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 (wendy) waiting game

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Message(#) Sujet: (wendy) waiting game (wendy) waiting game EmptyDim 20 Mar 2022 - 14:22


Ça fait des jours que tu essayes d’avoir des nouvelles d’Ariane, mais chaque fois que tu l’appelles, tu tombes sur le répondeur. Des jours que tu n’as pas reçu une insulte de sa part par message texte, des jours que tu n’as pas eu le droit à une moquerie sur un tas arrogant au bout du fil accompagné d’une question à savoir ce que tu allais faire du rejeton qui te pousse sous le nombril. C’est elle qui t’a fait comprendre, elle qui devait être là, elle qui a disparu. Une autre Parker qui semblait décidé à sortir de ton quotidien sans laisser la moindre trace. Le problème, c’est qu’elle était la seule à savoir pour cette grossesse, en dehors de Wyatt. La seule à qui tu pouvais en parler, même si les discussions étaient loin d’être constructives. Là, c’est le vide complet, alors que tu attends toujours de savoir où Wyatt se situe sur la situation sans que tu ne saches toi-même ce que tu veux faire. Ce n’est pas comme ça que ça devait se passer pour vous deux. Pas ainsi que l’histoire devait se poursuivre. Il avait mis le point final, il y a deux mois de ça. C’était un adieu clair et précis, sans marche-arrière possible. Alors comment ça se fait que vous en êtes là aujourd’hui? Enceinte de trois mois. Plus tu y penses, plus c’est ridicule. Comment ça se fait que tu n’as rien réalisé avant? Comment ça se peut d’être passé à côté de quelque chose de si gros, qui risque de changer complètement ta vie d’un bout à l’autre? Comment est-ce que ce moment dont tu rêves pourtant depuis que tu es toute jeune pour arriver au pire moment, dans les pires conditions qui soit? Oh il y a longtemps que tu en as rêvé de ça, devenir mère et vivre tout ça avec Wyatt. C’étaient les rêves et les ambitions d’une Rosalie dans la mi-vingtaine à peine. La Rosalie de 36 ans, elle ne sait pas quoi faire de cette nouvelle réalité. Parce qu’il s’était passé beaucoup trop de choses entre Wyatt et toi depuis, tant de douleurs et de blessures, trop de mensonges entre vous, dans ton univers tout entier. Tant de mensonges qu’aujourd’hui faire face à la vérité te fait peur et tu ne sais pas gérer.

Comment on fait dont, pour être honnête?

Si c’est d’abord à Ariane que tu envoies un énième message sans réponse, c’est finalement sur le nom de Wendy que tu t’arrêtes avant d’écrire quelques mots. Viens me voir. Besoin de toi. Oh ce n’est pas habituel pour toi de les dire, ces mots-là et elle le sait parfaitement ta petite sœur. Pourtant, ça ne pourrait être plus vrai qu’en ce moment. Il aurait été facile de croire que tu te serais tournée d’abord vers Garrett. C’est de lui que tu as toujours été le plus proche dans la famille après tout. Mais non, pas en ce moment. C’est le silence radio depuis que tu as laissé Lachlan et tu sais qu’il n’aura pas une bonne réaction à cette grossesse accidentelle. Rory aurait pu être une bonne écoute, s’il acceptait seulement de te parler. Il ne répond pas à tes appels, ni à tes messages et tu n’es pas encore désespérée au point de te pointer sur le pas de sa porte. Grace? C’est quand la dernière fois que tu as parlé à Grace, vraiment? Jamais. Tu exagères peut-être un peu, mais pas vraiment. Non. Grace n’est pas une option, elle ne l’a jamais vraiment été. Trop similaire et trop différente à la fois, trop déconnectée surtout quand elle s’assure constamment de mettre de la distance, la blonde. Mais Wendy, oh Wendy. Elle écouterait peut-être, Wendy. Elle ne jugerait pas Wendy, ça tu le sais. Elle a toujours aimé Wyatt bien plus que Lachlan de toute façon. Ça te ferait presque rire, si la situation n’était pas tout ce qu’il y a de plus dramatique, alors qu’une nouvelle vague de nausées s’empare de toi et tu n’arrives plus à dire si c’est la grossesse ou le stress qui les provoquent, les satanées nausées. Les minutes semblent éternelles alors que tu attends qu’elle arrive, ta petite sœur, quand tu essayes de t’imaginer ce que tu peux lui dire sans jamais arriver à créer un discours qui fait moindrement du sens, ce qui est doublement frustrant pour quelqu’un qui vit de ses mots. Tu échappes un long soupir, tu pourrais pouvoir calmer tes nerfs d’un verre de vin, mais évidemment, tu ne te l’autorises pas. Tu as déjà bien abusé de l’alcool pendant les douze premières semaines de cette grossesse sans savoir ce qui se cachait juste là. Tu te lèves d’un bond quand tu entends frapper contre la porte et c’est plus difficile que jamais de garder une certaine contenance quand ton regard se pose sur le visage de ta sœur que tu n’as pas vu depuis plusieurs semaines déjà. « Merci d’être venue. » que tu commences doucement, d’une voix plus cassée que tu ne voudrais l’admettre, preuve d’une vulnérabilité dont tu n’aimes pas témoigner. « J’étais pas sûre que tu viendrais, après ce qui s’est passé… » Après la scène causée par tes parents suite à l’annonce de la rupture de tes fiançailles, à l’annonce de cette liaison trop longtemps tenue avec Wyatt. Si Wendy ne s’est jamais vraiment pliée aux volontés de vos géniteurs, tu craignais tout de même que leurs opinions viennent influencer les siennes, à ton sujet. « Je suis contente de te voir. » que tu finis par lui admettre, le cœur au bord des lèvres alors que d’un signe de la main, tu l’invites à entrer dans ton loft.
@Wendy Craine :l:
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Message(#) Sujet: Re: (wendy) waiting game (wendy) waiting game EmptyLun 21 Mar 2022 - 11:01


Il y a des choses qui ne changeront jamais, qui seront toujours certaine et Wendy, elle en est pleinement consciente. Elles arrivent pour une bonne ou une mauvaise raison, et c'est ainsi. Parce que si tout pouvait être différent, ça n'aurait pas été si évident. Le contrôle n'est pas vraiment là, mais elle a appris à vivre indépendamment des autres, à prendre les choses comme elles viennent et ça la rend heureuse. Au final, c'est ça le principal non ? Mais parfois, il y a des événements qui la chagrine, qui la trouble. Parce qu'elle aimerait que tout soit parfait, que plus jamais ça n'affecte son entourage. Alors, elle fait doucement la part des choses, n'écoutant que ce que son cœur lui dicte. C'est la meilleure chose à faire, surtout avec toutes les histoires. Surtout familiale. Elle a l'impression parfois que sa vie n'est qu'un film et que tôt ou tard, elle constatera que ce n'était rien. Mais peu importe le temps qui passe, elle ne changera pas sa ligne de conduite. Parce que c'est ce qui la défini de mieux, ou peut-être qu'elle est encore trop jeune pour tout comprendre. Peu importe. Elle a décidé de ne pas prendre la peine de se séparer d'une personne qu'elle aime comme le reste de sa famille. Certes, elle constate douloureusement qu'une certaine distance s'est créée. Parce que c'est ainsi, mais ça n'est pas pour autant qu'elle adhère à tout cela. Pourtant, elle reste éloignée, parce qu'elle se dit que c'est le mieux, que c'est ainsi que les autres le veulent, attendant patiemment un signe. Elle regrette de ne pas être assez "forte" pour faire le premier pas, pour prendre des nouvelles, parfois distante avec le reste du monde. Se disant que si c'était autrement, elle aurait un signe de vie. Mais elle reste dans l'attente, patiente. Elle sait que chacun à sa part de vie, sa part de trouble et de tumultes, jamais elle ne reprochera quoi que ce soit à son entourage, jamais elle ne pourrait reprocher la moindre chose d'ailleurs. Oui, il lui arrive, trop souvent de dire ce qu'elle pense, de ne pas réfléchir toujours à sa conduite, mais elle comprend et accepte. Mais Wendy, elle essaie aussi de rabibocher tout le monde, de ne pas créer de tension supplémentaire dans cette famille de faux-semblants. Elle se rend compte que parfois, il est difficile d'être l'exemple, de devoir toujours être parfait. Elle sait que la pression est puissante et que le moindre faux-pas sera sans retour. Mais elle ne veut pas être comme ses géniteurs Wendy, elle veut plus. Alors, c'est un large et franc sourire qui se dessine sur le visage de l'australienne quand le nom de sa soeur ainée Rosalie s'affiche sur son écran. Parce qu'elle s'attendait pas vraiment à avoir de ses nouvelles, parce qu'elle aurait jamais pensé que Rosalie ait besoin d'elle. Elles avaient une relation étrange, mais peu importe, si Rosalie avait besoin d'elle, elle accouerait. Encore et toujours. La famille, ça a une importance particulière. Troublée mais à la fois heureuse, Wendy prend le large, ne perdant pas un instant pour retrouver son ainée. Pour connaître ce besoin imminent et souhaitant connaitre le but de ce texto plus qu'étrange. Elle a pas l'habitude faut dire. En général, c'est plutôt l'inverse. Parce que Wendy elle a pris cette mauvaise habitude que ses ainés la sorte du pétrin, même si ça n'est pas arrivée depuis longtemps. La jeune adolescente frivole à compris qu'elle devait régler ses problèmes par elle-même au lieu de toujours compter sur les autres, même si parfois, elle a besoin de conseils. Mais elle n'a plus envie qu'on la traite comme une gamine, parce que c'est loin d'être le cas, parce qu'elle est bien au-dessus de cela Wendy. Elle a grandit. Bien plus vite que la moyenne, de par ses nombreuses épreuves de la vie sûrement, mais elle sait que la maturité n'est pas à prendre à la légère. Alors, elle se pointe devant chez sa sœur, un coup franc sur la porte de son loft, admirative du parcours de Rosalie. Comme toujours. Et son cœur se serre à la vue de Rosalie. L'impression que ça fait une éternité qu'elle n'a pas vu sa sœur, qu'elle n'a pas eu de nouvelle de cette femme. Son opposée certes, en tout point, mais un membre de sa famille quoi qu'il arrive. Le sourire n'a pas quitté les lèvres de Wendy, même si elle sent la détresse dans le regard de son ainée. Ça lui fait bizarre, vraiment. "Je serai toujours là tu sais." Et elle était sincère Wendy, parce que même si elles n'étaient pas toujours sur la même longueur, elle serait là. "Et tu sais encore plus que je n'en ai que faire." Elle hausse les épaules dans une grimace. C'était son genre de toute manière. Faire comme si rien ne la touchait, comme si ça n'avait pas d'importance. Mais Rosalie avait ses raisons et peu importe. Puis elle se laissa guider à travers le loft, observant l'ensemble. Et enfin, ses yeux se posèrent pleinement sur Rosalie. "Comment vas-tu?" Ce n’était pas une question de politesse, Wendy, elle sentait que la façade parfaite de Rosalie était entrain de céder, que si l'australienne était actuellement présente, ce n'était pas pour rien. Et puis, elle était pas du genre à passer par quatre chemins non plus. Ça ne servirait clairement à rien. Wendy ne quitta pas son ainée de l'oeil, attendant patiemment une réponse, qu'elle espérait sincère.

@Rosalie Craine :l:
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Message(#) Sujet: Re: (wendy) waiting game (wendy) waiting game EmptyJeu 14 Avr 2022 - 13:25


Tu n’étais pas reconnue pour prendre en considération l’opinion des autres. Tu ne comptais plus le nombre de fois où l’on t’avait dit et répété que tu pouvais être hautement égoïste et tu avais mis trop longtemps avant de réaliser qu’il s’agissait là de l’un de tes pires défauts. Encore aujourd’hui, tu voudrais pouvoir te faire croire que c’est une force, que tu ne vis que pour toi, que personne ne peut tracer ton chemin sauf toi-même, mais tu réalises peu à peu que c’est bien plus compliqué que ça. Que ta vie, couper de tout ceux qui en ont toujours fait partie, ça ne fait plus autant de sens. Les tensions avec ta famille sont difficiles à gérer, les derniers mois sans Wyatt ont été tout simplement impossible et maintenant tu te retrouves avec cette énorme décision à prendre et tu sais que c’est impossible pour toi de la prendre toute seule, cette décision. Que tu ne peux pas te permettre d’être injustement égoïste une fois de plus. L’avouer à Wyatt avait été compliqué, et le silence qui avait suivi, celui qui perdurait désormais depuis plusieurs jours déjà ne faisait qu’augmenter ton anxiété qui était déjà beaucoup trop élevé. Tu voulais respecter la distance imposée, ne rien brusquer pour une fois, mais tu peinais à attendre les bras croisés, sans avoir la moindre idée à quoi t’en tenir. Tu avais besoin de parler avec quelqu’un, tu avais besoin de te vider le cœur et l’esprit, tu avais besoin pour une fois dans ta vie d’être rassurée, que quelqu’un te murmure dans le creux de l’oreille que tout irait bien, que la tempête finirait par passé et que tu pourrais y survivre, peu importe la suite des choses. Tu avais Talia bien sûre, Talia qui avait été là pendant toute la crise, bien avant même et tu savais qu’elle ne te lâcherait pas maintenant, jamais même. Ce n’est pas à elle que tu envoies un message toutefois, pas vers elle que tu te tournes dans ce moment d’ultime faiblesse, quand plus déracinée que jamais, c’est vers un membre de ta famille que tu tends la main, comme un besoin incontrôlé de te rappeler que malgré tout ce qui se passe, tu restes bel et bien une Craine et que non, malgré ce sentiment terrible d’abandon, celui qui se traduit par le silence de tes frères et de tes parents, tu n’es pas complètement seule, ni complètement isolée.

Les coups contre la porte te sortent de tes pensées, l’image de ta sœur te ramène dans la réalité, celle dans laquelle tu lui as envoyé un message en urgence avec une grosse nouvelle à lui annoncer, de ce genre de nouvelles qui ne fera certainement pas de sens quand tu vas le dire, de celle que tu n’as toujours pas assimilé véritablement malgré les jours qui ont filé. Tu vacilles devant ta petite sœur, tu crains de t’étendre en mille morceaux devant elle, mais tu t’accroches à ce sourire qui n’a pas quitté son visage depuis l’instant où vos regards se sont croisés. « Je serai toujours là tu sais. » Tu tentes de lui rendre son sourire, mais ça ressemble plus à une grimace qu’autre chose alors que tu te retrouves déjà à combattre des larmes moins d’une minute après son arrivée, même pas. Tu détournes le regard rapidement, prends une longue inspiration pour reprendre un semblant de contenance qui ne tiendra sûrement pas mais que tu t’empêches de laisser filer trop rapidement. « Et tu sais encore plus que je n’en ai que faire. » Un léger rire t’échappe. Oh que tu aimerais pouvoir t’en foutre comme Wendy. Oh que tout serait sûrement moins difficile, moins douloureux si tu avais su te délivrer de l’importance que tu as toujours donné à l’opinion des autres, particulièrement celle de tes parents. « Je craignais quand même que l’opinion de papa ou de Rory te fasse changer d’idées. » Surtout celle de Rory, pour être bien honnête. Tu n’avais jamais été en froid aussi longtemps avec ton petit frère par le passé, et tu regrettais amèrement de l’avoir placé dans une situation aussi inconfortable lors du gala. Les choses n’auraient jamais dû se passer de la sorte, il n’aurait jamais dû découvrir ton secret de cette façon et si tu comprenais sa colère, tu regrettais de ne pas savoir comment réparer les choses entre vous. La porte se referme derrière ta petite sœur et tu t’installes sur le canapé, l’invitant à venir prendre place à tes côtés. « Comment vas-tu? » Elle ne perd pas de temps Wendy, et plus son regard se fait insistant sur toi, plus tu peines à le supporter. Tu baisses les yeux sur tes doigts que tu ne cesses de tirer avec nervosité, à la recherche de tes mots, incapable de savoir par où commencer. « Pas très bien. » que tu finis par lui admettre dans un murmure que tu n’assumes pas totalement. Non, tu n’assumes pas d’aller si mal. Tu n’assumes pas de te sentir si pathétique et pitoyable devant ta cadette. Tu n’assumes pas et pourtant, tu n’as plus la force de prétendre à autre chose que cette douleur qui s’échappe de tout ton être, celle que tu ne sais plus du tout camoufler depuis plusieurs semaines déjà. « Depuis que tout a éclaté je… Je sais pas du tout ce que je fais. » Des mois que tu n’as rien écrit, des semaines que tu te morfonds ici et là sans savoir quel est censé être le sens de ta vie désormais. Est-ce que ce petit être qui s’est logé sous ton nombril est censé être la réponse à toutes tes questions? Ça ne fait pas vraiment de sens et pourtant, il est bien la seule et unique chose à laquelle tu arrives à penser depuis que tu sais. « J’ai quelque chose à te dire et je, je sais pas comment tu vas réagir. » Tu déglutis difficilement. Depuis quand est-ce que tu as si peur de la réaction de ta petite sœur? De tous les Craine, elle est certainement celle qui va le mieux réagir. Du moins, tu l’espères vraiment. « Je suis enceinte. » Et chaque fois que tu le dis à voix haute, la nouvelle semble s’ancrer un peu plus dans ta tête, alors que l’une de tes mains glisse inconsciemment sur ton ventre très légèrement arrondi.
@Wendy Craine :l:
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Message(#) Sujet: Re: (wendy) waiting game (wendy) waiting game EmptyJeu 5 Mai 2022 - 8:49


C'était parfois invraisemblable de se dire que les choses qui avaient pu être si exceptionnelles un temps, pouvaient aussi disparaitre du jour au lendemain. Peut-être simplement parce que chacun finissait par prendre avec le temps, des chemins différents menant ainsi à un éloignement certain de tout ce qui avait pu être un jour, et pour une raison quelconque, même ce qui avait pu être des banalités. C'est du moins de cette étrange façon que Wendy ressentait les événements changeant de sa jeune vie au sein de sa famille. Certes, il y avait une grande différence entre chacun des membres Craine qui expliquait parfois une certaine distance mais cela n'empêchait pas un profond chagrin dans le coeur de l'Australienne. Alors oui, quand finalement on revenait doucement vers elle, et même sans raison valable, Wendy se sentait heureuse et reconnaissante, du moins, elle avait l'impression de compter un peu. De ne pas être si invisible que cela aux yeux des autres. Même l'appréhension qui guidait ses pas, n'avait pas empêcher le bonheur d'apparaitre sur son visage alors qu'elle se présentait devant chez Rosalie. Malgré la distance qui avait pu naître entre les deux jeunes femmes, cela n'empêcherait jamais la cadette d'être présente au moins instant pour Rosie et elle espérait sincèrement que ce soit tout autant l'inverse. C'est l'inquiétude qui gagne Wendy quand elle découvrit enfin le visage de Rosalie de l'autre côté de la porte. Wendy, elle ne savait pas quoi en penser car elle sentait la terrible détresse dans les yeux de la blondinette. Elle pouvait aisément comprendre que toute cette situation soit délicate, que sa soeur puisse traverser une douloureuse épreuve au vu de tout ce qui s'était annoncé ces derniers temps. Mais elle n'avait pas idée à quel point, cette jeune femme si forte avait pu être abattu. Wendy, elle avait toujours décidé de ne pas prendre parti dans les histoires de sa famille, parce qu'elles étaient bien nombreuses et que cela aurait été se faire du mordant pour un rien. Et aujourd'hui encore, elle gardait cela en mémoire. Pour ne jamais avoir à perdre quelqu'un de proche pour un bout de détails incompris. Pourtant, elle aurait reconnu volontiers que faire ce premier pas vers sa soeur ne serait pas venu d'elle-même, parce qu'elle aurait eu peur de se faire rejeter, peur qu'on la prenne pour une fouine au compte de ses parents ou tout autre bordel possible. Mais bien la dernière chose qu'elle voulait. Alors, elle affronte son ainée avec un sourire qu'elle souhaite rassurant. « Et même si cela avait été le cas, je serai venue t'en parler avant tout Rosie. Mais ce qu'ils peuvent penser ne regarde qu'eux. » Elle avait déjà bien à faire avec son propre fessier pour s'occuper de la vie de quelqu'un d'autre, davantage encore, elle ne comprenait pas qu'on le fasse. Alors c'était bien là le cadet de ses soucis actuellement. « Ils finiront par changer d'avis tu sais. » Wendy ne pu s'empêcher de soupirer. « Sinon, j'hésiterai pas à mettre des coups de pieds aux fesses à ces idiots. Surtout Rory. » Et c’était une promesse silencieuse qu'elle était en train de faire à Rosie. Mais finalement, ce n'était pas ce qui l'inquiétait le plus dans toute cette affaire, alors oui, sans pincettes, elle entra dans le vif du sujet en interrogeant Rosie sur son réel ressenti, espérant qu'elle serait complètement franche. Les mensonges et les faux-semblants n’étaient pas vraiment compatible avec Wendy et elle n’avait pas non plus envie de faire semblant de croire ce mensonge. Mais avec un brin de surprise tout de même, Rosie avoua ses sentiments et le cœur de l’Australienne se serra. Alors pour tout mot, Wendy déposa tendrement sa tête sur l’épaule de son ainée, persuadée que c’était pour l’instant la meilleure façon de réagir. Montrer qu’elle était là, et qu’elle écouterait attentivement tout ce qui se passerait en suite, sans faire d’impair. Puis, il fallait bien admettre que Wendy n’était pas la reine du réconfort non plus, elle n'avait aucune idée de comment bien s’y prendre. Doucement mais sûrement, restant dans cette position sans un mot, elle laissa Rosie se confier, se concentrant sur les mots qui défilaient puis faisant enfin sens dans son esprit. Enceinte. Wendy n’avait pas rêvé, c’était bien le dernier mot qu’avait emprunté sa sœur. Un bébé. Bon sang, elle devait bien admettre que la surprise était pleinement présente, mais sans moins un petit bonheur se profilant. « Je. WAHOU. C’est dingue. » Et pas dans le sens où c’était totalement tordue de savoir que Rosie attendait un enfant après toutes les dernières mauvaises nouvelles. « Félicitations Rosie. » Ce n'était sûrement pas adapter, pas les bons mots, et Wendy manquait pour une fois d'assurance face à son ainée. Parce qu'elle n'avait aucune idée de comment la nouvelle était accueillie, comment Rosie comptait faire, ce qu'elle avait décidé. Un tas de questions se bousculaient péniblement dans sa tête, mais elle n'avait pas envie de les formuler à voix-haute. Alors dans un souffle, à peine audible, elle murmura « Tu veux m'en dire plus? » Parce qu'elle voulait laisser le champ des possibilités ouvert. Faire comprendre qu'elle était là, et qu'elle n'émettrait aucun jugement, aucun commentaire sur ce qu'était en train de vivre sa sœur et la perspective de la faire se refermer n'était pas envisageable. Alors elle prendrait doucement des pincettes tout en restant à ses côtés.

@Rosalie Craine :l:
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Message(#) Sujet: Re: (wendy) waiting game (wendy) waiting game EmptyDim 22 Mai 2022 - 13:05


Tu ne sais pas vraiment à quoi t’attendre avec ta petite sœur. Mais malgré tous tes doutes et toutes tes appréhensions, sa présence te fait du bien, ça au moins, tu le sais. Ta vie semble n’être que des morceaux d’incertitudes présentement, de décisions à prendre et de relations toutes plus brisées les unes des autres, mais avec Wendy, tout est comme cela a toujours été. Ça n’a jamais été parfaitement blanc ni parfaitement noir entre vous. Deux pièces complètement opposées l’une à l’autre, mais qui finissent toujours par se retrouver, par se ressembler, par se rassembler surtout, quand ça compte vraiment. Comme aujourd’hui. « Et même si cela avait été le cas, je serai venue t’en parler avant tout Rosie. Mais ce qu’ils peuvent penser ne regarde qu’eux. » Toi qui avais toujours été contre cette façon que ta sœur avait d’être si brutalement honnête, ouverte alors que tu te paradais sous des apparences qui se devaient d’être parfaites en tout temps, on pouvait dire que cette fois-ci, la manière de pensée de Wendy jouait définitivement en ta faveur. Ce n’était qu’une chose de plus que tu remettais en question, une chose de plus sur laquelle tu devais te pencher pour tenter de comprendre un peu mieux pourquoi tu as passé les six dernières années, et plus encore, à agir comme tu l’as fait. Pourquoi tu n’as eu de cesse de te conformer dans un rôle qui ne te convenait pourtant pas, qui t’a fait perdre à long terme ce qui comptait réellement pour toi, ces morceaux qui définissaient réellement qui tu es, ou plutôt qui tu voudrais être. « Ils finiront par changer d’avis tu sais. » Tu plisses légèrement les yeux. Tu n’es pas certaine d’y croire autant qu’elle, surtout pas avec cette bombe que tu t’apprêtes à lancer dans l’univers sans savoir à quel point les conséquences seront catastrophiques. Tu prévois déjà que ce sera très mal reçu, mais tu n’as pas vraiment idée à quel point tu vas en payer les prix. « Sinon, j’hésiterai pas à mettre des coups de pied aux fesses à ces idiots. Surtout Rory. » Elle réussit quand même à t’arracher un léger rire, la gamine, avec son manque de filtre et cette façon de faire qui lui est propre. « Je suis pas certaine que ce sera suffisant pour changer les choses cette fois-ci Wen. » Oh tu aimerais que ce soit si simple, mais ce ne l’est pas. Et qu’est-ce que tu donnerais pour avoir cette même innocence que ta petite sœur. « Mais j’apprécie l’offre. » Autant que tu apprécies de sentir la tête de Wendy qui se loge doucement contre ton épaule, dans une proximité qui ne vous est pas familière, mais qui semble pourtant essentielle présentement. Rien de ce moment ne ressemble à ce que vous échangez habituellement et pourtant, vous trouvez un équilibre dont tu avais cruellement besoin, un équilibre que tu pensais perdue à tout jamais.

Tu mets quelques secondes supplémentaires avant de finalement lâcher cette nouvelle qui habite chacune de tes pensées depuis que tu as vu ce petit plus apparaître non pas sur un test de grossesse, mais sur quatre. Et encore, si ce n’était pas de l’intervention d’Ariane ce jour-là, tu aurais sûrement continué de faire de nouveaux tests, bien incapable d’accepter ce qui aurait dû être impossible. « Je. WAHOU. C’est dingue. » Tu hoches la tête. Elle ne sait pas si bien dire, ta petite sœur. C’est plus que dingue. C’est complètement insensé. Surtout vu tout ce qui se passe dans ta vie présentement. « Félicitations Rosie. » Les mots de ta sœur te surprennent. Elle est la première à te féliciter face à la nouvelle. La première à prendre le temps de voir la nouvelle comme étant autre chose que quelque chose qui n’aurait jamais dû arriver. La première à te faire sentir comme si ce bébé qui grandit sous ton nombril n’avait pas à être un fardeau. Ta gorge se serre et tu viens serrer ta sœur contre toi, dans un merci silencieux que tu ne saurais pas verbaliser tant les mots te manquent. Tes yeux viennent se remplir de larmes que tu t’efforces de retenir alors que le corps de ta cadette se décolle légèrement du tien et que son regard se fait un peu plus insistant sur ton visage qui ne saurait cacher toutes les émotions qui t’assaillent présentement. « Tu veux m’en dire plus? » C’est qu’elle est presque polie et délicate, ta petite sœur alors que tu devines toutes les questions qui doivent se créer dans un coin de son esprit. « Je suis surprise que ta première question soit pas ‘qui est le père’. » Information que tu comptais bien lui donner, de toute façon. « C’est Wyatt. » Tu baisses les yeux. C’est toi qui lui annonces et pourtant, ton cerveau peine toujours autant à assimiler toutes ces informations. Tu le sais pourtant. Il y a la photo de cette échographie dans ton téléphone, la version papier appartenant désormais à Wyatt, toi qui attends toujours de savoir ce qu’il souhaite faire de tout ça. « Ça fait déjà quelques mois, mais je viens tout juste de l’apprendre. » Tu viens te gratter nerveusement le coin de l’œil avant de plonger ta main libre dans la poche de ton jean pour en sortir ton téléphone. Tu ouvres le dossier photo disponible sur l’appareil et lui montre ladite échographie, celle qui démontre ce petit être déjà bien formé. « Je sais pas encore ce que je vais faire. » Et ça, c’est la plus difficile des vérités à annoncer. Celle qui te fend le cœur à chaque fois tant le simple fait de considérer ne pas poursuivre cette grossesse provoque une douleur que tu ne sais pas gérer. « Ce qu’on va faire je veux dire. » Parce que Wyatt à son mot à dire, pour une fois.
@Wendy Craine :l:
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Message(#) Sujet: Re: (wendy) waiting game (wendy) waiting game EmptyMer 1 Juin 2022 - 10:01


C’était difficile de partir du principe que tout était acquis, que tout était écris à l’avance. Parce que parfois, il était si facile de tomber de haut, qu’on n’attendait rien de plus de la vie. Mais Wendy, elle avait cet avantage de voir toujours le bon côté des choses. D’être toujours positif et au mieux pour son entourage. Bien sûr, comme chacun elle avait des fantômes dans son placard, des choses qui parfois la mettait à rude épreuve. Mais jamais elle ne montrait cela en plein jour, gardant tout cela au fond de son petit jardin. Parce qu’elle n’avait pas envie qu’on s’inquiète pour elle, ou pire qu’on la couve. Il y a longtemps déjà qu’elle avait passé cette étape-là, davantage auprès des siens. Mais elle pouvait aussi aisément comprendre que parfois, les barrières étaient fragiles et qu’elles pouvaient céder en un claquement de doigt. C’est du moins, ce qu’elle avait ressenti en plongeant ses yeux dans ceux de Rosalie. Elle avait senti les fissures de cet être qui pourtant paraissait si forte. Peu importe les différences que les deux sœurs pouvaient avoir, Wendy avait su. Elle ne prenait pour autant parti pour personne, les histoires des autres n’étant pas les siennes, elle avait toujours mis un point d’honneur à ne pas s’en mêler même si elle trouvait cela injuste. Pour autant, le but n’était de descendre, ni d’être dans le camp de personne. Simplement d’être là, au bon moment pour l’autre et c’est ce qu’elle essayait de faire aujourd’hui auprès de Rosalie. Peut-être que ce n’était pas parfait, ou maladroit mais c’est ce qui lui semblait juste. Et c’était là, entièrement l’essentiel de ses actions. Wendy, elle était persuadée qu’avec le temps, les choses pouvaient changer et prendre une nouvelle tournure, elle ne perdait donc aucun espoir sur le fait que sa famille reviendrait sur cette position grotesque d’avoir tourné le dos à un membre Craine pour une simple petite erreur qui ne concernait de toute manière que Rosalie. Et s’il fallait botter des culs en touche, Wendy s’en chargerait toujours avec plaisir. Ce qu’elle n’hésita pas à promettre à son ainée. C’était la moindre des choses de toute évidence. Elle y croit Wendy, avec passion et dévotion. «Tu sais, même si c’est pas demain, ils reviendront. Petit à petit, parce qu’ils comprendront que ce sont des imbéciles qui n'avaient pas à juger cette situation, qui n’avaient pas à prendre part à ta vie Rosie.» C’est tout ce dont Wendy imaginait, parce qu’à force d’observation, elle connaissait la façon d’être de chacun des membres de sa famille. Finalement, ça avait peut-être du bon d’être la petite-dernière, puisque souvent, on ne faisait pas attention. Elle avait pris l’habitude de rôder dans le domaine familial et de simplement tendre l’oreille au moment propice. Amassant un maximum d’information qu’elle savait utile pour plus tard. Et comme un chacun, et peu importe ce qui pouvait être dit, les Craine avait toujours mis un point d’honneur à protéger chacun des membres de cette famille, et ce n’était pas demain que cela changerait. Même avec les dernières discordes. «On est une famille, et ça ne changera pas.» Elle l’espérait sincèrement. Déjà que la maison était bien vide depuis que les ainés avaient pris tout à tour leur envol, il ne fallait pas en plus créer un fossé avec les disparités de chacun. C’était hors de question que Wendy laisse cela se faire. L’Australienne sentit le besoin de réchauffer son propre cœur à l’idée que tout cela ne soit que passager, de sentir qu’au moins, elle pouvait être pour une fois le soutiens de quelqu’un et non l’inverse. Ce n’est pas parce qu’elle était la plus jeune, qu’à son tour elle ne pouvait prendre soin des autres. Rosalie aurait toujours sa part d’importance même si parfois elle méritait de se faire tirer les cheveux pour son caractère de cochon. «On changera les choses Rosie, je te le promets.»

Et la nouvelle tomba, assommant un instant les pensées de Wendy qui n’avait aucune idée de ce qui se tramait. Elle n’aurait même sûrement jamais pensé à ça si les mots ne résonnaient pas encore dans son esprit. Rosalie était enceinte. Ce qui venait de la laisser sans voix un instant.  Elle se ressaisie, prenant pleinement conscience que le silence n’aiderait pas son ainée, qu’elle avait besoin d’autre chose que des reproches, ou des questionnements insensés. Parce qu’au fond, elle espère que ça a du bon. Même si la situation n’est pas évidente, même si Rosalie semble ailleurs, l’Australienne l’espère sincèrement. Et doucement son cœur se serre en même temps que les bras de son ainée autour de son corps. Malgré son envie de fuir cette étreinte qui n’est pas à son goût, Wendy profite de l’instant, laissant un silence passager s’installer. Doucement pourtant, elle décolle son corps plongeant ses yeux dans ceux de Rosalie. Elle ne sait pas comment mettre fin à ce silence qui l’angoisse, et elle ne sait pas non plus comment faire taire ses pensées maintenant, ni comment aborder les choses sans froisser le moins du monde la jeune femme à ses côtés. Mais elle rend le temps de ne pas bousculer la brune, d’être le plus vaste possible, laissant libre court aux réponses et aux envies de Rosalie. Parce qu’elle n’a de toute manière rien à dire de plus, juste à écouter et à apprendre. La réponse pourtant la surprend, ce n’est pas vraiment ce à quoi elle s’était attendue, et cette question ne lui avait d’ailleurs même pas traverser l’esprit. Pas qu’elle n’avait imaginé un autre homme dans les bras de sa sœur, mais simplement parce que ça lui semblait être une évidence. Wendy, elle avait vu l’amour dans les yeux de l’un et de l’autre, elle avait vu à quel point cette fusion était réelle entre Wyatt et Rosalie. Elle ne relève donc pas la remarque, attendant simplement la suite. Savoir où poser ses mots. Elle observe les gestes de son ainée, retenant parfois son souffle. Jusqu’à la photographie de l’échographie. Elle plisse les yeux pour mieux voir, ne sachant pas vraiment ce qu’elle doit y voir. «Qu’est-ce que tu as envie de faire ?» C’était peut-être pas le plus important, et elle imaginait qu’il était facile de perdre pied face à ce genre de nouvelle quand c’était pas ce qui était souhaité. Elle n’avait même aucune idée de ce qu’on pouvait ressentir quand la vie changeait tout d’un coup de cap en apprenant qu’un fœtus était entrain de prendre vie en soi. «Je ne sais quoi te dire, j’en suis navrée.» Parce qu’elle ne pouvait pas tout comprendre. «Mais tu n'es pas seule.» Et même pour n’importe quoi. Pas juste dans cette étape de la vie de Rosalie. Pas juste parce que chacun avait décidé de bouder dans son coin. Mais parce qu’elle aimait Rosalie de tout son être et qu’il n’était pas question que les choses soient autrement.

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Message(#) Sujet: Re: (wendy) waiting game (wendy) waiting game EmptyVen 10 Juin 2022 - 0:22


D’aussi loin que tu te souviennes, tu avais toujours tenté de protéger ta fratrie. Du monde entier d’abord, et puis des frasques de vos parents ensuite. Le rôle était rapidement tombé sur tes épaules et sur celles de ton frère aîné, de tenter de les couvrir des potentiels éclaboussements des manques de vos parents, de réduire autant que possibles les effets adverses que leurs décisions et leurs façons de faire pouvaient avoir sur eux. Ça n’avait pas été si simple de le faire avec Rory et Grace, qui déjà à l’époque étaient assez vieux pour percevoir les changements, pour comprendre les manques et les raisonnements derrière certaines actions prises, comme votre déménagement d’Adélaïde à Brisbane il y a de ça si longtemps déjà. Mais Wendy, tu avais l’impression que d’une certaine façon, elle avait été épargnée, la petite dernière. Que la réalité avait pu être modifié, ne serait-ce qu’un peu, pour la préserver des dures vérités qui n’étaient pas les meilleures à connaître pour une si petite fille. Mais Wendy n’était plus une petite fille, bien qu’elle conservait cet optimiste que votre famille pouvait être réparé, les morceaux s’agençant à nouveau alors que tu gardais une bien différente opinion de ce qui était possible ou non désormais. « Tu sais, même si c’est pas demain, ils reviendront. Petit à petit, parce qu’ils comprendront qu’ils sont des imbéciles qui n’avaient pas à juger cette situation, qui n’avaient pas à prendre part à ta vie Rosie. » Tu le sais, Wendy semble le comprendre elle aussi et pourtant, c’est bien quelque chose que tu restes persuadée sera à tout jamais impossible pour vos parents de réaliser. Ils aimaient beaucoup trop posséder l’entièreté du pouvoir et du contrôle sur vous, sur toi surtout, qui avais si longtemps jouer le jeu par les règles, sans jamais oser la moindre infraction qui te vaudrait d’être dans leurs mauvaises grâces comme tu l’étais désormais. C’était compliqué, de vouloir à la fois souffler et profiter de cette liberté retrouver, tout en étant complètement déchirée à l’idée de ne jamais pouvoir retrouver une quelconque place faite pour toi au sein de votre unité familiale. « On est une famille Rosie, et ça ne changera pas. » « Je suis pas certaine qu’on soit aussi fort que tu le crois, Wen. » Pas certaine non plus que ce que tu voulais vraiment soit de reprendre ta place, du moins pas comme elle était fait par le passé. Parce que tu savais trop bien qu’avec la nouvelle que tu t’apprêtais d’annoncer à ta sœur, cette place-là n’existerait plus jamais pour toi. « On changera les choses Rosie, je te le promets. » Tu la laisses promettre, tu la laisses y croire encore un peu, alors que tu profites d’une proximité qui n’est ni habituelle et ni pleinement confortable entre vous, mais cruellement nécessaire dans l’immédiat.

Wendy est beaucoup plus composée que tu ne te l’étais imaginée face à l’annonce que tu lui fais. Elle te laisse le contrôle complet de ce que tu lui partages, des détails et des informations que tu te sens confortable de lui dire alors que tu tentes toujours de faire du sens de cette nouvelle qui viendra inévitablement chambouler tout le reste de ta vie, peu importe la décision que tu prendras, que vous prendrez bien assez vite vu le temps qui a déjà filé entre vos doigts sans que jamais tu ne réalises ce qui se passait. « Qu’est-ce que tu as envie de faire? » Oh, elle est difficile cette question. Il y a évidemment ton cœur qui scande que peu importe les circonstances désastreuses de sa conception, tu as envie de le garder, ce petit être qui pousse déjà sous ton nombril depuis douze semaines. Il y a évidemment cette lancinante peur qui ne te quitte jamais de le perdre, comme tu as perdu ce premier bébé il y a une dizaine d’années de cela, évènement dont ta petite sœur ignore absolument tout encore à ce jour. Mais il y a aussi la logique qui s’empresse de dire que ça ne pourrait pas fonctionner. Parce qu’il te déteste, parce qu’il ne saura jamais te pardonner tout le mal que tu lui as fait, et comment est-ce que vous êtes censés faire pour élever un enfant au milieu de ces conditions-là? « Je ne sais pas quoi te dire, j’en suis navrée. » « T’as pas à l’être. » que tu t’empresses de répondre, sachant quoi dire à ces mots-là. Elle n’avait pas à s’excuser de quoique ce soit. Tu venais de lâcher une bombe énorme, tu ne pouvais certainement pas t’attendre à ce qu’elle possède les bons mots à dire, les solutions parfaites à tes problèmes qui allaient bien au-delà de son expérience de vie de jeune adulte. « Mais tu n’es pas seule. » Un léger sourire se forme au coin de tes lèvres. Tu étais soulagée de l’entendre oui, mais tu savais que Wendy ne pourrait jamais combler à elle seule l’absence du reste de ta famille. « Je sais que je te l’ai déjà dit, mais merci d’être là. » Tu voulais la remercier de braver la tempête avec toi, encore un peu. D’essayer de te relever alors que tu n’avais qu’une seule envie, celle de t’étendre au sol et d’attendre que ça passe, sans jamais avoir à prendre la moindre décision. « Wyatt me déteste, tu sais? Il ne voulait qu’une chose, sortir définitivement de ma vie et ce bébé, il vient tout remettre en question. » Pour lui, pour toi, pour ce futur que vous n’étiez plus censés avoir dans la vie l’un de l’autre. « Tu sais que j’ai toujours rêvé de devenir maman, mais comme ça… Je sais pas. Je sais pas si c’est une bonne idée que j’ose le considérer… » Même si c’est ce que tu faisais déjà, la simple idée d’avorter te donnant des nausées et brisant les quelques parties restantes de ton cœur déjà grandement abîmé.
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Message(#) Sujet: Re: (wendy) waiting game (wendy) waiting game EmptyMer 22 Juin 2022 - 12:19


Il n’était sûrement pas facile de trouver les bons mots. De trouver le bon angle pour aborder une situation qui n’était vécue que par une personne de son entourage. Et puis, l’Australienne n’avait jamais été douée pour comprendre les sentiments des humains et elle avait encore plus de difficulté à se mettre à leur place. Alors peut-être que le plus simple était encore de ne rien dire, pour une fois simplement être présente. Et c’était sûrement davantage suffisant que des fausses paroles simplement pour rassurer. DU moins, c’est peut-être de cette manière qu’elle aurait apprécié les choses à l’inverse. Mais Wendy, elle n’était pas certaine de connaître parfaitement son ainée. Parce qu’il y avait d’abord tant de différences entre Rosalie et elle que parfois elle se perdait bêtement dans des similitudes inexistantes. Mais peu importe cette différence, aujourd’hui, elle avait apprécié ce message, ce premier pas depuis longtemps que lui avait offert son ainée et elle ne ferait rien capoter. Du moins pas intentionnellement. Wendy, elle aimerait être plus sûre d’elle quand elle affirme que les choses iront mieux, que ses géniteurs finiront par comprendre et accepter, mais elle n’était pas non plus certaine à deux-cents pourcent de cela. Parce qu’ils étaient imprévisibles, colériques et têtues comme des mules. A peu près tout l’inverse de la jeune Australienne. Mais elle espérait sincèrement que le fait d’être une famille, même avec ses défauts, l’emporte sur le reste. C’était pour elle, ce qu’il y avait de plus important et elle ne comprenait pas que ce ne soit pas le cas pour chacun des membres Craine. Surtout après tout ce qu’ils avaient traversés, et même si ce n’était pas idyllique, ils étaient malheureusement unis. «Je veux bien y croire, je veux bien garder le bénéfice du doute quand même Rosie. Peut-être que ça en vaudra pas le coup, ou peut-être que oui, mais y a suffisant de regrets comme ça pour en garder davantage, non ?» Alors Rosie pouvait le croire à son tour ou non, Wendy en resterait certaine. Parce qu’elle avait besoin de cette minuscule lueur d’espoir pour ne pas devenir pessimiste et regarder en arrière ce qu’elle aurait pu avoir si les choix avaient été différents. Après tout c’était tout ce qui restait de fiable et de jouable. L’opportunité que sa famille revienne à de meilleures humeurs, à de meilleurs souvenirs et à de bons moments. Elle était encore jeune et naïve, certainement.

C’était une nouvelle qui l’ébranlait quand même grandement. C’était une nouvelle dont elle ne s’était d’ailleurs pas attendue du tout. Parce que c’était bien la dernière chose qu’elle aurait pu penser en venant jusqu’ici. Et pourtant, elle devait bien reconnaitre qu’elle ressentait une certaine joie. Mais elle faisait au mieux pour ne pas le montrer, pour rester sûre d’elle, comme à son habitude. Wendy, elle cherche ses mots avec soins, avec du temps, parce qu’elle ne veut pas aller trop vite, parce qu’elle ne veut pas ébranlée davantage sa sœur. Et les mots sortent de son esprit, puis de sa bouche. Sans la moindre force, sans le moindre sentiment. Et pas non plus parce qu’elle est curieuse, mais c’est ce qui lui semble important d’être prononcé à cet instant. Elle n’a pas envie de savoir, pour savoir. Elle tente de comprendre ce qui parait bon à Rosalie. Ce dont elle a besoin maintenant. Une tape sur l’épaule ? Des mots crus mais réels ? Des mensonges ? Mais, il n’y avait pas de mots assez juste pour tout cela et Wendy en prenait largement conscience alors qu’elle venait à s’en excuser. Finalement, elle n’était pas certaine d’être la mieux placée pour offrir un quelconque réconfort. Et son cœur se serre doucement à cette idée jusqu’au mot de Rosalie. «Tu n’as pas à me remercier. J’ai l’impression que c’est si peu.» Et elle était sincère. Elle savait que même dans l’ombre, et même de loin Rosalie avait fait beaucoup pour elle. Comme elle avait toujours fait en sorte de prendre soin de sa petite sœur et de la protégée des dangers. A son tour, Wendy était prête à lui rendre la pareille. «Je suis persuadée qu’il ne pourra jamais te détester.» Elle savait Wendy à quel point Wyatt aimait Rosalie et inversement. «Il est pris de court, comme toi. Et il doit être sûrement autant perdu.» Parce que c’était un chamboulement digne d’une télénova. «Mais jamais il ne pourra te détester. Puis après tout, c’est un peu de sa faute aussi ? Je veux dire, les bébés ne se font pas à deux normalement ? Dans le sens pratique je veux dire » Une touche d’humour de plus dans ce bordel sans nom. C’était comme ça qu’elle s’en tirait le mieux. « Considères ce qui te rends heureuse. Oui, ce petit-être arrive comme un cheveu sur la soupe, dans une situation trouble. Mais penses-tu pas que ça peut-être un signe aussi ?» Elle soupira. « Tu as le droit au bonheur aussi Rosie. Et c’est ce que t’offres l’univers aujourd’hui. Oui ce sera difficile. » Wendy marqua une pause pour se caler sur le haut du crâne de sa sœur. « Et là-dessus y a pas de mensonges, mais ce sera aussi l’aventure de ta vie.» Un sourire sincère se dessine sur le visage de l’Australienne. « Et tu seras une superbe mère Rosie.» Wendy, elle le pensait sincèrement et elle n’avait aucun doute là-dessus.

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Message(#) Sujet: Re: (wendy) waiting game (wendy) waiting game EmptyDim 3 Juil 2022 - 2:26


Tu pouvais lui donner une chose à Wendy : elle pouvait être obstinée quand elle s’y mettait, chose qui t’aurait probablement agacée à un autre moment, mais qui parvenait tout de même à t’arracher un petit sourire dans un moment bien lourd autrement. « Je veux bien y croire, je veux bien garder le bénéfice du doute quand même Rosie. Peut-être que ça en vaudra pas le coup, ou peut-être que oui, mais y a suffisamment de regrets comme ça pour en garder davantage, non? » Tu n’as pas le courage de répliquer, pas le courage de t’entêter contre elle alors qu’elle semble si sûre d’elle, une assurance qui te caractérise aussi normalement, mais qui est complètement effacée aujourd’hui. Tu n’es que l’ombre de toi-même, l’ombre abîmée de la femme que tu as longtemps été, à des milliers de kilomètres de celle que tu voudrais être, coincée quelque part sans savoir quelle direction prendre, de quelle façon régler les choses alors que tout continue de se compliquer continuellement autour de toi. En ce moment, tu te sentais coincée autant que tu savais que toutes les opportunités t’étaient offertes. Cette grossesse, c’était finalement ta chance de prendre un chemin que tu pouvais choisir de A à Z, de prendre une décision qui n’impliquait en rien la volonté de ta famille, plus particulièrement de tes parents, au risque de leur déplaire et de créer une fusion qu’il te serait peut-être impossible de réparer plus tard. Mais malgré tout ça, malgré cette peur étouffante, persistait l’envie de ne pas interrompre la grossesse. L’envie de l’avoir, ce petit bébé qui poussait depuis quelques mois déjà sous ton nombril. Lui qui s’était fait une place sans que jamais tu ne t’y attendes, toi qui avais cessé de croire que ce rêve-là, celui de devenir mère un jour serait vraiment dans les cartes pour toi. Tu te sens déchirée continuellement, entre ce que l’esprit continue de vouloir te faire croire, toutes ces manières de pensées et d’agir qui sont endoctrinées en toi, dont tu n’as pas réellement dérogé depuis si longtemps, et puis il y a le cœur qui s’exclame que trop longtemps, il a été mis de côté, oublier au profit de ce que tu croyais être plus. Une vie plus parfaite, à l’entourage plus respectable dans un mode de vie plus égocentrique alors qu’en réalité, c’était moins, tellement, tellement moins.

Ton cœur, encore tellement amoché par cette violente dispute pleine de vérités que tu avais eu avec Wyatt il y a plusieurs mois de ça, avant que tu ne réalises tous les changements à venir. Quand la fin était écrite, actée. Maintenant, vous étiez de nouveau dans le flou, et c’était plus effrayant que jamais quand tu craignais que jamais il ne souhaite avoir la moindre part à jouer dans cette grossesse qui n’aurait pas plus mal tomber, comme il l’avait lui-même dit. Tu n’avais pas l’habitude d’être si vulnérable devant ta sœur, d’avoir l’impression que toutes tes émotions sont juste là, à porter de la main, bien trop facile à apercevoir, tout autant à manipuler. La douceur de Wendy te faisait du bien toutefois, tu te sentais écoutée sans être soudainement forcé de prendre une décision que tu n’aurais de toute façon pas su acter toute seule. « Tu n’as pas à me remercier. J’ai l’impression que c’est si peu. » « C’est tout ce dont j’ai besoin en ce moment. » Que quelqu’un écoute sans jugement, sans mot cru, sans réaction qui risquerait de te blesser et d’amocher ton cœur déjà bien trop fragile. Parler de Wyatt était délicat, un sujet sur lequel tu ne t’éternisais jamais longtemps avec qui que ce soit, connaissant que trop bien le consensus général de ta famille au sujet du Parker. « Je suis persuadée qu’il ne pourra jamais te détester. » « Tu dis ça seulement parce que tu sais pas, tout ce que j’ai fait. » Et tu n’es pas certaine non plus d’avoir le courage de rentrer dans les détails, pas aujourd’hui du moins, pas comme ça. La dernière chose que tu voulais faire actuellement, c’était revivre les souvenirs de ce roadtrip, ou encore les souvenirs liés à ta fausse couche il y a si longtemps de ça, alors que la vie avait de nouveau pris place au fond de toi. « Il est pris de court, comme toi. Et il doit être sûrement autant perdu. » Évidemment, sa réaction l’avait prouvé. Il avait besoin de temps, pour digérer tout ça, et toi, tu avais besoin un peu plus à chaque jour de savoir ce que vous alliez faire de tout ça. « Mais jamais il ne pourra pas te détester. Puis après tout, c’est un peu de sa faute aussi? Je veux dire, les bébés ne se font pas à deux normalement? Dans le sens pratique je veux dire. » Tu échappes un rire, épatée de la capacité de ta petite sœur d’y parvenir dans une telle situation. Évidemment qu’à ce niveau, le blâme était partagé. Vous n’aviez pas fait attention, nombreuses étaient les fois où vous ne faisiez pas attention pourtant, et c’était bien la première fois que ça vous rattrapait ainsi. « Considères ce qui te rend heureuse. Oui, ce petit être arrive comme un cheveu sur la soupe, dans une situation trouble. Mais penses-tu que ça peut être un signe aussi? » Un signe de quoi? Que tout n’était pas complètement ruiné, comme il te l’avait pourtant clairement exprimé? « Tu as le droit au bonheur aussi Rosie. Et c’est ce que t’offres l’univers aujourd’hui. Oui ce sera difficile. Et là-dessus y a pas de mensonges, mais ce sera aussi l’aventure de ta vie. » Était-elle en train de suggérer ce que tu croyais entendre, ce que tu voulais entendre? « Et tu seras une superbe mère Rosie. » « Tu le penses vraiment? » Ta voix n’est qu’un murmure, tes mains sont venues instinctivement couvrir ton ventre. Tu le sais au fond, ce que tu veux. Il n’y a vraiment jamais eu de doute possible dans ton esprit quant à l’avenir de ce bébé. Et pourtant, rien ne te semble être complètement assuré, pas tant que tu n'auras pas de nouveau parler à Wyatt. « Est-ce que tu peux rester, un peu? » Le temps d’un repas, d’un verre – sans alcool pour toi – pour la nuit peut-être, si elle avait le temps. Parce que tu n’avais plus envie d’être toute seule et que le confort que t’apportait présentement Wendy était sans égal.
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Message(#) Sujet: Re: (wendy) waiting game (wendy) waiting game EmptyMar 12 Juil 2022 - 9:32


Bien sur tout n’avait pas toujours été parfait. Tout n’avait pas été toujours digne d’un compte ou mieux encore. Parce que c’était aussi ça le fondement d’une famille. Et peut-être que tout ne pouvait pas s’accorder aisément, que parfois une tornade venait tout saccager mais l’Australienne était persuadée que c’était pour le meilleur. Peut-être que oui, elle n’avait jamais été très proche avec Rosalie, que plus d’une fois, elles avaient eu des différents sur des sujets qui avec du recul, étaient débiles. Peut-être que Wendy ne comprenait pas qu’à sa manière, Rosalie avait aussi pris soin d’elle. Et que derrière sa façon de toujours vouloir bien faire se cacher quelque chose de plus profond, et de plus explosif. Évidement, Wendy n’a pas eu la même éducation que les autres membres de sa famille, elle a été moins façonner de façon à ressembler à une perfection. Mais comme toutes les perfections, elles ont des failles et l’Australienne elle le ressent aujourd’hui. Elle sent que Rosalie est emplie de fissures qui à tout moment peuvent explosées en milliers de morceaux. Bien évidemment, il n’est pas possible pour la brune de se mettre à la place de son ainée, parce que tout ça lui est entièrement propre. Tout cette pagaille n’est que le début d’une tornade, et il est évident qu’il n’est pas possible de se voiler la face par rapport à cela. Mais ça n’empêche pas de vouloir être présente, de vouloir faire comprendre à Rosalie qu’elle a au moins le droit pour une fois, de lâcher prise. Qu’il est plus facile de pouvoir compter sur quelqu’un, même si ce n’est qu’une gamine. Et que malgré les maladresses et la franchise de la cadette, elle fera toujours en sorte d’être le plus grand soutien possible pour sa frangine. Bien sûr, Wendy ne se permettrait jamais de forcer la main à Rosalie pour ce bébé à venir, elle savait que quoi qu’il arriverait, la décision lui appartiendrait entièrement, tout comme à Wyatt. Parce que c’était aujourd’hui un chamboulement important qui venait toquer à la porte.  Pour autant, Wendy était persuadée, et peut-être à tort, que Rosalie serait une excellente maman, qu’elle prendrait soin et donnerait un tas énorme d’amour à son enfant. Oui, c’était un long cheveu sur la soupe qi venait de se pointer dans une situation difficilement gérable, et peut-être que naïvement, Wendy était d’accord pour dire que tout cela n’était que le fruit d’un destin au goût douteux. Il était peut-être ok de saisir l’opportunité, de ne pas avoir de regrets palpables dans l’avenir. Mais l’ensemble de ces choix ne dépendaient clairement pas d’elle, et il n’était de toute manière pas question que la brune donne son avis. Oui, elle pouvait être présente pour son ainée, sans l’inciter à faire tel ou tel choix. C’était même hors de question et hors principe. Puis, jamais elle ne se permettrait de juger un choix de vie, et cela-même si elle n’était pas toujours d’accord avec son ainée, même si chacune pouvait avoir des idées bien arrêtées sur le monde. C’était la vie de Rosalie de toute façon, et elle n’interférerait jamais là-dedans. Mettre un bordel monstre pour que son ainée se fasses des cheveux blancs ? Totalement oui. Lui dire que son choix n’est pas le bon ? Jamais de la vie. Il y avait des limites que même la fougue de Wendy ne voulait pas franchir. « Et je n’ai pas besoin de savoir ce qui s’est passé pour aussi comprendre que ce mec est complétement dingue de toi. Peut-être que tu n’as pas prise les bonnes décisions, mais tu fais ce qui te semble le mieux, comme toujours. » Et Wendy comprenait qu’elle ne pouvait pas se mettre à la place de son ainée. Que sans les tenants et les aboutissants, elle ne pouvait pas tout comprendre. Donc, elle essayait tant bien que mal de rester le plus neutre possible, de ne pas émettre de jugement, mais de simplement rapporter la vérité à Rosalie. Peut-être que ce n’était que sa vérité, et qu’il n’était pas évident de la comprendre, mais elle faisait du mieux qu’elle le pouvait. « Je suis persuadée que l’amour triomphera. » Un doux euphémisme quand on connait la vérité pour la brunette. Pour autant, elle a toujours été persuadé que Wyatt était l’amour d’une vie et celui de Rosalie par toute évidence. Et si elle n’avait pas envie de croire que cela lui tomberait un jour sur le coin du nez, elle avait envie de le croire pour Rosie. En attendant que les choses ne changent, de s’arrangent ou tout autre chose, Wendy se fit la promesse intérieure qu’elle resterait proche de sa sœur. Qu’elle ferait en sorte d’être là et de le faire surtout comprendre à son ainée. Que c’était important qu’elle puisse se reposer sur l’Australienne sans avoir peur de quoi que ce soit. Et surtout, que Wendy avait une confiance aveugle dans les capacités de Rosalie, et surtout en elle-même. « J’en suis totalement certaine.» Rosalie était une bonne personne. Ambitieuse, loyale et déterminée, cela n’avait aucun doute. Et l’ensemble des possibilités d’élever un enfant dans un environnement sain et un amour passionnel étaient réunies. Il était sûrement facile de ne pas le voir tout de suite, parce que ce n’était pas attendu, parce que ce n’était pas prévu. Alors, Wendy se permettait de le voir pour sa sœur, de prendre la peine de le dire à voix haute sans filtre. L’Australienne se perturbe à la proposition de son ainée, elle ne pensait pas un jour que Rosalie puisse vraiment avoir besoin d’elle, même si le texto lui avait prouvé tout autre chose et c’était rassurant et réconfortant à comprendre. Et elle n’avait pas envie de refuser l’invitation, pas envie de partir, pas envie de laisser Rosie face à ses propres pensées. Elle ne savait pas si elle serait vraiment d’une grande aide, si elle était d’une grande aide d’ailleurs mais elle voulait bien y croire le temps d’une soirée, elle voulait bien être pour une fois, présente et solide. « Oui, je reste. » Et c’était simplement ce qu’il y avait de mieux à faire. Peut-être que Rosie finirait par la mettre dehors à coup de pieds aux fesses, peut-être qu’elle finirait même par séquestrer la brune dans son placard à balais, mais en attendant, Wendy resterait. Pour soutenir, pour aimer et simplement pour être là pour sa famille. Pour Rosalie.

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