ÂGE : trente étés, née le 20 août 1992. SURNOM : Zozo c'est bon signe, Zoya c'est qu'elle énerve le monde, Lewis c'est la fin du monde STATUT : Mère célibataire d'une petite fille dont le doux nom est Chloé, née le 24 février 2021. MÉTIER : Photographe en freelance LOGEMENT : #86 Agnes Street, avec son frère Cameron (qu'est-ce que le manque d'argent ne vous pousse pas à faire), sa fille Chloe et sa nièce Hannah. POSTS : 2909 POINTS : 650
TW IN RP : abandon d'enfant - problèmes de fertilité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Originaire de Brisbane ➼ A trois frères ➼ Passionnée par la photographie mais aussi la peinture et la cuisine ➼ Les voyages sont sa raison d'être ➼ A 25 ans, on lui annonce qu'elle ne pourra pas avoir d'enfants ➼ A 28 ans, elle tombe enceinte après une histoire d'un soir ➼ Sa fille nait en février 2021, Chloe, qu'elle élève seule (par choix) ➼ Ne gère pas cette nouvelle responsabilité qui lui incombe. CODE COULEUR : #cc6699 RPs EN COURS :
LEWIS FAMILY ➼ The family. We are a strange little band of characters trudging through life sharing diseases and toothpaste, coveting one another’s desserts, hiding shampoo, borrowing money, locking each other out of our rooms and trying to figure out the common thread that bound us all together. ZEKE SCENARIO & TONY SCENARIO.
CALEBOYA ➼ si si la famille....u.c.
AMYA ➼ i love my eyes when you look into them. i love my name when you say it. i love my heart when you touch it. i love my life when you are in it. #1 > #2 > #3 > #4 > #5 > #6 > #7 > #8.
SORAYA ➼ We all need that someone, who gets you like no one else, right when you need it the most, we all need a soul to rely on, a shoulder to cry on, a friend through the highs and the lows.
BIRDOYA ➼ we laugh at the dumbest jokes, put up with each others worst moods, go along with the craziest ideas , that's what make us the most amazing friends
LEWAINE ➼ Lots of people want to ride with you in the limo, but what you want is someone who will take the bus with you when the limo breaks down
ZOEYA ➼ once in a while someone comes into your life and changes everything, they will cheer you up when you are down, laugh with you until your stomach hurts and make you feel at home when you are far away. No matter the distance, she will follow your arrow - wherever it may go.
ZOYANWAR ➼ uc.
ELIYA ➼ You got me fucked up in the head, boy, never doubted myself so much, like, am I pretty? Am I fun, boy?, I hate that I give you power over that kind of stuff. It's always one step forward and three steps back, do you love me, want me, hate me? Boy, I don't understand. No, I don't understand
RPs EN ATTENTE : Soraya ➼ Flora ➼ Channing ➼ Birdie ➼ Caleb ➼ Solas ➼ Rory FULL(mais ma liste ne cesse de s'allonger, chercher l'erreur) RPs TERMINÉS : ZODDY ➼ I hate how you don't even try. I hate how you don't care. I hate how i still try to keep you in our life.
➼ #1 ➼ #2 ➼ #3 ➼ #4 ➼ #5 ➼ #6 ➼ #7 ➼ #8 ➼ #9.
25 décembre 2021. Rien ne va. Plus rien ne va à vrai dire. Et ça depuis des mois, et les choses n’ont eu de cesse de s’aggraver ces dernières semaines. A commencer par cette fuite début novembre, un acte irréfléchi et immature de sa part, surtout en étant mère d’une petite fille de quelques mois. Les reproches de son entourage qui s’en sont suivi, des reproches que Zoya n’a pas accepté quand elle pensait être dans son droit et surtout eux dans leurs torts en se mêlant de ce qui – à son sens – ne les regardait pas. Au point d’en venir à se fâcher avec tout le monde, de ne plus avoir de repères, de personnes sur qui comptaient parce qu’elle a mal agi, à un moment de sa vie où, pourtant, c’est tout ce dont elle avait besoin. Mais pas prête à le reconnaitre, elle s’est mis tout le monde à dos au point de prendre une des pires décisions de sa vie : abandonner sa fille. Parce qu’il n’y a pas d’autres mots quand c’est uniquement ce qu’elle a fait en laissant Chloe dans les bras du père de sa fille en ce début de mois de décembre. Partie pendant trois semaines à quelques heures de route de Brisbane, un besoin irrépressible de s’éloigner de tout, pensant que cela serait la solution à tous ses problèmes, c’est finalement un immense mur qu’elle a fini par se prendre en pleine figure. La réalité des choses surtout, la prise de conscience que son acte était irréfléchi – comme toujours – et inadapté, décidément pas le bon. Comment a-t-elle pu en arriver à faire une telle chose ? Elle qui a grandi dans une famille aimante, qui a toujours été bien entourée, par des parents présents et toujours là pour l’encourager dans quelconque choix qu’elle a pu faire dans sa vie, et encore récemment, toujours prêt à l’aider quand elle en avait besoin… Alors pourquoi ? Pourquoi une telle décision aussi stupide ? Elle s’en veut, Zoya. Elle s’en veut terriblement au point qu’elle serait prête à mettre un coup de poing dans ce miroir qui lui renvoi son reflet en pleine face : celui d’une mère incapable, d’une jeune femme immature et stupide. Elle se déteste.
De retour à Brisbane depuis deux jours, les choses ne se sont pas pour autant améliorées. Non car le premier qu’elle a dû confronter a été Freddy Mulligan qui a été catégorique : elle ne retrouvera pas sa fille. Il en est hors de question quand Chloe est bien mieux loin d’elle, cette mère lâche et indigne qui l’a abandonné du jour au lendemain. Un refus que Zoya n’accepte pas et pourtant, elle est incapable de se battre. La veille, lors du réveillon de Noël avec sa famille, elle a fait mine que tout allait bien, trouvant une excuse toute cousue pour justifier l’absence de sa fille. Mais, minuit passé, c’est devant ses deux frères qu’elle s’est effondrée, leur confessant ce qu’elle a fait. Et s’ils auraient pu s’offenser, enfoncer encore plus le couteau dans la plaie, ce n’est pas ce qu’ils ont fait. Au contraire, ils ont tout de suite tenté de trouver des solutions pour récupérer coute que coute Chloe. Mais se battre, Zoya ne sait pas si elle en est capable pour l’heure, refusant que Cameron et Anthony puissent s’en mêler. Elle veut régler cette histoire seule et sans l’aide de personnes. Elle espère qu’avec le temps, celui qui n’a été pour elle qu’une histoire d’un soir retrouve la raison…
En ce jour de Noël, alors qu’elle est installée dans sa chambre d’enfance, le moral au plus bas, elle est rejointe par Cameron qui tente de lui apporter de quoi manger. Incapable d’avaler quoi que ce soit, elle finit par lui parler de ses regrets, notamment de s’être comportée comme elle l’a fait ces derniers mois. Au fur et à mesure de leur discussion, elle avoue à son cadet cette dispute qu’elle a eu avec Freya, son amie d’enfance, celle qu’elle a toujours considérée comme sa petite sœur de cœur, celle qui, en tant normal, vient toujours les rejoindre dans le courant de la journée pour passer Noël avec eux. Mais aujourd’hui, elle ne sera pas là. Elle ne sera pas là car Zoya s’est mal comportée avec elle et que depuis plus d’un mois, elles ne se sont plus adressées la parole. Elles ont eu toutes deux des mots durs à l’encontre de l’autre et même si certains ont blessé l’unique fille des Lewis, cela ne l’empêche pas d’avoir conscience qu’elle doit être celle qui devra faire le premier pas. Encouragée d’une certaine manière par Cameron, et parce qu’elle ne peut rester loin d’elle plus longtemps, Zoya prend son courage à deux mains en se dirigeant vers la demeure des Vranken, où elle sait qu’elle y trouvera la jeune femme.
Son cœur palpite fortement dans sa poitrine alors qu’elle toque à la porte. Reçue en grande pompe par les Vranken, Zoya demande assez rapidement où elle peut retrouver Freya. Une fois le chemin indiqué, là voilà qui frappe timidement à la porte, voyant de dos, la belle brune. « Freya… » dit-t-elle pour s’annoncer, attendant que cette dernière se pivote de sorte à lui faire face. Les traits de Zoya, malgré ce sourire qu’elle arbore, sont meurtris, affreusement tristes et la lueur dans son regard est inexistante. « Je suis désolée, Freya… Sincèrement désolée » ce sont les premiers mots qu’elle prononce. Cela ne lui ressemble pas. Elle tourne autour du pot d’habitude avant de réellement s’excuser car reconnaitre ses torts n’est pas dans sa nature. Il lui en faut du temps. Mais là, elle ne tient plus. Elle s’en veut, se déteste, prend conscience de son comportement de ces derniers mois, un comportement exécrable et elle s’en veut terriblement pour tout le mal qu’elle a pu faire à ses proches. Chloe, en tête de liste, Freya est celle qui vient juste derrière. La brune s’approche, les yeux bien trop humidifiés « Je n’aurai pas dû te parler comme je l’ai fait. Je comprendrai si tu ne voulais plus jamais me parler, si tu n’acceptais pas mes excuses. Ce serait même justifiée. Je ne t’en voudrais pas, Frey’… Mais je voulais que tu le saches, je suis sincèrement désolée » ses paroles sont interrompues par des sanglots difficiles à contenir, ses mains ont, entre temps, attrapées celles de sa sœur de cœur et elle est presque à deux doigts de s’écrouler, ses jambes flagellant sous son poids. Elle est à bout de force, le moral au plus bas et même pour Freya qui connait Zoya depuis toujours, jamais elle ne l’a vu dans un si piteux état. « Pardon, Frey’… » Sa tête se baisse, son regard fixant le sol alors qu’elle laisse les larmes s’échapper le long de ses joues « Je ne te mérite pas… Tu mérites mieux comme amie… tout comme Chloe… Elle méritait mieux ». Non, Freya ne comprendra pas pourquoi elle prononce de tels mots, tant ses paroles sont décousues de tout sens. Comment le pourrait-t-elle quand elle s’est éloignée de tout le monde et que très peu sont au courant de ce qu’elle a fait, si ce n’est Rory, Anthony et Cameron ? Et si elle est ici aujourd’hui pour s’excuser, Zoya cherche aussi un soutien qu’elle sait, indéfectible.
(c) ANAPHORE
but they're watching me, judging me, making me feel so used, can't you see that all i wanna do is get a little wild, get a little high, kiss a hundred boys and not feel like i'm tied to them. if you wanna judge me, then go and load the gun, i've done nothing wrong, i'm young. s. smith + @aeairiel.
Spoiler:
Freya Vranken
l'autre moitié
ÂGE : 27 ans (02.12.95) ♐︎ sagittaire ascendant scorpion. SURNOM : frey, pour les intimes. STATUT : célibataire, freya est incapable de se perdre dans les effluves de l'amour et s’applique à entretenir le mystère. la vérité est toute autre, son cœur n’appartient qu’à un seul homme : rafael, le grand-frère qu’elle admire au-delà du raisonnable, défend envers et contre tous et qu’elle adule de façon démesurée. il est celui qu’elle place sur un piédestal et dont personne n’arrive -et n’arrivera jamais- à la cheville. MÉTIER : détentrice d’un diplôme en histoire de l’art, elle exerce dans le centre culturel du QAGOMA depuis 2019. chargée d'événementiel, freya a rapidement su se forger une réputation et un réseau solide dans lequel gravitent collectionneurs, journalistes, commissaires d’expositions et galeristes partenaires. LOGEMENT : #71 st pauls terrace, dans le quartier de spring hill. un loft qu'elle occupe seule avec son chat du bengal ; zeus. POSTS : 1766 POINTS : 860
zoeya #3 ⊹ when i was young i would look in the mirror. didn't know it then but now it couldn't be clearer. that i remember being filled with such wonder. ☽ 1 › 2 cameya #3 ⊹ 'cause we were just kids when we were separated. i know we'll be alright this time. honey, just hold my hand. i see my future in your eyes. i have faith in what i see. i'm dancing in the dark, with you between my arms. Barefoot on the grass, listening to our favorite song. ☽ 1 › 2 simeya ⊹ uc. ☽
rafael (scénario libre) ⊹ 'cause we were just kids when we were separated. i know we'll be alright this time. honey, just hold my hand. i see my future in your eyes. i have faith in what i see. i'm dancing in the dark, with you between my arms. Barefoot on the grass, listening to our favorite song. ☽
Faisant la moue devant le miroir gothique cloué au-dessus du lavabo, Freya se passa tristement un pinceau à blush sur la figure, éveillant la teinte bruyère écossaise pour laquelle elle avait opté. Elle était extrêmement soucieuse, en ce vingt-cinq décembre deux-mille vingt-et-un, de l’apparence qu’elle pourrait refléter, et de l’air morose qu’elle ne parvenait pas à chasser de sa figure habituellement joviale. L’effet « coup de soleil anglais » ne suffirait probablement pas à endiguer les remarques désobligeantes de Charles, ni à combattre la peur et la solitude qu’elle ressentait en son fort intérieur depuis la dispute qui avait éclaté entre elle et Zoya. La suédoise referma le couvercle du poudrier, prête à feindre un degré d’excitation et de nervosité devant les précieux convives des Vranken, suivre la règle première du patriarche : faire abstraction de ses états d’âmes et, dans son cas, noyer son chagrin à coups de Pavlova et petites douceurs maison. Elle quitta la salle d’eau et descendit les marches de l’escalier principal, passant à côté d’une toile à l’effigie de Marilyn Monroe. Une création récente d’Eleanor qui rendait l’artiste peintre complètement euphorique chaque fois qu’elle voyait son œuvre suspendue au mur. Le visage de la célébrité rayonnait dans le cadre, sa chevelure glamour et emblématique l’entourant comme un heaume platine ; si bien qu’il était difficile de dire où elle commençait et où elle terminait. L’âme égocentrique et passionnée de la quinquagénaire rêvait d’exposer ses toiles sur l’intégralité des surfaces planes et immaculées de la demeure, mais Charles se serait collé le canon d’un revolver sur la tempe s’il avait découvert le tiers des divagations de sa compagne. « Ce n’est pas trop tôt ! Je commençais à croire que tu t’étais enfuie par la fenêtre. » lança le timbre sarcastique de son frère. Son fouillis de boucles blondes, coupées ras pour l’occasion, avait été légèrement gominé ; il portait un pull vermillon sur lequel trônait le profil d’un renne remarquablement bien piqué mais dont Freya doutait qu’il ait volontairement choisi de l’enfiler. « Elle aurait peut-être dû. Ne serait-ce que pour éviter de te voir déguisé de la sorte. » rétorqua l’aîné des Vranken. Il posa les yeux sur Freya, se demandant probablement pourquoi elle avait la couleur d’une crevette, puis esquissa un sourire chaleureux qu’elle lui rendit. « Tu es doué pour beaucoup de choses Kurt, mais certainement pas pour les compliments. »
Elle descendit la dernière marche, exécutant une sorte de petit tango pour se placer entre Loig et Kurt. « Tu es prête ? » Les cheveux du premier étaient un peu plus longs que la coupe -rasée- du cadet, mais toujours assez courts pour satisfaire les codes imposés par leur figure paternelle. « Est-ce que j’ai vraiment le choix ? » Kurt grimaça. Son cerveau enregistra « pas vraiment », puis corrigea en « pas du tout », avec ce bruit étrangement sourd de la déception. « Il est encore temps de filer à l’anglaise, si vous voulez mon avis. » Les prunelles océaniques de Freya harponnèrent celles de son frère. Il avait perdu le gras de bébé et cet air mal dégrossi qu’il le caractérisait à l’époque, s’affinant et gagnant en caractère. Des lignes légères partaient en éventail du coin de ses yeux, le pli de sa bouche était légèrement plus dur qu’autrefois. Son jeune corps dégingandé s’était un peu étoffé, mais son esprit, lui, était resté infantile. « La dernière fois que tu as tenté de te dérober, Loig, Charles a déclenché l’arrosage automatique. Est-ce que tu as vraiment envie de t’y risquer une nouvelle fois ? » Un gloussement s’échappa de la gorge de la suédoise. En fait, son frère devrait être en train de se prélasser sur un yacht, posant pour une publicité pour after-shave, au lieu de se frotter à la vie ordinaire au milieu des autres, pauvres mortels, couvrant les Vranken de honte à chaque occasion. En l’observant, elle comprenait que ce n’était pas tant son allure qui faisait tomber les filles comme des mouches autour de lui — quoiqu’elle ne gênât en rien —. Il avait ce que les acteurs appelaient de la « présence », voire, de l’arrogance. Il se mouvait comme si ses articulations étaient plus relâchées que la normale. Et puis il y avait son humour mordant : remarques légères et rapides, assez inattendues de la part d’un homme de sa trempe. Il ouvrit la bouche, puis marqua un temps d’arrêt, comme pour se rappeler comment utiliser le larynx, le voile du palais et le palais dur pour produire des sons. « Tu as une meilleure idée, peut-être ? » Pendant qu’ils complotaient pour échapper à la -petite fête privée-, la voix d’Eleanor retentit en arrière-plan. Freya fit volte-face ; sentant ses entrailles se liquéfier. Si elle avait été dans un conte de fées, elle aurait contemplé une bouteille dont l’étiquette indiquerait POISON, tenaillée par une soif insatiable. « Frey’, tu es splendide ma chérie ! Les garçons, dépêchez-vous, votre père est en train de s’impatienter. » Ils hochèrent la tête, puis Kurt posa la paume de sa main au bas du dos de sa sœur, l’entraînant affectueusement vers la pièce de réception. « Allez-y, je vous rejoins. »
Charles s’approcha de sa fille adoptive au pas de charge. Elle crut qu’il allait la contourner pour obliger Loig à les rejoindre immédiatement, ou lui reprocher son retard inconvenant. Au lieu de ça, il lui barra la route et se planta en face d’elle, la regardant droit dans les yeux. Les siens étaient curieusement neutres, vides de colère et de ressentiment. Ses iris impartiales fixèrent un point situé juste dans son dos avant que son imposante stature ne décide de tourner les talons, sans avoir prononcé le moindre mot. Ses sourcils prirent la forme d’un parfait accent circonflexe. Qu’est-ce que… ? Son estomac se noua brièvement lorsqu’elle entendit une voix s’élever derrière elle ; les rouages de son cerveau se mirent en branle et la suédoise pivota. Pendant une fraction de secondes, Freya fut prise d’un malaise, ses prunelles océaniques parcourant fébrilement les traits d’un visage familier. « Zoya ? » Si les deux jeunes femmes avaient été reliées à un polygraphe, les ondulations sur la feuille se seraient aussitôt accentuées. La suédoise avait attendu ce moment pendant des semaines mais jamais elle n’aurait cru retrouver sa grande sœur de cœur aujourd’hui. Elles ne pouvaient pas parler de ça. Pas tout de suite. Pas à la -petite fête privée- des Vranken. Freya prit une grande inspiration afin de se ressaisir, mais au lieu de ça, elle sentit son visage se décomposer. Quelques reniflements sporadiques chez l’unique fille des Lewis se transformèrent bientôt en sanglots qui secouèrent tout son corps et ses mains s’enroulèrent, avec désespoir, autour des siennes. La brune se mordit violemment la lèvre, secoua furieusement la tête pour signifier je t’en prie, pas maintenant, mais sa plus vieille amie ne semblait pas vouloir s’arrêter. « Zo’… » Elle poussa un petit cri étranglé qui ressemblait vaguement à un gloussement. Puis, en un instant, la tristesse la submergea. Sa cage thoracique fut comme remplie d’eau de pluie, et ses joues, trempées de larmes. « Arrête, tais-toi ! Je t’aime tellement Zo’… Si tu savais comme je suis désolée, moi aussi. Je n’aurais jamais dû te provoquer comme je l’ai fait. J’ai été beaucoup trop loin… » Freya lâcha instantanément ses mains pour la prendre dans ses bras et l’étreindre aussi fort qu’elle le pouvait. « Vous savez que c’est une fête et qu’on est censés rire, hein ? » Quand elle releva son visage bouffi de l’épaule de sa meilleure amie, la suédoise bafouilla à travers tout le liquide qui sortait de son corps via ses yeux, sa bouche et son nez : « Fuck you, Loig ! » Il esquissa un sourire amusé. « Juste un conseil les drama queens, la salle de bain est juste derrière. »
As long as i can feel the beat.
il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. ✻ (j. vranken)
:
Zoya Lewis
l'oeil du cyclone
ÂGE : trente étés, née le 20 août 1992. SURNOM : Zozo c'est bon signe, Zoya c'est qu'elle énerve le monde, Lewis c'est la fin du monde STATUT : Mère célibataire d'une petite fille dont le doux nom est Chloé, née le 24 février 2021. MÉTIER : Photographe en freelance LOGEMENT : #86 Agnes Street, avec son frère Cameron (qu'est-ce que le manque d'argent ne vous pousse pas à faire), sa fille Chloe et sa nièce Hannah. POSTS : 2909 POINTS : 650
TW IN RP : abandon d'enfant - problèmes de fertilité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Originaire de Brisbane ➼ A trois frères ➼ Passionnée par la photographie mais aussi la peinture et la cuisine ➼ Les voyages sont sa raison d'être ➼ A 25 ans, on lui annonce qu'elle ne pourra pas avoir d'enfants ➼ A 28 ans, elle tombe enceinte après une histoire d'un soir ➼ Sa fille nait en février 2021, Chloe, qu'elle élève seule (par choix) ➼ Ne gère pas cette nouvelle responsabilité qui lui incombe. CODE COULEUR : #cc6699 RPs EN COURS :
LEWIS FAMILY ➼ The family. We are a strange little band of characters trudging through life sharing diseases and toothpaste, coveting one another’s desserts, hiding shampoo, borrowing money, locking each other out of our rooms and trying to figure out the common thread that bound us all together. ZEKE SCENARIO & TONY SCENARIO.
CALEBOYA ➼ si si la famille....u.c.
AMYA ➼ i love my eyes when you look into them. i love my name when you say it. i love my heart when you touch it. i love my life when you are in it. #1 > #2 > #3 > #4 > #5 > #6 > #7 > #8.
SORAYA ➼ We all need that someone, who gets you like no one else, right when you need it the most, we all need a soul to rely on, a shoulder to cry on, a friend through the highs and the lows.
BIRDOYA ➼ we laugh at the dumbest jokes, put up with each others worst moods, go along with the craziest ideas , that's what make us the most amazing friends
LEWAINE ➼ Lots of people want to ride with you in the limo, but what you want is someone who will take the bus with you when the limo breaks down
ZOEYA ➼ once in a while someone comes into your life and changes everything, they will cheer you up when you are down, laugh with you until your stomach hurts and make you feel at home when you are far away. No matter the distance, she will follow your arrow - wherever it may go.
ZOYANWAR ➼ uc.
ELIYA ➼ You got me fucked up in the head, boy, never doubted myself so much, like, am I pretty? Am I fun, boy?, I hate that I give you power over that kind of stuff. It's always one step forward and three steps back, do you love me, want me, hate me? Boy, I don't understand. No, I don't understand
RPs EN ATTENTE : Soraya ➼ Flora ➼ Channing ➼ Birdie ➼ Caleb ➼ Solas ➼ Rory FULL(mais ma liste ne cesse de s'allonger, chercher l'erreur) RPs TERMINÉS : ZODDY ➼ I hate how you don't even try. I hate how you don't care. I hate how i still try to keep you in our life.
➼ #1 ➼ #2 ➼ #3 ➼ #4 ➼ #5 ➼ #6 ➼ #7 ➼ #8 ➼ #9.
25 décembre 2021. « Zoya ? » Elle tombe sûrement au pire des moments, aurait peut-être dû s’annoncer auprès de la belle suédoise avant de venir mais ne l’a pas fait. La spontanéité a pris le dessus, surtout la crainte d’essuyer un refus si elle avait demandé, en amont, à Freya si elles pouvaient se voir pour discuter. Des mois qu’elles ne s’étaient pas côtoyées, des mois après une dispute assez violente qu’elles n’ont jamais connue. Freya aurait eu toutes les raisons de la repousser, aurait toutes les raisons de le faire à cet instant même alors qu’elle arrive à l’improviste, au milieu d’une famille dont les membres sont tous aussi bien vêtus les uns que les autres. Elle le remarque à peine, n’y prête guère attention en réalité, même au regard un peu suppliant de celle qu’elle considère comme une sœur, la sommant en quelque sorte d’arrêter, tant ce n’est pas le moment opportun pour régler leurs différends « Zo’… ». Mais Zoya en a gros sur le cœur, a besoin de déverser tout ce qu’elle peut ressentir, son cœur bien trop lourd pour tenir aisément dans sa poitrine, un besoin criant de l’alléger un tant soit peu. Il ne le sera pas totalement, mais ne serait-ce que présenter ses excuses auprès d’une des personnes qu’elle aime le plus est déjà, elle l’espère, quelque chose qui l’aidera à avancer. Même si ses problèmes sont multiples et ne tiennent pas – avec regrets – qu’à cette unique dispute. « Arrête, tais-toi ! Je t’aime tellement Zo’… Si tu savais comme je suis désolée, moi aussi. Je n’aurais jamais dû te provoquer comme je l’ai fait. J’ai été beaucoup trop loin… » Effondrée, Zoya l’est, Freya le devient, celle-ci finissant par la prendre dans ses bras et pleurant à l’unisson avec elles. Plus aucun regard posé sur elles ne compte et cette étreinte que son amie lui offre, rassure la photographe, serrant un peu plus davantage Frey’ dans ses bras, ceux-ci noués autour de sa taille « Vous savez que c’est une fête et qu’on est censés rire, hein ? » « Fuck you, Loig ! » Zoya ne relève même pas, se dégageant peu à peu de l’étreinte de Freya alors que son regard, inchangé, se porte sur Loig. En temps normal, elle aurait été la première à réagir pour lui dire d’aller se faire voir et de se mêler de ce qui le regarde, le regard plus mauvais et noir que jamais. Or, là, elle en est tout bonnement incapable. « Juste un conseil les drama queens, la salle de bain est juste derrière. » Zoya retrouve alors le regard de Freya, la suppliant du regard qu’elle accepte de lui parler, de poursuivre cette conversation à l’écart et c’est ce qu’elles font en prenant la direction de la salle de bain non loin d’elles.
En arrivant dans celle-ci , Zoya tente de retrouver un peu ses esprits et surtout son calme afin de pouvoir expliquer la situation à Freya et être plus sincère qu’à travers les larmes, qu’elle ne veut pas être la raison de son pardon. « Tu n’as rien à te reprocher, Freya… débute-t-elle, répondant aux paroles que la suédoise a prononcé quelques secondes plus tôt J’étais perdue… à bout. Je n’acceptais plus aucune remarque, aucun reproche comme toujours, pourrait-t-elle lui balancer en pleine figure et elle aurait raison, quand le caractère de Zoya était ainsi fait au quotidien J’ai touché le fond. Je n’avais plus de repères, je n’arrivais plus à rien avec Chloe, l’impression d’être la pire mère du monde et… sa gorge se noue à nouveau, l’évocation de sa fille ayant cet effet immédiat sur elle et c’est honteusement qu’elle retrouve le regard de son amie c’est ce que je suis, Frey’… » elle lui dira sûrement que non, elle a tout faux mais c’est parce qu’elle n’est pas encore au courant… « Plus rien allait… j’ai… j’ai abandonné Chloe. Je… je l’ai laissé à son père… Et je suis partie. Sans un regard en arrière » c’était ce qui s’était passée ce soir-là devant la porte d’entrée de la villa de Freddy Mulligan, qui s’est retrouvé avec une enfant dans les bras sans comprendre pourquoi. Un mot, un seul, celui évoquant qu’il en était le père, et elle a tourné les talons. L’appel de son nom, retentissant dans la nuit noire, les gazouillis de sa propre fille, n’ont pas suffit à la faire faire marche arrière. Elle est partie… Son regard s’abaisse, ses larmes reprenant place dans ses yeux, venant à s’écraser à même le sol, silencieusement. Freya pourrait s’insurger, Freya pourrait lui dire qu’elle est inconsciente d’avoir prise une telle décision… Zoya ne lui en tiendrait même pas rigueur. « J’ai essayé de la récupérer… Il ne veut pas. » et à la manière dont elle prononce cette phrase, elle semble lui accorder du crédit, lui donner raison, montrant une image contraire de la personne qu’elle peut être, n’ayant plus la force de rien.
(c) ANAPHORE
but they're watching me, judging me, making me feel so used, can't you see that all i wanna do is get a little wild, get a little high, kiss a hundred boys and not feel like i'm tied to them. if you wanna judge me, then go and load the gun, i've done nothing wrong, i'm young. s. smith + @aeairiel.
Spoiler:
Freya Vranken
l'autre moitié
ÂGE : 27 ans (02.12.95) ♐︎ sagittaire ascendant scorpion. SURNOM : frey, pour les intimes. STATUT : célibataire, freya est incapable de se perdre dans les effluves de l'amour et s’applique à entretenir le mystère. la vérité est toute autre, son cœur n’appartient qu’à un seul homme : rafael, le grand-frère qu’elle admire au-delà du raisonnable, défend envers et contre tous et qu’elle adule de façon démesurée. il est celui qu’elle place sur un piédestal et dont personne n’arrive -et n’arrivera jamais- à la cheville. MÉTIER : détentrice d’un diplôme en histoire de l’art, elle exerce dans le centre culturel du QAGOMA depuis 2019. chargée d'événementiel, freya a rapidement su se forger une réputation et un réseau solide dans lequel gravitent collectionneurs, journalistes, commissaires d’expositions et galeristes partenaires. LOGEMENT : #71 st pauls terrace, dans le quartier de spring hill. un loft qu'elle occupe seule avec son chat du bengal ; zeus. POSTS : 1766 POINTS : 860
zoeya #3 ⊹ when i was young i would look in the mirror. didn't know it then but now it couldn't be clearer. that i remember being filled with such wonder. ☽ 1 › 2 cameya #3 ⊹ 'cause we were just kids when we were separated. i know we'll be alright this time. honey, just hold my hand. i see my future in your eyes. i have faith in what i see. i'm dancing in the dark, with you between my arms. Barefoot on the grass, listening to our favorite song. ☽ 1 › 2 simeya ⊹ uc. ☽
rafael (scénario libre) ⊹ 'cause we were just kids when we were separated. i know we'll be alright this time. honey, just hold my hand. i see my future in your eyes. i have faith in what i see. i'm dancing in the dark, with you between my arms. Barefoot on the grass, listening to our favorite song. ☽
Prétendre que l’attitude pour laquelle elle avait opté ces dernières semaines était irréprochable, serait simple et hypocrite. Freya s’était sentie blessée et incomprise ; mais elle avait aussi tenu des propos difficiles à l’encontre de sa meilleure amie. La culpabilité qu’elle ressentait aujourd’hui était davantage liée à la personne qui se tenait devant elle qu’à sa propre conduite : au-delà d’être comme une sœur, Zoya était celle qui la connaissait le mieux, le plus intimement, et la première à l’avoir accueillie lors de son arrivée sur les terres australiennes vingt-et-un ans auparavant. Leur relation était fusionnelle, émotionnelle, sincère, au point qu’elle redoutait le jour où rien ne serait plus pareil. Après ne pas lui avoir parlé pendant des semaines, la jeune femme se sentait comme si, après avoir gravi une colline pendant très longtemps, le soleil avait soudain fait une percée. Elle se détacha de son amie et, sur les conseils du cadet des Vranken, l’entraîna dans la salle de bain située juste derrière elles. Une part de la suédoise se demandait ce qui avait poussé Zoya à faire le premier pas, se présenter chez Charles et Eleanor le lendemain du réveillon ; pendant que l’autre la remerciait d’avoir traversé la frontière qu’elles avaient dressée entre elles. Après quelques secondes, l’unique fille des Lewis prit la parole. Elle n’avait pas l’air en colère et ne semblait pas vouloir l’assaillir de reproches. Elle paraissait simplement en quête de réconciliation et de rédemption. « Qu’est-ce que tu racontes ? Tu n’es pas la pire mère du monde ! » Personne ne pouvait reprocher à une jeune mère de perdre ses repères, ne pas prendre les bonnes décisions, et surtout, ne plus réussir à contenir ses émotions. Ses lèvres se pincèrent en une ligne fine et elle prit ses mains dans les siennes. « Je ne savais pas que tu étais encore en contact avec le père de Chloe. Tu as toujours refusé d’en parler. » Mais le temps n’était pas aux questionnements ou aux nouvelles petites blessures émotionnelles. Elle secoua imperceptiblement la tête, laissant son égo tomber en miettes à ses pieds. « C’est tout à fait normal de laisser un enfant à son père Zo’. Ça ne veut pas dire que tu as abandonné Chloe. »
Elle essuya du pouce une larme qui roulait sur la joue de l’australienne et n’eut besoin que de chercher ses prunelles pour qu’elle continue de dérouler le fil de son idée. « Comment ça, il ne veut pas ? » Elles n’avaient que très peu parlé du géniteur de la petite fille. Zoya parce qu’elle n’avait pas souhaité aborder le sujet, Freya parce qu’elle n’avait jamais osé s’opposer à sa volonté. « J’ai du mal à te suivre Zo’… » Penaude, les yeux toujours humides, la suédoise ne comprenait pas. Son affirmation était le reflet parfait d’à quel point les paroles de sa meilleure amie la décontenançaient. « Vous n’êtes pas en bons termes avec le père de Chloe ? » La teinte anormalement sombre de ses iris quand elle planta de nouveau son regard dans celui de Freya effaça immédiatement sa grimace — qui se voulait ressembler à un sourire tendre —. À nouveau, la jeune femme mourut d’envie de connaître ce récit dans les moindres détails, de poser un nom sur la figure paternelle de celle qu’elle considérait comme sa nièce. « Je ne te demande pas de me donner son identité mais est-ce que quelqu’un sait de qui il s’agit ? Cameron ? Deklan ? Ezekiel ? » Elle fit une pause. Ses rotules semblaient soudain ne pas être correctement vissées. Parce que l’idée que sa sœur de cœur ait pu garder ce secret, cliquer sur son nom et le faire glisser jusqu’à l’icône de la poubelle mentale, aussi facilement qu’on supprime un dossier, pendant des semaines était le plus angoissant des cauchemars, ex æquo avec celui où aucun des frères Lewis n’était au courant de cette situation. « Est-ce que tu as au moins parlé à l’un d’eux de ce qu'il se passe ? » Si Freya restait bouleversée, la curiosité prenait malgré tout le pas sur tout autre sentiment. Elle réalisait que, avec l’irruption de Zoya à la petite fête de Charles, elle n’avait pas posé la moindre question. Elle était secouée, ravie de retrouver sa plus fidèle alliée. Elle profita de ce qui ressemblait à une trêve — elle ignorait combien de temps elle durerait si elle s’aventurait sur ce terrain-là - pour questionner l’australienne sans que la discussion ne soit alourdie par des tensions. C’était agréable. « Zo’ ? » Cela faisait longtemps. « Est-ce que c’est à cause de lui que tu as tourné le dos à tout le monde ? » Peut-être qu’elle faisait une erreur. Peut-être qu’elle allait trop loin. Mais, il fallait bien prendre ce risque.
As long as i can feel the beat.
il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. ✻ (j. vranken)