ÂGE : 33 ans, ☼ capricorne, ↑ poissons et ☾ balance SURNOM : zeze, princesse STATUT : célibataire au petit cœur déprimé MÉTIER : ex-mannequin d'une grande agence, elle se lance à son compte afin d'écrire des chansons et rêver d'une nouvelle gloire LOGEMENT : #111 third avenue, logan city POSTS : 93 POINTS : 0
GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Néo-zélandaise de nature, elle s'installe à Brisbane au début de la vingtaine pour une carrière de mannequinat. Désormais à son compte, elle recherche un nouveau sens à sa vie de trentenaire. RPs EN COURS : PRESENTsid - jessalyn - dae FLASHBACKgaïa (2012) 4/5
HABIBI - Something hides in every night, brings desire from the deep and with it comes a burning light. To keep us from our sleep and as the full star tries his best to make the white pearl shine, glances of a new day have arrived and though he's not alone he fears to never love another and leave his heart forever with her smile (tamino)
AVATAR : Kim Taeyeon CRÉDITS : sicecream (avatar) squirrelstothenuths & taetiseo (gif) loonywaltz (userbar) old money (signa) DC : 0 INSCRIT LE : 25/02/2022
(#) Sujet: i'm a blonde girl who's searching for redemption Dim 22 Mai 2022 - 1:24
En-dehors des loges, loin de la foule et de la pression, elle alluma sa cigarette. Le goût amer de la nicotine caressa ses lèvres légèrement teintées et la première taffe eut l'effet d'une douce délivrance. Arrivée à Milan depuis deux trois jours pour la Fashion Week, elle dut enchaîner les répétitions, les derniers ajustements sur la tenue, les essais maquillage et tout cela sans réellement avoir un temps pour respirer ou consumer sa dose d’oxygène quotidienne. La fausse blonde savoura ces courts instants de sérénité et de solitude avant de replonger dans le vaste océan du média et du luxe. Cela fit maintenant plus d’un an depuis la signature de son contrat à la nouvelle agence et la voilà poussée jusqu’en Europe afin de défiler pour Dolce & Gabbana. Si cette énorme opportunité eut la sensation d’un poids lourd sur les épaules, Zelda sut pertinemment comment se gérer pour ne pas tout foirer – ou du moins essayer. C’était aussi l’occasion de se faire remarquer aux yeux du monde, porter des vêtements de luxe, rencontrer des célébrités internationales, mais au revers des caméras et des paillettes, tout le monde s’empressait de raconter n’importe quel ragot sur un tel ou l’autre. “Tu parles de vacances…” Murmura-t-elle dans le vent tout en se rappelant du grand sourire de son nouveau manager lorsqu’il rétorqua de prendre cette occasion comme des vacances anticipées. Son temps de repos fut abrégé lorsqu’une maquilleuse la rappela à l’ordre. Au moment de passer devant elle, des phrases en italien sortirent de sa bouche dont elle ne comprit jamais le sens. À bien y réfléchir, l’odeur du tabac froid sur ses cheveux soigneusement coiffés en était certainement pour quelque chose. Dans les coulisses, elle se regarda une dernière fois dans le reflet de la coiffeuse. Tandis que tout le monde courrait dans tous les sens derrière, elle profitait de ces dernières minutes pour s’apaiser l’esprit. Contrôlant le mouvement de sa respiration, petit à petit son cœur reprenait un rythme plus détendu. Et enfin, l’heure de la gloire sonna lorsque la musique retentit dans tout l’immeuble. Alors, machinalement, les mannequins se levèrent avant se positionner dans un ordre de passage précis. Dans la file, on scruta une énième fois sa somptueuse robe à la recherche de récentes imperfections tandis que ses yeux restèrent rivés sur la vue de ces filles qui défilèrent à une vitesse moins anticipée que ces foutues vacances. Une fois sur le podium, le temps semblait au ralenti tandis que les flashes des caméras l’aveuglaient, mais Zelda tenta jusqu’au bout de garder un même rythme de pas tout en ayant l’allure d’une professionnelle. À la fin, c’était comme si elle venait de parcourir un marathon tant ses jambes ne répondaient plus à rien. Ce qui s’en suit n’était rien d’autre que des modalités pour captiver les journalistes. Armés de leurs micros préférés, ils viennent poser des questions sur la collection, prendre des photos pour leur magazine, en bref, des obligations plutôt chiantes. Profitant d’un moment de répit, Zelda partit aussitôt vaquer à son occupation fétiche. Clope au bec, elle fouilla dans son sac espérant trouver un briquet avant de remarquer bien vite que le sien avait disparu. Relevant la tête, elle alla en direction de la première personne au plus proche. C'était une femme, à première vue du même âge qu’elle, aux cheveux naturellement clairs et à la peau facilement mate au soleil. “Scusi…” Dit-elle dans un Italien tout timide. Merde, une journaliste !, lorsqu’elle remarqua son badge d’invité pour la presse. “Vous avez du feu par hasard ?” Ne parlant pas un mot d’Italien, Zelda mima d’allumer sa cigarette devant la journaliste.
je t'ai tellement regardé sans rien dire, j'aurais pu compter tous tes atomes, j'voudrais m'en aller mais j'ai rien à fuir, j't'ai dans la peau comme un hématome, qui sait réparer les gens qui se brisent ? personne ne voit que mes yeux s'épuisent, car à force d'y croire j'oublie que ce monde est faux
Dernière édition par Zelda Tran le Lun 27 Juin 2022 - 11:18, édité 2 fois
ÂGE : 32 ans (02/10/89) STATUT : aveuglée par ses propres sentiments, elle les lui a envoyé en plein visage, sans savoir s'il était prêt à les entendre MÉTIER : elle vole désormais de ses propres ailes en tant que journaliste freelance, flirte avec l'idée d'écrire un bouquin LOGEMENT : #179 Edward Street, Spring Hill, avec son chat noir, Diva... Et sa petite soeur, fraîchement débarquée de nulle part POSTS : 2036 POINTS : 0
GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Italienne de naissance et de coeur ☾ Troisième d’une fratrie de 6 enfants ☾ Née et a vécu toute son enfance à Sorrente, superbe ville côtière italienne. ☾ A choisi de partir étudier à Rome à sa majorité ☾ Ambitieuse, obstinée (carrément têtue) et surtout très carriériste ☾ noie ses daddy issues dans du vin hors de prix ☾ cuisine à merveille les plats surgelés ☾ pense que la pizza est un légumeRPs EN COURS : 5/7 Vittorio #8 - Zelda #1 - Noah - Rosalie #1 - Floriana #1
☾ VITTAÏA › I practice every day to find some clever lines to say to make the meaning come true, but then I think I'll wait until the evening gets late and I'm alone with you
☾ SORELLE ›
☾ GAZE › because of you I'm never alone, I walk on the streets and I peek on my own, because of you the day looks brighter, the clouds ride away and you're lifting me higher
Si quelques années plus tôt on lui avait dit que son premier grand évènement en tant que journaliste serait un défilé de haute couture, l’italienne ne l’aurait sûrement pas cru. Après tout, depuis le début de ses études de journalisme, et même avant, la jeune femme n’avait toujours eu d’yeux que pour le journaliste d’investigation et la presque justice que ce domaine octroyait. Mais le fait était qu’elle restait une débutante pour le moment, et qu’il fallait encore qu’elle fasse ses preuves. Et si ça devait être pour un magazine de mode, et bien soit. Son ascension future n’en serait que plus belle. Et puis, soyons honnête, ce n’était pas si terrible. C’était un rassemblement de couleurs, de tissus, de maquillage à outrance sur le visage des différents mannequins. Bien sûr, les coulisses étaient sûrement moins roses, les scandales dans le monde du mannequinat n’étaient pas nouveaux, certaines grandes marques y étaient abonnées, mais malheureusement pour elle, Gaïa n’était pas là pour faire un article là-dessus. Non, aujourd’hui, elle s’était levée pour couvrir un évènement de la fashion week de Milan, le défilé Dolce & Gabbana. Elle était à Milan depuis le début des hostilités, soit quelques jours. Ils étaient en binôme, puisque son journal l’avait envoyée avec un photographe pour couvrir l’évènement. Après tout, un article de mode sans photos n’était pas vraiment un article de mode… La journée était passée à toute vitesse, les évènements s’enchaînant les uns après les autres. L’Italienne avait beau apprécier la mode, étant elle-même toujours impeccable jusqu’au bout des ongles, souvent habillée aux dernières tendances, d'ordinaire elle fuyait les évènements du genre. Pourtant, il faudrait qu'elle s'y fasse, bosser pour un magazine de mode, ça impliquait un tas de défilés, de conférences de presse, de shooting photos... Carte de presse autour de cou, escarpins aux pieds, bloc notes et plusieurs stylos enfournés dans son sac, la jeune femme avait rejoint la zone dédiée aux journalistes, son photographe sur les talons. Le défilé en lui-même n'avait durée qu'une vingtaine de minutes, comme tout défilé de la fashion week. Pourtant, la journaliste avait l'impression que cette torture avait duré beaucoup plus longtemps que ça. Elle n'arrivait pas à voir plus loin que ce qu'elle savait des coulisses de ce genre de show. La plupart ne voyaient que les paillettes, la dentelle, les tissus vaporeux, le luxe. Mais pas Gaïa. C'est pour cette raison que quand les lumières s'étaient rallumées dans la salle, que tout le monde s'était levé pour applaudir, la jeune femme s'était penchée sur son photographe pour lui chuchoter à l'oreille. « J'ai besoin de prendre l'air. » Captivé par ce qui se passait autour d'eux plus que par elle, il s'était contenté de hocher distraitement la tête, alors qu'elle se frayait déjà un chemin vers la sortie. La journaliste avait laissé la place aux autres du métier. Elle aurait tout le temps de revenir plus tard, les interviews allaient durer au moins une heure. Pour l'instant, elle avait juste envie d'une clope. Une fois dehors, l'air frais l'avait fait frissonner. Les températures étaient en train de s'adoucir, mais pourtant, on ne pouvait pas encore s'imaginer au printemps, loin de là. Elle avait fouillé longuement son sac pour retrouver son briquet. Elle en avait presque perdu l'habitude, depuis que Vittorio et elle partageait leur feu à chaque fois qu'ils se voyaient. Dans tous les sens du terme, d'ailleurs. La jeune femme venait de mettre la main sur l'objet tant désiré et d'allumer sa cigarette quand une présence s'était manifestée à côté d'elle. Tournant la tête, elle s'était retrouvée nez à nez avec une jeune femme. « Scusi... » Elle n'était pas d'ici, c'était certain, son accent était trop peu fluide, et elle manquait d'aplomb. De plus, elle lorgnait sur son badge de press avec l'air d'une biche devant les phares d'un voiture. L'italienne aurait pu mal le prendre. Le fait qu'elle soit journaliste ne faisait pas d'elle un rapace, et elle se considérait généralement comme suffisamment éduquée, contrairement à certains autres journalistes... Pour autant, Gaïa s'était adoucie en l'entendant parler. Rares étaient les étrangers qui faisaient un effort pour parler Italien... « Vous avez du feu par hasard ? » La blonde lui avait tendu son briquet, celui qu'elle venait d'utiliser. Elle avait parlé trop vite. Finalement, l'autre jeune femme ne semblait pas si bien connaître la langue. Fort heureusement pour elle, l'Italienne parlait suffisamment bien anglais pour pouvoir engager la conversation. « Vous n'êtes pas d'ici. » Une affirmation plus qu'une question. Ce n'était pas difficile à deviner, et pendant la fashion week, Milan regorgeait de plus d'étrangers que d'Italiens... Pas toujours bien élevés, en plus. Pendant que l'autre usait de son briquet, Gaïa en avait profité pour l'observer en détails. Son visage, et même sa silhouette lui disait quelque chose. « Vous faisiez partie du défilé, je me trompe? » Bien sûr qu'elle ne se trompait pas. Mais puisque le silence l'indisposait, l'italienne préférait engager une conversation, même courte.