. Cette situation atypique et unique en son genre attise au moins la curiosité et les interrogations et Birdie se retrouve un peu désolée que les gens ne puissent pas admirer à quel point ce deal est le meilleur qui soit. C’est sûrement parce que son esprit fonctionne différemment. Et cela prouve aussi à quel point Will et Jordan sont absolument parfaits dans son existence car eux la comprennent, eux s’en amusent aussi et eux s’en accomodent très bien. « Tu as de la chance que vous soyez sur le même terrain d’entente… » La jolie blonde sourit en regardant les chiens d’un air rêveur. “Ouais, j’ai de la chance.” D’avoir un meilleur ami aussi dingue qu’elle et d’avoir un partenaire qui comprend et accepte. Jordan aurait pu avoir plus de difficultés sachant qu’iel s’est véritablement marié par amour dans le passé mais iel a conscience que Will n’est pas un danger. L’amitié entre lui et Birdie est bien trop forte mais limpide et sans ambiguïté pour attirer n’importe quelle onde de questionnement. Et puis, l’oiseau a deux tatouages en rapport avec son partenaire, Jordan étant marqué à vie sur sa peau, c’est une bien plus belle preuve d’amour à son sens. Ca et le fait d’habiter avec lui et d’avoir adopté un petit chat avec lui. Le mariage n’est rien comparé à tout ça en son sens. Ce qui est logique quand on sait que Birdie n’a jamais été réellement en couple. Certainement pas comme ça en tout cas.

« C’est compliqué, et je vais pas t’embêter avec mes histoires… » “Tu ne m’embêtes pas.” Autant le souligner tout de suite. Elle serait plus que ravie d’entendre les histoires de la jolie et apparente douce cousine de son mari. Après tout, Addie est de la famille, encore plus maintenant (ha ha) et quitte à lui faire oublier les mauvaises ondes, autant la faire parler sur des sujets où elle pourrait éventuellement lui faire voir une nouvelle vision des choses ? Ce n’est qu’hypothétique, évidemment parce que Birdie n’a rien d’une agence matrimoniale mais elle peut y mettre du sien avec tout ce qu’elle a appris dernièrement. « On va dire qu’on est pas tous du genre à comprendre son partenaire… » Birdie fronce légèrement les sourcils - se rappelant vaguement de Will qui lui a dit qu’Adele a été en couple pendant un moment - et là, sa curiosité est plus que piquée. “C’est parfois compliqué et je suis encore en apprentissage mais ça dépend de tellement de facteurs.” Et elle a de la chance car Jordan est absolument parfait même dans son imperfection. Même s’il y a eu des ombres au tableau par moments, la Cadburn se sent toujours comme le vilain petit canard du couple, celle qui mène la vie dure entre les deux alors que ce n’est pas non plus une compétition. Elle l’idéalise, son partenaire, même si elle a eu la preuve qu’iel n’est pas aussi parfait qu’elle le pense. Mais ce n’est pas son ange gardien pour rien.

« J’ose pas imaginer à un seul instant, que nos chemins ne puissent pas se rencontrer, je crois que c’était mieux pour lui, qu’on ne se connaissent pas vraiment… » C’est marrant, Adèle parle comme si elles allaient devenir cul et chemise dans le futur alors que Birdie n’a clairement besoin de personne pour emmerder Will - qui lui rend la pareille et plus encore. Mais il est vrai que même si elles se sont croisées assez souvent - que ce soit au mariage de Will et Sofia ou à la colocation - elles n’ont jamais vraiment parlé plus que cela. Birdie apprécie d’avoir l’encouragement de la cousine pour continuer à faire comme elle l’a toujours fait. “Tu parles. Il est capable de nous en faire baver en retour!” Elle le connait, son mari de meilleur ami. Il ne faut pas le sous-estimer, jamais. « Tu viens avec moi ? Je crois qu’ils ont besoin de bouger… » Ils étant les chiens renifleurs les entourant, Birdie hoche la tête en remettant ses chaussures. “[color=#cb2f6d]Pourquoi pas!” Elle range son livre tout en se mettant debout avant de regarder toutes les pattes à ses pieds. “Comment tu fais pour gérer autant de chiens ? J’ai un chaton et ça me semble déjà compliqué alors six chiens, c’est un miracle que t’arrives à les tenir sans problème.” Elle aime les animaux mais elle a clairement une préférence pour les fauves - le côté lionne des Gryffondors qui ressort, sans aucun doute. “Tu veux un coup de main ? Autant en profiter d’un peu d’aide.” Tenir une laisse, elle l’a déjà fait - et pas seulement pour tenir des chiens mais ça, c’est une autre histoire.

 « la curiosité est un vilain défaut. »    birdie cadburry & addie shephard.

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La relation qu’entretient son cousin avec son interlocutrice pose bien des questions à la jeune Shephard. Elle a l’impression que Birdie est un vrai puzzle avec des bouts manquants. Comme si Addie cherchait à tout assembler, mais reste encore d’innombrables zones sombres. Un instant, elle avait cru bon d’espérer la voir s’allier à elle, et puis Addie revient à la raison : elle sait pourquoi elle n’a jamais vraiment eu l’occasion de rester seule avec elle. Will se contente d’esquiver toute tentative de sa chère cousine, il ne doit même pas savoir qu’elles se sont croisées par hasard dans le parc et elle n’connaît pas vraiment la réaction de ce dernier. Addie n’est plus vraiment en bon terme avec lui, faut croire. Il ne lui a à peine adressé un regard lors de leur mini entrevu. Pas même un mot de réconfort. Elle s’attendait à quoi Addie ? Qu’il lui saute dans les bras ? Elle, qui a toujours été très proche de lui, elle aurait sans doute réagit de la même façon si les rôles étés inversés. Et pourtant, Addie cherchera des excuses, que Will n’est sûrement pas prêt à concevoir. Mais Birdie la fait sortir de ses pensées, et lui arrache un sourire. Tout semble si facile auprès de la blonde. Comme si la vie méritait d’être vécue. Des pensées qui ont bien plus de mal à s’ancrer dans la tête de la brune, à présent qu’elle semble d’être détachée de tout ce qui avait alors, une importance pour elle, hier. « Ouais, j’ai de la chance. » qu’elle avoue sans mal, devant le regard presque apaisé de la brune. Addie n’est pas bien certaine que raconter ses problèmes à Birdie pourrait avoir quelque chose de positif sur ce qu’elle ressent aujourd’hui. « Tu ne m’embêtes pas, » et c’est sans surprise, que Birdie cherche à en savoir davantage. Mais Addie reste suffisamment flou pour ne pas faire trop de dégâts, c’est en tout cas, ce qu’elle pense. « C’est parfois compliqué et je suis encore en apprentissage mais ça dépend de tellement de facteurs. » Elle hausse les épaules, la Shephard. « Je suppose alors que je dois pas avoir les bons facteurs, » et ça la ferait presque rire, pourtant elle le sait : elle ne transige pas, elle ne cherche pas non plus à se mettre dans la peau de l’autre, quand elle a décidé que c’est la fin, même si elle en souffre, elle ne revient que peu sur ses décisions. « Faudra que tu m’aides alors à lui trouver quelqu’un, à notre Will ! » Oui, parce qu’elle est sérieuse Addie, quand pour se faire pardonner de son absence, elle cherche à caser son cousin avec une charmante femme ? Ne le connaît pas assez pour savoir que ce genre de truc c’est le pire du pire pour le rabibocher de l’amour ?! Elle-même qui n’y croit même plus… A toute cette mascarade ?! « Tu parles. Il est capable de nous en faire baver en retour! » Elle pouffe de rire, « Parce que c’est ça qui t’arrêtes ? » Elle fait une moue. « Je suis déçue… » Et est-ce que sa moue fonctionne pour faire changer d’avis la Birdie ?! Pour autant, Adèle a besoin de bouger, elle ne sait jamais bien rester en place longtemps, et elle a déjà son cul hors du banc, n’attendant à peine la réponse de la blonde, « comment tu fais pour gérer autant de chiens ? J’ai un chaton et ça me semble déjà compliqué alors six chiens, c’est un miracle que t’arrives à les tenir sans problème. » Elle rigole Addie. « Tu veux un coup de main ? Autant en profiter d’un peu d’aide. » Et elle n’en croit pas si bien dire, elle lui tend quatre laisses. « Comme t’es la plus vieille, c’est toi qui en a plus ! » Son jolie minois de vainqueur, face à la protestation de Birdie, avec un clin d’œil, « ne me remercie pas ! » Elles avancent près d’un arbre où les senteurs ne semblent pas si mauvais, finalement. « C’est pas si difficile, ils sont plutôt obéissants, non ? » Plus qu’un chat, certainement. « Comment qu’il s’appelle ? » Birdie tourne son regard sur elle, les yeux remplis de questions, avant qu’elle comprenne et qu’elle précise, « Ton chat ! Comment il s’appelle ? »

« Je suppose alors que je dois pas avoir les bons facteurs. » Comment réellement savoir ? Ne dit-on pas que le monde serait à refaire si on le ponctue de ‘si’ à tout va ? Le scénario de la vie d’Addie serait sûrement différent si certains facteurs avaient été différents. Si les atomes à ce moment-là avaient bougé différemment. Si les étoiles, les planètes et le cosmos s’étaient alignés différemment. Il y a tellement de facteurs indépendants des volontés d’autrui ; il est clair que ceux d’Addie n’ont pas été dans le sens qu’elle aurait souhaité. Il ne doit plus y avoir d’italien dans sa vie mais pour ce que tu en sais… Si Will ne te dit pas, ce n’est pas toi qui demanderas. « Faudra que tu m’aides alors à lui trouver quelqu’un, à notre Will ! » Tu fronces le front et les sourcils et le nez. “Pourquoi ?” Ce n’est pas parce que tu es en couple que tu vas forcer Will à quoi que ce soit. Tu aimerais seulement qu’il prenne plus de bon temps mais ça, est-ce qu’Addie souhaite le savoir ? “Il est déjà inscrit sur Tinder, on verra bien ce qui en ressort. J’aimerai déjà qu’il profite de son célibat. Il l’a bien mérité. Je compte pas lui trouver quelqu’un. Il le fera tout seul comme un grand. Et s’il veut pas et ben… C’est qu’il est très bien comme il est et je serai la dernière à le forcer à quoi que ce soit de ce côté-là.” Tu ne vas pas t’amuser à jouer les entremetteuses alors que tu as enfin ton mari pour toi toute seule sans regard d’une compagne agacée de te voir encore fourrée chez eux. Et puis, tu trouves cela déplacé de la part d’Addie d’émettre ce genre de suggestions alors qu’elle revient après des mois d’absence. Elle y gagnera quoi, là-dedans ? Et puis, ce n’est pas parce que son cousin est seul qu’il est malheureux. Tu es même intimement persuadée du contraire. Il n’y a rien de mal à vouloir être seul. Will a essayé le mariage. Pendant huit ans. Ce n’est pas rien. Il a le droit à huit ans de paix minimum. Enfin, ce n’est pas une obligation d’être en couple pour être légitime. Pour être en couple, tu sais de quoi tu parles ; les gens s’attendent maintenant que tu leur dises d’être enceinte. Merci, mais non merci. Ce n’est jamais suffisant.

« Parce que c’est ça qui t’arrêtes ? Je suis déçue… » Tu arques un sourcil. “J’ai jamais arrêté.” Et j’ai jamais eu besoin de toi pour l’emmerder, petit lutin, que tu penses sans le dire parce que tu as un minimum de retenue quand ça concerne l’entourage de ton mari. Tu n’es pas là pour faire comprendre à Addie que tu t’en sors très bien toute seule ni pour lui rappeler que ton amitié avec Will qui date des couches culottes est basé sur vos capacités à vous chamailler et vous embêter constamment. Vous ne vous êtes pas totalement mariés pour rien non plus. « Comme t’es la plus vieille, c’est toi qui en a plus ! » Et te voilà en plus avec quatre laisses dans les mains - heureusement que t’as un sac à dos (licorne, svp, avec la corne, oui oui), car ça aurait été contraignant autrement. « Ne me remercie pas ! » T’as un sourire amusé alors que les chiens commencent à tirer - finalement, qui entraîne qui, c’est à se le demander ? « C’est pas si difficile, ils sont plutôt obéissants, non ? » “Ouais, ça aide. Tant qu’ils me pissent pas dessus, ça devrait le faire.” Tu aimes la nature mais t’es loin d’être un arbre, d’accord. « Comment qu’il s’appelle ? » Tu tournes la tête vers Addie alors que tu ne captes pas sa question. « Ton chat ! Comment il s’appelle ? » “Oh!” Tu as une exclamation avec la petite lumière qui s’allume dans ta tête alors que tu te mets à sourire. “Milady. C’est une femelle. Elle est toute petite. Rien avoir avec ces grandes carcasses. Quand j’aurai les mains libres, je pourrai te montrer une photo.” Ou dix, que tu dis en gloussant légèrement tout en pointant les chiens qui sniffent tout ce qu’ils peuvent. Tu passes ta langue sur tes lèvres, pensive pendant quelques secondes avant de relever la tête. “Pourquoi tu es partie, au faites ? Si ce n’est pas indiscret.” Tu te souviens que Will n’avait pas été ravi de ce départ, plutôt soudain si tu te rappelles bien. C’est rare de voir ton meilleur ami chafouin donc quand ça arrive, forcément, ça marque un minimum.

 « la curiosité est un vilain défaut. »    birdie cadburry & addie shephard.

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Elle n’a pas vraiment l’intention de s’étendre davantage Addie, elle n’était pas vraiment venue pour parler d’elle à vrai dire. Elle voulait juste savoir comment allait Will, parce que bien qu’il soit son cousin et qu’ils ont toujours été assez proches, jusque-là, on ne peut pas en dire autant aujourd’hui. A qui la faute ? Mais elle n’avait pas envie de s’étendre bien longtemps Adèle, ça ne doit sûrement pas intéresser la blonde, de connaître l’avis et les états d’âme d’une jeunette de vingt-cinq balais, qui croque la vie en pleine dent sans se soucier du lendemain. Pas même de ceux qui comptent pour elle. « Pourquoi ? » Elle hausse les épaules, se mordant la lèvre inférieur, mine de réfléchir un court instant, alors même que Birdie continue dans son monologue. « Il est déjà inscrit sur Tinder, on verra bien ce qui en ressort. J’aimerai déjà qu’il profite de son célibat. Il l’a bien mérité. Je compte pas lui trouver quelqu’un. Il le fera tout seul comme un grand. Et s’il veut pas et ben… C’est qu’il est très bien comme il est et je serai la dernière à le forcer à quoi que ce soit de ce côté-là. » Deux opinions contradictoires, qui s’opposent presque, sûrement la différence d’âge. Il faut croire qu’Addie, et malgré ses nombreux voyages, n’a pas eu assez de toutes ses histoires. Elle a toujours été celle, qui entraîner Will en dehors de sa pièce de jeu, prétextant toujours quelque chose pour qu’il sorte voir la lumière du jour, ou du monde. Elle a toujours été celle, qui le poussait dans ses retranchements pour faire connaissance, quand lui ne désirait qu’un truc : rester seul dans son appartement. Et ce n’était sûrement pas aujourd’hui que les choses ont changés. Peut-être que oui, elle croyait un peu moins en l’amour qu’il y a quelques mois, mais elle en a vu d’autre, la jeune Shephard, suffisamment pour savoir qu’elle finirait par rebondir de toute cette histoire. Qu’elle finirait par retrouver ce cousin si cher à son cœur, malgré la distance. « Pas le forcer, non… » Qu’elle s’insurge presque, en sentant le regard de Birdie sur elle, Addie semblait bien dans ses baskets, sans une once de remord quant au fait de vouloir le meilleur pour Will. Et si bien, qu’elle n’a jamais cherché à le mettre avec quelqu’un en particulier, elle a toutefois, tenté à plusieurs reprises de le faire sortir, espérant secrètement qu’il change un jour d’avis. « Il faut parfois donner un coup de pouce au destin, » et c’était peut-être déjà bien, qu’il soit inscrit sur tinder, Addie n’aurait jamais obtenue de telles prouesses de la part de son cousin. Les voilà, déjà debout, les chiens tenus en laisses, Addie n’en tenait à présent que deux, et souriait devant les essais de Birdie pour les amadouer. « Ouais, ça aide. Tant qu’ils me pissent pas dessus, ça devrait le faire. » Et ça la fait rire la Shephard, « rien de gagner sur ça… » Ils n’ont pas encore prit la jambe de Birdie pour un tronc d’arbre, mais encore combien de temps ainsi ? En tout cas, une qui devrait pas être très ravie de la revoir, c’est bien l’animal que possède Birdie. « Milady. C’est une femelle. Elle est toute petite. Rien avoir avec ces grandes carcasses. Quand j’aurai les mains libres, je pourrai te montrer une photo. » Elle a déjà ce sourire sur un coin de ses lèvres, quand on parle d’animaux, Addie ne peut que répondre positive. L’une des raisons pour lesquelles, elle arrive encore à tenir debout, dans ce monde. « Pourquoi tu es partie, au faites ? Si ce n’est pas indiscret. » Si le silence venait de s’installer depuis quelques longues secondes, pour une fois, il n’était pas si pesant qu’habituellement. Elle aurait voulu le prolonger encore, et toujours. Que d’entendre cette question, elle grimace un peu. Voulant y échapper avant même de devoir affronter cette réalité. « Il y a eu beaucoup de choses on va dire… » Qu’elle soumet, néanmoins, pas réellement prête à tout dévoiler. « Le trop plein dans ma vie, et cette demande d’aider d’autres personnes qui ont tout perdu, m’ont poussés à tout quitter. » C’était pas la première fois, et ce sera sûrement pas la dernière qu’elle se rendra au Mexique, pour les aider, mais à défaut, les prochaines fois, elle donnera quelques signes de vie. Elle dont le téléphone portable ne quitte rarement ses mains. Elle fait partie de cette génération. « J’serai bien rester… » Et d’ailleurs, elle aurait même mieux fait d’y rester, mais la mort de Ash a tout précipité. Elle s’en serait bien passée. « On va pouvoir déposer Bill et Bunny chez eux, » qu’elle ajoute en prenant la direction du parc, deux chiens que Birdie tenait encore dans sa main, avec fermeté alors que ses jambes ne sont pas totalement maitrisés.

« Pas le forcer, non… » Pourtant, c’est un peu l’impression qu’Addie te donne. Que le bonheur passerait irrémédiablement avec l’attachement de quelqu’un d’autre, avec l'amour d’une tierce personne. Même si tu es en couple et que tu comprends la beauté de l’être, le plaisir qui en découle, Will a quand même été marié pendant huit ans. Ce n’est pas rien. Il a essayé mais ça a capoté. Mieux vaut laisser venir les choses. Certes, tu doutes que Tinder soit la réponse mais c’est déjà un bon début. Tu regrettes les rencontres à l’ancienne - et tu es bien contente ainsi que chanceuse d’avoir rencontré ton partenaire durant une fête. Il n’y a pas eu d’intermédiaire, pas de téléphone, pas d’application idiote. « Il faut parfois donner un coup de pouce au destin. » Mmh, tu ne préfères pas avoir ce débat-là avec Adèle. Si Will ne veut pas, ça ne sert à rien. Egoïstement, tu apprécies qu’il soit seul pour pouvoir profiter de lui dès que tu le veux. Tu as déjà dû le partager avec quelqu’un, c’était compliqué ; mais avec la présence de Jordan, est-ce que les choses seraient remises dans leur contexte ? Tu n’en sais trop rien. Tu n’as jamais été réellement en couple il faut dire.

« Rien de gagner sur ça… » Tu pouffes de rire malgré tout en jetant un coup d’œil aux canidés ; ils n’ont pas intérêt car ça serait malheureux, tu n’es pas aussi florale qu’un arbre ou une plante. “Je vais tellement bouger qu’ils ne pourront pas me prendre pour un tronc.” Tu es certaine de ton plan, là. Après tout, ce n’est pas stupide, un chien - ni même six, ou sept ? Tu as l’espoir qu’ils soient sages et qu’ils aient déjà fait toutes leurs petites affaires avant d’arriver ici.

« Il y a eu beaucoup de choses on va dire… » Le sujet d’Addie est bien plus intéressant que de débattre s’il faut oui non amener quelqu’un dans la vie de son cousin. D’autant que son départ a surpris un peu tout le monde, Will n’ayant pas forcément bien réagi en premier lieu vu le manque de communication de sa cousine au moment de son départ. Enfin, ça, c’est ce qu’il t’a dit. Tu ignores si c’est vrai ou s’il a juste voulu raconter sa version de l’histoire en faisant passer le petit angelot en face de toi pour un vrai démon mais le fait est que tu ne sais toujours pas pourquoi elle est partie. « Le trop plein dans ma vie, et cette demande d'aider d’autres personnes qui ont tout perdu, m’ont poussé à tout quitter. » Tu as un léger sourire alors que les chiens tirent avec passion en avançant. « J’serai bien restée… » “J’ai l’impression d’entendre ma sœur.” Tu passes une main dans tes cheveux avant de remonter ton sac sur l’épaule. “Elle aime bien aider des gens aussi. Elle part souvent dans des causes humanitaires.” Non pas que tu sois égoïste mais tu n’as pas franchement la fibre de Mère Thérèsa. “T’avais pas un copain, d’ailleurs ?” Là, tu te la joues fourbe car Will t’a dit qu’elle n’était plus avec - oui, ça se voit - mais tu te rappelles d’en avoir entendu parler malgré tout. Tu ne prends même pas conscience que ça peut être un point qui fait mal.

« On va pouvoir déposer Bill et Bunny chez eux. » Addie regarde les chiens que tu as et tu souris. “Bill et Bunny… On dirait le nom d’une BD. Des chiens prêts à partir à l’aventure pour sauver le monde!” Oh Birdie. Tu es quand même mignonne et adorable quand tu dis des bêtises. C’est beau de voir que ton âme d’enfant résiste. “Ils habitent tout près, je suppose ?” On devrait t’appeller Einstein.

 « la curiosité est un vilain défaut. »    birdie cadburry & addie shephard.

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Elle ne sait pas vraiment la raison qui la pousse à toujours vouloir tout maitriser Adèle. Ne pas vouloir que les choses se passent parce qu’elles doivent se passer ainsi, et pousser les choses, parfois avec maladresse. Mais elle a été toujours réputée pour pousser son cousin loin de sa zone de confort, à aimer le simple mot aimer, sans même se contenter de ce que lui, pouvait désirer. Elle voit en Birdie, la seule avec elle, à pouvoir rendre heureux son cousin sur ce terrain, alors même que celui-ci, ne lui a rien demandé, et désormais, ce sera pas tâche facile, puisqu’ils ne se parlent plus. Ou plus exactement, Will ne veut plus adresser un mot à sa chère et tendre – et préférée – cousine. Elle usera de son charme comme toujours, pour le réconcilier, plus encore quand elle a tout à perdre, et surtout son amitié avec lui. Aussi loin que remonte sa mémoire, elle ne se souvient pas d’un jour sans lui parler, sans le taquiner, et en payer aujourd’hui les frais. Pourtant, si Addie fait la moue, hausse les épaules avec banalité, elle sait ce qui lui reste à faire, à quelques détails près, parce qu’elle n’est sans doute plus la bienvenue à la coloc pour tenter de piéger son cousin. Elle va devoir patienter devant la réaction de Birdie, de pas vraiment vouloir l’aider, mais en est-elle étonné ? Elle a ses raisons, et Addie ne semble pas vraiment les comprendre ! « Je vais tellement bouger qu’ils ne pourront pas me prendre pour un tronc. » La Shephard hausse les épaules en rigolant légèrement, se doutant qu’il serait fort étonnant que les chiens puisse la prendre pour un tronc d’arbre, quand on sait tout ce qu’elle débite, et qu’elle est un peu du genre comme l’agente immobilière : elle ne sait jamais tenir en place ! « J’ai l’impression d’entendre ma sœur. » Adèle ignore réellement ce que signifie son intonation, savoir si c’est réellement un compliment, ou un défaut. Et nul ne doute que selon le point de vu de Will ce serait négatif. « Elle aime bien aider des gens aussi. Elle part souvent dans des causes humanitaires. » « Ah oui ?! Si tu m’lances sur ce terrain, on va bien s’entendre… » Qu’elle dit, en souriant avant de reprendre, « elle est partie où ? » Qu’elle demande, continuant de tenir les chiens, les yeux remplis presque d’étoile. C’était pas si mal le Mexique. Au moins là-bas, elle était loin de l’Italien, elle y pensait moins. Et Ash était encore de ce monde ! Mais on ne retourne pas en arrière et Addie le sait mieux que personne. « T’avais pas un copain, d’ailleurs ? » Et le clap de fin, le sourire qui disparaît, dans un premier temps pour laisser place à une mine défectueuse, comme si quelque chose lui manquer. Et finalement, Addie répond, en balayant d’un revers de main la question initiale comme si cela n’avait plus aucune importance pour elle. Et c’était l’image qu’elle aimait renvoyer. « Oui… Non… Enfin c’est mieux ainsi ! » Est-ce qu’elle se contentait de cette phrase pour convaincre les autres aussi ? Sans doute le sont-ils plus qu’elle, mais qu’importe. Question qui fâche, la chagrine, réponse qui va avec ! Nul doute qu’elle balaye tout ses doutes parce qu’il est bien plus facile pour elle de paraître forte même quand elle a l’impression de sombrer. Mais Addie profite de l’opportunité de changer de conversation, sans pour autant que son regard s’adoucisse, pour l’heure, la survie prime. « Bill et Bunny… On dirait le nom d’une BD. Des chiens prêts à partir à l’aventure pour sauver le monde! » Elle hausse les épaules, elle n’est pas certaine d’être disponible à cent pour cent, à cet instant précis. Mais leur route n’est plus très loin, et fort heureusement pour elles, les maisons des quatre autres, ne le sont pas non plus. « Ils habitent tout près, je suppose ? » Elle fait un signe positif de la tête alors qu’elles sont déjà dans la ruelle de la première maison. « On va bientôt pouvoir raccompagner les quatre autres. » Et c’est peu de le dire puisqu’elle ouvre finalement la maison, pendant que Birdie reste à l’entrée de la demeure, Addie vérifie l’eau, laisse quelques croquettes dans la gamelle des deux quatre pattes avant de filer, refermant la porte derrière elle, et récupérant par la même occasion les trois laisses des chiens qui vivent ensembles. Le dernier, Birdie, le récupère dans ses bras et les revoilà, en train de rejoindre la seconde et avant dernière maison. Au bout de quelques minutes, en arrivant devant la bâtisse, elle laisse quelques instants la blonde pour s’occuper de ravitailler l’eau des trois chiens, avant de reprendre la route, récupérant le dernier dans ses bras. « J’vais raccompagner ce petit dernier, mais j’dois m’occuper de quelques trucs dans la maison, on s’revoit plus tard ? » Pendant que Birdie hausse les épaules, avant de partir de son côté, Addie prend soin de poursuivre son chemin, elle devait arroser les plantes et récupérer le courrier entre autre.

(fin)