| lay down, you’re slow (alfie) | |
| Auteur | Message |
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 ÂGE : 38 ans (19 décembre) STATUT : elle a d’autres priorités qu’être en couple pour le moment, faut pas lui en vouloir de repousser sa « vie privée » encore et encore MÉTIER : écrivaine, scénariste ; même si certain(e)s diraient qu’elle est opportuniste à temps plein LOGEMENT : 467 princess street, une maison à Logan City habillée des plus jolis bégonias du quartier POSTS : 199 POINTS : 355 TW IN RP : kidnapping, disparition, hypocrisie, manipulation TW IRL : // GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : Ça ne m'intéresse pas. CODE COULEUR : #000000 (black) RPs EN COURS : Millie #2 ∞ Alfie ∞ Aiden ∞ Simon ∞ Matilda ∞ Saül ∞ Wyatt (fb) ∞ Jules #2 ∞ Ezra #3 ∞ Auden #3 RPs EN ATTENTE : Alfie #2 (mariage)
RPs TERMINÉS : Auden ∞ Greta (fb) ∞ Auden #2 ∞ Millie (fb) ∞ Ezra ∞ Cristina (fb) ∞ Las Posadas (Lily & Ezra #2)
 AVATAR : Emilia Clarke CRÉDITS : schizophrenic (avatar), pinterest (icons), loonywaltz (ub) DC : Alice Ferragni PSEUDO : nelly INSCRIT LE : 02/10/2022   | (#) Sujet: lay down, you’re slow (alfie) Dim 16 Oct 2022 - 16:42 | |
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| « Je viens en paix. » ce n’est absolument pas le cas et le sourire d’Ophelia pourrait être encore plus grand qu’elle sonnerait tout aussi faux. Dans l’élan qui l’a motivé à sortir de chez elle pour franchir les quelques mètres qui la séparent du 469, elle s’est fait la liste complète et exhaustive de tout ce qu’elle pourrait lui dire pour l’insulter au sujet de la veille. Elle avait tout un schéma en tête, savait exactement par quoi elle commencerait et par quoi elle terminerait, les détours qu’elle prendrait dans son discours et les accusations sur lesquelles elle voulait absolument appuyer. Ophelia bouille de l’intérieur et pourtant bat des paupières dans le plus maîtrisé des calmes, toujours sur le porche d’Alfie, toujours les joues qui pincent tellement elle sourit, toujours à attendre dans un silence presque poli qu’il rétorque. Elle a simplement besoin d’une attaque, d’une petite pointe de sa part, et elle est plus que prête à renchérir. Au final, Ophelia ne sait pas être menaçante mais elle s’en donne les moyens et l’allure, non sans jamais baisser ses yeux qu’elle a planté dans ceux de Alfie dès la seconde où il a ouvert la porte. Elle vient en paix et elle vient à l’intérieur surtout, retirant ses chaussures et passant sous le bras du brun comme s’il l’avait invitée à le faire.
Ophelia prend ses aises comme Alfie a pu le faire hier, sans aucune doute. À trop envahir son espace il y aura fort à croire qu’il ne lui demande que la pareille, et dans toute sa générosité, Ophelia est prête à équilibrer les choses de son mieux. La vérité reste qu’Alfie aurait bien pu faire n’importe quoi, un simple bâillement de travers et elle serait aussi vite monté sur ses chevaux parce que c’est d’Alfie dont on parle. Même ses bâillements ont d’autres motifs. Même ses silences, mêmes ses regards abasourdis et endormis, même son retrait du champ de combat sont à double face. Ophelia s’y connaît en hypocrisie, elle dira le contraire et ce serait encore plus hypocrite, au final. Elle sait qu’il mijote plus grand que soit, qu’il la distrait, qu’il frappe à gauche pendant qu’elle regarde à droite. Pourtant de l’extérieur sa méfiance est injustifiée. Il n’est qu’un voisin comme les autres après tout. Faux.
Dans toute sa méfiance, Ophelia s’en permet pour deux. Elle peut tout faire ici, si lui s’autorise à tout faire au 467. Elle peut très bien entrer et retirer ses chaussures, les aligner l’une à côté de l’autre comme si c’était la chose la plus normale à faire lorsqu’on se rend visite entre connaissances de quartier. Investir la pièce à vivre en scrutant chacun des items qui y traîne, prendre le plus de notes mentales sur son environnement pour le lui remettre sur le nez au moment opportun. Ophelia voit son intrusion à elle comme la moindre des choses, une liberté qu’elle a gagnée quand lui-même en prend des tonnes sans jamais sembler être du genre à vouloir céder à une trêve. Elle qui est si adorable, elle devrait pouvoir gagner quelques rondes entre eux, non ? L’injustice va jusqu’à la guider vers la bibliothèque d’Alfie où des tonnes de bouquins qu’elle a déjà lus et qui font partie de ses coups de coeur trônent fièrement sur les tablettes. Ophelia se mord l’intérieur de la joue, fronce des sourcils, cherche un livre ou un auteur dans le lot à critiquer. C’est tout à fait puéril et elle n’en a absolument pas conscience, dans l’antre de l’ennemi elle saute sur tout ce qu’elle peut pour en faire une munition. « Alors c’est à ça que ça ressemble, chez toi. » ses mots se mâchent sur sa langue, comme ses pas dévient dans la pièce, autour de lui, vers une autre ouverture, n’importe quel passage vers quelque chose de pire. Elle cherche. Elle trouvera.
Le silence de la maison est ce qu’elle remarque en dernier, quand Ophelia finit de penser à voix haute et qu’elle se concentre un peu mieux sur sa tranchée du jour. « Très minimaliste. » il n’habitait pas avec quelqu’un, la semaine passée ? Ou l’autre d’avant ? Elle aurait juré qu’ils étaient deux à passer la porte fût un temps pas si éloigné que ça. Pourtant, lorsqu’Ophelia balaie les alentours, elle y voit des trous sur les étagères, des meubles déplacés qui ont l’air de flotter dans trop d’espace. Véritable petit parasite, elle attend de voir si sa flèche lancée par désespoir suffira à allumer une étincelle au moins une seule. Alfie qu’elle sent dans son dos ne l’intéresse plus pour le moment. Ce qui attire le plus son attention reste la recherche d’éléments qui pourraient lui faire monter le ton, lui provoquer un tressaillement, n’importe quoi suffira. Il se croyait le roi du monde quand il a fait de son environnement à elle le sien, son terrain de jeu pas plus tard qu’une poignée d’heures auparavant. Pour qu’elle soit le moindrement menaçante, Ophelia aurait définitivement dû penser un peu plus longtemps à sa vengeance. Mais elle est de ceux qui voient les opportunités partout - et de voir Alfie rentrer seul chez lui ce matin à une heure pas possible a suffit pour qu’elle termine son café en se délectant de le priver de son sommeil réparateur le temps de venir planter un petit couteau de rien entre ses côtes. Bien sûr elle pense au figuré, mais lorsqu’elle se retourne pour lui faire face à nouveau, c’est bien deux couteaux qu’elle a à la place des yeux. « Tu te sens pas trop seul, depuis qu’elle est partie ? »
- Spoiler:
je te laisse le choix du mauvais coup qui l’a mise dans cet état, regarde comme je me rachète et te donne du propre quand même 
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|  | |  ÂGE : trente-huit ans (01.11). SURNOM : alfie en est déjà un. STATUT : célibataire, qui se rêve de retour aux côtés d'une ex qui ne veut plus de lui. MÉTIER : anthropologue de formation ; consultant à l’occasion. actuellement en pause : détruire sa vie est une occupation à plein temps. LOGEMENT : une maison parfaite à logan city. il met donc beaucoup d’énergie à contrebalancer tout ça en pissant sur les bégonias de la voisine de droite et en étant l’amant de celui de gauche. POSTS : 2628 POINTS : 410 TW IN RP : drogues, ptsd, alcool, personnalité toxique, violence, langage grossier, religion, autodestruction. ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : enfant unique, parents très religieux ≈ rescapé d’un accident de voiture qui a tué son premier amour ≈ passionné par son métier, le vrai (anthropologue de terrain) ≈ se déplace en skate ou vélo ≈ excellent pianiste ≈ trouble tdah jamais diagnostiqué ≈ impulsif, borderline, toxique, tout est un jeu pour lui ≈ cicatrices le long du dos, sur le torse et brûlure sur l’entier de la paume gauche ≈ de retour à brisbane depuis trois ans, il rêve de fuir à nouveau ≈ deux agressions en deux ans et un ptsd qui prend de plus en plus de place au quotidien ≈ addict, a replongé début 2021. CODE COULEUR : Quand Alfie n'est pas trop occupé à prendre des golden shower (merci maze), son arrogance s'exprime en darkseagreen. RPs EN COURS :
#4 (fb) & #5 ⊹ i'm sliding into something you won't understand, but don't give up on me 'cause i'm just in a rut, i'm climbing but the walls keep stacking up.
anabel ⊹ no matter how big and bad you are, when a six year old hands you a toy phone, you answer it.
aleph #6 (fb) ⊹ i know i'll be alright, but i'm not tonight, i'll be lying awake counting all the mistakes i've made, replaying fights. i know i'll be alright, but i'm not tonight, i lost a friend.
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(08/06) › greta › hayden › cassidy › ophelia RPs EN ATTENTE : chad #1 › ophelia #2 (mariage) RPs TERMINÉS : lily & joseph (ua) › joseph #5 (1994) › lily (1998) › lily #3 (2001) › harvey #3 (2001) lily #6 (2009) › lily #10 › lily #13 › ariane #2 (2010) › norah #2 (2015) › halsey(2012) › stephen #1 (2017) › eva › ariane #1 (& jules) › leonardo › joey › jules #1 › joseph & jules › norah #1 › tad #1 › harvey #1 › tad #2 › hassan › harvey #2 › kane › jules #2 › jules, leah & stephen › jules #3 › joseph #2 › anwar › jules #4 › alex #1 › dimitri › joseph #3 › leah #1 › emma › norah #3 › elwyn › jules #5 › diana #1 › lily #2 › joseph #4 › lily #4 › norah #4 › jules #6 › edward #1 › nathanael › jules #7 › norah #5 › lily #7 › lily #8 › maze #1 › lily #9 › juliet #1 › juliet #2 › lily #11 › juliet #3 › lily #12 & joseph #7 › lily #13
(abandonnés)
romy (au) › james (1994) › calie (2006) › nadia › eleonora › lily › stephen #2 › leah › eirlys › tad #3 › leah #2 › tad #4 › alexandra #2 › jacob › tommy (ua) › yara AVATAR : brandon flowers. CRÉDITS : (ava) @azarnaah (gifs) @emmaofrph, @pressure-machine, @dreamlonelywolf, @odairannies, @bluesartgent (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale, kieran halstead & maisie moriarty. PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/02/2019   | (#) Sujet: Re: lay down, you’re slow (alfie) Mer 9 Nov 2022 - 19:34 | |
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| « Je viens en paix. » - « T’as l’air fatiguée. » Bien sûr qu’elle ne vient pas en paix ; et bien sûr qu’elle est fatiguée – qui ne le serait pas après le mauvais coup dont il s’est rendu coupable ? Coupable est pourtant un bien grand mot alors que son sourire fier trône sur ses lèvres, son doigt qui vient déjà à la rencontre des cernes d’Ophelia pour toucher le dessus de sa pommette droite sans demander la permission au préalable. « Ça se voit juste là. » Qu’il verbalise en tapotant une nouvelle fois son index sur sa peau, bien conscient que ce seul geste saura la dégoûter et, idéalement, lui provoquer une grimace qui, loin de le choquer, saura lui faire plaisir à l’idée de déclencher un tel sentiment chez elle. Il n’attend pas des félicitations alors qu’à ses yeux, il en mériterait pour l’imagination et la patience dont il a su faire preuve pour mettre en place sa stratégie. Le regard d’Ophelia hurle pourtant le contraire, et le froncement de sourcils du vendeur quelques jours auparavant mettait déjà en doute ce qu’il continue de considérer comme une merveilleuse idée. Mais Alfie n’a jamais su se raisonner – encore moins depuis que cette foutue voisine est entrée dans sa vie – et quand bien même il en serait capable, le budget conséquent dépensé pour mener à bien son plan l’empêche de discuter la qualité de celui-ci. Une trentaine de réveils à cloche dans son panier, une bonne heure à les régler à très exactement sept minutes d’intervalle chacun et le double du temps pour les disposer tout autour de la propriété d’Ophelia démontre de l’intérêt qu’il porte, malgré lui, à cette dernière. Pour n’importe quel autre voisin, il se serait contenté d’un doigt d’honneur en guise de salutations pour lui faire comprendre qu’il l’insupporte au plus haut point, mais quand vient le tour de la romancière, il ne peut s’empêcher d’y fournir des efforts conséquents. Parce qu’il ne veut pas seulement la déranger ; il veut la rendre folle, tout simplement. Et que la perspective de briser ses tympans, autant que sa patience et sa réputation acquise à la sueur de son hypocrisie et de ses sourires forcés, est un objectif qui lui donne envie de se lever le matin. Le bonheur de la voir passer par un riche schéma d’émotions avait rendu cette dépense hautement exagérée particulièrement utile. Il n’avait manqué aucune sonnerie, des quatre réveils dissimulés dans ses bégonias, à celui dans sa boîte aux lettres, en passant par ceux glissés dans la gouttière et même enterrés ci et là dans le jardin. Le plan avait été difficile à mener ; il avait dû guetter les sorties d’Ophelia afin d’établir un calendrier précis de ses obligations extérieures lui permettant de disperser les objets de torture sans être pris sur le fait – bien que ça n’aurait rien changé puisqu’elle sait autant que lui qu’il n’a rien d’un innocent. Il n’avait pas non plus manqué le moment où le teint de sa peau avait viré écarlate sous la colère après la neuvième sonnerie. Ni ses gestes destructeurs après la quinzième et certainement pas sa crise de nerfs quand la vingtième avait raisonné. Un pur régal, qu’il s’en voulait de ne pas avoir filmé afin de se repasser le film de sa frustration comme réconfort les nuits d’insomnie.
Il aurait voulu lui fermer la porte au nez, mais elle ne manque pas de le prendre de court en se glissant habilement sous son bras pour prendre ses aises. À charge de revanche, dans un sens, il a disposé de son terrain comme bon lui semblait la veille, elle peut bien se permettre d’en faire de même quant à son intérieur. D’autant qu’elle part avec un désavantage – si lui sait l’énergie et le temps qu’elle met à habiller et soigner son jardin, elle n’est pas en mesure de savoir à quel point ses possessions matérielles lui importent peu et qu’une crise de nerfs autant que de sévères critiques ne sauront pas lui provoquer plus qu’un rictus provocateur. « Alors c’est à ça que ça ressemble, chez toi. » - « Et maintenant, je vais être obligé de venir chez toi pour comparer nos intérieurs, quel dommage. » Et son sourire, toujours plus grand, toujours plus fier, ne laisse aucun doute quant à ses intentions. Si elle s’est permise de s’inviter chez lui, ça ne veut pas dire que les compteurs sont à égalité ; seulement qu’il est, évidemment, obligé de renchérir. « Très minimaliste. » - « Je me donne pas de l’importance à la quantité d’objets que je possède. » Il n’a jamais vu son intérieur, il ne s’agit évidemment pas d’une attaque, voyons. Il n’oserait pas, pas alors qu’il ne la connait pas suffisamment pour cela. Mais Alfie est persuadé d’avoir réussi à cerner la personnalité d’Ophelia et n’a aucune peine à imaginer une maison témoin, dont les seuls bien personnels visent à concrétiser le sentiment d’appartenance après lequel elle court sans relâches depuis qu’elle est arrivée dans ce quartier. Les petits gâteaux, les jolis sourires et l’entretien du jardin sont autant d’indices qui lui indiquent beaucoup de chose sur ce qu’il se passe à l’intérieur – et il ne parle pas que de sa maison.
Il ne lui propose pas de quitter les lieux ; conscient que cela serait la preuve de son agacement et qu’il n’a aucune intention de la satisfaire. Elle serait bien trop ravie de l’avoir fait réagir, alors il se contente de rester à distance alors qu’elle continue de jauger les lieux. Il sait aussi qu’elle ne s’en prendra pas à son intérieur plus longtemps ; et qu’il sera bientôt la cible de ses attaques. Et elle ne manque pas de se lancer ; son regard qui va de pair avec des mots qu’elle veut tranchant. « Tu te sens pas trop seul, depuis qu’elle est partie ? » - « J’ai jamais été aussi entouré que depuis qu’elle est partie. » Il souligne, le sourire provocateur aux lèvres, sachant pertinemment qu’elle sait très bien à quoi il fait référence ; et à ses conquêtes qui défilent et qu’elle ne cesse de juger depuis l’autre côté de la rue. Il ne la laissera pas gagner. Il ne lui dira pas qu’il se sent terriblement seul, oui, pas sans qu’Ophelia paie le prix d’une telle réflexion. « Mais si t’as des conseils à me donner, vas-y, je crois que c’est un sujet que tu maîtrises. » Il souligne, son air de petit con plaqué sur le visage. « Comment on s’habitue à une maison toujours vide ? » Il l’interroge en avant d’un pas en sa direction. « À un silence que personne ne comble ? » Il poursuit tandis que ses pas continuent de le guider vers elle. « À une solitude qui devient une manière de vivre ? » Qu’il finit par demander en se plantant devant elle. « Hm ? » Il achève en haussant les sourcils, dans l’attente d’une réponse qu’il veut la voir formuler – il ne lui laisse pas vraiment le choix alors qu’il la jauge de toute sa hauteur, son sourire arrogant qui s’étire sur ses lèvres.
@Ophelia Butcher 
- Spoiler:
j'espère que le mauvais coup sera à la hauteur
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|  | |  ÂGE : 38 ans (19 décembre) STATUT : elle a d’autres priorités qu’être en couple pour le moment, faut pas lui en vouloir de repousser sa « vie privée » encore et encore MÉTIER : écrivaine, scénariste ; même si certain(e)s diraient qu’elle est opportuniste à temps plein LOGEMENT : 467 princess street, une maison à Logan City habillée des plus jolis bégonias du quartier POSTS : 199 POINTS : 355 TW IN RP : kidnapping, disparition, hypocrisie, manipulation TW IRL : // GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : Ça ne m'intéresse pas. CODE COULEUR : #000000 (black) RPs EN COURS : Millie #2 ∞ Alfie ∞ Aiden ∞ Simon ∞ Matilda ∞ Saül ∞ Wyatt (fb) ∞ Jules #2 ∞ Ezra #3 ∞ Auden #3 RPs EN ATTENTE : Alfie #2 (mariage)
RPs TERMINÉS : Auden ∞ Greta (fb) ∞ Auden #2 ∞ Millie (fb) ∞ Ezra ∞ Cristina (fb) ∞ Las Posadas (Lily & Ezra #2)
 AVATAR : Emilia Clarke CRÉDITS : schizophrenic (avatar), pinterest (icons), loonywaltz (ub) DC : Alice Ferragni PSEUDO : nelly INSCRIT LE : 02/10/2022   | (#) Sujet: Re: lay down, you’re slow (alfie) Jeu 10 Nov 2022 - 13:44 | |
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| « T’as l’air fatiguée. » Ophelia a déjà décortiqué mentalement pièce par pièce chacun des réveils à cloche qui ont envahi sa demeure avec la même minutie qu’il a pu utiliser pour les disperser chez elle. Pour chaque pas qu’il fait dans sa direction, elle s’imagine lui forcer les morceaux au creux de la gorge, millimètre par millimètre, jusqu’à ce qu’il succombe à une lente asphyxie calculée. Les avertissements sur les manuels d’instructions mentionnant de garder les enfants loin des pièces pouvant être avalées par erreur ne l’a jamais autant intéressée qu’aujourd’hui. Elle jubile. « Ça se voit juste là. » « C’est la faute de ton éclairage approximatif. » elle ressentira la pression du doigt d’Alfie sur sa peau pour quelques secondes de trop même après qu’il ait lâché sa joue, mais pour les besoins de la cause son dédain fait place à un sourire radieux et rassurant au possible. « Regarde mieux. » Ophelia se donnera en spectacle sans le moindre effort malgré son dégoût, tournant au ralenti la tête d’un côté comme de l’autre pour lui montrer à quel point elle a eu le temps de peaufiner ses talents à l’application de cache-cernes entre la quinzième et la dix-septième sonnerie agressante.
Faire quelques pas chez lui est sa manière de gagner du temps en attendant qu’un éclair de génie vienne prendre le relais de ses accusations manquantes, mais Alfie lui tend déjà des perches qu’elle acceptera à défaut d’avoir assez de munitions à son goût pour contre-attaquer. Il fait dans la générosité et dans le don de soi ces temps-ci, il faut dire. « Et maintenant, je vais être obligé de venir chez toi pour comparer nos intérieurs, quel dommage. » « Ça prend bien un peu de nouveauté maintenant que tu connais l’extérieur par coeur, non ? » Ophelia est conditionnée à ne jamais lui laisser le dernier mot, et s’appliquera jusqu’à son dernier souffle à boucler la conversation in extremis après lui. Elle s’est jurée au-dessus d’une coupe de vin il y a des semaines de ça de ne pas laisser plus que quelques secondes entre les interventions d’Alfie et les siennes et compte bien respecter sa propre promesse sans jamais baisser ni le menton, ni le regard. Qu’il entre, qu’il fasse comme chez lui et qu’il scrute. Elle n’a rien à cacher en ce qui a trait à sa maison et c’est bien ce qui la rend si confiante de pouvoir l’y accueillir avec un thé, une fournée de biscuits bios et une trame sonore de jazz qu’elle jettera aux oubliettes tout juste après qu’il l’aura quittée pour éviter de se provoquer quelques crises d’urticaire que ce soit. Le bon voisinage de nos jours est épuisant. « Je me donne pas de l’importance à la quantité d’objets que je possède. » par chance. Ophelia n’est pas de mauvaise foi, pas encore, et c’est bien ce à quoi elle se rattachera en s’assurant de bien sentir ses fossettes creuser leur place de prédilection dans ses joues. « Oh tu pensais que je te critiquais ? » à mi-chemin entre le ton qui infantilise et l’expression qui le prend en pitié, elle arque la nuque d’un côté et marque une pause qui lui servira à garder son calme et non à éclater de rire devant le spectacle qu’ils donneraient si qui que ce soit les voyait en ce moment. Une conversation on ne peut plus normale, qu’Ophelia fait puer d’hypocrisie à chaque expiration. « Alfie, un jour il va falloir que tu arrêtes de croire que les gens t’attaquent constamment. C’est lassant d’être toujours sur la défensive, non ? » sa voix crie à l’avertissement même si elle parle avec toute la douceur dont elle est capable. Pas par pas, c’est à son tour de réduire la distance qu’elle avait savamment mise entre eux, pour tapoter du bout de l’index sur son torse sans lâcher ses yeux des siens. Une fois ; « On » Deux fois ; « ne » Trois fois ; « veut » Quatre fois ; « que » Cinq fois ; « ton » Six fois ; « bien. »
C’est toi maintenant, qui a l’air fatigué, Alfie. Et seul. Ophelia le quitte une seconde fois pour occuper l’espace ailleurs, là où elle n’a pas encore l’impression d’avoir conquis quelque chose, n'importe quoi. Le couloir devient la salle de bain où elle allume la lumière, puis la chambre sur laquelle elle jette un coup d’oeil maladivement curieux avant de refermer la porte à quiconque voudrait regarder à sa suite et constater son intérêt mal placé. « J’ai jamais été aussi entouré que depuis qu’elle est partie. » c’est la qualité qui compte mon cher, et pas la quantité. « Mais si t’as des conseils à me donner, vas-y, je crois que c’est un sujet que tu maîtrises. » Ophelia a déjà une bonne longueur d’avance, préparant sa répartie en faisant demi-tour dans le couloir, mais la grande silhouette d’Alfie lui bloque vite le chemin. « Comment on s’habitue à une maison toujours vide ? » à son tour de faire dans les énumérations et elle ne croisera pas les bras sur son torse, non, jamais en fermeture. « À un silence que personne ne comble ? » Ophelia redresse les épaules et ancre ses mains sur ses hanches, le regarde s’avancer sans reculer d’une miette. « À une solitude qui devient une manière de vivre ? » un fin sourire reprend la place qui est la sienne sur ses lèvres. Il a fini ? « Hm ? » bien, qu’il ne se rapproche pas plus que ça. Ophelia respire tout naturellement.
« Donc tu ne donnes pas d’importance à la quantité d’objets, mais les personnes ça, ça compte ? » la rhétorique de ses conquêtes trop nombreuses pour qu'elle les compte vaguement (en vérité, elle connaît le chiffre par coeur) glisse sur sa langue le temps que son regard se remplisse d’étoiles. Comme si elle s’intéressait plus à la réponse qu’Alfie pourrait donner qu’à un petit, tout petit signe qu’elle tape suffisamment sournoisement sur le clou pour qu’il ravale sa salive avec une once de difficulté. « Simple curiosité. » garce qui bat des paupières plutôt que de lancer des couteaux à bout portant. Ophelia choisit ses combats. « Il n’y a aucun mal à être bien dans son silence, tu sais. » ce qu’il y a de triste ici, c’est qu’Alfie croyait vraiment l’atteindre en parlant du fait qu’elle est aussi si ce n’est plus seule que lui. « Contrairement à ce que tu peux penser. » Ophelia adore sa solitude. Un jour sur deux. Aujourd’hui est un bon jour pour être seule, mais elle ne le quitterait pas pour rien au monde. « Je peux te montrer si tu veux. » encore heureux, son petit examen de la maison lui a confirmé qu’il n’y avait personne qui l’entoure depuis qu’elle est partie qui pouvait bien traîner dans une pièce ou une autre. Elle a toute la place pour faire son propre grabuge, même si elle n’a pas investi autant d’argent, de temps et d’intérêt dans son plan de domination qu’Alfie. Ophelia est une marathonienne dans l’âme. Elle fonctionne mieux sur la durée. « J’ai eu le temps de finir tout ce qui traînait sur ma to-do list grâce à mon réveil aux aurores. » parlant des alarmes et du tabou qu’elles constituent, il faudrait être fou pour croire qu’Ophelia les mentionnera concrètement un jour ou l’autre. Ça donnerait à Alfie un trophée de plus. Elle les traite comme un vulgaire sous-entendu, et rejoint en flottant presque le salon où elle se laisse prendre ses aises en s’installant gracieusement sur le canapé. Jambes croisées, Ophelia a tout de la petite soeur peste qui colle comme un vieux chewing-gum à la semelle d’une chaussure. « Ma journée est à toi. » au cas où Alfie se demande, elle jubile toujours autant.  |
|  | |  ÂGE : trente-huit ans (01.11). SURNOM : alfie en est déjà un. STATUT : célibataire, qui se rêve de retour aux côtés d'une ex qui ne veut plus de lui. MÉTIER : anthropologue de formation ; consultant à l’occasion. actuellement en pause : détruire sa vie est une occupation à plein temps. LOGEMENT : une maison parfaite à logan city. il met donc beaucoup d’énergie à contrebalancer tout ça en pissant sur les bégonias de la voisine de droite et en étant l’amant de celui de gauche. POSTS : 2628 POINTS : 410 TW IN RP : drogues, ptsd, alcool, personnalité toxique, violence, langage grossier, religion, autodestruction. ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : enfant unique, parents très religieux ≈ rescapé d’un accident de voiture qui a tué son premier amour ≈ passionné par son métier, le vrai (anthropologue de terrain) ≈ se déplace en skate ou vélo ≈ excellent pianiste ≈ trouble tdah jamais diagnostiqué ≈ impulsif, borderline, toxique, tout est un jeu pour lui ≈ cicatrices le long du dos, sur le torse et brûlure sur l’entier de la paume gauche ≈ de retour à brisbane depuis trois ans, il rêve de fuir à nouveau ≈ deux agressions en deux ans et un ptsd qui prend de plus en plus de place au quotidien ≈ addict, a replongé début 2021. CODE COULEUR : Quand Alfie n'est pas trop occupé à prendre des golden shower (merci maze), son arrogance s'exprime en darkseagreen. RPs EN COURS :
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| « C’est la faute de ton éclairage approximatif. » Le sourire qui étire ses lèvres dévoile ses dents tant il est ravi de cette réponse. Beaucoup n’apprécieraient pas que la faute leur soit mise aussi ouvertement dessus – quand bien même c’est vrai – mais Alfie jubile qu’elle ose verbaliser celle-ci. Bien sûr, elle se détourne pour ne pas admettre que son petit plan a eu l’effet qu’il attendait, à savoir la priver d’un sommeil réparateur ou du moins d’une certaine tranquillité en plus de la faire enrager. Mais elle ne prétend pas que rien ne s’est produit et même si son éclairage va très bien, Alfie apprécie que sa faute ait suffisamment d’impact pour qu’elle la souligne, même indirectement. Plus les reproches pleuvent, plus il se satisfait ; c’est le signe qu’il vise juste. Et concernant Ophelia, il ne veut que tirer dans le mille. « Merci, je penserai à changer les ampoules. » Il souligne, s’empressant d’ajouter : « je connais une boutique qui fait un bon prix quand t’achètes le même objet par dizaine. » Un air innocent – aussi innocent qu’il peut être quand il concerne Alfie – s’affiche sur son visage avant qu’il ne daigne libérer ses pommettes de la pression détestable que son doigt exerce sur elles. Pour parfaire le tout, il vient glisser deux doigts, à moitié, dans son pantalon afin de relever l’élastique de son caleçon à la suite de son geste ; seulement pour lui faire craindre que cette main ait traîné ailleurs parce qu’il n’a pas de retenue ou d’éducation. Sans savoir qu’il en a suffisamment pour lui-même être offusqué par ce geste, qui prend néanmoins de la valeur quand il s’efforce de déstabiliser la femme en face de lui. « Regarde mieux. » - « Tu permets ? Mon éclairage est approximatif. » Il demande alors qu’il sort son téléphone de sa poche pour enclencher la fonction lampe de poche et lui l’offrir en plein visage, s’approchant doucement, un doigt préalablement glissé dans son pantalon qui vient relever le menton de la jeune femme pour mieux l’observer (elle lui a dit de regarder mieux, il s’exécute). « Au temps pour moi, c’est pas la fatigue. » Son jugement tombe au même titre que la lumière quand il remet l’appareil dans sa poche. Il fait son mea culpa, elle n’a pas l’air fatiguée, c’est juste sa gueule au naturel, bon, tout le monde peut faire des erreurs, n’est-ce pas ? Il bat même exagérément des cils pour se faire pardonner – comme s’il en avait envie.
Ses réflexions sont dignes d’une cours de récréation ; Alfie le sait bien. Ce n’est pas pour autant qu’il essaie de faire plus élaborer, principalement parce qu’Ophelia ne lui donne pas particulièrement envie de s’épuiser pour rivaliser. Il ne cherche pas à lui montrer qu’il vaut mieux qu’elle ou qu’il est plus intelligent, non, il veut juste être cette épine dans son pied dont elle ne pourra jamais se débarrasser malgré ses efforts. Et pour ça, il n’a pas besoin de chercher à faire moins puéril qu’il ne se montre depuis qu’ils se côtoient. Au contraire, plus il se présente comme un enfant capricieux, mieux il réussit sa mission. « Ça prend bien un peu de nouveauté maintenant que tu connais l’extérieur par cœur, non ? » Nous y voilà. Le sourire fier d’Alfie se lit sur son visage, avant qu’il n’ajoute, toujours dans un élan de maturité conséquent (non) : « J’ai hâte d’en faire de même avec ton intérieur. » Bien sûr qu'Alfie ne se prive pas de sous-entendus, même s'il faut comprendre qu'il se réjouit de laisser sa marque sur son intérieur et de connaître celui-ci par cœur. Déjà qu’il prend un malin plaisir à saccager son extérieur à la première occasion – même s’il semblerait que son urine serve plutôt d’engrais compte tenu du fait que les bégonias d’Ophelia ne sont toujours pas décidés à crever. Il se fera également un plaisir de juger l’intérieur comme elle le fait à cet instant, considérant la décoration comme minimaliste. Il ne s’encombre pas, Alfie, il va droit à l’essentiel. Elle devrait le savoir. « Oh tu pensais que je te critiquais ? » Il secoue la tête, peu décidé à se laisser déstabiliser par ses réflexions. « Tu faisais un constat auquel je réponds par un autre. » Il précise sur le même ton qu’elle. Un simple constat, auquel il répond. Rien d’autre. « Alfie, un jour il va falloir que tu arrêtes de croire que les gens t’attaquent constamment. C’est lassant d’être toujours sur la défensive, non ? » - « Désolé, quelqu’un était déjà sur le quota passivité. » Le rictus qui s’affiche sur ses lèvres démontre du fait que ses paroles ne l’atteignent pas. Il lui en faut bien plus, et encore plus venant d’une personne comme Ophelia pour laquelle son estime est inexistante. Elle le divertit, tout au mieux. Sans surprise, son doigt vient à la rencontre de son torse. Ça se saurait si Ophelia était capable de réflexion, et si elle ne se contentait pas d’être un caméléon qui imite son environnement et l’attitude, autant que les gestes visiblement, des autres. On ne veut que ton bien. Et Alfie reste stoïque pendant que son doigt termine ses courbettes avant qu’elle ne reprenne une distance qui, compte tenu de la tension, a tout d’une sécurité. « Ta langue pique pas trop, vu le nombre de culs que tu as dû lécher pour être désignée porte-parole du quartier ? » C’est tout ce qu’il retient dans ce « on » qui ne la concerne qu’elle, finalement. Et si Ophelia fait dans la subtilité – un art qu’il ne peut pas lui enlever – de son côté il a toujours été plus direct, prenant un malin plaisir à mettre mal à l’aise ses interlocuteurs en ayant un langage plus incisif auquel on ne s’attend pas forcément de par son métier et sa réputation.
Il la laisse vagabonder à son aise. Il n’y a rien de précieux, rien qui n’ait besoin d’être dissimulé – au contraire, il en viendrait presque à souhaiter qu’elle tombe sur le mur de ses bizarreries dans son bureau ou son tiroir à accessoires sexuels dans sa chambre, seulement par plaisir de se délecter de sa réaction. Il ne vit pas mal le fait que Lily soit partie. Il vit mal les conditions dans lesquels son départ s’est fait ; des conditions qui, si Ophelia en avait conscience, l’empêcherait de poursuivre ce petit jeu en réalisant ce dont il est réellement capable. En matière de solitude, il a tout à apprendre d’elle. Il surveille suffisamment ses visiteurs pour savoir que, justement, ils sont rares. « Donc tu ne donnes pas d’importance à la quantité d’objets, mais les personnes ça, ça compte ? » - « J’ai pas dit qu’elles étaient importantes. » Non, il a seulement précisé qu’il ne se donnait pas de la valeur en fonction de ses possessions matérielles et qu’il est très bien entouré depuis que Lily est partie. À aucun moment il n’a précisé que cette compagnie était importante. « Simple curiosité. » - « J’espère qu’elle est satisfaite. » La politesse exagérée qu’il met soudainement dans son ton démontre qu’elle n’a pas réussi à faire vaciller sa voix. « Il n’y a aucun mal à être bien dans son silence, tu sais. » Il hoche doucement la tête pour accepter cette vérité. « Contrairement à ce que tu peux penser. » Cette fois-ci, c’est de gauche à droite que se berce sa tête. « Ophelia, un jour il va falloir que tu écoutes les gens. » Il précise, sur ce même ton de politesse qui le rend agaçant. « Je n’ai pas dit que c’était mal. Je t’ai seulement demandé conseil. » C’est vrai, dans le fond. Il a précisé que c’était un sujet qu’elle maîtrise ; puis lui a demandé comment elle s’habituait à une maison vide, au silence à l’intérieur de celle-ci et sa solitude. À aucun moment il n’a verbalisé que c’était mal. Il l’a induit, oui, mais puisqu’elle joue sur les mots, il n’a aucune raison de ne pas en faire de même. « C’est toi qui suppose que c’est une mauvaise chose. » Il appuie, et ses yeux grands ouverts, autant que sa lèvre retroussée en une petite grimace (faussement) peinée accentue son air de grand emmerdeur. « Je peux te montrer si tu veux. » Et si l’envie de l’envoyer balader est forte, il ne le fera pas. Il ne lui offrira pas la satisfaction de préciser que sa présence le dérange, d’autant qu’elle le divertit plus qu’elle ne l’agace. « J’ai eu le temps de finir tout ce qui traînait sur ma to-do list grâce à mon réveil aux aurores. » - « On en viendra presque à souhaiter que ce soit récurrent. » Il se fera une joie de l’aider à cocher ses to-do list plus rapidement qu’en temps normal, bon prince qu’il est. « Ma journée est à toi. » Et alors qu’elle prend ses aises, il s’empresse de venir se poser à ses côtés, réduisant l’espace entre eux jusqu’à coller sa silhouette de la sienne, passant son bras autour de la jeune femme, sa main sur son épaule qui vise à la rapprocher encore un peu plus. « Alors, dis-moi, par quelle leçon on commence ? » Il presse son épaule comme un gamin trop heureux de passer la journée avec sa grande-sœur, accentuant le tout en tapotant ses pieds sur le sol, son sourire radieusement faux sur les lèvres, le regard ouvertement moqueur et fixé sur le sien.
@Ophelia Butcher
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|  | |  ÂGE : 38 ans (19 décembre) STATUT : elle a d’autres priorités qu’être en couple pour le moment, faut pas lui en vouloir de repousser sa « vie privée » encore et encore MÉTIER : écrivaine, scénariste ; même si certain(e)s diraient qu’elle est opportuniste à temps plein LOGEMENT : 467 princess street, une maison à Logan City habillée des plus jolis bégonias du quartier POSTS : 199 POINTS : 355 TW IN RP : kidnapping, disparition, hypocrisie, manipulation TW IRL : // GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : Ça ne m'intéresse pas. CODE COULEUR : #000000 (black) RPs EN COURS : Millie #2 ∞ Alfie ∞ Aiden ∞ Simon ∞ Matilda ∞ Saül ∞ Wyatt (fb) ∞ Jules #2 ∞ Ezra #3 ∞ Auden #3 RPs EN ATTENTE : Alfie #2 (mariage)
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 AVATAR : Emilia Clarke CRÉDITS : schizophrenic (avatar), pinterest (icons), loonywaltz (ub) DC : Alice Ferragni PSEUDO : nelly INSCRIT LE : 02/10/2022   | (#) Sujet: Re: lay down, you’re slow (alfie) Mer 7 Déc 2022 - 21:16 | |
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| Ophelia, qui est pleine de bons conseils, rendrait presque jaloux les autres voisins de ne pas être allée toquer à leurs portes plutôt que de s’être imposée chez Alfie. Presque. « Merci, je penserai à changer les ampoules. » pense à changer cette lampe-là aussi, elle jure avec les rideaux et casse la décoration neutre de la pièce toute aussi neutre dans laquelle ils se trouvent. Les détails peuvent bien vite énerver Ophelia plus que les gens. Mais pas plus qu’Alfie, évidemment. « je connais une boutique qui fait un bon prix quand t’achètes le même objet par dizaine. » il scrute chaque pore de sa peau et elle s’imagine déjà entrer toute entière et la tête avec dans sa baignoire emplie d'eau bouillante dès qu’elle en aura fini avec lui. Son haleine sent un mélange de thé vert et de mauvais choix. D’aussi loin qu’elle le connaît, dira-t-elle. « Ah oui ? Comme la vie est bien faite. » il n’est même pas raffiné ni subtil dans ses allusions, un éléphant dans une boutique de porcelaine. Ophelia se considère sans surprise comme le plat de service qu’il a non seulement fait tomber au sol et éclater en mille morceaux mais sur lequel il piétine avec acharnement. Elle doit lui faire mal et vite. C’est tout ce à quoi elle pense lorsqu’elle refuse de montrer à quel point elle peut bien être horrifiée par ses gestes. Où est-ce qu’il pense mettre ses doigts maintenant ? Et maintenant, où croit-il pouvoir les… « Tu permets ? Mon éclairage est approximatif. » la lampe de poche sur son téléphone pourrait bien brûler trois couches des rétines d’Ophelia qu'elle verrait encore. Elle en a déjà trop vu. « Je t’en prie, applique-toi. » mielleuse à lui coller les mains, elle se prête au jeu comme l’aurait fait une gamine en mal de l’amour de ses parents, qu’on force à s’inscrire à un concours de mini-miss. « Au temps pour moi, c’est pas la fatigue. » le sourire qu’elle lui dédie est si grand, si beau, si symétrique qu’elle en aura mal aux joues pendant une longue minute, ensuite. Va te faire foutre Alfie, qu’elle dirait, si elle était aussi vulgaire que lui. À la place, Ophelia sourit à pleines dents.
« J’ai hâte d’en faire de même avec ton intérieur. » le jeu d’échecs reprend et la seule raison pour laquelle Ophelia se précipite en retrait, c’est pour gagner cette manche haut la main, en chantonnant. « Je vais avoir besoin de quelqu’un pour s’occuper de mes plantes la semaine prochaine. » elle a fait un double de ses clés, la garce, et le lui met au creux de sa paume sale des sous-vêtements qu’elle n’imagine même pas avoir été lavés dans la dernière année. Il a pris possession de son jardin sans qu’elle n’ait son mot à dire : maintenant, elle tient les cartes et elle lui vole au moins ça, son libre-arbitre, en lui donnant la véritable clé qui ouvre sa véritable serrure. Ophelia pourrait être stupide et prendre le pari naïf que de lui donner l’autorisation suffirait à calmer ses ardeurs mais elle n’est pas conne pour autant. Elle a déjà en tête tout un plan qui sera censuré pour les besoins de la cause, mais qui risque de mettre Alfie dans un bordel plutôt satisfaisant le jour où il mettra le pied dans le piège qu’est le 467 princess street. En attendant, il parle. « Tu faisais un constat auquel je réponds par un autre. » c’est la réaction logique au fait d’avoir été interpellé, croit-elle. « Désolé, quelqu’un était déjà sur le quota passivité. » et la voix d’Alfie deviendrait presque anonyme, maintenant qu’elle le regarde mais qu’elle ne le voit pas. « Ta langue pique pas trop, vu le nombre de culs que tu as dû lécher pour être désignée porte-parole du quartier ? » l’attention d’Ophelia est déjà ailleurs, elle le voit articuler et sait qu’il sort des sons de sa bouche, mais plus il parle et plus elle remplace ses mots par le bruit incessant des alarmes de ce matin (cette nuit) encore imprimées dans son esprit. « Tu n’aurais pas une menthe, d’ailleurs ? Ça serait sympa. » sympa pour elle et pour son odorat, mais comme il s’attaque à elle, Ophelia répond en lui tirant adorablement sa langue de vipère, selon ses accusations. Autant s’assurer d’être fraîche après sa campagne pour dérober le rôle de porte-parole, que voulez-vous.
« J’ai pas dit qu’elles étaient importantes. » il parle encore ? « J’espère qu’elle est satisfaite. » il parle encore et elle s’installe sur son canapé et glissant ses mains sur ses cuisses pour résister à la tendance enfantine et ridicule qu’elle aurait de plaquer ses paumes sur ses oreilles pour prouver son point. « Ophelia, un jour il va falloir que tu écoutes les gens. » Alfie, as-tu vu, on est en train d’avoir une conversation que tu relances encore et encore, on se parle et ce n’est pas en ayant l’impression d’interagir avec un mur, regarde notre beau progrès. Oh qu’elle voudrait le narguer, Ophelia. « Je n’ai pas dit que c’était mal. Je t’ai seulement demandé conseil. » mais elle est bien trop occupée à le voir mettre des dizaines de lettres sur sa langue et sur ses lèvres dans le but de gagner un point qu’elle s’est déjà attribué à l’instant où elle est entrée dans cette maison et où il ne l’a pas jetée dehors. « C’est toi qui suppose que c’est une mauvaise chose. » « Quelle maladresse. Tu me pardonneras, j’espère. » sois bénie sa capacité à faire plusieurs choses à la fois. Ici à l’écouter d’une oreille passive tout en le fixant de ses grands yeux avec tout autant peu d’intérêt.
Il faut bien lui rendre ce qui lui revient : et Ophelia le remercie, grande âme, d’avoir contribué à ce que son agenda soit tout à lui. Mais quelle idée. « On en viendra presque à souhaiter que ce soit récurrent. » « Rappelle-moi tes fruits préférés pour t’envoyer un panier de remerciement à Noël. » elle y planterait des lames de rasoir au centre des oranges que personne ne s’en étonnerait ; il faudra définitivement qu’Ophelia fasse preuve d’un minimum d’originalité pour se surpasser là aussi. Son anxiété de performance ne l’a jamais autant motivée qu’aujourd’hui. « Alors, dis-moi, par quelle leçon on commence ? » encore une main, encore une pression, encore un contact et il finira bien par voir à quel point elle est inconfortable. Plutôt mourir. « On peut commencer avec quelque chose de facile. » cherchant de la force là où elle n’aurait jamais cru en avoir, Ophelia dépose millimètre par millimètre sa tête sur l’épaule d’Alfie. Immature, elle retient un haut-le-coeur ravageur qui remonte à renifler de trop près un parfum qu’elle ne connaît pas et qu’elle déteste de suite sans même y réfléchir à deux fois. « De naturel. » une après l’autre, ses jambes s’allongent pour venir se poser sur les cuisses du brun. Ainsi, il arrêtera de taper du pied au sol et l'aidera à ne pas devenir folle, aussi, accessoirement. Ses prunelles, elles, fixent l’horloge murale qu’elle a réussi à repérer dans le couloir et y resteront jusqu’à ce qu’Ophelia ait compté 3 minutes, top chrono. Pas une de plus pas une de moins, avant qu’elle ne déclare être la championne de ça aussi. Non, il ne verra pas à quel point elle hait même la plus petite once de ses intrusions dans sa bulle et son espace personnel. « Tais-toi. » et juste au cas où ce ne soit pas clair, elle lui donne et la demande, et la réponse. Pour une fois dans sa vie, qu’il se taise et qu’il apprivoise le silence pour lequel il demandait ses précieux conseils, il y a peu. Ophelia n’a jamais autant été dégoûtée par son envie de gagner qu’en ce moment.  |
|  | |  ÂGE : trente-huit ans (01.11). SURNOM : alfie en est déjà un. STATUT : célibataire, qui se rêve de retour aux côtés d'une ex qui ne veut plus de lui. MÉTIER : anthropologue de formation ; consultant à l’occasion. actuellement en pause : détruire sa vie est une occupation à plein temps. LOGEMENT : une maison parfaite à logan city. il met donc beaucoup d’énergie à contrebalancer tout ça en pissant sur les bégonias de la voisine de droite et en étant l’amant de celui de gauche. POSTS : 2628 POINTS : 410 TW IN RP : drogues, ptsd, alcool, personnalité toxique, violence, langage grossier, religion, autodestruction. ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : enfant unique, parents très religieux ≈ rescapé d’un accident de voiture qui a tué son premier amour ≈ passionné par son métier, le vrai (anthropologue de terrain) ≈ se déplace en skate ou vélo ≈ excellent pianiste ≈ trouble tdah jamais diagnostiqué ≈ impulsif, borderline, toxique, tout est un jeu pour lui ≈ cicatrices le long du dos, sur le torse et brûlure sur l’entier de la paume gauche ≈ de retour à brisbane depuis trois ans, il rêve de fuir à nouveau ≈ deux agressions en deux ans et un ptsd qui prend de plus en plus de place au quotidien ≈ addict, a replongé début 2021. CODE COULEUR : Quand Alfie n'est pas trop occupé à prendre des golden shower (merci maze), son arrogance s'exprime en darkseagreen. RPs EN COURS :
#4 (fb) & #5 ⊹ i'm sliding into something you won't understand, but don't give up on me 'cause i'm just in a rut, i'm climbing but the walls keep stacking up.
anabel ⊹ no matter how big and bad you are, when a six year old hands you a toy phone, you answer it.
aleph #6 (fb) ⊹ i know i'll be alright, but i'm not tonight, i'll be lying awake counting all the mistakes i've made, replaying fights. i know i'll be alright, but i'm not tonight, i lost a friend.
alfly 15 ⊹ y'know, i always try to settle you when i'm away 'cause we struggle sometimes, if it means that we get through.
(08/06) › greta › hayden › cassidy › ophelia RPs EN ATTENTE : chad #1 › ophelia #2 (mariage) RPs TERMINÉS : lily & joseph (ua) › joseph #5 (1994) › lily (1998) › lily #3 (2001) › harvey #3 (2001) lily #6 (2009) › lily #10 › lily #13 › ariane #2 (2010) › norah #2 (2015) › halsey(2012) › stephen #1 (2017) › eva › ariane #1 (& jules) › leonardo › joey › jules #1 › joseph & jules › norah #1 › tad #1 › harvey #1 › tad #2 › hassan › harvey #2 › kane › jules #2 › jules, leah & stephen › jules #3 › joseph #2 › anwar › jules #4 › alex #1 › dimitri › joseph #3 › leah #1 › emma › norah #3 › elwyn › jules #5 › diana #1 › lily #2 › joseph #4 › lily #4 › norah #4 › jules #6 › edward #1 › nathanael › jules #7 › norah #5 › lily #7 › lily #8 › maze #1 › lily #9 › juliet #1 › juliet #2 › lily #11 › juliet #3 › lily #12 & joseph #7 › lily #13
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| Pas du tout biaisé, Alfie ne pense pas que l’éclairage approximatif soit dans sa pièce à vivre, mais bien dans le cerveau d’Ophelia qui, selon lui, n’a évidemment pas la lumière à tous les étages. La pique est basse, bien trop pour qu’il se l’autorise à la verbaliser, mais dans le fond il est convaincu de ce qu’il avance : Ophelia est un cas à part. Elle fait partie de ses personnes qu’il n’a jamais su comprendre et loin de cultiver un mystère qu’il aurait envie de percer, elle représente surtout une hérésie dont il préfère se tenir éloigné. Les muffins fait maison et les sourires hypocrites n’ont pas vraiment sa place sous son toit, ça n’empêche pas Ophelia de venir lui les imposer sans son consentement. Alfie n’a jamais su l’intérêt de se lier à ses voisins, il n’a jamais ressenti la même obligation qu’Ophelia quant à faire bonne figure parce que les relations de bon voisinage font partie intégrante des préceptes inculqués par la société. Or, il ne voit pas l’intérêt de maintenir de « bonnes » relations quand la majorité des gens qui habitent dans ce quartier n’ont rien pour susciter son intérêt. Les petits gâteaux, il sait très bien les faire tout seul et les œufs qui manquent, il n’a aucun souci à faire une croix dessus jusqu’à l’ouverture des supermarchés. Au-delà de ça, il n’a surtout aucune envie de se retrouver piéger à devoir garder les mioches du quartier juste parce qu’on lui a rendu service une fois, alors pour éviter toute situation qui amènerait à la mort accidentelle d’un enfant et l’extinction de ses propres neurones tant il est susceptible de se mettre au même niveau que ses insupportables voisins, Alfie a décidé de ne pas les considérer, tout simplement. Autant dire qu’Ophelia lui rend la vie dure. Il pourrait admettre qu’il ne fait rien pour l’aider, mais c’est bien plus agréable que de rejeter l’entier des fautes sur elle. S’il y a au moins un rôle pour lequel elle est utile, c’est celui-ci. Il n’admettra pas qu’elle peut s’avérer divertissante et qu’en effet elle relève d’une certaine forme de mystère qu’il ne veut pas lui reconnaître. Ophelia a plus à offrir que les autres cafards du coin, mais le fait de ne pas encore réussir à mettre exactement le doigt dessus lui permet de continuer à la cataloguer comme insupportable. Tant mieux, il ne faudrait pas prendre le risque de bousculer l’ordre établi entre eux. De toute évidence, ça n’amènerait rien de bon.
Il n’y a qu’à voir la mise en application de nouvelles règles entre eux, que personne n’a vraiment décidé et qui pourtant sont désormais suivies. La nouvelle proximité entre eux, les doigts que l’anthropologue fait glisser sur elle avec un certain naturel – n’ayant de toute façon pas vraiment de limite quand il s’agit d’emmerder son monde. « Je t’en prie, applique-toi. » Elle pourra se vanter de l’avoir réduit docile pendant un instant alors qu’il l’écoute, Alfie, et qu’il s’applique. Elle fournit les mêmes efforts par son sourire qui pourrait être responsable d’une vraie fracture de la mâchoire si elle continue à l’agrandir de la sorte ; elle en ferait presque peur, pas assez pour Alfie qui de toute évidence est habitué à ce qu’elle lui cause des sueurs froides. « Je vais avoir besoin de quelqu’un pour s’occuper de mes plantes la semaine prochaine. » Il pourrait s’avérer surpris alors qu’elle lui colle une clé entre les mains, mais déjà Alfie imagine sans peine que le geste n’est pas aussi innocent qu’il n’y paraît. Rien ne l’est jamais avec Ophelia, malgré son air angélique constamment placardé sur le visage. Il ignore seulement si la clé ouvre réellement sa serrure et dans un sens, il n’est pas vraiment tenté de s’y essayer, bien conscient que si tel est le cas, ce ne sera pas sans conséquences. À qui il ment, bien sûr qu’il ira s’y essayer dès qu’elle aura le dos tourné, et bien sûr qu’il est curieux de savoir quelle vengeance de bas niveau elle lui réserve. Il sait aussi qu’il y aura des conséquences qu’il devra assumer. Mais ça tombe bien ; Alfie n’a jamais eu de difficultés dans le domaine. « Je m’en occuperai aussi bien que celles sur ta pelouse. » Est-ce qu’elle sait seulement qu’il autant responsable de leur taillage approximatif que de leur croissante rapide de par un engrais dont il conserve secrètement la recette ? « Aussi bien que les miennes, même. » Il ajoute, comme s’il devait se montrer convaincant – il n’a pas besoin de l’être. Dans son analyse du logement, elle a sans doute déjà remarqué que les rares plantes qu’il possède sont en phase de décès – mais pas de panique, il s’en occupera, bien sûr.
Ophelia se permet des constats ; il en fait de même. Ophelia reste subtile ; il n’a pas pour prétention de l’être. Alors oui, elle en a léché des culs, pour en être là où elle en est aujourd’hui, héroïne du quartier qui sera dégagée de piédestal à la première erreur – et il compte bien être à l’origine de celle-ci. « Tu n’aurais pas une menthe, d’ailleurs ? Ça serait sympa. » - « Je te laisse te servir, tu connais la maison. » Non, pas assez après une première visite, mais puisqu’elle a à cœur de détailler l’endroit, Alfie lui donne l’occasion de continuer ses investigations. Il la suivrait comme son ombre pour capter ses expressions en tombant sur le contenu de certains tiroirs. À la cuisine, elle trouvera un certain nombre d’insectes prêts à être cuisinés, ce n’est pas le pire des trouvailles, mais c’est une excellente mise en bouche (littéralement, à ses yeux). « À moins que tu tiennes à ce que je te la prépare ? » Est-ce qu’elle tient réellement à cela, compte tenu de l’ingrédient secret qu’il trouvera à mettre dans la boisson pour ravir (non) son palais ? À la langue qu’elle lui tire, il caresse son nez du bout du doigt, comme une enfant devant laquelle il serait attendri. « Si mignonne. » Le problème, c’est qu’Alfie n’est pas attendri par les enfants ; il ne les aime pas.
Elle s’installe sur le canapé et passé l’envie de la dégager de là pour vaquer à ses affaires, Alfie se ravise : il n’a de toute façon pas grand-chose de mieux à faire aujourd’hui que de lui offrir son attention. Contrairement à elle, qui pique, mais qui reste silencieuse au moment où il rétorque – il serait presque déçu. Il la préfère silencieuse, mais il l’apprécie pour son répondant. Allez comprendre. « Quelle maladresse. Tu me pardonneras, j’espère. » Il hausse les épaules, reste silencieux à son tour. Il n’y a rien à pardonner, elle le sait aussi bien que lui. Elle sait aussi bien que lui que toutes les occasions sont bonnes pour la rendre folle et elle vient de lui donner, involontairement ou non, une raison supplémentaire de s’adonner à ce qui devient son loisir préféré. Qu’elle s’éternise n’est finalement pas un problème, il a tout son temps et grâce à lui, elle a tout le sien également. « Rappelle-moi tes fruits préférés pour t’envoyer un panier de remerciement à Noël. » - « Les longanes. Tu connais ? Ça ressemble à des yeux, c’est délicieux, on partagera. » Cette perspective le réjouit, ils sont désormais les meilleurs amis du monde alors évidemment qu’ils partageront son merveilleux panier (le lendemain de Noël, il viendra sonner chez elle au petit matin pour lui rappeler ses obligations). « On peut commencer avec quelque chose de facile. » Une petite moue déçue sur le visage, il se reprend très vite : « c’est vrai, la facilité c’est ton truc. » Sa spécialité, même. Une manière comme une autre de lui dire que, jusqu’ici, tous ses désirs de vengeance n’ont guère atteint un Alfie dont les limites sont très loin d’avoir été titillées. Sa tête sur son épaule ne le révulse pas, au contraire. Il jubile, Alfie, sachant pertinemment qu’elle ne possède pas la même aisance que lui dans le domaine. Mais il y voit une forme d’invitation à poursuivre ce jeu, et il appuie alors sa joue contre le sommet du crâne de la jeune femme. « De naturel. » Tout est naturel entre eux, de quoi parle-t-elle ? Ses jambes s’allongent sur ses cuisses, pour égaliser les points ses mains viennent donc se poser sur ses chevilles qu’il masse doucement pour jouer au mieux cette scène dont les gestes ne traduisent pourtant pas des réels sentiments de protagonistes. « Tais-toi. » Alors il obéit, bon camarade. Elle donne les ordres et il obtempère, mais qu’on ne pense pas qu’il lui cède la victoire ; c’est bien un sourire aussi large que le sien précédemment, à s’en faire mal à la mâchoire qu’il lui adresse. Ses yeux se plissent sous l’effort d’une telle hypocrisie, mais ses yeux, eux, continuent de l’observer, de la fixer et ils ne se ferment que lorsqu’il papillonne des cils pour lui faire regretter son choix d’activité. Mais il n’en proposera pas une nouvelle, quand bien même il aurait l’idée, il doit se taire. Et à vrai dire, l’activité suivante est toute trouvée, elle consiste à s’assurer de rendre ce long silence particulièrement inconfortable. Pour elle, bien sûr. Lui, il s’éclate.
@Ophelia Butcher
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|  | |  ÂGE : 38 ans (19 décembre) STATUT : elle a d’autres priorités qu’être en couple pour le moment, faut pas lui en vouloir de repousser sa « vie privée » encore et encore MÉTIER : écrivaine, scénariste ; même si certain(e)s diraient qu’elle est opportuniste à temps plein LOGEMENT : 467 princess street, une maison à Logan City habillée des plus jolis bégonias du quartier POSTS : 199 POINTS : 355 TW IN RP : kidnapping, disparition, hypocrisie, manipulation TW IRL : // GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : Ça ne m'intéresse pas. CODE COULEUR : #000000 (black) RPs EN COURS : Millie #2 ∞ Alfie ∞ Aiden ∞ Simon ∞ Matilda ∞ Saül ∞ Wyatt (fb) ∞ Jules #2 ∞ Ezra #3 ∞ Auden #3 RPs EN ATTENTE : Alfie #2 (mariage)
RPs TERMINÉS : Auden ∞ Greta (fb) ∞ Auden #2 ∞ Millie (fb) ∞ Ezra ∞ Cristina (fb) ∞ Las Posadas (Lily & Ezra #2)
 AVATAR : Emilia Clarke CRÉDITS : schizophrenic (avatar), pinterest (icons), loonywaltz (ub) DC : Alice Ferragni PSEUDO : nelly INSCRIT LE : 02/10/2022   | (#) Sujet: Re: lay down, you’re slow (alfie) Sam 21 Jan 2023 - 15:53 | |
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| Il y a quelque chose dans l’air qui suggère que ni Alfie ni Ophelia n’a l’intention de laisser l’autre en paix avant de l’avoir soi-même décidé. Mais comme aucun ne semble céder la moindre chance à son adversaire, la guerre pourrait très bien continuer des heures et des jours durant. Ophelia a une petite pensée pour le manuscrit sur lequel elle est en train de travailler, travailler étant un grand mot puisqu’elle n’a fait que le squelette des chapitres et quelques recherches exhaustives. Elle est toutefois prête à sacrifier quelques heures à saigner les Wikipedias de true crime pour rester la bouche en coeur chez Alfie qu’elle s’étonne avec attendrissement d’haïr plus le temps passe. « Je m’en occuperai aussi bien que celles sur ta pelouse. » elle réussit parfaitement à ne pas froncer des sourcils mais ce n’est pas pour autant qu’elle ne sait pas de quoi il peut bien parler. Qu’est-ce qu’il fait, à ses bégonias ? Qu’est-ce qu’il peut bien se donner le droit d’exécuter, le goujat, dans les bosquets qu’elle taille au quotidien avec patience et intérêt, qu’elle bonifie d’engrais et auxquels elle parle, parfois, quand elle tombe sur des articles du National Geographic qui lui suggèrent que l’haleine humaine est bonne, pour la chlorophylle. « Aussi bien que les miennes, même. » haha, très drôle, elle y a presque cru. Ophelia souffle intérieurement, se dit qu’il a la menace lâche et qu’il n’oserait jamais. Ophelia est naïve, et idiote. Bien sûr qu’il oserait. Bien sûr qu’il ose. « Je suis tellement chanceuse, quand on y pense, que tu passes autant de temps à t’assurer de mon confort. » elle se demande vraiment, si dans son agenda il a des plages qui lui sont dédiées, des moments précis où il décide de l’embêter. À quel point Alfie serait horrifié s’il tombait sur son agenda à elle, s’il y voyait les moments qu’Ophelia se réserve pour mener à bien ses milliers de mauvais plans et mettre en place ses centaines de pièges ? Oh, peut-être qu’il serait déçu, de voir qu’il n’est pas le seul à qui elle consacre de nombreuses heures par semaine, planifiées. Il le serait jusqu’à ce qu’il réalise qu’il apparaît bien plus souvent que ses autres ennemies. Ophelia est fidèle, que voulez-vous.
« Je te laisse te servir, tu connais la maison. » Alfie n’a pas fini sa phrase qu’Ophelia a déjà décidé qu’elle prenait possession de sa cuisine. Non, ce n’est pas une sortie de secours pour ne plus trop l’avoir dans sa bulle, mais ça y ressemble énormément. « À moins que tu tiennes à ce que je te la prépare ? » qu’est-ce qu’il fait, à la suivre au pas, à être toujours dans ses parages. Mouche à déchets qui se cherche du miel. « Si mignonne. » Ophelia a envie de gerber mais elle lui renvoie un bisou soufflé, la tête qui tourne tellement elle doit lutter contre son envie de se frapper le front contre une porte de placard pour se réveiller du pire cauchemar qu’elle a vécu depuis au moins une semaine. Alfie a le mérite de la boucler pendant qu’elle fait l’inventaire de ses placards. Probablement qu’il se réjouit qu’elle mette la main sur des sachets de grillons à saveur de piment chili ou de limaces frites au basilic. Elle baille. Ouvre le dessus de la poubelle, commence à y envoyer tout ce qui la répugne, fait le ménage sur les tablettes et regarde même les cartons au frigo le temps que l’eau met à bouillir. Rusée comme pas une, du moins c’est ce qu’elle pense, Ophelia ne fait que jeter les aliments qui n’ont pas encore passé la date de péremption. Tout ce qui est bon finit aux poubelles, tout ce qui est pourri comme ses plantes et son sens de l’humour reste bien à la vue. Qui se ressemble s’assemble, dirons-nous. « Ajoute à ta liste d’épicerie… » et elle énumère, Ophelia, soucieuse qu’il sache tout ce qu’elle est en train de jeter, de passer au broyeur. Elle fait le ménage, elle est si généreuse après tout. Lui listant de manière exacte et complète les soixante-huit items qu’elle le fera acheter de nouveau maintenant qu’elle sort le sac et le referme avec un noeud déterminé. L’eau a fini de chauffer. « Les longanes. Tu connais ? Ça ressemble à des yeux, c’est délicieux, on partagera. » « Ajoute ça aussi. Où est le papier où tu notes ? » il n’a rien noté Alfie, et elle n’a pas pensé Ophelia qu’il prendra peut-être ça pour une invitation à aller prendre le petit-déjeuner avec elle, demain matin. Détester des gens est un investissement de temps et d’énergie qu’elle est prête à faire tant qu’il ne lui pique pas ses croissants et son latté matinaux.
Sur le canapé, Ophelia donne tout ce qu’elle a et même si c’est peu, c’est toujours mieux que rien. « c’est vrai, la facilité c’est ton truc. » s’il savait à quel point tout ça n'est pas facile pour elle. Elle ne tient pas la main de personne, la peau moite la révulse. Elle ne laisse personne toucher à ses cheveux, dégoûtée des doigts des autres qui pourraient rendre ses racines grasses et ses pointes fourchues. Elle a en horreur de sentir l’haleine de qui que ce soit se heurter sur la peau de ses joues, a une haine profonde pour les épaules, les coudes, les genoux et les cuisses qui se collent sur elle par inadvertance ou par intérêt, dans n’importe quel lieu aussi public puisse-t-il être. Alfie coche toutes les cases, Ophelia est en enfer. Sa seule salvation est de se contenter de son silence et d’imaginer tous les sévices qu’elle pourrait lui faire subir maintenant qu’il est près d’elle. Elle lui trancherait si facilement la gorge si ses ongles étaient un poil plus longs. Elle pourrait lui crever les yeux, lui qui la regarde sans baisser la tête une seule fois. Lui arracher des dents, la langue, des cils même, elle les compte doucement et avec le sourire, chacun d'entre eux. Il en a 179 sur la paupière gauche et 182 sur celle de droite. Elle recompte une seconde fois pour être sûre, à peu près au même moment où elle se dit que son truc de ne pas être violente dans ses attaques et de toujours passer par les mots pour faire du mal est totalement ridicule, dépassé. L'os de son coude gauche le lui confirme, qu’elle a peut être de la rage à expier ainsi, lorsqu’il se faufile sournoisement entre les côtes d’Alfie. Au cas où il doute, Ophelia ne dira pas le moindre mot, continuera de la regarder, subira toutes les crampes qui se réveillent de sa nuque jusqu’à son coccyx, se bookera un rendez-vous de trois heures chez la massothérapeute dès qu’elle sortira d’ici : mais si elle peut lui filer au moins un petit inconfort entre l’estomac et les reins, alors elle aura tout gagné.  |
|  | |  ÂGE : trente-huit ans (01.11). SURNOM : alfie en est déjà un. STATUT : célibataire, qui se rêve de retour aux côtés d'une ex qui ne veut plus de lui. MÉTIER : anthropologue de formation ; consultant à l’occasion. actuellement en pause : détruire sa vie est une occupation à plein temps. LOGEMENT : une maison parfaite à logan city. il met donc beaucoup d’énergie à contrebalancer tout ça en pissant sur les bégonias de la voisine de droite et en étant l’amant de celui de gauche. POSTS : 2628 POINTS : 410 TW IN RP : drogues, ptsd, alcool, personnalité toxique, violence, langage grossier, religion, autodestruction. ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : enfant unique, parents très religieux ≈ rescapé d’un accident de voiture qui a tué son premier amour ≈ passionné par son métier, le vrai (anthropologue de terrain) ≈ se déplace en skate ou vélo ≈ excellent pianiste ≈ trouble tdah jamais diagnostiqué ≈ impulsif, borderline, toxique, tout est un jeu pour lui ≈ cicatrices le long du dos, sur le torse et brûlure sur l’entier de la paume gauche ≈ de retour à brisbane depuis trois ans, il rêve de fuir à nouveau ≈ deux agressions en deux ans et un ptsd qui prend de plus en plus de place au quotidien ≈ addict, a replongé début 2021. CODE COULEUR : Quand Alfie n'est pas trop occupé à prendre des golden shower (merci maze), son arrogance s'exprime en darkseagreen. RPs EN COURS :
#4 (fb) & #5 ⊹ i'm sliding into something you won't understand, but don't give up on me 'cause i'm just in a rut, i'm climbing but the walls keep stacking up.
anabel ⊹ no matter how big and bad you are, when a six year old hands you a toy phone, you answer it.
aleph #6 (fb) ⊹ i know i'll be alright, but i'm not tonight, i'll be lying awake counting all the mistakes i've made, replaying fights. i know i'll be alright, but i'm not tonight, i lost a friend.
alfly 15 ⊹ y'know, i always try to settle you when i'm away 'cause we struggle sometimes, if it means that we get through.
(08/06) › greta › hayden › cassidy › ophelia RPs EN ATTENTE : chad #1 › ophelia #2 (mariage) RPs TERMINÉS : lily & joseph (ua) › joseph #5 (1994) › lily (1998) › lily #3 (2001) › harvey #3 (2001) lily #6 (2009) › lily #10 › lily #13 › ariane #2 (2010) › norah #2 (2015) › halsey(2012) › stephen #1 (2017) › eva › ariane #1 (& jules) › leonardo › joey › jules #1 › joseph & jules › norah #1 › tad #1 › harvey #1 › tad #2 › hassan › harvey #2 › kane › jules #2 › jules, leah & stephen › jules #3 › joseph #2 › anwar › jules #4 › alex #1 › dimitri › joseph #3 › leah #1 › emma › norah #3 › elwyn › jules #5 › diana #1 › lily #2 › joseph #4 › lily #4 › norah #4 › jules #6 › edward #1 › nathanael › jules #7 › norah #5 › lily #7 › lily #8 › maze #1 › lily #9 › juliet #1 › juliet #2 › lily #11 › juliet #3 › lily #12 & joseph #7 › lily #13
(abandonnés)
romy (au) › james (1994) › calie (2006) › nadia › eleonora › lily › stephen #2 › leah › eirlys › tad #3 › leah #2 › tad #4 › alexandra #2 › jacob › tommy (ua) › yara AVATAR : brandon flowers. CRÉDITS : (ava) @azarnaah (gifs) @emmaofrph, @pressure-machine, @dreamlonelywolf, @odairannies, @bluesartgent (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale, kieran halstead & maisie moriarty. PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/02/2019   | (#) Sujet: Re: lay down, you’re slow (alfie) Sam 25 Fév 2023 - 1:22 | |
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| Bon prince, évidemment qu’en excellent voisin Alfie a mis un point d’honneur à offrir ses services à Ophelia qui, malgré des heures passées les mains dans la terre, n’a jamais réussi à obtenir d’elle-même des bégonias aussi merveilleux qu’il n’y parvient de son côté. S’assurant que sa pelouse ne dénote pas avec celles des autres, Alfie y met – littéralement – du sien pour parfaire, chaque matin au réveil, le résultat de cette aide dont il ne se vante pas. Parce qu’un bon voisin est un voisin à l’aide désintéressée, et il va de soi qu’il s’agit de la motivation principale de l’anthropologue. Ce goût de l’amour, ce goût qui l’a poussé depuis quelques mois à entreprendre un peu de jardinage, de se mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi. L’indice qu’il transmet quant à la possibilité qu’il réserve un traitement spécifique à sa pelouse ne fait pas flancher Ophelia. Cependant, il s’avance en prétendant la connaître assez pour l’imaginer passer ses beaux buissons à la loupe à la recherche du moindre indice pouvant l’éclairer, les mains plongées dans une terre qui est en réalité le vestige de son intervention et cette seule pensée lui dessine un sourire qu’il n’essaie même pas de dissimuler. « Je suis tellement chanceuse, quand on y pense, que tu passes autant de temps à t’assurer de mon confort. » Alfie hoche vigoureusement la tête, baisse les yeux pour plonger son regard dans celui d’une Ophelia à qui il adresse le même sourire faux, avant d’ajouter, d’un ton volontairement satisfait : « J’y mets littéralement du mien. » Elle n’aura pas d’autres indications quant à ses manigances, ne voulant pas non plus se gâcher le plaisir d’une vidange matinale sur un terrain qui, au mètre carré, contient bien plus de ses traces que de celle qui l’occupe légitimement.
Il n’est question que de son terrain et non pas de sa maison ; même si l’on peut émettre des doutes lorsqu’elle prend possession des lieux après qu’il l’ait invitée à le faire. Ophelia semble désormais la maîtresse des lieux quand elle s’avise à fouiller les placards avec attention – tout sauf pour rechercher la menthe en question, il n’est pas dupe et elle n’essaie même pas de faire semblant. Bien décidé à ne pas laisser un instant de répit à la brune, les pas d’Alfie se calquent sur les siens, sa silhouette jouant dangereusement avec les limites de son espace vital – oops, non, il ne joue pas avec celles-ci, il les dépasse ouvertement, alors que sa silhouette pourrait se confondre avec l’ombre de la jeune femme, et que son doigt vient à la rencontre de son nez. Le bisou qu’elle lui renvoie est bien évidemment attrapé d’une main qui se serre en poing qu’il ne rouvre qu’une fois positionné sur son cœur pour réchauffer celui-ci de la tendresse offerte par la brune. Il ne bronche même pas quand elle entreprend un ménage qui va probablement vider la majorité de ses placards, quand bien même un pot de vers de farine au caramel beurre salé (qu’il recommande pour le croquant en bouche au petit goût de praliné, un délice) coûte un rein. « Ajoute à ta liste d’épicerie… » Elle commence à énumérer une liste qu’il n’écoute même pas, trop impatient qu’elle se taise enfin pour surenchérir. « Ajoute ça aussi. Où est le papier où tu notes ? » Il se contente de tapoter plusieurs fois sur sa tempe droite à l’aide de son index, avant d’enchaîner. « Pour te remercier de ton aide, passe donc manger la semaine prochaine. » Plus loin il se trouve d’elle mieux il se porte, mais plus il peut l’incommoder dans son quotidien, plus le sien est réussi. « J’aurai fait les courses. » Qu’il précise avec un large sourire narquois. « Et je cuisinerai. » Et il se donne de la peine pour elle, qu’elle ne s’inquiète pas, ses fusillis basilic aux vers buffalo se marient à la perfection avec sa petite sauce sauterelle, tomate et origan selon un jury composé de lui-même et de sa tortue Odie (dont elle n’oserait remettre le jugement en question).
Le seul déchet qui n’a pas encore fini compressé dans un sac (ça ne saurait tarder) l’enjoint à se poser à ses côtés sur le canapé et toujours désireux de faire le bonheur de sa voisine, Alfie s’exécute. De la position à ses côtés au silence qu’elle l’invite à respecter, Alfie se montre docile, un fait suffisamment rare pour qu’elle puisse tenter de s’en vanter, s’il n’avait pas à cœur de rendre le moment parfaitement insoutenable pour Ophelia. Ses prunelles ne quittent pas les siennes, ses yeux deviennent secs alors qu’il se force à ne pas cligner des paupières, que ses joues deviennent douloureuses à lui adresser pareil sourire satisfait, que ses mains deviennent endolories à force de masser les chevilles qu’elle a fait l’erreur de déposer près de lui. Ses gestes s’interrompent quand elle réussit à faufiler son coude pour appuyer contre ses côtes et son buste se redresse légèrement sous la surprise – qui n’équivaut pas à une douleur. Bien au contraire, pour un Alfie qui trouve du plaisir en celle-ci, le léger picotement est utilisé à bon escient pour rendre plus malaisant encore ce moment tout en maintenant un silence assourdissant. Il se repositionne sur le canapé de façon à ce que l’os d’Ophelia s’enfonce un peu plus encore entre les siens, et quand c’est le cas, sa tête bascule en arrière, ses yeux se ferment dans une interprétation théâtrale à laquelle il ajoute un râle de plaisir qu’il fait durer aux oreilles d’Ophelia vers laquelle il penche la tête, un sourire aux portes du septième ciel aux lèvres. Elle lui a demandé de se taire, non pas d’être parfaitement silencieux et en ce sens Alfie se fait – littéralement – plaisir.
@Ophelia Butcher
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|  | |  ÂGE : 38 ans (19 décembre) STATUT : elle a d’autres priorités qu’être en couple pour le moment, faut pas lui en vouloir de repousser sa « vie privée » encore et encore MÉTIER : écrivaine, scénariste ; même si certain(e)s diraient qu’elle est opportuniste à temps plein LOGEMENT : 467 princess street, une maison à Logan City habillée des plus jolis bégonias du quartier POSTS : 199 POINTS : 355 TW IN RP : kidnapping, disparition, hypocrisie, manipulation TW IRL : // GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : Ça ne m'intéresse pas. CODE COULEUR : #000000 (black) RPs EN COURS : Millie #2 ∞ Alfie ∞ Aiden ∞ Simon ∞ Matilda ∞ Saül ∞ Wyatt (fb) ∞ Jules #2 ∞ Ezra #3 ∞ Auden #3 RPs EN ATTENTE : Alfie #2 (mariage)
RPs TERMINÉS : Auden ∞ Greta (fb) ∞ Auden #2 ∞ Millie (fb) ∞ Ezra ∞ Cristina (fb) ∞ Las Posadas (Lily & Ezra #2)
 AVATAR : Emilia Clarke CRÉDITS : schizophrenic (avatar), pinterest (icons), loonywaltz (ub) DC : Alice Ferragni PSEUDO : nelly INSCRIT LE : 02/10/2022   | (#) Sujet: Re: lay down, you’re slow (alfie) Sam 18 Mar 2023 - 21:00 | |
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| Ophelia serait prête à se mettre la tête au fin fond des poubelles d’Alfie pour s’éviter quelques conversations avec lui ; est-elle dramatique ou simplement imaginative ?
Occupée à épurer tout ce qu’elle n’a pas acheté mais qu’elle jette avec plaisir, Marie Kondo Butcher se trouve la plus grande des utilités. Elle s’imagine guérir les indigestions du monde entier en remplissant poubelle et recyclage, voit s’illuminer au-dessus de sa tête le halo de l’ange gardien qu’elle est devenue au fur et à mesure de tout ce qu’elle épure du frigo et des placards. Dieu soit loué, Ophelia sait lire les dates de péremption sur les emballages plus vite que son ombre. « Pour te remercier de ton aide, passe donc manger la semaine prochaine. » son agenda de ministre déborde la semaine prochaine ; mais elle pourrait elle-même être ironiquement en train de faire une indigestion qu’elle viendrait. Elle portera sa plus belle robe, son rouge à lèvres le plus criard, mettra de la musique sur ses hauts-parleurs et ouvrira les fenêtres, que tout le monde sache à quel point elle fait des efforts pour être tolérable et sympathique pendant qu'Alfie est clairement le problème. Le problème dans ce quartier et le problème dans sa vie bien sûr. Pourquoi choisir. « J’aurai fait les courses. » il n'aura pas bien le choix, quand Ophelia finit par fermer avec délicatesse sur des tablettes vides toutes les portes qu’elle avait ouvertes dans son élan de nettoyage définitif. « Et je cuisinerai. » trop d’honneur. L’écrivaine se rapellera toutefois d’attendre qu’Alfie prenne une bouchée de tout ce qu’il a cuisiné avant d’en faire de même. On n'est jamais trop prudents.
Elle ne l'a pas été, prudente, quand elle pense qu’une tête déposée sur son épaule et une paire de mollets sur ses cuisses suffiront à le dégoûter et à abandonner son air suffisant. Alfie joue trop bien le jeu, Ophelia bouille, elle rage mais n’en montre par un seul signe tellement elle le déteste plus fort que tout de casser ses manigances. Ce n’est pas la fin du monde, entre une côte et une autre Ophelia fait lentement la liste de tout ce qu’elle pourra faire quotidiennement maintenant pour rendre la vie d’Alfie aussi insupportable qu’il la lui rend avec ses yeux fermés et son sourire béat. Il sait très bien qu’il gagne cette manche et Ophelia est dégoûtée, mais elle a depuis longtemps choisi le marathon au sprint et préfère être peste à petite dose constante pendant des années que d’investir ses mauvaises intentions une seule journée seulement. Alfie sera sa relation la plus longue, son engagement le plus important. Elle le traitera comme un parasite en l’étant elle-même aussi longtemps qu’elle sera en vie, et ce n’est pas la hanche qu'il replace autour de l’os qu’elle tente d'utiliser comme arme qui la fera changer d’idée. Peut-être qu’une minute passe, peut-être une heure. Ophelia a profité de ce temps mort pour emmagasiner tout ce qu’il y a à savoir sur l’intérieur d’Alfie. Elle a non seulement observé et enregistré ses meubles, ses avoirs, ce que sa maison sent, mais elle sait maintenant tout ce qu’il y a à savoir sur son profil, sur son physique. Ça sera utile, quand le personnage qu'elle tuera au premier chapitre de tous ses prochains livres lui ressemblera comme deux gouttes d'eau. C’est dommage de l’haïr autant, tellement d'énergie gaspillée. Peut-être qu’elle aurait même pu le trouver charmant, au minimum pas déplaisant à l’oeil. Mais dans les yeux d’Ophelia, Alfie est un mélage savant de rat et de sac poubelle. Elle a même retravaillé les proportions pour qu’il soit parfaitement balancé.
« Je m’occuperai du dessert. » qu’elle annonce, dans un faux soupir de plaisir, avant d’embrasser son front et de quitter le canapé aussi vite. Elle a un goût de sueur, de cigarette et de nuit blanche sur la langue. Ophelia retient un haut le coeur. Et attrape une pile de livres au hasard dans sa bibliothèque, ceux qui semblent être les plus usés, ceux remplis de post-its et de notes, les plus précieux en somme, repérés il y a un moment déjà. Quand Ophelia quitte en trombe la maison d’Alfie sans lui laisser le dernier mot, elle pense déjà au meilleur moyen d’incorporer de la belladonna dans le dessert, qu’elle n’avalera pas, évidemment.  |
|  | | | (#) Sujet: Re: lay down, you’re slow (alfie)  | |
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|  | | | lay down, you’re slow (alfie) | |
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