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 The more you love, the more you suffer [Adricare #2]

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Message(#) Sujet: The more you love, the more you suffer [Adricare #2] The more you love, the more you suffer [Adricare #2] EmptyVen 30 Sep - 21:08


@Icare Cox - Adriana Castillo


Adriana arrive à bout de souffle devant la porte de l’appartement d’Icare, à laquelle elle tambourine. Elle a beau se déplacer avec des béquilles depuis quelques semaines, elle ne s’y est toujours pas habituée. En attendant que son meilleur ami vienne lui ouvrir, elle jette un coup d’œil vers la porte d’entrée du logement de Billie, sa collègue. Son visage laisse apparaitre son embarras, et la brunette détourne le regard en rougissant légèrement, espérant que son ami la fasse rapidement entrer. Elle devrait sans doute aller saluer Billie, le fera peut-être en repartant, mais se sent toujours gênée du pétrin dans lequel elle les a entraînées il y a plusieurs semaines. Lors d’une patrouille dans une zone industrielle, Adriana avait repéré du mouvement dans un bâtiment censé être désaffecté, et la brunette les avait mis toutes deux en danger en les faisant débouler en plein conditionnement de stupéfiants. A cette occasion, la jeune femme avait reçu une balle dans la cuisse qui, heureusement, n'avait fait que des dégâts superficiels, qui avaient été pris en charge rapidement. Pour autant, Adriana n'avait pas encore pu reprendre du service, et regrettait d’avoir mis en danger sa coéquipière du jour.
Alors qu’elle se mordille la lèvre inférieure, pensive, Icare vient lui ouvrir. Adriana l’enlace maladroitement, ses deux béquilles sous un bras, et sautille à l’intérieur de l’appartement pour rejoindre la chambre de son meilleur ami. Là, elle s’allonge sur son lit, attrapant distraitement un des bouquins posés sur la table de nuit du Cox qu’elle se met à feuilleter.

« Comment tu vas ? Ta coloc est dans les parages ? »

Elle a fait sa malpolie en allant se vautrer sur le matelas d’Icare, parce que sa jambe la tiraillait, mais elle irait clairement saluer la jeune femme si elle était présente.

« Tu lis quoi ? », demande-t-elle distraitement tout en continuant à fouiller, sans aucune gêne : après tout, c’est Icare. Elle sait tout de lui, ou presque, et il sait presque tout d’elle.

Elle se redresse finalement, s’appuyant sur ses coudes, pour humer la bonne odeur qui vient de la cuisine. Ses yeux s’illuminent alors qu’elle pose son regard noisette sur son meilleur ami.

« T’as cuisiné un truc ? C’est quooooi ? »

Elle adore quand Icare passe derrière les fourneaux. Il est mille fois plus doué qu’elle en cuisine, ce qui n’est pas très compliqué, certes, mais qui a le mérite de réveiller les papilles de la brunette. Alors elle le dévisage avec des yeux qui pétillent, attendant de connaître le bon petit plat qu’il a mijoté.



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Message(#) Sujet: Re: The more you love, the more you suffer [Adricare #2] The more you love, the more you suffer [Adricare #2] EmptyMer 5 Oct - 2:01



Adricare

Icare avait été vexé. Lina lui avait dit que sa cuisine manquait de "piquant", il avait été extrêmement piqué par cette remarque, du coup, il avait passé sa journée de congé à préparer un aji maison, elle allait voir si sa cuisine manquait de saveur celle-là ! Il était entrain de finaliser sa préparation quand on frappa à sa porte, enfin, frapper, c'était plus tambouriner à ce stade et curieux, Icare se demanda qui ça pouvait bien être. Il fut surpris de voir surgir Adriana chez lui, mais la visite n'était pas désagréable, Icare était toujours ravi de voir sa meilleure amie, un peu moins quand elle était blessée cela dit... elle l'enlaça aussi tôt et il se laissa faire, comme s'il pouvait lui refuser la moindre étreinte de toute façon. Elle sautilla alors non sans peine jusqu'à sa chambre et Icare la suivit avec un regard un peu nerveux, il était inquiet pour elle mais il ne voulait pas non plus la mettre mal à l'aise. Il ne connaissait pas toutes les raisons de son accident, tout ce qu'il savait, c'était qu'elle était avec sa voisine Billie qui était devenue son amie depuis tout ce temps et qu'elles avaient au final été toutes les deux blessées... rien de rassurant en soit. « Comment tu vas ? Ta coloc est dans les parages ? » évidemment, Ade se vautra dans son lit et elle se mit à fouiller ses affaires, certaines choses ne changeraient jamais et c'était rassurant pour Icare en un sens. « Elle bosse aujourd'hui, j'dois aller la chercher pour la fin de son service » avoua alors Icare qui faisait aussi office de chauffeur pour Lina vu qu'elle s'était débrouillée pour ne jamais passer son permis. « Et moi, je vais bien, j'ai un beau visage et mes deux jambes sont fonctionnelles... c'est pour toi que je m'inquiète » décréta le jeune homme tout en s'asseyant sur le bord de son lit. « Tu lis quoi ? » il arqua un sourcil avant de sourire. « En ce moment, "Mille femmes blanche" de Jim Fergus, c'est sur des négociations entre les cheyennes et les blancs pour avoir "la paix", mais c'était avant qu'on leur vole leur terre, c'est intéressant, je te le passerai si tu veux » Icare lisait tout le temps, là où beaucoup regardait la télé ou des séries, lui préférait avoir un bon livre entre les mains, toute sa jeunesse il avait lu des livres à sa sœur quand elle était mourante... il avait juste garder cette habitude.

« T’as cuisiné un truc ? C’est quooooi ? » il ricana aussi tôt, toutes les femmes de sa vie était de piètre cuisinière si on omettait Lina, il était meilleur que beaucoup d'entre elles et ça lui convenait bien, il aimait passer derrière les fourneaux. Cuisiner pour ses proches avec un côté très cathartique chez Icare. « Un chili con carne est entrain de mijoté depuis ce matin, et là je peaufinais une recette d'aji chilien » expliqua-t-il le regard pétillant. A tous les coups, Ade allait lui prendre une assiette, mais il préférait qu'elle vienne manger sainement chez lui que de la malbouffe ailleurs. « Tu veux qu'on mange ensemble ou tu as d'autres plans et je t'emballe une assiette ? » parce que parfois, Ade ne faisait que passer sans trop s'attarder, du coup, il préférait lui laisser le choix, dans tous les cas, il s'adapterait selon les envies de sa meilleure amie. Elle n'était pas au mieux de sa forme en ce moment, il avait bien l'intention d'être son pilier dans ce genre de moment.
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Message(#) Sujet: Re: The more you love, the more you suffer [Adricare #2] The more you love, the more you suffer [Adricare #2] EmptyDim 6 Nov - 22:26


@Icare Cox - Adriana Castillo


Adriana fut rassurée de voir Icare chez lui. Elle aurait dû téléphoner avant de passer, cette fois-ci. Cela leur arrivait souvent de débarquer chez l’autre à l’improviste, rien que pour discuter, échanger quelques mots, manger un morceau, ou se plaindre d’une journée catastrophique. Mais en principe, les deux amis étaient en pleine possession de tous leurs moyens et de toutes leurs capacités pour se déplacer. Si Adriana avait trouvé porte close aujourd’hui, elle aurait été maline et n’aurait plus eu qu’à faire demi-tour pour rentrer chez elle et se morfondre en attendant la reprise du boulot.
Après avoir salué son meilleur ami, la brunette traversa l’appartement en claudiquant, aidée de ses béquilles, et se laissa tomber sur le lit d’Icare. Elle l’interrogea tout de même sur sa coloc, qu’elle n’avait pas aperçu dans les parties communes, mais pour qui elle ferait évidemment l’effort de se relever pour aller la saluer.

« Elle bosse aujourd’hui, j’dois aller la chercher pour la fin de son service. »

Adriana, qui laissait son regard détailler la chambre de son meilleur ami à la recherche d’un élément qui aurait changé depuis sa dernière visite, haussa un sourcil interrogatif et plongea ses iris amusées dans ceux d’Icare.

« Hooo, toi, tu te fais mener par le bout du nez ! Elle vit avec toi, tu cuisines et tu la véhicules ? C’est toi qui fais le ménage aussi ? »

La situation amusait beaucoup la brunette qui ne put s’empêcher de rire, allongée sur le lit d’Icare. Elle imaginait très bien la situation, et avait hâte de faire la connaissance de cette fameuse colocataire dont elle avait tant entendu parler. Et plus elle en apprenait sur la jeune femme qui partageait l’appartement d’Icare, et plus elle l’appréciait, sans même encore la connaître.

« Et moi, je vais bien, j’ai un beau visage et mes deux jambes sont fonctionnelles … c’est pour toi que je m’inquiète. »

Adriana s’empara de l’oreiller d’Icare et, alors qu’il s’installait à côté d’elle, elle lui donna un coup avec le coussin sur la tête.

« Hé ! Moi aussi j’ai un très beau visage, bien mieux que le tien, ose dire le contraire ! »

Elle le taquinait, mais avait tout de même été un peu vexée par sa remarque. Après tout, pourquoi aurait-il couché avec elle, il y a un an, s’il n’y avait pas eu un minimum d’attirance ? La brunette secoua la tête, refusant de repenser à cet épisode qui avait mis en péril leur amitié.

« Je vais bien. »

Et comme si elle savait que ça ne suffirait pas pour apaiser Icare, elle poursuivit.

« Je t’assure, ça va. Je commence juste à mourir d’ennui. J’ai besoin de reprendre le boulot à temps plein, et vite ! Sinon, je crois que je vais me laisser tenter par des expériences culinaires au sein de mon appartement, et je donne pas cher du logement, pour le coup. »

Elle haussa les épaules alors qu’un sourire amusé prenait place sur son visage pour tenter de cacher son ennui, son désespoir, et sa gêne d’avoir été blessée. Parce qu’elle avait merdé, lors de cette intervention, et non seulement elle s’était mise en danger, mais elle avait aussi mis la vie de Billie, sa coéquipière du jour, en péril. Elle avait honte de croiser ses collègues, et de donner raison à ceux qui, depuis le début, la jugeaient incapable de faire ce métier.
Pour détourner la conversation, elle fureta sur la table de nuit d’Icare, l’interrogeant sur les livres qu’il lisait actuellement.

« En ce moment, « Mille femmes blanches » de Jim Fergus, c’est sur des négociations entre les cheyennes et les blancs pour avoir « la paix », mais c’était avant qu’on leur vole leur terre, c’est intéressant, je te le passerai si tu veux. »

La brunette hocha la tête. Icare et elle partageaient une passion commune pour la lecture, même si Adriana avait une préférence pour les romans policiers. Elle aimait tout de même se cultiver, principalement sur l’histoire des différents pays, et ouvrait occasionnellement un livre qui n’était en rien romancé.

« Ho, je suis en train de finir un bouquin sur l’occupation d’Alcatraz par les indiens d’Amérique dans les années 1960, je te le donnerai dès que j’aurais terminé, je suis sûre que ça te plaira. »

Elle reposa l’ouvrage sur la table de nuit et prit dans ses mains un petit carnet qu’elle ouvrit immédiatement, tombant sur une liste de noms manuscrite. Fronçant les sourcils, elle en parcourut les pages d’un air dubitatif. Qu’était-ce ? Il n’y avait pas de numéros de téléphone, d’adresse ou de mails. Ce n’était donc pas un répertoire. Alors pourquoi une telle liste ?

« C’est quoi ça ? La liste des gens que tu as envie de buter ? Je suis rassurée de ne voir mon nom nulle part … »

Elle continuait à parcourir les différentes pages, sans comprendre ce qu’elle avait en mains. Lorsque son estomac se mit à gargouiller après que son nez ait senti une délicieuse odeur, la brunette finit par reposer le carnet et interrogea Icare sur ce qui cuisait doucement dans la cuisine.

« Un chili con carne est en train de mijoter depuis ce matin, et là je peaufinais une recette d’aji chilien. Tu veux qu’on mange ensemble ou tu as d’autres plans et je t’emballe une assiette ? »

Adriana adorait la cuisine d’Icare et lui, au moins, savait cuisiner. La brunette était une véritable catastrophe derrière les fourneaux. Ses yeux pétillaient d’envie, mais elle avait un rendez-vous chez le kiné qu’elle ne pouvait pas rater. Elle sortit donc son portable de son sac pour jeter un coup d’œil à l’heure.

« Je reste avec toi, avec plaisir ! »

Elle posa son téléphone sur la table de nuit d’Icare et se leva, s’aidant de ses béquilles.

« Je vais me laver les mains. Je te rejoins dans la cuisine dans deux minutes … »

Elle trébucha, toujours mal à l’aise avec les cannes qui devaient pourtant la soutenir. Lassée de sa maladresse, elle laissa échapper un soupire résigné en quittant la chambre.

« Ok, disons plutôt trois minutes … »




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Message(#) Sujet: Re: The more you love, the more you suffer [Adricare #2] The more you love, the more you suffer [Adricare #2] EmptyJeu 1 Déc - 1:33



Adricare

« Hooo, toi, tu te fais mener par le bout du nez ! Elle vit avec toi, tu cuisines et tu la véhicules ? C’est toi qui fais le ménage aussi ? » il fronça légèrement les sourcils avant d'hausser les épaules tout en ayant un sourire amusé sur les lèvres. « Évidemment que je fais le ménage, elle est plus bordélique que moi. Et je ne me fais pas mener par le bout du nez » répondit-il tout en roulant des yeux, il croisa les bras, un peu sur la défensive tout un coup. « C'est mon amie, c'est normal d'être là pour ses amis, j'essaye d'apprendre de mes erreurs passés... » parce qu'il savait qu'il avait commis des erreurs avec ses amis, ne jamais revenir —ou très peu— à peine leur sonner... si on omettait Adriana, on ne pouvait pas dire qu'il avait fait énormément d'effort. Ce n'était pas bien, ce n'était plus ce genre d'amis qu'il voulait être. Son amie pour sa part était tout à fait à son aise dans sa chambre, squattant son lit sans la moindre hésitation. Il sourit à la voyant détendue... il savait que ces dernières semaines avaient été compliqués, ces derniers mois même... sa blessure et tout ça, ça l'avait mise mal... et il n'aimait pas la voir au plus bas... alors la voir taquine —même si c'était à ses dépends à lui— ça le rassurait quelque peu. Il s'installa à ses côtés avant de se moquer très légèrement d'elle. Ce qu'elle ne prit pas bien vu le coup de coussin qu'il se prit aussi tôt dans la tête. « Hé ! Moi aussi j’ai un très beau visage, bien mieux que le tien, ose dire le contraire ! » il leva les deux mains en signe de soumission, il n'allait pas risquer de se prendre plus de coup sur un sujet déjà perdu d'avance. « Je vais bien. Je t’assure, ça va. Je commence juste à mourir d’ennui. J’ai besoin de reprendre le boulot à temps plein, et vite ! Sinon, je crois que je vais me laisser tenter par des expériences culinaires au sein de mon appartement, et je donne pas cher du logement, pour le coup. » là, une lueur inquiète traversa les iris d'Icare, ça, c'était même une très mauvaise idée en fait. « Non, pas de cuisine expérimentale pour toi ! Je préfère que tu viennes ici et que je m'occupe de ça plutôt que toi... » il avait en tête tant d'images de repas brûlés et complètement dur comme de la pierre... il n'aurait souhaité à personne de goûter ça. Même son pire ennemi ne méritait pas d'avoir un repas d'Adriana tant ce serait juste cruel.

Ils parlèrent des livres qu'ils lisaient en ce moment, Icare était plus à jour dans les sorties littéraires que les sorties de séries... il préférait un bon livre qu'une quelconque série pour lesquelles il avait peu d'intérêt si on omettait son obsession pour GOT, mais c'était principalement parce qu'il avait adoré les livres qu'il avait laissé une chance à l'adaptation. « Ho, je suis en train de finir un bouquin sur l’occupation d’Alcatraz par les indiens d’Amérique dans les années 1960, je te le donnerai dès que j’aurais terminé, je suis sûre que ça te plaira. » il pencha la tête sur le côté et opina aussi tôt de la tête, juste à l'explication de sa meilleure amie, il sut qu'elle avait sans doute touché juste et que ça allait effectivement lui plaire. « Ne m'oublie pas alors, ça a l'air intéressant en effet. » son amie continua l'exploration de sa table de nuit et tomba sur son carnet... oh... oh oh oh... fuck. Il rougit de la tête au pied et il se figea, n'arrivant même pas à formuler le moindre mot pour reprendre son bien... « C’est quoi ça ? La liste des gens que tu as envie de buter ? Je suis rassurée de ne voir mon nom nulle part … » il se racla la gorge et détourna le regard. « C'est la liste des gens avec qui j'ai couché... tu peux redéposer ce carnet s'il te plait ? » murmura-t-il tout se grattant nerveusement l'arrière du crâne. Il n'osait pas croiser le regard de son amie... beaucoup trop embarrassé pour le faire. Il ne pouvait pas lui mentir, il ne l'avait jamais fait et il ne voulait pas commencer.

Heureusement, elle changea de sujet en sentant les odeurs de sa cuisine. Il ne tarda pas à l'inviter parce que c'était la moindre des choses et que sa compagnie lui faisait toujours énormément plaisir. « Je reste avec toi, avec plaisir ! Je vais me laver les mains. Je te rejoins dans la cuisine dans deux minutes … Ok, disons plutôt trois minutes … » finit-elle par dire tout en trébuchant avec ses béquilles, il était prêt à venir l'aider, mais il savait que son besoin d'indépendance n'était pas nouveau, elle avait toujours aimé faire les choses "par elle-même" et il ne voulait pas jouer au prompt chevalier, elle n'en avait pas besoin, elle avait besoin d'un ami compréhensif qui lui laissait faire les choses à son rythme. Il attrapa son téléphone pour l'amener dans la cuisine, il prépara la table et coupa le feu à son chili tout en le remuant une dernière fois. Puis il entendit une sonnerie et nota que c'était le téléphone de son amie... "Important" était le nom qui apparut sur le téléphone de la brune, il releva la tête, hésitant sur la démarche à suivre, après si c'était vraiment important... il pouvait répondre et dire qu'Ade allait arriver dans la minute... il décrocha alors et mit le téléphone à ses oreilles. « Ade, bébé, enfin tu décroches ! Ca fait depuis mai que tu ne réponds plus à mes appels. J'ai besoin de te voir... j'ai envie de toi. » Oh... Icare raccrocha, son coeur battait la chamade. Il était furieux, il était... quand Adriana revint dans la pièce, il eut du mal à contenir la colère qu'il ressentait. C'était une règle pourtant... « Depuis quand tu couches avec Lennox ? » fut la seule question qui réussit à franchir ses lèvres.
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Message(#) Sujet: Re: The more you love, the more you suffer [Adricare #2] The more you love, the more you suffer [Adricare #2] EmptyDim 18 Déc - 22:11


@Icare Cox - Adriana Castillo


Adriana taquine son ami, qui semble tout faire pour sa colocataire : la cuisine, le ménage, ainsi que la conduire où elle le désire.

« Evidemment que je fais le ménage, elle est plus bordélique que moi. Et je ne me fais pas mener par le bout du nez. »

La brunette rit mais lève les mains en signe d’apaisement, ayant entendu qu’Icare était légèrement sur la défensive. Et si elle aime bien l’embêter pour s’amuser, elle n’a pas envie de le fâcher ou de le mettre à l’aise.

« C’est mon amie, c’est normal d’être là pour ses amis, j’essaye d’apprendre de mes erreurs passées … »

Elle n’a rien à répondre à cela mais l’observe attentivement, ses yeux noisette plongés dans ceux de son meilleur ami, comme pour le sonder. Parle-t-il d’elle ? En partant faire son tour du monde, il avait délaissé pas mal de personnes, et l’on ne pouvait pas vraiment dire qu’Adriana faisait partie de ceux avec qui il avait perdu contact. Leurs conversations via Skype avaient eu lieu au moins une fois par semaine, souvent plus, sans compter les messages qu’ils s’échangeaient presque quotidiennement. Pour autant, elle aussi s’était sentie abandonnée lorsqu’en septembre 2021, après avoir couché avec elle et tenté une relation qui fut un échec cuisant, il était parti sans se retourner. A ce moment-là, elle aussi aurait eu terriblement besoin d’un ami, mais que faire quand celui qui vous console habituellement est aussi celui qui vous fait souffrir ?

Allongée sur le lit d’Icare, à fouiller parmi les bouquins en équilibre sur sa table de nuit et l’interroger sur ses dernières lectures, la brunette tombe sur un carnet dans lequel est inscrit une liste de noms. Elle reconnait bien l’écriture de son meilleur ami, mais ne comprend pas vraiment l’intérêt de ce petit livre. Ce n’est visiblement pas un répertoire, puisqu’il n’y a que des noms, pas d’adresses, de numéros de téléphone ou de mails. Elle continue à éplucher le carnet pour tenter d’y trouver un sens, constatant que son nom n’y est pas inscrit, lorsqu’Icare se lance, l’air mal à l’aise.

« C’est la liste des gens avec qui j’ai couché … tu peux redéposer ce carnet s’il-te-plaît ? »

A ces mots, la brunette se redresse, se retrouvant assise sur le lit, son regard passant du petit livre à son ami. Elle écarquille les yeux, ouvre la bouche pour parler, mais reste étonnamment silencieuse, un fait rare pour Adriana. Les sourcils froncés, elle se lance finalement.

« Ouaw … ça en fait un paquet de noms … »

Elle toussote, mal à l’aise, semblant toujours perdue.

« Mais hum … pourquoi ? »

Pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi ressentait-il le besoin de lister les gens avec qui il avait eu des relations sexuelles ? Fronçant toujours davantage les sourcils, Adriana continue à feuilleter le carnet, faisant défiler la liste de noms encore et encore. Finalement, elle repose le livret sur la table de nuit, plongeant son regard triste dans celui d’Icare.

« Et on peut savoir pourquoi je n’y suis pas ? »

A-t-il honte de leurs dérapages ? Les regrette-t-il à ce point ? Et si Adriana est la première à reconnaître qu’ils ont fait une erreur à l’époque, en dépassant le stade de l’amitié pour tenter une relation de couple, si elle est la première à admettre que leur amitié en a énormément souffert, elle est blessée de ne pas être suffisamment considérée pour être inscrite sur cette liste. Comme si leur histoire, aussi brève et destructrice fut-elle, n’avait jamais existé.

Quelques instants plus tard, la voilà qui se lève pour rejoindre la salle-de-bains à l’aide de ses béquilles, bougonnant, se demandant si elle n’aurait finalement pas mieux fait d’accepter que Icare lui mette une part dans un tupperware qu’elle aurait pu emporter chez elle. Elle galère à se laver les mains sans faire tomber ses béquilles, peste une nouvelle fois, puis rejoint la cuisine où se trouve Icare. Mais son meilleur ami déborde de colère, à la grande surprise de la brunette.

« Depuis quand tu couches avec Lennox ? »

Adriana se fige, ses sourcils se froncent, et elle ne comprend d’abord pas comment Icare peut être au courant. Elle est certaine que Lennox n’irait jamais se confier à son frère, leurs relations étant ce qu’elles sont. Et elle n’en a évidemment parlé à personne. Ce n’est qu’à cet instant qu’elle remarque son téléphone, encore dans la main d’Icare.

« Depuis quand tu fouilles dans mon téléphone ? »

La colère en réponse à la colère : sans doute pas la meilleure idée, mais Adriana se sent acculée et prise au piège, alors elle sort les griffes et attaque. Elle se rend cependant rapidement compte de son erreur et secoue la tête, reprenant d’une voix triste, presque inaudible.

« Tu es parti. On a tenté une relation de couple, ça n’a pas marché, et tu es parti, comme ça. »

Ca sonne mal, beaucoup plus mal que dans sa tête, dans laquelle les idées semblent être plus au clair, même si rien ne pourra justifier ce qu’elle a fait : coucher avec le frère de son meilleur ami, celui que ce dernier n’apprécie pas, violant une des règles de leur amitié, et avoir ainsi une liaison avec un homme marié.

« J’étais seule, anéantie … J’ai croisé ton frère dans un bar, j’avais beaucoup trop bu pour rentrer à moto. Il a proposé de me raccompagner, et une chose en entrainant une autre … »

Elle secoue une nouvelle fois la tête alors que les larmes brouillent sa vision. Elle a honte, honte d’avoir ainsi trahi son meilleur ami, et d’être devenue, pendant plusieurs mois, la maîtresse d’un homme marié. Ce n’était pas elle. Elle avait des principes. Et pourtant, elle avait tellement souffert après le départ d’Icare, elle avait cru l’avoir perdu, avoir détruit leur amitié … elle s’était égarée en chemin, tout simplement.

« Ce n’était pas … Je ne voulais pas … »

Il n’y a ni excuse ni explication qui semble correcte pour apaiser la colère de son meilleur ami.

« Je n’ai plus de contact avec lui depuis ton retour. »

Ce n’est sans doute pas grand-chose, mais Adriana espère tout de même que ça suffira à calmer Icare, au moins le temps de quelques secondes.


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Message(#) Sujet: Re: The more you love, the more you suffer [Adricare #2] The more you love, the more you suffer [Adricare #2] EmptyVen 23 Déc - 2:20



Adricare

Icare était mal à l'aise... il avait laissé trainer son carnet dans sa chambre, d'ordinaire, il n'avait aucune raison de le cacher vu que... personne ne venait fouiller son intimité. Sauf qu'Adriana n'avait pas cette notion d'intimité en ce qui le concernait, ils avaient toujours tout partager ensemble depuis leur plus jeune âge... ils n'avaient pas vraiment garder de secret l'un pour l'autre en grandissant, les non-dits étaient venus beaucoup plus tard... ce n'était pas qu'il avait honte de son carnet, c'était juste qu'il ne savait pas comment expliquer son existence, ça avait du sens pour lui mais pas pour les autres. Il se racla la gorge et il rougit légèrement. « Ouaw … ça en fait un paquet de noms … Mais hum … pourquoi ? » il déglutit, il n'avait pas vraiment envie de se justifier sur la raison qui l'avait poussé à... remplir le carnet de prénoms de conquêtes mais il était si empatouillé dans la mélasse qu'il ne voyait aucun moyen de s'échapper. Il se passa la main dans les cheveux un peu mal à l'aise. « C'est pour... enfin... je... » mince, il ne savait pas quoi dire, il bégayait presque, il se racla la gorge, tentant de reprendre contenance. « J'avais pas envie d'être le connard qui oubliait le prénom de ses conquêtes... » finit-il par avouer tout en détournant les yeux tout en baissant le regard, clairement pas fier de cette vérité. Il avait une belle collection... et s'il ne les avait pas tous notés, il restait persuadé qu'il en aurait oublié plus d'un, au moins, il avait un nombre là, une certitude et pas quelque chose d'hasardeux et approximatif. « Et on peut savoir pourquoi je n’y suis pas ? » Icare cligna rapidement des yeux avant de vivement relevé la tête, what ? « Notre relation n'a rien à voir avec toutes celles du carnet... » répondit-il aussi tôt, comme si c'était la chose la plus logique et évidente à ses yeux, parce que c'était la vérité tout simplement.

Mais Ade finit par s'esquiver de cette conversation "compliquée" pour aller à la salle de bain, il se dirigea vers la cuisine pour préparer la table, il comptait bien la nourrir. Du moins, c'était l'objectif jusqu'à ce qu'il réponde à son téléphone. Honnêtement, s'il n'avait pas fait marquer "important" il n'aurait même pas prêté l'oeil à cet appel, mais il avait peur qu'elle manque une réelle conversation importante. Sauf que c'était Lennox. Sauf que... son frère et sa meilleure amie avaient une liaison et qu'il avait ce sentiment de tomber de 20 étages. « Depuis quand tu fouilles dans mon téléphone ? » il eut une rire amer. Elle ne niait pas. C'était tout ce qu'il retenait de cette réponse, elle ne tentait même pas... de dire qu'il se trompait. Alors il imaginait qu'il avait vu juste, qu'elle s'était vraiment foutu de sa gueule, qu'elle venait de briser son coeur pour quoi... être la nouvelle maitresse de son frère marié. Il détestait son frère, certes, mais... il avait des nièces qu'il aimait et... il ne comprenait pas comment Ade avait pu accepter de jouer ce rôle de maîtresse. Elle méritait mieux que d'être la nouvelle passion éphémère de son grand frère. « Tu es parti. On a tenté une relation de couple, ça n’a pas marché, et tu es parti, comme ça. » il serra la mâchoire, est-ce qu'elle tentait vraiment d'expliquer cet écart en mettant tout sur son dos à lui ? No fucking way. « Du coup, ça veut dire qu'on a le droit de rompre toutes les promesses qu'on s'est fait depuis gamin ? » répondit-il avec une véritable rage dans la voix. « Il fallait me le dire ! J'aurais tenté ma chance avec Iris ! » nargua-t-il d'un voix froide. « J’étais seule, anéantie … J’ai croisé ton frère dans un bar, j’avais beaucoup trop bu pour rentrer à moto. Il a proposé de me raccompagner, et une chose en entrainant une autre … » « T'es devenue la maitresse d'un homme marié, wow, bravo ! Super, ma meilleure amie est devenue l'amante du moment de mon frère... c'est formidable, j'suis sûr que mes nièces et ma belle-sœur vont t'a-do-rer » décortiqua-t-il avec ironie avant d'attraper un verre qui trainait pour l'exploser au sol, il ressentait tellement... de colère. Bon sang, comment pouvait-elle faire ça ? Il avait été ce gamin qui voyait son père aller à droite et à gauche avec des maitresses et il avait détesté ce sentiment, il avait détesté toutes ces femmes qui s'étaient glissées dans les draps de son père en sachant pertinemment qu'il avait femme et enfants à la maison et elles faisaient ça pour quoi... ? Une histoire sans avenir qui voudrait tout au plus un cadeau... et Ade était désormais une de ses femmes, sauf que ce n'était pas avec son père mais son frère... magnifique. « Je sais même plus te regarder dans les yeux, tu me... » il s'humecta les lèvres, refusant de terminer sa phrase parce qu'elle restait son amie d'enfance, sa meilleure amie... et pourtant, en cet instant, il ne ressentait que du dégoût et un goût de bile dans la bouche. « Ce n’était pas … Je ne voulais pas … Je n’ai plus de contact avec lui depuis ton retour. » il émit un rire méchant, amer, il était soudain très loin son côté protecteur, jovial et compréhensif. « Et du coup tu veux une médaille pour ne plus avoir écarter les cuisses pour mon propre frère ? » siffla-t-il entre ses dents, il était cruel mais il était surtout blessé... il se détourna d'Ade, sa vision même périphérique le mettait hors de lui. Il n'avait jamais été aussi en colère. Il n'avait jamais été aussi déçu, il sentit une larme perler son regard mais il l'effaça d'un geste rageux, elle ne méritait pas sa peine. En cet instant, elle ne méritait plus rien de lui. Elle venait de briser son coeur.
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Message(#) Sujet: Re: The more you love, the more you suffer [Adricare #2] The more you love, the more you suffer [Adricare #2] EmptyDim 1 Jan - 21:00


@Icare Cox - Adriana Castillo


Une liste. Ce carnet est une liste de noms. Une liste des personnes avec qui Icare a eu des relations sexuelles. Adriana est partagée entre l’envie de le lâcher, dégoûtée par ce petit livre étrange, ou l’envie de fouiner pour y lire les noms qui recouvrent plusieurs pages. La curiosité l’emporte alors qu’elle feuillette le bouquin, à la recherche de prénoms familiers. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a un nombre important de noms. La raison d’existence de ce carnet échappe totalement à la brunette qui, un instant interdite, finit par interroger son meilleur ami.

« C’est pour … enfin … je … J’avais pas envie d’être le connard qui oubliait le prénom de ses conquêtes … »

Adriana ouvre la bouche, comme lui répondre, mais aucun son ne sort. Elle est choquée. A-t-il vraiment tant de partenaires que cela pour avoir besoin de noter leurs noms pour s’en rappeler ? Et combien de choses lui cache-t-il ? Quand ils étaient petits, ils partageaient tout, se disaient tout. Adriana a aujourd’hui l’impression qu’ils s’éloignent de plus en plus. Ils ont grandi, ont chacun cultivé leur jardin secret. Puis Icare est parti à l’étranger. Puis ils ont vécu une brève relation qui a failli briser leur amitié. Leur amitié n’est plus ce qu’elle était, et le constater brise le cœur de la brunette. D’autant plus qu’elle note que son nom n’apparait pas dans le carnet, sans vraiment savoir si elle a réellement envie qu’il s’y trouve.

« Notre relation n’a rien à voir avec toutes celles du carnet … »

La brunette fronce les sourcils, sur la défensive. A-t-elle également envie de connaître la raison de cette différence, alors que leur amitié semble s’étioler ?

« Et pourquoi donc ? En quoi est-elle différente ? »

Son ton est froid, et elle est blessée. Si elle ne souhaite pas vraiment que son nom rejoigne une liste impersonnelle, noyé au milieu de tant d’autres, ce qui lui fait du mal, c’est qu’il semble ainsi avoir tiré un trait sur leur brève histoire. Ne pas lui accorder sa place dans ce carnet, c’est nier l’existence de leur dérapage, aussi bref et dangereux a-t-il pu être. Et si Adriana a eu peur de perdre de son meilleur ami lors de cette courte idylle, elle ne peut pas jurer qu’elle ne recommencerait pas. Si Icare venait un jour à lui déclarer sa flamme et lui promettre un amour infini, peut-être succomberait-elle. Sans doute, même. Alors que lui avait dépassé ce stade depuis bien longtemps, convaincu que leur incartade n’était qu’une simple erreur à tenter de rayer de leur mémoire. La différence était flagrante, et elle faisait mal.

Quelques instants plus tard, le ton de la conversation monte encore d’un cran après qu’Icare ait décroché le téléphone d’Adriana, entendant la voix de son grand frère au bout du fil. Les esprits continuent de s’échauffer, mais les rôles s’inversent. Cette fois-ci, c’est Adriana qui est en tort, sans aucun doute, Icare qui attaque, sans aucun état d’âme.

« Du coup, ça veut dire qu’on a le droit de rompre toutes les promesses qu’on s’est fait depuis gamin ? »

Elle serre les dents, sur la défensive, mais secoue la tête, et répond d’une voix douce.

« Non, bien sûr que non, mais certaines de ses règles ont été écrites quand on avait 7 ou 8 ans et … est-ce que tu partages toujours tous tes bonbons avec moi ? »

Elle a l’impression de s’enfoncer. Ses paroles ne sortent pas comme elles le devraient, les mots résonnent moins clairement que dans sa tête. Pourtant, elle essaie de faire comprendre à Icare qu’elle a brisé une règle, une seule, et que cela ne remet pas en cause ni les autres règles, ni leur amitié.

« Il fallait me le dire ! J’aurais tenté ma chance avec Iris ! »
« Va te faire foutre ! »

Les mots sortent immédiatement, fusent, sans qu’Adriana ne soit en capacité de les retenir. Ses yeux lancent des éclairs. Et même si elle est en tort, même si elle sait pertinent qu’elle a merdé, à cet instant, elle aussi en veut à Icare pour le mal qu’il tente de lui faire.

« T’es devenue la maîtresse d’un homme marié, wow, bravo ! Super, ma meilleure amie est devenue l’amante du moment de mon frère … c’est formidable, j’suis sûr que mes nièces et ma belle-sœur vont t’a-do-rer. »

Adriana encaisse cette fois-ci les coups sans broncher. Parce qu’elle sait qu’elle a fait du mal au couple son frère et à sa famille. Elle le sait mais, sur le coup, cette pensée ne lui a pas traversé l’esprit. Elle a succombé au désir et, comme le souligne Icare, elle n’a été que sa maîtresse du moment : elle ou une autre. Le couple de Lennox est déjà bancal. Leur mariage est déjà foutu. Et elle n’est ni la première, ni la dernière, avec qui il trompera sa femme. Elle sursaute lorsqu’il brise un verre, esquisse un geste vers lui, tend la main, fait un pas, mais se ravise lorsqu’elle entend ses prochaines paroles.

« Je sais même plus te regarder dans les yeux, tu me … »

Les larmes roulent sur les joues d’Adriana. Elle peut supporter la colère d’Icare, elle peut l’encaisser. Son dégoût et son mépris, c’est au-dessus de ses forces. Savoir qu’elle l’a blessé lui fait du mal, et les pensées qu’ils formulent à demi-mot lui brisent le cœur.

« Et du coup tu veux une médaille pour ne plus avoir écarté les cuisses pour mon propre frère ? »

Ses mots sont d’une violence inouïe et les larmes coulent sans que la brunette ne parviennent à les retenir. La tristesse se mêle à la colère, et elle a soudain envie de vomir.

« J’ai clairement merdé, mais je mérite pas tes insultes pour autant … »

Sa voix tremble, trahissant le fait qu’elle pleure. Elle se déplace lentement pour aller récupérer ses béquilles. Elle aimerait bouger plus vite, mais est handicapée par sa blessure. Si Icare ne peut plus la voir, elle n’a qu’une seule envie : rentrer chez elle et se cacher sous sa couette pour tenter de faire disparaître sa honte avec elle. Mais pour l’instant, elle sautille dans l’appartement, à la recherche de son sac et de son téléphone.



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Message(#) Sujet: Re: The more you love, the more you suffer [Adricare #2] The more you love, the more you suffer [Adricare #2] EmptyJeu 5 Jan - 4:45



Adricare

« Et pourquoi donc ? En quoi est-elle différente ? » vaste question... il ne savait pas comment y répondre, il ne s'était pas longuement posé la question pour être tout à fait franc, dans sa tête, c'était même logique, il ne pouvait pas glisser le prénom de sa meilleure amie au milieu de prénoms de simple conquête, il y avait une démarche bizarre à faire derrière tout ça et il n'était pas intéressé à cette idée. « Je ne sais pas Ade... ça me semblait logique tout simplement, je n'ai pas voulu te poser là parce que ça ne me semblait pas y être ta place... » finit-il par dire tout en se passant la main dans les cheveux tout en soupirant lourdement, cette conversation le mettait à fleur de peau, il sentait bien qu'il était sur un terrain glissant... mais il ne savait pas vers où ils allaient et il n'avait jamais été fan de l'inconnu. C'est sans doute pour ça qu'il tente de changer de sujet, d'apaiser les choses entre eux.

Du moins, c'est sa démarche sincère au début. Jusqu'au fameux coup de fil... bon sang, ça, il ne l'avait pas vu venir, il rigolait jaune. Il avait l'impression désagréable d'être le dindon de la farce. Au final, elle avait été fâchée parce qu'il l'avait respecté en un sens... et elle pendant ce temps là, elle était devenue la maitresse de son grand frère. C'était une vaste blague. Il était en colère et il ne tentait même pas de la contenir, ça c'était une vrai trahison, elle lui avait planté un couteau dans le cœur et enfonçait désormais la lame. C'était la sensation qu'il ressentait du moins. Elle venait de briser quelque chose en lui et comme un animal blessé, Icare rendait coup pour coup. Il allait trop loin sans aucun doute, mais il avait tant de colère, tant de rancœur. Est-ce que toute leur amitié ne tenait qu'à un fil finalement ? Mais la vrai question était tout autre... choisirait-elle désormais Lennox à lui ? Une sueur froide remonta le long de son échine, son regard se fit noir. Elle avait rompu tant de leur promesse d'enfant, est-ce que ça ne comptait plus pour elle ? Est-ce qu'il avait été le seul crétin à faire son possible pour continuer de perpétuer leurs traditions ? « Non, bien sûr que non, mais certaines de ses règles ont été écrites quand on avait 7 ou 8 ans et … est-ce que tu partages toujours tous tes bonbons avec moi ? » « Wow, classe Ade de mettre sur le même niveau la règle de partager les bonbons et celle de ne pas coucher avec un membre de la famille de l'autre, pourquoi, ça te semble être au même niveau ? » rigola-t-il amèrement. « Tu sais comme j'ai déjà du mal avec ma famille en temps normal... tu sais comme Lennox... je le déteste » décréta-t-il sans une once d'hésitation, il ne l'aimait pas beaucoup de base, mais lui prendre sa meilleure amie... Icare n'arriverait pas à lui pardonner cette trahison. Ni à elle et encore moins à lui. Mais c'est Ade qui se dressait devant lui à cet instant et il voulait la blesser. C'était mesquin mais il se sentait briser. « Va te faire foutre ! » « Pas de soucis, tu as vu la liste de mes conquêtes, je plais à quelques personnes » lui rappela-t-il ironiquement.

Et il ne s'arrête plus, il est sur une lancée là, il est tellement furibond, tellement en colère, il n'a pas l'habitude d'être rongé de l'intérieur comme ça, d'éprouver tant de mépris... il aimerait s'en vouloir des propos qu'il tient, mais à cet instant T, il en pense chaque mots, chaque phrase. Il voit bien qu'il la blesse, il voit bien sa tristesse dévaler de ses joues mais il n'arrive pas à compatir, elle lui a brisé le cœur aujourd'hui et il ne marche plus, les larmes de sa meilleure amie n'éveille plus rien parce qu'il n'a pas le sentiment qu'il peut éprouver autre chose qu'une douleur sincère. « J’ai clairement merdé, mais je mérite pas tes insultes pour autant … » il inspira longuement, il tend l'oreille pour l'entendre prendre ses affaires petits à petits, prête à partir de son appartement. Est-ce que c'est un au revoir définitif ? Peut-être pas à Ade, mais à autre chose. Il se retourne soudain et il l'appelle. « Ade ? » son regard est dur, implacable et froid, pour la première fois, il a le sentiment de bien être le fils d'Edmond Cox. « Brûle notre liste, elle n'a plus de raison d'être, on n'est plus des enfants » il plissa le nez avant de se détourner une dernière fois de la mexicaine, il claqua la porte de sa chambre. Il avait besoin de boire, de noyer toute sa peine dans l'alcool, c'était le mieux... une larme coula le long de sa joue mais il l'effaça rapidement.
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