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 first step (freya&simon)

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Simon Johnson
Simon Johnson
la voix dans l'oreillette
la voix dans l'oreillette
ÂGE : trente-et-un ans. (01/12)
SURNOM : sissi. il a longtemps détesté, et finalement, il a fini par s'y faire.
STATUT : célibataire. ce n'est pas un mauvais bougre, mais s'attacher n'est pas son fort.
MÉTIER : membre du groupe epsilon. ancien agent de terrain, reconverti dans la cybercriminalité.
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POSTS : 636 POINTS : 0

TW IN RP : infidélité, mensonge, traumatisme/mort.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles.
RPs EN COURS : 2022 : ophelia ; jackson #3 ; mavis ; ruben
2020 : freya ; jackson #2
RPs TERMINÉS : jackson ;
abandonnés : teresa ; reva

AVATAR : zayn malik
CRÉDITS : pünisher (avatar) ; gif (Selina)
DC : camil smith + naomi carlson.
INSCRIT LE : 05/06/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t43107-electron-libre#2169920 https://www.30yearsstillyoung.com/t43261-dancing-with-myself-simon#2181697

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Message(#) Sujet: first step (freya&simon) first step (freya&simon) EmptyJeu 7 Avr 2022 - 12:52



L’été n’était pas encore complètement installé, mais la chaleur qui s’abattait sur Brisbane était déjà écrasante. Le soleil brillait haut dans le ciel, les éclats de rire fusaient, et les exclamations de joie des enfants venaient semer une cacophonie auditive dans ce temple béni des gamins : la fête foraine. En jetant un rapide coup d’oeil autour de lui, Simon ne put que constater qu’il était entouré de bambins bruyants, et de parents inquiets ou exaspérés. N’était-ce pas trop, pour un premier rendez-vous ? N’avait-il pas fait une erreur ? Il se morigéna, et  se promit mentalement qu’on ne l’y reprendrait plus. Son image que mec cool et détendu risquait d’en prendre un coup, après ce qu’il considérait déjà comme un échec. Il avait beau connaître Freya depuis des semaines, et savoir qu’elle n’était pas du genre à s’attarder sur des détails futiles, cela ne suffisait pourtant pas à le rassurer. Pourquoi n’avait-il pas opté, tout simplement, pour une séance de cinéma ? À la réflexion, c’était l’endroit parfait pour de premiers balbutiements : une salle plongée dans la pénombre, un film d’horreur plus ou moins réussi, un bras glissé derrière la nuque de sa voisine et, si le courant passait, la possibilité de l’embrasser avant la fin de la séance. Clap de fin, l’affaire était pliée — ou presque.


Les mains dans les poches, bondissant d’un pied sur l’autre, Simon attendait l’arrivée de Freya. Il se demandait si, comme lui, elle était tendue et stressée par ce rendez-vous. Il se demandait si elle avait eu le temps de reparler à leurs amis communs, qui leur avaient lancé ce pari débile. Il se demandait si elle avait déjà eu une histoire sérieuse, sur du long terme. Il se demandait comment elle allait réagir et comment elle allait se comporter. Bref, il se posait tout un tas de questions qui restaient sans réponse — pour le moment en tout cas, puisqu’en relevant la tête, il vit la brune qui s’avançait dans sa direction. Il inspira profondément, et enclencha un décompte dans sa tête. Cinq, quatre, trois, deux, un… « Je suis content que tu sois venue. » Malgré les circonstances particulières dans lesquelles ils avaient convenu de leur premier rencard, Simon n’avait pas douté un seul instant de la présence de Freya. Cette dernière avait été piquée au vif, comme lui, lors de leur soirée de nouvel an. Il voyait encore les regards amusés et les sourires rieurs de leurs amis communs qui, les pointant du doigt sans vergogne. Simon avait intercepté leurs messes basses et leurs ricanements, dont il avait été systématiquement exclu — en toute logique, puisqu’il était le premier concerné par les diaboliques idées de ses amis. Ceux-ci, fiers et absolument certains de leur petit effet, n’avaient  rien trouvé de mieux à faire que de mettre au défi Freya et Simon d’essayer de construire quelque chose ensemble, puisqu’ils étaient visiblement incapables, l’un comme l’autre, de s’attacher à autrui. Foutaises. Désormais, ils étaient face à face comme deux idiots, couverts d’une timidité nouvelle. « Est-ce qu’il y a une attraction par laquelle tu aimerais commencer ? » Demanda le policier, souhaitant impérativement mettre fin à ce lourd silence. Ils s’étaient vus à de nombreuses reprises, s’étaient toujours bien entendus, et aujourd’hui aurait dû être différent ? Non, certainement pas ; Simon refusait de se laisser impressionner par un rencard où il n’y avait a priori aucun enjeu. Il décida donc de jouer franc-jeu, et de parler en toute transparence. « Écoute… J’avoue ne pas être franchement à l’aise avec toute cette histoire. » Admit-il en faisant la moue. C’était le moins que l’on puisse dire ; il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas eu un date aussi formel. « Mais je suis sûr que si on fait abstraction du nouvel an et des conneries de nos potes, on pourrait passer un bon moment sans se prendre la tête. » Il ne mentait pas ; il était convaincu de ce qu’il avançait. Comment aurait-il pu en être autrement ? Il appréciait Freya et, finalement, la fête foraine était un lieu convivial où ils pourraient se découvrir autrement. « Alors je te propose qu’on profite, et advienne que pourra. » Ce serait une façon comme une autre d’évacuer la pression. « Deal ? » Il tendit sa main, attendant qu’elle tape dedans pour conclure cet étrange marché.


@Freya Vranken



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Freya Vranken
Freya Vranken
l'autre moitié
l'autre moitié
first step (freya&simon) 7vHkInU ÂGE : 27 ans (02.12.95) ♐︎ sagittaire ascendant scorpion.
SURNOM : frey, pour les intimes.
STATUT : célibataire, freya est incapable de se perdre dans les effluves de l'amour et s’applique à entretenir le mystère. la vérité est toute autre, son cœur n’appartient qu’à un seul homme : rafael, le grand-frère qu’elle admire au-delà du raisonnable, défend envers et contre tous et qu’elle adule de façon démesurée. il est celui qu’elle place sur un piédestal et dont personne n’arrive -et n’arrivera jamais- à la cheville.
MÉTIER : détentrice d’un diplôme en histoire de l’art, elle exerce dans le centre culturel du QAGOMA depuis 2019. chargée d'événementiel, freya a rapidement su se forger une réputation et un réseau solide dans lequel gravitent collectionneurs, journalistes, commissaires d’expositions et galeristes partenaires.
LOGEMENT : #71 st pauls terrace, dans le quartier de spring hill. un loft qu'elle occupe seule avec son chat du bengal ; zeus.
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde.
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RPs EN COURS : (07) letosimeyazoeya #3cameya #3las posadasedisonshiloh (secret santa)

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zoeya #3 ⊹ when i was young i would look in the mirror. didn't know it then but now it couldn't be clearer. that i remember being filled with such wonder. ☽ 12
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cameya #3 ⊹ 'cause we were just kids when we were separated. i know we'll be alright this time. honey, just hold my hand. i see my future in your eyes. i have faith in what i see. i'm dancing in the dark, with you between my arms. Barefoot on the grass, listening to our favorite song. ☽ 12
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simeya ⊹ uc. ☽

RPs EN ATTENTE :
(scénario & pré-lien)
rafael, le grand frère

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gaïa, jordan, you ?

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Message(#) Sujet: Re: first step (freya&simon) first step (freya&simon) EmptyMer 13 Avr 2022 - 15:12



first step
Freya Vranken & @Simon Johnson first step (freya&simon) 873483867

C’était une merveilleuse journée pour la capitale tropicale du Queensland, au ciel limpide et à la chaleur écrasante. Les rayons de l’astre solaire échauffaient son grain de peau aux sous-tons safranés pour se réfléchir, plus véhéments encore, sur les verres de soleil ombrés qu’elle exhibait savamment. La forme ‘oversized’ des cercles donnait la singulière impression d’avoir été dessinée pour elle, mais lui conférait un air de ‘dame du monde’ dont Freya se serait très franchement passée. À l’inverse de l’illustre figure paternelle dont elle avait hérité, la suédoise n’appréciait guère d'être remarquée. Si bien que lorsqu’elle aperçut Simon, au loin, qui patientait, elle saisit les fines branches de ses lunettes pour les placer au sommet de sa tête. Les mains enfoncées dans les poches d’un jean — presque trop serré —, l’australien tressautait avec vivacité, d’une jambe sur l’autre, trépignant d’impatience devant une attente qu'il lui était difficile de chiffrer. Était-il là depuis longtemps ? Ses lèvres d’un rose délicat se retroussèrent en un sourire amusé tandis que de petits éclats de lumière se mirent à danser dans ses yeux. Elle songea, avec une agréable surprise, qu’il ne devait pas avoir grandement peur des défis et, de surcroît, qu’il était en train de réussir avec brio celui-là. Freya s’était attendue à ce qu’il ne refuse catégoriquement l’idée qui lui avait été suggérée en fin d’année ; celle de l’inviter à un rendez-vous galant pour l’unique raison que, tout comme lui, elle semblait s’être radicalement fermée à l’amour. Mais peut-être était-il curieux de découvrir si, comme le pensaient leurs amis, ils avaient en eux le pouvoir de creuser une fine brèche dans les remparts qu'ils avaient chacun édifiées autour de leur cœur.

La jeune femme avança jusqu'à lui, écartant l'idée qu'il ne fasse le pied de grue plus longtemps — la ponctualité était sans conteste l'un des maître-mots de la fratrie Vranken — puis inspira profondément. Un curieux sourire incurvait les lèvres de Simon, à la fois ravi et incommodé, comme s’il était soucieux de la voir arriver. « Je suis contente que tu m’aies invitée. » rétorqua-t-elle d’une voie enjouée. Son corps jubilait et se tendait ; des milliers de courants électriques la parcouraient. Elle n’aurait su dire si cette étrange sensation était dû à la nervosité ou à l’excitation qu’elle ressentait. Peut-être un peu des deux. « Et donc… Où est ton cheval blanc ? » plaisanta-t-elle en jetant un coup d’œil circulaire. Un éclair de vulnérabilité traversa ses prunelles céruléennes mais la partie égoïste de son esprit fit le choix d’ignorer ce sentiment, préférant se complaire dans l’idée que ce rencard n’était qu’une sorte de divertissement. Rien d’autre qu’une bagatelle et, de ce fait, probablement pas quelque chose de sérieux. L’espace d’un instant, la suédoise l’imagina tout droit sorti d’un conte de fées, vêtu d’une parure emblématique contenant le réputé collant de danse, des fils d’or et des lettres brodées. C’était plus fort qu’elle, elle ne put rien y faire. Ses lèvres se pincèrent de sorte à retenir un gloussement tandis qu’elle le contemplait accueillir la question. C’était tellement plus simple de tourner la situation en dérision.  « J’ai cru comprendre qu’il fallait absolument qu’on passe du temps ensemble tous les deux. » La jeune femme crut le voir s’humecter les lèvres — ce devait être un tic nerveux — et cela la rassurait de savoir qu’il n’était peut-être pas aussi à l’aise qu’elle aurait pu se l’imaginer. « Mais je ne pensais pas que tu m’inviterais pour de vrai. » Lorsque leurs regards s’accrochèrent l’un à l’autre, Freya ressentit une nouvelle fois cette étrange sensation ; elle s’amplifiait pour presque l’empêcher de respirer. La brune devait ressembler à une statue de marbre qui aurait pris vie et se serait échappée d’un musée, avec ses traits tirés par l’anxiété. « C’est bizarre, pas vrai ? » poursuivit-elle, captive de l’emprise de ses iris. Elle sentait son pouls battre à la base de son cou, ce qui avait un effet des plus déconcertants. Bordel, c’était encore plus stressant d’avoir un rendez-vous arrangé que de s’adonner aux plaisirs de la chair le temps d’une soirée.

Un silence embarrassé s’abattit peu à peu sur eux. Freya ne voulait pas qu’il s’imagine qu’elle se forçait en quoi que ce soit ; elle appréciait réellement Simon, tout comme les éclats de rire et les courts instants qu’ils avaient jusqu’alors partagés. « Peut-être que l’on pourrait commencer par quelque de… calme ? » s’enquit-elle en se dirigeant vers le gigantesque panneau sur lequel figurait un plan. C’était un schéma très approximatif avec une multitude d’allées, d’illustrations numérotées, de symboles explicités, accompagnés d’une légende qui semblait ne pas avoir de fin. Cette fois, ce fut elle qui s’humecta les lèvres tandis qu’elle fixait attentivement la carte. « La grande roue, le carrousel ou… la ‘rivière enchantée’ ? » La manière dont elle prononça le nom de la dernière attraction la fit sourire. C’était une proposition enfantine, loin d’être attrayante, mais sans doute la plus à même de favoriser un échange. « À moins que tu ne préfères t’essayer à ça. » déclara-t-elle en pointant du doigt un bras articulé d’une hauteur de trente mètres. Rien que le fait de s’imaginer trôner au sommet, la brune se sentit défaillir. Ses yeux rencontrèrent de nouveau les siens, expectatifs des propos qui ne tarderaient pas à franchir la barrière de ses lèvres. Mais quand il pivota vers elle, ce ne fut pas pour émettre un simple choix. Son expression réservée la rendit nerveuse ; il y avait quelque chose de différent en lui, une subtilité sur laquelle elle ne parvenait pas à mettre le doigt. Freya plissa subtilement les paupières, prête à s’abreuver des réponses qu’il allait bientôt lui apporter.

Quand il se tut, elle s’humecta les lèvres une nouvelle fois ; une barre soucieuse plissant son front. Pourquoi l’avait-il invitée à un rendez-vous s’il ne souhaitait pas que les prochaines heures se déroulent comme telles ? La suédoise ferma brièvement les yeux pour les rouvrir sur des prunelles plus calmes et amicales. « Deal ! » s’exclama-t-elle en joignant, d’un geste bref, sa paume à la sienne. « Puisque ce rencard n’en est pas vraiment un, j’ai le droit de poser toutes les questions que je veux, n’est-ce pas ? » Un court silence les enveloppa tandis que l’ébauche d’un rictus se dessinait sur ses lèvres. Elle s’attendait à ce qu’il émette une objection, mais il sembla plutôt intrigué par cette proposition. « Même les plus embarrassantes ? » poursuivit-elle prudemment. Freya adorait l’idée de le mettre mal à l’aise. Elle ne savait pas pourquoi, mais c’était bien meilleur que de passer du temps à échanger des banalités dont elle ne se souviendrait probablement pas le lendemain. « Je serai très curieuse de savoir si Mona, qui se vante d’avoir terminé la nuit du nouvel an avec toi, dit vrai. » Ses yeux se tournèrent vers elle et pendant un bref instant, elle sentit son esprit essayer de s’insinuer dans le sien. « Alors ? Qu’avez-vous à répondre à cette question, agent Johnson ? » s’enquit-elle en se redressant de toute sa hauteur, un rictus empli de malice étirant ses lèvres.



As long as i can feel the beat.
il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.  ✻ (j. vranken)

:l::
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Simon Johnson
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Message(#) Sujet: Re: first step (freya&simon) first step (freya&simon) EmptyMer 20 Avr 2022 - 14:46



« Je l’ai garé à l’extérieur, je voulais être ici incognito. » Répondit-il du tac-o-tac, alors que ses lèvres s’étiraient en un sourire malicieux. Il n’avait rien du prince charmant, et Freya en était parfaitement consciente ; c’était ça, l’avantage et le désavantage de déjà bien se connaître. Elle savait à quoi s’attendre, et elle n’ignorait rien de sa réputation. Sans être considéré comme un Dom Juan, il était cependant clair pour tout leur entourage qu’il était incapable de se caser sur le long terme. « Et toi, Cendrillon ? Tu as la permission de minuit ? » Demanda-t-il en lui faisant un clin d’oeil. Il n’était pas expert en dessin animé, mais possédait quand même quelques bases — les classiques, tout au moins. « Tiens donc, toi aussi ? » Questionna Simon, faussement étonné. Leurs amis avaient été d’un lourdeur sans précédent, lors de leur soirée du nouvel an. Sans trop savoir pourquoi, ils s’étaient mis en tête que l’association des deux éternels célibataires — ou plutôt, des deux éternels insatisfaits — pourraient fonctionner. « Tu pensais que j’allais me dégonfler ? » Demanda Simon en arquant un sourcil, amusé par la réaction de la brune. Qu’avait-elle imaginé, au juste ? Qu’il avait paradé comme un coq devant leurs amis lors de leur soirée de nouvel an pour finalement ne pas agir ? Ou qu’il aurait plutôt opté pour un lieu de rendez-vous nettement plus conventionnel, ou ils auraient tous les deux pu s’enivrer ? Quitte à avoir un vrai rencard, Simon avait préféré être plus subtil. Même si cela le mettait dans un étrange état — il n’était pas coutumier du fait, en réalité. « Trop bizarre. » Concéda-t-il en haussant les épaules. Mais ça ne l’empêcherait pas de passer une bonne soirée, foi de Simon.


Il était évident que, contrairement aux autres fois où ils s’étaient croisés, les deux jeunes adultes n’étaient pas à leur aise. Simon s’interrogea : les gens pouvaient-ils percevoir la légère tension entre eux ? Avaient-ils conscience qu’il s’agissait d’un premier rendez-vous, pour deux experts en relations courtes ? Indirectement, leurs amis avaient placé sur leurs frêles épaules des attentes qu’ils ne seraient peut-être pas capables de tenir. Et il était évident que, tôt ou tard, on leur demanderait des comptes sur ce rencard — au grand désespoir de Simon, qui n’avait pas pour habitude d’étaler sa vie privée. Le policier emboîta le pas de la jeune suédoise, et se pencha sur le plan pour observer les différentes attractions qu’elle pointait du doigt. « La rivière enchantée ? Mais qu’est-ce que c’est supposé être, au juste ? » S’il se projetait sur la dénomination, Simon imaginait qu’il s’agissait d’une attraction enfantine, probablement sur l’eau. « Tu aimes les sensations fortes ? » Demanda-t-il en posant son regard sur la brune, après avoir observé pendant quelques instants le bras articulé monter à la verticale, pour ensuite mettre ses occupants la tête en bas. Qu’elle réponde positivement ou négativement ne le dérangerait pas ; pour sa part, Simon n’avait rien contre l’idée d’être maltraité par un manège quelconque, puisqu’il adorait tout ce qui lui envoyait des décharges d’adrénaline. C’était d’ailleurs l’une des raisons qui l’avait poussé à devenir officier de police ; l’adulte qu’il était devenu gardait une partie adolescente en lui. « Je m’en voudrais de te faire tourner la tête dès la première attraction. » Plaisanta Simon en souriant. Il se morigéna en réalisant que sa phrase pouvait être interprétée de bien des manières ; ne pouvait-il donc pas faire preuve d’un peu de retenue, pour une fois ? « Restons sur la rivière enchantée pour débuter. Ce sera moins risqué. » Encore que… Non, pas tellement. La promiscuité pouvait les gêner, dans ce contexte si particulier. L’idée même d’être en rendez-vous avec une personne qu’il connaissait et qu’il n’avait jamais envisagé sous un angle plus… romantique le mettait profondément mal à l’aise. Pourquoi leurs amis avaient-ils lourdement insisté ? Quelle mouche avait donc pu les piquer, ce soir de nouvel an ? Et, surtout, pourquoi avait-il fallu que Freya et Simon soient si fiers et si entêtés ? Pleinement conscient que les heures qui allaient suivre risquaient d’être biaisées par des malaises occasionnés par des phrases à double-sens ou par des propos difficiles à interpréter, Simon choisit de mettre les deux pieds dans le plat pour dédramatiser la situation. Il soupira discrètement de soulagement lorsque Freya accepta son deal, et retint sa main dans la sienne pendant une fraction de seconde. Il croisa son regard clair, et s’y perdit le temps d’un instant. Comment pouvait-on avoir les yeux d’un bleu si clair, d’un bleu si… Envoûtant ? Le policier s’empressa de rompre le contact visuel, et laissa échapper un « Hmm… » de méfiance, lorsque la Suédoise lui fit remarquer qu’elle était en droit de lui poser toutes les questions possibles et imaginables — à commencer par les plus indiscrètes. « Ah ouais, donc on ouvre les hostilités d’emblée. » Commenta le brun, dont le sourire amusé trahissait la position. Il n’eut pas le temps de dire ouf que, déjà, Freya évoquait une connaissance commune. Le policier manqua de s’étouffer, avant de dire : « Je suis vraiment obligé de répondre à ça ? » Il fit la moue, lorsqu’il croisa le regard malicieux de son interlocutrice, qui ne manqua pas de le titiller sur son statut professionnel. « C’est cruel ! » Pesta-t-il en secouant la tête, alors qu’ils se faufilaient dans la file d’attente pour accéder à l’attraction enfantine pour laquelle ils avaient opté, dans un premier temps. Simon prit appui sur les rondins de bois, et se positionna face à Freya. « Il n’y a pas de bonne réponse à cette question, hein ? » Demanda-t-il en soupirant. La question était plus rhétorique qu’autre chose, à vrai dire. « Si je réponds par la positive, je passe pour un coureur de jupons. À l’inverse, si je réponds par la négative, j’aurais l’air d’être un dégonflé. » Il avança de quelques pas, et reprit sa position initiale. Il soupira, ferma les yeux, et avoua finalement la vérité : « Elle dit vrai. » Il croisa le regard clair de Freya, et ajouta : « Mais vu ton air malicieux, j’en déduis que tu te méprends sur ce qui s’est passé. Ou que Mona a fantasmé cette fin de soirée. » Corrigea le policier en haussant les épaules. Il n’aurait été qu’à moitié surpris ; Mona lui faisait un rentre-dedans persistant depuis des semaines. Simon aurait pu en être flatté, s’il n’avait pas été particulièrement au fait du tempérament quelque peu excessif et borderline de cette connaissance commune. Pas question de lui donner le moindre faux espoir ; elle s’y accrocherait avec acharnement, et pourrait clairement pourrir la vie de l’officier. « Et toi, avec Matt ? » Demanda Simon en croisant le regard de Freya. Puisqu’ils en étaient aux questions indiscrètes… Il n’allait pas s’en priver. « Histoire ancienne, ou pas ? Parce que si j’ai un rival dans les parages, j’ai besoin de le savoir. » Déclara Simon, avant de faire un geste de la main pour laisser Freya s’engouffrer la première dans la rivière enchantée. Il lui emboîta le pas, attendant avec impatience qu’elle l’éclaire sur l’état actuel de sa relation avec celui qu’il pensait être son compagnon. À moins que…


@Freya Vranken



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Message(#) Sujet: Re: first step (freya&simon) first step (freya&simon) EmptyJeu 16 Juin 2022 - 16:55




first step
Freya Vranken & @Simon Johnson first step (freya&simon) 873483867

Avec Simon, Freya n’avait pas besoin de prétendre ou d’user de simulacres comme elle se sentait parfois l’obligation de le faire avec Charles. Il y avait quelque chose en lui de singulier, d’inhabituel, qui la poussait à se défaire des préceptes inculqués par l’éminent homme d’affaires ; à oublier, l’espace d’un instant, son regard froid et l’attitude faussement aristocratique qu’il aimait se donner. Elle ne comptait plus les fois où elle avait subi un minutieux examen de sa part — voué à épier sa bonne tenue en société —, ses observations mesquines et ses remarques caustiques ; le silence s’abattant finalement sur eux, aussi lourd que des billes de plomb. Ce mutisme réciproque signalait indubitablement la fin de la partie ; remportée par l’insensible patriarche, comme à chaque fois. « Parce que tu ne veux pas qu’on nous voit ? » s’enquit-elle en le fixant de ses yeux bleus, dont la couleur luisait faiblement. L’australien était l’un des rares hommes pour qui elle avait peu de secrets ; chose étonnante lorsque l’on considérait le fait qu’elle ne le fréquentait que depuis quelques semaines et connaissait peu de choses de son passé. « Ou parce que tu as des choses à cacher ? » Simon ne semblait pas du genre à s’étendre sur son histoire personnelle ou à souhaiter la lui conter volontairement ; toutefois, il semblait épanouit face à la vie qu’il menait. Sa réputation n’était plus à faire, le précédant largement qu’importe le périmètre dans lequel il se trouvait et les personnalités qu’il y rencontrait. C’était à la fois attrayant et frustrant de composer avec cette idée ; celle qu’il ne prenait pas le risque de s’engager sur du long terme et se lassait, en quelques semaines, des courbes graciles de sa dernière conquête. Ces faits lui donnaient immanquablement l’allure du mauvais garçon, du baratineur tatoué à la profession périlleuse et sans le moindre état d’âme. Mais Freya sentait qu’il y avait plus que cela, qu’il était davantage qu’un simple mâle Alpha se dirigeant entre les cuisses des femmes comme Moïse s’était engouffré dans la mer. Elle réprima une grimace et ses lèvres s’incurvèrent en un fin sourire. « Ça fait bien longtemps que ma permission va au-delà de minuit ! »

La question qu’il lui posa ensuite la prit au dépourvu. « En fait, je n’en avais aucune idée. » Simon l’observait attentivement, le sourcil gauche dressé vers le ciel — il n’aurait pu être aussi transparent même s’il avait essayé —. « J’ai cru comprendre que ce n’était pas dans tes habitudes de passer ce genre de moments avec une femme. En position verticale. » Les mains enfoncées dans les poches de son jean, l’australien jouait la carte de la désinvolture mais elle crut noter un changement dans son attitude. Un détail subtil, mais indéniablement là. La suédoise fronça le nez, puis ajouta : « Et toi ? Est-ce que tu étais certain que j’allais accepter ? » Un sourire en coin déformait l’arc de ses lèvres et, à la manière dont elle s’était exprimée, il était facile de comprendre que sa réponse l’intriguait. Avait-il hésité avant de l’inviter ? N’était-ce qu’une simple formalité pour s’acquitter d’un pari ? Peut-être était-ce une question d’égo ? Même s’il ne dura que quelques secondes, son silence donna une voix à l’une de ses inquiétudes. Peut-être s’était-il forcé ? Droite comme un « i », les yeux rivés aux siens, Freya tenta de discerner ses expressions dans ses yeux couleur charbon ; puis, elle se dirigea vers le gigantesque plan du parc, sa jupe diaphane flottant gracieusement autour de ses jambes. « C’était ton idée ? » Le dessin schématique de l’endroit lui fit froncer les sourcils. Comment était-on censé se repérer quand le dessin du parc était plus qu’approximatif ? « La fête foraine. » précisa-t-elle. Elle n’était pas sûre qu’il lui réponde — franchement, tout du moins — mais lorsque la tessiture de sa voix résonna dans l’air, ses prunelles se plongèrent à nouveau dans les siennes. Le visage de Simon était incroyablement serein, comme à chaque fois. Déformation professionnelle ? « Je ne sais pas. J’imagine que ça doit être une sorte de balade sur l’eau. Probablement sur une rivière artificielle. » déclara-t-elle lorsqu’il lui demanda des précisions sur l’attraction. L’interminable légende qui agrémentait le panneau sur lequel figurait le plan n'offrait aucune description précise, toutefois il ne fallait pas être né de la dernière pluie pour comprendre de quoi il s’agissait. « Ça ne te branche pas ? Je comprends. Cette proximité… Toi et moi…Sans échappatoire…Ça te met la pression, pas vrai ? » ironisa-t-elle. C’était une habitude qu’elle avait prise lorsqu’elle ne savait pas de quelle façon agir avec un homme ; elle essayait bêtement de le déstabiliser. C’était puéril, Freya en convenait, mais c’était ainsi et elle ne pouvait rien y faire.

« Les sensations fortes ? » s’enquit-elle en pivotant vers l’immense bras articulé qui se dressait dangereusement vers le ciel. « Tu veux dire que c’est ce que tu veux faire ? » Son sang se pétrifia dans ses veines tandis qu’elle éclatait d’un séduisant rire perlé. Elle n’avait proposé cette idée que pour plaisanter. Dans ses songes — et dans les séries télévisées — ce type de rendez-vous se terminait principalement par le gain d’un énorme teddy bear remporté par un victorieux tir à la carabine ; jamais par le fait de rendre les restes à peine digérés de son dîner. Après une minute ou deux à contempler l’engin en mouvement, la jeune femme pivota à nouveau vers lui, manquant de se cogner le nez contre ses pectoraux. Merde, quelle sotte. Leurs regards s’accrochèrent mutuellement sans qu’un mot ne veuille sortir de sa bouche. La suédoise resta là, à fouiller son âme de ses prunelles océaniques, avant de finalement reculer d’un pas. « Parce que c’est ce que tu cherches ? Me faire tourner la tête ? » Une grimace incurva aussitôt le pli de ses lèvres. Simon venait de gracieusement lui indiquer une porte de sortie quant à sa maladresse. « Depuis quand tu as peur du risque ? » l’interrogea-t-elle en glissant sa main dans la sienne. « Je te mets au défi Johnson ! » lança-t-elle en l’entraînant sur le chemin de leur dernière heure sur Terre. Rien de tel pour séduire le sexe opposé.

Lorsqu’ils se placèrent à la fin de la chaîne humaine, Freya retira sa main de la sienne, pressant ses paumes l’une contre l’autre. Elle angoissait. Pour quelle fichtre raison avait-elle accepté de monter dans cet assemblage complexe de boulons et d’acier ? L’égo ? La fierté ? Un sourire se dessina sur ses lèvres quand elle comprit que Simon se trouvait lui aussi dans l’embarras ; qu’importe la raison. « La rivière enchantée, ce n’était peut-être pas si mal finalement. Il y a l’air d’y avoir un sacré temps d’attente pour celle-ci. » déclara-t-elle avant de switcher de file, le plus innocemment du monde. « Bien sûr que tu y es obligé. » reprit-elle en l’observant faire la moue. De quoi avait-il peur en répondant à cette question ? La décevoir ? L’australien était un être secret mais avec elle, il s’était toujours montré franc concernant ses forces et ses lacunes. Plus encore, il avait accepté les siennes. « Pourquoi y en aurait-il une mauvaise ? On a dit pas ‘pas de pression’, pas vrai ? » Derrière sa carapace, Simon Johnson était chaleureux, drôle, et quelque peu mystérieux. « Là, j’admets que tu dois développer…Je ne te suis pas, qu’est-ce que Mona aurait pu fantasmer ? » Peu de significations se cachaient derrière l’expression ‘passer la nuit avec’ ; si bien qu’elle se racla la gorge avant de sourire exagérément. Allait-il réellement clamer son innocence ? Mona lui avait donné suffisamment de détails croustillants pour qu’elle puisse imaginer l’intégralité de son anatomie et, plus particulièrement, sa masculinité. Toutefois, les dires de la jeune femme n’avaient jamais été criants de vérité. Peut-être avait-elle tout inventé. « Matt. Ouais. Mmmh… C’est vrai. » Elle eut un blanc, comme si son esprit avait planté et qu’il fallait le rebooter. Elle prit une grande inspiration. « Certainement pas à refaire. » lâcha-t-elle d’un bloc avant d’expirer une goulée d’air. Elle avait davantage marmonné ces mots pour elle qu’à l’intention de Simon. « Qu’est-ce qu’il y a ? La compétition te fait peur ? » Ce que la suédoise éprouvait en cet instant la déstabilisait. C’était une émotion aussi dérangeante que de porter un soutien-gorge trop petit : ça serrait, étouffait et coupait la circulation du sang. Il ne manquerait plus qu’elle s’étale de tout son long sous le regard ahuri de Simon. « Matt et moi, c’était une erreur. Une expérience dont je me serai bien passée. » renchérit-elle pour se changer les idées. L’australien semblait avoir retrouvé sa bonne humeur, mais la sienne semblait prendre une tournure plutôt étrange. « Tu n’as pas de concurrence. Il n’y en a jamais eu. En fait, je…Je n’ai jamais ressenti ce truc qui fait qu’une relation dure. » Elle plongea son regard dans ses yeux bruns — presque innocents dans ce visage taillé pour le péché — tandis que sa voix s’éteignait dans un souffle frêle.



As long as i can feel the beat.
il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.  ✻ (j. vranken)

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Message(#) Sujet: Re: first step (freya&simon) first step (freya&simon) EmptyDim 26 Juin 2022 - 10:57



« Non, c’est simplement que je ne veux pas qu’on remarque trop facilement que je suis le prince charmant. » Plaisanta le policier, tout en ayant pleinement conscience qu’il était à des années lumières de l’idée qu’on pouvait se faire d’un tel homme. Sans être un goujat qui manquait de tact, il restait un homme vite lassé et presque impossible à retenir. Il n’avait jamais trouvé la perle rare, la personne avec laquelle il accepterait de se poser et d’être sérieux. Bien sûr, il avait déjà eu quelques coups de coeur — mais ça n’avait jamais duré. Il y avait eu une étincelle avec certaines femmes, le temps de quelques rendez-vous… Et puis, plus rien. Ses potes l’avaient charrié pendant des heures à ce sujet ; il avait d’ailleurs tout entendu : qu’il se cachait derrière une carapace pour éviter de tomber amoureux, qu’il était exigeant, qu’il était en quête d’un idéal qui n’existait pas, qu’il avait un (sérieux) problème, qu’il était narcissique et prétentieux… Mais Simon avait balayé toutes ces théories d’un revers de main ; en fait, il n’avait simplement jamais rencontré la bonne personne. Il n’avait juste pas eu de chance. « Je me fiche qu’on nous voit ensemble. » Répondit l’Australien, plongeant ses prunelles foncées dans l’océan clair de Freya. Et il ne mentait pas : il n’avait aucune honte, aucune gêne vis-à-vis de leur rendez-vous plus ou moins arrangé. Il appréciait la Suédoise, sincèrement ; il s’était toujours senti à l’aise en sa compagnie, et les quelques échanges qu’ils avaient eu précédemment avaient toujours été agréables. « Et je n’ai rien à cacher non plus. » Dit-il en haussant les épaules, amusé par la réflexion de la brune. Ses questions, un brin orientée, lui rappelait les méthodes d’interrogatoire dont il usait dans son quotidien. Elle posait une question vague, puis enchaînerait sur un autre, plus précise, et ainsi de suite. Petit à petit, l’étau se resserrait autour de l’interrogé… Et si ce dernier mentait, il lui devenait de plus en plus difficile de le faire. « Tu prêches le faux pour savoir le vrai ? » A moins que leurs amis communs n’aient dépeint un portrait peu glorieux du bonhomme… Ce qui, malheureusement, pouvait tout à fait être vrai. « On va couper court à toutes les rumeurs et autres histoires aberrantes à mon sujet que les mauvaises langues ont dû s’empresser de te raconter. » Commença-t-il, avant de lever son index sous les yeux de la brune. « Premièrement, il n’y a personne dans ma vie. » Il n’avait donc aucune raison de se cacher, aucune raison d’être vigilant ; s’il était là, c’était parce qu’il en avait envie.  Il leva ensuite son majeur, et poursuivit : « Deuxièmement, je ne suis pas papa ou en passe de le devenir. » C’était la dernière trouvaille à son sujet. L’héritage de quelques nuits endiablées avec une femme qui n’avait pas franchement supporté que son amant ne s’en aille à la levée du jour… Et qui avait voulu le retenir d’une étrange manière. « Et troisièmement, je ne considère pas les filles comme des trophées. » Même si, il en avait bien conscience, son tableau de chasse pouvait laisser penser le contraire. « D’autres questions que tu voudrais que j’éclaircisse ? » Demanda-t-il en arquant un sourcil, prêt à ôter de l’esprit de Freya les doutes qu’elle pouvait avoir à son sujet. Mais il ne lui en voulait aucunement ; lui-même, à sa place, aurait été méfiant. À vrai dire, tout en connaissant sa réputation de Dom Juan, il était même surpris qu’elle ait accepté de sortir en sa compagnie. À moins que l’idée de s’encanailler avec un mauvais garçon ne lui plaise ? La question lui brûlait les lèvres, mais Simon s’abstint de la poser. Il le ferait plus tard, s’ils étaient amenés à se revoir. « Serais-tu un oiseau de nuit ? » Demanda-t-il, un air malicieux glissant sur son visage. Ça ne lui déplairait pas, à Simon ; ses journées étaient bien remplies, et il aimait l’idée de pouvoir passer du temps avec Freya une fois la nuit tombée.


Les mains dans les poches, alors qu’ils avançaient machinalement dans les allées de la fête foraine, Simon fut soudainement surpris par les propos de la Suédoise. Qu’allait-elle s’imaginer à son sujet, au juste ? Et surtout, qu’avait-on pu lui raconter pour qu’elle en vienne à penser qu’il passait l’essentiel de son temps à batifoler dans des draps avec les innocentes qui se jetaient  aveuglément dans ses bras ? « Même si mon charme est légendaire et que ma réputation d’amant exceptionnel n’est plus à faire, je suis au regret de t’annoncer que les filles ne tombent pas comme des mouches devant ma personne. » Plaisanta le policier, exagérant volontairement ses propos pour faire réagir la brune. Alors oui, bien sûr, il n’allait pas nier qu’en fonction de la personne qu’il avait en face de lui et des circonstances des rencontres, il passait plus ou moins de temps en position verticale, comme elle le disait si bien. « Tu en es d’ailleurs la preuve vivante. » Fit-il remarquer, malicieux. S’il cherchait à la mettre dans l’embarras et à la faire rougir ? Évidemment. Ça l’amusait beaucoup, Simon. Il voulait voir où se situaient les limites de son interlocutrice — à ses risques et périls, certes. « Non. Pour être franc, je n’avais aucune certitude. » Mais plus le temps passait, et plus il se félicitait qu’elle ait accepté son invitation. Sa compagnie lui était agréable, et il ne se prenait vraiment pas la tête. « Oui, c’était mon idée. » Admit-il en haussant les épaules. Il avait hésité, s’était interrogé sur le meilleur endroit pour un premier rendez-vous. Le cinéma ? Aucun intérêt, ils n’auraient pas l’occasion d’échanger. Un bar ? Trop facile, trop cliché. Une boîte de nuit ? Certainement pas ; cela renverrait des intentions que Simon ne voulait pas qu’on lui prête. Une balade au zoo ou au parc ? Pas très original, et trop sage à son goût. Une après-midi à la plage ? Non ; on l’aurait accusé de vouloir se pavaner, tout en pouvant contempler plus ou moins discrètement les courbes de la brune. Alors, la fête foraine s’était imposée. « Elle était bonne, ou je me suis complètement planté ? » Demanda Simon, souhaitant savoir si Freya avait été déçue, surprise, ou contente de son choix. Il ne la connaissait pas suffisamment pour savoir ce qu’elle aimait, ce qu’elle attendait, ce qu’elle espérait. Elle lui proposa ensuite d’aller faire un tour sur une attraction dénommée la rivière enchantée — un endroit qui sonnait comme calme et doux, sans risque et sans adrénaline. Simon aurait volontiers accepté, si la Suédoise ne l’avait pas titillé sur un manège bien connu de la fête foraine. « Oui, énormément de pression. J’ai peur de dire une connerie et que tu me balances par-dessus bord. » Confessa-t-il, faussement inquiet. Loin d’être déstabilisé, Simon préférait entrer dans le jeu de son interlocutrice — et voir jusqu’ou tout ça les mènerait. « Pourquoi pas ? » Rétorqua-t-il, alors qu’il voyait une vague d’inquiétude déferler dans les prunelles claires de Freya. « Alors, qui est-ce qui a la pression maintenant ? » Ricana le policier, avant que la brune ne se retourne et ne manque de le percuter de plein fouet. Leurs regards s’accrochèrent et, le silence s’installa naturellement. Il n’était pas gênant, ni inquiétant ; les deux jeunes adultes se jaugeaient, s’étudiaient, se confrontaient. Lorsque la Suédoise recula d’un pas, Simon s’autorisa un léger soupir, alors qu’il lui accordait une réponse qui laissait planer un véritable doute. « Peut-être bien que oui. » Freya lui plaisait, c’était indéniable. D’ailleurs, si tel n’avait pas été le cas, il n’aurait jamais pris soin de l’inviter à sortir en sa compagnie. Alors, y avait-il quelque chose de mal à l’idée de vouloir la séduire ? Tous deux étaient adultes, et savaient dans quoi ils s’engageaient. Il n’y avait pas davantage de question à se poser. Et visiblement, sa comparse devait être du même avis. Consciemment ou pas, elle glissa sa main dans la sienne et l’entraîna à sa suite. S’il la suivit sans piper mot, son esprit tournait à plein régime, uniquement focalisé sur leurs mains nouées. Sa main était petite et chaleureuse, et sa peau aussi douce que délicate. Pendant une seconde, Simon se demanda quelle sensation cela lui procurerait si d’aventure, Freya daignerait déposer sa paume contre sa joue. Mais l’heure n’était pas à la rêverie ; bientôt, ils s’insérèrent dans la file d’attente du manège… Pour en changer quelques minutes plus tard, alors que la brune sous-entendait à demi-mot préférer une attraction plus calme.


Ils divaguèrent sur un sujet plus léger, bien qu’un brin plus dangereux : les amours du policier. Ce dernier fit la moue alors que, sans préambule, Freya le questionna sur Mona. « Les histoires passées, ce n’est jamais très glorieux… » Dit-il en soupirant, avant d’enchaîner : « Si ? » Indirectement, il cherchait une forme d’approbation de la part de la brune. Finalement, il consentit à développer le sujet épineux qu’était Mona. « C’est vrai que je suis rentré avec elle, une fois. Et je mentirais si je prétendais qu’il n’y avait pas eu une sorte de… rapprochement. » Quelques baisers enflammés, des mains baladeuses. Mais rien de plus ; Simon était vite redescendu sur terre, lorsque cette connaissance commune s’était empressée de lui faire comprendre qu’elle attendait depuis des lustres que le policier lui accorde toute son attention. « Mais j’ai coupé court quand j’ai compris qu’elle attendait beaucoup plus que ce que j’étais capable de lui offrir. » Il l’avait repoussée, s’était excusé d’avoir fait une erreur, et était parti. Et depuis… Depuis, elle continuait à lui faire un rentre-dedans monstrueux dès qu’elle en avait l’occasion, et évoquait une prétendue relation qui n’existait que dans son esprit. D’ordinaire, Simon s’en fichait ; mais là, il avait étrangement envie de faire rétablir la vérité. « Elle fantasme une relation qui n’existera jamais. » Avoua-t-il en haussant les épaules. « Je trouve ça un peu triste, d’ailleurs. » Et il espérait secrètement qu’elle jetterait, tôt ou tard, son dévolu sur un autre. « D’autres questions ? » Demanda-t-il, un brin narquois, prêt à étaler une partie de sa vie privée (et intime) à son interlocutrice. Pour sa part, il interrogea Freya sur Matt — et aussitôt, sentit un flottement entre eux. Avait-il fait une erreur en mentionnant le garçon ? Il allait lui dire qu’elle n’était pas obligée de s’appesantir sur le sujet quand elle le titilla sur la compétition. « Non. » Répondit-il en secouant la tête. La compétition, ça pouvait être grisant, frustrant, intéressant. « Mais je ne tiens pas spécialement à passer pour un briseur de ménage. » Il avait déjà suffisamment de casseroles au cul avec les femmes pour ajouter une telle étiquette à son palmarès. « Tu… Tu n’es pas obligée d’en parler, si tu n’en as pas envie. » Simon offrait à son interlocutrice une porte de sortie. Il se fichait de Matt, et de tous les autres garçons ; c’était avec lui qu’elle était ce soir, et avec personne d’autre. « Je comprends mieux pourquoi nos amis communs voulaient impérativement que nous passions du temps ensemble. » Murmura le policier, alors qu’un léger sourire venait étirer ses lèvres. Ils arrivèrent devant l’attraction, et Simon enjamba la boudin de la bouée qui les ferait voguer calmement sur l’eau. Il tendit une main en direction de la brune, pour l’aider à grimper. Ils s’installèrent l’un à côté de l’autre et, une fois qu’ils furent suffisamment éloignés des oreilles indiscrètes, Simon reprit : « Est-ce que ça te gêne, de n’avoir jamais ressenti… « ce truc », comme tu dis ? » Pour la première fois, il rencontrait quelqu’un qui vivait la même chose que lui. C’était déroutant, et ça soulevait des questions. « Est-ce que ça te fait peur ? Est-ce que tu te poses des questions sur le fait d’être… Normale ? » Demanda le brun, les prunelles fixées droit devant lui. Sur sa gauche, il pouvait sentir la chaleur qui émanait du corps de la Suédoise. Il pouvait sentir son regard, arrêté sur son profil, et qu'il avait pris soin d’éviter. Jusqu’à cet instant précis. Il tourna légèrement la tête, et plongea son regard dans celui de Freya. « Parce que moi, je me pose toutes ces questions. »


@Freya Vranken



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STATUT : célibataire, freya est incapable de se perdre dans les effluves de l'amour et s’applique à entretenir le mystère. la vérité est toute autre, son cœur n’appartient qu’à un seul homme : rafael, le grand-frère qu’elle admire au-delà du raisonnable, défend envers et contre tous et qu’elle adule de façon démesurée. il est celui qu’elle place sur un piédestal et dont personne n’arrive -et n’arrivera jamais- à la cheville.
MÉTIER : détentrice d’un diplôme en histoire de l’art, elle exerce dans le centre culturel du QAGOMA depuis 2019. chargée d'événementiel, freya a rapidement su se forger une réputation et un réseau solide dans lequel gravitent collectionneurs, journalistes, commissaires d’expositions et galeristes partenaires.
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Message(#) Sujet: Re: first step (freya&simon) first step (freya&simon) EmptyJeu 22 Sep 2022 - 16:37




first step
Freya Vranken & @Simon Johnson first step (freya&simon) 873483867

Les lèvres de la suédoise s’étirèrent pour former une expression mutine, sublimant son visage de cypris. Plus intense que les précédents, son sourire s’éternisait aux coins de sa bouche rose, soulignait son unique fossette, faisait écho aux propos remarquablement francs du policier. Sans avertissement préalable, Freya avait décidé d’entrer dans le vif du sujet, comme on entre dans l’eau froide sans se mouiller la nuque ; en frôlant l’hydrocution. Elle l’avait invité à se livrer, sans retenue, à confesser ses intentions et ses pensées d’une facilité déconcertante. Doté d’un bon sens manifeste, Simon faisait preuve d’une appréciable droiture de caractère, trouvait les mots justes, l’extirpait graduellement de la forteresse inexpugnable dans laquelle elle s’était lâchement réfugiée. Résolue à se fier aux échos de leurs connaissances communes, la jeune femme avait jusqu’alors gardé une réserve manifeste, observant attentivement la gestuelle de l’agent, décortiquant avec soin la moindre de ses phrases. Mais pour la première fois depuis des mois — et pour le bon déroulement de leur rencard — Freya n’avait d’autre choix que de se laisser aller, consentir à plier le genou, accepter l’entre-deux. Elle succombait alors, précautionneusement, aux dangereuses lois de l’attraction, se résignant à faire tomber l’épais rideau de velours. Elle libérait ce qu’elle avait si longuement scellé derrière une épaisse porte close, empruntait la voie de la frivolité, se sentait prête à dévoiler davantage que les deux gigantesques pierres précieuses qui flamboyaient au milieu de sa figure candide. « Pas tout à fait. » rétorqua-t-elle. Son regard s’attarda un instant sur la barbe naissante de l’australien, qui dissimulait en partie sa mâchoire anguleuse. La régularité de ses traits s’effaçait derrière cette pilosité, aussi fuligineuse que le jais, et en tout point identique au manteau d’un corbeau. Sa physionomie restait neutre cependant, peut-être un poil sérieuse. Il écoutait religieusement chacun de ses doutes, ses incertitudes, se tenait prêt à les balayer d’un simple revers de la main, révélant alors un argumentaire bien ficelé. « Je suis curieuse de savoir si cette technique fonctionne. » Elle se tut un instant, relevant le menton, fouillant ses prunelles de bronze et l’ébène de ses pupilles. « C’est une méthode que tu emploies en interrogatoire ; prêcher le faux pour connaître le vrai ? » Les rayons de l’astre solaire réchauffaient sa peau découverte, lui traversaient l’échine, éveillaient un frisson qui galopait le long de sa colonne vertébrale à la manière d’un étalon sauvage. Elle esquissa un second sourire, plus large, qui éclaira sa figure de sylphide et fit briller ses iris. L’esprit averti, Freya battait des paupières devant ses déclarations solennelles ; observant l’index, le majeur et l’auriculaire de Simon se dresser vers le ciel. Il semblait vouloir se disculper, rétablir son intégrité, semer quelques points dans la jauge de confiance qu’elle voulait bien lui prêter. « Je ne t’en demandais pas tant. » Ses affirmations suffisaient presque à la convaincre ; elle préférait les actes aux paroles. « Puisque tu me le demandes, il y a peut-être une question, une seule, à laquelle tu n’as pas encore répondu. Tu es marié ? » Il avait été partout ces dernières semaines ; dans toutes les bringues, les discussions, les potins, sur toutes les lèvres et pourtant physiquement très loin. En quelques phrases brèves, leur entourage lui avait dressé son portrait ; peu flatteur, mais suffisamment attrayant pour qu’elle accepte un rendez-vous galant. « Avant que tu ne m’interrompes, j’ai bien écouté ce que tu viens de me dire et, être marié sur le papier ne signifie pas avoir quelqu’un dans sa vie, ni être père, ou en phase de le devenir. » Son index s’était naturellement dressé à son tour, rigide et rectiligne, prêt à entamer un voyage céleste en direction du firmament. Elle replia les bras contre son buste et bomba la poitrine, la carte de la provocation claquant dans son palais. La citation extraite d’un célèbre écrivain québécois accompagnait ses pensées d’un trait calligraphié sur papier immaculé : ‘La rumeur, cette vérité qui se promène comme un mensonge, de bouche à oreille, qui ne fait pas réfléchir les gens, qui passe comme un soupir au-dessus du vent’. « Parce qu’avec tous les ouï-dire qui circulent à ton sujet, ça ne m’étonnerait pas qu’un mariage ravisse le top 3 dans quelques mois. » Aussi loin qu’elle s’en souvienne, milles vies lui avaient déjà été prêtées ; personne ne connaissait avec exactitude la vie personnelle de Simon Johnson. Avec l’espièglerie qui la caractérisait, la suédoise apportait une touche de légèreté, de gaieté sans démesure ; s’abreuvait du — maigre — supplice qu’elle lui infligeait, la mine exaltée, les iris chatoyantes. « Peut-être bien, qui sait ? » Les deux derniers mots, plus encore que les précédents, restèrent en suspens. Sans vergogne, Freya entretenait la mystérieuse aura qui émanait de son enveloppe charnelle, suscitait l’intérêt des hommes, étiraient les lèvres du policier en un rictus révélateur. S’ils venaient à se fréquenter à nouveau, Simon ne tarderait pas à observer ses majestueuses ailes se déployer ; à l’instar du papillon de nuit dont elle épousait les traits sculpturaux.

Un rire cristallin s’échappa de ses lèvres charnues, soulignant ses propos, se moquant ouvertement de cette fumisterie inventée par son esprit taquin. « Ta réputation d’amant exceptionnel ? » Quelques regards inquisiteurs s’attardèrent un peu trop sur le duo qu’ils formaient et ils s’empressèrent de signifier aux curieux, d’un froncement de sourcils, de détourner les yeux. Simon jouait avec le feu car aujourd’hui encore, une fille comme elle tenait compte de son image. « Tu veux dire, la seule qui ne soit pas encore parvenue jusqu’à moi ? » Les subtils accents de sa voix trahissaient l’indubitable facétie qu’elle employait ; à charge de revanche. Simon la taquinait. Elle en faisait de même. Ses doigts manucurés se dirigèrent vers une mèche brune qu’elle replaça derrière son oreille ; inconsciemment, probablement dans l’espoir de l’aider à discerner le vrai du faux. Sans un mot, Freya se pliait à l’image qu’il venait de créer, la curiosité qui s’immisçait dans son esprit, le trouble qui l’obligeait presque à quémander des réponses. Combien de créatures avaient effleuré ses draps de leur peau nue ? Combien de femmes avaient goûté à la chaleur incandescente de son corps ? Sa langue se délia, d’abord doucement puis tout d’un coup. Rien de ce qu’elle ne se demandait en secret ne jaillit. « C’est donc à mon tour de tomber comme une mouche ? » La suédoise sourit à l’invitation, l’excitation remplacée par milles et unes douces questions. Il fallait se refaire le film, relier tous les points entre eux, y discerner une logique, une morale, comme dans toute bonne histoire. En eaux troubles, elle n’y parvenait pas. Elle assistait à une sorte de naufrage — celui de sa propre indifférence —, à son incapacité à se positionner et se raccrocher au rocher que représentait le policier. Privée de sa carapace, Freya dérivait vers le large. « Je crois que j’aperçois une de tes chevilles qui dégonfle. » souffla-t-elle en lui donnant un petit coup d’épaule. L’amour-propre brandit comme une armure, la jeune femme savourait les quelques secondes durant lesquelles Simon s’était confié à elle. Finalement, aucun d’eux n’avait jamais été véritablement certain des intentions de l’autre, de ses pensées et interprétations ; ils avançaient à tâtons comme deux étrangers se découvraient, s’apprivoisaient, se rapprochaient. « Non, c’était une excellente idée. » La fête foraine était un lieu qu’elle avait toujours apprécié ; choisir les meilleures attractions, goûter à l’adrénaline, ne plus se soucier des consignes superflues de Charles ; rire, s’émerveiller, quitter l’enveloppe de la parfaite Vranken pour quelques heures. « C’est une possibilité. Mais… qui te dis que je suis obligée d’attendre que tu ouvres la bouche pour te mettre à l’eau ? » Avec fierté, elle nia ensuite s’être laissée gagnée par une quelconque source de pression, chercha une subtile excuse pour ne pas avoir à grimper au sommet du gigantesque bras articulé. Elle s’agitait sans se déplacer, à l’instar d’une créature apeurée, terminant sa danse le nez à quelques centimètres de son torse, les yeux rivés aux siens. Les effluves de sa fragrance lui chatouillaient les narines ; masculines, musquées, raffinées, lui extirpant un sourire timide par pur réflexe conditionné — et par pudeur —. La suédoise n'était sûre que d’une chose : jamais elle n’avait été si proche de lui. La réponse de Simon venait de lui couper le souffle. Ses lèvres s’entrouvrirent pour se fermer aussitôt ; plusieurs choses se déroulaient en simultané dans son esprit. Impossible de tomber le masque. Elle glissa sa main dans la sienne après une brève inspiration, en partie par l’intensité qu’elle crut déceler au fond de ses yeux.

« Parce que Mona est une histoire passée ? » Elle aurait voulu l’interroger encore, rien qu’un instant, lui demander de préciser ce qu’il entendait par -rapprochement- avant de vivre l'éveil d'une nouvelle aurore, contempler l'éclat silencieux des astres à la nuit tombée ; ne vivre que pour l'éphémère, l'instant fugace si précieux, celui que l'Homme rejetait continuellement ; l'instant présent. « Qu’est-ce que tu ne pouvais pas lui offrir ? » demanda-t-elle en plissant les paupières. Son regard chercha le sien pour s’y accrocher de toutes ses forces, pour ne pas le laisser partir une seconde fois. Puis elle confessa : « En fait… Mona a ton prénom sur les lèvres depuis pas mal de temps. Je crois que si elle pouvait tatouer ton nom sur sa peau, elle le ferait sans hésiter. » L’illusion grisante qu’elle détenait la clé de son âme entre ses mains, la perspective impensable d’un refus. La conviction de monter très bientôt sur le trône, la certitude de l’y trouver juste à côté. Devant eux, la file diminuait à vue d’œil. Freya fit mine de réfléchir quand il suggéra de lui en dévoiler davantage ; sur lui, sur sa vie, sur tout ce qu’elle désirait connaître. « On t’a déjà brisé le cœur ? » Ses iris translucides voguaient dans l’eau sombre de ses prunelles. Elle n’avait pas la moindre idée de la raison pour laquelle elle avait choisi ceci. Quel intérêt cela avait-il ? Cela changerait-il réellement la donne, s’il avait eu le palpitant en morceaux ? « Aucun risque. Il n’y a personne. Vraiment. » Elle fit un pas de plus vers la nacelle qui les attendait sur le cours d’eau artificiel. « Et en ce qui concerne Matt, je ne suis pas sûre que ça vaille la peine de s’étendre sur le sujet. » Comme si ce fragment d’histoire avait été destiné à ne jamais exister. Sa voix possédait une tonalité plus grave que d’habitude, soulignait l’aspect intime de ses révélations. Elle fronça les sourcils quand il évoqua leur cercle amical et la raison pour laquelle chacune de leur connaissance tenait à les voir ensemble. Qu’avait-il compris, au juste ? La suédoise attrapa sa main, le rejoignit à l’intérieur de la nacelle qui, déjà, s’éloignait sur la rivière. « Je n’en sais trop rien. Est-ce que je devrais me sentir gênée de n’avoir ressenti quelque chose dont je n’ai aucune idée ? » Les secondes durant lesquelles elle attendit sa réponse lui paressèrent interminables. « Pourquoi ? Tu me trouves bizarre ? » L’idée que cela puisse être le cas dessina un sourire grimaçant sur ses lèvres, et, pour la première fois, elle contempla son visage d’une beauté assez atypique pour être soulignée. Ses joues accusaient les traits courbés de ses yeux bruns, petits, mais vifs. Son front portait les stigmates légers — mais charmants — de quelques rides assoupies. Il avait le charisme en étendard, le portait comme un manteau, et s’affairait pourtant à le dissimuler sous une épaisse humilité de gentleman. « C’est pour ça que tu ne pouvais pas offrir à Mona ce qu’elle voulait… Tu n’as jamais ressenti ça non plus. » Cette hypothèse lui mordit furieusement les tripes, à l’endroit même où demeurait la zone du challenge. « C’est à cause de ça ? Toutes tes conquêtes ? » L’ancre de ses yeux vint fermement s’arrimer à l’océan de son regard. « Pour te donner l’image d’un autre ? »



As long as i can feel the beat.
il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.  ✻ (j. vranken)

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Message(#) Sujet: Re: first step (freya&simon) first step (freya&simon) EmptySam 8 Oct 2022 - 17:28



« C’est possible. » Concéda-t-il avec un sourire malicieux. Prêcher le faux pour savoir le vrai, c’était un grand classique des interrogatoires. Faire semblant de détenir des preuves, d’avoir des images ou des témoignages… Dans le seul et unique but de voir si le suspect allait flancher, ou s’il tiendrait bon. La plupart du temps, dans le cadre de petites affaires, cela suffisait ; mais parfois, d’autres méthodes devaient être employées. La police usait de stratagèmes plus ou moins connus, mais qui s’avéraient redoutablement efficaces. « Mais ne compte pas sur moi pour te donner toutes mes méthodes ; je ne voudrais pas en devenir la victime collatérale. » Plaisanta-t-il. Mais contrairement à certains suspects, lui n’avait pas grand-chose à cacher. Il n’avait aucun squelette dans ses placards, aucun méfait accompli — si on exceptait ses années lycéennes folles, où Simon avait passé la plupart de son temps libre consigné pour des conneries sans réelle gravité. Des heures de cours séchées, un tempérament volcanique, des mots plus hauts que d’autres : il avait été un élève turbulent, une tête brûlée qui avait un certain problème avec toute forme d’autorité. Un véritable paradoxe, quand on savait aujourd’hui qu’il s’employait à faire respecter la loi. « Tu m’as l’air bien trop maligne pour mon propre bien. » Ajouta-t-il avec un sourire énigmatique. Plus le temps passait, et plus il appréciait ses échanges avec Freya. Elle était pétillante, malicieuse, et joueuse ; des qualités qui ne laissaient pas l’Australien indifférent. Son répondant et son audace achevaient de convaincre Simon ; lui qui avait toujours eu un goût prononcé pour les femmes de caractère, il était généreusement servi. Leurs amis communs ne s’étaient peut-être pas tellement trompés, lorsqu’ils avaient suggéré au brun d’inviter la brune à sortir. Même s’ils se connaissaient peu, une certaine alchimie pouvait déjà être entrevue. « Un point pour toi. » Admit-il en riant, alors qu’elle lui faisait remarquer que toutes les situations énoncées et qu’il avait balayé d’un revers de main ne l’empêchait pas d’être engagé d’une toute autre manière. Il l’observa croiser les bras sur sa poitrine, un brin provocatrice, attendant patiemment une réponse du brun. « Pas marié non plus. Même pas fiancé. » Avoua-t-il en haussant les épaules. Voilà qui venait mettre un coup de plomb dans l’aile aux rumeurs qui courraient sur son compte. Simon Johnson n’avait, en fin de compte, pas une vie aussi dissolue et débridée que les mauvaises langues voulaient le faire croire. Si on exceptait, bien sûr, cette fâcheuse habitude qu’il avait de ne jamais s’éterniser au petit matin — mais personne n’était parfait, si ? « Par pitié, si je pouvais en être préservé… » Commenta le policier en roulant des yeux. Il savait que son instabilité était une source inépuisable de commérages, notamment pour la gent féminine. Les hommes, eux, avaient plutôt pris l’habitude de ricaner et de lui mettre des tapes dans le dos pour le féliciter, avec ou sans ironie, de ses dernières frasques.


Ils poursuivirent leur déambulation dans les allées chargées du parc d’attractions, croisant des groupes d’amis bruyants et autres parents aux airs tantôt amusés, tantôt blasés. « Chut. » Dit-il en posant son index sur la bouche de son interlocutrice. Il se mordit l’intérieur de la joue pour éviter d’éclater de rire, conscient des absurdités qu’il s’apprêtait à débiter. « Les murs ont des oreilles. » Et surtout, les mères de famille les regardaient, presque offusquées, tandis que les pères ricanaient devant leurs pitreries adolescentes. Simon n’était clairement pas sérieux, et avait toutes les peines du monde à retenir un éclat de rire franc. Freya lui rappela bien vite que cette rumeur là, précisément, n’était jamais arrivée jusqu’à elle. « Rien de plus normal. » Répondit Simon en souriant, alors que la brune le taquinait volontiers sur son égo surdimensionné. Elle pouvait s’en donner à coeur joie ; le brun n’était pas du genre à se vexer pour si peu. « C’est un secret jalousement gardé par tes pairs. » Déclara-t-il en baissant la voix, comme pour lui avouer un secret qu’elle ne devrait pas répéter. Un secret qui n’avait strictement aucun fondement, évidemment. « Histoire que mon succès reste malgré tout mitigé, tu comprends. » Alors qu’ils retrouvaient un brin de sérieux, les yeux de Simon suivirent avec une attention toute particulière les doigts de Freya s’emparer d’une mèche de cheveux, qu’elle replaça avec douceur derrière son oreille. Ce geste, aussi simple qu’innocent, captiva les prunelles du policier, avant d’éveiller en lui une furieuse d’envie d’en découvrir davantage sur elle, dans son entièreté. Qui elle était, ce qu’elle faisait, ce à quoi elle aspirait. La façon dont elle passerait ses doigts sur sa peau, l’odeur de sa peau, où la façon dont elle l’embrasserait. Sentant le danger le cerner, Simon opta pour une réponse aux accents mystérieux. « A tes risques et périls. » Qu’elle se laisse séduire ; il en serait le premier satisfait. Mais une petite voix, au fond de lui, soufflait que Freya pourrait être différente des autres. Elle le troublait comme il ne l’avait jamais été auparavant, et cette sensation était aussi grisante qu’effrayante. Par chance, la suédoise le ramena sur terre en évoquant à nouveau son égo. « Ce n’est pas si grave. Elle en avait bien besoin, de toute façon. » Plaisanta le policier, non sans avoir pris le temps de jeter un coup d’oeil à ladite cheville.  Le coup d’épaule complice de son interlocutrice le fit sourire, et il ajouta : « Avec un peu de chance, l’autre suivra le même chemin. » Non seulement être chambré ne le gênait pas, mais il n’avait aucun mal à se moquer de lui-même. Simon ne s’était jamais pris au sérieux, et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer. Et ce choix pour un premier rendez-vous, la fête foraine, trahissait bien son état d’esprit. « J’avais espéré que tu attendrais d’avoir une bonne raison pour me jeter à l’eau. » Rétorqua le policier en faisant la moue. Leur joute verbale prit fin brusquement lorsque Freya et Simon manquèrent de se percuter de plein fouet. L’instant où ils se regardèrent sans piper le moindre mot resta comme suspendu dans l’air, et le brun dut faire preuve d’un sang-froid légendaire pour ne pas se perdre dans les prunelles azurées de son interlocutrice.


« Affirmatif. » Confirma le brun, empruntant un terme militaire qui sonnait comme un point final aux éventuels doutes que la brune pourrait avoir. Mona était de l’histoire ancienne, et Simon ne risquait pas de se faire avoir à nouveau. Elle pouvait déployer autant de filets qu’elle souhaitait, raconter à qui voulait l’entendre qu’ils avaient une relation, ou se conduire en parfaite séductrice aguicheuse ; Simon avait compris la leçon. « La relation rêvée qu’elle espérait. » Répondit l’Australien. On pourrait lui rétorquer qu’il n’avait pas pris le temps d’essayer, que cette histoire aurait pu être belle s’il avait décidé de lui accorder la moindre chance. Mais à quoi bon ? Hormis une attirance physique, il n’avait jamais rien ressenti pour Mona. Ni pour elle, ni pour les autres, d’ailleurs. « Grand bien lui fasse. » Souffla le policier en haussant les épaules. Il n’était plus à une ou deux bizarreries de la part de leur connaissance commune ; Mona s’était déjà montrée relativement envahissante. Simon avait bien essayé de la raisonner, de lui faire comprendre qu’entre eux, ce ne serait jamais possible. Mais rien n’y avait fait : elle s’était convaincue qu’il finirait par ouvrir les yeux, et qu’à cet instant, il se rendrait compte de son amour pour elle. « Mais quand elle se réveillera de son doux rêve, elle n’aura plus qu’à se précipiter chez le tatoueur pour faire recouvrir mon prénom. »  Il pouvait paraître froid et indifférent, mais il s’en fichait ; Mona avait déjà suffisamment mis sa patience à rude épreuve. Et il ne souhaitait pas qu’avec ses mensonges et ses fantasmes, elle aille semer le doute dans l’esprit de leurs amis. « Pourquoi cette question ? » Demanda Simon, sans y répondre dans un premier temps. Freya était-elle en train de le juger ? « Non. » Avoua-t-il finalement à voix basse. Il ne se sentait pas honteux, ni même coupable d’être un ingénu sur ce terrain là ; il n’avait jamais eu la chance de tomber amoureux, voilà tout. Le couple devant eux embarqua dans la nacelle qui s’arrêta à leur hauteur, et Simon profita de cet interlude pour interroger Freya sur son propre vécu. Alors qu’elle lui avouait qu’il n’y avait personne dans sa vie et que Matt était de l’histoire ancienne, il ne put s’empêcher de sourire. La présence d’un homme dans sa vie l’aurait-il pour autant arrêté dans ses tentatives de séduction ? Non, certainement pas. Il aurait simplement fait preuve de plus de vigilance, voilà tout. Ils enjambèrent à tour de rôle la marche, et s’installèrent dans cette bouée qui dévia lentement de long de la rivière enchantée. Le coeur de Simon manqua un battement lorsque Freya se confiait sur ce qu’elle avait déjà pu ressentir, ou non. Il s’empressa de répondre à sa question, souhaitant lever immédiatement les doutes qu’elle pouvait avoir. « Non. » Souffla-t-il à voix basse. Non, il ne la trouvait pas bizarre. Pas du tout, même. Il aurait été malvenu de sa part d’émettre le moindre jugement, alors qu’il se trouvait dans la même situation. Une partie de lui était soulagée de rencontrer quelqu’un qui serait enfin capable de le comprendre. « Je te trouve… Intéressante. » Concéda le brun, alors qu’un sourire énigmatique étirait ses lèvres. « Et intrigante. » Ajouta-t-il, se mordant l’intérieur de la joue. Il secoua la tête, et baissa finalement le regard pour éviter les prunelles claires de Freya. Il avait l’impression qu’elle était capable de lire en lui comme dans un livre ouvert. Qu’il pourrait rester planté là des heures, à scruter ce regard envoûtant, avant d’y plonger, et de s’y noyer.  « Je ne suis pas dans une quête sentimentale, si c’est ta question. » Admit le policier, avant de passer une main sur son visage. Avait-il vraiment compris ce que Freya avait voulu dire ? Il osa à nouveau confronter leurs prunelles, ne souhaitant pas dissimuler qui il était. « Simplement, je ne vois pas pourquoi je me priverais des bonnes choses de la vie sous prétexte que je ne suis jamais tombé amoureux ? » Voilà, c’était clairement dit. La bombe était lâchée. « Ce qui fait peut-être de moi un goujat, vu de l’extérieur. » Ça, il voulait bien l’entendre. Le jugement était forcément hâtif et incorrect, mais Simon s’en fichait. Sans se l’expliquer, les femmes semblaient attirées par les hommes insaisissables. « Même si je n’ai jamais rien promis, à quiconque. » Quelle ironie, quand on y pensait. Les yeux de Simon dévièrent dangereusement, et s’accrochèrent à la nacelle flottant à quelques mètres d’eux. Il n’était plus tout à fait sûr d’être à son aise, ici. En fin de compte, il aurait peut-être dû persuader Freya d’opter pour une attraction où ils auraient eu les pieds en l’air — il ne se serait probablement pas aussi senti démuni qu’à cet instant précis. « Train fantôme, ensuite ? » Proposa-t-il sur un ton badin.


@Freya Vranken



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Freya Vranken
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MÉTIER : détentrice d’un diplôme en histoire de l’art, elle exerce dans le centre culturel du QAGOMA depuis 2019. chargée d'événementiel, freya a rapidement su se forger une réputation et un réseau solide dans lequel gravitent collectionneurs, journalistes, commissaires d’expositions et galeristes partenaires.
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simeya ⊹ uc. ☽

RPs EN ATTENTE :
(scénario & pré-lien)
rafael, le grand frère

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rafael (scénario libre) ⊹ 'cause we were just kids when we were separated. i know we'll be alright this time. honey, just hold my hand. i see my future in your eyes. i have faith in what i see. i'm dancing in the dark, with you between my arms. Barefoot on the grass, listening to our favorite song. ☽

gaïa, jordan, you ?

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AVATAR : taylor marie hill.
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PSEUDO : itsafreenzy ; céline.
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Message(#) Sujet: Re: first step (freya&simon) first step (freya&simon) EmptyMer 11 Jan 2023 - 14:03



first step
Freya Vranken & @Simon Johnson first step (freya&simon) 873483867

Sans qu’elle ne l’y ait invité, son esprit se mit à projeter un montage de l’australien en plein interrogatoire. Elle l’imagina en train de sonder un citoyen de Brisbane — pas si honnête que ça — ayant obtenu frauduleusement de l’argent en utilisant la prothèse de jambe de son frère pour se faire attribuer une allocation. Puis, face à un baron de la drogue, le regard si intense qu’il aurait aisément pu briser les microparticules opaques d’un miroir sans tain. En réalité, Freya n’avait pas la moindre idée de la façon dont se composaient les journées de Simon. Peut-être passait-il le plus clair de son temps sur le terrain ? Peut-être faisait-il partie d’une unité secrète dont il n’avait ni le droit, ni l’intention de parler ? Peut-être même que le simple fait de le côtoyer mettait sa vie en danger… Mais jusqu’à preuve du contraire, Johnson n’était pas agent secret. « Tu penses que je pourrais m’en servir contre toi ? » demanda-t-elle en fouillant l’eau sombre de son regard. Il lui arrivait parfois de penser que le brun disait tout ce qui lui passait par la tête, sans filtrer ses émotions, ni peser ses mots, ni sacrifier à la politesse ; mais la qualité qu’elle admirait chez lui restait son incroyable franchise. « Est-ce que c’est ta façon de me faire un compliment ? » s’enquit-elle en gloussant. « Ou est-ce que c’est une manière polie de me dire que je suis une personne horrible et potentiellement machiavélique ? » Freya haussa des sourcils interrogateurs. Ce nid-de-poule dans leur conversation était le premier d’une longue série sur la route qui se déroulait devant eux — s’ils prenaient le risque d’aller plus loin qu’une amitié —. Car il était possible qu’il ne considère pas cette rencontre comme le commencement de quoi que ce soit, seulement comme un service rendu à un ami. Un petit crochet au pays de l’adrénaline, avant de faire rapidement demi-tour et de repartir, le pied écrasant fermement l’accélérateur. Pour autant, une petite voix qu’elle nommerait aisément intuition lui soufflait qu’il n’en fût rien ; que c’était même plutôt le contraire. Il n’était pas uni par les liens du mariage et n’était pas en voie de l’être. « Jamais ? » Elle examinait attentivement son visage comme s’il s’agissait d’une carte qui contiendrait la clé de son honnêteté. « Est-ce que… C’est quelque chose que tu te vois faire un jour ? » s’enquit-elle, ses iris toujours figées sur lui. C’était irrationnel et ridicule, mais la question avait franchi la barrière de ses lèvres bien avant que l’idée n’ait véritablement germée dans sa tête. « Laisse tomber. » lâcha-t-elle. « C’est sorti comme ça et ça n’a pas grand intérêt. »

La distance qui les séparait de l’attraction s’amenuisaient au fil de leur échange et des allusions faites aux conquêtes de Johnson. Au fond d’elle, Freya n’avait absolument aucune envie d’entendre les résultats de son tableau de chasse. Elle se persuadait — vainement — que cela ne lui faisait ni chaud ni froid, néanmoins, les sylphides qu’il avait réussi à mettre dans son lit et leur amitié appartenaient à deux mondes séparés. Elle agrandit imperceptiblement les yeux lorsque Simon posa l’index sur sa petite bouche rose, l’informant que les murs avaient des oreilles et, plus raisonnablement, qu’ils n’étaient pas dans la file d’attente de la meilleure attraction pour discuter ouvertement d’un sujet comme celui-là. Ses lèvres s’élargirent en un sourire mutin et ses iris firent miroiter un reflet ardent d’espièglerie. « Rien de plus normal. » approuva-t-elle. « C’est même particulièrement malin. Peut-être trop pour mon propre bien. » Les commissures de ses lèvres s’étendirent de plus belle tandis que ses doigts replaçaient innocemment une mèche brune derrière son oreille. Pendant que son cerveau restait loyal et fidèle à la politique officielle, son corps se rebellait. C’était comme s’il enregistrait la présence de matériel génétique supérieur et émettait des instructions immédiates à ses terminaisons nerveuses, leur intimant de faire treize bébés avec cette personne, en dépit de sa déplorable collection de trophées. D’une gestuelle que l’on pourrait qualifier de féline, la suédoise fit un pas vers lui, la pointe de ses seins touchant presque son buste massif, puis murmura : « Et si c’était l’inverse ? ». Et si, par hasard, on redistribuait les cartes ? S’il n’était plus le majestueux lion que toutes les gazelles scrutaient dans la savane mais qu’elle devenait, à sa place, le prédateur ? « Tu prendrais le risque de périr ? » Elle s’écarta de quelques centimètres, plongeant son regard dans le sien. Elle ne pouvait nier avoir senti physiquement un genre de réaction chimique, même sans en pincer pour lui. En fait, Freya aurait même carrément eu besoin d’aller s’asseoir dans une baignoire remplie de glaçons. Car une chose était sûre : elle vibrait comme un diapason. Pour changer de sujet rapidement, elle le piqua sur l’ampleur de son égo et pouffa d’un rire plus accentué qu’à l’ordinaire. Ils divaguèrent ensuite sur les raisons qui pourraient la pousser à le jeter à l’eau, chose pour laquelle, la suédoise ne mâcha pas ses mots. « L’idée préconçue selon laquelle les hommes ont une faculté à sortir de l’eau à la façon de James Bond me suffit amplement. » Un rictus taquin prit place sur son visage safrané. Des flashs de Simon Johnson, le corps ruisselant jaillissaient à présent dans ses pensées ; elle venait de s’aventurer sur un terrain miné.

Freya baissa les yeux vers la végétation qui bordait le circuit de la ‘Rivière Enchantée’. Des tulipes aux couleurs vives accompagnaient la promenade ainsi que d’imposants tournesols et des parterres de pivoines. Ses prunelles retrouvèrent le profil de Simon lorsqu’ils argumentèrent au sujet de Mona. Une fille qui était à la gent féminine ce que l’Aston Martin Vanquish était aux voitures. Un nom qu’aucun mâle parmi la population ne pouvait prononcer sans se pâmer. Elle était identifiable instantanément grâce à ses cheveux cuivrés incroyablement brillants, d’une couleur si intense qu’elle semblait parcourir la planète avec un projecteur du London Palladium braqué sur elle en permanence. Aucune paire d’yeux ne pouvaient glisser sur elle sans la voir et, une fois posées sur sa silhouette, elles ne trouvaient pas grand-chose à redire. Son visage de poupée de porcelaine semblait avoir été dessiné pour illustrer la couverture d’un roman sentimental. On l’imaginait sans difficulté vêtue d’une blouse déchirée, alanguie entre les bras massifs d’un arrogant prince de l’Orient. « C’est fou... » murmura-t-elle. « Mona n’aurait qu’un mot à dire pour faire tomber n’importe quel homme dans ses filets et c’est sur toi qu’elle a jeté son dévolu. » La silhouette de la jeune femme se matérialisa dans l’esprit de la suédoise. Elle portait une écharpe vert pomme nouée autour de son cou blanc de cygne et une robe courte évasée mettant en valeur ses jambes interminables qui ne semblaient même pas s’épaissir au niveau des cuisses. « Pourquoi je veux savoir si ton cœur a déjà été brisé ? » répéta-t-elle. « Parce que je trouve délirant qu’une fille comme Mona te laisse complètement indifférent ! » Elle ne put s’empêcher de penser à ses bras minces comme les branches d’un saule ainsi qu’à ses mains minuscules et délicates tels des papillons voletants. Sa peau fine évoquait du papier translucide. À la tombola génétique, Mona avait décroché le gros lot. « C’est vrai quoi ! Si j’étais un mec, elle serait probablement mon graal. » lança-t-elle en prenant place dans la nacelle. Mais pourquoi pas, après tout ? Elle savait mieux que personne qu’il était impossible de forcer les choses, particulièrement lorsqu’il était question de sentiments.

Freya jeta un regard dans sa direction ; elle ne savait pas s’il valait mieux qu’elle cesse de poser des questions ou s’il voulait qu’elle continue.  Une petite voix dans sa tête l’intima de ne plus faire référence à Mona. La brune crut qu’il se détournait pour mettre fin à la discussion, puis se rendit compte qu’il pivotait de sorte à ce que son regard la couve intégralement. Un léger frisson courut le long de sa nuque ; Simon lui révélait qu’il la trouvait intéressante, voire… intrigante. « Vraiment ? » La suédoise émit un petit rire de gorge, le cœur tambourinant soudain contre ses côtes comme s’il cherchait à se faire la malle. « Qu’est-ce qui t’intrigues exactement ? » Le sang bourdonnait dans ses oreilles. Elle n’avait pas évalué le sentiment d’exaltation dans lequel la plongerait le fait de délibérément flirter avec lui. Mais comment ne pas être déstabilisée quand il la regardait avec ces yeux là ? Freya allait devoir affronter cette situation en faisant comme si ce n’était pas en train d’arriver. Simon et elle étaient tombés dans un traquenard. Ce n’était pas une rumeur : ces tentatives de rapprochement on ne peut moins subtiles existaient vraiment. Était-il aussi mal à l’aise qu’elle de savoir qu’on les poussait dans les bras l’un de l’autre ? Sans doute pas… Il venait de lui avouer qu’il n’était pas du tout en quête d’histoire sentimentale. « Ce n’est pas moi qui vais te blâmer pour ça. » C’était vrai. « J’espère juste que ça ne fait pas de moi une espèce de goujat au féminin. » s’esclaffa-t-elle. La suédoise jeta un regard circulaire avant de lentement s’extirper de la nacelle. L’attraction, qui avait sensiblement durée une dizaine de minutes, leur avait permis d’échanger deux fois plus qu’à l’accoutumée. « Vendu ! » Freya déglutît difficilement sous le coup de sa propre réponse ; elle détestait le train fantôme. La vérité se lisait dans ses prunelles céruléennes — elle en était persuadée — et évita de rencontrer les iris de Johnson jusqu’à ce qu’ils ne montent à bord d’un wagon précédé d’une tête de loup. Des hurlements provenant de l’intérieur de la structure dont la façade était recouverte de monstres mutants lui glaçait le sang. « Tu es sûr de toi ? » demanda-t-elle. « Dans moins d’une minute, il sera impossible de faire marche arrière. » Le timbre de sa voix était à demi couvert par une sinistre mélodie aux accents sépulcraux et, par effet de contagion, ou simplement d’épouvante, la jeune femme sentit son pouls s’accélérer. « Je déteste le train fantôme. » Elle fixait les lourdes portes en bois qui ne tarderaient pas à s’ouvrir de manière tout à fait automatique, ses bras s’enroulant lentement autour du biceps de Simon. Elle avait le sentiment que quelque chose d’énorme les attendait là-bas. Dans la structure. Au bout du parcours.



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il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.  ✻ (j. vranken)

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Message(#) Sujet: Re: first step (freya&simon) first step (freya&simon) EmptySam 28 Jan 2023 - 20:00


« Pourquoi, tu voudrais t’en servir contre moi ? » Demanda Simon en arquant un sourcil, curieux d’entendre la réponse de son interlocutrice. Telle est prise qui croyait prendre — mais le policier avait décidé de jouer carte sur table avec Freya, et il se montra honnête. Ce rendez-vous avait beau avoir été provoqué par leurs connaissances communes, le tatoué en venait à se demander s’ils n’avaient pas visé très juste. « Non, je ne pense pas que tu t’en servirais contre moi. » Une des raisons pour laquelle ce ne serait pas utile ? Il n’avait rien à cacher. Et puis, surtout, pourquoi le ferait-elle ? Il n’y avait aucun enjeu. Ils étaient simplement deux êtres qui apprenaient à se connaître, à se découvrir, à tester leurs limites respectives. « Peut-être un peu des deux. » Plaisanta l’Australien en souriant. Sans qu’il ne puisse réellement se l’expliquer, il avait sans cesse l’impression que la brune le challengeait. Elle le poussait dans ses retranchements, le faisait s’interroger. Simon avait parfaitement conscience d’avoir affaire à une femme intelligente, perspicace et franchement intrigante. Fière, forte et sûre d’elle, elle dégageait une aura naturelle envoûtante et charmante, à laquelle le policier mourait d’envie de succomber. Mais il luttait, et il lutterait encore ; il ne pouvait pas céder si facilement. Lorsqu’elle l’interrogea sur ses projets d’avenir, il sauta sur l’occasion pour masquer son trouble naissant. « Me marier ? » Craignant sans doute d’avoir franchi une limite, Freya tenta un rétropédalage alors que Simon faisait la moue. « Non, c’est ok. Tu peux demander, il n’y a pas de mal. Et je vais te répondre en toute franchise. » Une fois n’est pas coutume, il suivait sa ligne de conduite. « Je pourrais peut-être, oui. Mais il faudra que je sois sûr qu’il s’agit de la bonne personne. » Autrement dit, ce n’était probablement pas demain que ça arriverait. Simon profitait de sa jeunesse, et croquait la vie à pleines dents, sans la moindre attache. Et tant pis si ça ne plaisait pas ; les rumeurs et autres jugements de valeur, très peu pour lui. « Et toi ? » Allait-elle se dévoiler complètement, comme lui l’avait fait jusqu’à maintenant ? Ou choisirait-elle de botter en touche ?


Le tatoué retint sa respiration lorsque Freya, mue par une forme d’audace à laquelle il ne s’était pas attendu, fit un pas pour quasiment coller leurs deux bustes. Simon, troublé et délicieusement tenté, fit appel à tout son self-control pour ne pas baisser les yeux vers le décolleté de son interlocutrice. « L’inverse ? » Répéta-t-il, ayant perdu le fil de la conversation. Difficile de rester concentré et intellectuellement alerte, quand tout votre esprit avait décidé de dévier vers des tentations futiles mais ô combien satisfaisantes… L’homme, dans sa plus parfaite faiblesse. Il se demanda s’il n’était pas qu’une vulgaire marionnette dans les mains expertes de son interlocutrice, mais cette volonté d’en savoir davantage le laissait circonspect. « Si le jeu en vaut la chandelle, je prends le risque. » Murmura-t-il, réfrénant ses ardeurs et remerciant silencieusement la brune de s’éloigner d’un pas. Enfin, il pouvait à nouveau respirer normalement. Il s’abstint de lui préciser qu’il était un homme qui aimait jouer, qui aimait prendre des risques, qui aimait les challenges. Elle aurait tout le loisir de le découvrir, si leur soirée continuait sur la même lancée. « Je te ferai une démonstration, à l’occasion. » Plaisanta le policier, alors que Freya évoquait l’image d’un James Bond sortant des eaux translucides. Il voyait exactement la scène à laquelle elle faisait référence et, à cet instant précis, songea qu’il n’avait strictement rien en commun avec ce fantasme vivant incarné par Daniel Craig. Physiquement parlant, ils étaient aux antipodes. Cheveux blonds pour l’un, noirs pour l’autre ; yeux clairs s’opposant aux yeux noirs, peau pâle et immaculée, contre teint hâlé et tatoué. Leur seul point commun, c’était peut-être leur musculature entretenue ; pas sûr, cependant, que ça ne suffise à contenter Freya. « Mais j’ai bien peur que tu sois déçue. »


Le couple improbable navigua le long de la rivière enchantée. Bercés par une musique douce, leurs conversations étaient aux antipodes de l’innocence représentée par cette attraction. « Elle a choisi celui qui ne veut pas d’elle. Je trouve que ça en dit beaucoup sur sa personne. » Fit remarquer le policier en faisant la moue. Bien sûr, il aurait pu se laisser tenter par une nuit dans les bras et les draps de Mona ; mais à quoi bon ? Si pour lui, cela ne resterait qu’une histoire sans lendemain, il savait que l’inverse ne serait pas réciproque. Alors à quoi bon aller lui donner de faux espoirs ? A quoi bon profiter le temps de quelques heures, si c’était pour récolter des semaines d’emmerdes après ? Il n’avait plus seize ans ; il n’allait pas tomber dans le piège. « Il n’a pas été brisé. » Dit-il en secouant la tête. Si Freya avait la moindre théorie à ce sujet, alors elle se méprenait ; tout ne s’expliquait pas forcément par les déceptions héritées du passé. Il se pencha légèrement vers Freya, et lui avoua à voix-basse : « Et, entre toi et moi, je préfère les brunes. » A bon entendeur, bien sûr. Il se redressa, alors qu’un sourire amusé glissait sur ses lèvres quand son interlocutrice lui confia que Mona serait vraisemblablement à son goût, si elle avait été un homme. « Je te la laisse volontiers. » Déclara Simon, avant d’ajouter, un brin rêveur : « Mais si jamais vous décidez de sortir ensemble, tiens-moi au courant. Je te promets de réviser ma position à son sujet, si tu entrais dans l’équation. » Il jeta un coup d’oeil à la brune et, sans attendre sa réaction, éclata de rire. Gorge déployée, tête penchée en arrière ; Simon s’amusait.


« Toi. » Répondit-il aussitôt, avant d’enchaîner : « Je n’arrive pas à te cerner. » Ce qui n’était aucunement une critique, d’ailleurs. Simplement un constat. « C’est ça qui m’intrigue : j’ai l’impression d’avoir rencontré mon alter égo féminin. » Elle lui ressemblait, sur bien des points. Ils partageaient la même vision des choses, et avaient sensiblement vécu les mêmes péripéties. Et franchement, rien n’aurait pu l’y préparer. « Et je pense que c’est dangereux. » Avoua-t-il avant de détourner le regard, ne souhaitant pas se confronter aux prunelles claires de Freya. Parce qu’il craignait clairement de plonger, tête la première, et de se noyer. La sirène l’envoûtait. Cherchant à s’extirper d’une situation qui aurait pu devenir aussi étrange que tendancieuse, l’Australien proposa un tour de train fantôme. Une échappatoire que Freya s’empêcha de saisir, probablement aussi ravie que lui que leur conversation à ce sujet soit momentanément interrompue. « Qui cherches-tu à rassurer, Freya ? » Demanda Simon d’une voix calme et posée, tranchant littéralement avec l’ambiance que les concepteurs du train fantôme avait essayé de créer. Tout était sombre et lugubre — les décors, la musique, l’atmosphère. Cette attraction, incontournable à ses yeux, était pleine de promesses et éveillait une foule d’attentes de la part des courageux qui décidaient finalement de poser leur séant sur la banquette d’un wagon. Le policier invita d’une main son accompagnatrice à s’installer, avant qu’il ne prenne place à ses côtés. Il abaissa la barrière de sécurité, les faisant prisonniers volontaires pendant quelques minutes. « Il est trop tard pour faire marche-arrière. » Ricana le policier, alors que leur wagon avançait lentement vers les abîmes et que Freya s’accrochait à son bras comme s’il s’agissait de son ultime rempart contre la peur. Loin de s’en plaindre, Simon en aurait plutôt été flatté ; il appréciait qu’elle se sente suffisamment en confiance en sa compagnie pour oser un tel geste, alors qu’ils ne se connaissaient pas réellement. Il évita soigneusement son regard, ne souhaitant pas trahir le fond de sa pensée — et estimant que la brune, fière et forte, n’aimerait pas être prise en posture de faiblesse. Lentement, ils disparurent derrière les portes en bois, comme avalés par les profondeurs. Il ne savait pas s’il s’agissait d’une illusion de son esprit ou si c’était réellement le cas, mais il lui sembla que l’atmosphère s’était rafraîchie, contrastant avec la chaleur de l’été australien. Cette escapade dans le royaume des fantômes répondait à toutes les attentes de Simon. Les jeux de lumières, tantôt très sombres tantôt très vives, étaient omniprésents et perdaient complètement le spectateur. Incapable de se repérer d’un point de vue spatial, les occupants des différents wagons étaient rendus vulnérables. Quelques cris, qui déchiraient les bandes sonores qui servaient à créer une atmosphère angoissante, renforçaient ce sentiment d’insécurité. Mais il n’y avait rien qui traumatisait Simon ; tout cela n’était qu’un vulgaire décor. Un endroit créé de toute pièce, où les dangers n’existaient pas réellement. Ça ne ressemblait en rien à son quotidien, — ni aux affaires qu’il traitait, ni aux individus qu’il côtoyait. Perdu dans ses pensées, il sursauta en sentant la poigne de Freya se resserrer autour de son bras et crut même entendre un léger gémissement d’inquiétude. « Ça va ? » Demanda-t-il en tournant vivement la tête vers son interlocutrice. Il prit conscience que, contrairement à lui, elle n’était pas habituée à être confrontée à la peur et à l’insécurité. Il s’apprêtait à lui dire qu’il comprenait son malaise, et qu’ils pouvaient s’extirper de cet endroit avant même la fin du parcours réglementaire — inutile de la torturer davantage, si elle était au plus mal. Mais le regard qu’elle lui adressa fit voler en éclats toutes ses certitudes. Incapable de détourner les yeux, il sentit une douce chaleur caresser ses entrailles et se loger confortablement au fond de son estomac. Il avait été comme happé par la brune, par ses prunelles claires, par son air mutin. Ce n’était pas une illusion de son esprit, ça ne pouvait pas l’être ; quelque chose, qu’il ne s’expliquait pas, s’était produit. Véritablement produit. Il ignora superbement le comédien qui entra brusquement dans son champ de vision pour l’effrayer, et préféra se pencher légèrement vers Freya. « Tout va bien. » Murmura le policier, dont la main tatouée se posa avec douceur sur la joue de son interlocutrice. C’était supposé être rassurant et réconfortant, mais à peine ces mots avaient-ils été prononcés que Simon se trouva ridicule. Et plutôt que de se perdre dans des paroles sans fondement, il opta pour les actes. Alors, sans réfléchir, il combla la maigre distance qui le séparait encore des lèvres ourlées de Freya tandis que ses doigts glissaient sur sa nuque. Leurs souffles chauds se confondaient, alors que leurs lèvres initiaient un léger mouvement pour mieux s’apprivoiser. C’était doux, c’était chaste, c’était sans conséquence… Mais c’était aussi et surtout leur premier baiser, partagé au milieu d’un chaos créé de toute pièce.

@Freya Vranken



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