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 the deeper we fall ≈ Billie

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Anonymous
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Message(#) Sujet: Re: the deeper we fall ≈ Billie the deeper we fall ≈ Billie - Page 2 EmptyJeu 6 Oct 2022 - 8:10



The deeper we fall


Début 2022.
D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai pas vraiment eu d’expériences intéressantes avec le sexe opposé. Ou alors, ça s’est toujours soldé par un échec cuisant des deux côtés. Y’en a toujours eu qui ont pas supporté mon côté relou et moi, ils m’ont rapidement saoulée. De pas supporter ce côté parfois chiant et extravagant que je peux avoir parfois. Et, quand ça devenait trop sérieux : je me barrais. Aussi vite que Speedy Gonzales, quand ça sentait les emmerdes. Et parfois, y’en avait. Alors non, j’ai pas eu vraiment d’expérience heureuse et ça m’a pas dérangée.

Dans tout ce bordel de mes relations chaotiques, y’en a pourtant un qui sort du lot. Même si, je peux pas appeler ça une ‘relation’. On est pas vraiment ensemble. On est juste partenaires. Mais, avec lui, je m’entends hyper bien et je lui fais une totale confiance. Absolue et aveugle. Malgré qu’en ce moment, il soit inatteignable et inaccessible Olly’. Et, j’aime pas quand ‘on’ est comme ça. Ça me frustre. Mais, je peux rien y faire. Alors, baaaaah … j’attends. Il redeviendra peut-être comme avant ? Qui sait ?

- Alooors … pour éviter que tu ne le tues à la Brigade la prochaine fois que tu le voies, je vais taire son nom. Un silence, que je ne garde pas longtemps. Parce que j’éclate de rire, sachant très bien comment Cass’ peut supporter Oliver dans la même pièce. Spoiler : non, elle le supporte pas. Y’avait bien mon père. Qui me faisait comprendre que j’étais pareille que lui. Avec lui, j’avais l’impression qu’on était deux à appréhender le monde et c’était putain de chouette. Ouais, avec mon père, Christopher Redfield, j’ai jamais eu cette impression d’être ‘différente’. On était sur la même planète tous les deux. Notre planète. Et, ça a toujours été bien comme ça.

Jusqu’à ce qu’on nous le retire à ma mère et à moi. Comme ça, d’un claquement de doigts du Destin. Quand je pense à mon père, j’y peux rien, j’ai toujours une pointe d’amertume et de tristesse qui baignent en surface. À la lisière. Mon regard gris témoigne toujours de l’absence et de la peine qu’il provoque à chaque instant, depuis sa mort. Mais, y’a déjà ma mère, Charline, qui a sombré. Et moi, je dois pas. Y’a le rire de la blonde qui me sort de mes pensées noires et intérieurement, je la remercie. Et direct, j’ai une pensée pour les tibias meurtris d’Elliot McNair. Le pauvre qui a surestimé sa chance de me plaire. Y’en a peut-être qu’un qui me plait en fin de compte … ? Ouais, mais … c’est mort.

- Ah ? Si tu veux pas que tes tibias en pâtissent ? Vaut peut-être mieux ! Que je m’exclame en riant, sans m’en priver pour autant. Sauf que ma partenaire du jour, jamais ô grand jamais, je lui pète les tibias. Elle est trop importante. Puis, je pense qu’elle a assez de goût et de savoir-vivre pour pas m’offrir de pudding à la vanille. Non ? Je crois que pour Olly’, t’es pas la seule à vouloir sa peau s’il lui vient l’idée de me faire du mal. Y’a Lexie qui est sur le coup, je crois. Un rire sec et enfantin. Oliver, il est plus que ça oui. Même si tu peines à le croire. Et, je viendrais te parler aussi. Mais … Ouais, non. C’est juste un partenaire. Rien de plus.

Et … heureusement qu’on dévie sur la Vegemite, parce que j’aurais dû m’étaler sur mes pensées et j’aurais pas aimé la tournure mièvre que cette discussion aurait prise. Les sentiments, ça me fout toujours les pétoches. Et, ceux … ouais, non. Point final. Heureusement que Cass’ me détend avec ses rires, concernant les ‘monstres’ qu’on peut avoir sur le territoire australien. Hé ! Ça fait partie du folklore ! Y’a des étrangers qui payent pour voir ‘ça’ ! Qu’on est peuplés de créatures géantes qui font flipper. Bon, y’en a, ce sont des légendes pour faire s’évanouir de peur les dits-touristes mais … y’en a, c’est certain que c’est vrai.

- Ça te prépare à la dureté de la vie, la Vegemite. Ça forge le caractère. Quand t’as bouffé ça, je crois que tu peux TOUT bouffer. Même les trucs chelous en Angleterre que tu m’as dits. La tarte avec les oiseaux et tout le reste ! Encore un rire léger, avant que la thématique soit bien plus formelle et bien plus sérieuse. Hum. L’égarement d’une nuit avec la brune, que j’ai toujours considéré comme étant une grande sœur. Pas de sang, mais de cœur. Ouais, ça, je le sais. Y’a ta bague qui fait office de preuve face au monde. Puis … c’est pas une connerie.

En même temps, je suis pas à leur place. Mais ça en est clairement pas une. Vu le stress qui monte et qui la gagne. Vu la voix qui choppe une octave en plus. Plus haute. Légèrement plus stridente. Je lui souris tendrement, tout en posant une main sur son avant-bras. Ne sachant pas comment, ne pas être maladroite. Parce que les relations, c’est simple : ça ne me connait pas. Mais, les problèmes, ce sont comme les plans cul : faut en gérer un à la fois. Même si là encore, je suis pas spécialiste dans le domaine. CLAIREMENT. PAS.

- Ouais Alexa est ta partenaire, tout comme Oliver est le mien. À nouveau, un tendre sourire. Je suis sûre que c’est pas une connerie. Qu’elle aussi, elle le pense. Mais, que c’est pas un truc facile à exposer. Je me mords les lèvres, parce que moi et mes conseils : euuuuh. Et, je plante mon regard gris dans le sien qui est bien plus clair mais largement troublé par ce qui peut l’animer en cet instant. Je suis la première à confesser que l’alcool fait faire de grosses conneries. Mais … y’avait pas que ça. Y’avait sûrement ‘plus’. Une pause, alors que je presse ma main qui se trouve toujours à la même place, sur son avant-bras. Le problème c’est que … si tu veux oublier tout ‘ça’ et l’enterrer dans le passé, ça va te pourrir de l’intérieur. Et, je crois que ça sera pire encore. Bien pire.



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Message(#) Sujet: Re: the deeper we fall ≈ Billie the deeper we fall ≈ Billie - Page 2 EmptyMar 25 Oct 2022 - 12:15


- Alooors … pour éviter que tu ne le tues à la Brigade la prochaine fois que tu le voies, je vais taire son nom. Une pause, avant que Billie ne commence à rire : « Je pense que le tuer à la Brigade nuirait grandement à ma réputation. Je dois rester professionnelle après tout. En dehors de la brigade,  je ne promets rien ! » L’emplacement n’était pas idéal : étant donné l’état des locaux, un nettoyage extensif d’une zone serait rapidement visible – aucun moyen de dissimuler les traces de sang sans laisser apparaître une tâche de propreté, sauf si elle prenait la peine de nettoyer tout l’espace réservé aux homicides et entre les boîtes de dossiers, les affaires de collègues et tout leur matériel, elle n’avait ni le temps, ni la motivation pour se lancer dans une telle aventure. De même, le papier était une galère à nettoyer – et malgré une volonté récente du « tout numérique » dans les procédure, la vieille police restait encore et toujours ancrée dans les habitudes et papiers et papiers jonchaient des bureaux surchargés. Puis, ça faisait beaucoup de témoins – des flics en plus. Elle avait un bon capital sympathie auprès de ces collègues, elle était plutôt appréciée mais elle doutait qu’ils l’aideraient à dissimuler un cadavre, du moins, pas tous. Et étant donné la proximité entre la rousse et son coéquipier, elle allait devoir sûrement se passer du soutien de l’une de ses amies les plus proches. La police protège les siens – certes – parfois au dépit des valeurs qu’ils doivent défendre, mais l’assassinat d’un autre fonctionnaire n’entre pas exactement dans la définition d’une « petite bavure » que l’on peut glisser sous le tapis. (Même si la victime est un certain Oliver Dawson).

Peut-être passe-t-elle trop de temps à évaluer un potentiel assassinat de son collègue.

Elle se reconcentre sur la conversation alors que Billie évoque son père. Christopher Redfield était un pilier du commissariat, avant la tragédie. Alors même qu’elle ne l’avait pas connu et qu’elle était loin de Brisbane lorsqu’il était en exercice, les murs et les collègues semblaient garder à jamais le souvenir de cet homme. Un grand homme. Un grand flic. Mais il était surtout un père – et si sa gamine a aujourd’hui grandi et rejoint elle-même les rangs, Cass peut imaginer à quel point il lui manque. Sa famille représente absolument tout pour elle – elle ne sait pas comment elle aurait pu supporter de perdre un frère, ou sa mère ou son père. Elle n’essaie de ne pas penser à ce qui pourrait arriver à ses enfants à elle. Elle sait que Thomas en a peur – que malgré son soutien, il aurait préféré qu’elle s’engage dans une autre voie, une autre carrière, moins risquée moins imprévisible.

Non, Cassidy n’a pas l’expérience du deuil d’un parent. Mais Billie le vit chaque jour encore.

La conversation dévie à nouveau sur Oliver Dawson. Encore et toujours. L’espace d’un instant, elle se demande si elle parle autant d’Alexa autour d’elle – surtout étant donné la nature des confidences qu’elle veut faire à la rousse. Je crois que pour Olly’, t’es pas la seule à vouloir sa peau s’il lui vient l’idée de me faire du mal. Y’a Lexie qui est sur le coup, je crois. Tant mieux. Lex était plus effrayante qu’elle – c’est un fait. Et c’est plus facile à deux de porter un corps à dissimuler. Non. Il fallait vraiment elle arrête de penser à le tuer. Du moins pour l’instant. Il n’avait rien fait de mal. Pour l’instant. Et l’éliminer ferait plus de peine à Billie que s’il continuait à exister (même si la blonde avait du mal à admettre ça). Oliver, il est plus que ça oui. Même si tu peines à le croire. Et, je viendrais te parler aussi. Mais … Mais ? Il est plus que ça ? Des propos rares dans la bouche de Billie, et une réaction qui laisse apercevoir une vraie complicité entre les deux partenaires – si ce n’est plus ? « Il est plus que ça ». Sa personnalité ? Elle se doutait bien que Billie connaissait son partenaire bien mieux qu’elle ne pourrait jamais – et peut-être, peut-être qu’elle devrait faire un effort et apprendre à lire au-delà de ses a priori sur Olly. Un jour. Peut-être.

Disons que si elle avait le choix entre devoir passer une journée avec Oliver ou manger de la Vegemite… Elle prendrait la Vegemite. Peut-être se sentirait-elle plus australienne ? Les locaux semblaient défendre cette atrocité comme si elle faisait partie de leur famille : « Tu sais qu’il existe aussi le choix de ne manger aucune de ses choses, n’est-ce pas ? » Ce n’est pas comme s’il n’existait pas énormément de plats délicieux !

Lentement la conversation devient plus sérieuse, alors qu’elle avoue son aventure : Ouais, ça, je le sais. Y’a ta bague qui fait office de preuve face au monde. Puis … c’est pas une connerie. Elle répète que ce n’est pas une connerie. Putain. Comment peut-elle le penser ? Elle est mariée. Elle s’est promise, ce jour et pour toujours à une seule personne à un seul homme. Son regard se perd sur son alliance – elle se rappelle la première fois qu’elle a été glissée à son doigt, par un jour pluvieux en Irlande. Elle ne l’a jamais enlevée – symbole de son amour et de sa fidélité. Jusqu’à hier soir. Putain. Comment elle a pu lui faire ça. Elle a trompé son mari. L’homme de sa vie. Il n’y a pas d’excuse pour ceux qui trompent leurs partenaires – pensait-elle, parce qu’on a toujours le choix de ne pas le faire. Elle a fait le choix de le trahir : « Comment ça pourrait ne pas être une connerie ? J’ai trompé mon mari. »
Et avec sa partenaire. Formidable ! - Ouais Alexa est ta partenaire, tout comme Oliver est le mien. Billie se perd une seconde en pensant à Oliver. Je suis sûre que c’est pas une connerie. Qu’elle aussi, elle le pense. Pourrait-elle penser autre chose ? Une aventure avec une femme mariée et hétéro – même pour quelqu’un d’habitué aux coups d’un soir, ce n’est pas un bon choix.  - Mais, que c’est pas un truc facile à exposer. Encore faudrait-il vouloir en parler. Je suis la première à confesser que l’alcool fait faire de grosses conneries. Mais … y’avait pas que ça. Y’avait sûrement ‘plus’. Plus. Plus que l’alcool. Elle ne peut pas réfuter cet argument : elle a déjà été alcoolisée des centaines de fois et n’a jamais auparavant fini dans le lit de son partenaire de beuverie. Elle hésite à demander à Billie si elle a déjà embrassé une femme – ou si elle l’a déjà voulu. C’est commun, à la crise de la quarantaine, non ? Elle aurait pu trouver un nouvel hobby. Elle aurait dû, certainement. Elle n’aurait pas à gérer toutes ses conneries sinon.

Le problème c’est que … si tu veux oublier tout ‘ça’ et l’enterrer dans le passé, ça va te pourrir de l’intérieur. Et, je crois que ça sera pire encore. Bien pire.

Mais était-elle prête à ne pas enterrer cette histoire ?

----- SUJET TERMINÉ -----

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