ÂGE : 51 ans SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent STATUT : Divorcé et peu enclin à se relancer dans quoique ce soit, ce qui n'a pas empêché un 8ème enfant de se mettre en route. MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill en temps normal. A temporairement déménagé chez Maddy au #31 Sherwood Road, Toowong, le temps de sa grossesse. POSTS : 1066 POINTS : 360
GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné depuis vingt ans, un huitième est en route à son grand malheur. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit seul avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.RPs EN COURS :
(abandonnés) Erika + Rudy + Maritza + Eleonor + Diego #2 + Hayden + AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : tiph (avatar) + maurawrites (gif profil & signa) + hipdict (profil) DC : albane (aka bébé banane) et emery (aka boxing barbie) PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
(#) Sujet: shoot your tongue (Scott) Ven 15 Avr 2022 - 22:31
shoot your tongue
You move your mouth just like a weapon. You shoot your tongue just like a gun. You're only firing loaded questions so you can hear yourself talk. You only got those good intentions but you never walk that walk. Your worst words are your only weapon. Come on and take your shot
Cela faisait presque un mois que Sergio avait repris pleinement le travail depuis son accident et le moins que l’on puisse dire, c’était que la reprise avait été compliquée. Si s’associer avec May avait été la meilleure des décisions qu’il ait pu prendre, essayer de s’y retrouver parmi les dossiers et rattraper son retard s’était révélé excessivement compliqué. Il n’était pas un homme habitué à déléguer, avait passé des années à travailler avec sa propre organisation et ses priorités. Maintenant et avec l’impulsion de sa nouvelle partenaire, l’heure était au tri. Que ce soit par divergence d’opinions, par absence de succès ou par choix personnel, certaines carrières étaient à l’arrêt depuis un moment sans la moindre volonté de les faire redémarrer. Des cas que Sergio avait volontairement laissé de côté, avec la conviction naïve que ce serait l’affaire d’un autre jour. Mais aujourd’hui, il fallait faire des choix ; le domaine du cinéma abordait une année prometteuse, et plus que jamais, les castings affluaient pour dégoter de nouveaux talents. Netflix, Amazon, Apple, Disney. Les opportunités liées aux plateformes étaient multiples et avant son accident, Sergio avait sympathisé avec des producteurs du milieu pour assister aux castings. C’était ainsi qu’il était tombé sur le cas de Aspen. Jeune, blonde, de grands yeux clairs, un caractère trempé, un jeu d’acteur académique mais passionné. Elle était ce parfait cliché de la gamine pleine de rêves qui courait les écoles de comédie depuis sa plus tendre enfance et les castings aujourd’hui. Elle n’avait jamais rien fait de probant, était guidée par la passion plutôt que les connaissances. Et elle avait réussi, dégottant l’un des rôles principaux de cette série qui promettait un sacré succès. Sergio connaissait le schéma. Une fois dans le circuit et les preuves faites, elle attirerait l’attention pour d’autres projets, enchaînerait les tournages. Ce serait l’histoire de quelques années avant qu’elle soit reconnue pour de bon ou oubliée. Et Aspen avait décidé de lui offrir sa confiance, de le prendre comme agent. Puis, l’accident était arrivé, May avait pris le relai sur les contrats qu’ils possédaient officiellement, et Aspen s’était laissé avoir. Elle avait compris la nécessité de prendre un agent pour gérer sa carrière, mais pas ce que cela impliquait réellement. Dont l’exclusivité. De ce genre de contrats. Et sur ce point, Sergio était intervenu juste à temps. Il avait dû violemment se retenir de lever les yeux au ciel quand la blondinette lui avait naïvement parlé de cet autre agent, s’était mordu la langue au nom de Whistler. Mais après avoir pesé le pour et le contre concernant ce contrat, il avait décrété que l’opportunité était trop belle pour être abandonnée à ce compétiteur qui lui faisait bien trop d’ombre sur Brisbane ces dernières années.
L’invitation à déjeuner n’avait rien d’amicale, et Sergio ne s’était pas embarrassé d’expliquer le sujet du rendez-vous. Il était convaincu que Scott saurait de quoi il s’agissait. Aspen n’avait encore rien signé d’officiel, avait fait les gros yeux en découvrant qu’elle ne pouvait pas avoir deux agents, et le mexicain lui avait assuré qu’ils se débrouilleraient entre eux pour voir qui des deux saurait s’occuper de ses meilleurs intérêts. Se battre devant elle ou casser du sucre sur le dos de l’autre ne serait pas bon pour les affaires. Mais qu’on se le dise, quand le Gutiérrez débarqua dans le restaurant, c’était pour en découdre. Il avait choisi l’un de ces restaurants hors de prix souvent fréquenté par les business men et women du quartier, avait demandé une table légèrement à l’écart, et s’était assuré d’arriver en avance pour être le premier sur place. Il était donc installé à la table, un whisky sec en main quand Whistler débarqua. Toujours la même allure de prince charmant trop parfait, le même sourire faux. Quelque chose le dérangeait chez ce type. Une incapacité physique à lui accorder la moindre confiance. Avait-il vraiment le profil de ce que les artistes recherchaient et croyaient ? Ça le dépassait complètement. « Whistler. Ponctuel. » Et c’était tant mieux car plus vite ils commençaient, plus vite ils pourraient régler cette affaire. Aussi apte à la confrontation qu’il soit, Sergio avait autre chose à faire que de batailler face à un rival, surtout en ce moment. « J’aurais certainement préféré discuter affaires avec ta femme, surtout dans un cadre pareil. Mais puisque l’on doit régler ça entre nous, j’ose espérer que ce sera réglé d’ici le café. Et ce sera un plat unique pour moi. » En d’autres termes, il ne comptait pas forcer sur les formalités d’usage et les faux-semblants de politesse. « Sauf si tu y vois une quelconque objection. » rajouta-t-il avec ce sourire poli qui frôlait le mépris.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
shoot your tongue (Scott)
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