ÂGE : 39 ans. 26/04/1983. Comment ça il est encore en vie ? C'était pas prévu dans le script, putain. SURNOM : Hurlez « JOOOO MEEEERDE » et il se retournera juste avant de fuir en courant. STATUT : Célibataire, les espoirs sont vains, les efforts de plus en plus inutiles, la soif de plus en plus irritante... et le voilà à crever au milieu de ses émotions, épuisé... Olala, quel drame, qu'on lui apporte un verre d'eau. MÉTIER : Everybody fucked up. LOGEMENT : Il se promène à droite, à gauche, il s'arrête quelques jours chez Lily, se fait chasser à coups d'injures, disparait ensuite des radars, revient plus tard chez sa cousine Mona. Il apparait chez Jules un lundi, repart le mardi, revient et s'évapore à nouveau, encore, toujours. POSTS : 33555 POINTS : 150
TW IN RP : Drogue, dépendance, violence, abus sexuels. TW IRL : TS.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Il paraît qu’il n’est pas bien dans sa tête mais il fait de son mieux pour ne pas être le méchant de l’histoire. Il a de bonnes valeurs, Joseph, seulement, il n’est pas né dans un monde fait pour lui. Les punitions que lui infligeaient son père tambourinent encore dans son crâne – il essaye d’oublier en s’entourant de bonnes personnes sans jamais réaliser qu’il brise tout ce qu’il tient dans ses mains. Il craint de mourir seul, comme tout le monde, mais la mort en elle-même ne l’inquiète pas. Il croit que sa dernière chance n'est pas encore arrivée. RPs EN COURS : LA CONFISERIE
KEEGANs. - Lily 12 - Raconte-moi une histoire dans laquelle ils sont heureux.
ALEPH. - Alfie 6 [FB] - [i]Je me souviens deux enfants trop petits pour se soucier des conséquences. Je vois deux hommes qui se sont cassé les jambes en tombant de trop haut.
Parce que je ne serais rien sans les mots de Deborah.
AVATAR : Sebastian Stan. CRÉDITS : Jess pour le *pewpew* + greenhouselab DC : Raph le flamant et Archie le varan. PSEUDO : Mapartche. INSCRIT LE : 25/09/2018
(#) Sujet: The elephant in the room [Jules] Ven 18 Nov - 20:46
Une dizaine de carnets remplis de tout bord tout côté, de l’encre qui a coulé à flot, des mots qui ont été rayés puis réécrits sans faute d’orthographe, des corrections dans la marge, du papier froissé à force d’être trimbalé au sud puis au nord, un peu de tabac coincé entre deux pages.
Joseph regarde cette pile, le cœur battant, le crayon dansant dans sa main. Il est encore à la bibliothèque et, comme d’habitude, d’autres usagers passent à côté de lui tout en passant un jugement. À force, il ne les remarque plus (si, il les remarque toujours, mais ils ne le dérangent plus). Les plus courageux ou les plus brisés lui offrent parfois un sourire qu’il renvoie de manière maladroite, il ne connait le prénom de personne et personne ne connait son prénom. Il est le fantôme de Brisbane tout comme celui de la bibliothèque.
Il écrit depuis déjà deux ans. Enfin… Il étampe des mots sur la page depuis déjà deux ans. Des idées, il en a des milliers qui lui traversent la tête sans jamais lui donner du répit. Des idées, il pourrait en vomir assez pour remplir le quota de cinq saisons d’une série télévisée mais, Joseph, il n’a pas la théorie, seulement la pratique. S’il a appris à composer une phrase qui fait du sens grâce à ses milles et unes lectures, il ne sait toujours pas comment lui-même créer une composition linéaire. Ses idées, elles ne se suivent pas. La dizaine de carnets contient un tas de chapitres mélangés, comme s’il les avait échappés au sol puis ramassés aléatoirement. Le premier carnet parle de ses souvenirs les plus neufs. Le dernier aborde les souvenirs d’une enfance de laquelle il n’a jamais su se séparer.
Il écrit parce qu’il ne peut pas parler. Ses propos se retournent contre lui. Il a trop été taché par les mauvais choix que plus personne ne peut lui faire confiance. Joseph, c’est celui qui mourra avec des regrets, celui qui sera enterré avec son mutisme, celui qui pourrira comme tous les autres rats avant lui.
Le carnet qu’il feuillette adresse un sujet qui le terrorise. Lily. Son ventre qui recueille un enfant, les responsabilités qu’elle transporte sur le dos et le fardeau qu’est devenu son frère impuissant. Il parle de famille brisée puis reconstruire plus joliment. Il parle d’un arbre généalogique dont seulement les feuillages les plus verts poussent encore, et, dans ce carnet, il s’imagine donner un prénom à cet enfant qui n’est pas le sien, qui ne sera jamais le sien. Joseph, il n’offrira le cadeau de la vie à personne avant de pourrir comme tous les autres rats avant lui.
Devant l’édifice de la maison d’édition, il lève ses deux yeux disparates. L’un deux reflète cette bonté bleue qui a toujours fait brûler son cœur et l’autre barricade ses démons, ses obsessions, ses malheurs, derrière un filtre aussi gris que les rayures qui montent en dégradé le long de sa toison défraîchie. Sa barbe est trimée parce que c’est sa seule façon de soigner son apparence. Derrière une fenêtre au second étage, il accueille du regard la silhouette active de Jules, occupée à faire des allées et retours dans une salle. Il se surprend à patienter plus longtemps que prévu ; il craint de la froisser, la déranger, d’être le soldat en trop dans le bataillon. Mais il les faits, les premiers pas en direction de l’immeuble, et l’odeur du carrelage en marbre et du produit désinfectant lui fouette le nez.
Le fantôme de la maison d’édition.
Il se dirige naturellement vers la réception où il se fait accueillir par deux yeux à la fois intrigués et retenus. Joseph regrette aussitôt de ne pas avoir fumé une clope d’entrer ici. Il est nerveux, tendu, mais, comme d’habitude, sa stature camoufle l’anxiété qui lui ronge les entrailles. Il sait comment fausser un sourire ou dissimuler ses maux. Il le fait depuis trente-neuf ans. « Eum… » Il est louche, ainsi posé devant la réception, l’air perdu. « Jules travaille aujourd’hui ? »« Mademoiselle Rhodes ? » Demande la dame afin d’obtenir un peu de précision. « Oui, c’est ça. »« Elle est là, oui. Vous avez rendez-vous ? »« Non, mais nous sommes amis. J'm’appelle Jo. » Long silence plein de doutes. « Ah bon. Je vais la prévenir. Vous pouvez y aller. »
Le corridor sent tout aussi propre. Le tapis aussi. « Salut, Jules. » Il dit doucement afin d’attirer son attention dans le cadre de la porte de son bureau. Dans ses bras, sa pile de carnets qu’il enlace contre sa poitrine comme s’il s’agissait de son enfant, le seul enfant qu’il pourrait mettre au monde. « Désolé, j’t’ai pas prévenu d’ma visite, j’t’ais moi-même incertain d’venir. J’espère qu'tu vas bien. » C’est la troisième fois qu’il remet ce moment au lendemain, d’ailleurs. Il a revu Jules une fois après le baiser maudit ; ensuite, ça avait été le silence radio. « Je… » Il bredouille, se permettant de poser ses carnets sur le comptoir devant la jeune femme (oui, il se permet ce genre de chose). « J’voulais avoir ton avis sur… C’projet… Enfin, c’pas réellement un projet, c’est plutôt un ramassis de… pensées… Mais… Toi qui aimes la lecture autant que moi, j’me disais qu’tu pourrais m’donner ton avis sur quelques phrases, j’voudrais savoir si c’est… intéressant ou… Si ça veut la peine que j’en fasse une sorte de… propre… » Pourquoi a-t-il honte de parler de ça ? Peut-être parce que toute sa vie il a pensé qu’il ne pourrait rien construire lui-même, condamné à suivre le leader sans jamais se faire son propre avis.
Tu ne deviendras jamais quelqu’un, Joseph, autant que tu te rendes utile à quelque chose, même si ce quelque chose est de ramasser les déchets derrière les autres.
I've got no need for open roads, cause all I own fits on my back. I see the world from rusted trains and always know I won't be back.
Spoiler:
Juliet Rhodes
le lys blanc
ÂGE : 35 ans (24.09.1987) SURNOM : jules qui est plus souvent utilisé que son prénom STATUT : elle jongle entre des nouveaux sentiments qu'elle tente d'apprivoiser et des vieux qui l'empêchent d'y arriver MÉTIER : éditrice passionnée et insécure LOGEMENT : #200 orchid street, redcliffe POSTS : 517 POINTS : 65
RHODLOW + cause i'm not ready, to find out you know how to forget me, i'd rather hear how much you regret me, and pray to god that you never met me, than forget me
JOLIET + if you ever find yourself stuck in the middle of the sea, i'll sail the world to find you, if you ever find yourself lost in the dark and you can't see, i'll be the light to guide you
JULESSAN + no one could ever know me, no one could ever see me, seems you're the only one who knows what it's like to be me, someone to face the day with, make it through all the rest with, someone i'll always laugh with, even at my worst, i'm best with you
then only for a minute, i want to change my mind, 'cause this just don't feel right to me, i wanna raise your spirits, i want to see you smile but, know that means i'll have to leave, i want you to be happier
RPs EN ATTENTE : damon #2 • iris #3 AVATAR : Jenna Coleman CRÉDITS : skvwalkcrs DC : leslie & seth INSCRIT LE : 02/01/2022
(#) Sujet: Re: The elephant in the room [Jules] Lun 28 Nov - 2:18
Ce n'est clairement pas dans tes habitudes d'avoir un bureau aussi mal ordonné. Tu te casses la tête depuis des heures à essayer de comprendre une paperasse que personne ne t'a vraiment appris à gérer. Tu n'oses pas trop aller déranger les autres éditeurs de la boîte, ils sont tous débordés et c'est plutôt claire qu'ils n'ont pas de temps à perdre avec toi la p'tite qui ne connaît rien, ce sont leurs mots et tu as envie de les croire tellement cette journée ne semble qu'être échec par dessus échec. Ça, c'était quand compté ton téléphone qui se met à sonner pour annoncer que quelqu'un vient te voir. Non, non, non, t'as pas le temps. Peu importe qui c'est, tu n'as absolument pas le temps. Tu es débordée. Tu n'as pas de temps à perdre. Sauf que la réceptions s'excuse, mais il est déjà en route. Il a dit qu'il s'appelait Jo. Que vous étiez ami. Ce n'est qu'après ces mots précis que tu t'arrêtes tout d'un coup. Jo ? Joseph ? Tu ne connais pas soixante milles Joseph. Qu'est-ce qu'il fait ici ? Comme si la journée n'était pas déjà assez compliqué ainsi. À peine as-tu le temps de raccrocher qu'il apparaît déjà dans l'embrasure de la porte. « Salut, Jules. » Tu n'es pas trop certaine de savoir comment te sentir en sa présence désormais. Tu te souviens des paroles de Alfie qui t'ont semblé sortir tout droit d'un film. Tu te souviens de ses paroles qui ont par la suite été appuyer par la soeur de ce dernier. Pourtant, quand tu le vois là, devant ta porte, tu es incapable de voir autre chose que l'homme en détresse qu'il était l'autre fois à ton appartement. Tu as encore envie de croire que c'est un mensonge, mais ce serait mentir de dire que sa présence surprise te rend à l'aise. « Désolé, j’t’ai pas prévenu d’ma visite, j’t’ais moi-même incertain d’venir. J’espère qu'tu vas bien. » - « Hm oui, mais préviens la prochaine fois s'il-te-plaît. » que tu lui réponds alors que ta main se glisse un instant contre ta nuque avant que tu te redresses de ta chaise pour faire quelques pas dans sa direction. Ton regard est rapidement attiré vers la panoplie de carnet qu'il tient entre ses mains maladroitement. « Qu'est-ce que c'est ? » que tu lui demandes ensuite en pointant du doigt les carnets. Peu importe ce que c'est, c'est forcément la raison de sa venu puisqu'il semble plutôt encombré pour vouloir traîner ça partout où il va sans but précis. « Je… » qu'il débute alors qu'il fait à son tour quelques pas dans ton bureau pour laisser tomber sa cargaison direct sur ton bureau. Tu grincerais des dents si ce n'était pas déjà un fouillis sans nom. « J’voulais avoir ton avis sur… C’projet… Enfin, c’pas réellement un projet, c’est plutôt un ramassis de… pensées… Mais… Toi qui aimes la lecture autant que moi, j’me disais qu’tu pourrais m’donner ton avis sur quelques phrases, j’voudrais savoir si c’est… intéressant ou… Si ça veut la peine que j’en fasse une sorte de… propre… » Un ramassis de pensées ? C'est la suite de son cahier dans lequel il écrivait lorsque tu l'as aperçue à la bibliothèque ? Tu t'approches doucement de ton bureau alors que tu en ouvres un au hasard sans vraiment prendre le temps de lire précisément. Pour être un brouillon, c'en est vraiment un. Certaines phrases sont rayées, d'autres sont ajoutées à même la marge de la page. Tu ne peux pas nier que c'est intéressant de lire un vrai de vrai brouillon, une vraie intrusion dans la tête de Joseph. « Des pensées ? Je croyais que tu écrivais des souvenirs? » que tu le questionnes ensuite en redressant la tête vers lui. C'est trop vague comme information. Tu as besoin d'en savoir plus. « Je vais apprendre quoi en lisant ça ? » Sûrement pas qu'il a tabassé Alfie. Il ne te laisserait jamais lire de telles choses, que ce soit vrai ou non - innocent jusqu'à preuve du contraire hm. Tu ne peux quand même pas t'empêcher de le demander. De quoi ça parle précisément ?
Joseph Keegan
la balle à blanc
ÂGE : 39 ans. 26/04/1983. Comment ça il est encore en vie ? C'était pas prévu dans le script, putain. SURNOM : Hurlez « JOOOO MEEEERDE » et il se retournera juste avant de fuir en courant. STATUT : Célibataire, les espoirs sont vains, les efforts de plus en plus inutiles, la soif de plus en plus irritante... et le voilà à crever au milieu de ses émotions, épuisé... Olala, quel drame, qu'on lui apporte un verre d'eau. MÉTIER : Everybody fucked up. LOGEMENT : Il se promène à droite, à gauche, il s'arrête quelques jours chez Lily, se fait chasser à coups d'injures, disparait ensuite des radars, revient plus tard chez sa cousine Mona. Il apparait chez Jules un lundi, repart le mardi, revient et s'évapore à nouveau, encore, toujours. POSTS : 33555 POINTS : 150
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(#) Sujet: Re: The elephant in the room [Jules] Jeu 15 Déc - 17:42
L’ambiance n’est pas la même. Joseph arrive et part comme un coup de vent et Jules a été forcée de s’habituer à ce rythme étourdissant. Parfois, il la trouvait devant la télévision en train de siroter une boisson chaude en pyjama, et il s’excusait à chaque fois, sans exception, mais sa manie de se présenter sans prévenir s’est toutes les fois fait pardonner par celle qui possède un grand cœur. « Hm oui, mais préviens la prochaine fois s'il-te-plaît. » Mais l’hésitation dans sa voix et sa gestuelle mal à l’aise l’interpelle aussitôt. Sa tendance à s’excuser remonte à la surface alors qu’il se stoppe dans sa lancée et lâche : « Euh, ouais, désolé, j’pensais que, en tout cas. Ouais t’as raison, t’es à ton boulot alors c’était impoli d’ma part. » Ses yeux l’interrogent du regard deux ou trois secondes avant qu’elle ne porte sa curiosité vers la pile de carnets qu’il tient contre sa poitrine. Il prend cette question pour un accord, alors il reprend son rythme, une jambe devant l’autre, jusqu’à ce que son projet dégringole sur le bureau de Jules parmi d’autres paperasses. La notion de vie privée n’est visiblement pas imprégnée dans son ADN.
Ce n’est pas un sourire mais bien une timidité nouvelle qui étire ses lèvres lorsque l’éditrice s’empare d’un de ses carnets pour y lire quelques mots écrits dans la marge, de travers, en diagonales, un vrai brouillon qui, franchement, ressemble aux ébauches d’un enfant de neuf ans qui croit avoir écrit un monde aussi intéressant que celui de Star Wars ou du Seigneur des Anneaux. La différence entre le cerveau de Joseph et celui d’un gamin, c’est que les histoires qu’il a encrées ne sont pas inventées mais bien piochées dans son expérience et dans les huit vies de chat qu’il a vécues. Il n’aurait jamais laissé personne se plonger dans ses écrits avant aujourd’hui, encore moins quelqu’un qui peut associer les mots à son visage. Mais il s’agit de Jules et, même s’ils ne vivent pas dans le même monde, elle ne l’a jamais fait sentir moins qu’il n’est. Elle le rend à l’aise, peut-être trop même, parce qu’il commence à s’immiscer dans sa vie privée sans en avoir le droit. Donnez un canapé à Joseph et il s’accroche aux quatre murs du salon. Petit chien loyal qui ne connait pas les limites mais qui ne veut pas faire de mal malgré toutes ses bêtises. « Des pensées ? Je croyais que tu écrivais des souvenirs? » Il se pince les lèvres, hoche de la tête puis la secoue avant de désigner d’un geste aléatoire d’autres carnets, notamment le bleu, puisque c’est l’un de ceux qui est rempli de toutes ces pensées qui lui ont traversé la tête quand ils étaient son seul compagnon derrière les barreaux. Il se racle la gorge, soudainement embarrassé, comme s’il réalise maintenant qu’il vient d’offrir son intimité à Jules – surtout, elle n’a jamais rien demandé. « J’ai commencé par des souvenirs, mais ils ont rapidement été accompagnés d’pensées, maintenant qu’j’ai du recul sur tout ce qu’il s’est passé au cours d’ma vie et… » Tu trouveras des injustices, des emmerdes, des erreurs, la flagellation, les punitions, les regrets, les gens qu’il perdus, ceux qui sont partis, ceux qu’il a quittés parce qu’il en avait pas le choix, le premier flingue, la première ligne de poudre, le premier ami, le dernier ennemi, la sœur et les parents de la sœur qu’il ne considère plus comme les siens, l’amour transformé en remords, les amitiés détruites, les morts, les tombes creusées parfois pour lui, échappées à la dernière minute. « Je vais apprendre quoi en lisant ça ? » Ses yeux se redressent vers elle alors qu’il hésite un instant. Il se passe la langue sur les dents pour réaliser que sa bouche est séchée comme une collection de feuilles mortes entassées dans un bouquin, collection de cadavres préservés pour leur beauté. « Des histoires qui m’ont déjà condamné. » En d’autres mots : elle n’a pas à craindre le personnage qu’elle découvrira entre ces pages. C’est son passé, certes, mais il a déjà été puni, et un gamin arrête de jouer avec une prise électrique quand il fait se fait électrocuter la première fois. « Tu y trouveras… C’qu’il passe dans ma tête, c’est tout. » Des choses qu’il n’a jamais partagées dans le passé. Son trésor maudit. Son moteur, son essence et les mécaniques de son cœur. « Mais si tu préfères ne pas lire tout ça, j’le comprendrais, c’est pas grave. C’est juste que… J’sais pas. J’ai peur de crever sans avoir rien apporté à c’monde. J’me dis qu’mes histoires pourraient... » Il se croit pour qui ? Une célébrité ? Quelqu’un qui mérite d’être entendu ? Non, il n’est rien de tout cela. « J’en sais rien, Jules. » Il admet derrière sa barbe, se sentant soudainement intimidé par elle et son grand bureau, ses habits soignés, ses cheveux coiffés, son maquillage léger mais parfait.
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Juliet Rhodes
le lys blanc
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JOLIET + if you ever find yourself stuck in the middle of the sea, i'll sail the world to find you, if you ever find yourself lost in the dark and you can't see, i'll be the light to guide you
JULESSAN + no one could ever know me, no one could ever see me, seems you're the only one who knows what it's like to be me, someone to face the day with, make it through all the rest with, someone i'll always laugh with, even at my worst, i'm best with you
then only for a minute, i want to change my mind, 'cause this just don't feel right to me, i wanna raise your spirits, i want to see you smile but, know that means i'll have to leave, i want you to be happier
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(#) Sujet: Re: The elephant in the room [Jules] Mer 21 Déc - 1:31
« Euh, ouais, désolé, j’pensais que, en tout cas. Ouais t’as raison, t’es à ton boulot alors c’était impoli d’ma part. » Tu as toujours été reconnu pour ta transparence et c'est quelque chose qui est dérangeant dans une situation comme celle-ci où tu ne voudrais surtout pas faire comprendre à Joseph que quelque chose à changer depuis la dernière fois, que tu te poses des questions que tu ne te posais pas avant aujourd'hui. Tu n'apprécies pas qu'il débarque ainsi sans te laisser le temps de te préparer mentalement à ce que tu lui diras, à comment tu ferais pour poser des questions sans qu'il ne s'en rende réellement compte, à savoir une vérité sans le déclarer coupable à voix haute. Tu n'es pas encore prête à le déclarer ainsi de toute manière. Nous sommes tous innocents jusqu'à preuve du contraire n'est-ce pas. Tu t'intéresses d'abord au calepin entre ses mains. Ils semblent être la raison de sa venue ici. Tu commences par ça et ensuite… ensuite, tu n'en sais rien. Tu cherches simplement à gagner du temps pour trouver les bons mots. « J’ai commencé par des souvenirs, mais ils ont rapidement été accompagnés d’pensées, maintenant qu’j’ai du recul sur tout ce qu’il s’est passé au cours d’ma vie et… » - « Et quoi ? » que tu lui demandes, l'invites à poursuivre son explication. Tu jettes un rapide coup d'œil à l'intérieur de l'un d'entre eux. Le contenu semble un peu chaotique, mais pas impossible à déchiffrer non plus. « Des histoires qui m’ont déjà condamné. » Ton regard se lève vers lui alors que tu laisses le cahier retomber contre ton bureau. Tu ne peux pas nier que tu es un peu intrigué. « Tu y trouveras… C’qu’il passe dans ma tête, c’est tout. » C'est tout. Il dit ça comme si ce n'était pas grand chose, alors que, dans la situation inverse, tu ne laisserais pas n'importe qui entrer dans ta tête. Il a assez confiance en toi pour se livrer par écrit. Tu te sens encore plus coupable des mots qui brûlent tes lèvres. « Mais si tu préfères ne pas lire tout ça, j’le comprendrais, c’est pas grave. C’est juste que… J’sais pas. J’ai peur de crever sans avoir rien apporté à c’monde. J’me dis qu’mes histoires pourraient... J’en sais rien, Jules. » Ce que tu préfères ? Tu ne saurais dire. Ce serait sans doute mieux de laisser ces écrits entre les mains de quelqu'un qui ne le connaît pas, qui n'a pas une contrainte personnelle. « Qu'en est-il des histoires qui ne t'ont pas condamné ? » que tu lui demandes ensuite. Des histoires comme celle où il aurait supposément agressé Alfie sans que la police ne l'identifie comme coupable. Il doit en avoir fait des tonnes d'autres choses pour lesquelles il n'a pas été condamné officiellement. Des condamnations officieuses, ça ne compte pas. Pas aujourd'hui. « Ça va m'expliquer ce qu'il y a eu dans ta tête quand tu es allé dire à Alfie qu'on s'était embrassé ? » Tiens, commençons par ça. Voilà une chose que tu ne comprends pas. Encore moins de la manière qu'il l'a dit. Le contexte était compliqué selon Lily. Ce n'est pas une raison suffisante à tes yeux. Ce devait rester entre vous, puisque ça ne voulait rien dire n'est-ce pas ? « Ou peut-être que ça va m'aider à comprendre ce qui s'est vraiment passé entre vous deux ? » La véritable raison de la rupture entre les deux meilleurs amis. « Sinon, je crois que c'est mieux de laisser ça entre les mains de quelqu'un d'autre. » Parce qu'il peut t'écrire ce qu'il ne pas te dire. C'est souvent plus facile de s'exprimer ainsi. Mais en vérité, c'est sans doute mieux que ce soit lu d'un regard objectif s'il veut un véritable avis sur ce travail et sur ce qu'il pense pouvoir apporter aux autres. Tu n'es pas la bonne personne, même si la curiosité te bouffe de l'intérieur. C'est juste pour nourrir une curiosité malsaine que tu veux feuilleter chacune de ses pages. C'est pour comprendre ce que tu ne comprends pas.
Joseph Keegan
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ÂGE : 39 ans. 26/04/1983. Comment ça il est encore en vie ? C'était pas prévu dans le script, putain. SURNOM : Hurlez « JOOOO MEEEERDE » et il se retournera juste avant de fuir en courant. STATUT : Célibataire, les espoirs sont vains, les efforts de plus en plus inutiles, la soif de plus en plus irritante... et le voilà à crever au milieu de ses émotions, épuisé... Olala, quel drame, qu'on lui apporte un verre d'eau. MÉTIER : Everybody fucked up. LOGEMENT : Il se promène à droite, à gauche, il s'arrête quelques jours chez Lily, se fait chasser à coups d'injures, disparait ensuite des radars, revient plus tard chez sa cousine Mona. Il apparait chez Jules un lundi, repart le mardi, revient et s'évapore à nouveau, encore, toujours. POSTS : 33555 POINTS : 150
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KEEGANs. - Lily 12 - Raconte-moi une histoire dans laquelle ils sont heureux.
ALEPH. - Alfie 6 [FB] - [i]Je me souviens deux enfants trop petits pour se soucier des conséquences. Je vois deux hommes qui se sont cassé les jambes en tombant de trop haut.
Parce que je ne serais rien sans les mots de Deborah.
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(#) Sujet: Re: The elephant in the room [Jules] Sam 14 Jan - 23:08
Le bien, le mal ; la ligne de leur frontière s’amincit pour ne devenir qu’une fine particule semblable à un cheveu. Le chaud et le froid aussi, tandis que Joseph s’attendait à un accueil chaleureux puisque c’est toujours ce qu’il offre à Jules quand il va à sa rencontre. Mais c’est le froid qui le réceptionne dans ce bureau auquel il ne devrait pas avoir accès. Les limites à ne pas dépasser sont floues dans la cervelle de celui qui n’a pas vraiment d’intimité et qui a grandi dans une famille où les portes de la maison devaient en tout temps rester ouvertes. Sa chambre ne lui appartenait pas. Ses choix non plus. Alors, à force, il est devenu une sorte d’entité libre de droits d’auteur qui peut être sculptée par quiconque pose la main sur lui.
Mais Jules ne connait pas son univers et il devrait le réaliser après tout ce temps. Il a une bonne mémoire. Il ne devrait pas oublier ce genre de détail quand il pénètre dans sa bulle sans prévenir mais Joseph est Joseph et, à quarante ans, il n’a pas l’impression de pouvoir changer sauf si quelqu’un lui déforme le crâne à coup de maillet. « Qu'en est-il des histoires qui ne t'ont pas condamné ? » Il pensait avoir improvisé un bon discours mais c’est le revers de la médaille qui revient en maître lui retirer les mots de la bouche. Pantois, le garçon ne lâche pas son amie des yeux mais il ne commet pas l’erreur de jouer la carte de l’innocence. Ça allait se savoir un jour ou l’autre. Tout va se savoir. Tous les coups qu’il a portés dans l’obscurité, tous les duels, la drogue qu’il trimbale encore dans son sac sans la consommer, l’arme à feu qu’il a perdu chez sa sœur. Elle reviendra à son nez, peut-être dans la main d’un policier, qui le jettera en taule pour de bon. « Ça va m'expliquer ce qu'il y a eu dans ta tête quand tu es allé dire à Alfie qu'on s'était embrassé ? » Oh. Quoi ? Pourquoi est-il sujet de ce baiser ? Il s’attendait à pire. À vrai dire, l’idée d’un Alfie qui sait que la femme a embrassé son meilleur ami ne le dérange pas le moins du monde. Il ne l’aurait pas dit volontairement, certes, mais l’information volant en plein air ne l’empêche pas de dormir la nuit. Alfie a fait bien pire : et les deux hommes pensent de la même façon, alimentant cette sempiternelle lutte chacun de leur côté. « Ou peut-être que ça va m'aider à comprendre ce qui s'est vraiment passé entre vous deux ? » Plusieurs choses que Joseph n’avait pas réalisées plus tôt. Des trahisons qu’il a d’abord interprétées comme des jeux d’enfants. Une partie de « t’as pas les épaules » qui s’est transformée en une addiction à la poudre tandis qu’Alfie savait très bien ce qu’il faisait, puisque c’est Alfie. Il est intelligent, bien plus que Joseph. « Sinon, je crois que c'est mieux de laisser ça entre les mains de quelqu'un d'autre. » Il soulève ses mains devant lui pour silencieusement lui demander de lui laisser une chance (la dixième ?). Il prend une grand inspiration, laisse ses yeux partir à la découverte du bureau, il se retourne sur lui-même pour analyser la porte ouverte qui représente un danger. Il la ferme dans un geste calme et calculé, aucunement intimidant, puis il laisse son sac tomber près du mur pour se débarrasser de quelconque objet pourrait s’apparenter à une arme. Joseph n’a jamais l’intention de blesser. Quand il le fait, c’est parce qu’on lui a glissé un couteau dans la main, et parce qu’on a appuyé sur ses cicatrices pour faire éclater la bombe dans sa poitrine. Jules ne craint rien. Elle ne craindra jamais rien. « J’voulais pas l’dire à Alfie. La situation m’a poussé à l’faire. Je m'excuse. J’ai honte de t’avoir embrassée, Jules, tu l’sais déjà. » Qu’il commence à voix basse comme s’il se trouvait dans une salle d’interrogatoire remplie de microphones et de caméras prêts à enregistrer le moindre de ses faux pas. « Il m’a poussé à bout, comme d’habitude. Il m’vole tout ce que je possède. Ce baiser c’était… Une connerie. Un coup de tête pour me venger mais je regrette, Jules, parce que tu ne mérites pas d’te trouver au milieu de ça. Il sait qu’il ne représentait rien. Il est assez futé pour le deviner. » Il se retiendra de dire que, de toute façon, leur couple n’existe plus. Même s’il le pense fortement. Il est trop occupé à offrir des fleurs à Lily et à essayer de planter des graines dans son utérus. Mais, ça, est-ce que Jules le sait ? Ce n’est pas à lui de l’en informer.
« Il m’en veut parce qu’il m’associe à votre rupture. » Il continue d’une voix plus nette, cette fois. « J’suis apparu dans votre vie et les problèmes sont apparus aussi. Il m’associe à son passé. Le passé dont il a honte. Alors il me blâme quand il n’a pas envie de se blâmer lui-même. » Ce devrait être aussi simple que ça. Mais les deux hommes n’auront jamais la même version à partager. Ils ont fait leur vie de leur côté, possèdent des expériences différences. Ils ne se sont jamais si peu ressemblé. Il pointe le semblant de manuscrit que Jules tient dans ses mains : « Je n’ai rien écrit de ce que j’ai fait dans les dernières années. Mais je parle de lui, sans le nommer, ainsi que des moments qui ont fragilisé notre relation pour qu’enfin elle explose. Je ne suis pas tout noir ou tout blanc, lui non plus. Il faut une allumette et une roche pour faire le feu. C’est juste plus facile de me pointer du doigt parce qu’Alfie ne s’est pas retrouvé à la rue, il a un joli C.V., a terminé ses études, a trouvé une femme à aimer qui l’aimait en retour mais, à la fin, il aura été le premier à toucher à la drogue et à l’alcool et, moi, je l’ai suivi parce que je l’admirais tellement. Il avait des meilleures notes que moi, avait le tour avec les filles, et il avait les meilleurs idées du monde. Comme balancer des roches à la figure de ma sœur, tricher lors des examens, déranger la messe en s’emparant d’l’orgue en plein milieu des prières, foutre le feu à l’Église. » Il hausse les épaules. Certes, l’information est précipitée et manque de contexte, mais elle est vraie. C’est Alfie le petit génie des opérations. Joseph n’a fait que le suivre, et ainsi s’est entamé sa descente en Enfer. Quand Alfie s’en sortait avec des mots, Joseph restait muet et gonflait sa collection d’ecchymoses. « Jules… » Il murmure après avoir lâché un soupir. « J’peux pas t’empêcher d’apprendre des trucs sur moi ou sur lui parce que le jour viendra et nous écoperont tous les deux. On finira par payer, moi avant lui, parc’que c’est la loi du plus fort, mais j’ai rien écrit dans ces carnets qui pourrait m’condamner dans l’futur. Mais j'ai l'impression qu'tu sais déjà. »
I've got no need for open roads, cause all I own fits on my back. I see the world from rusted trains and always know I won't be back.
Spoiler:
Juliet Rhodes
le lys blanc
ÂGE : 35 ans (24.09.1987) SURNOM : jules qui est plus souvent utilisé que son prénom STATUT : elle jongle entre des nouveaux sentiments qu'elle tente d'apprivoiser et des vieux qui l'empêchent d'y arriver MÉTIER : éditrice passionnée et insécure LOGEMENT : #200 orchid street, redcliffe POSTS : 517 POINTS : 65
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then only for a minute, i want to change my mind, 'cause this just don't feel right to me, i wanna raise your spirits, i want to see you smile but, know that means i'll have to leave, i want you to be happier
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(#) Sujet: Re: The elephant in the room [Jules] Jeu 9 Fév - 20:23
« J’voulais pas l’dire à Alfie. La situation m’a poussé à l’faire. Je m'excuse. J’ai honte de t’avoir embrassée, Jules, tu l’sais déjà. » Vous n'en avez jamais reparler, mais tu l'as facilement compris dans son non-verbale qu'il en avait honte. La situation l'a poussé à le faire. Le contexte était particulier. C'est également ce que Lily a sous-entendu lorsqu'elle t'en a parlé la première. Ça te brûle les lèvres de savoir en quoi tout ceci était si particulier. Autant tu as envie de savoir, autant tu te doutes que tu n'as pas envie d'entendre. C'était un concours de celui qui blessait le plus l'autre, c'est facile à deviner. Qui a gagné ? « Il m’a poussé à bout, comme d’habitude. Il m’vole tout ce que je possède. Ce baiser c’était… Une connerie. Un coup de tête pour me venger mais je regrette, Jules, parce que tu ne mérites pas d’te trouver au milieu de ça. Il sait qu’il ne représentait rien. Il est assez futé pour le deviner. » Et c'est là où le moment où Lily parlait du fait que tu n'étais qu'un trophée pour lui prend tout son sens. Tu n'es qu'un moyen d'atteindre Alfie. Il dit qu'il regrette, mais le regrette-t-il vraiment ? Qui dit vrai ? Qui ment ? Ça devient de plus en plus compliqué de le savoir. « Non, je mérite pas ça, et je n'en ai surtout pas envie. » De n'être qu'un pantin utilisé dans la guerre entre deux hommes.
« Il m’en veut parce qu’il m’associe à votre rupture. J’suis apparu dans votre vie et les problèmes sont apparus aussi. Il m’associe à son passé. Le passé dont il a honte. Alors il me blâme quand il n’a pas envie de se blâmer lui-même. » Tu sais qu'il a raison, parce que Alfie a dit sensiblement la même chose quelques semaines plutôt. Peut-être aussi que c'est effectivement de la faute de Joseph si vous avez rompu. Ou peut-être qu'il n'a fait que devancer l'inévitable. Tôt ou tard, le passé et les vieux démons de ton ancien petit-ami auraient fini par le rattraper. Le retour de Joseph dans sa vie n'a fait que devancer l'inévitable. Est-ce que ce serait vraiment mieux que tout ça arrive des mois, des années plus tard ? Non, sûrement pas. Ce serait même pire. « Je n’ai rien écrit de ce que j’ai fait dans les dernières années. Mais je parle de lui, sans le nommer, ainsi que des moments qui (...) » Tu as écouté chacun de ses mots sans l'interrompre. Tu as essayé de comprendre ce que tu ne comprends pas. Ils ont sans doute chacun leurs parts de responsabilité dans l'histoire (et la chute) de leur amitié. Peut-être que lire ses mots ici et là t'aiderait à mieux comprendre cet homme que tu croyais connaître du bout des doigts. C'est la curiosité qui te donne envie de dévorer chacun des mots inscrits dans les différents carnets. Une curiosité qui, tu sais, ne pourra t'apporter qu'un peu plus de malheur. Tu voudrais quand même le lire et le comprendre surtout. Ce qui t'empêche de le faire ? D'avoir l'impression de violer une intimité qui t'est interdite. « Jules… J’peux pas t’empêcher d’apprendre des trucs sur moi ou sur lui parce que le jour viendra et nous écoperont tous les deux. On finira par payer, moi avant lui, parc’que c’est la loi du plus fort, mais j’ai rien écrit dans ces carnets qui pourrait m’condamner dans l’futur. Mais j'ai l'impression qu'tu sais déjà. » Rien qui pourra le condamner dans le futur. Donc, aucun mot sur l'agression de Alfie. Ça, ça pourrait le condamner si jamais les accusations contre lui sont bel et bien véridiques. C'est d'ailleurs ce que tu as essayé de lui faire dire sans y arriver. Il faut croire que parfois, il vaut mieux aller droit au but si on veut obtenir une vraie réponse. « Qu'est-ce qui s'est passée la soirée où Alfie a été agressé ? » Ton regard se relève vers lui, alors que l'angoisse te tiraille l'estomac. Peut-être que tu as même un peu honte de l'accuser ainsi. Mais voilà, tu as besoin de savoir si ce que Alfie (et Lily) disent est vrai ou non. Sans savoir si Joseph optera pour l'honnêteté de son côté. « C'était… c'était toi ? » Et si c'était bel et bien lui, tu veux savoir pourquoi. Si, vraiment, il ne peut pas t'empêcher d'apprendre des choses sur eux, qu'il dise la vérité là, maintenant.
Joseph Keegan
la balle à blanc
ÂGE : 39 ans. 26/04/1983. Comment ça il est encore en vie ? C'était pas prévu dans le script, putain. SURNOM : Hurlez « JOOOO MEEEERDE » et il se retournera juste avant de fuir en courant. STATUT : Célibataire, les espoirs sont vains, les efforts de plus en plus inutiles, la soif de plus en plus irritante... et le voilà à crever au milieu de ses émotions, épuisé... Olala, quel drame, qu'on lui apporte un verre d'eau. MÉTIER : Everybody fucked up. LOGEMENT : Il se promène à droite, à gauche, il s'arrête quelques jours chez Lily, se fait chasser à coups d'injures, disparait ensuite des radars, revient plus tard chez sa cousine Mona. Il apparait chez Jules un lundi, repart le mardi, revient et s'évapore à nouveau, encore, toujours. POSTS : 33555 POINTS : 150
TW IN RP : Drogue, dépendance, violence, abus sexuels. TW IRL : TS.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Il paraît qu’il n’est pas bien dans sa tête mais il fait de son mieux pour ne pas être le méchant de l’histoire. Il a de bonnes valeurs, Joseph, seulement, il n’est pas né dans un monde fait pour lui. Les punitions que lui infligeaient son père tambourinent encore dans son crâne – il essaye d’oublier en s’entourant de bonnes personnes sans jamais réaliser qu’il brise tout ce qu’il tient dans ses mains. Il craint de mourir seul, comme tout le monde, mais la mort en elle-même ne l’inquiète pas. Il croit que sa dernière chance n'est pas encore arrivée. RPs EN COURS : LA CONFISERIE
KEEGANs. - Lily 12 - Raconte-moi une histoire dans laquelle ils sont heureux.
ALEPH. - Alfie 6 [FB] - [i]Je me souviens deux enfants trop petits pour se soucier des conséquences. Je vois deux hommes qui se sont cassé les jambes en tombant de trop haut.
Parce que je ne serais rien sans les mots de Deborah.
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(#) Sujet: Re: The elephant in the room [Jules] Mar 28 Fév - 2:32
Il est toujours un peu con. Il n’examine pas toutes les variables avant de prendre une décision. Il voyait les centaines de pages remplies de mots s’empiler sur sa table et il s’est dit qu’il avait enfin (presque) réalisé quelque chose de tangible, lui qui a toujours eu peur de partir sans n’avoir planté aucune graine dans la terre. Il regardait ce manuscrit plutôt hypothétique et y voyait une occasion de tester sa chance, lui qui n’en avait pas eu beaucoup depuis le début. Il n’avait pas pris la peine de voir plus loin que ce projet ; avait naïvement pensé que tous ses problèmes s’étaient évaporés pendant qu’il écrivait son histoire et que, en effaçant une ligne, il effaçait aussi une péripétie.
Mais Jules ne voit pas le monde avec les mêmes yeux que Joseph. Si lui pensait chercher des conseils auprès d’une personne qui s’y connait en édition et en publication, la jeune femme, elle voit un fantôme entrer dans son bureau. Il ne la blâmera jamais de ne pas réagir comme il aurait espéré. Il y a une grande différence entre les espérances de Joseph et la vérité qui se présentera à lui. Il fait souvent erreur, d’ailleurs. Alors, ce qui devait être une discussion professionnelle dévie dangereusement vers le personnel et le garçon est obligé de se confronter à ce qu’il n’a pas réussi à effacer. « Non, je mérite pas ça, et je n'en ai surtout pas envie. » Il ne cessera de regretter d’avoir fait ce qu’il a fait. Il n’est pas fier et ne le sera jamais quand ses actions pousseront quelqu’un dans les tranchées. Ça n’avait pas été volontaire, tout comme le reste. S’il pouvait jadis blâmer autrui pour ses comportements inappropriés, aujourd’hui il n’y a qu’une seule personne à pointer du doigt dans ce bureau.
Il a beau formuler des excuses et amoindrir la brutalité des faits, Jules a attrapé un détail depuis assez longtemps déjà. Il le voit, à ses yeux qui s’obscurcissent par la colère ou la peur, quand le sujet tabou remonte à la surface comme un poisson mort dans un lac. « Qu'est-ce qui s'est passée la soirée où Alfie a été agressé ? » La vérité, c’est qu’il est surpris de comprendre qu’elle n’avait jamais obtenu la vérité alors qu’Alfie la possédait entre ses mains. Pourquoi ne lui avait-il jamais dit ? Pour la protéger ? Non, le garçon est trop égoïste pour penser à ce genre de détail. S’il ne lui a rien dit, c’était pour faire sa propre justice, et il l’a fait. Ainsi, Joseph possède une monnaie d’échange. « C'était… c'était toi ? » Elle ne courra pas à la police. Elle ne ferait pas ça sans savoir ce que ça implique (du moins, c’est ce qu’il espère). Il ne pensait jamais avoir à rapporter les actions tout aussi condamnables d’Alfie, mais c’est ce qu’il fera après avoir réfléchi à la question. Il ne veut pas retourner en prison. Il ne pense pas mériter une telle sentence. L’ami qu’il a perdu lui a déjà fait payer ses erreurs. « Oui. » Il annonce sans quitter Jules des yeux. Il ne se trouvera jamais dans la meilleure position pour se défendre alors il a l’impression que d’essayer ne servirait à rien, mais il refuse de la laisser penser que c’est dans sa nature d’opter pour la violence. « On s’connait depuis trente ans, Jules. C’était pas prémédité. J’voulais seulement lui ramener la clef d’son appartement et il a trouvé les mots pour me faire exploser. Il sait là où il doit appuyer. J’suis pas comme ça. J’avais jamais fait d’mal à personne avant cette fois-là. » L’ex de Lily, ça ne compte pas, ouin-ouin. Il n’a pas fait exprès de mettre fin à ses jours. Il voulait seulement saboter sa moto. « Et… » Il regrette déjà. « Et avant qu’tu sautes sur l’téléphone, ou avant qu’tu m’jettes à la porte et qu’tu m’demandes de disparaître d’ta vie, j’vais me permettre de mettre les points sur les i. » Il déteste avoir recours aux menaces mais il n’a pas le choix. Il n’est pas question pour lui de pourrir dans une cellule tandis qu’Alfie se trimbale en liberté alors que les torts ont toujours été partagés. « Si j’me retrouve devant un jury, j’m’empêcherai pas de lui tirer une balle dans l’pied. Il a déjà fait sa propre justice et, à la différence de lui, j’me suis jamais vanté d’avoir été tabassé par mon meilleur ami. » Il pointe son œil gris et aveugle ainsi que la cicatrice bien visible à son arcade sourcilière. « J’m’en fiche si personne m’croit, j’sais bien que personne ne me croira jamais, et c’est pour ça qu’il l’a fait. Il sait qu’il s’en sortira toujours mieux qu’moi, et ça fait d’lui un type bien plus dangereux. » Il marque une pause, déglutit difficilement, puis continue : « Exactement la même scène. Il a pris plaisir à la reconstituer. La seule différence entre nous, c’est qu’il a fait le choix, un choix bien conscient, de me fracasser le crâne contre le comptoir, et il a apprécié d’le faire. » Le soupir qu’il lâche provient de ses tripes. Une grimace de dégout étire ensuite ses traits. « Tu aurais dû voir son sourire, Jules, et la folie dans ses yeux. Ne m’dis pas que c’est à cause d’moi qu’il est comme ça. Il n’a jamais eu besoin de l’aide de personne pour mettre à exécution ses plans misérables. J’l’ai toujours suivi, c’est lui le leader, et moi j’baissais la tête et j’le laissais faire parce que j’enviais sa confiance en lui. » Il ouvre ses bras devant lui, il conclut : « Alors voilà. Fais c’que tu veux de cette information, mais Alfie sera puni un jour aussi, que ce soit de la même façon qu’moi ou pas. » Il ne suffit plus qu’à savoir si Jules tient assez à son ex pour ne jamais rien révéler et pour le protéger de ce qui viendra tôt ou tard.
@Juliet Rhodes bonjour mademoiselle, votre copain est un psychopathe merci bien.
— There's no comin' home—
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