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 Don't judge me by my past, I don't live there anymore

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AuteurMessage
Connor Myers
Connor Myers
les apparences trompeuses
ÂGE : 36 ans, le 10 mars 1987
STATUT : récemment couplé et certainement bientôt fiancé ;
MÉTIER : CEO de Myers prospecting, l'entreprise familiale, depuis quelques mois. Il est arrivé à sa tête suite à la défection de son père, pour couvrir un scandale ;
LOGEMENT : Spring Hill, 224 edward street - un grand appartement luxueux, spacieux, lumineux et surtout impersonnel ;
Don't judge me by my past, I don't live there anymore - Page 2 30c88fc591932b8446624a9dcda2da21448071d3
POSTS : 312 POINTS : 245

TW IN RP : Névroses, Pathologies psychiatriques, addiction
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles.
RPs EN COURS : Don't judge me by my past, I don't live there anymore - Page 2 8a33c6ecf943436891a915ef4f0c6d5fb36ee976
Claire ∆ And I try to fall for her touch, but I'm thinking of the way it was ; Said I'm fine and said I moved on. I'm only here passing time in her arms, hoping I'll find a glimpse of us ; Claire#3

Caelan#1- Savannah#1- Lucy#1-Phoebe#3
RPs EN ATTENTE : Greta#1

RPs TERMINÉS : Phoebe#1 - Claire#1 - Claire#2 - Carmine#1 - Eiji#1 - Channing#1 - Phoebe#2
AVATAR : Liam Hemsworth
CRÉDITS : Avatar : @shilon ; Gifs : Too fast for freedom
DC : Non
PSEUDO : Zouni
Femme (elle)
INSCRIT LE : 04/09/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t46072-todo-pasa-connor-myers https://www.30yearsstillyoung.com/t46142-connor-if-you-are-going-through-hell-keep-going https://www.30yearsstillyoung.com/t46213-connor-myers#2346317

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Message(#) Sujet: Re: Don't judge me by my past, I don't live there anymore Don't judge me by my past, I don't live there anymore - Page 2 EmptyVen 10 Mar - 12:03




“Bien sûr que si” Connor esquissa un sourire en l’entendant le contredire, arquant un sourcil. Il fut surpris, ne s’attendant pas à ce qu’elle puisse lui dire aussi ouvertement ce qu’elle pouvait penser de ses propres états-d ‘âmes. Cela piqua d’autant plus sa curiosité, n’étant pas habitué à autant de franchise. "Alors c’est sûr, tu s’ras qualifié du vilain p’tit canard qui n’en fait qu’à sa tête, ton père t’en voudras un long moment…Mais s’il finit par comprendre que tu ne t’y retrouves pas,, il finira probablement par se faire une raison. Aussi dur qu’il puisse être dans les affaires, je doute que l’amour qu’il te porte passe après tout ça” Outch, Savannah venait de taper là où ça faisait mal, certainement malgré elle. Il n’en restait pas moins que sa remarque provoqua nécessairement des réflexions de sa part. Et notamment sur « l’amour » que pouvait lui porter son père, en comparaison avec l’importance qu’il donnait à l’affaire familiale. Il s’était déjà posé la question à plusieurs reprises, créant des frustrations lorsqu’il n’était encore qu’un adolescent puis un jeune adulte. Il lui avait toujours semblé que l’amour que lui portait son père n’était pas aussi inconditionnel que la société semblait l’exiger, ou tout du moins le normer. L’attention et l’importance qu’il lui donnait avait toujours dépendu de ses propres capacités à reprendre un jour la tête de la société. L’héritage qu’il léguait semblait être l’unique raison pour laquelle son père s’était marié et avait engendré Connor et son frère, ce dernier ayant été conçu dans le cas où le premier faisait faux bon. Cela pouvait paraître étrange, et même cruel, mais lui s’était fait une raison et l’avait accepté. Il était né pour ça, et inconsciemment, avait intégré l’idée qu’il s’agissait de sa raison d’être, tout du moins aux yeux de son père.  
C’est d’un sourire triste qu’il lui répondit naturellement : « C’est mal connaitre Logan Myers ».   Cet état de fait ne le faisait plus souffrir, en tout cas essayait-il de s’en persuader. Depuis qu’il avait accepté de jouer le jeu du patriarche, en mettant notamment fin à ses fiançailles pour éviter toute répercussion sur sa mère et son frère, il avait fini par y adhérer. « disons qu’il m’a déjà prouvé le contraire par le passé. Ce que je peux comprendre, même si j’espère ne pas reproduire ça avec mes enfants » Il n’était pas prêt à désavouer le patriarche, tout du moins pas ici. Ses yeux restèrent plantés quelques secondes dans les siens, sérieux, avant qu’il ne lui sourît pour se faire rassurant. Il y avait bien pire comme situation, sa vie était, par bien d’autres aspects, très confortable.

Il s’amusa par la suite des avantages bien superficiels qu’elle semblait vanter de ses fonctions actuelles. Sa réponse ne pouvait que l’amuser plus, d’autant plus couplé avec l’air charmeur qu’elle lui adressa. Savannah était décidément une experte quand il s’agissait de captiver ses interlocuteurs. Connor en perdrait presque ses moyens, retenant son expression hilare en se mordant discrètement la joue. “Eh bien, j’imagine que j’n’ai pas encore perdu assez de mon intégrité pour en arriver là. Mais peut-être que je devrais penser à y songer. » Elle laissa passer un temps, reprenant tout aussi malicieusement. « J’ai manqué le coche, c’est ton père que j’aurais dû séduire il y a quelques années de ça. Avec un peu de chance, c’est moi qui aurait occupé ta place actuelle… Et toi tu aurais été forcée de m'appeler ‘belle maman’ » Son rire résonna agréablement à ses oreilles, tout à fait contagieux. Il soupira tout de même, réussissant difficilement à se départir de ses yeux rieurs, tandis qu’il grimaça faussement déçu : « Je vois que tu vises plus haut… Je préfère te prévenir si tes plans changent, tous les Myers ne sont pas aussi séduisants ! – dit-il en haussant les épaules, avant de faire mine de réfléchir, ajoutant dans une moue pour appuyer ses propos - Même si t’appeler belle maman m’aurait pas déplu, j’ai toujours manqué d’amour maternel aussi. » Le brun se trouvait décidément bien audacieux. Il fallait dire que la blonde en face de lui, et la joute qu’ils partageaient, lui laissaient peu de temps pour réfléchir à la convenance de sa répartie. Il s’amusait et ne réfléchissait pas réellement plus loin, ce qui avait un gout dangereusement rafraichissant.

L’effet fut peut-être partagé, tout du moins Savannah se permit elle aussi des confidences, tout aussi dangereuses si ce n’est plus.  Il prit celles-ci le plus sérieusement du monde, comprenant au fil de la conversation, le caractère exceptionnel d’une telle démarche. « Je sais…Et je l’ai toujours fait…. jusqu’à ce soir. » Il lui sourit sincèrement en retour, touché par cet aveu. Il était particulièrement bien placé pour savoir qu’il n’était pas facile d’avouer ses faiblesses. Le regard des autres, leur jugement, était certainement le plus difficile à vivre et il n’est jamais facile de se faire parfaitement comprendre. Lui avait parfois bien trop peur de s’ouvrir et de découvrir trop tard que la personne s’était trompée sur son compte. Il se permit par la suite de lui donner son avis sur cette histoire pour le moins chaotique qu’elle semblait vivre, ou tout du moins avoir vécu avec son patron. Il fut plus soulagé qu’elle ne prenne pas cette remarque comme une intrusion. “Des histoires simples et douces….Tu me diras où tu les trouves.” Il haussa les épaules, réfléchissant quelques secondes avant de plonger son regard dans le sien. « Ici et là…je crois que ça arrive généralement quand tu t’autorises à les trouver » Il se faisait soudain psychologue. Ceci il le pensait pourtant sincèrement, bien que ça ne manquait pas de lui laisser un goût amer. Il continuait de penser que ce genre d’histoires valaient la peine.
« Tu veux te changer les idées ? » Lui tout du moins en avait besoin, d’autant plus après cette dernière conversation. Les relations amoureuses, il préférait ne pas trop y penser depuis plusieurs mois maintenant. Il déboutonna d’ailleurs négligemment un bouton du haut de sa chemise, s’y sentant étrangement à l’étroit tout à coup. Son regard balaya la salle rapidement, prenant conscience que les personnes autour d’eux étaient certainement tout aussi ennuyeux que ceux qu’il avait pu rencontrer au gala. Il posa alors son regard dans le sien, haussant un sourcil devant son silence avant de sourire en l’entendant : “Avec plaisir monsieur Myers” Il hocha la tête, levant son index pour lui indiquer de l’attendre quelques secondes avant de chercher son téléphone dans la poche de sa veste de costume. Ceci fait il se leva rapidement et chercha dans sa liste de contact avant de s’éloigner dès qu’il fut en ligne.
Une fois qu’il eut raccroché, il se rapprocha à nouveau de la jeune femme tout en enfilant sa veste nonchalamment. Il lorgna quelques secondes sur l’arrière du bar, puis sur le barman un peu plus loin, avant de se pencher assez pour prendre une bouteille de champagne non-encore entamée. Les personnes dans ce genre de situations se dépêcheraient certainement de s’en aller… Connor n’avait pas plus de savoir-vivre - il est vrai-, mais fit tout de même signe à l’employé qu’il prenait la bouteille avant de déposer un billet sur le bar. Il se tourna par la suite vers l’entrée du salon, proposant son bras à sa compagne « Madame, un changement de lieu s’impose. ».
Allait-il lui indiquer ce qu’il avait en tête ? Certainement pas de lui-même. Lui faisait-elle assez confiance pour le suivre ? Il l’espérait. Cette impression de partir en douce était bien trop amusante, certainement lui-même grisé par les quelques verres qu’il avait pu boire au cours de la soirée. Les têtes ne manquèrent pas de se retourner en voyant les deux acolytes partir bras dessus bras dessous. Qu’ils jasent, ce genre de commérages ne duraient de toute manière pas très longtemps. Personne ne s’intéressait réellement à la compagnie que choisissait un jeune milliardaire, de surcroit célibataire, dès lors qu’elle n’était pas scandaleuse n’est-ce pas ? Certainement qu’ils étaient simplement bien assortis…
Tout enorgueillis de ces regards envieux, Connor accompagna la jeune femme jusqu’à sa voiture que son chauffeur avait obligeamment avancé devant l’entrée du hall. Se prêtant parfaitement au jeu, il ouvrit lui-même la portière pour sa compagne avant de faire le tour pour s’installer à ses côtés. Il n’eut pas même à donner la destination au conducteur, qui se mit en route silencieusement.
Connor jeta des regards en coin réguliers vers la jeune femme à ses côtés, avant de se racler finalement la gorge pour lui demander.

- Je risque pas de m’attirer les foudres de ton patron en te kidnappant comme ça ?

Non pas qu’il puisse réellement redouter une quelconque vindicte personnelle, ayant l’arrogance de penser que son statut et sa position était bien supérieure à celle de l’inconnu. Au contraire même, au vu du tableau que lui avait dépeint Savannah, l’irriter pouvait même avoir tendance à le motiver.
Le trajet fut plus court qu’escompté, les lumières du port apparaissant bientôt derrière les vitres de la voiture. Différentes sécurités les laissèrent passer tandis qu’ils avançaient le long du quai, jusqu’à ce que le véhicule s’immobilise finalement devant un yacht déjà éclairé et prêt à les accueillir. Il sortit rapidement de la voiture, non sans avoir récupéré la bouteille de champagne subtilisé précédemment, avant d’ouvrir la portière et de tendre sa main à la jeune femme. Il lui adressa un sourire amusé, appuyant un peu plus la solennité de ses gestes. Si Savannah souhaitait découvrir ce qu’impliquait les joies du statut de femme de potentat, autant aller jusqu’au bout.
Il lui adressa un simple mouvement du menton pour désigner le bateau devant eux, lui annonçant, espiègle :
- A défaut de pouvoir te présenter mon père, je peux te faire profiter de son bateau pour ce soir… Si ça te satisfait, bien sûr.


@Savannah Williams   Don't judge me by my past, I don't live there anymore - Page 2 2523491165



As for me, my thoughts were made up of remembrances, and they carried me up to the surface of the globe which I ought never to have taken leave.
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Savannah Williams
Savannah Williams
les collisions
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SURNOM : Sav', Savie, Blondie
STATUT : Retour à la case départ. C'est seule qu'elle devra avancer désormais
MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème
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ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.
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Message(#) Sujet: Re: Don't judge me by my past, I don't live there anymore Don't judge me by my past, I don't live there anymore - Page 2 EmptyLun 13 Mar - 17:40



don't judge me by my past i don't live there anymore

Savannah Williams & @Connor Myers


Ma spontanéité me dépasse la plupart du temps. J’ai la fichue habitude de balancer ce qui me passe par la tête, sans songer un seul instant que je puisse heurter la sensibilité de l’autre, sans penser aux répercussions qu’entraîne une discorde sur un sujet personnel ou non. Et autant dire que ce champagne que je ne cesse de siroter depuis mon arrivée ici ne m’aide pas tellement à faire preuve de retenue et de clairvoyance.  Pire, l’aisance que je ressens auprès du jeune homme, et qui ne fait qu’accroître depuis nos retrouvailles, me permet d’émettre un jugement que j’estime objectif, mais qui, soyons honnête, ne l’est jamais réellement, guidé par mes propres expériences. Peut-être est-ce une façon de l’aider dans sa réflexion, de lui faire savoir que ça ne peut pas être si dramatique et que tout ira bien pour lui s’il décide de s’évader du nid que sa famille avait pourtant concocté pour lui. Je sais pourtant que tout le monde n’a pas eu le droit au schéma de la famille parfaite. Pour ma part, les choses ont plutôt été faciles. La pression d’une carrière réussie pour les enfants Williams s’est certainement limitée à l’aîné de la fratrie, il aura suffit qu’Auden vienne au monde pour comprendre qu’ils ne pourraient reproduire la même chose en tentant de le faire rentrer dans un moule, et moi, en tant que quatrième descendance, j’avais été largement épargnée par tout leurs idéaux grâce à tous mes prédécesseurs, qui s’étaient acharnés à les décourager totalement avec les années. Heureusement pour eux, je me l’étais jouée jeune fille brillante dans ses études, la tête sur les épaules et indépendante. Ils s’étaient donc contentés de suivre mon évolution avec une certaine distance, mais une grande fierté face à la persévérance que je pouvais mettre en œuvre lorsque je voulais quelque chose. "Alors c’est sûr, tu s’ras qualifié du vilain p’tit canard qui n’en fait qu’à sa tête, ton père t’en voudras un long moment…Mais s’il finit par comprendre que tu ne t’y retrouves pas,, il finira probablement par se faire une raison. Aussi dur qu’il puisse être dans les affaires, je doute que l’amour qu’il te porte passe après tout ça” Les derniers mots sont aussitôt regrettés dès lors qu’ils passent mes lèvres. Parce que, et si ce n’était pas le cas? Si une fois de plus,un géniteur manquait à son devoir en privilégiant d’autres aspirations que le bonheur de son propre fils? Le sourire qu’il m’adresse, et qui témoigne d’une certaine douleur, soulève une fois de plus une vérité que j’aurais préféré lui épargner. Il n’avait probablement pas envie qu’une femme, qui pourrait être presque assimilée à une pure inconnue quand on vient à comptabiliser le nombre de nos rencontres, puisse détenir ce genre de détail peu agréable à accepter et supporter soi-même. « C’est mal connaître Logan Myers » Je balance la tête de gauche à droite en baissant le regard, stupéfaite de vivre dans un monde où les parents puissent se montrer si insensibles. « disons qu’il m’a déjà prouvé le contraire par le passé. Ce que je peux comprendre, même si j’espère ne pas reproduire ça avec mes enfants » Une légère moue désolée, alors que je tente de le rassurer. “J’suis persuadée que ça n’sra pas le cas. Et quand bien même t’y songerais, je peux me charger de venir te botter les fesses pour te remettre dans le droit chemin.” Une menace qui se veut bon enfant, et qui je l’espère, permettra de rattraper ma maladresse précédente par le billet de l’humour. Je reste persuadée qu’en tant qu’enfant, nous avons tous été témoin d’acte ou de vision de nos parents qui nous paraissait invraisemblable et totalement injuste, et que nous nous acharnons à ne pas vouloir reproduire en devenant adulte.

Si le père Myers s’avère éprouver des difficultés avec ce que l’on appelle l’amour, je peux cependant m’en assurer personnellement en usant de mes beaux yeux pour le faire flancher, et ainsi espérer y gagner en contrepartie pour mon confort personnel. L’idée est grotesque, mais m’amuse particulièrement alors que je souhaite la partager avec son propre fils.  J’ai le regard qui pétille, imaginant ce que ce genre d'idées pouvaient éveiller en lui, un sentiment particulièrement dérangeant,  pour plein de raisons possibles. “Je vois que tu vises plus haut… Je préfère te prévenir si tes plans changent, tous les Myers ne sont pas aussi séduisants !” Je souris, plisse le regard en cherchant à capter le sien, désignant de mon index, et par des mouvements circulaires, le haut de son visage “J'suis sûre que tes beaux yeux bleus viennent de lui” Comme si je parvenais à deviner son apparence à travers celle du jeune homme, je souris finalement, n’ayant aucune remord à me contenter du physique particulièrement attrayant du jeune dirigeant à mes côtés. “- Même si t’appeler belle maman m’aurait pas déplu, j’ai toujours manqué d’amour maternel aussi.” Ma bouche s’entrouvre face à des propos qui pourraient paraître scandaleux, et dont j’aime particulièrement l’audace. En témoigne l’amusement que je tente de dissimuler derrière mes doigts. ”J’imagine que tu m’demanderais beaucoup de temps…et d’affection aussi. De quoi rendre ton père particulièrement jaloux” Des hypothèses complètement infondées, mais qui pourraient presque apporter une revanche appréciable dans cet univers alternatif.

En attendant, c’est finalement ma propre réalité qui est exposée, et quand bien même elle est loin d’être raisonnable, elle est plus véritable que jamais,révélant des non-dits à m’en tordre l’estomac, et un scandale qui pourrait à lui seul briser ma carrière. Est-ce la raison pour laquelle j’avais l’impression de devoir en donner toujours plus? Comme si je n’étais pas légitime à ce poste que j’occupe pourtant depuis plusieurs années maintenant? Probablement, mais j’avais au moins le mérite de le reconnaître ce soir, même si ça me coûtait une partie de ma dignité. “Des histoires simples et douces….Tu me diras où tu les trouves.” Si j’avais connu plusieurs relations sérieuses, et qui avaient duré dans le temps, à aucun moment, je n’avais eu l’impression qu’elles avaient été de ce ressort. Je me demande la plupart du temps si c’est parce que j’ai la faculté à les faire fuir, ou parce que je suis moi-même bien trop complexe pour les rendre ainsi. Le fait est, que jusqu’à présent, on ne pouvait pas dire que je brillais par ma réussite sentimentale. « Ici et là…je crois que ça arrive généralement quand tu t’autorises à les trouver » Etait-ce si simple pour lui? “Je crois surtout qu’elles ne veulent pas de moi” avouais-je avec une légère grimace. Cette image de femme intransigeante, exigeante, caractérielle ne se limitait pas aux quatre murs de mon bureau malheureusement. J’étais bien trop indomptable, complexe, et avais cette faculté à fuir dès qu’il y avait une ombre au tableau.

« Tu veux te changer les idées ? » La raison aurait voulu que je répondes par la négation, que je m’affaires à retrouver mon petit chez moi, et à profiter des heures de sommeil restantes pour espérer être opérationnelle pour la journée du lendemain, mais je n’y parviens pas. Un bref moment d’hésitation avant de me laisser entraîner dans un plan qui m’est totalement inconnu, mais qui m’attire plus qu’il ne m’effraie. Le goût du risque est toujours plus fort, surtout lorsque l’ivresse s’en mêle et qu’il semble enclin à entraver cette image irréprochable en négligeant quelque peu son apparence pour plus de confort. “Avec plaisir monsieur Myers” Il se lève, lorsque je reste parfaitement immobile, jambes croisées avec élégance, ne le quittant pas du regard, même lorsqu’il s’éloigne pour passer un appel. Je me pince les lèvres, tâchant de dissimuler un sourire pour ce coup de folie. Mes yeux se perdent, avec un air faussement innocent, sur les différentes personnes présentes autour de nous, comme si je cherchais à m’assurer qu’elles n’étaient pas à l’affût du moindre potin. Pour autant, ce n’est pas pour ressentir la moindre culpabilité à l’idée de partir accompagnée d’un homme aussi puissant, mais pour me féliciter d’un tel divertissement que cela pourrait offrir alors que notre présence ici se résumait pourtant au cadre professionnel. « Madame, un changement de lieu s’impose. » Je relève les sourcils et l’observe, bouteille de champagne à la main, quittant finalement le tabouret pour venir m'agripper à son bras avec un sourire révélateur. Certains regards s’attardent sur nous, sûrement justifiés par l’amusement qu’il m’est impossible de dissimuler. Une sorte de danger pour lequel j’éprouve bien trop de plaisir à troubler des pensées sûrement exagérées chez chacun d’entre eux. A l’extérieur, une voiture nous attend, et je ne peux que remercier Connor pour ses bonnes intentions du moment par un sourire . “J’ai même le droit à la galanterie… J’vais en rendre jalouse plus d’une” Une remarque pour parvenir à lui soutirer un rictus, même si les probabilités restent sacrément élevées. Qui n’envierait pas ma place ce soir? Il me rejoint, lançant l’avancée de la voiture dès lors que sa portière se renferme dans ce bruit sourd.. Mais une fois de plus, je n’ai aucune indication sur la destination à venir, et je n’ai aucune idée, malgré un regard curieux lancé depuis la vitre de l’habitacle. “- Je risque pas de m’attirer les foudres de ton patron en te kidnappant comme ça ?” Mon regard croise le sien, dans l’obscurité qu’offre la nuit “Non…Il va juste me bannir de toutes les mondanités à venir en m’enfermant à double tour dans son bureau” Mes traits s’étirent. C’était sûrement exagéré, mais nul doute que ça le ferait grincer des dents de savoir que je profite de ce genre d’événement pour approfondir certaines relations, et encore plus avec un homme si influent et impressionnant que Connor.

Mes yeux observent silencieusement, mais avec un intérêt certain, le décor lorsque la voiture ralentit jusqu’à s’immobiliser sur le quai du port. La surprise est à son comble, je me demande un instant ce qui nous attend. Compte-il jouer l'homme banal derrière tous ces artifices pour m’inviter à une petite balade nocturne dans ce cadre particulièrement agréable ou cherche t-il à nous faire prendre le large, à bord d’un des bateaux qu’il aurait à disposition? Dans les deux cas, je dois avouer qu’il a de la ressource! Il vise fort, bien trop fort.  Ma main se saisit de la sienne afin de pouvoir sortir de la voiture, et le sourire qu’il m’adresse est bien trop chaleureux pour que j’en sois insensible. “Méfie-toi, je risque d’y prendre goût” Je relève les sourcils, l’observant finalement désigner le somptueux yacht qui nous attend. Mes yeux s'écarquillent face au luxe qu’offre le navire, et je ne peux me dessaisir de cet air surpris en m’assurant qu’il ne s’agisse pas d’une blague en croisant le bleu de ces yeux. “- A défaut de pouvoir te présenter mon père, je peux te faire profiter de son bateau pour ce soir… Si ça te satisfait, bien sûr.” Je lâche un léger rire. “J’vois pas comment j’pourrais refuser!” Quelques pas sur le ponton en bois, avant que je ne me décide à ôter ces escarpins qui pourraient m’offrir une chute mémorable, m’aidant une fois de plus de la main de Connor pour monter par-dessus bord, alors que ma robe rend la tâche un peu plus compliquée. Je siffle, impressionnée.“Ton père ne fait pas dans la démesure!"Comme quoi, l’argent pouvait avoir du bon. J'observe autour de moi pour apprecier chaque detail qui constitue le bateau“Tu veilleras à le remercier de ma part"Mon regard cherche le sien “Bien que j’suis pas certaine qu’il apprécierait de savoir la façon dont tu finis tes soirées”, au même titre que ce cher Evan Campbell. Jouons-nous le jeu de la provocation? Sans aucun doute. En attendant, je n'éprouve pour ma part aucun remord "J'ai le droit à un traitement de faveur, ou c'est une sorte de rituel d'amener les jeunes femmes innocentes sur ce bateau?" Un sourire charmeur s'installe sur mon visage alors que je croise son regard, laissant entrevoir toute la malice dans  le mien.






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but it's never enough.
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Claire ∆ And I try to fall for her touch, but I'm thinking of the way it was ; Said I'm fine and said I moved on. I'm only here passing time in her arms, hoping I'll find a glimpse of us ; Claire#3

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Message(#) Sujet: Re: Don't judge me by my past, I don't live there anymore Don't judge me by my past, I don't live there anymore - Page 2 EmptyMar 21 Mar - 19:30




- Alors c’est sûr, tu s’ras qualifié du vilain p’tit canard qui n’en fait qu’à sa tête, ton père t’en voudras un long moment…Mais s’il finit par comprendre que tu ne t’y retrouves pas,, il finira probablement par se faire une raison. Aussi dur qu’il puisse être dans les affaires, je doute que l’amour qu’il te porte passe après tout ça.
- C’est mal connaître Logan Myers… disons qu’il m’a déjà prouvé le contraire par le passé. Ce que je peux comprendre, même si j’espère ne pas reproduire ça avec mes enfants.
- J’suis persuadée que ça n’sra pas le cas. Et quand bien même t’y songerais, je peux me charger de venir te botter les fesses pour te remettre dans le droit chemin.

Connor lui sourit, avant d’hocher la tête. Il imaginait bien Savannah le retrouver, vingt ans plus tard, pour lui administrer une punition de quinquagénaire. Il ne se rendait même pas compte qu’ils parlaient désormais comme de vieilles connaissances. La discussion était simple et naturelle. Il ne s’était pas réellement offusqué qu’elle ait pu partir du principe que sa famille était plus fonctionnelle qu’elle ne l’était vraiment. En réalité, il était plutôt rare qu’il aborde ce sujet, même avec ses proches. Il ne douta pourtant pas un instant que l’intention de Savannah n’était pas malveillante. Raison pour laquelle il n’avait pas réellement réfléchit et lui avait exposé la situation naturellement. Il fut tout de même soulagé qu’elle n’est pas creusé plus, et même reconnaissant qu’elle ait compris si rapidement sa problématique.
La suite de la conversation permis même d’oublier bien vite la crispation que ce sujet avait fait ressurgir. Il découvrait que Savannah avait un don pour tourner les choses en dérision, avec naturel. Ce qui ne manquait pas de lui plaire, ayant un effet presque thérapeutique. “J'suis sûre que tes beaux yeux bleus viennent de lui” Ils plaisantaient tant depuis tout à l’heure qu’il eut presque du mal à prendre le compliment au sérieux, se demandant si ce n’était pas encore une tentative de lui faire perdre ses moyens. Il sourit en coin, amenant son verre jusqu’à ses lèvres en soufflant « beaux hum » pour lui-même. Peut-être était-ce la raison pour laquelle il monta d’un cran dans l’insolence. « T’appeler belle maman m’aurait pas déplu, j’ai toujours manqué d’amour maternel aussi. » -”J’imagine que tu m’demanderais beaucoup de temps…et d’affection aussi. De quoi rendre ton père particulièrement jaloux” Mince, ils ne jouaient pas dans la même catégorie. D’où lui venait cette répartie ? Il ne put retenir bien longtemps un rire de lui échapper, imaginant de plus en plus mal l’absurdité d’une telle situation. Un point pour elle. Elle avait gagné, il rendait les armes.

Ces plaisanteries n’étaient pourtant pas sans rapport avec le reste de leur conversation et les confidences qu’ils se firent. Comment être une femme parmi autant d’hommes, détenant qui plus est le pouvoir ? Quelle était réellement la place qu’elle souhaitait avoir, et pour laquelle elle se battait ? Il comprenait bien entre les lignes qu’être un simple objet de désir n’était pas l’ambition de la jolie blonde. Le chemin serait certainement bien plus difficile et coûtant que pour beaucoup d’autres personnes, femmes y compris. Savannah avait un physique avantageux, qui attirait nécessairement le regard, les convoitises voir même les jalousies. Connor n’était pas un expert mais ne pensait pas se tromper en supposant qu’elle allait devoir se démontrer plus irréprochable que la plupart. Ses collaborateurs seront d’autant plus exigeants avec qu’elle qu’ils n’attendront qu’une chose : qu’elle fasse défaut. C’était dérangeant pour son monde qu’une femme puisse avoir une autre place que celle d’épouse ou de maitresse. Il était comme inconcevable qu’elle puisse réussir dans les affaires sans que cela ne soit la conséquence d’un quelconque lien avec un homme ou son absence total. Cela rassurerait tout le monde qu’elle échoue à leur prouver le contraire, les confortant dans leurs préjugés.
Il était pourtant très mal placé pour se positionner sur ce sujet. Il était lui-même particulièrement privilégié, et ce sans même à avoir eu à bouger le petit doigt. Il était un potentiel danger pour sa carrière, tout du moins s’ils entretenaient un jour une relation qu’elle qu’en soit sa nature. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher d’avoir envie de se laisser porter.
“Je crois surtout qu’elles ne veulent pas de moi” Il lui adressa un sourire compatissant devant son aveu. Cette affirmation l’interpella mais il ne chercha pas à creuser plus, tout à coup pris de pudeur. Elle n’avait peut-être pas envie d’en parler, surtout après ces révélations sur son passé avec son patron actuel. En réalité, Connor ne savait pas parler de relations, de sentiments ou d’amour. Il voulait pourtant bien croire qu’il était parfois difficile de s’y retrouver dans les affres de celles-ci, même avec de l’expérience. Lui n’avait pas eu ces mêmes soucis mais avait déjà vu des proches errer bien trop longtemps, à enchainer des relations avec les mêmes problématiques systématiques.

Aussi, après ces échanges qui lui firent de plus en plus ressasser des souvenirs qu’il avait préféré enterrer, l’atmosphère tout autour d’eux lui parut étouffante. Ces gens costumés, ces sourires de circonstance hypocrites, cette impression constante de devoir tenir le rang… Plus son regard se portait sur leur environnement, plus un sentiment de rejet profond venait le tirailler. Peut-être était-ce dû au décalage avec leur propre conversation, simple et sincère, sans faux semblants, ou peut-être les réminiscences anxiogènes qui venaient de le submerger… Quoi qu’il en soit, il ne se sentit plus à sa place. Il avait envie d’intimité, de naturel et de liberté… Une envie de prendre le large. Savannah était la compagnie parfaite, il voulait lui montrer ça.
Toujours à l’aise dans son rôle, souhaitant lui faire vivre la meilleure expérience possible, Connor redoubla d’attention à l’égard de sa cavalière. Tandis qu’il lui ouvrait la portière de la voiture qui les attendaient dehors, lui proposant sa main afin qu’elle puisse s’y asseoir élégamment, il l’entendit : « J’ai même le droit à la galanterie… J’vais en rendre jalouse plus d’une” Il ne put retenir un léger rire, abaissant la tête humblement comme pour lui signifier que c’était tout à fait naturel. C’était certainement ses origines britanniques qui reprenaient le dessus. Connor était un partenaire très attentionné vis-à-vis de sa compagnie, en particulier féminine, mais certainement pas aussi galant que ce qu’il était en train de démontrer.
Il n’en oublia cependant pas sa remarque qui lui donna tout de même à réfléchir, tandis qu’il s’assit à ses côtés à l’arrière de la voiture. Taquin, il se permit de s’assurer des répercussions qu’une telle sortie aurait dans le cas où elle parvenait jusqu’aux oreilles de son ancien amant. Il croisa son regard, ne pouvant distinguer ses traits qu’à la lueur des différentes lumières de la ville qui se reflétaient sur son visage, inconstantes. « Non…Il va juste me bannir de toutes les mondanités à venir en m’enfermant à double tour dans son bureau » Il arqua un sourcil avant de sourire amusé, reportant un instant ses yeux sur la route, ayant du mal à imaginer qu’il puisse y avoir un fond de vérité. « Oh je vois… Il faudra donc attendre qu’un prétendant ait le courage de venir te délivrer de ton geôlier » En reportant à nouveau son regard sur la jeune femme, il crut tout de même déceler une crispation dans son expression. Il n’eut pas besoin de réfléchir plus pour comprendre qu’une petite part de vérité devait se cacher dans les conséquences annoncées. Il fronça légèrement les sourcils. Quelle pouvait réellement être leur relation à tous les deux ? De ce qu’il entrapercevait depuis le début de leurs échanges, quelque chose clochait… leurs rapports semblaient plus nocifs qu’elle ne l’avouait. La culpabilité le rattrapa de nouveau. Il se mordit la joue et posa une main contre son poignet « Je pourrais m’assurer d’un « alibi » dès demain si tu en as besoin. » Il lui adressa un sourire chaleureux, lui indiquant par là qu’il ne jugerait pas ou ne chercherait pas à en savoir plus.

Quand la voiture arriva enfin à destination, Connor resta fidèle à son code de conduite initial et vint prendre sa main pour l’aider à sortir du véhicule. “Méfie-toi, je risque d’y prendre goût” - "C'est tout le but de la manœuvre."Il sourit de plus belle, sa main gauche toujours dans la sienne.  “- A défaut de pouvoir te présenter mon père, je peux te faire profiter de son bateau pour ce soir… Si ça te satisfait, bien sûr.” Il continua de l’observer avec attention une fois qu’il lui eut désigné l’endroit dans lequel il voulait l’emmener. Au fond, il n’était pas aussi sûr de lui que son ton le laissait entendre. Aussi, fût-il soulagé de l’entendre lui répondre : “J’vois pas comment j’pourrais refuser!” Il lui indiqua la marche à suivre de sa main libre, lâchant celle qu’il tenait tantôt pour laisser la jeune femme parcourir le ponton jusqu’au plancher du bateau. Il se tint quelques pas en retrait, prêt à réagir en cas de déséquilibre et s’arrêta net en la voyant tâcher de se déchausser, lui proposant à nouveau sa main afin de l’aider à embarquer. Il ne put s’empêcher de la détailler avec un certain plaisir découvrir des yeux l’endroit, amusé de la voir siffler dans un contexte pareil. Cela ne la rendait que plus attachante.
“Ton père ne fait pas dans la démesure!"  Il tourna son visage vers elle, arquant un sourcil avant de rire légèrement. « Si tu savais ! Et ce n’est pas assez, il se plaint régulièrement de ne plus avoir le plus gros du port depuis que des qataris se sont installés plus loin. » Problème de riche ? Tout à fait. Son père était tellement habitué à être premier qu’il ne souffrait aucune concurrence, dans aucun domaine. Pas même celle de la taille de son bateau. « … Si tu veux mon avis, il a quelque chose à compenser. Mais je ne voudrais pas te décourager ! » « Tu veilleras à le remercier de ma part… Bien que j’suis pas certaine qu’il apprécierait de savoir la façon dont tu finis tes soirées” Il éluda sa remarqua d’un revers de la main, sourire aux lèvres. Tout comme il pensait pouvoir s’arranger avec la vérité pour donner un alibi pour son patron, Connor avait d’autant plus de facilité à s’accommoder de son père. « Oh t’sais…J’ai organisé des fêtes bien plus problématiques sur ce bateau quand j’étais plus jeune. Tant qu’il ne l’apprend pas et que je ne provoque aucun scandale…» Il la regarda avec malice, lui demandant insidieusement si elle était prête à n’en provoquer aucun. Les secrets, Connor avait appris très tôt à les cacher. C’était un sport national dans sa famille et son père en avait certainement des bien plus éhontés que les siens. La preuve étant les derniers mois qu’ils avaient passé à étouffer l’un d’eux, avec succès. Cependant, il trouvait divertissant de continuer à la laisser penser que cette entrevue devait rester clandestine. Cela ajoutait un peu plus au caractère privé de leur escapade.
Il s’approcha d’elle, posant une main dans son dos pour l’inviter à avancer jusqu’au cœur des quartiers privés du bateau avant de s’arrêter en l’entendant, tournant la tête vers elle :"J'ai le droit à un traitement de faveur, ou c'est une sorte de rituel d'amener les jeunes femmes innocentes sur ce bateau?"  Savannah le prit parfaitement au dépourvu. Il se figea l’espace d’un instant, continuant de la détailler savourer sa réussite, l’air charmeur. Il ne put finalement retenir un rire de le secouer, baissant la tête un instant pour cacher son expression et le relever rapidement, se mordant la joue pour ne pas sourire. Il lui répondit alors, tout en penchant la tête. « D’après toi ? » Peut-être avait-il démontré trop de compétence dans sa manière d’agir de manière galante. « J’apprécie que tu me penses assez rodé pour élaborer des rituels pareils… mais pour tout t’avouer, je n’avais pas encore pensé à cette technique ! » Il ne put retenir bien longtemps son sourire de s’élargir avant d’avouer plus sincèrement. « On peut dire que c’est une sorte… de privilège. J’espère que tu apprécieras au moins la compagnie si jamais le cadre n’est pas à la hauteur. » En réalité, et bien qu’il n’appréciait pas le montrer, Connor n’était en général pas très doué avec le flirt. De nature plutôt méfiante, il avait tendance à mettre du temps avant d’entrer dans des rapports de séduction quand une femme l’abordait. A l’inverse, quand il était intéressé par l’une d’entre elle, il était bien souvent incapable de montrer son intérêt de manière explicite. A son grand étonnement, il démontrait beaucoup de confiance avec elle, attribuant cela au fait que leurs rapports n’étaient pas normés depuis le début, l’empêchant de trop réfléchir.

Deux personnes les attendaient déjà sur le ponton, personnels attitré au service du bateau. Le skypper se présenta rapidement et Connor fit signe à Savannah d’attendre avant qu’il ne le rejoigne pour discuter de leur destination. Il sembla que la chance était de leur côté car une mauvaise météo les auraient gardés au port, ce qui n’était évidemment pas son but. Les employés s’éclipsèrent rapidement, comme s’ils n’étaient jamais apparus et Connor put reporter son attention sur sa compagne.  Il la guida jusqu’à un petit salon, légèrement éclairé où des banquettes blanches les attendaient. Il choisit ce moment pour enfin s’occuper de la bouteille de champagne subtilisée qu’il s’évertua à ouvrir après lui avoir fait signe de prendre place. « A part du coup ton patron et mon père, y a d’autres personnes à qui je dois cacher ton enlèvement ? » Il sourit pour marquer son amusement face à l’interdit qui semblait planer autour de cette rencontre. Malheureusement, le sort sembla décidé à le punir de sa remarque en faisant mousser le champagne quand il réussit enfin à l’ouvrir, l’éclaboussant ainsi que Savannah et l’obligeant à devoir remplir rapidement les coupes à sa portée. Décidément… Son costume était destiné à être tâché par le champagne malgré tous les efforts de Savannah.


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As for me, my thoughts were made up of remembrances, and they carried me up to the surface of the globe which I ought never to have taken leave.
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Savannah Williams
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Savannah Williams & @Connor Myers


Les pouvoirs du champagne ne sont pas à sous estimer, particulièrement sur ma propre personne, largement connue pour y rester suffisamment sensible dès lors qu’elles s’accumulent sur plusieurs heures. Ils m’offrent une aisance de plus en plus familière auprès de lui, comme si nous nous connaissions depuis toujours, et que je pouvais alors repousser la limite toujours plus loin, n’ayant aucune crainte de l’ébranler au passage. Les sourires qu’il ne cherche même plus à dissimuler me poussent allègrement dans le vice, comme si ma motivation se résumait uniquement à les faire émerger sur son visage. Et il y a matière à faire. Notamment lorsque l’idée de devenir Madame Myers est évoquée. Aucune timidité de ma part, j’imagine un instant le genre d’homme qui a pu contribuer au physique tout à fait ravageur de son fils, et me contente d’ajouter seulement quelques années de plus au portrait qui me fait face, embellissant probablement le patriarche plus qu’il ne doit l’être réellement. “J'suis sûre que tes beaux yeux bleus viennent de lui”  Je tente de le déstabiliser par des méthodes douteuses, le fixant sans aucune gêne depuis ma chaise. Pour autant, je dois reconnaître que je n’ai jamais eu besoin de cette excuse pour avoir envie de m’y perdre, comme si ses iris avaient été conçus pour prendre en otage quiconque chercherait à s’y heurter. Un atout qui avait certainement fait ses preuves auprès de la gente féminine à de nombreuses reprises, et qui n’avait pas fini de laisser d’autres en émoi. « beaux hum » Est-ce l’apparition d’un doute qu’il ose formuler. Je relève les yeux, cherchant à le convaincre par une attitude qui soulève l’évidence, comme si je l'interdisais de pouvoir amener un quelconque débat dessus “Beaux!” Un air sérieux qui exprime toute la confiance qu’il se doit d’avoir à ce sujet. “J’imagine que tu m’demanderais beaucoup de temps…et d’affection aussi. De quoi rendre ton père particulièrement jaloux” Par cette réplique, je dénonce toute la fourberie qui fulmine dans mon esprit, et qui heureusement pour moi, n’entrave jamais réellement mes relations personnelles. Presque. L’idée qu’il puisse prendre une revanche imaginaire sur son prédécesseur, incapable d’endosser son rôle de père comme il se doit, aura au moins le mérite de l’amuser, même si la possibilité que cela puisse un jour avoir lieu se résume au néant.  Une relation qui s'avérerait particulièrement malsaine. J’ai pourtant l’horrible sensation de les avoir enchaînées tout au long de mon existence, je me dirige inlassablement vers les chemins sans issue, parvenant à y fonder tous les espoirs possibles. Mon célibat ce soir en témoigne, je suis une catastrophe ambulante. Je préfère certainement bien trop l’intensité des échanges que la stabilité elle-même. “Je crois surtout qu’elles ne veulent pas de moi” Ou peut-être suis-je simplement incapable de les apprécier à leur juste valeur, visant plutôt la passion que la base solide d’un couple en devenir.

Les conversations se font plus intimes, en total décalage avec celles qui se déroulent autour de nous, et ce, malgré l’ambiance qui s’y prête par un éclairage sélectif mais pourtant tamisé, et la musique aux sonorités jazzy qui persiste en arrière plan. Le cadre professionnel continue de survoler au-dessus de nous, nous emprisonnant d’une image dont nous cherchons sans aucun doute à échapper.  Je ressens le besoin de pouvoir savourer cette rencontre d’une meilleure façon que de l’autre côté du mur où se tenait encore quelques minutes plus tôt, la réception à laquelle mon patron m’a envoyé pour représenter la société Campbell. Je ne veux plus être cette femme d’affaires qui s’autorise à relâcher la pression autour d’un verre qui lui est offert au sein d’un même complexe, mais redevenir cette femme exaltante en soif de liberté et d’authenticité qui apprécie la simplicité d’un moment que personne ne peut nous voler. A la plus grande déception de certains regards curieux qui appréciaient sans aucun doute cet échange attractif, nous nous dirigeons vers la sortie. Je révèle un sourire particulièrement tendancieux, ayant cette impression que ,malgré les apparences, cette soirée vient tout juste de commencer. Je ne connais pourtant pas la destination, mais c’est le cadet de mes soucis, la seule chose qui alimente mon attention sur le moment, c’est Connor qui prend place à mes côtés, après s’être assuré de remplir la galanterie sous toutes ses formes, pour mon plus grand plaisir. La question qu’il formule me pousse à réfléchir brièvement pour apporter une réponse. Celle-ci, pourtant évidente, est touchée par les conséquences d’une consommation peu raisonnable de ce délicieux champagne. J’opte pour l’humour, ayant depuis bien longtemps fait le choix d’aller à l’encontre de ce que Evan pourrait bien attendre de moi si cela vient empiéter sur un contexte plus personnel. L’idée que je puisse profiter de la situation ne serait pas vue d’un bon œil et pourrait m’être reproché subtilement , mais je n’en éprouve pour autant aucune culpabilité. « Oh je vois… Il faudra donc attendre qu’un prétendant ait le courage de venir te délivrer de ton geôlier »  Mon regard croise le sien, avec une pointe d’amusement. “Qui serait assez audacieux pour vouloir s’y risquer?” Mon patron n’a rien de maléfique, il est plutôt même plutôt disposé à supporter mes propres états d’âme la plupart du temps, alors que nos nombreux différents m’ont poussé quant à moi à me montrer plus intransigeante que je ne puisse l’être réellement. « Je pourrais m’assurer d’un « alibi » dès demain si tu en as besoin. » Je fronce les sourcils, cherchant à croiser ses yeux bleus, qui se veulent rassurants, et dotés d’une bienveillance qui ne peut me laisser insensible. “Ca n’sra pas nécessaire.” avouais-je avec un sourire capable d’apaiser ses craintes naissantes. “J’suis une grande fille pour savoir c’que je fais…Et si ça peut le piquer de le lui rappeler, je n’y vois aucun inconvénient.” La vérité, c’est que l’avis que Evan pouvait se faire de moi en dehors du travail m’importait peu, et il l’avait assez comprit pour chercher à nous épargner des échanges à ce sujet.

La voiture s’arrête, me laissant observer les alentours comme une gamine à laquelle on aurait promit une surprise. Le choix de Connor pourrait en dire long sur ses intentions, c’est peut-être ce qui me rend passablement curieuse, tâchant de rendre mon impatience inaccessible pour autant dans mon attitude. “Méfie-toi, je risque d’y prendre goût” Des bonnes manières qui persistent, laissant entrevoir une éducation bien plus distinguée qu’à la normale."C'est tout le but de la manœuvre." Un sourire arpente mes lèvres face à cet aveu, dont je pourrais interpréter le sens d’une manière insidieuse.  Ses doigts se familiarisent toujours avec ma main, qu’il ne prend la peine de relâcher alors que nos pieds se trouvent de nouveau sur la terre ferme. Et tout est assez naturel pour que je n’y prête pas plus attention, visiblement absorbée par l’imposant bateau qui est amarré, et qui se dévoile sous son meilleur jour par les différents éclairages artificiels, et sous ce ciel sombre, mais étoilé. “J’vois pas comment j’pourrais refuser!” Mon regard, pétillant, cherche le sien pour accompagner mes mots. J’avais déjà eu l’occasion de prendre le large, mais à aucun moment sur une telle embarcation, qui démontre par son immensité, toute la fortune de la famille. Il m'impressionne, et je n’éprouve aucune gêne à le faire savoir par un sifflement de circonstance en effectuant quelques pas sur le plancher. « Si tu savais ! Et ce n’est pas assez, il se plaint régulièrement de ne plus avoir le plus gros du port depuis que des qataris se sont installés plus loin. » Je ne peux retenir un rire, ayant bien compris que les difficultés de la vie pouvaient largement différencier dès lors que l’argent entrait en jeu. Si je n’ai pas un tel niveau de vie, je m'estime heureuse de pouvoir subvenir à mes besoins sans subir une quelconque frustration. " Tu veilleras à le remercier de ma part… Bien que j’suis pas certaine qu’il apprécierait de savoir la façon dont tu finis tes soirées" Est ce que Monsieur Myers apprécierait de savoir que son fils s’empare de son petit bijou pour s’offrir un bref moment d’évasion en charmante compagnie? Un détail qui ne semble pas effrayer le jeune héritier. « Oh t’sais…J’ai organisé des fêtes bien plus problématiques sur ce bateau quand j’étais plus jeune. Tant qu’il ne l’apprend pas et que je ne provoque aucun scandale…» J'acquiesce, parvenant à dresser inconsciemment l’image parfaite d’une jeunesse en perdition dans mon esprit “Je n’aurais donc pas le loisir de me balader complètement nue à l’avant du bateau pour une connexion avec la brise marine…Quelle déception” Une provocation que je peine une fois de plus à passer sous silence, face à un Connor que je finirais par ne plus surprendre à un moment donné, mais dont je ne cesse d’observer les réactions pour m’en féliciter. Sa main vient doucement se placer dans le bas de mon dos, me poussant à avancer alors que ce geste anodin reste plutôt agréable. "J'ai le droit à un traitement de faveur, ou c'est une sorte de rituel d'amener les jeunes femmes innocentes sur ce bateau?" Mon visage se tourne vers lui, avec une innocence définitivement perdue. Une franchise qui aurait peut-être le mérite de le cerner quand bien même il voudrait prétendre le contraire. Il baisse un instant le visage, et je suis pourtant incapable de déterminer s’il s’agit d’une sorte d’aveu ou d’un effet de surprise dont il peine à se défaire en ma présence. Retrouver son regard alors qu’il cherche à garder son sérieux s’avère être bien trop savoureux pour que je parvienne à me faire un avis sur la réponse. « D’après toi ? » Il ne cherche peut-être pas à m’envouter, mais parvient pourtant à le faire par sa mystériosité du moment. « J’apprécie que tu me penses assez rodé pour élaborer des rituels pareils… mais pour tout t’avouer, je n’avais pas encore pensé à cette technique ! » Je hoche la tête faiblement, détournant brièvement le regard pour lui épargner la satisfaction de savoir que je vis un moment plutôt unique. “C’est dommage…J’suis sûre que ça f’rai des ravages à tous les coups” Étais-je en train d’avouer qu’il touchait une corde sensible par de tels moyens? Possiblement, ce n’est pour autant pas ce qui le rend particulièrement séduisant sous la douce lumière qui reflète sur son visage. « On peut dire que c’est une sorte… de privilège. J’espère que tu apprécieras au moins la compagnie si jamais le cadre n’est pas à la hauteur. »  Il se prête au jeu, me rendant bien trop conquise sur le moment, comme si mon exubérance parvenait peu à peu à l’emporter à son tour, et à se laisser aller à un divertissement qui pourrait être particulièrement dangereux. “Je suis certaine que oui” Mon espièglerie se révèle dans un sourire, soulevant probablement quelques non-dits au passage.

Il s’absente quelques secondes pour échanger avec le personnel, me laissant l’immense plaisir d’observer silencieusement le large que je ne distingue que très peu, ayant l’impression d’une fusion entre mer et ciel dans cette parfaite obscurité. Le vent balaye un instant quelques mèches blondes
alors qu’il revient finalement auprès de moi, me poussant à rejoindre un salon dont l’odeur du cuir neuf des banquettes semble persister, malgré les années. J’y trouve ma place auprès de Connor, qui s’affaire à ouvrir la bouteille de champagne sous mon regard, qui témoigne à lui seul l’attirance interdite qu’il éveille en moi sans qu’il ne puisse la deviner, bien trop préoccupé à mener à bien sa mission du moment. « A part du coup ton patron et mon père, y a d’autres personnes à qui je dois cacher ton enlèvement ? » Je me racle la gorge, cherchant à oublier des pensées bien trop insaisissables. La question s’avère bien plus réaliste, et cette dernière me laisse émettre un certain doute quant à la réponse à lui apporter. Devais-je mentionner cet enfant, âgé de cinq ans,dont j’étais l’heureuse maman? Pas sûr que ce genre d’aveu laisse traîner cette ambiance festive. “Hmm… J’ai…”Je n’ai pas le temps de poursuivre que le bouchon de la bouteille décide de jouer les trouble-fêtes, et que nous nous retrouvons tous les deux aspergés par ce liquide incontrôlable. Ma bouche entrouverte par l’effet de surprise laisse rapidement place à un léger cri de surprise, suivi d’un rire des plus spontanés. Mon visage se laisse tomber un instant sur son épaule pour pallier cette gêne, alors que ce rire persiste dans le tissu de son costume. J’ai la tête qui tourne, ou peut-être est-ce simplement le bateau qui tangue qui m’en donne l’impression, quoiqu’il en soit, mon attitude me paraît pour le moins naturelle en sa compagnie. Je me redresse finalement, me pinçant les lèvres pour chercher à me ressaisir “Avoues, tu cherches à te venger…” l'accusais-je en souriant."J’vais quand même pas te r’faire le coup du “Retires ta chemise” " Mon rire s’élève à nouveau jusqu’à lui alors que j’attrape la coupe qu’il me tend. “Ou alors c’est un prétexte pour m’ôter ma robe…” Je plisse les yeux, un faux regard accusateur pour appuyer mes mots, alors que l’expression de mon visage témoigne de cette légèreté dont il m’est impossible de me défaire. “Alors…On porte un toast à quoi Monsieur Myers?” demandais-je en pivotant légèrement pour lui faire face, ayant le plaisir de plonger à nouveau dans le bleu de ses yeux.








is it too much to ask?
i'm still alive but I'm barely breathing. i fight everyday, i always gave everything.
but it's never enough.
i'm never enough 

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