ÂGE : 33 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie STATUT : Retour à la case départ. C'est seule qu'elle devra avancer désormais MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 12209 POINTS : 780
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 5 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
Les yeux rivés sur l’homme qui se tient sur scène, et qui a tenu à organiser l’événement, je ne peux m’empêcher d’envier sa réussite. Il faut dire qu'au-delà du patrimoine qu’il détient et de sa puissance sur le continent Australien, ce cher Hurley n’a rien perdu de son humour et de sa simplicité. Le genre d’homme qui est resté intègre malgré les années, un sacré compte en banque et un cercle relationnel enviable par tous. Il n’a probablement plus rien à prouver, et pourtant, cette soirée, il la dédie à ceux qui s’y trouvent, et qui ont contribué d’une certaine façon à sa réussite. “La vie est courte les amis, alors tâchons d’en profiter…. Et n’oubliez pas de manger les p’tits fours, ma femme me tuera si elle constate qu’elle avait raison, et que j’en ai commandé bien trop!” Quelques rires se font entendre, alors que mon sourire s’étire, cherchant probablement du regard les coupables. La coupe de champagne que je serre contre ma poitrine, alors que mon bras est replié sur mon ventre, est à la hauteur de la réception, particulièrement impressionnante, et je ne remercierais probablement jamais assez Evan pour m’offrir de tels moments, où souvent le luxe est au rendez-vous. Un château a été loué pour l’occasion. Il faut dire que les invités sont nombreux, et il y a beaucoup de gens haut placés. Si certains voient là l’occasion de passer du bon temps, c’est sans aucun doute le moment idéal pour provoquer des rencontres, et espérer pouvoir tirer bien plus qu’une simple discussion concernant ce magnifique parquet qui recouvre la pièce. Mener l’utile à l’agréable, une devise qui m’aura été enseignée par monsieur Campbell et que je compte bien employer ce soir, une fois de plus.
La foule se disperse un instant, alors que Claudia, qui travaille au service comptabilité se tient à mes côtés, et c’est à ce moment précis que ce visage fait son apparition un peu plus loin, suscitant sans plus attendre un effet de surprise auquel je ne m’attendais pas. Mon corps se crispe, mes yeux s’arrondissent et j’ai ce réflexe instantané de me tourner vers celle qui m’accompagne pour l’événement, et qui semble apprécier particulièrement la nourriture mise à disposition sur les plateaux. “Quelque chose ne va pas? On dirait que t’as vu un fantôme” me demande t-elle, la bouche encore pleine. Je hausse les sourcils, feignant de ne pas comprendre cette question. “Pardon?” Bon sang, il fait soudainement horriblement chaud. Les voix autour de moi ne font qu'intensifier ce sentiment de nervosité, alors que je tourne le visage, cherchant probablement à m’assurer qu’il se trouve toujours loin de moi, et qu’avec un peu de chance, nous n’aurons pas à nous croiser ce soir. “Tu sais quoi?J’vais aller m’chercher une autre coupe, je meurs de soif.” Elle fronce les sourcils, me connaissant assez depuis le temps pour déceler une attitude peu naturelle. “T’as encore du champagne dans ta coupe Sav…” fit-elle remarquer, me poussant à vérifier ce fait. D’une traite, je vide le verre en cristal, souriant fièrement pour honorer mes paroles. “Plus maintenant…J’ai soif ”. Le regard suspicieux qu’elle m’adresse ne suffit pas à m’arrêter, je me fraye un chemin, misant sur une discrétion presque impossible pour atteindre la table recouverte d’une nappe en satin. Quelques coupes trônent sur celle-ci, et pourtant, je suis incapable d’en choisir une. Le problème? Le problème c’est que cet homme, avec lequel j’ai eu quelques échanges presque 4 ans auparavant se trouve dans la même pièce que moi. Connor Myers. A l’époque, il n’était pas encore à la tête de l’entreprise familiale, mais il était pourtant désigné comme l’homme le plus influent à venir. Une interview à laquelle il avait participé avait été largement diffusée sur les réseaux sociaux, et face à l’admiration qu’il suscitait, je n’avais pu m’empêcher de poster un commentaire, qui à coup sûr provoquerait certainement l'aberration de ces groupies, alors que je me permettais de refléter un manque d’expérience à ce jour qui ne pouvait pas le glisser au sommet d’après moi. Moi simple secrétaire, qui venait tout juste d’être embauchée dans la société Campbell, et qui se battait pour obtenir de la reconnaissance et du savoir-faire. Était-ce la jalousie qui m’avait poussé à agir ainsi? Peut-être bien…Ce que je n’avais cependant pas prévu à l’époque, c’est que le principal concerné vienne me trouver en message privé pour vouloir échanger sur le sujet, me vantant un CV et des compétences que je ne pouvais renier. Okay, il était doué, et en plus d’avoir visiblement hérité de la prestance et de la répartie de son père, cet homme était bien plus intéressant que je ne pouvais l’imaginer. Ce “débat” mêlait autant des avis divergents qu’une ironie notable, et je pense que c’est justement ce deuxième point qui rendait nos discussions si captivantes. Le besoin de rétorquer, de le pousser dans ses retranchements…Le petit quelque chose qui me poussait à vouloir toujours lui répondre. Rien d'avoué clairement entre nous, mais ce petit jeu se jouait à deux, et il semblait nous tenir en otage tous les deux, malgré qu’il se limitait à de simples écrans lumineux. Et puis, un jour, l’absence de réponse à l’un de mes messages, sans que j’en connaisse réellement la raison. Il s’évaporait, quittait ma vie silencieusement, n’en ayant finalement fait qu’une simple aparté.
Alors qu’est ce qui était si dérangeant que de le retrouver aujourd’hui? Ce commentaire déplacé, qui est bien plus facilement assumable derrière quelques touches d’un clavier, l’étrangeté de notre relation, qui restait pour le coup inqualifiable, ou encore ce statut, qui faisait de lui l’un des hommes les plus populaires dans le monde des affaires? Ma main vient attraper une coupe, parvenant à rassembler mes esprits et retrouver cette confiance qui est indispensable pour garder la tête haute. Je parviens à me rassurer, le regard se perdant brièvement sur cette somptueuse sculpture de glace qui sert de décoration. Dans un dernier réflexe, mon visage se tourne, cette fois-ci plus sereinement vers la direction de sa présence quelques secondes plus tôt. Plus de Connor à l’horizon. Peut-être avait-il pris la sage décision de s'éclipser. Après tout, un homme de son niveau avait certainement mieux à faire que parler petits fours avec des gens pour la plupart retraités… Je trempe doucement mes lèvres dans le liquide gazeux, avant de me tourner pour retrouver Claudia. Malheureusement, en pivotant, je manque de percuter un homme avec ma coupe. La bouche entrouverte, je m’assure de ne pas avoir arroser monsieur costume qui se tient devant moi avant de relever le regard vers ce dernier… "Oh mon dieu, j'suis désolée... Vous n'avez rien?" Mon regard bleuté se relève, croisant finalement celui de la possible victime, qui n'est autre que Connor en personne.
is it too much to ask?
i'm still alive but I'm barely breathing. i fight everyday, i always gave everything. but it's never enough. i'm never enough
Connor Myers
les apparences trompeuses
ÂGE : 36 ans, le 10 mars 1987 STATUT : récemment couplé et certainement bientôt fiancé ; MÉTIER : CEO de Myers prospecting, l'entreprise familiale, depuis quelques mois. Il est arrivé à sa tête suite à la défection de son père, pour couvrir un scandale ; LOGEMENT : Spring Hill, 224 edward street - un grand appartement luxueux, spacieux, lumineux et surtout impersonnel ; POSTS : 311 POINTS : 215
TW IN RP : Névroses, Pathologies psychiatriques, addiction GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : Claire ∆ And I try to fall for her touch, but I'm thinking of the way it was ; Said I'm fine and said I moved on. I'm only here passing time in her arms, hoping I'll find a glimpse of us ; Claire#3
(#) Sujet: Re: Don't judge me by my past, I don't live there anymore Ven 23 Sep 2022 - 20:12
Connor avait l’impression que le ciel lui était tombé sur la tête depuis quelques semaines. Tout semblait s’enchainer rapidement sans même lui laisser le temps de réfléchir. Tout le monde attendait quelque chose de lui, tout était urgent, tout était important. L’annonce avait été faite aux actionnaires et aux médias, Connor Myers reprenait la tête de l’entreprise Myers Prospecting. Une entreprise pesant plusieurs milliards et dont le principal gagne-pain depuis plus de cinquante ans était l’exploitation des sols. Une activité de plus en plus décriée car polluante mais aussi de plus en plus compliqué à maintenir en raison de l’appauvrissement des sols. Des perspectives particulièrement périlleuses. Il savait pertinemment qu’on l’attendait au tournant, tous les regards braqués sur lui pour savoir s’il allait faire couler le navire, changer de cap ou simplement tenir la barre. Pourtant le plus difficile actuellement ce n’était même pas ça. Le plus difficile c’était ce qu’il découvrait chaque jour depuis qu’il avait été convoqué à cette réunion au sommet il y a de ça trois mois. Les coulisses du pouvoir ne sont jamais parfaitement propres, il le savait depuis pas mal de temps. Cependant, il ne s’attendait pas à découvrir autant de crasse, ni à ce qu’elle soit aussi ancienne et incrustée.
Malgré ces sujets de préoccupations devenus presque quotidien, Connor devait trouver sa place. Pour une raison qu’il ignorait encore, une partie des directeurs de la compagnie étaient opposés à sa nomination et continuaient d’être avant tout fidèles à son père. Dans ces conditions, et jusqu’à ce qu’il trouve un moyen de ramener ces brebis égarées dans son giron, il devait se montrer. La nomination n’était pas encore effective, pour autant il devait d’ores et déjà se présenter comme le nouveau CEO. Plus vite les autres industriels et partenaires oublieront Logan Myers, plus vite Connor pourrait asseoir sa position plus sereinement. C’est la raison pour laquelle il se trouvait ici, entouré d’autres potentats, à applaudir ce discours pour lequel son intérêt était très certainement porté au niveau 0.
James, qui était jusqu’alors à ses côtés, lui indiqua rapidement après le discours qu’il allait voir s’il était possible de rencontrer un certain Hurley. Connor devait quant à lui serrer un maximum de mains d’ici là et c’est ce qu’il fit. Il était programmé pour briller dans ce genre d’évènements. Tout était dans la posture. Il puait la confiance en lui et savait manipuler à merveille le miel de sa répartie pour séduire ses interlocuteurs. Edward Cunningham, check. John Flynn, check. Mary et Douglas Nicholls, check. Il se trouva rapidement en grande conversation avec Isaac Rosenberg, très gros investisseur, issu d’une famille particulièrement influente à Melbourne. Ce n’était pas un inconnu pour Connor. Isaac et lui avaient presque le même âge et se croisaient régulièrement dans des évènements mondains. Il appréciait particulièrement sa conversation, toujours pleine d’intelligence et de double sens sur lequel il devait faire sans cesse attention à ne pas se casser les dents. Presque dix minutes qu’ils conversaient tous les deux. Il allait perdre son rythme, il fallait qu’il passe à quelqu’un d’autre. Il remarqua d’ailleurs à sa droite Sir Ninian Cowen. Il devait absolument le saluer également. Il voulut prendre congé de son interlocuteur et se recula légèrement pour chercher sa prochaine proie du regard quand on le bouscula tout à coup. Son verre de champagne, encore plein un instant plus tôt, s’était en parti renverser sur ses chaussures. Son regard resta ainsi bloqué en premier à ce constat avant qu’il ne lève les yeux pour voir le responsable de ce désordre, remarquant au passage sa chemise trempée. Eh bien, on pouvait appeler ça un contre temps. Les sourcils froncés, traitant mentalement encore toutes les conséquences de ce qui venait de se passer, il tomba directement dans les yeux de son bourreau. Elle semblait bien plus choquée et étonnée que nécessaire. C’est certainement la raison pour laquelle elle lui demanda :
Est-ce qu’il avait quelque chose ? Il arqua un sourcil avant de baisser la tête, ne pouvant empêcher un rire sarcastique de lui échapper. Il passa sa langue contre sa joue pour se contenir relevant la tête vers la jeune femme, les mains sur les hanches, visiblement agacé.
- A moins que vous ne vous baladiez avec de l’acide dans votre verre je pense que je devrais survivre. – dit-il en détournant le regard.
Il ne manquait plus que ça. Connor avait un planning, des objectifs, et surtout beaucoup de pression. C’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Il s’était peut-être un peu trop contenu ces derniers temps. En tout cas, ce micro-évènement le mis bien plus en colère que ça n’aurait dû en temps normal. Il montra finalement l’énorme tâche sur sa chemise à la jeune femme, lui demandant :
- Vous comptez faire quelque chose pour ça ? Comment vous pouvez ne pas regarder où vous allez dans un endroit pareil, ça me dépasse !
Si vous le laissez encore quelques minutes ainsi, Connor reprochera certainement à la jeune femme d’être née ! Il reposa son regard dans le sien, les yeux encore pétillants de frustration.
As for me, my thoughts were made up of remembrances, and they carried me up to the surface of the globe which I ought never to have taken leave.
Savannah Williams
les collisions
ÂGE : 33 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie STATUT : Retour à la case départ. C'est seule qu'elle devra avancer désormais MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 12209 POINTS : 780
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 5 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
En découvrant la présence de Connor dans cette salle, j'ai comme un flash de tout ces échanges que nous avions pu partager. Étrangement, tout ça me parait tellement loin...J'en avais fait du chemin depuis, je n'étais plus cette femme téméraire avec des idées bien arrêtées et une certaine désinvolture, j'avais su évoluer professionnellement et prouver que ma position n'était pas uniquement justifiée par la relation interdite que j'avais partagée avec mon patron à l'époque. J'avais probablement gagné en sagesse, et j'avais surtout bien compris qu'il y avait des choses qu'il ne fallait surtout pas dire, quel qu’en soit l'avis que je portais sur le sujet. Enfin, la plupart du temps. Ce n'était pas le cas lorsque je m'étais permise de répliquer aux compliments parfois insensés qui étaient déjà adressés à ce cher Connor, alors qu'il n'avait jamais eu à occuper un poste avec de telles responsabilités. Son nom faisait déjà de lui le parfait petit soldat. Une remarque qui nous avait amené à échanger sur le sujet, de façon plutôt légère et détachée, ce qui m'avait bien évidemment poussé à revoir mon jugement sur cet homme que je ne semblais pourtant pas porter dans mon coeur, mais qui avait bien plus de prestance et de caractère que je ne l'imaginais. Cette histoire s'était pourtant arrêtée soudainement, me poussant à faire semblant d’ignorer chaque article publié à son sujet dans un célèbre journal national par la suite, comme si nos différentes conversations n'étaient que le fruit de mon imagination et que je lui vouais une indifférence certaine. Le voir ici est un dur rappel à la réalité, une claque, qui me déstabilise sur le coup, faisant naître une légère fissure dans cette carapace inébranlable. Un petit passage au buffet me permettra sans nul doute de reprendre mes esprits et de ne pas me laisser distraire par l’une des vedettes de la soirée. Une coupe de ce breuvage délicieux et me voilà prête à en découdre, espérant retrouver rapidement Claudia et poursuivre les différentes rencontres qui s’offrent à nous pour plusieurs heures, et dont je ne dois certainement pas négliger. Malheureusement, le destin en décide autrement, ou peut-être s'agit-il simplement d’une volonté de Connor à précipiter les retrouvailles , puisqu’il s’est agilement glissé derrière moi, provoquant sans plus attendre un incident malencontreux. La bouche entrouverte, mes yeux se perdent un instant sur cette jolie chemise blanche, tâchant de deviner si elle se glisse au premier rang de victime, et c’est seulement ensuite que je prends le temps de découvrir l’identité de ce dernier. Les chances que nos regards se croisent était effectivement élevées, je n’avais cependant pas prévu que nous soyons contraints d’entamer une discussion forcée. "Oh mon dieu, j'suis désolée... Vous n'avez rien?" Je déglutis, ne sachant pas ce qui est le plus dérangeant là tout de suite. Le rire qui s’échappe de ses lèvres n’est qu’une leurre, je décèle un certain agacement, que je ne peux lui reprocher. - A moins que vous ne vous baladiez avec de l’acide dans votre verre je pense que je devrais survivre. Je relève les sourcils, forcée de constater qu’il n’aura pas perdu sa répartie après quelques années, c'est déjà ça. “Non, je ne réserve cette potion que pour les grands événements…” répliquais-je, incapable de ne pas saisir cette perche qu’il me tend. Je plisse légèrement les yeux, tâchant de deviner si ce manque de surprise sur son visage est définitivement bien surjoué, ou s’il n’a aucune idée de qui se trouve face à lui. Après tout, la vision qu’il avait de moi à l’époque se limitait probablement à la seul photo de profil sur laquelle j’apparaissais. - Vous comptez faire quelque chose pour ça ? Comment vous pouvez ne pas regarder où vous allez dans un endroit pareil, ça me dépasse ! Je feigne une légère moue hésitante. “L’odeur de champagne n’a jamais repoussé qui que ce soit…”J’observe ma coupe. “Pas moi en tout cas!” C’était plutôt tragique de constater que cet alcool hors de prix aura subit quelques pertes. “Inutile d’en faire toute une scène, personne ne remarquera rien. Et vous m'excuserez, mais c'est vous qui vous êtes glissé sur mon chemin” Je jette un nouveau coup d’oeil sur l’ampleur des dégâts. Peut-être que monsieur drama ne faisait que récolter son karma après tout... Il ne se souvenait pas de moi, bon sang! Presque blessée dans mon estime, je décide cependant d’en tirer avantage, je pouvais me montrer maladroite au plus au point, sans qu’il ne perçoit là une certaine revanche de m’avoir lâchement ignoré durant ces dernières années. Un homme de son rang ne pouvait bien évidemment pas se rabaisser à parler à une simple assistante, alors qu’il occupait un statut bien plus gratifiant. Ou peut-être que ma générosité prenait le dessus... “Okay….Suivez-moi” soufflais-je, quelque peu exaspérée de devoir me rabaisser à lui sauver la mise. Je me fraye un chemin jusqu’au couloir, m’assurant que ce dernier suive bien mes pas, et pousse la porte des sanitaires, qui sont à l’image de cette magnifique salle, démesurément luxueux. Un silence de plomb y règne, indiquant l’absence d’une tierce personne avec nous. “Enlevez votre chemise”. Ordonnais-je, suscitant un air surpris chez le jeune homme. “Rassurez-vous, j’ai pas l’intention de vous sauter dessus” précisais-je, avec une certaine ironie. “Je n’voudrais pas être responsable de l’échec de vos missions professionnelles du soir” Je roule des yeux pour appuyer mes propos, blâmant son attitude avec exagération.
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Connor Myers
les apparences trompeuses
ÂGE : 36 ans, le 10 mars 1987 STATUT : récemment couplé et certainement bientôt fiancé ; MÉTIER : CEO de Myers prospecting, l'entreprise familiale, depuis quelques mois. Il est arrivé à sa tête suite à la défection de son père, pour couvrir un scandale ; LOGEMENT : Spring Hill, 224 edward street - un grand appartement luxueux, spacieux, lumineux et surtout impersonnel ; POSTS : 311 POINTS : 215
TW IN RP : Névroses, Pathologies psychiatriques, addiction GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : Claire ∆ And I try to fall for her touch, but I'm thinking of the way it was ; Said I'm fine and said I moved on. I'm only here passing time in her arms, hoping I'll find a glimpse of us ; Claire#3
(#) Sujet: Re: Don't judge me by my past, I don't live there anymore Jeu 6 Oct 2022 - 15:51
Connor avait pris conscience de beaucoup de choses depuis quelques années. Il avait finalement théorisé que tout le monde avait au moins deux personnalités. Il y avait celle que nous montrions volonté en public, notre vitrine en quelque sorte, et puis il y avait ce que nous étions vraiment, une sorte d’état de nature sur lequel peu de gens avait de réel contrôle. La première représentation permettait aux gens de se positionner socialement et de trouver leur place dans les différents cercles sociaux qu’ils intégraient. Pour lui, cette position était bien souvent prédéterminée à l’avance et induite par ce que les autres attendaient dans un certain contexte. A ses yeux, les personnes qui pensaient être totalement libre d’être naturels dans n’importe quelle situation étaient ou des idiots ou des asociaux. Connor, lui, avait finalement préféré se résigner à endosser le rôle qu’on lui donnait tout en pensant pouvoir choisir la meilleure façon d’y garder un certain avantage. Il s’y perdait peut-être lui-même mais y gagnait assurément en tranquillité. C’est ce que beaucoup de gens de son entourage considérèrent comme une prise de maturité de Connor. Le début de sa correspondance avec Savannah, quatre ans auparavant, correspondait à cette période charnière avant qu’il ne rencontre Claire et tout ce qui s’en suivit. Lui non plus n’était pas tout à fait le même, et il n’en était pas particulièrement fier.
Connor resta sans voix devant la répartie de la jeune femme. Les choses s’étaient passées si rapidement, et il ne s’attendait tellement pas à tant de désinvolture, qu’il en fut désarmé. Toute trace de frustration et d’irritation venaient de disparaître tout à coup tant la réaction de la jeune femme était en décalage avec ce qu’il attendait d’elle à cet instant. Il dû d’ailleurs réprimer un sourire naissant en se mordant la joue, sa réplique étant bien trouvée après tout. « Inutile d’en faire toute une scène, personne ne remarquera rien. Et vous m'excuserez, mais c'est vous qui vous êtes glissé sur mon chemin » Il haussa les sourcils, encore plus surpris que précédemment par sa manière de gérer la situation. Cette jeune femme était la définition même du culot. Elle le faisait cependant avec un tel naturel que Connor se trouvait bien démunis et incapable d’y réagir avec sérieux. Elle n’avait en même temps pas totalement tort, l’intensité de sa réaction n’était pas en adéquation avec le préjudice. Il ne comprenait pas bien pour autant comment elle pouvait se permettre cela. Elle ne savait pas qui il était ? Ou, elle pensait pour une raison qu’il ignore, qu’il réagirait positivement à sa répartie ? C’est à cette pensée qu’une impression de déjà vu le surpris. Il plissa les yeux les yeux alors comme pour se concentrer sur les traits de son visage qui lui rappelèrent tout à coup quelque chose.
- Vous-, commença t’il tout en levant un doigt dans sa direction mais elle ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase. - Okay… Suivez-moi »
Il l’a regarda simplement tourner les talons et se frayer un chemin dans la foule, le doigt toujours levé. De mieux en mieux. Elle était si sûre d’elle qu’elle n’avait même pas pris le temps ni de lui expliquer ce qu’elle souhaitait, ni d’attendre de voir s’il la suivait vraiment. Cette femme était décidément… particulière. Familièrement particulière. Et elle n’avait même pas totalement tort d’être si confiante puisque presque sans y réfléchir, Connor se décida à la suivre quand il faillit la perdre de vue.
Ses méninges tournaient à plein régime. Son visage lui disait vraiment quelque chose. Il pensa tout d’abord au fait qu’elle était peut-être employée par une entreprise avec laquelle il travaillait. Aussi, il aurait pu la croiser à plusieurs reprises. C’était certainement la raison la plus évidente. Pourtant quelque chose clochait. Non, il sentait que c’était autre chose, l’impression d’être en face d’un ancien béguin. Pourtant elle ne ressemblait pas à une ancienne petite-amie et Connor n’avait eu que deux « coups d’un soir » dans sa vie, à l’université, et ces filles lui avaient assez plût pour qu’il se rappelle d’elles encore maintenant. Il n’était donc pas normal qu’il ne se souvienne pas d’une femme avec qui il aurait pu… être proche. Alors qu’il était encore en train de consulter ses souvenirs pour tenter de trouver à qui cette femme lui faisait penser, il se rendit compte qu’il venait d’entrer dans des toilettes. Aussi luxueuses soient-elles, ce n’était pas forcément un endroit habituel pour apprendre à faire connaissance avec quelqu’un. Tout comme le « enlevez votre chemise » qu’elle lui ordonna. Il haussa les sourcils, en oubliant presque la raison pour laquelle elle lui avait demandé de le suivre. La regardant de haut en bas, incrédule. « Rassurez-vous, j’ai pas l’intention de vous sauter dessus, je n’voudrais pas être responsable de l’échec de vos missions professionnelles du soir »
Il baissa alors son regard vers sa chemise encore tâchée et compris enfin où elle voulait en venir, peut-être un peu long à la détente. Il pesta intérieurement, se rappelant que son adjoint devait certainement déjà être en train de le chercher pour lui présenter le fameux chef d’entreprise dont il lui avait parlé plus tôt. Il souffla un « ok » tout en enlevant sa veste rapidement qu’il posa soigneusement sur le rebord des lavabos, puis déboutonna sa chemise distraitement en regardant régulièrement vers la porte d’entrée. Il serait bien embêté si quelqu’un venait à les surprendre dans cette configuration. Bien que lui n’eut pas d’arrières pensées – ou peut-être un peu pour être tout à fait honnête- un visiteur n’aurait pas la même bienséance.
Il lui tendit sa chemise une fois qu’il l’eut enfin déboutonnée et ramena une main dans sa poche pour garder une certaine contenance. Il tentait de paraître le plus à l’aise du monde malgré sa gêne bien présente. Depuis combien de temps il ne s’était pas retrouvé torse nu devant une femme. Six mois ? Un an ? Mince, ça faisait tant de temps que ça ? Il lorgna sur la droite pour se regarder discrètement dans le miroir. Il en fut plutôt satisfait. Tout semblait encore bien en place. Il en profita pour bomber un peu le torse, essayant de se mettre plus à son avantage.
Puis son regard se détourna vers la jeune femme, affairée avec sa chemise. Il se fit la réflexion qu’elle était vraiment plutôt jolie, maintenant qu’il la voyait à la lumière de la pièce. C’est d’ailleurs quand elle releva un peu plus le visage qu’il comprit. Ce fut d’abord tout bas qu’il s’entendit lâcher un « Savannah ? », avant d’écarquiller les yeux de surprise en comprenant. Il se recula presque instantanément, cachant son torse par réflexe. Certainement bien trop tard pour qu’elle n’ait rien vu. Il se trouvait tout à coup bien embarrassé et balbutia :
- Je… Tu… Qu- pourquoi ?
Tirade qui ne l’aida certainement pas à briller plus par son intelligence. Le pourquoi insinuait « pourquoi es-tu là ? ». Mais surtout, « pourquoi est-ce que tu ne m’as pas dit plutôt qui tu étais » ? Il se rendit compte aussi qu’il ne lui avait certainement pas laissé l’occasion en l’assaillant de reproches de la sorte. La manière dont il avait arrêté de répondre à leurs échanges lui revint aussi en mémoire. Tout semblait concorder pour le mortifier encore plus qu’il ne l’était déjà. Dire que seulement dix minutes plus tôt, Connor était parfaitement sûr de lui et de sa position. C’était peut-être bien le karma qui venait lui tomber dessus.
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Savannah Williams
les collisions
ÂGE : 33 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie STATUT : Retour à la case départ. C'est seule qu'elle devra avancer désormais MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 12209 POINTS : 780
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 5 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
Je devrais faire bonne figure, être irréprochable, et pourtant, le naturel semble s’emparer de moi dès lors que je découvre qui est la pauvre victime de ma maladresse. Cet homme qui me fait face pour la première fois devrait pourtant susciter un certain respect, puisqu’il se trouve probablement en marge de devenir l’une des personnes les plus influentes de cette ville, et pourtant… Je peine à me détacher de cette familiarité qui prend le dessus, m’adressant à lui comme s' il était en mesure de discerner cette ironie qui me caractérise, et qui pourrait pourtant en mettre plus d’un mal à l’aise. Mais c’est plus fort que moi, et ce sentiment d’irritation est bien évidemment la source de si peu de bonnes manières. Est-ce l’ombre d’une piètre rancune liée à sa disparition soudaine de ma vie quelques années plus tôt qui guide mes propos, ou le fait qu’il ne semble pas en avoir gardé le souvenir ? Ma posture ne me permet pas de pouvoir le dénigrer, lui qui subit une fois de plus mes attaques, et pourtant. “Inutile d’en faire toute une scène, personne ne remarquera rien. Et vous m'excuserez, mais c'est vous qui vous êtes glissé sur mon chemin” Voilà que je rejetais la faute sur Connor, parce que c’est bien plus facile que de reconnaître mes torts ouvertement et de minimiser les faits. Cet air presque orgueilleux, impassible se retrouve écorché lorsque je croise son regard, visiblement surpris par mon comportement. Je soupire en mon for intérieur, subissant de plein fouet une légère culpabilité à agir ainsi. “Vous-”...”Okay… Suivez-moi” Je le coupe dans son élan, préférant m’épargner le moment où il exprime un jugement à mon égard qui serait peu flatteur. Je ne suis pas un monstre, preuve en est alors que je me dirige vers les toilettes mis à disposition. Une telle proposition sonnerait comme un scandale pour beaucoup d'hommes présents dans cette salle, mais je ne mesure pas un instant l’aspect incongru de ma solution, innocente que je suis parfois…. Je m’assure qu’il me suive, n’ayant pas envie d’expliquer ma présence dans les sanitaires destinées à la gente masculine à ceux que je pourrais y croiser.
Notre arrivée dans la pièce me fait réaliser le caractère inédit de la situation dans laquelle je viens de nous embarquer, et ce n’est pas la suite qui va nous permettre de nous en éloigner. “Enlevez votre chemise” Le manque de sourire sur mon visage peut être déstabilisant, et je n’en ai pour ainsi dire pas conscience. Il relève les sourcils, visiblement surpris par ma demande alors que son regard s’attarde sur ma silhouette toute entière, cherchant probablement à deviner le caractère dangereux auquel il pourrait s’exposer en cas de refus, ou peut-être à songer si abdiquer peut en valoir le coup ou pas, qui sait. Je penche légèrement mon visage par-dessus mon épaule, alors que mes mains se posent sur mes hanches dans une fausse forme d’impatience. Il aura fallu quelques secondes pour que l'idée fasse son chemin dans mon esprit, et je ne peux contenir l’amusement qui s’empare sans plus attendre de mes traits. « Rassurez-vous, j’ai pas l’intention de vous sauter dessus, je n’voudrais pas être responsable de l’échec de vos missions professionnelles du soir » Un sourire de circonstance pour appuyer mes propos. J’étais prête à l’aider à régler ce petit problème dont j’étais responsable, encore fallait-il qu’il veuille s’y soumettre. « Ok » Je hoche la tête une seule fois, satisfaite. “Bien”. Il se débarrasse de ses vêtements, alors que je m’efforce de détourner le regard pour ne pas susciter une gêne supplémentaire à cette scène qui s’y prête déjà largement. Pourtant, mes yeux se perdent sur son torse lorsqu’il me tend la chemise, forcée de constater que cet homme a de quoi en faire envier plus d’un…Je n’aurais pourtant pas songé un instant qu’un homme avec de telles responsabilités puisse trouver le temps d’entretenir sa silhouette. Dans les yeux, les yeux! Je relève le regard dans le sien, luttant pour contenir ce sourire qui ne demande qu’à apparaître sur mes lèvres et qui pourrait certainement amplement le gratifier. Je dois me concentrer sur la mission qui nous amène ici, et je doute clairement des moyens que je mets en place, venant mouiller légèrement la tâche à disposition, ce qui ne fait qu’empirer l’étendue de cette tâche. J’en oublie un instant Connor, ou plutôt je m’efforce de garder la tête haute alors qu’il risque de passer encore plus de temps enfermé dans cette pièce au vu de ce que j’entreprends.
« Savannah ? » Je relève la tête, spontanément, oubliant un instant que ce prénom ne lui avait pas paru si logique auparavant. C’est en croisant son regard que je décèle son air ébahi qui me ramène aux faits. Surprise! Sa pudeur soudaine me soutire un rire, puisqu’il paraît visiblement plus à l’aise à l’idée de se dévêtir devant une parfaite inconnue. “- Je… Tu… Qu- pourquoi ?” Je relève les sourcils, ne pouvant me défaire de ce sourire malgré moi, alors que j’éprouve une certaine confiance face à la place que j’occupe actuellement. “Pourquoi je me trouve ici? Pourquoi je m'évertue à vouloir t’aider, ou pourquoi on a perdu contact depuis quelques années?” Je fais mine de réfléchir. “Il y a beaucoup de questions possibles finalement” avouais-je en haussant les épaules. “En tout cas, je peux t’assurer que je n’avais rien calculé de tout ça.” Ma présence ici, l’incident avec le champagne, ou encore notre petite escapade dans les toilettes. “J’suis étonnée que personne ne soit encore à ta recherche par ailleurs.” m’amusais-je, sachant pertinemment le rôle qu’il se devait de remplir en venant à ce genre d’événements. Je finis par m’approcher du sèche-main, qui heureusement pour lui, a trouvé sa place dans cette pièce. Une aubaine pour parvenir à ôter l’humidité de sa chemise, qui pour le coup lui filerait un bon coup de froid.
is it too much to ask?
i'm still alive but I'm barely breathing. i fight everyday, i always gave everything. but it's never enough. i'm never enough
Connor Myers
les apparences trompeuses
ÂGE : 36 ans, le 10 mars 1987 STATUT : récemment couplé et certainement bientôt fiancé ; MÉTIER : CEO de Myers prospecting, l'entreprise familiale, depuis quelques mois. Il est arrivé à sa tête suite à la défection de son père, pour couvrir un scandale ; LOGEMENT : Spring Hill, 224 edward street - un grand appartement luxueux, spacieux, lumineux et surtout impersonnel ; POSTS : 311 POINTS : 215
TW IN RP : Névroses, Pathologies psychiatriques, addiction GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : Claire ∆ And I try to fall for her touch, but I'm thinking of the way it was ; Said I'm fine and said I moved on. I'm only here passing time in her arms, hoping I'll find a glimpse of us ; Claire#3
(#) Sujet: Re: Don't judge me by my past, I don't live there anymore Mer 26 Oct 2022 - 14:21
Un fantôme du passé. Connor s’était pris une bonne dose de souvenirs dans la tête en très peu de temps. Ce n’était pas seulement les échanges qu’il avait eu avec la jeune femme qui lui revenaient soudainement mais surtout l’époque à laquelle ceux-ci s’étaient déroulés. Quatre années qui lui avaient paru une éternité rétrospectivement tant les choses avaient changés pour lui… Tant lui-même avait changé. Il comprenait désormais cette impression qu’il avait eu en la voyant tantôt. Dans les faits, il n’avait jamais entretenu de relation amoureuse avec Savannah, il ne l’avait même jamais rencontrée. Cependant, il se souvenait parfaitement que leurs échanges étaient devenus bien plus ambiguës au fil du temps et il serait malhonnête de sa part de nier qu’il avait envisagé plus. Ne l’ayant jamais vu réellement, il avait beaucoup fantasmé son physique et ses expressions. Tellement peut-être que le souvenir qu’il avait d’elle, bien qu’étrangement lointain, ne correspondait qu’à moitié à l’image de la blonde qui se trouvait en face de lui. Il y avait quelque chose de fascinant dans cette impression de connaître et en même temps de découvrir une personne. Raison pour laquelle il n’arrivait pas à détourner le regard et la scrutait, dubitatif. Le pire dans cette situation était peut-être qu’elle continuait de sourire, semblant même le narguer, ou s’amuser de sa réaction… Il comprit rapidement que c’était certainement la deuxième option.
- Pourquoi je me trouve ici? Pourquoi je m'évertue à vouloir t’aider, ou pourquoi on a perdu contact depuis quelques années? Il y a beaucoup de questions possibles finalement. En tout cas, je peux t’assurer que je n’avais rien calculé de tout ça.
Il avait réagi sous le coup de la surprise et se rendit compte en l’entendant de la risibilité de celle-ci. Il avait clairement perdu toute crédibilité et le masque était tombé rapidement. Il détendit de nouveau ses bras le long de son corps et se racla la gorge. Il se mordit la joue, tentant de cacher son embarras, un peu moins amusé que la jeune femme de la situation.
- Un peu des deux, pas la troisième… Je m’attendais pas à te trouver… ici.
Il détourna les yeux à l’évocation de ce fameux troisième pourquoi. Il se souvenait assez bien de la raison pour laquelle ils avaient perdus le contact. Il n’en était pas réellement très fier d’ailleurs. Connor n’était pas réputé pour son courage dans ce type de situation et il avait eu une réaction assez… Typique. Il avait tout simplement arrêté de répondre aux messages quand il avait pris la décision d’arrêter leurs échanges. Sans égards pour la jeune femme, ou plutôt ne préférant pas y penser. Ce qu’on appel plus communément désormais du ghosting, bien qu’il n’en eût pas conscience au moment où il l’avait fait. C’était certainement la personnification du karma qui lui revenait au visage finalement. « J’suis étonnée que personne ne soit encore à ta recherche par ailleurs » il se décomposa instantanément, cette donnée lui revenant en tête.
- Merde James !
Il se rapprocha d’elle et du lavabo pour tâter sa veste de costume à la recherche de son téléphone. Il allait certainement le tuer s’il ne le trouvait pas rapidement et devait faire attendre la personne qu’il souhaitait lui présenter. Il put d’ailleurs remarquer en regardant son écran qu’il avait déjà trois appels en absence de son adjoint sur son téléphone. Il appuya sur son icone afin de tenter de le rappeler, malheureusement sans tonalité, ce qui pouvait indiquer ou qu’ils n’avaient pas de réseaux, ou qu’il avait éteint son téléphone. C’est au moment de cette constatation qu’il entendit des bruits de pas dans le couloir derrière la porte. Cependant, en raison du bruit du sèche-main qu’utilisait Savannah pour sa chemise, il n’était pas tout à fait sûr que ceux-ci se dirigeaient dans leur direction. Il plissa donc les yeux et se rapprocha de la porte discrètement. Le karma ne l’avait finalement pas totalement lâché car c’est à quelques centimètres de la poignée qu’il commença à la voir bouger. Sans trop y réfléchir et par réflexe, il la maintint fermée et apposa tout son poids contre la cloison afin de la garder close. Dos à la porte, il grimaça en direction de son interlocutrice. Evidemment, il n’existait pas de verrous aux salles de bains, ce serait trop beau. La personne derrière ne se démonta malheureusement pas pour autant et toqua à la porte avant d’ajouter dans un chuchotement : « Connor ! Je sais que t’es là, Carmen t’as vu suivre ici une blonde. Sors de là avant qu’on raconte n’importe quoi. » Le karma l’avait peut-être bel et bien abandonné finalement. Il lâcha un « fuck » inaudible, regardant sa comparse, démunis. Il haussa les épaules, semblant lui demander quoi faire. Son absence de réponse sembla malheureusement agacer de plus bel son adjoint qui toqua à nouveau, sa voix laissant transparaitre son irritation malgré les chuchotements : « Connor, présentable ou pas, je vais venir te chercher par la peau des fesses s’il le faut ». Dos au mur, littéralement, Connor choisi d’entrouvrir légèrement la porte pour ne laisser que son visage apparaitre et son épaule dénudée, bien malgré lui. « J’arrive dans 5 minutes, je t’expliquerais ! Fais attendre la personne si tu peux et arrête de… t’imaginer ce que t’es en train d’imaginer» Il referma la porte sans même laisser sa chance à son adjoint de répliquer. Il se tourna alors de nouveau vers la jeune femme et tenta un sourire, embarrassé. Peut-être la pire situation pour s’expliquer sur ce qu’il s’était passé quatre ans auparavant. Il tenta pourtant.
- Merci… -dit-il en désignant simplement du doigt la chemise que Savannah tenait dans ses mains- et je suis désolé d’avoir arrêté de répondre à tes messages sans te prévenir… et puis pour tout à l’heure aussi, j’ai pas été sympa.
As for me, my thoughts were made up of remembrances, and they carried me up to the surface of the globe which I ought never to have taken leave.
Savannah Williams
les collisions
ÂGE : 33 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie STATUT : Retour à la case départ. C'est seule qu'elle devra avancer désormais MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 12209 POINTS : 780
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 5 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
Il est déstabilisé, et j'en profite pour en jouer et faire preuve d'une assurance qui ne pourrait qu'accentuer son trouble du moment. J'aurais très bien pu tenter de lui rappeler quelques souvenirs dès lors que nos chemins se sont maladroitement croisés quelques minutes plus tôt, ca aurait été effectivement plus judicieux que de prétendre à une aisance peut-être déstabilisante face à un pseudo inconnu, mais une partie de moi n'en avait pas l'envie, comme si le manque de considération qu'il avait donné l'impression d'éprouver à mon égard quelques années plus tôt devait sonner comme une revanche. Je n'avais pas su décrypter à l'époque ce qui avait pu se passer réellement. Je me souviens juste de la curiosité et de l’intérêt qu'il avait suscité en moi, alors même que tout cela ne se résumait qu'à un échange virtuel. Il était parvenu à m'attiser, à déclencher des émotions particulièrement enivrante au plus profond de moi, me laissant croire naïvement que peut-être, nous étions destinés à nous croiser un de ces jours et développer ce lien qui semblait nous unir. Et puis tout s'était soudainement arrêté, comme si tout ça n'avait été que le fruit de mon imagination. J'ai toujours eu cette fâcheuse habitude de m'emballer lorsqu'un homme suscite en moi une certaine attirance, peut-être que Connor n'avait pas échappé à la règle, et que j'avais clairement manqué d'objectivité, idéalisant un lien qui n’était que fictif et éphémère. Et même si les années s'étaient chargées de me faire oublier son visage, le retrouver en chair et en os ce soir parvenait à me ramener à tout ça sans plus attendre. J'avais été moi-même troublée en le découvrant à cette soirée, mais il me semblait bien plus important de surpasser ce sentiment en laissant entrevoir une certaine indifférence, douce vengeance pour m'avoir légèrement négligée. Fierté quand tu me tiens… "- Pourquoi je me trouve ici? Pourquoi je m'évertue à vouloir t’aider, ou pourquoi on a perdu contact depuis quelques années? Il y a beaucoup de questions possibles finalement. En tout cas, je peux t’assurer que je n’avais rien calculé de tout ça." Je m'amuse de la situation, parce que malgré un caractère plus ou moins affirmé, je ne parviens pas à m'enfermer dans une forme de rancune. "- Un peu des deux, pas la troisième… Je m’attendais pas à te trouver… ici." Je relève les sourcils, ne pouvant que confirmer l'hypothèse que l'arrêt soudain de ses nouvelles était donc volontaire de sa part, au moins, je ne pouvais lui reprocher sa sincérité du moment. "Je suis ici pour le boulot également. On cherche à élargir le réseau professionnel de la société, j'ai donc été envoyée par mon patron pour apprivoiser quelques possibles futurs clients." Je hoche brièvement la tête pour appuyer mes propos avant de rebondir. "J'avais cependant pas imaginé une seule seconde que je serais obligée de me rendre dans les toilettes en charmante compagnie pour ça." J'esquisse un sourire, tentant de détendre l'atmosphère et de lui permettre de se détacher d'un quelconque regret qu'il pourrait éprouver avec le recul.
« J’suis étonnée que personne ne soit encore à ta recherche par ailleurs ». Cela ne faisait que quelques minutes que nous étions enfermés dans cette pièce, mais nul doute que notre absence serait sans doute vite remarquée, la sienne tout du moins. "Merde James !" Tâchant d'écourter ce moment qui pourrait possiblement lui attirer des ennuis, je déclenche à plusieurs reprises le sèche-main, avec cet agacement perceptible face au peu de temps qui me permet de pouvoir bénéficier du souffle de l'appareil. Dans ce brou-ha, je ne parviens pas à entendre les quelques pas qui proviennent du couloir, et c’est en observant l’attitude de Connor, qui me laisse au départ perplexe, que l’idée éclot finalement dans mon esprit. Sans avoir le temps de sortir le moindre son de ma bouche, je remarque la poignée de la porte se baisser, et Connor se précipiter sur celle-ci afin de bloquer l’entrée. Mes yeux écarquillés croisent les siens, partageant cette fois-ci avec lui cet effet de surprise et d’embarras face à la situation. Sans réfléchir, je délaisse la chemise pour venir l’aider, appuyant de mes paumes sur la fameuse porte, comme si cela pouvait suffire. « Connor ! Je sais que t’es là, Carmen t’as vu suivre ici une blonde. Sors de là avant qu’on raconte n’importe quoi. » Je me pince les lèvres, consciente de la situation dans laquelle je viens de l’embarquer. Nous surprendre, enfermés et désireux de le rester par notre résistance du moment, le corps de Connor en parti dénudé, risquait de faire naître des commérages, qui seront bien plus intéressants aux yeux de la population que les sujets sérieux, liés à l’activité professionnelle qui auraient pu émerger dans la salle de réception. L’hésitation de Connor me pousse à hocher négativement de la tête. Peu importe qui était cet homme, nous ne pouvions lui laisser découvrir cette scène, qui éveillerait à coup sûr quelques hypothèses sur la situation. « Connor, présentable ou pas, je vais venir te chercher par la peau des fesses s’il le faut ». Il ne nous aidait pas, je grimace, ayant l’impression d’être finalement dans une impasse. Connor finit par y céder, ouvrant la porte légèrement pour tenter de faire patienter cet homme avec lequel il doit probablement travailler. “ J’arrive dans 5 minutes, je t’expliquerais ! Fais attendre la personne si tu peux et arrête de… t’imaginer ce que t’es en train d’imaginer» Ca devait être compliqué, et l’idée en elle-même parvient à me soutirer un sourire bien malgré moi, le destin ne jouait clairement pas en notre faveur. Mes yeux croisent ceux de Connor avec un amusement perceptible. “Tu devrais peut-être y retourner, il semble particulièrement jaloux.” Mes gros yeux et cet air faussement paniqué laisse place à un visage plus détendu alors que je récupère la chemise, que je manipule inconsciemment entre mes doigts avant de la lui tendre. “- Merci…” J'acquiesce d’un signe de la tête. “- et je suis désolé d’avoir arrêté de répondre à tes messages sans te prévenir… et puis pour tout à l’heure aussi, j’ai pas été sympa.” La sincérité que je décèle dans son regard bleuté suffit à me convaincre et à apprécier chacun de ses mots. “Pas moi, ça m’aurait permit de me convaincre que t’es peut-être pas si mauvais que j’pouvais l’imaginer.” De par ses excuses, mais aussi pour l’intégralité des moments que nous avions pu partagé jusque-là et qui avait redorer l’image plutôt péjorative que j’avais pu m’en faire. Mes lèvres se retroussent légèrement, exprimant là un certain compliment qu’il était peut-être difficile de cerner.
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Connor Myers
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ÂGE : 36 ans, le 10 mars 1987 STATUT : récemment couplé et certainement bientôt fiancé ; MÉTIER : CEO de Myers prospecting, l'entreprise familiale, depuis quelques mois. Il est arrivé à sa tête suite à la défection de son père, pour couvrir un scandale ; LOGEMENT : Spring Hill, 224 edward street - un grand appartement luxueux, spacieux, lumineux et surtout impersonnel ; POSTS : 311 POINTS : 215
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(#) Sujet: Re: Don't judge me by my past, I don't live there anymore Dim 4 Déc 2022 - 11:06
Connor était un très mauvais menteur, à son plus grand malheur parfois. Quand c’était nécessaire, il préférait dissimuler, fuir le sujet ou encore ne dire qu’une partie de la vérité. Il essayait la plupart du temps de faire face à ces réalités qui peuvent blesser, mais pouvait aussi faire preuve de lâcheté, comme ici, en ne lui expliquant pas de but en blanc qu’il se souvenait très bien d’avoir arrêté de répondre aux messages de la jolie blonde. C’était d’ailleurs en partie la raison pour laquelle il avait arrêté de converser avec Savannah du jour au lendemain. Certainement par peur de sa réaction, alors qu’ils ne s’étaient jamais rien avoués, il n’avait pas eu le courage de lui expliquer les raisons pour lesquelles il avait préféré arrêter là leurs échanges. Il s’en rendit bien compte à présent qu’il l’avait devant lui. Il avait tout simplement manqué de courage et était plutôt soulagé qu’elle ne creuse pas plus loin. Elle n’avait définitivement pas mérité qu’il la traite avec si peu de considération.
Il nota dans un coin de sa tête les raisons de sa venue à ce gala, étonné qu’elle travaille désormais dans cette industrie, elle qui avait été si revendicative à l’époque. Ceci piqua d’ailleurs sa curiosité, se demandant bien qu’elle devait être son entreprise actuelle pour lui donner envie de s’investir ainsi. Peu de boites dans son secteur pouvaient se targuer d’être irréprochables, que ce soit moralement ou simplement financièrement. Connor était très bien placé pour le savoir, lui qui travaillait désormais en coulisses. Bien qu’il n’eût jamais de vision idéalisée du travail de son père, même plus jeune, il était très loin de se douter de tout ce qu’il allait découvrir en accédant à la tête de Myers prospecting.
Toujours dos à la porte des toilettes, la maintenant fermée comme un garde protégeant sa forteresse, il arqua un sourcil en l’entendant : « Tu devrais peut-être y retourner, il semble particulièrement jaloux. ». Il ne put s’empêcher de pouffer, sincèrement amusé par la comparaison. Il devrait garder cette réflexion pour James plus tard, celle-ci ne manquerait pas de le piquer. Il en profita pour récupérer la chemise qu’elle lui tendit, gardant ses yeux rivés vers la jeune femme. C’était certainement sa dernière occasion de la revoir avant un moment et il se permit de s’excuser, ce qu’il n’avait pas osé faire quelques années auparavant. « - et je suis désolé d’avoir arrêté de répondre à tes messages sans te prévenir… et puis pour tout à l’heure aussi, j’ai pas été sympa » « Pas moi, ça m’aurait permis de me convaincre que t’es peut-être pas si mauvais que j’pouvais l’imaginer. » Étonné, il resta quelques secondes à la détailler avant de sourire à son tour, hochant la tête. Pas aussi mauvais hein ? Elle avait au moins le cran de l’avouer. Elle était décidément bien plus mature que lui.
Il se redressa en comprenant que son adjoint avait abandonné l’idée d’entrer dans la pièce et en profita pour enfiler sa chemise, légèrement froissée mais de nouveau immaculée. Gêné, il posa son regard par intermittence sur la jeune femme, détaillant sa silhouette et son visage comme pour s’assurer que tout était ok tandis qu’il reboutonnait rapidement son vêtement. Il se rapprocha de nouveau d’elle une fois ceci fait pour prendre sa veste laissée sur le rebord du lavabo. Il s’arrêta cette fois-ci pour la dévisagée et ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose mais se rendit compte qu’il ne pouvait pas se permettre d’ajouter quoi que ce soit dans ce contexte. Il se contenta alors de lui adresser un sourire embarrassé puis tourna les talons vers la porte de la salle de bain dans un « à plus » rapide.
Une fois dehors il dû bien faire face à James qui l’attendait avec impatience, adossé au mur et gardant de toute évidence la porte où se trouvait son patron quelques secondes plus tôt pour éviter que quelqu’un n’entre. Connor se rendit compte qu’il souriait toujours, s’étant repassé la scène de tout à l’heure en tête. Face à la mine lugubre de son acolyte, il se força à le perdre pour le suivre jusqu’à revenir à la fête.
Le chef d’entreprise réussi presque difficilement à reprendre son sérieux et à se remettre dans l’ambiance de ce gala. Cette entrevue eut cependant des bienfaits inattendus. Il se sentit étrangement bien plus détendu qu’à son arrivée, bien plus léger. La boule au ventre qui le tourmentait depuis le début de la soirée avait disparue. C’est bien plus confiant qu’il put rencontrer le fameux Hurley que James voulait tant lui présenter. Il se demanda d’ailleurs bien pourquoi il avait tant voulu cet échange. Les deux hommes étaient aux antipodes en termes de vision et Connor se demandait bien comment il pourrait un jour travailler avec lui. Le seul intérêt qu’avait son entreprise pour lui était bien qu’il s’agissait d’un opposant à son propre père. Il ne posa cependant pas plus de questions et se contenta d’essayer de faire bonne impression, évitant comme il le pouvait tous les sujets de mésententes qui pourraient survenir. Concentré sur cet objectif, il ne manqua cependant pas de remarquer Savannah au loin et de la suivre du regard, tout en ne prêtant plus qu’une oreille distraite aux échanges en cours. Était-elle en train de faire du charme pour le compte de son employeur ? C’est ainsi qu’il avait compris le terme « apprivoiser » qu’elle avait utilisé tantôt. Il se demanda tout à coup s’il n’aurait pas dû lui demander l’identité de celui-ci, histoire de se faire une idée sur les méthodes employées par celui-ci pour ne pas s’y faire prendre à son tour. Peut-être était-ce déjà le cas cela dit, puisqu’il n’avait pas pu s’empêcher de voir son attention déviée à la simple vue de la jeune femme. Il tenta de se reconcentrer sur sa conversation mais ne réussit jamais à reprendre totalement le fil. Même après celle-ci, lorsqu’il put reprendre son défilé des salutations et discussions insignifiantes, il chercha régulièrement des yeux la jeune femme entre toutes les têtes familières. Leurs regards se croisèrent ainsi à plusieurs reprises. Il feinta tout d’abord de ne pas le remarquer, détournant la tête dès qu’il comprenait qu’il s’était fait prendre en train de la dévisager. Puis, à mesure qu’il devenait trop évident qu’il la cherchait des yeux, il se mit à sourire, amusé de la situation, dès qu’ils se remarquaient mutuellement. En plein débat sur la politique gouvernementale actuelle, et alors que ses interlocuteurs étaient clairement passionnés par leur sujet, il se permit même de lui signifier à travers des signes discrets qu’il allait mourir d’ennui.
Le gala toucha finalement à sa fin et les têtes d’affiches étaient déjà presque toutes rentrées ou tout du moins parties vers d’autres réjouissances. James n’avait cependant pas dit son dernier mot et était en grande conversation avec un avocat d’affaire. En laissant son regard dévier sur les visages restants, Connor remarqua à quelques mètres de lui, la tête blonde se dérober de la salle par une porte adjacente. L’envie le tarauda alors de la suivre, maintenant que ses obligations professionnelles avaient été remplies à son sens. Après tout, il avait plus que rempli son cahier des charges en venant ici. De plus, il était de plus en plus curieux de savoir pour qui la jeune femme travaillait. Tout du moins c’est la raison qu’il pouvait se permettre d’exprimer. En réalité, elle l’avait aussi beaucoup amusée par son franc parler, et après une soirée entière de faux semblants et de langue de bois, il avait bien plus envie d’engager ce type de conversation. Il se décida finalement assez rapidement et tapa l’épaule de son collègue, lui signifiant à l’oreille qu’il s’en allait sans même lui laisser l’occasion de lui répondre, et se dirigea vers la porte que Savannah avait emprunté plus tôt. Une fois au dehors, il se trouva dans le grand hall de l’hôtel qui accueillait les réjouissances. Il jeta un regard circulaire sur la grande pièce mais ne trouva pas de traces de la jeune femme, cette dernière ayant certainement déjà dû filer depuis un moment. Il soupira légèrement, déçu, et continua malgré tout de regarder autour de lui. Il remarqua un peu plus loin le bar de l’hôtel, et se fit la réflexion qu’elle pouvait aussi très bien s’y trouver. Ne réfléchissant même pas au fait qu’elle puisse être accompagnée, il se dirigea vers l’espace ouvert.
Tout comme le reste de l’hôtel, l’endroit était particulièrement luxueux. Des fauteuils étaient disposés un peu partout, donnant l’impression d’entrer dans un salon, tandis que le bar se trouvait un peu plus reculé au fond de la pièce, de style prohibition. Les lumières étaient tamisées, donnant un caractère encore un peu plus intimiste à ce salon. Il s’arrêta au pas de la porte en remarquant la femme, dos à lui, et accoudée au bar. Après une seconde d’hésitation, il s’avança finalement vers elle, passant dans son dos avant de s’asseoir sur le tabouret à sa gauche. Il fit mine de ne pas la voir pour commander au barman un wiskey sec, avant de sourire pour lancer simplement : « Alors bilan ? T’as réussi à amadouer assez de clients pour ton patron ? Ou tu t’es encore embarrassé à jeter ton verre sur eux ? Parce que je tiens à te le dire, je pense pas que ce soit la technique la plus directe pour convaincre des gens. » Il tourna finalement la tête vers elle, amusé.
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Savannah Williams
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ÂGE : 33 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie STATUT : Retour à la case départ. C'est seule qu'elle devra avancer désormais MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 12209 POINTS : 780
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 5 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
Nos retrouvailles, particulièrement incongrues dans un tel contexte, semblent éveiller à nouveau l'intérêt que nous portions l’un à l’autre, comme si ce seul gala était parvenu à recréer cette connexion qui s’était pourtant brisée subitement quelques années auparavant, sans que je n’en connaisse la raison. Je me souviens. Je me rappelle parfaitement de cet engouement que j’y avais mis, de la façon dont je m’étais laissée entraîner par ce jeu, qui se limitait pourtant à de simples messages privés avec un parfait inconnu. Certains verraient cela comme une rencontre futile, insignifiante, voire banale de nos jours, celle-ci avait pourtant eu le pouvoir de m’emmener bien loin à l’époque. Face à lui ce soir, je suis pourtant incapable de savoir qui il est réellement, faussée par ses derniers agissements qui m’ont quelque peu déroutée. Je ne peux prétendre le connaître après tout, il fait cependant naître en moi un sentiment familier qui, inconsciemment, et bien malgré moi, me pousse à lui vouer une certaine confiance injustifiée. Est-ce dû à cet instinct qui surpasse généralement la raison, ou ai-je à ce jour assez de recul pour avoir de lui une image plutôt positive malgré sa lâcheté? Quoiqu’il en soit, la rancune n’est plus, et je le lui ai prouvé en l’amenant jusqu’ici pour excuser ma maladresse. Et s’il pense peut-être que tout ca est un piège mis en place pour le retrouver, et peut-être me venger, je viens à lui avouer la véritable raison de ma présence à cet événement. Je suis une fervente habituée à ce genre de soirée, et cela se reconnaît par l’aisance dont je fais preuve en arpentant les lieux. Je ne peux remercier qu’Evan pour cela.
Si cette discussion semble gagner en profondeur au sein de ces toilettes, l’irruption soudaine d’un invité, et visiblement proche de Connor, va nous pousser à devoir écourter ce moment. Cette étrange sensation d’inachevé me taraude alors que la réalité semble devoir reprendre son cours, et mon regard ne parvient à se détacher du sien avec une certaine déception, que je tente par ailleurs de dissimuler derrière un sourire amusé. « Tu devrais peut-être y retourner, il semble particulièrement jaloux. » Satisfaite par l’effet que provoque cette petite plaisanterie, j’étire davantage mes lèvres. Ses aveux ensuite me poussent cependant à reprendre mon sérieux alors que je ne les avais pas vu venir, et c’est avec sincérité que je viens à y répondre “Pas moi, ça m’aurait permit de me convaincre que t’es peut-être pas si mauvais que j’pouvais l’imaginer.” . Il n’avait rien à éprouver à une femme comme moi, surtout pas maintenant qu’il endossait un rôle qui semblait lui aller à la perfection. Ma bouche se glisse en coin, une moue quelque peu enfantine qui me permet d’assumer des mots qu’il semble encaisser avec détachement. Mes yeux s’évertuent à se détourner de lui alors qu’il enfile sa chemise silencieusement, et c’est lorsqu’il se retrouve près de moi pour récupérer sa veste que mon regard croise à nouveau le sien, soufflant l’arrivée soudaine d’une séparation qu’il nous ait visiblement difficile de jouer. Est-ce la complexité de ce lien qui nous unit qui nous empêche de nous exprimer normalement et de façon tout à fait conventionnelle, ou cette sensation de frustration à devoir s’y résoudre qui semble faire naître un certain malaise présentement? Mes doigts resserrent inconsciemment le rebord du lave-main contre lequel je suis appuyée, et je l’observe finalement s’éloigner, m’adressant une salutation à laquelle je réponds par un simple geste de la main qui perdure quelques secondes après que sa silhouette ait passé la porte. J’insuffle finalement, pivotant sur moi-même pour croiser mon reflet dans le miroir et me perdre un instant dans ces iris bleus qui semblent exprimer un ressenti qui m’échappe à moi-même.
Mon retour dans la salle me semble désormais bien loin. Cet instant de détente m’a complètement coupé de la raison première pour laquelle j’arpente cette grande pièce. J’avance, tentant de retrouver mes esprits et surtout me replonger dans ce rôle que je prends si souvent plaisir à endosser. La main qui se pose soudainement sur mon avant bras va pourtant créer ce choc nécessaire pour les affaires. “T’étais parti t’envoyer la bouteille entière ou quoi?” Claudia. Je feigne un sourire, ayant un faux air coupable qui ne s’apparente pourtant pas à un besoin d’ivresse. “J’me suis un peu perdue…” lâchais-je simplement, alors que je découvre avec amusement les amuses gueule qu’elle a soigneusement emballés dans une serviette en papier “J’vois que toi t’es parvenue à trouver le chemin du buffet toute seule”. Elle s’empare de l’un d’eux qu’elle glisse entre ses lèvres, mimant avec exagération le plaisir qu’elle ressent à cet instant face à tant de saveurs combinées. Je lâche un rire, lui donnant un léger coup de hanche pour la pousser à se ressaisir.
Face à un couple d'investisseurs, j’éprouve une certaine aisance à échanger librement. Si toutes les affaires ne se font malheureusement pas toujours avec une bienveillance égale, ces deux personnes sont de loin les plus conciliantes que je connaisse dans le milieu, et ce n’est probablement pas pour rien qu’Evan leur voue un attachement particulier, les relayant presque au rang d’amis. Et c’est d’ailleurs vers ce dernier que notre sujet de discussion se tourne, évoquant son absence à mes côtés. Mon regard passe un instant par-dessus l’épaule de Paul, l’un de mes interlocuteurs, et c’est le regard de Connor que je croise et qui semble un instant m’absorber et me divertir, me laissant silencieuse alors qu’on attend une réponse de ma part. “Savannah?” La voix masculine me ramène à notre discussion, me poussant à oublier que Myers se trouve dans mon champ de vision, et qu’il a également remarqué ma présence dans les parages. “Oui…Pardon?” Je relève les sourcils, comme si j’avais perdu le fil de cet échange. “Oui, il se trouve actuellement sur New-York, j’ai heureusement la chance d’avoir un patron qui me fait assez confiance pour le représenter désormais.” avouais-je dans un léger rictus, alors que machinalement, mon regard tend à se perdre un peu plus loin. “Et vous avez de quoi être flattée, Monsieur Campbell n’est pas du genre à vouloir déléguer généralement.” Je souris, passant sous silence les raisons qui l’ont poussé à me faire confiance si rapidement.
Ma mission se poursuit, nourrissant les liens déjà bien aboutis avec quelques invités présents, alors que le jeu innocemment mis en place avec Connor semble se poursuivre, nos regards se croisent à maintes reprises parmis la foule, alors que chacun de nous semble se faire prendre au piège dès qu’il est prit en flagrant délit, de quoi amuser mon for intérieur, et rendre cette soirée plus amusante qu’elle ne l’est vraiment. Des sourires que je tente d’effacer à plusieurs reprises de mon visage, que je tente d’ignorer, mais il va de soi qu’à choisir, c’est plutôt auprès de lui que j’aimerais converser là tout de suite, au lieu de faire semblant d’écouter pleinement les différents échanges autour de moi. Et ce pseudo ennui semble être partagé alors que je le vois rouler des yeux lors d’une discussion. Un rire étouffé qui n’échappe pas à Claudia, qui arque bientôt un sourcil, l’air suspicieux. Elle tente de murmurer discrètement. “J’peux savoir c’qui te distrait à ce point?” Je fronce les sourcils, luttant pour dissimuler un quelconque sourire. “Quoi?” Elle hoche la tête, soufflant silencieusement qu’elle a vu mon petit jeu. Une moue d’incompréhension alors qu’elle explore déjà les horizons, observant dans la direction vers laquelle je semblais me perdre régulièrement ces dernières minutes. “C’est ce gars?” Mon regard se joint au sien, alors que Connor vient malheureusement à son tour à regarder vers nous, nourrissant les doutes de la jeune femme. Et c’est avec un sourire victorieux qu’elle reprend “Je comprends mieux… Il est plutôt bel homme.” Bon sang, la voilà en train de spéculer ouvertement alors que mon coude vient s’enfoncer doucement dans le tissu de sa robe, tâchant de lui remettre les idées en place, alors que bientôt l’homme à nos côtés vient à nous poser une question liée à notre activité.
L’air qui se veut détendu et naturel, je feigne de siffler l’espace de quelques secondes, m’enfonçant dans la foule en observant les différents visages comme si j’y recherchais quelqu’un. Un fait que je peine à cacher alors que mes yeux ne cessent de s’agiter, cherchant délibérément le jeune homme qui semble désormais introuvable. La salle semble peu à peu se vider, et nul doute qu’il a d’autres occupations que de faire partie des derniers fêtards, son image en prendrait sûrement un coup que de jouer les prolongations alors que tout le monde se dirige peu à peu vers la sortie. Cette rencontre aura donc été brève, à l’image de nos échanges finalement. Je me pince les lèvres, une pointe de déception en moi que je suis bien décidée à effacer en poursuivant la soirée de mon côté. Je me dirige vers l’autre porte, qui mène directement au bar, ouvert au public, mais définitivement bien trop luxueux pour être côtoyé comme il se doit. Et ce soir, seuls quelques personnes semblent vouloir se perdre autour d’un verre, dans cet éclairage tamisé aux sonorités jazzy. J’opte pour le comptoir, qui est bien plus pratique dès lors que vous souhaitez passer commande. Les jambes croisées de façon élégante, je salue le barman qui vient de déposer ma coupe de champagne devant moi. Un moment durant lequel je peux enfin oublier les affaires, et savourer les fines bulles proposées. Une voix masculine va cependant troubler cet instant. « Alors bilan ? T’as réussi à amadouer assez de clients pour ton patron ? Ou tu t’es encore embarrassé à jeter ton verre sur eux ? Parce que je tiens à te le dire, je pense pas que ce soit la technique la plus directe pour convaincre des gens.» Le regard pétillant, je ne peux retenir un léger rictus avant de lancer après une légère hésitation. “J’ai pourtant l’impression que ça n’a pas été totalement un échec” Un air joueur qui se lit jusque dans mes iris bleutés. Après tout, sa curiosité l'avait probablement amené jusqu'à ce bar “Mon patron m’a toujours dit que tous les moyens étaient bons dans le milieu de la finance” Et il l’avait fait, mais je pense qu’il n’allait peut-être pas jusqu’ à m’imaginer en train d’attirer les hommes dans les sanitaires pour réussir… Mes doigts viennent à jouer avec le pied en cristal de mon verre, plongeant finalement mes yeux dans les siens avec un certain amusement. “J’pensais que les hommes comme toi se devaient de partir les premiers… Je parviens pas mal à imaginer la vie conditionnée que tu t’imposes, lever très matinal, petit footing, déjeuner équilibré tout en lisant les dernières infos parues à ton sujet dernièrement…” Peut-être que mes hypothèses étaient infondées, mais je ne savais que trop ce que le pouvoir vous forcez à devenir… Et mon sarcasme était bien trop indomptable une fois encore "T'as la permission de minuit? Ou dois-je m'attendre à voir débarquer ton Roméo pour nous une jouer une scène?" Je lâche un léger rire, faisant référence à celui qui avait surprit notre petite escapade dans les toilettes.
is it too much to ask?
i'm still alive but I'm barely breathing. i fight everyday, i always gave everything. but it's never enough. i'm never enough
Connor Myers
les apparences trompeuses
ÂGE : 36 ans, le 10 mars 1987 STATUT : récemment couplé et certainement bientôt fiancé ; MÉTIER : CEO de Myers prospecting, l'entreprise familiale, depuis quelques mois. Il est arrivé à sa tête suite à la défection de son père, pour couvrir un scandale ; LOGEMENT : Spring Hill, 224 edward street - un grand appartement luxueux, spacieux, lumineux et surtout impersonnel ; POSTS : 311 POINTS : 215
TW IN RP : Névroses, Pathologies psychiatriques, addiction GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : Claire ∆ And I try to fall for her touch, but I'm thinking of the way it was ; Said I'm fine and said I moved on. I'm only here passing time in her arms, hoping I'll find a glimpse of us ; Claire#3
(#) Sujet: Re: Don't judge me by my past, I don't live there anymore Mar 3 Jan 2023 - 11:45
Connor était du genre à aimer les ambiances surchauffées et bruyantes, entouré de beaucoup d’amis, de sport et d’alcool. Il était finalement plutôt loin du cliché du snob qui appréciait les atmosphères tamisées des clubs et surtout l’entre-soi. Certainement au plus grand damne de son père qui lui avait pourtant bien appris que c’était dans ce genre de lieu que se pratiquait le pouvoir. Il dû cependant avouer qu’à cet instant, il s’accommodait plutôt bien du calme que lui offrait le salon pour aborder la jeune femme à ses côtés. Surtout après le tumulte de cette soirée qui ne leur avait finalement pas donné l’occasion de poursuivre la conversation engagée plus tôt. Il devait également avouer que les différents regards qu’ils avaient pu s’échanger durant la soirée, sans pouvoir réellement communiquer, lui avait d’autant plus donné envie d’assouvir sa curiosité la concernant.
Il tourna la tête vers elle en l’entendant, ne perdant pas son air badin, curieux de savoir comment elle allait rebondir sur sa réflexion.
“J’ai pourtant l’impression que ça n’a pas été totalement un échec” Et elle ne le décevait décidément jamais. C’était bien sûr une qualité. Il ne put s’empêcher de rire et hocha la tête. Effectivement, le concernant, ça avait au moins eu le mérite d’attirer son attention. Il se perdit d’ailleurs dans sa contemplation, ayant enfin tout le loisir de la détailler. Il était indéniable qu’elle possédait des atouts certains pour captiver ses interlocuteurs. Que ce soit de part son sourire, la manière dont son nez se retroussait quand elle plaisantait, ou encore ses ravissantes fossettes, il était évident qu’elle l’avait déjà charmé, ne pouvant faire autrement que de sourire à son tour, un peu benêt. Il se mordit finalement le coin de la joue en s’en rendant compte, détournant son attention vers le verre qui venait de lui être servi. Il l’amena à ses lèvres pour retrouver sa contenance. “Mon patron m’a toujours dit que tous les moyens étaient bons dans le milieu de la finance” Il en plissa les yeux, déconcerté puis se tourna totalement vers elle, un demi sourire aux lèvres, essayant de savoir si une part de vérité se cachait dans ce qu’elle venait de lui dire. Il se redressa légèrement, regardant le liquide dans son verre qu’il fit tournoyer.
- J’aimerai vraiment rencontré ce fameux patron qui t’envoi au front avec une telle philosophie… Moi qui pensais que c’était tout ce que tu détestais dans ce milieu ! – il marqua une pause pour tourner son regard à nouveau vers elle- il doit avoir de sacrés arguments pour t’avoir corrompu ainsi.
Connor se souvenait à présent très bien des premiers échanges qu’ils avaient eu en ligne, quelques années auparavant. Il se rappelait avoir vu son commentaire véhément sous une vidéo ayant pour objet sa famille, reprochant la publicité positive dont ils faisaient l’objet avec celle-ci malgré leurs méthodes peu éthiques dans l’industrie. C’était étrange comme cet échange résonnait autrement à présent qu’il était lui-même à la tête de la compagnie.
Il continua de la détailler, définitivement intrigué. « J’pensais que les hommes comme toi se devaient de partir les premiers… Je parviens pas mal à imaginer la vie conditionnée que tu t’imposes, lever très matinal, petit footing, déjeuner équilibré tout en lisant les dernières infos parues à ton sujet dernièrement…” Il haussa les sourcils, surpris, avant de sourire en se rendant compte qu’elle avait tout à fait raison. Elle n’en avait définitivement par perdu sa répartie. Il devait s’y attendre. Il s’attacha une expression faussement outrée. « Les hommes comme moi hein ? Au vu de ce que tu dépeints, je suppose que ça veut dire « les mecs un peu chiants » non ? – il haussa les sourcils, la défiant de le contredire avant de sourire à nouveau- Mais effectivement, je suis pas du genre à tarder à ce genre de soirée. D’ailleurs, je me demande aussi pourquoi je suis resté si longtemps cette fois.» Il sourit en coin, appuyant un peu plus son regard pour lui faire comprendre que la raison se trouvait bien sûr juste devant lui.
En réalité, elle n’avait pas totalement tort sur la forme. Connor n’aimait pas particulièrement ce genre d’évènement guindé, bien qu’il y soit habitué depuis très jeune. Pour contrer l’ennui, il avait développé une certaine habileté pour se faire voir et marquer les esprits dans un temps le plus court possible. Ce soir, les choses avaient peut-être été un peu différentes. Il avait trouvé une autre source de distraction. " T'as la permission de minuit? Ou dois-je m'attendre à voir débarquer ton Roméo pour nous une jouer une scène?" Il en rit, imaginant plutôt bien comment Savannah devait désormais se représenter son adjoint. Tout en prenant une mine faussement déconfite, il se pencha un peu plus de la jeune femme pour lui répondre sur le ton de la confidence.
- Parce que tu comptais me garder plus longtemps ?… C’est vrai qu’il est plutôt jaloux. Mais je pense que tant qu’on reste discret il devrait me laisser tranquille ce soir. Et si on faisait une exception sur mon régime stricte hum ?
Pour appuyer sa réponse, il se redressa pour lever une main en direction du barman, lui indiquant qu’ils reprendraient la même chose. Il en profita également pour enlever sa veste de costume, la ramenant sur la chaise à côté de lui avant de remonter ses manches de chemise. Connor avait envie de se permettre ce-soir. Elle était finalement plutôt clairvoyante sur la situation. Il était évident que James n’aurait pas approuvé cette entorse dans son quotidien bien réglé. Il sentait pourtant qu’à force de subir autant de pression, il allait bien finir par craquer. D’autant qu’il se doutait qu’il n’aurait pas d’autres occasions de pouvoir échanger avec la jeune femme. Ils avaient tous deux une tendance pour les occasions manquées après tout.
- Et toi dis-moi, tu es toujours à la recherche d’un gros poisson pour ton patron ou on peut dire que t’as pris ta pause ?
Cette fois-ci, sa question était plutôt sérieuse. Il ne voulait pas la froisser mais préférait tout de même s’assurer qu’ils étaient sur la même longueur d’onde. Connor avait tendance à se méfier, plutôt habitué à ce qu’on l’approche de manière intéressée. Dans ce cas précis, et au vu des échanges qu’ils avaient eu par le passé, il avait envie de relâcher sa vigilance, ce qui était d’autant plus inquiétant s’il se trompait sur le compte de la jeune femme.
Il remercia le barman qui lui apporta son deuxième verre d’un hochement de tête et se tourna à nouveau vers elle en se rendant compte de quelque chose.
- Mais attends, plus sérieusement, tu travailles pour qui ? Je dois t’avouer que je t’avais toujours imaginé … dans le droit ou la politique, à prendre des dossiers à la David contre Goliath.
Ceci n’était pas énoncé comme un défaut, bien au contraire. Il admirait ce trait qu'il avait perçu chez elle. Bien qu’il personnifiait à lui seul les intérêts des oppresseurs dans ces rapports de force, il ne considérait pas cette situation comme légitime ou même justifiée. C’était d’ailleurs peut-être bien tout son paradoxe, et surtout ce qui les avaient tout d’abord rapprochés.
As for me, my thoughts were made up of remembrances, and they carried me up to the surface of the globe which I ought never to have taken leave.
Savannah Williams
les collisions
ÂGE : 33 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie STATUT : Retour à la case départ. C'est seule qu'elle devra avancer désormais MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 12209 POINTS : 780
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 5 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
Si j’aime l’intensité qui réside dans ce genre de soirée, parfaitement orchestrée afin de pouvoir développer un relationnel digne de ce nom, j’éprouve toujours un certain soulagement dès lors qu’il s’agit de se débarrasser de ce rôle que j’endosse délibérément. L’effet de satisfaction est souvent à la clé, et c’est parfois autour d’un verre que je m’autorise à l’apprécier. A l’abri des regards, je m'octroie cet instant, optant pour un bar à l’ambiance intimiste qui se trouve au sein du lieu de réception, un endroit bien trop luxueux pour recueillir une foule qui ne serait pas se tenir, mais dans lequel je suis persuadée de pouvoir bénéficier d’une certaine tranquillité. Un véritable havre de paix pour s’éloigner des regards que j’ai dû subir durant plusieurs heures. La lumière tamisée reflète sur mon visage, qui semble particulièrement détendu en cette fin de soirée. Un moment de solitude que je semble désirer, mais qui s’avère être un leurre dès lors que la douce voix masculine s’élève à mes côtés. Le sourire que je lui adresse trahi mes pensées, l’agréable surprise de constater qu’il ne souhaite pas se contenter de ce simple moment volé dans les toilettes semble m’amuser, et je dois reconnaître que je suis satisfaite de constater qu’il ait souhaité m’adresser un dernier mot avant de prendre congés, comme la plupart des invités depuis un certain temps. Ses insinuations auraient pu être vexantes, m’accusant presque de mettre en place des situations rocambolesques dans le but d’en tirer parti pour les affaires, pour autant, il connaît assez mon répondant pour deviner que je vais chercher à y reposter, sans forcément prendre le temps de m’innocenter. Qu’il puisse me penser si manipulatrice et audacieuse est perçu comme un compliment, bien que je sois bien plus spontanée qu’il ne peut l’imaginer. Mais n’est-il pas là pour s’en assurer? Le rire qui s’échappe de ses lèvres suffit à étirer mes lèvres, forcée de constater qu’il est bien plus accessible que l’image qu’on peut lui vouer dans les journaux. Mon regard semble incapable de se détacher du sien, comme si la frustration de n’avoir pu le faire librement au beau milieu de cette foule me poussait à me rattraper, sans aucune gêne cette fois-ci. Une légère tension, délicieuse sensation, semble émaner, et il est difficile de vouloir l’ignorer, malgré toute la sagesse dont je peux faire preuve dès lors qu’il s’agit du milieu professionnel. “Mon patron m’a toujours dit que tous les moyens étaient bons dans le milieu de la finance” Si l’humour et l’ironie font partis de mon quotidien, il semblerait que les quelques verres ingurgités tout au long de la soirée me rendent particulièrement borderline, mais en le réalisant, je ne peux que m’en amuser, sachant que cela déstabiliserait certainement bien plus l’homme d’affaires que ma propre personne. “- J’aimerai vraiment rencontrer ce fameux patron qui t’envoie au front avec une telle philosophie… Moi qui pensais que c’était tout ce que tu détestais dans ce milieu !”Il marque un point. Et c’est en observant les bulles s’élever dans mon verre que mes traits s’étirent délicieusement. “Il semblerait que j’ai revu certains de mes principes” Un bref hochement de tête, presque satisfaite de ma réponse alors que mon visage se tourne à nouveau vers lui. “Mon innocence du départ a été quelque peu dilapidée par tous les requins que j’ai pu croiser”. Et c’était le cas, ce métier demande à se construire une certaine forteresse, il faut faire preuve d’une grande confiance et de beaucoup de détermination s’il l’on souhaite réussir, et il était clairement difficile de rester intègre. “il doit avoir de sacrés arguments pour t’avoir corrompu ainsi.” Un léger rictus s’échappe de mes lèvres, alors que je tente rapidement de m’en défaire en pinçant ces dernières. Je me souviens parfaitement de l’admiration que je pouvais éprouver face à cet homme qui semblait puissant et irréprochable. Cet engouement avait eu raison de moi, puisqu’il avait fini par empiéter sur ma vie sentimentale. Et même si notre histoire s’était soldée par une terrible déception, il n’empêche que c’était sa propre détermination, qui m’avait donné l’envie de vouloir en être moi aussi. “Il est assez bon dans son domaine, oui”. Mon regard oscille, comme s’il allait percevoir à travers ce dernier et ce léger sourire qui ne me quitte pas qu’il y avait eu bien plus qu’une relation patron/employée.
Voilà que je tente à mon tour de m'immiscer dans ses pensées, cherchant à dresser un profil qui pourrait peut-être lui ressembler, au risque de le vexer de le prétendre si prévisible, et légèrement surfait. La surprise se lit sur son visage, m’empêchant de me défaire de cet amusement. Peut-être que ce que nous avions vécu par le passé me permettait d’être un peu plus transparente, ou que je me permettais cette liberté en me jouant du fait qu’il cherchait peut-être à se rattraper? « Les hommes comme moi hein ? Au vu de ce que tu dépeints, je suppose que ça veut dire « les mecs un peu chiants » non ? Un rire franc et sincère s’échappe de mes lèvres alors que je glisse une mèche blonde derrière mon oreille, veillant rapidement à retrouver son regard avec cet air espiègle. “Non…J’pensais plutôt à des hommes organisés, qui ont la tête sur les épaules.” Ca restait fascinant de constater combien certaines personnes étaient aptes à pouvoir gérer une telle pression sans fauter, en restant parfaitement irréprochable sur tous les points. “Mais effectivement, je suis pas du genre à tarder à ce genre de soirée. D’ailleurs, je me demande aussi pourquoi je suis resté si longtemps cette fois.” Ce jeu qui se met en place est définitivement enivrant, et me pousse à lui lancer un regard séducteur, avant de plisser les yeux. “ Pour ce verre de whisky peut-être?” J’attrape le mien, dissimulant mon amusement par une gorgée de ce délicieux breuvage tout en l’observant du coin de l’oeil. " T'as la permission de minuit? Ou dois-je m'attendre à voir débarquer ton Roméo pour nous jouer une scène?" Il se rapproche, voulant créer une intimité qui nous est pourtant déjà offerte par l’absence de personne autour de nous. “- Parce que tu comptais me garder plus longtemps ?…” Mes yeux se baissent involontairement sur les lèvres, alors que je conserve cette proximité pour répondre à voix basse à mon tour. “J’aurais trop peur qu’on veuille me jeter sur le bûcher si je l’avoue” Je relève les sourcils pour appuyer mes propos, avec un amusement qui semble persister ce soir. “C’est vrai qu’il est plutôt jaloux. Mais je pense que tant qu’on reste discret il devrait me laisser tranquille ce soir. Et si on faisait une exception sur mon régime stricte hum ?“ Je l’observe se mettre plus à l’aise, cet air agréablement surpris sur le visage, comme si la tendance venait à s’inverser. Son look faussement négligé le rend encore plus séduisant, alors que je m’affaire à vider le reste de ma coupe d’une traite pour tenter d’échapper à cette pensée. “Le lâcher prise de Monsieur Myers… Je suis honorée de pouvoir y contribuer.” Je penche légèrement mon visage vers mon épaule en croisant son regard bleuté. “- Et toi dis-moi, tu es toujours à la recherche d’un gros poisson pour ton patron ou on peut dire que t’as pris ta pause ?” Mes doigts effleurent le pied de mon verre désormais vide. “J’ai rendu mon badge dès que j’ai franchi la porte de ce bar”. Si j’aimais mon métier, je savais également le dissocier de ma vie personnelle lorsque c’était nécessaire, et j’y mettais même un point d’honneur. “N’aies aucune crainte, tout ce que tu pourras me confier ne fera pas non plus les gros titres dès ton réveil.”
Nos verres nous sont servis, alors que les effets de tout ce champagne savouré sur la soirée semblent se faire plus insistants. “- Mais attends, plus sérieusement, tu travailles pour qui ? Je dois t’avouer que je t’avais toujours imaginé … dans le droit ou la politique, à prendre des dossiers à la David contre Goliath. “ Je lâche un rire que je dissimule un bref instant derrière ma main. Ce choix de carrière aurait probablement fait le bonheur de mes parents. “J’ai bien peur que ma personnalité ne soit pas réellement compatible avec tout ça.” Si j’avais tendance à encourager la franchise et la justice, je pouvais me montrer particulièrement instable dès lors que les choses ne tournaient pas à mon avantage. “Mais pour tout te dire, je travaille depuis plusieurs années pour la société Campbell en tant qu’assistante de direction. C’est une société qui se charge de trouver les financements pour des gros projets immobiliers. Je m’occupais à la base d’établir principalement les différents documents. Mais Evan…” Je m’arrête, remarquant qu'énoncer son prénom ainsi peut sous-entendre naturellement une certaine proximité avec mon employeur, ce qui est un euphémisme au regard de notre relation passée. “...Monsieur Campbell, a su voir en moi une personne de confiance et visiblement à la hauteur de ses attentes, voilà pourquoi je me retrouve régulièrement à représenter la société dans ce genre de soirée. ”Et j’en étais clairement flattée. Si les motivations de mon patron pour que je regagne la place que j’occupais auparavant avaient été quelque peu douteuses après notre séparation, il avait su me prouver que ce n’était pas uniquement dans le but de vouloir me récupérer qu’il avait agit. ”Et toi…Tu te complais dans ce nouveau rôle?” S’il y était destiné, peut-être qu’il avait aspiré à une vie différente de celle qu’on lui avait probablement imposée.
is it too much to ask?
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Connor Myers
les apparences trompeuses
ÂGE : 36 ans, le 10 mars 1987 STATUT : récemment couplé et certainement bientôt fiancé ; MÉTIER : CEO de Myers prospecting, l'entreprise familiale, depuis quelques mois. Il est arrivé à sa tête suite à la défection de son père, pour couvrir un scandale ; LOGEMENT : Spring Hill, 224 edward street - un grand appartement luxueux, spacieux, lumineux et surtout impersonnel ; POSTS : 311 POINTS : 215
TW IN RP : Névroses, Pathologies psychiatriques, addiction GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : Claire ∆ And I try to fall for her touch, but I'm thinking of the way it was ; Said I'm fine and said I moved on. I'm only here passing time in her arms, hoping I'll find a glimpse of us ; Claire#3
(#) Sujet: Re: Don't judge me by my past, I don't live there anymore Ven 20 Jan 2023 - 9:37
Connor n’était pas du genre à s’offusquer facilement, dans le privé tout du moins. Son groupe d’amis avait même plutôt tendance à repousser l’acceptable dans leurs blagues. Cependant, il est vrai qu’il pouvait tout à fait prétendre être offusqué dans d’autres cadres, comme le cadre professionnel, afin de mettre mal à l’aise son interlocuteur. Ici, il n’avait aucune envie que la jeune femme soit inconfortable, bien au contraire. C’était le but de leur présence ici, se défaire du carcan rigide de cette soirée. Il tiqua cependant sur un des aspects de sa phrase : « Revoir certains de ses principes ». C’était triste et malheureusement Connor était parfaitement bien placé pour le comprendre. Il avait lui-même l’impression de les ravaler chaque jour depuis sa nomination. Ce n’était pas un exercice facile et il redoutait qu’un jour il ne puisse plus se regarder dans un miroir. Il continua de la regarder, plus sérieux, et grimaça en l’entendant :
- Mon innocence du départ a été quelque peu dilapidée par tous les requins que j’ai pu croiser. - J’en suis désolé, répondit-il dans un souffle.
Bien que cela ne lui était pas directement adressé, il ne pouvait s’empêcher de se sentir lui-même coupable. Il ne se considérait pas lui-même comme un requin mais gravitait et participait à ce système qui leurs permettaient d’exister. Peut-être même était-il en phase de le devenir. S’il voulait regarder les choses en face, il savait qu’il serait bien obligé de le faire pour le bien de la compagnie. Il fut tout de même intrigué par la réaction de la jeune femme à l’évocation de son patron. En la voyant dissimuler sa moue, ses lèvres à lui s’étirèrent dans un sourire mutin. « Il est assez bon dans son domaine, oui » Son sourire s’étira d’autant plus, croyant comprendre le sens caché de sa phrase. Il ne faisait alors aucun doute pour lui que cet homme l’avait certainement séduite. Finalement, peut-être n’était-ce pas tant les requins de ce milieu qui l’avaient corrompue mais bien celui-ci en particulier. Il compris cependant qu’il devait s’agir d’un sujet qu’il était impudique d’aborder ici et préféra ne pas rebondir. Il hocha la tête en l’entendant le contredire sur la nature de l’idée qu’elle se faisait de lui. Quelqu’un qui a la tête sur les épaules hein ? C’était certainement une manière bien plus flatteuse de voir les choses et il préférait cette image. Certainement que James n’aurait pas la même interprétation. Lui-même non plus d’ailleurs. Il se rendait bien compte qu’il n’était pas dans sa nature profonde d’être raisonnable, et il se faisait violence chaque jour pour donner l’impression du contraire. La discussion badine le détendit et il rit bien souvent devant la répartie de la jolie blonde, pleine d’esprit et de sous-entendus qui l’amusèrent. C’était certainement une qualité qu’il retrouvait chez très peu de gens et il ne s’en lassait pas. Il ne put se résigner cependant à baliser le moment avec sa question sur ses motivations. Heureusement, sa réponse acheva de le rasséréner. Il en fut d’ailleurs presque gêné d’avoir osé poser la question et s’en mordit la joue, la gratifiant d’un sourire pour sa franchise. Il n’était pas particulièrement une personnalité à scandale, mais il savait tout de même le pouvoir qu’une information à son propos pouvait donner entre de mauvaises mains.
Il se laissa aller, peut-être à cause de l’alcool ou de la curiosité que provoquait chez lui Savannah, à des questions plus intimes. Comme pour briser définitivement toute retenue, amenant son verre à ses lèvres tout en la regardant tout aussi intensément. « Mais pour tout te dire, je travaille depuis plusieurs années pour la société Campbell en tant qu’assistante de direction. C’est une société qui se charge de trouver les financements pour des gros projets immobiliers. Je m’occupais à la base d’établir principalement les différents documents. Mais Evan… » Connor haussa un sourcil intrigué. Décidément, cet Evan et cette intonation en prononçant son nom revenait souvent dans la conversation. Il ne savait pas pourquoi mais cela commençait doucement à le piquer. Peut-être était-ce parce qu’ils jouaient sur les mêmes plates-bandes. “...Monsieur Campbell, a su voir en moi une personne de confiance et visiblement à la hauteur de ses attentes, voilà pourquoi je me retrouve régulièrement à représenter la société dans ce genre de soirée. ” Connor fit une mine impressionnée, parce qu’il l’était sincèrement. « C’est que tu dois être sacrément douée… Il faut souvent pas mal de temps avant qu’on donne ce genre de poste à quelqu’un. Surtout sans expérience. » Il continua de la détailler, cherchant à la sonder et à comprendre l’ambivalence qu’elle représentait, ou tout du moins dans la représentation qu’il se faisait d’elle. Il ne doutait pas qu’elle puisse exceller dans ce domaine. Outre son esprit vif, sa sagacité et son sens de la répartie dont il avait pu être le spectateur, elle semblait aussi très ingénieuse. Une qualité qui lui faisait personnellement défaut.
« .Et toi…Tu te complais dans ce nouveau rôle? ” Il baissa la tête en l’entendant, marquant une pause comme pour réfléchir. S’ils étaient dans une discussion parfaitement franche, il ne pouvait pas lui servir la soupe qu’il réservait à tout le monde. Le « c’est difficile, mais j’apprends » ou encore « j’ai été préparé toute ma vie à ça » ne pouvait pas fonctionner ici. Il redressa le visage pour lui adresser un sourire plus amer.
- Ça reste entre nous mais à vrai dire, je suis pas sûr. – il laissa un temps de pause avant de froncer les sourcils en détournant le regard du sien – je suis pas sûr que je suis fait pour ça. J’ai pas vraiment les épaules. Mais je suis bien entouré, alors je suppose que je vais m’habituer.
Il la regarda à nouveau pour finalement s’accouder au bar et poser sa tête dans sa main, reprenant son expression plus ouverte.
- Et toi ? ça te plait vraiment? Les évènements mondains, convaincre des gens, courir partout pour ton patron, rencontrer des gens affreux – il sourit, faisant clairement allusion à lui – ça te fatigue pas tout ça ?
Il posait presque cette question pour lui-même. Lui, s’il avait eu le choix, aurait fini par fuir ce monde.
As for me, my thoughts were made up of remembrances, and they carried me up to the surface of the globe which I ought never to have taken leave.
Savannah Williams
les collisions
ÂGE : 33 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie STATUT : Retour à la case départ. C'est seule qu'elle devra avancer désormais MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 12209 POINTS : 780
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 5 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
A l’abri des regards, nous pouvons enfin nous soumettre à une véritable discussion, sans craindre d’avoir des propos presque osés dans un cadre professionnel, sans cette peur ardente qu’une tierce personne ne vienne à nous interrompre et soulever cette ambiance particulièrement envoûtante à laquelle il paraît inévitable d’échapper, un intérêt pour l’autre qui ne s’est pas évaporé après les derniers événements. L’alchimie est présente, et si je pensais m’être laissée amadouer par l’homme d’affaires à l’époque parce que nous étions parfois en parfait désaccord sur notre vision du monde des affaires, que j’appréciais particulièrement devoir partir me battre avec lui pour lui faire entendre raison, je remarque que ça semble bien plus complexe que ça. Cette culpabilité que je lui vouais avant nos retrouvailles n’a pas altéré l’image que je m’étais faite de lui, pas assez tout du moins. J’apprécie sa présence, et mon attitude le démontre suffisamment. Je suis détendue, je me sens assez en confiance pour lui livrer quelques détails me concernant. “Mon innocence du départ a été quelque peu dilapidée par tous les requins que j’ai pu croiser.” Un fait que je ne peux ignorer, mais qui ne paraît pas me déranger outre mesure. Si on peut croire que j’ai perdu de mon authenticité et de mes valeurs, j’estime pour ma part avoir gagné en force et en persévérance. Ma naïveté a été effacée par les années d’expériences, et je sais désormais de quoi je suis capable aujourd’hui, et ce à quoi je refuse de me résoudre. “- J’en suis désolé” Je hausse les épaules, le poussant à ne pas l’être. “Pas moi. J’ai affronté pas mal de tempête, mais je pense que je n’aurais pas réussi à survivre si je n’avais pas subi tant de pression et de remises en question auparavant.” L’ascension n’avait pas toujours été si simple, mais elle m’avait amenée clairement là où j’en étais actuellement, et je n’éprouvais plus tellement d'hésitation lorsqu’il s’agissait d’exprimer un point de vue qui allait à l’encontre de mes interlocuteurs, pire, je savais exactement comment procéder pour les déstabiliser et espérer les rallier à mon rang. J’étais devenue l’un d’eux.
Et si une personne pouvait se vanter d’y avoir contribué, c’était sans aucun doute Evan. Il m’avait donné le parfait exemple chaque fois qu’il en avait eu l’occasion, alliant audace et détermination pour arriver à ses fins. Je m’étais tenue si souvent à ses côtés pour l’observer œuvrer, que certains automatismes s’étaient naturellement installés dans mes propres méthodes de travail. Mais cette admiration n’était probablement pas la plus objective alors que notre relation ne s’était pas limitée au cadre professionnel. Je n’ai pas pour habitude de l’évoquer, mais je me retrouve trahie par quelques subtilités qui m’échappent et que Connor pourrait rapidement déceler s’il s’y montrait particulièrement attentif. Je ne préfère pas croiser son regard pour le savoir, je préfère aisément me perdre dans ce verre, espérant que cette gorgée parvienne à faire distraction.
Il m’est plus facile d’exposer ce rôle que je joue au sein de l’entreprise, et les missions que je me dois de remplir. Et c’est avec un engouement certain que je le fais, laissant apparaître la satisfaction d’une place si valorisante. “...Monsieur Campbell, a su voir en moi une personne de confiance et visiblement à la hauteur de ses attentes, voilà pourquoi je me retrouve régulièrement à représenter la société dans ce genre de soirée. ” Ca pouvait paraître présomptueux de ma part, mais je me devais expliquer ce qui pouvait amener une femme comme moii dans les parages, sans son patron pour la seconder si besoin. « C’est que tu dois être sacrément douée… Il faut souvent pas mal de temps avant qu’on donne ce genre de poste à quelqu’un. Surtout sans expérience. » Mon regard scrute le sien, alors que sans s’en rendre compte, il me pousse à réaliser que tout ça n’est peut-être mise en scène, et que cette confiance que l’on semble me vouer n’est peut-être qu’un leurre, une façon de s’assurer que je me sente assez importante pour ne pas avoir envie de fuir, de me donner de l’importance pour flatter un égo en toute circonstances, de m’acheter…Une chose que Connor aurait pu percevoir par ce peu d’information? Que faire? Persister dans toutes ces croyances complètement stupides et lui laisser croire à lui aussi à ma bêtise, ou avouer que tout ça n’est probablement qu’une mascarade pour que mon patron puisse s’assurer de m’avoir dans son champ de vision et contrôler une partie de ma vie? Une légère hésitation “Ouais” me contentais-je de souffler visiblement peu convaincue par ses propres théories mais pas certaine de pouvoir me lancer. “Et toi…Tu te complais dans ce nouveau rôle? ” Sa réaction indique une certaine faiblesse, que je ne préfère pas interpréter, préférant lui laisser le temps de trouver les mots pour y parvenir. Le sourire qu’il m’adresse dissimule pourtant le tourment qu’il semble ressentir sur le moment, et qui me rend particulièrement compatissante. “ Ça reste entre nous mais à vrai dire, je suis pas sûr.” Un aveu qui exprime une sincérité qu’il doit sûrement réprimer aux yeux de tous, n’ayant pas vraiment le choix. “– je suis pas sûr que je suis fait pour ça. J’ai pas vraiment les épaules. Mais je suis bien entouré, alors je suppose que je vais m’habituer.” J’acquiesce, comprenant d’une certaine façon ce qu’il peut ressentir. “Tu y parviendras avec le temps…La véritable question c’est , le veux-tu vraiment?” Voulait-il rentrer dans cette case taillée sur mesure, dans laquelle il se devait d’être à la hauteur et relever tous les défis? C’était un brin prévisible, et nul doute que je n’aurais pas réussi à subir une telle pression.
“- Et toi ? ça te plait vraiment? Les évènements mondains, convaincre des gens, courir partout pour ton patron, rencontrer des gens affreux” Je laisse échapper un rictus, balançant ma tête vers mes épaules pour exprimer mon hésitation. “Il y en a des sympas quand même…” soulignais-je en le regardant du coin de l'œil avec un sourire évocateur, veillant à m’emparer d’une nouvelle gorgée “– ça te fatigue pas tout ça ?” Une légère moue alors que mes avant-bras viennent se poser sur le comptoir. “Pas vraiment… J’pense que je suis assez folle pour apprécier tout ce que tout le monde déteste….Et en plus de ça, j’y gagne de jolies robes offertes pour tous les événements mondains auxquels je participe…. Quelle femme pourrait se plaindre de ça!” Un froncement de sourcils qui vient contredire l’amusement pourtant visible sur mon visage. J’observe un instant autour de nous, comme pour m’assurer que personne ne puisse entendre ce que je m’apprête à dire. “J’me dois d’être honnête avec toi” Puisque lui l’avait été, et avait nourri cette confiance naissante. “Je pense que si mon patron n’avait pas un véritable attachement sentimental à mon égard, je n’serais probablement pas ici, à partager ce verre avec toi…” Ca faisait mal, mais appelons un chat un chat. Malgré mes compétences, personne n’aurait pris le risque d’envoyer sa secrétaire, novice dans le domaine, sur le champ de bataille. “Je l’ai croisé dans un bar il y a quelques années, il était bel homme, il m'a abordé avec intelligence, un échange sous le ton de la séduction s’en est suivi...Il s’est avéré qu’il était l’homme avec lequel je passais un entretien d’embauche le lendemain….Il y a eu une histoire, bien malgré nos efforts d’y échapper. Quelque chose d'assez sérieux et sécurisant. Et j’ai finalement appris qu’il était marié....De la bouche de son épouse” Un sourire pour marquer l’ironie de la situation, bien que j’avais appris des années plus tard qu’ils étaient déjà séparé à l’époque, et que cet engagement n’était plus qu’un simple lien pour l’administration. “Depuis, je pense qu’il cherche sûrement à se rattraper d’une occasion manquée, ou espère sûrement qu’un jour nous puissions de nouveau nous laisser une chance.” Heureusement, il ne se montrait plus si insistant et borderline sur le sujet. “Alors s'il y a bien un imposteur par ici, c'est bien moi.” Mes iris bleus rencontrent à nouveau les siennes, cherchant à transmettre une certaine sincérité.
is it too much to ask?
i'm still alive but I'm barely breathing. i fight everyday, i always gave everything. but it's never enough. i'm never enough
Connor Myers
les apparences trompeuses
ÂGE : 36 ans, le 10 mars 1987 STATUT : récemment couplé et certainement bientôt fiancé ; MÉTIER : CEO de Myers prospecting, l'entreprise familiale, depuis quelques mois. Il est arrivé à sa tête suite à la défection de son père, pour couvrir un scandale ; LOGEMENT : Spring Hill, 224 edward street - un grand appartement luxueux, spacieux, lumineux et surtout impersonnel ; POSTS : 311 POINTS : 215
TW IN RP : Névroses, Pathologies psychiatriques, addiction GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : Claire ∆ And I try to fall for her touch, but I'm thinking of the way it was ; Said I'm fine and said I moved on. I'm only here passing time in her arms, hoping I'll find a glimpse of us ; Claire#3
(#) Sujet: Re: Don't judge me by my past, I don't live there anymore Sam 18 Fév 2023 - 16:13
« J’ai affronté pas mal de tempête, mais je pense que je n’aurais pas réussi à survivre si je n’avais pas subi tant de pression et de remises en question auparavant. » Cette remarque de la jeune femme méritait réflexion, et résonna bien plus chez Connor qu’il ne l’aurait voulu. Un adage voulait en effet que les épreuves forgent les personnes et les caractères. C’était une maxime qu’on lui avait souvent répétée, notamment son père et son grand père. Les deux personnages se revendiquaient ouvertement comme des personnes dures, qui avaient affronté de nombreuses épreuves avant d’en arriver là où ils étaient. L’un et l’autre se donnaient bien souvent le mérite d’avoir permis une vie plus facile à la génération suivante. Connor avait très tôt admiré ces hommes forts, qui avaient tenus bon face à l’adversité. Il avait également essuyé beaucoup de reproches, ses marques de faiblesses étant facilement justifiées par sa vie trop facile. Ce constat, il l’avait également partagé pendant des années. Maintenant qu’elle abordait le sujet, il n’en était finalement plus aussi sûr. Des épreuves, il en avait vécu bon nombre depuis quelques mois. S’il était indulgent, il pouvait même dire qu’il en vivait lui-aussi depuis l’enfance. Il ne se sentait pourtant pas plus fort à présent. Au contraire, il avait parfois l’impression d’être une céramique recollée. On l’avait fissuré, un peu brisé, puis recollé. L’équilibre qui lui permettait de garder une certaine unicité était précaire. Il suffisait du choc de trop pour que le pot se brise à nouveau, jusqu’à devenir inutilisable.
Cette pensée le traversa, avec fulgurance. De quelles épreuves parlaient-elles au juste ? En était-elle à présent brisée ? Tout comme lui, se berçait-elle d’illusions en pensant que ces morceaux recollés ne laissaient pas passer la lumière ? Il croisa à nouveau son regard pour la détailler, comme pour déceler la réponse à cette question qu’il n’oserait certainement pas lui poser. Elle paraissait parfaitement épanouie, fière de cette reconnaissance que son travail lui apportait à juste titre. Peut-être se trompait-il… Peut-être était-ce lui le problème. Certaines personnes se brisent et d’autres se plient. Il faisait certainement parti de cette première catégorie et elle de la seconde.
Prit par ces questionnements existentiels, il ne put se résoudre à lui mentir quand elle lui demanda s’il se complaisait dans son nouveau rôle. « Tu y parviendras avec le temps…La véritable question c’est , le veux-tu vraiment?” Il arqua un sourcil, ne s’attendant certainement pas à cette question. Au premier abord, elle lui parut même absurde jusqu’à ce qu’il comprenne qu’elle ne pouvait pas connaître son prisme à lui. Il sourit en coin et ramena le verre à ses lèvres, marquant une pause avant de répondre. « La question ne se pose pas vraiment… C’est comme me demander si je veux respirer. J’ai pas l’impression d’avoir vraiment le choix... » Et c’était sincère, il n’y avait jamais réfléchi. Il avait été élevé pour reprendre les rênes de l’entreprise, qu’il ait l’envergure ou non, personne ne se posait la question. S’il ne l’avait pas, il devait l’acquérir ou se laisser écraser par la fonction. Alors il s’efforçait de faire figure et de tenir, sans se laisser happer par les petites voix qui lui disaient qu’il n’y arriverait pas.
Il sourit de plus belle devant sa mimique, jouant faussement l’innocence et appréciant tout de même d’avoir la confirmation qu’elle ne le méprisait pas autant que les autres. Il pencha la tête dans sa direction en la voyant croiser ses bras sur le comptoir et démontrer plus de lassitude que sa réponse ne l’indiquait. Il ne put s’empêcher de la trouver particulièrement adorable, d’autant plus en ventant les mérites bien superficiels de son mode de vie. Il lui adressa une expression désabusée, lui signifiant qu’il n’était pas dupe. Il ne doutait pas que certaines femmes étaient attirées par ces artifices mais doutait que ce soit son cas. « S’il n’y a que ça, il y a moins fatigant ! Suffit d’épouser un riche héritier qui cherchera à t’exhiber comme son trophée… Un très joli trophée d’ailleurs ! » Il arqua un sourcil presque par défi. En réalité, c’était très loin de ses propres aspirations, mais anticipait l’amusement que lui prodiguerait sa réaction.
Connor se rapprocha pour l’entendre en remarquant le ton de la confidence qu’elle prit tout à coup, regardant machinalement aussi les personnes qui se trouvaient autour d’eux. “Je pense que si mon patron n’avait pas un véritable attachement sentimental à mon égard, je n’serais probablement pas ici, à partager ce verre avec toi…” Il fronça les sourcils devant cette confession, détournant les yeux des alentours afin de se concentrer sur son interlocutrice. Ce n’était effectivement pas un aveu facile à faire, d’autant plus quand on était une belle femme et que notre position était certainement sans cesse remise en cause pour ces raisons. Ce raisonnement n’était pas inné chez Connor. Peut-être même avait-il lui-même fait perdurer ce cliché par le passé, d’une femme trop belle pour être compétente. Cependant, vivre deux ans avec une femme, brillante et ambitieuse par ailleurs, lui avait tout de même permis de comprendre ce travers par la force des choses. Cette impression que, contrairement à lui, elle devait fournir dix fois plus de preuves afin d’obtenir la même légitimité. “Je l’ai croisé dans un bar il y a quelques années, il était bel homme, il m'a abordé avec intelligence, un échange sous le ton de la séduction s’en est suivi...Il s’est avéré qu’il était l’homme avec lequel je passais un entretien d’embauche le lendemain. Il y a eu une histoire, bien malgré nos efforts d’y échapper. Quelque chose d'assez sérieux et sécurisant. Et j’ai finalement appris qu’il était marié....De la bouche de son épouse” Il dût faire un effort pour ne pas laisser paraitre sa surprise. Il s’agissait pour le moins d’une histoire scandaleuse, qui ne devait certainement pas se retrouver entre les mains d’un détracteur de son patron. Savannah lui faisait bien confiance. “Depuis, je pense qu’il cherche sûrement à se rattraper d’une occasion manquée, ou espère sûrement qu’un jour nous puissions de nouveau nous laisser une chance. Alors s'il y a bien un imposteur par ici, c'est bien moi.” Connor regarda la jeune femme un long moment, la détaillant et percevant parfaitement la sincérité et certainement l’affliction que ce poids devait lui faire vivre. Il se mordit la joue, sérieux, laissant un temps de silence répondre à sa dernière remarque. En réalité, il avait envie de lui répondre beaucoup de choses mais savait aussi qu’il valait mieux qu’il choisisse ses mots avant de les sortir. Il était parfaitement indigné par ce qu’il entendait. Il se redressa finalement pour reprendre son verre en main et s’en versé une rasade dans le gosier tout en se tournant totalement vers elle. Il répondit finalement, sa voix rendu un peu plus grave par l’alcool qui venait de descendre dans sa gorge :
- Si cet homme est vraiment ce qu’il prétend, et s’il a réussi à arriver où il est, j’ai dû mal à croire qu’il ait pris le risque de te mettre à un poste aussi exposé si tu ne faisais pas l’affaire.
Il appuya finalement ses propos en reposant son verre à côté d’elle.
- Peu importe comment tu es arrivée là, l’important c’est ce que tu en fais maintenant. Si les gens réussissent un jour à percevoir que tu te sens illégitime, ils l’utiliseront contre toi. Persuade-toi qu’il a eu raison de te mettre sur le poste.
Il appuya à son tour son regard dans le sien, ne pouvant s’empêcher d’aborder le pendant plus privé de cette confession. Peut-être était-ce dû à l’alcool qui commençait doucement à l’enivrer, toujours est-il qu’il se permit de lire entre les lignes à nouveau.
- Et si tu veux mon avis… Même si vous êtes sincères, cette histoire est un bourbier. Tu as beaucoup plus à perdre que lui dans l’affaire. Prends ce que tu as à prendre et lâche-le si t’as l’impression qu’il te manipule. Les histoires simples et douces sont sympas à vivre aussi parfois…
Il appuya de nouveau son regard dans le sien pour finalement détourner les yeux. Croyait-il au moins à ce qu’il disait ? Les histoires douces pouvaient aussi faire du mal quand elles se terminaient… Les bourbiers au moins n’avaient pas de surprises. La douleur du souvenir de sa dernière rupture se raviva malgré lui à cette pensée.
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Savannah Williams
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ÂGE : 33 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie STATUT : Retour à la case départ. C'est seule qu'elle devra avancer désormais MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 12209 POINTS : 780
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Nous faisons partie du même monde, et pourtant, la seule chose que nous semblons partager est ce devoir absolu de faire nos preuves. Lui avait hérité de la société par ses prédécesseurs, dont il partageait le même sang, quant à moi, le poste que j’occupais ne se résumait qu’à une chance inouïe d’avoir retenue l’attention d’un talentueux et richissime homme d’affaires. Ma place n’était pas légitime, probablement justifiée par un intérêt pour ma propre personne plutôt que pour mes compétences professionnelles, qui étaient au départ pour le moins faibles, voire inexistantes. Si je prenais du plaisir à me battre ardemment pour ce rôle, me donner la sensation de le mériter, je pouvais comprendre la position de Connor à ce sujet. Devoir se modeler pour devenir ce qu’on attend de nous, pour rentrer dans ce moule particulièrement étriqué, qui nous fera perdre toute intégrité, une partie de ce que nous sommes, c’est là un prix un bien élevé pour prétendre à la réussite. Est ce que ça en valait le coup? Je n’en avais pas la moindre idée. Je sais juste que, contrairement à lui, je suis exactement là où je veux être actuellement, et je ne parle pas là d’un bureau à proximité de celui pour qui j’éprouvais il y a encore plusieurs années de profonds sentiments amoureux, mais bel et bien d’une vocation qui s’était révélée avec le temps et qui n’avait cessé d'accroître de part les différentes responsabilités que l’on m’avait offertes. Peut-être qu’il en serait de même pour lui, peut-être qu’il finira avec le temps par apprécier les réussites de certains projets, par gagner en confiance grâce à ces dernières. Ou peut-être que tout ça ne se résumera qu’à une obligation à laquelle il lui est difficile de se soumettre mais aussi d’échapper, un piège qui se refermera sur lui? “Tu y parviendras avec le temps…La véritable question c’est , le veux-tu vraiment?” Tout réside dans cette simple question, malgré qu’elle ne paraît pas si évidente. Je ne parle pas de ce que les gens peuvent attendre de lui, et ce dont il a l’impression d’être redevable, mais d’une profonde envie capable de l’amener à prendre plaisir dans ce qu’il entreprend pour, à son tour, briller à cette place de choix. « La question ne se pose pas vraiment… C’est comme me demander si je veux respirer. J’ai pas l’impression d’avoir vraiment le choix... » Je fronce les sourcils, trouvant pour le coup cette réponse quelque peu exagérée, alors qu’un faible rictus s’échappe de mes lèvres. “Bien sûr que si” Il l’avait. Alors bien sûr, cela l’amenerait à rompre tous les espoirs que l’on avait misé sur lui, à briser le coeur de son patriarche avec une intensité sans nom, et prendre le risque qu’il puisse lui en vouloir durant un long moment, voire toujours, mais il pouvait. Il pouvait être libre de ses choix, nous l’étions tous. L’avenir de la société serait incertain, probablement reprit par un homme de pouvoir, à qui son père confierait à coup sûr ‘“le petit bébé”, avec la peur quotidienne de le voir un jour s’éteindre par ses travers, de perdre cette notoriété qui l’avait amené jusqu’ici au moment même où il refilait les clés, subissant un échec auquel il ne peut remédier.. Et de son côté, Connor pouvait toujours chercher à trouver sa voie. "Alors c’est sûr, tu s’ras qualifié du vilain p’tit canard qui n’en fait qu’à sa tête, ton père t’en voudras un long moment…Mais s’il finit par comprendre que tu ne t’y retrouves pas,, il finira probablement par se faire une raison” lançais-je en relevant les épaules pour lui expliquer cette logique. “Aussi dur qu’il puisse être dans les affaires, je doute que l’amour qu’il te porte passe après tout ça” Mon regard scrute le sien, cherchant à m’assurer que cet homme qu’il lui sert de géniteur ne soit pas assez égoïste pour penser ainsi, et je lui souhaitais réellement. Si Connor avait hérité d’assez de bonté pour se sacrifier, peut-être que son père était celui qui lui avait remis ce gène
De mon côté, je pouvais largement vanter les petits bonus qu’offre le milieu. Une superficialité quelque peu surjouée, bien que j’en profite aisément dès que j’en ai l’occasion. Mais ce n’est évidemment pas .la première chose à laquelle je pense pour expliquer cet engouement que je ressens en me levant chaque matin pour me rendre au travail, et Connor l’a visiblement bien compris. « S’il n’y a que ça, il y a moins fatigant ! Suffit d’épouser un riche héritier qui cherchera à t’exhiber comme son trophée… Un très joli trophée d’ailleurs ! » Dans un premier temps, l’expression de mon visage mêle surprise et amusement, comme s’il s’agissait d’une remarque tout à fait interdite, alors que c’est un regard charmeur qui vient s’installer, cherchant sans aucun doute à honorer un tel compliment. “Eh bien, j’imagine que j’n’ai pas encore perdu assez de mon intégrité pour en arriver là” m’amusais-je en balançant une de mes jambes dans le vide. “Mais peut-être que je devrais penser à y songer.” Une légère moue songeuse avant de reprendre. “J’ai manqué le coche, c’est ton père que j’aurais dû séduire il y a quelques années de ça. Avec un peu de chance, c’est moi qui aurait occupé ta place actuelle…” Un air vicieux, auquel s’ajoute un léger et bref mordillement de lèvre, avant que je n’ajoute “Et toi tu aurais été forcée de m'appeler ‘belle maman’!” Un éclat de rire s’échappe de mes lèvres à cette idée tout à fait improbable, mais tellement drôle pour le coup. S’il y a bien une chose qui ne s'éteint pas par la dureté du métier, c’est cette imagination débordante, souvent borderline. Et plus le temps passe, plus mon espièglerie gagne en intensité.
Un moment de bref hésitation avant que je ne vienne à lui confier un secret. Il s’était ouvert à moi avec sincérité, et pour la première fois, je me sens assez en confiance avec quelqu’un de mon entourage professionnel pour oser parler de cette histoire d’amour vécue par le passé, et qui m’avait probablement ouvert bien des portes. Je n’en donne pas l’impression, pour autant, il m’arrive encore de douter de ma crédibilité dans ce milieu. Je m’efforce quotidiennement d’être à la hauteur, mais j’ai toujours ce léger doute en arrière plan, celui qui me laisse à penser que je n’ai rien à faire ici, et que d’un moment à l’autre je puisse être débusquée. “Je pense que si mon patron n’avait pas un véritable attachement sentimental à mon égard, je n’serais probablement pas ici, à partager ce verre avec toi…” Un aveu qui pourrait ruiner ma carrière si il est entre de mauvaises mains, mais étonnement, je n’éprouve pas le moindre danger à mettre Connor dans la confidence, pire encore, je viens à lui fournir tous les détails, veillant à imposer un contexte particulièrement chaotique d’une histoire d’amour ratée. Je n’avais pas eu une simple aventure avec mon patron, j’en étais tout bonnement tombée amoureuse, et c’est ce qui avait rendu la situation encore plus compliquée, puisque ses sentiments étaient visiblement des plus partagés. “Depuis, je pense qu’il cherche sûrement à se rattraper d’une occasion manquée, ou espère sûrement qu’un jour nous puissions de nouveau nous laisser une chance. Alors s'il y a bien un imposteur par ici, c'est bien moi.” De quoi le réconforter dans les doutes qu’il pouvait traverser, nous avions visiblement tous nos petits secrets, et chacun d’eux était capable de nous anéantir d’un moment à l’autre. Mon regard se perd devant moi, cherchant inconsciemment à fuir celui de Connor qui dénote à coup sûr un jugement que je ne suis pas en mesure d’affronter. C’est dans une gorgée nécessaire de ce breuvage que je viens noyer toute frustration. La voix masculine à mes côtés finit par se faire entendre, et je m’efforce finalement à reprendre un contact visuel pour l’écouter. “- Si cet homme est vraiment ce qu’il prétend, et s’il a réussi à arriver où il est, j’ai dû mal à croire qu’il ait pris le risque de te mettre à un poste aussi exposé si tu ne faisais pas l’affaire.” Mon regard s’attarde longuement dans le sien, cherchant à savoir s’il s’agit là uniquement d’un moyen de me rassurer ou d’une pensée profonde et sincère. Je parvenais à m’en convaincre la plupart du temps, mais je sais ce qu’est être amoureux et ce que l’amour peut parfois pousser à faire. “- Peu importe comment tu es arrivée là, l’important c’est ce que tu en fais maintenant. Si les gens réussissent un jour à percevoir que tu te sens illégitime, ils l’utiliseront contre toi. Persuade-toi qu’il a eu raison de te mettre sur le poste.” Je hoche la tête successivement, consciente de ce qu’il peut avancer, et sa bienveillance suffit à souffler un vent de positivité que je m’efforce de garder. “Je sais…Et je l’ai toujours fait…. jusqu’à ce soir.” Le reconnaître pour la première fois à voix haute me rend particulièrement vulnérable, mais la bienveillance de Connor me confirme que je l’ai fait auprès de la bonne personne. “-Et si tu veux mon avis… Même si vous êtes sincères, cette histoire est un bourbier. Tu as beaucoup plus à perdre que lui dans l’affaire. Prends ce que tu as à prendre et lâche-le si t’as l’impression qu’il te manipule. Les histoires simples et douces sont sympas à vivre aussi parfois…” Je me mordille intérieurement la lèvre, ne parvenant pas à avoir un avis assez objectif pour le coup, alors qu'inconsciemment, je ressens bien trop de reconnaissance envers mon patron pour vouloir l’abandonner maintenant. S’il avait été le maître pour me faire perdre la tête les premiers temps, en m’imposant des situations toujours plus grotesques capables de faire flancher ma relation du moment, le dernier événement en date, avait suffit à me mettre hors de moi, et la possibilité de me perdre avait été assez forte pour qu’il me promette ne plus jamais me réitérer ses frasques. “Des histoires simples et douces….Tu me diras où tu les trouves.” Un léger sourire pour tenter de détendre un peu l’atmosphère, qui pousse à de grandes confessions ce soir. “- Tu veux te changer les idées ?” Je hausse les sourcils, surprise et curieuse de connaître ce qu’il peut avoir en tête. Mon regard cherche à trouver dans le sien afin d’y trouver de possibles réponses, avant de finalement lâcher prise et de lui laisser carte blanche, par une confiance presque aveugle, guidée par ivresse passagère et toujours plus prononcée. “Avec plaisir monsieur Myers” Mes lèvres s’étirent, attendant de savoir ce que cela peut impliquer.
is it too much to ask?
i'm still alive but I'm barely breathing. i fight everyday, i always gave everything. but it's never enough. i'm never enough
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(#) Sujet: Re: Don't judge me by my past, I don't live there anymore
Don't judge me by my past, I don't live there anymore