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 Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo)

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Message(#) Sujet: Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) EmptyMar 21 Juin - 21:46


Ma machine à laver en fait encore des siennes, et ça commence sérieusement à devenir critique niveau fringues. En faisant le calcul, il me reste … Pas grand-chose à porter. J’ai bien un t-shirt à peu près propre et un jean encore potable, mais en ce qui concerne les sous-vêt’, me reste plus rien. Trois solutions s’offrent à moi : soit je me fais une petite lessive expresse à la main… Non, flemme. Bon, finalement, il n’y a que deux solutions qui s’offrent à moi : soit je vais à la laverie la plus proche, donc à précisément 7 minutes à pied, et j’attends comme un con sur place le temps que mon linge soit propre, soit… Je vais squatter chez Bane qui est à moins de 20 secondes à pied, et en plus elle pourra profiter de ma merveilleuse compagnie par la même occasion. Je crois que mon choix est fait. A peine 24h qu’on s’est quitté que je suis à nouveau fourré chez elle. Fallait pas qu’elle habite à deux pas de chez moi si elle voulait pas me voir si souvent. J'espère juste que l'autre Parker sera pas là. Et au pire, tant pis. Mon hygiène passe avant ses caprices.

Je chope mon panier de linge sale et ma lessive, j’enfile mes claquettes par-dessus mes chaussettes, prends un pack de bières du frigo, et me dirige tout droit chez la voisine. Je frappe, elle m’ouvre, je rentre. "Salut la plus belle." Un rapide baiser sur sa joue, et je me dirige direct vers mon électroménager sauveur de la semaine. "J’peux t’emprunter ta machine ? J’ai ramené des bières en guise de monnaie." Je préfère largement la payer en alcool que de perdre mon fric dans une laverie. Et puis, elle est toujours partante pour la boisson, Bane. Je fourre grossièrement mon linge dans l’appareil, lance un programme, et retourne vers la française qui a l’air d’être occupée en cuisine. "Tu cuisines pour combien là ?" que je lui demande alors qu’elle a étendu de nombreux aliments sur le comptoir. A croire qu’elle a invité toute sa famille pour une bouffe ce soir. Elle mange tant que ça l'autre blonde ? "J’peux rester manger ce soir ?" Pas du tout imposant le garçon. "J’peux t’aider à faire à manger ?" je me reprends, sourire angélique tracé sur mes lippes.

@Albane Dumas Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) 394614564
@Eleonora Parker :OO:
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Message(#) Sujet: Re: Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) EmptySam 2 Juil - 20:06


au feu les pompiers

We're too young to make it out. Let's give them something to talk about. Can you hear the fire alarm? 'Cause I can feel the fire coming on

Soufflé au fromage, poulet basquaise et crêpes. Face à son comptoir de cuisine, Albane fixait chaque aliment avec un certain scepticisme. Les recettes étaient alignées dans un coin, les préparations commencées à gauche à droite. Rien n’était en train de cuire mais la française imaginait déjà le beau désastre. Pourtant, et après avoir étudié les recettes mille fois, elle n’avait rien vu d’impossible à cuisiner. Elle ne pouvait pas être SI terrible cuisinière. C’était totalement impossible. Dans un soupir, elle observa son saladier de préparation à soufflé, le four brûlant, et l’autre saladier avec la pâte à crêpes. Et des grumeaux. Elle avait une puissante envie de crêpes suzette pour un peu plus tard… Vu l’heure, le menu de roi avait encore largement le temps d’être mis à la cuisson, elle pouvait continuer sa préparation tranquillement. Si elle se plantait en revanche, ce serait foutu de chez foutu. Prête à repartir dans la découpe de ses légumes, elle fut interrompue par le toquement à la porte. Un bruit spécifique qu’elle reconnaissait entre mille désormais. Toujours le même rythme, la même intensité. A s’en demander comment sa pauvre porte ne s’en retrouvait pas martelée. Un soudain sourire aux lèvres, elle vint lui ouvrir, répondit à sa bise avec affection. « Mon voisin préféré. » Elle jeta un regard circonspect au panier de linge, se radoucit un peu face aux bières. Ils étaient vraiment arrivés à ce stade où le glamour n’avait plus sa place dans leur amitié. « Tu sais comment m’acheter. Vas-y, fais juste gaffe à ce que le chat soit pas dedans. C’est son nouveau spot de sieste. » Étrangement, depuis l’emménagement de Leo, Einstein était devenu beaucoup moins fan du salon.

Les bières récupérées, elle en ouvrit deux, n’attendit pas Hugo pour s’attaquer au goulot de l’une d’elles. Manches remontées dans le sens littéral du terme, elle était prête à se remettre au boulot rapidement. Avant de se démonter et de juste abandonner. Selon ses calculs, une fois les légumes coupés, elle pourrait mettre le soufflé au four, puis revenir à son plat principal et mettre le poulet… normalement, ce serait parfait au niveau du timing. « Ça dépend, tu manges pour combien ? » Elle n’avait aucune idée des proportions, elle avait juste dégainé les ingrédients et jugé que ce serait assez. « Tu peux, mais c’est à tes risques et périls. Prépare toi à ce que ça se finisse en pizza. » Elle grimaça. Son ego ne cherchait même plus à se mentir à lui-même. « Je pense que j’ai définitivement besoin d’un commis. Alors si monsieur veut bien se donner cette peine… » Elle poussa la planche à découper, un couteau et les poivrons devant lui. En bonne hôte, elle décida de garder la corvée des oignons pour elle. « Je me suis sentie nostalgique de nourriture française et je me suis dit que je pourrais la cuisiner moi… mais sérieux, pourquoi est-ce qu’il y a tant d’étapes dans des recettes ? Pas étonnant que je me nourrisse de chips et de barres chocolatées. » Elle grommela. En bossant dans le domaine de la santé, elle devrait savoir comment se nourrir décemment. C’était loin d’être le cas, en réalité. « En plus, cuisiner, c’est dangereux. J’en ai vu des tas, des brûlures, des doigts entaillés, même des intoxications alimentaires. » Elle n’était vraiment pas pote avec la cuisine en général, en effet. Ce qui la fit finalement relever les yeux sur Hugo, réalisant combien elle était en train de se comporter en grinch. Ça la fit rire soudainement, se dérider. « Ok, en toute honnêteté. Entre nous deux, qui est le moins bon à marier ? »

@Hugo Blanchard


 
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Message(#) Sujet: Re: Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) EmptyMar 5 Juil - 15:28


T'as pas l'air surprise de me voir avec mon panier de linge sale, et encore moins avec des bières dans l'autre main. En même temps, qui le serait ? T'es aussi contente que moi que je vienne squater ton appart ce soir, j'me demande même si tu serais pas un peu flattée de savoir que je peux plus me passer de toi. Si, sans aucun doute. Comme tu me l'as demandé, je fais gaffe de ne pas fourrer Einstein dans la machine en même temps que mes fringues, et je te rejoins en cuisine. T'as déjà entamé ta bière et je t'en veux presque de ne pas avoir trinqué. "Malpolie va." Je te tends ma bière, j'attends que tu t'excuses en faisant tinter les bouteilles l'une contre l'autre.

Tu sourcilles même pas quand je m'impose pour dîner, j'aurais pensé que t'avais des invités. Je hausse les épaules quand tu me demandes si je mange beaucoup, serais-tu en train de douter de la contenance de mon estomac ? "Si faut absolument tout finir, j'peux bien me sacrifier pour toi." « Tu peux, mais c’est à tes risques et périls. Prépare toi à ce que ça se finisse en pizza. » "Si ça part en pizza, j'suis déjà prêt." Je dois avoir autant foi en toi que toi actuellement. Mais vu tous les aliments que t'as étalé sur le plan de travail, je suppose qu'il y aura au moins un truc de mangeable, non ? T'es quand même pas si mauvaise que ça en cuisine. M'enfin, peut-être que les gènes de cuisinier ont tous été transmis à Blanche et qu'il restait plus grand chose pour toi... Pas sûre que tu sois vraiment prête à rire de ce sujet là par contre. Too soon I guess. J'me la garde pour moi celle-là.

Tu t'occupes des oignons pendant que je m'affaire à couper tes poivrons, et je vois toujours pas où tu veux en venir avec tout ça. La France te manque, oui, okay, mais tu fais quoi avec tout ces ingredients ? Moi qui y ai vécu quasi toute ma vie, j'arrive à rien reconnaître parmi tout ça à part la pâte à crêpe. Enfin, c'est bien ça hein ? Y'a quand même beaucoup de grumeaux... T'as l'air absorbée par cette nouvelle activité en tous cas, tu me calcules presque pas. Si seulement tu relevais les yeux, tu verrais à quel point je te trouve hilarante dans cette scène, à me parler des potentielles blessures qui risquent de survenir vu comme t'es nulle en cuisine. « Ok, en toute honnêteté. Entre nous deux, qui est le moins bon à marier ? » Ah, tiens, ça y est, tu te souviens de moi. Je laisse finalement mon rire gras s'echapper de ma gorge. "Tu veux les vrais arguments, ou les faux ?"  T'as besoin d'être flattée et rassurée vis-à-vis de ton incompétence, ou j'peux dire la vérité ? Boarf, on part sur la vérité, c'est ce que t'as demandé non ? "J'pense que t'es aussi bonne que moi pour finir ta vie avec 10 chats." Einstein ne sera plus le seul roi de la maison, va falloir qu'il partage sa litière avec d'autres bêtes, quel dommage. "Mais si ça peut te rassurer, j'compte pas me marier avant au moins 100 ans." Rien que ça. "Du coup, si faut absolument que tu saches faire à manger pour qu'on veuille bien te marier, t'as le temps t'inquiète." Je réponds quand même un peu à ta question là : t'es plus proche de la bague au doigt que moi.

"Bon écoute Bane, puisqu'on en parle et que ça a l'air de t'inquiéter... J'voulais attendre pour t'en parler mais j'ai une proposition à te faire." Ca contrebalancera tout le négatif. "Franchement si à 60 piges t'es toujours seule avec tes chats, je veux bien me dévouer pour te demander ta main." Je me retiens de rire en buvant une grosse gorgée de bière. "Au moins, tu sais que tu finiras avec un mec bien." En vrai, j'suis pas si pire comme gars. "Tu peux clairement pas mieux rêver : r'garde, j'fais la cuisine, mes lessives, et j'incarne le glamour même." Je lève mon pied pour mettre en évidence le chaussette/claquettes, et j'accompagne mes mots d'un petit jeu de sourcils. "Alors, t'es in ou t'es out ?"
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Message(#) Sujet: Re: Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) EmptyMar 12 Juil - 22:41


au feu les pompiers

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C’est qu’Hugo n’avait aucune idée de ce dans quoi il venait de mettre les pieds. Ce pourrait être pour le meilleur comme pour le pire cette session cuisine. La française voyait déjà au moins trente manières de foirer ses recettes et de semer un chaos qui causeraient une rupture d’anévrisme à la plupart des chefs Michelon. Cette appréhension suffisait à lui faire oublier les rêves de bonnes conduites, si bien qu’elle rigola en récupérant sa bouteille pour trinquer avant de reporter le goulot à sa gorge, s’hydrater un peu avant de se relancer dans sa mission périlleuse. Avec Hugo dans le coin, elle se doutait que le frigo n’accueillerait pas beaucoup de restes. Encore que pour cela, il faudrait qu’il y ait des choses dignes de finir sur la table. « T’as toujours été tellement dévoué. » Elle porte la main à son cœur dans un geste aussi touché que théâtral. La mention de la pizza lui fait regretter le temps d’un instant d’avoir même essayé de se mettre aux fourneaux. Elle en grimace légèrement. Apprendre à cuisiner ne lui ferait vraiment pas de mal, tout comme manger des légumes, des recettes familières et réconfortantes. Son porte-monnaie aussi en serait ravi, de ne pas avoir à subir une nouvelle commande au restaurant. Mais elle ne disait jamais non à une pizza, d’habitude. « On se dit demain pour la pizza ? » Elle ne savait jamais prendre des bonnes résolutions durables, après tout. Encore que celle d’attendre le lendemain révélait une sacrée confiance en ses capacités pour le soir à venir.

Et Bane retient son souffle comme elle peut alors que ses doigts s’activent, que le couteau tranche les rondelles d’oignons. Elle se demande combien de temps il va lui falloir avant de se mettre à pleurer toutes les larmes de son corps. Ça pique, et en plus, elle est lente. Hugo est bien plus rapide avec son poivron, ce qui lui fait murmurer un « frimeur » à voix basse. Il a pas l’air de savoir plus qu’elle ce qu’ils sont en train de faire, et ça, c’est réconfortant. Sauf que lui, ça semble énormément l’amuser quand cela a le don de la rendre de plus en plus bougonne. C’est long, c’est interminable, elle pense aux quarante-six mille étapes restantes avant que le plat soit prêt. Non, c’est définitif, elle ne sera jamais la femme au foyer capable de se lancer dans ce défi trois fois par jour. Elle ne sera jamais femme au foyer parce qu’elle devra rapporter de l’argent pour payer les frais considérables et inévitables de take out. Ça lui fait se demander qui d’Hugo ou elle est pire, et son hilarité lui fait oublier ce soudain coup d’humeur. « Déchaîne-toi. » Elle peut encaisser la critique, balance négligemment les oignons dans la cocotte avant de revenir vers le comptoir, s’appuyer sur ses coudes en le fixant avec attention. Autant dire que le premier argument ne la laisse pas franchement impressionnée, lui fait même hausser un sourcil sceptique. « Qu’est-ce qui t’a fait croire que je me contenterai de chats ? » Ce n’était pas ses bestioles préférées. Einstein était à Blanche plus qu’à elle. Alors dix comme lui ? Hors de question. Le fait est que l’un comme l’autre, elle ne les imaginait pas mariés du tout. Ni maintenant, ni dans dix ans. Elle les voyait plutôt autour d’une bouteille de vin dans quelques décennies à se dire que quand même, ils déconnaient. « J’suis pas inquiète par le fait de savoir nourrir un mari, mais par le fait qu’à ce rythme, je vais m’empoisonner avant d’arriver à un âge correct pour le mariage. » Il fallait encore tenir un sacré bout de temps. « On est dans la merde. » Eux deux et leurs modes de vie d’adolescents.

Elle ne l’aurait pas vue venir cette proposition, écarquilla les yeux. « Tu me demandes en mariage, là ? » Elle les imaginait vieux, croulants dans une maison de retraite à se faire des courses en déambulateur et à voler le dentier de l’autre dès qu’ils seraient fâchés. Elle but une gorgée de bière en considérant l’offre, manqua de s’étouffer avec sa gorgée en le voyant brandir son style allemand devant son nez. « T’es un bon parti, y a pas à dire. Je comprends pas pourquoi je suis pas encore totalement sous le charme. » Une pique taquine. C’était pas faute d’avoir essayé, il y a quelques années. Avant de réaliser que ça ne fonctionnait juste pas. C’était pas si grave. Ce qui comptait, c’était qu’elle était certaine qu’ils seraient capables de le faire. Elle avait encore 32 ans pour trouver l’amour, c’était plus que suffisant… Mais plutôt que de donner sa réponse, elle fit mine d’hésiter. « Franchement, je sais pas… Tu penses que peut-être… » Elle pencha la tête, papillonna des yeux. « On pourrait trouver un compromis pour mes 50 ans ? Comme ça, je serai encore fraîche pour les photos de notre mariage, et on me prendra pas pour la mère de la mariée. » Pas que toutes les mariées au monde étaient jeunes et pimpantes, mais dans la règle générale… « On sera même encore en forme pour se faire un voyage de noces dignes de ce nom. Qu’est-ce que tu penses des Caraïbes ? »

@Hugo Blanchard @Eleonora Parker :OO:


 
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Message(#) Sujet: Re: Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) EmptyMer 13 Juil - 19:14


Tu as passé ta journée debout, à te familiariser dans les vignes comme Dani te l’a demandé. C’était franchement chiant et maintenant, tu as mal aux pieds comme ça ne se peut pas. Ta bagnole est toujours pas réparée et tu as dû te taper le bus de Bayside jusqu’à Fortitude Valley. Ce n’est vraiment pas l’idéal et normalement, ça aurait été suffisant pour te faire changer d’idée et envoyer chier ta nouvelle patronne, mais comme c’est Albane qui t’a trouvé le boulot, tu décides de ne pas en faire de cas, pour aujourd’hui du moins. Ça ne t’empêche pas de maudire tout et tout le monde autour de toi dans ce satanée bus qui semble prendre tout le temps du monde d’un bout à l’autre de la vie, alors que tu ne rêves que d’une chose: d’une longue douche et peut-être de plonger la main dans la réserve de fort d’Albane une fois encore. Ta présence à l’appartement s’était fait sans que vous n’en parliez vraiment. Tu avais cessé de rentrer chez toi, elle avait continué de t’ouvrir la porte et ce qui avait autrefois été la chambre de Reese était désormais la tienne, remplie ici et là du peu de possessions qui étaient encore tiennes, c’est-à-dire pas grand chose.

Tu n’as même pas encore ouvert la porte que tu entends des rires et une conversation animée qui fuse de l’autre côté du panneau de bois. Tu te demandes qui peut bien se trouver dans l’appartement avec la française; ce n’est pas comme si tu connaissais intimement tout son cercle d’amis non plus. Vous aviez Reese en commun, Winston aussi, a un certain degré, mais ça s’arrêtait là et on ne pouvait pas dire que l’un ou l’autre de tes amis les plus proches étaient la raison qui expliquait ta présence dans l’appartement ce soir. Tu ouvres la porte aussi silencieusement que possible, voulant évaluer la situation avant de faire savoir ta présence et ton humeur déjà massacrante en prend pour son grade quand tu reconnais trop bien la voix et la silhouette du fameux voisin de palier: Hugo Blanchard. Ce mec est un indésirable dans ta vie depuis le jour où il est venu s’installer à Brisbane et si tu pouvais facilement oublier son existence par le passé, tu as l’impression qu’il est partout où tu passes désormais, et c’est loin de te plaire. Surtout quand tu l’entends dire des conneries du genre qu’il va épouser Albane dans 30 ans, s’ils ont trouvé personne d’ici là. Ça te donne envie de vomir, leur petit pacte à la con, surtout Hugo qui pense se vanter de pleins de qualités qu’il ne possède pas et Albane qui semble considérer le truc? Non mais, tu sais qu’elle est rarement sobre, mais franchement, ça lui prend une petite dose de réalité à la française. Tu te fous complètement de déranger désormais, tu viens te placer pile poile entre Albane et Hugo, ton regard passant de l’un à l’autre, avec un sourire tout ce qu’il y a de plus forcé et d’hypocrite, surtout lorsqu’il est adressé au Blanchard. « C’est nul les Caraïbes. Si t’es pour te marier avec un tel idiot, ça te prend une destination vraiment wow pour te faire oublier la connerie que tu viens de faire. » Et un sourire de con de plus pour Hugo, un. Sans vraiment te soucier de ce qu’ils étaient en train de faire, tu passes un doigt dans la préparation à crêpe avant de le mener à ta bouche, une grimace témoignant du goût pas aussi sucré qu’il n’aurait du l’être du truc. « Tu peux faire beaucoup mieux que lui. » que tu souffles à l’oreille de Bane quand tu passes derrière elle, avant de piquer une bière du paquet laisser sur la table, espérant que ce soit l’autre idiot qui les ait apporté. « T’es désespéré à ce point là Blanchard? J’me doutais que les filles faisaient pas la file pour passer dans ton lit, mais quand même. » que tu lances, toujours aussi mesquine à son égard.
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Message(#) Sujet: Re: Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) EmptyMar 19 Juil - 23:58


Bien sûr que je suis toujours dévoué quand il s'agit de bouffe. Je sais pas si tu te souviens, mais tout comme toi, la malbouffe constitue la majorité de mes repas. Encore plus maintenant que je bosse au Saucibar, et que Greg ne me dit rien quand je pioche dans la réserve de charcut. Combien de repas ça nous a fait ça, Bane ? Ça, complété de tes céréales au chocolat pour enfant, rien de mieux franchement. Quoi que, je te donne le bénéfice du doute pour ce soir, t'as l'air vraiment motivée à cuisiner quelque chose de bon, et de français. Ça rappelera des souvenirs. Sauf que t'es pas si sûre de toi finalement. Je sais pas qui t'essaies de surprendre comme ça, mais pizza / bière, c'est cool aussi. "Vendu. J'passerai avant d'aller au bar." Parce que faut bien bosser un peu aussi quand même. C'est Leo qui va être contente de me savoir encore chez toi pour trois jours de suite. J'ai toujours du mal à comprendre pourquoi elle est si hargneuse avec moi, et elle, elle a du mal à entendre qu'on est toujours fourré chez l'un et chez l'autre, toi et moi.
Perso, ça m'étonnerait pas qu'on finisse tous les deux dans un EHPAD à faire des lancers de couches pleines de merde dans les couloirs parce que t'auras complètement chié ma tentative de pécho une résidente trop fraîche. Bon, j'avoue que c'est un chouia dégueulasse. Je me contenterai de lancer mon dentier : c'est mieux que rien si un truc plein de bave t'arrive en pleine poire pour te faire comprendre que t'as niqué mon coup. Mais en fait, rien qu'à 60 ans déjà, je nous vois bien mariés parce que personne n'aura voulu de déchets comme nous. "Ouais, on est dans la merde." Au moins, on s'aura tous les deux. Et j'accepterais même de vivre avec tous ces animaux qui te tiendront compagnie. « Tu me demandes en mariage, là ? » Regard innocent, je hoche la tête. Tu m'en croyais pas capable ? Voyons Bane, tu me connais quand même. "Si ça peut faire pencher la balance, j'aime aussi les chiens, les rats, les serpents, les poules, les éléphants. Pas que tes futurs chats quoi." Einstein n'était pas ton premier choix, tu le dépeints pas toujours sous son meilleur jour mais au fond, je suis sûr que tu l'aimes d'amour ce p'tit gars. "Enfin bon, t'inquiète, je m'adapterais. Je suis pas difficile, tu sais bien." J'suis open pour tout. C'est de toute façon plus fun d'avoir des millions d'animaux chelous avec toi que d'être tout seul. "J'suis le meilleur des partis, Bane, tu trouveras pas mieux, j'te jure." C'est pas comme si on avait pas déjà essayé tous les deux. Mais on était jeunes et cons. Hm. On l'est sans doute toujours un peu. Quand on sera plus vieux, ce sera plus le cas, hein ?

« Franchement, je sais pas… Tu penses que peut-être… On pourrait trouver un compromis pour mes 50 ans ? Comme ça, je serai encore fraîche pour les photos de notre mariage, et on me prendra pas pour la mère de la mariée. » Wah, euh... Ça fait jeune quand même 50 ans non ? Y'a Léo qui débarque. Pas de bonjour, juste un vieux sourire de connasse sur ses lèvres. Elle vient écouter la conversation, comme si elle avait été invitée t'sais. Elle se fout de ta proposition, balance une vanne debile à mon propos, et trempe son doigt dégueulasse qui a traîné je ne sais où dans la pâte à crêpe. Vraiment, je comprends pas comment tu fais pour vivre avec elle, pour être pote avec elle, pour aimer la personne qu'elle est. Un petit T'es vraiment trop conne toi retenu. C'est ce qu'elle veut, la bagarre. Elle l'aura pas, pas avec moi. Je vaux tellement mieux qu'elle. C'est à toi que je réponds plutôt, yeux doux : "Tu seras toujours la plus belle à mes yeux madame Dumas. Même à 60 ans, j'suis sûr que tu seras la plus fraîche de toutes les invitées." Je suis même pas sûr de mentir pour de vrai. Ça se trouve, tu seras toujours aussi bonne. "Mais puisque tu insistes pour avancer la date, j'accepte." Ça va la faire rager, la blonde. Je l'entends son « Tu peux faire beaucoup mieux que lui. » qu'elle te murmure à l'oreille, mais elle n'aura pas la satisfaction de me voir énervé. "J'ai pas envie de me marier avec toutes celles qui passent dans mon lit, tu sais." Je me défendrai pas sur le fait que je suis bien dans ma vie sexuelle, que j'ai tout ce qu'il faut quand j'en ai besoin. Ce serait trop facile pour elle. "Par contre, Bane, c'est ma p'tite femme parfaite." Je te lance un baiser de loin, tu le sais que je t'aime, hein Bane. "Puis, que tu le veuilles ou non, j'compte pas sortir de sa vie. Encore moins maintenant qu'elle m'a dit oui pour ma demande en mariage." C'était un oui toutes ces propositions pour notre lune de miel, n'est-ce pas?
@Albane Dumas @Eleonora Parker Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) 394614564
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Message(#) Sujet: Re: Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) EmptySam 23 Juil - 20:56


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Hugo était définitivement la meilleure des pires influences que la française puisse avoir dans sa vie. Un soutien indéfectible quand il s’agissait de vivre comme des adolescents atteints du syndrome de Peter Pan. Mais ça, Albane ne l’échangerait pour absolument rien au monde, déjà ravie à l’idée de l’accueillir le lendemain pour une pizza. C’était acté. Vu l’heure, Leo serait probablement dans le coin, mais ça n’effleurait pas vraiment l’infirmière qui s’amusait de la situation plutôt qu’autre chose. Il faudrait qu’elle se fasse à l’idée ; ils étaient faits pour durer, une histoire qui durerait au moins jusqu’à la maison de retraite, si ce n’était jusqu’au salon funéraire. S’ils se mariaient, ils pourraient même avoir des réductions d’impôts pour leurs vieux jours, et ça, ce n’était pas négligeable. « Si ça peut faire pencher la balance, j'aime aussi les chiens, les rats, les serpents, les poules, les éléphants. Pas que tes futurs chats quoi. » « Arrête de me draguer comme ça. » Elle pouffa de rire, réfléchissant silencieusement à leurs capacités à s’occuper de plus d’un animal à la fois. C’était d’autant plus drôle de voir que les projets de futur excluaient la présence de mini humains. Techniquement, ce serait un problème d’âge -50, 60 ans, ce n’était pas idéal pour la procréation-, mais ils savaient l’un comme l’autre qu’un partenariat entre eux pour éduquer un gosse frôlerait la catastrophe. « Enfin bon, t'inquiète, je m'adapterais. Je suis pas difficile, tu sais bien. » « Donc tu mangeras ce que je prépare sans critiquer ? » C’était dangereux, comme réflexion. Ça pourrait le mener tout droit à l’intoxication alimentaire. « J'suis le meilleur des partis, Bane, tu trouveras pas mieux, j'te jure. » Il eut le don de la faire sourire un peu plus franchement. Parce que blague à part, il était le genre de type qu’elle souhaiterait à ses amies. Elle pourrait faire une liste interminable de défauts le concernant, et pourtant ses qualités contrebalanceraient immédiatement. « Tu serais parfait si tu ronflais pas. » Elle eut un soupir dramatique, comme s’ils passaient à côté de l’histoire de leur vie.

Mais d’ici quelques décennies, elle serait peut-être partiellement sourde, ça aiderait. Le fait est qu’elle se considérerait comme une vieille fille monopausée à 50 ans, alors elle n’allait pas passer 10 ans de plus à dépérir seule. Évidemment, ce fut le moment choisi par Leo pour débarquer comme une fleur avec sa tête des mauvais jours. « C’est nul les Caraïbes. Si t’es pour te marier avec un tel idiot, ça te prend une destination vraiment wow pour te faire oublier la connerie que tu viens de faire. » Outch. C’était bien la première fois qu’elle entendait quelqu’un critiquer les Caraïbes de la sorte. « Les Maldives alors ? » Elle se pinça les lèvres pour dissimuler son amusement. Ce n’était pas la première fois que Bane était témoin de la hargne de Leo à l’égard du français, et elle préférait ne pas relever, estimant que ce n’était pas son affaire. Elle ne pouvait pas nier être impressionnée par l’acharnement que la blonde y mettait, encore et encore. Le doigt dans la pâte à crêpes la fit grimacer légèrement. Qui goûtait une pâte à crêpes crue, déjà ? La Parker ne semblait pas convaincue par sa dégustation, mais c’était normal, non ? « Tu seras toujours la plus belle à mes yeux madame Dumas. Même à 60 ans, j'suis sûr que tu seras la plus fraîche de toutes les invitées. » C’était sans doute ce qu’elle préférait chez Hugo, sa capacité à ne jamais se démonter. Elle fit exprès de roucouler, fit un signe de main vers son ami en mode ‘stop it’. « T’es un flatteur. Je suis sûre que tu ne seras pas mal du tout non plus, dans ton genre. » Elle l’imaginait en mode vieux beau, avec un charisme à la George Clooney. S’il n’avait pas le bide à bière d’ici là, on dirait qu’il vieillit comme du bon vin. « Mais puisque tu insistes pour avancer la date, j'accepte. » « C’est le plus beau jour de ma vie. » Elle minaude, sachant pertinemment que ce petit jeu pourrait filer la nausée à Leo. Qui ne se priva pas de le faire savoir. « Tu peux faire beaucoup mieux que lui. » Elle ne put pas nier que cette réflexion glissée à son oreille lui arracha un doux frisson dans la colonne vertébrale, lui fit tourner la tête vers Leo. Mieux que Hugo, elle par exemple ? La question lui brûla les lèvres, mais la pudeur sur leur relation la garda silencieuse. Bordel, Leo. Heureusement, Blanchard était toujours là pour savoir comment garder la bonne humeur de la pièce. « J'ai pas envie de me marier avec toutes celles qui passent dans mon lit, tu sais. » Cette fois, Bane dût fermement se mordre l’intérieur de la joue pour se retenir d’exploser de rire. Il y avait mettre les pieds dans le plat, et faire du Hugo tout craché. Leo n’était pas au courant de cet aspect passé de leur histoire, et l’infirmière préféra se retourner pour balancer les légumes dans la sauteuse pour camoufler son hilarité. « Par contre, Bane, c'est ma p'tite femme parfaite. » Par-dessus son épaule, elle capta ce baiser lancé, y répondit sur le même geste. « Puis, que tu le veuilles ou non, j'compte pas sortir de sa vie. Encore moins maintenant qu'elle m'a dit oui pour ma demande en mariage. » C’était presque à souhaiter que ce soit réel, un discours pareil. Ce serait si simple ; pas de questions à se poser, l’homme de sa vie déjà présent, une histoire digne d’être adaptée par Netflix. « C’est vrai que dans mes rêves, j’avais une vision plus romantique de la demande en mariage, avec un genou à terre et tout… mais t’as encore 22 ans pour arranger ça. » Et ce serait l’occasion de bien rire à un moment donné. Il serait capable de choisir le pire moment au monde pour la demander en mariage en public, et elle n’attendait que cela. Leo en revanche donnait la sensation d’être prête à l’étriper sur place. « Fais pas la tête Leo. » Le ton s’était radouci à son encontre. Ils plaisantaient ici et pouvaient passer une bonne soirée, inutile de sortir son regard empli de dégoût.

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Message(#) Sujet: Re: Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) EmptyVen 12 Aoû - 7:20


Peut-être que si tu étais arrivée cinq minutes plus tôt ou cinq minutes plus tard, tu n’aurais pas eu à te farcir cette conversation des plus ridicules. Sûrement que l’autre con aurait quand même été là, mais il n’y aurait certainement pas eu cette pointe de jalousie qui gronde, celle que tu refuses d’admettre mais qui dicte le moindre de tes faits et gestes alors que tu t’approches de la française, comme si tu tentais inconsciemment de mettre autant d’espace entre elle et Hugo que possible. « Les Maldives alors? » Tu roules des yeux. Elle a l’air bien décidé à vouloir poursuivre dans cette conversation débile alors que tu te dis que tu serais peut-être mieux ailleurs tout compte fait. Tu es beaucoup trop fière pour te pousser aussi facilement toutefois, qu’importe si les commentaires d’Hugo te donnent toujours un peu plus envie de vomir. « Tu seras toujours la plus belle à mes yeux Madame Dumas. Même à 60 ans, j’suis sûre que tu seras la plus fraîche de toutes les invitées. » C’est comme ça qu’il drague, vraiment? Tu regardes Albane qui roucoule et qui joue le jeu. Ça ne lui plaît pas vraiment ces conneries, non? Tu t’en fous. Oui, bien sûr que tu t’en fous. Presque. « T’es un flatteur. Je suis sûre que tu ne seras pas mal du tout non plus, dans ton genre. » « Ou alors il aura perdu tous ses cheveux et aura pris 50 livres à force de vivre sur la bière et la pizza bon marché. » que tu marmonnes, bien plus pour toi que pour eux, te fichant bien de savoir s’ils pouvaient t’entendre ou non. Ton opinion sur le Blanchard était faite depuis bien longtemps et ne surprenait plus personne, quand bien même tu semblais t’acharner sans réelle raison. Tu les avais, tes raisons, c’est seulement que personne n'arrivait à vraiment les comprendre.

Leur petit jeu continue, mais toi, tu n’as en tête que la sensation de tes doigts dans le bas du dos de la française. Du moins, c’était le cas jusqu’à ce que la voix agaçante d’Hugo se fasse entendre à nouveau, t’apportant cette fois une information qui te figea sur place. « J’ai pas envie de me marier avec toutes celles qui passent dans mon lit, tu sais. » Était-il en train de sous-entendre qu’Albane faisait partie de ces filles-là, de celles qui ont rouler entre les draps en sa compagnie? La simple idée t’horripilait bien plus que tu ne voulais réellement le démontrer. « Toi, avec lui? » que tu demandes à Albane, ton dégoût bien loin d’être caché. « Par contre, Bane, c’est ma p’tite femme parfaite. Puis que tu le veuilles ou non, j’compte pas sortir de sa vie. Encore moins maintenant qu’elle m’a dit oui pour ma demande en mariage. » « Une demande de mariage bonne pour dans 20 ans, c’est sûr que c’est son rêve de gamine réaliser ça. » que tu lances sarcastiquement, même si tu sais trop bien que Bane n’hésitera pas une seule seconde à approuver les paroles du Blanchard. « C’est vrai que dans mes rêves, j’avais une vision plus romantique de la demande en mariage, avec un genou à terre et tout… mais t’as encore 22 ans pour arranger ça. » Tu échappes un rire sarcastique, pas du tout surprise par cette réponse. Tu pourrais ajouter que t’en as rien à foutre, qu’il soit dans la vie d’Albane. Que toi, t’y es sûrement que de façon temporaire de toute façon, que la brune n’est qu’une autre parmi tant d’autres, mais il n’y a rien qui sort, préférant te retirer légèrement, bière à la main pour t’installer sur le canapé, laissant les deux autres à la cuisine. « Fais pas la tête Leo. » « J’en ai rien à foutre de vos plans à la con. » Hum. Ouais, on y croit presque. « Mais j’suis curieuse dites-moi, comment ça s’est passé vous deux? » Ou ce que tu veux plutôt savoir : comment et pourquoi est-ce que ça s’est fini. « T’as réalisé qu’il était pas si bien? Pas assez bon? » Ton regard se fait insistant sur le visage de la française, tu en oublierais presque que Hugo est encore là, même si la prochaine provocation qui franchit tes lèvres, elle, se veut particulièrement d’être entendue. « Ou peut-être qu’il avait un truc en trop? » Et là Albane comprendra bien facilement ce à quoi tu fais référence, exactement le genre de commentaire qui risque de la mettre dans l’embarras et tu le sais. Et si le sourire sur tes lèvres fait croire que ça t’amuse tout ça, les sensations dans le fond de ton ventre elle rappelle plutôt une colère et une jalousie très mal gérées.
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Message(#) Sujet: Re: Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) EmptyLun 5 Sep - 17:38


« Arrête de me draguer comme ça. » "Fais pas genre, t’adore ça." La petite dragouille, les plans sur la lune et les discussions sur notre futur commun, c’est tout à fait habituel chez nous, d’en parler. Et même si ça rigole bien, je sais qu’il y a un fond de vérité : tu me kiffes, et tu serais capable de te marier avec moi dans quelques années. Et moi ? Oh, moi, ça ne me déplairait pas non plus. On est faits pour s’entendre. On est faits pour partager nos déboires, nos peines de cœurs et nos conneries. « Donc tu mangeras ce que je prépare sans critiquer ? » Nos estomacs troués à cause de ta bouffe dégueulasse aussi. "Tu sais bien que j’aurais toujours ma réserve de chips sous le lit conjugal pour contrer le cramé de tes plats." Je rigole, je rigole, mais ce sera sans doute la vérité. Puis, tu taperais dans mes paquets aussi, j’ai aucun doute sur ça. Tu vois bien, je suis parfait. « Tu serais parfait si tu ronflais pas. » Je soupire à mon tour, faussement triste. "Eh oui, je sais bien que c’était l’unique raison de notre rupture…"

On aurait pu continuer longtemps sur ce terrain, avant que Leo ne débarque pour volontairement tout démonter de ce qu’on était en train de construire. Si moi je ne comprends pas son comportement, à la blonde, toi, ça a l’air de t’amuser. Alors je l’ignore, je continue là où on s’était arrêté. Evidemment que tu rentres dans mon jeu à nouveau.  « T’es un flatteur. Je suis sûre que tu ne seras pas mal du tout non plus, dans ton genre. » Je fais danser mes sourcils, roule des épaules. Bien sûr que j’aurais toujours la classe à Dallas. L’autre, elle marmonne un truc. Sans doute de la merde. Pas besoin d’écouter pour le savoir. Puis, elle a pas l’air disposée à partir malgré la discussion qui a l’air de la dégoûter. Quoi, elle était pas au courant pour Bane et moi ? Ca, c’est drôle. C’est encore plus drôle de voir qu’elle… Rage ? C’est bien ça, non ? Elle est jalouse ? Tellement une "amie" malsaine, pourquoi t’es pote avec, Bane... Je te laisse le soin de lui répondre à sa question, vu que c’est pas suffisamment clair pour elle.

« Une demande de mariage bonne pour dans 20 ans, c’est sûr que c’est son rêve de gamine réaliser ça. »
« C’est vrai que dans mes rêves, j’avais une vision plus romantique de la demande en mariage, avec un genou à terre et tout… mais t’as encore 22 ans pour arranger ça. »
"Bon, j’vais travailler ma demande alors. J’ai entendu que si on la faisait au McDo, on pourrait avoir un menu gratuit par jour. Ca t’irait ? Ou tu préfères que je t’organise un flashmob avec un avion qui passe au-dessus avec la bannière « Veux-tu m’épouser Albane Dumas » ?"

Franchement, le Mcdo, c’est quand même cool.

"En tous cas, je suis bien content d’avoir trouvé ma future femme moi." Ouais, j’avoue, j’enfonce un peu plus le couteau dans la plaie. Mais Leo est tellement chiante aussi, c’est bon, j’suis pas venu ici pour (souffrir) me prendre la tête. De base, je suis là pour ma machine à laver et c’est tout hein. Bon, elle se barre dans le salon… Oh, je suis allé trop loin pour elle ? Ca y est, elle s’est complètement braquée la petite ? « Fais pas la tête Leo. » « J’en ai rien à foutre de vos plans à la con. » Ok, elle fait carrément la gueule. Alors que c’est elle qui a commencé à chercher la merde. C’est quand même hilarant cette situation. « Mais j’suis curieuse dites-moi, comment ça s’est passé vous deux? » "Tu veux la version courte ou la version longue ?" Gros vent de sa part. Ok, je n’existe plus. Elle s’adresse à toi, et uniquement à toi, en mode règlement de compte. « T’as réalisé qu’il était pas si bien? Pas assez bon? » Ok, attaque personnelle, aoutch. Tu vas me défendre, Bane, hein ? Je crois que je vais me contenter de boire un coup, moi… « Ou peut-être qu’il avait un truc en trop? » De quoi, un truc en trop ? De la gentillesse peut-être ? Je cherche des réponses en te regardant à nouveau, mais à en croire ta tête, t’es pas ultra heureuse d’être là. "C’est quoi le truc en trop que j’ai ?" Je reprends une gorgée. KOF, KOF. Je m’étouffe carrément avec ma bière. Oh, elles parlent de ma bite là, non ? Hein ? Quoi ? T’es lesbienne ?


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Message(#) Sujet: Re: Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) EmptyDim 11 Sep - 0:09


au feu les pompiers

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Bien sûr qu’elle adorait ça quand il la draguait ou quand ils faisaient leurs plans sur la comète pour le futur. Parce que c’était drôle, léger, que ça donnait presque envie d’y croire. Ils feraient un vieux couple de compétition, le genre que personne n’envierait mais admirerait quand même. Sans doute parce qu’ils passeraient une vie coincés dans leur vie de Peter Pan, à ne pas savoir grandir ou s’améliorer. Hugo ne deviendrait pas un homme mature et raisonnable, et elle ne deviendrait pas une fée du logis capable de pondre un repas décent. Dieu bénisse les croquettes pour chat qui tenaient Einstein en vie, et les plats à réchauffer au micro-ondes qui étaient ce qui se rapprochait le plus des plats dignes d’un restaurant Michelin dans son quotidien. « Tu sais bien que j’aurais toujours ma réserve de chips sous le lit conjugal pour contrer le cramé de tes plats. » Elle s’en doutait oui, et elle l’imiterait certainement en optant pour des barres chocolatées. Ce qui ne l’empêcha pas de prendre un regard courroucé, le genre à se vouloir menaçant. « Ce sera un motif de divorce s’il y a des miettes dans le lit. » Il était prévenu. Les miettes de chips qui grattent le dos et les fesses, doublé à des ronflements ? L’assurance de ne plus jamais avoir une seule nuit tranquille. « Eh oui, je sais bien que c’était l’unique raison de notre rupture… » « J’ai peut-être été trop dure avec toi. » La moue fut plus dramatique que ce que valait la situation, quoique parfaitement en accord avec l’arrivée de Leo dans l’appartement.
N’importe qui aurait saisi le côté bon enfant et innocent de leur dragouillage, aurait même pu en rire. Mais pour cette raison que la française ignorant, la blonde continuait d’avoir une rancune tenace contre le Blanchard, semblant mettre un point d’honneur à lui pourrir la vie au passage. Un comportement auquel l’infirmière ne voulait pas accorder plus d’importance que nécessaire, ne se privant pas de minauder, de lancer des compliments, de rire bêtement face aux réactions d’Hugo. Son ego était en train de se faire mousser et il était loin de s’en plaindre. Pas étonnant que cela l’encourage à parler mariage et projets d’avenir, n’en déplaise à l’unique témoin de ces fiançailles. « Bon, j’vais travailler ma demande alors. J’ai entendu que si on la faisait au McDo, on pourrait avoir un menu gratuit par jour. Ca t’irait ? Ou tu préfères que je t’organise un flashmob avec un avion qui passe au-dessus avec la bannière « Veux-tu m’épouser Albane Dumas » ? » Oh merde fut la première réaction qui lui vint à l’esprit, la forçant à se mordre la lèvre pour ne pas juste rire à nouveau. Elle n’était pas la meilleure comédienne qui soit, pencher la tête dans une mine de profonde réflexion releva donc de l’effort exceptionnel. Connaissant son ami, il serait tout à fait capable de lui faire un coup pareil rien que pour perpétuer la vanne. Elle espérait juste que s’il décidait de se marier à une autre femme un jour, il opterait pour une idée un peu plus acceptable socialement. « Je trouve que le McDo est un peu plus intime, tu vois ? Puis si en plus, ça peut assurer notre survie alimentaire, ce serait absolument incroyable. » Ils finiraient obèses avec un sacré problème de cholestérol et d’artères bouchées. Mais s’il y avait des nuggets en retour, elle acceptait de prendre le risque.
« En tous cas, je suis bien content d’avoir trouvé ma future femme moi. » Si ce n’était pas pour emmerder Leo, alors Bane n’avait aucune idée de ce à quoi servait cette réflexion. Elle secoua juste la tête en supervisant sa cuisine, encore amusée pour l’heure par cette basse rivalité. La blonde l’avait cherché. Maintenant que tout le monde était à l’égalité, c’était peut-être le moment de juste les rejoindre pour partager une bière et avoir une discussion cordiale, non ? « J’en ai rien à foutre de vos plans à la con. » « Je me doute bien. » La française et le politiquement correct, le sourire de chiot qui généralement fonctionnait bien pour radoucir les caractères même les plus renfrognés. « Mais j’suis curieuse dites-moi, comment ça s’est passé vous deux? » « Tu veux la version courte ou la version longue ? » Elle voulait la version qui n’était pas racontée par le Blanchard, à en juger par son regard fixé droit sur elle. Et cette fois, Albane leva les yeux au ciel. Parce que ça n’avait vraiment pas d’importance et que si la Parker espérait des informations compromettantes qui auraient mené à la rupture, elle serait déçue. « T’as réalisé qu’il était pas si bien? Pas assez bon? » « Non, il était très b… » « Ou peut-être qu’il avait un truc en trop? » Ah la garce. Elle en fit tomber la cuillère de cuisine dans la poêle, aurait juré entendre ses dents grincer au passage. Un embarras qui devait se lire sur son visage. « C’est quoi le truc en trop que j’ai ? » Une seconde de plus avant de parler et il aurait deviné tout seul comme un grand, se serait épargné un étouffement gazeux. « T’as rien en trop, t’es parfait. » Ses sourcils froncés et son air de réprimande en direction de Leo jetaient des éclairs silencieux pour la dissuader de fermer sa bouche. C’était ironique, dans un sens. Elle trouvait très drôle que la Parker sache pour son histoire passée avec Hugo. Par contre, quand il s’agissait de parler de son, ses dérapages avec la jeune femme, là elle n’assumait plus du tout. Quelle importance, de toute façon ? Elle n’était pas lesbienne. C’était une fois, rien d’une fois, et en plus elle était ivre. « Et si tu veux tout savoir, ça se passait très bien entre nous, et même que sa mère m’adore. Mais on s’est rendu compte qu’on était tout aussi bien en restant amis, alors on a fait ça. En plus, il était sur sa périoche où il préférait les blondes. Tu devrais peut-être faire attention. » Elle haussa un sourcil, trop heureuse de détourner le sujet et de les laisser se vanner entre eux, sachant pertinemment qu’elle avait plus de chances de gagner au loto que de voir les deux ne serait-ce que s’enlacer.

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Message(#) Sujet: Re: Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) EmptyLun 19 Sep - 21:45


Blablabla. Ils parlent de McDo maintenant et tu ne pourrais pas être plus blasée de cette conversation que maintenant. Blasée mais aussi étrangement agacée. Blasée mais aussi complètement incapable de simplement les ignorer. Il te faut absolument passer des commentaires, poser des questions alors que tu tentes de faire sens du fil des évènements de la relation qui a autrefois uni Albane et Hugo. Ça n’avait pas l’air trop sérieux, raconter vitement comme ça, ou du moins, c’est ce que tu te dis pour essayer de contrôler cette bête nommée jalousie qui risque de montrer le bout de son nez d’un moment à l’autre. C’est con, d’être jalouse d’Hugo pour une fille que tu ne veux même pas comme ça. Une fille que tu as déjà eu entre tes bras, en plus. Normalement, tu es la pro des coups d’un soir, tu ne t’attaches pas, c’est à peine si tu prends la peine de retenir les prénoms, mais Albane, dès le départ, elle n’a pas été comme les autres et plusieurs mois plus tard, ça continue de te rendre complètement folle. Fait qui a été établi à plusieurs reprises entre vous sans que jamais ça ne change quoique ce soit. Tu en oublierais presque la présence d’Hugo dans l’appartement, si ce n’était pas de sa voix agaçante qui persiste à se faire entendre. « En tout cas, je suis bien content d’avoir trouvé ma future femme moi. » Comme si tu avais le goût de te trouver une femme, toi qui passes ton temps à fuir la moindre relation qui pourrait s’avérer moindrement sérieuse. Tu ne veux pas d’une demande en mariage, tu ne veux pas d’un futur parfaitement tracé dans les bras d’une seule et unique personne, et surtout, tu ne veux pas de tout ça avec Albane, encore moins avec Hugo, alors pourquoi est-ce que tu fais la gueule déjà? Parfois, c’est difficile même pour toi de comprendre comment tu agis. Ou alors, tu préfères fermer les yeux sur des sentiments que tu te refuses de ressentir.

« Je me doute bien. » C’est qu’elle y croit presque, la française, éternelle naïve qui parvient tout de même à t’arracher un sourire dans ce bordel de conversation inutile. Pourquoi t’es là déjà? Ah oui, pour poser des questions bien trop franches, pour assouvir une curiosité mal-placée, peut-être pour confronter Albane et la mettre mal à l’aise aussi, mais surtout pour faire chier Hugo en bonus, ce n’est pas négligeable comme argument. « Tu veux la version courte ou la version longue? » Tu ne veux pas de version tout court, pas de sa part en tout cas quand ton attention est entièrement dédiée à Albane qui elle, ne semble pas pressée de te donner la moindre réponse. Tu piques un peu plus et elle mord à l’hameçon, la brune alors qu’elle s’apprête à te contredire avant d’avoir le bec cloué par ta punch line de merde. Elle devrait le savoir maintenant pourtant, que tu adores avoir le dernier mot. La cuillère qui tombe dans la poêle vient élargir ton sourire davantage parce que tu le sais que tu viens de la déstabiliser, comme tu sais si bien le faire. Et comme toujours, il y a cet idiot qui doit vous rappeler sa présence. « C’est quoi le truc que j’ai en trop? » Il s’étouffe et tu roules des yeux. Il est vraiment stupide à ce point-là ou quoi? « Tu sais, le truc entre tes jambes. » que tu insistes tout en pointant son jean, comme si tu le prenais vraiment pour un con alors qu’Albane elle cherche déjà à s’échapper d’une vérité qu’elle ne veut pas admettre à haute voix, qu’elle ne semble même pas vouloir s’admettre à elle-même. « T’as rien en trop, t’es parfait. » Parfaitement stupide, ouais. Albane n’a pas l’air d’apprécier les touches que tu ajoutes à cette conversation si tu en crois le regard noir qu’elle ne cesse de lancer dans ta direction, mais clairement, elle n’a toujours pas compris que plus elle réagit, plus tu as envie d’en mettre. « Et si tu veux tout savoir, ça se passait très bien entre nous, et même que sa mère m’adore. Mais on s’est rendu compte qu’on était tout aussi bien en restant amis, alors on a fait ça. En plus, il était sur sa période où il préférait les blondes. Tu devrais peut-être faire attention. » Une grimace apparaît automatiquement sur ton portrait à cette simple idée. Jamais en cent ans. Surtout que même si vous n’êtes pas reliés par le sang, il est trop proche de ta famille pour que tu puisses un jour le voir autrement. « Lui aussi? C’est vrai que vous avez pleins choses en commun. » que tu commentes en continuant de regarder Albane avec insistance. « Mais il a pas de chance. Moi aussi je préfère les blondes. » Toi, tu n’es pas gênée de dire que tu aimes les filles, contrairement à elle. « Même si franchement, blonde brune ou rousse, je fais pas de discrimination. » que tu continues, un regard insistant sur la brune dont tu connais les faiblesses. Tu évites bien de spécifier que tu aimes les hommes aussi, ça semble pas du tout intéressant, dans la conversation actuelle.
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Message(#) Sujet: Re: Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) EmptyJeu 13 Oct - 20:57


« Je trouve que le McDo est un peu plus intime, tu vois ? Puis si en plus, ça peut assurer notre survie alimentaire, ce serait absolument incroyable. » On est tellement faits pour finir ensemble, ma Bane d'amour, c'est éblouissant à quel point on serait beaux tous les deux. "Mon dieu, c'que je t'aime." J'aurais même pas besoin de débourser trop de fric pour l'occasion en plus : hop, j'irais chercher une bague chez Claire's et tu accepterais de m'avoir pour époux avec l'odeur de la friture en fond. C'est vraiment parfait. Parfait pour nous deux, oui. Pas pour la blonde qui tire une gueule de trois mètres de long. Puis elle est piquante en plus, la petite, elle envoie sec et direct. Je comprenais pas bien où elle voulait en venir, mais elle s'est montrée plus que claire. Je m'étouffe, elle se fout de moi, et répond en toute impunité, focus son regard sur mon jean. "C'est bien de ma bite dont on parle, là ?" Toi, t'as pas l'air d'adhérer aux paroles de la blonde parce que t'es carrément sur la défensive. Mais t'aimes les chattes, Bane ? C'est pas grave hein. C'est même carrément mieux pour moi, ça veut dire que c'est pas de ma faute si t'es partie. Et un égo de regonflé, un ! T'as vraiment pas l'air d'avoir apprécié ce que Leo balançait en tous cas, parce que t'attaques à ton tour. Fiouuuuu l'ambiance est tendue tout à coup. Je vais peut-être aller récupérer mon linge et me barrer fissa moi. « Lui aussi? C’est vrai que vous avez pleins choses en commun. » AH. LALALALALA. Donc t'es en kiff sur une blonde, Dumas ? Mon regard cherche le tien, mais t'as surtout l'air de fuir. T'as honte ? Oh, Bane... Faut pas, ce n'est que moi. « Mais il a pas de chance. Moi aussi je préfère les blondes. » Ok donc Leo est into girls, noté. Toute façon, c'était clairement pas dans mes plans qu'elle finisse dans mon lit. Dans ses plans non plus d'ailleurs. Puis ça reste la famille, je fais pas dans l'inceste moi. Je dis rien, je me contente d'observer vos yeux qui ont l'air d'envoyer tout sauf de l'amour, autant de ton côté que du sien d'ailleurs. Puis, elle continue Leo. Je comprends pas bien ce que je fous encore ici. T'as l'air ultra gênée. Normal, l'autre conne a fait ton coming out. T'étais sans doute pas prête, sinon, tu me l'aurais dit, right ? Je crois qu'il est vraiment temps pour moi de m'éclipser et de vous laisser régler vos affaires. Tant pis pour la bouffe, tant pis pour mon linge - la machine est pas encore finie - je reviendrais le chercher un peu plus tard. Je me lève doucement, souffle un petit "Je vais peut-être rentrer chez moi..." avant de te faire signe de me suivre jusqu'à la porte d'entrée. "Bane, r'garde moi", que je te dis en relevant ton menton, dans l'espoir que tu vois que je t'en veux pas et que je suis là pour toi au besoin. "Je peux faire comme si j'avais rien entendu ce soir si tu préfères pour l'instant. Mais si c'est vrai, je m'en fous de tout ça, moi. Je t'aime toujours autant, et ça change rien pour nous, tu le sais, hm?" J'aurais aimé que ça se passe autrement, que ce soit toi qui me le dise au moment où t'aurais décidé de l'annoncer, pas à cause de l'autre peste. "Puis ma proposition de mariage tient toujours", j'ajoute, sourire aux lèvres. Je t'embrasse le front, ouvre la porte de ton chez toi. "Si t'as besoin, tu peux venir squatter chez moi ce soir. La porte est ouverte, tu sais bien." Allez Bane, ça va aller.
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Message(#) Sujet: Re: Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) Au feu les pompiers, la maison qui brûle (Albane&Hugo) EmptyDim 6 Nov - 23:40


au feu les pompiers

We're too young to make it out. Let's give them something to talk about. Can you hear the fire alarm? 'Cause I can feel the fire coming on

Il avait fallu que Leo s’en mêle et subitement, la situation n’était plus drôle du tout. Fini les plans sur la comète, la planification de mariage, les rêves d’éternité. Retour aux sujets qui fâchent et aux crocs sortis, peu importe l’intensité que mettait la française à faire les gros yeux à la blonde. Elle voulait s’enterrer à la mention de la bite de Hugo, encore plus en voyant l’étincelle dans son regard. Il comprenait les sous-entendus qui n’avaient rien de subtiles, entrait dans la confidence de tout ce que la française n’assumait pas le moins du monde. Les doigts crispés autour de sa spatule, Albane se demanda pendant quelques longues secondes si elle ne pourrait pas juste frapper Leo avec, créer une diversion et la forcer à se taire. Elle n’était pourtant pas violente comme personne, pas capable de faire de mal à une mouche, mais la tentation était bien présente. Elle opta finalement pour prier tous les dieux de la création pour que la Parker finisse par se taire mais c’était bien trop demander, n’est-ce pas. Est-ce qu’elle ne pouvait pas juste disparaître, se téléporter dans un autre univers où cette scène ne serait pas en train de se dérouler ? Pour un peu, elle aurait entendu ses dents grincer en comprenant l’allusion à la blonde. « C’est bien Leo. Restes-en aux blondes. » Qui n’était pas sa couleur de cheveux actuelle. Cela devrait suffire à avoir la paix et ne pas avoir de comptes à rendre, non ? Mais c’était bien trop tard, le mal était fait, le malaise présent de toute part, et la convivialité plus qu’un lointain souvenir. Elle lança un regard désespéré à Hugo qui battait en retraite, mais elle ne pouvait que comprendre. Qui plus est, le laisser en présence de Leo semblait de plus en plus dangereux.
Penaude, Bane le suivit jusque dans l’entrée, regard fuyant. Il fallut qu’il la force à relever la tête en tenant son menton pour qu’elle daigne soutenir son regard. Elle se sentait honteuse, en colère, vexée comme un poux, et malgré tout, Hugo faisait retomber ces émotions comme si elle n’était plus qu’un ballon de baudruche crevé. « T’as rien vu, rien entendu. On prend tous des décisions douteuses quand on a trop bu. Tu te souviens quand t’as fini tout nu à courir dehors ? » Il n’avait pas besoin de savoir que même sobre, le trouble persistait. Ceci dit, elle lui était infiniment reconnaissante d’essayer. « Le jour de notre mariage, il faudra séquestrer Leo. Elle serait capable de débarquer et de crier qu’elle s’y oppose juste pour nous emmerder sinon. » Elle grommelait la française, définitivement contrariée de voir sa bulle de bonne humeur exploser comme ça. Malgré tout elle réussit à sourire légèrement avec ce baiser sous le front, notant sa proposition avec le plus grand sérieux. « Je t’aime aussi. Je te rapporte tes fringues dès qu’ils sont propres. » Elle eut l’impression de le voir partir à l’autre bout du monde alors qu’il disparaissait au bout du couloir, et elle referma la porte dans un profond soupir.
Leo était toujours là, indifférente et pas désolée du tout. « Tu fais vraiment chier Leo. La prochaine fois que tu te comportes comme ça avec Hugo, c’est toi qui termine sur le paillasson. » Et elle aurait pu partir dans de longues explications sur pourquoi elle était agacée mais l’odeur de brûlé lui fit baisser les yeux sur la poêle et le contenu qui était en train de cramer. « Oh merde merde merde »
Si peu pour une soirée de détente.

@Hugo Blanchard  @Eleonora Parker :OO:


 
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