ÂGE : Il a fêté ses 38 printemps, le 17 janvier dernier. SURNOM : On le surnomme Adrian ou Dorian pour aller plus vite. Il n'aime beaucoup les surnoms parce qu'il est plutôt fier de son prénom. STATUT : Il est toujours célibataire, père d'un petit garçon qui fêtera ses 5 ans le 20 avril prochain, prénommé Timothy. MÉTIER : Il travaille depuis des années comme présentateur de télévision, c'est sans doute la raison pour laquelle son visage ne vous est pas inconnu. LOGEMENT : #24 Sherwood Road - Toowong POSTS : 55 POINTS : 30
GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : <font style="font-size: 9px; color: grey">∆ <a href="https://www.30yearsstillyoung.com/t44126-every-breath-you-take-ft-debbie">Every breath you take...</a> ≈ Debbie</font> AVATAR : Chris Hemsworth CRÉDITS : Avatar : proserpinegraphics ; Gif : LauraTylerJosh DC : - PSEUDO : Alex INSCRIT LE : 09/04/2022
(#) Sujet: Time to give you a second chance (ft. Debbie) Ven 25 Nov - 11:09
Time to give you a second chance
Adorján et Debbie se retrouvent dans un parc où leur fils joue, pour que sa maman puisse le voir, dans un premier temps afin de nouer un premier contact incognito. L'occasion pour eux de se revoir depuis que Deborah est revenue dans la vie d'Adorján en mettant un peu de désordre dans ce qu'il pensait acquis.
Brisbane possédait de beaux espaces verts, où il faisait bon d’aller se détendre un peu après une journée difficile. L’un d’eux se situait à quelques centaines de mètres de la maison d’Adorján. Il était idéal pour prendre un peu d’air pur avec son fils, Timothy. Et puis, il le reconnaissait volontiers, avec son aire de jeux de mots adaptée et sécurisée, il pouvait l’emmener se défouler. C’est qu’il en avait de l’énergie ce petit homme. Il grandissait vite, là-dessus, il tenait de son père, clairement, ça se voyait. Il ne tenait pas beaucoup en place, s’émerveillait de tout et posait des questions à la pelle. Pourquoi le ciel est bleu ? Pourquoi les nuages flottent ? Pourquoi les étoiles brillent ? Quand il s’y mettait, cela pouvait durer des heures. Par chance, son papa, c’était la patience incarnée. Il tâchait de se montrer gentil et pédagogue même quand son fiston s’excitait pour d’autres choses que le savoir, comme par exemple la lumière dans les vitrines de magasin ou une publicité à la télévision. Pour quelqu’un comme lui, de foncièrement communiste, ces concepts mercantiles lui hérissaient le poil. Mais bon, il ne pourrait pas obliger Tim à devenir comme lui. Il savait qu’il tracerait sa propre voie et que la seule choses qu’il puisse faire, c’était de la guider pour qu’il ait conscience de tout. Un travail de longue haleine, qui nécessitait une implication de tous les instants. Trop lourd à supporter pour un seul homme ? C’était méconnaître Adorján. Il ne baissait jamais les bras. Dans la tempête, il se muait en roc. Alors pourquoi avait proposé à Debbie de venir ici ?
On pouvait librement se poser la question. Surtout quand on connaissait leur histoire tragique. La vérité ne se cherchait pas vraiment dans le besoin d’aide ou dans l’incapacité à gérer certaines choses. Il avait tout appris tout seul et s’en sortait bien. Non, la réalité, c’est que de revoir Debbie avait réveillé plein de choses en lui, à commencer par les sentiments. L’amour ne s’était pas aussi dispersé qu’il l’aurait cru. Et ce malgré les blessures sur son cœur. La recroiser avait fait battre son palpitant au triple galop. La nuit suivant leurs retrouvailles, il avait rêvé d’elle, dans une situation inavouable. Si elle était capable d’embraser son être ainsi, c’est qu’il ne pouvait pas renier son attirance ou son affection, quand bien même il trouvait le moyen de la haïr avant d’apprendre son histoire. Au delà de la peine ressentie en l’écoutant, il se disait qu’il ferait mieux de lui laisser une chance. Pas seulement pour eux, mais pour leur fils aussi. En fait, Timothy était la principale préoccupation du grand blond. Son centre de vie, son mantra quotidien. Et il ne se voyait pas le priver de sa mère. Isaac, son meilleur ami et voisin, avait abondé dans ce sens. C’est donc ce qui joua de façon déterminante dans sa démarche. Il avait appelé Deborah pour lui expliquer la façon dont il aimerait que les choses se passent.
En toute franchise, il ne lui laissait pas vraiment le choix. Mû par l’unique objectif de prendre soin de Timothy, Ardorján ne laissait personne lui dicter sa façon de l’instruire ou de l’aider à grandir. Il indiqua à Debbie qu’elle pouvait le voir, mais qu’il choisirait l’endroit et qu’elle serait présentée comme une amie. Pour le moment, le colosse n’était pas prêt à lui avouer la vérité. Il fallait procéder étapes par étapes. D’abord il voulait voir si le courant passait bien. Une condition essentielle s’il voulait passer à l’étape suivante. Il n’était pas question que Debbie entre dans la vie de son fils s’il estimait que ça pouvait impacter l’équilibre de sa progéniture. Cela étant, au quotidien, il se rendait bien compte que Tim cherchait sa mère. Dans ce parc, par exemple, il regardait souvent vers les mamans des autres, avec des yeux interrogateurs et piqués par la curiosité. Il avait une attitude normale. Difficile de dire à un gosse qu’un papa et une maman n’étaient pas essentiels au bonheur, surtout quand on avait admis, dans le mensonge, être responsable de l’éviction de maman. Il préférait mille fois lui dire ça que la vérité. Parce que l’abandon, pour un enfant, il n’y avait rien de pire. Il ne pourrait pas faire ça indéfiniment, il en avait conscience. Mais le retour de Debbie dans sa vie, était finalement assez agréable.
Tim était en train de jouer, avec d’autres enfants de son âge. Adorján le surveillait depuis son banc. Il triturait nerveusement son téléphone. Il tourna légèrement la tête et vit Debbie. Il se leva, pour lui faire signe, maladroitement. En vérité, il n’était pas à l’aise. Parce que son coeur battait furieusement dans sa poitrine. Il la laissa approcher et l’accueillit en essayant de ne pas être froid :
- Bonjour Debbie… je… euh… je suis content que tu aies accepté de venir… comment te sens-tu ? Nerveuse j’imagine ? Je… euh… si jamais tu ne le sens pas, nous pouvons toujours reporter…
En dépit de toutes les émotions contradictoires qu’il ressentait, il restait bienveillant. C’était sa marque de fabrique : la patience, la gestion de ses émotions. Cela lui donnait la force d’avancer sans peur. Même s’il était clairement nerveux, ca se voyait.
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Deborah Brody
l'obscure clarté
ÂGE : Trente-cinq ans. (26.02) SURNOM : Deb, Debbie, parfois Brody. STATUT : Officieusement en apprentissage d'amour de soi. Officiellement avec Camil Smith depuis 2020. Son ancre dans la sphère privée sans qui elle ne serait plus là aujourd'hui. MÉTIER : En recherche de ce qu'elle aimerait VRAIMENT faire. LOGEMENT : Maison au #320 à Carmody Road (TOOWONG) pour se rapprocher de son fils. POSTS : 27927 POINTS : 280
TW IN RP : Dépression. Pensées suicidaires. TS. Violences physiques et verbales. Maternité. Abandon. Sexe. Alcool. Drogue. Tabac. Médicaments. Nourriture. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : A Brisbane depuis l'été 2016. Avant ça, elle a toujours vécu à Dublin en Irlande. • Elle a donné naissance à un petit garçon le 20 avril 2017 dont elle n'a pas la garde. • Cœur d'artichaut qui a peur de l'amour. • Depuis début 2023, elle se remet d'une dépression commencée en octobre 2021 suite à une grossesse nerveuse. • Séductrice, elle sait ce qu'elle vaut. "Une femme qu’on aime voir arriver et qu’on adore regarder partir" pour des raisons évidentes de physique avantageux avec lequel elle aime jouer.CODE COULEUR : #3D8D6B RPs EN COURS :
KEEDY –Vient un temps où les meilleurs amis deviennent des amis, les amis des connaissances et les connaissances des inconnus.
SMIDY –And I tend to close my eyes when it hurts sometimes. I fall into your arms. I'll be safe in your sound til I come back around.
MIDY –Is this the way things are going down ? Is this how we say goodbye ? Should've known better when you came around that you were going to make me cry. Now, it's breaking my heart to watch you run around 'Cause I know that you're living a lie.
AVATAR : Daisy Lowe. CRÉDITS : cocaïne (ava) • joseph (le potager) DC : PSEUDO : Cocaïne. INSCRIT LE : 28/11/2018
(#) Sujet: Re: Time to give you a second chance (ft. Debbie) Dim 11 Déc - 1:59
Time to give you a second chance
L'espoir est permis lorsqu'Adorján permet à Deborah de rencontrer leur fils. Un instant suspendu qui promet un changement radical dans la vie de chacun.
Les échanges avaient été brefs entre les deux protagonistes. Deborah l’avait prévenu : elle ne se voyait pas dans le rôle de mère tant qu’elle ne se sentirait pas mieux vis-à-vis de sa dépression. Les mois avaient défilé, elle avait touché le fond, pensant régulièrement au pire pour finalement remonter lentement mais sûrement jusqu’à le recontacter pour lui signaler enfin qu’elle était prête à le rencontrer si c’était toujours d’accord. Bien entendu, elle restait toujours fragile mais Deborah était bien différente de celle qu’Adorján avait revu il y a quelques mois. Elle ne cacherait pas à qui souhaiterait l’entendre que l’idée de renouer avec sa progéniture l’avait aidé à surmonter cette année sombre. Chaque fois qu’elle avait pensé à l’irréparable, la proposition d’Adorján trottait dans son esprit, comme un espoir au milieu des décombres. Elle le savait, pourtant, que rien n’était garanti. Si elle s’était montrée catégorique, Adorján avait su en faire de même : ok pour qu’elle puisse revoir le petit garçon mais le tout restait dépendant de la réaction de Timothy et de l’évolution naturelle que tout ceci pouvait prendre, autant du côté de Tim que celui de son père ou de sa génitrice. La brune s’était pliée sans mal à ses exigences qu’elle comprenait fort bien. Si les rôles avaient été inversés, probablement qu’elle aurait exigé la même chose, voire peut-être pire. Elle s’estimait plus que chanceuse d’avoir cette possibilité entre les mains.
Elle ne voulait donc rien gâcher alors elle avait pris le temps de se préparer, le stress se mêlant étroitement à son impatience. C’était idiot mais elle avait mis un temps fou à choisir sa tenue. L’envie de bien faire sans trop en faire. Le besoin d’être présentable sans être guindée non plus. Finalement, c’était les températures en hausse pour cette saison estivale Australienne qui lui faisaient opter pour un débardeur – surplombé d’une chemise fine pour éviter les décolletés trop plongeants si elle était amenée à se pencher – ainsi qu’une jupe longue qui pourrait lui permettre d’avoir moins chaud qu’un pantalon tout en étant idéale pour jouer avec Timothy si les choses se présentaient dans ce sens. Le tout était cassé par ses converses pour un style plus détendu que si elle avait opté pour des talons – peu pratiques dans un parc soit dit en passant.
Finalement, il n’y avait que le style qui été détendu. Dès lors qu’elle avait garé sa voiture aux abords du parc, le stress était venu la paralyser sur son siège. Elle se sentait tellement ridicule de sentir cela. Elle avait tout à gagner dans ce deal et rien à perdre. C’était bien la première fois qu’une telle configuration lui faisait perdre ses moyens. Habituellement, elle se dirait simplement que ça ne serait pas grave de ne rien gagner, qu’elle retournerait dans sa vie comme si de rien était et que rien ne changerait. Aujourd’hui, c’était différent. Il s’agissait de Timothy, de son premier enfant, de l’absence qui avait provoqué tant de dégâts cette dernière année. Elle ne pourrait revenir à sa vie d’avant si les choses se passaient mal. C’était donc non sans crainte qu’elle sortait de son véhicule pour mieux se diriger vers le point de rendez-vous : l’aire de jeu. L’endroit idéal pour discuter avec Adorján sans que le jeune garçon ne remarque de suite sa présence, trop occupé à s’amuser.
Sans trop réfléchir – sans quoi elle risquait de se cacher derrière un arbre comme une gamine – elle avait balayé l’endroit du regard pour repérer Adorján, ne s’attardant pas sur l’aire de jeu pour le moment. Elle le repérait sans mal – à vrai dire elle pourrait le reconnaitre encore entre mille –, s’approchant, un fin sourire aux lèvres. « Salut Adorján. C’est plutôt à moi de te remercier pour cette opportunité. » lançait-elle en hochant la tête pour affirmer, qu’en effet, elle était nerveuse. « C’est ridicule d’avoir peur d’un enfant de même pas six ans mais ça va aller... et toi, comment tu te sens ? » disait-elle dans un rire, tentative vaine de dissimuler son stress, alors qu’elle prenait place avec lui sur le banc.
Ses iris se tournaient finalement vers l’aire de jeu, tout en écoutant Adorján évidemment. Sa curiosité était trop forte, elle voulait le voir, ne plus se contenter d’une photo gravée dans son esprit depuis leur dernière rencontre. « Il grimpe les marches du toboggan, n’est-ce pas ? » Question rhétorique. Bien sûr que c’était lui, elle ne se trompait pas. Son regard fixe sur lui, elle se mordait l’intérieur de la joue, la légère douleur l’ancrant dans la réalité. Non, elle ne rêvait pas. Ils étaient bien là et leur fils à quelques mètres d’eux, insouciant de ce qui était en train de se tramer. « C’est fou comme il fait plus grand que son âge. » Pour cause, il suffisait d’observer les parents, il avait toute la génétique nécessaire pour faire partie des plus grands de sa classe, elle en était persuadée.
Une affirmation quelque peu étranglée par l’émotion, son regard vite humide alors qu’elle chassait immédiatement une larme silencieuse qui s’était échappée. « Pardon, c’était pas prévu dans mon programme ça. » se cacher derrière l’humour, toujours, alors qu’elle levait un peu la tête vers le ciel pour faire redescendre ses larmes et ne pas craquer. Des larmes en conséquence direct d’un soulagement soudain qui évacuait une pression jusqu’ici invisible. « Promis, c’est de la joie aujourd’hui, je vais me reprendre. » Elle ne tenait pas à effrayer le petit garçon et qu’il en vienne naturellement à poser des questions. Quelques respirations calmes plus tard, elle retrouvait un peu plus de constance et le regard d’Adorján. « Même si rien est joué, je te remercierais jamais assez de me laisser cette chance. » ne serait-ce que de l’approcher et d’être dans leurs vies sans nécessairement être la mère de Tim. « Merci me semble tellement insuffisant alors si un jour tu as besoin de quoi que ce soit, en rapport ou non avec Tim, n’hésites pas. » Elle n’avait pas besoin de s’expliquer plus. Adorján la connaissait assez pour savoir qu’elle n’avait jamais été très à l’aise avec les mots, passant davantage par les actions pour exprimer ses sentiments et sa gratitude.
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Adorján Cardwell
ÂGE : Il a fêté ses 38 printemps, le 17 janvier dernier. SURNOM : On le surnomme Adrian ou Dorian pour aller plus vite. Il n'aime beaucoup les surnoms parce qu'il est plutôt fier de son prénom. STATUT : Il est toujours célibataire, père d'un petit garçon qui fêtera ses 5 ans le 20 avril prochain, prénommé Timothy. MÉTIER : Il travaille depuis des années comme présentateur de télévision, c'est sans doute la raison pour laquelle son visage ne vous est pas inconnu. LOGEMENT : #24 Sherwood Road - Toowong POSTS : 55 POINTS : 30
GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : <font style="font-size: 9px; color: grey">∆ <a href="https://www.30yearsstillyoung.com/t44126-every-breath-you-take-ft-debbie">Every breath you take...</a> ≈ Debbie</font> AVATAR : Chris Hemsworth CRÉDITS : Avatar : proserpinegraphics ; Gif : LauraTylerJosh DC : - PSEUDO : Alex INSCRIT LE : 09/04/2022
(#) Sujet: Re: Time to give you a second chance (ft. Debbie) Mer 22 Fév - 6:40
Time to give you a second chance
Adorján et Debbie se retrouvent dans un parc où leur fils joue, pour que sa maman puisse le voir, dans un premier temps afin de nouer un premier contact incognito. L'occasion pour eux de se revoir depuis que Deborah est revenue dans la vie d'Adorján en mettant un peu de désordre dans ce qu'il pensait acquis.
Adorján devait bien l'admettre. Pour le moment, Debbie lui avait donné sa parole et elle l'avait tenue. Elle était même à l'heure pour le rendez-vous qu'ils fixèrent. En la voyant, il sentit le rythme de son cœur accélérer, émettre davantage de pulsations dans sa poitrine. Une fois encore, il la trouvait belle, magnifique. Et peut-être pour la première fois depuis longtemps, la colère ne monta pas en la voyant. Cela ne voulait pas dire qu'il ne lui en voulait pas. Mais il restait attaché à elle, malgré tout. Il aurait pu lui opposer un refus catégorique, ne plus jamais lui reparler. Il en demeurait parfaitement capable. Lorsque quelque chose l'irritait ou qu'il fallait trancher une situation, il se montrait catégorique. Il fut bien incapable d'en faire de même, maintenant qu'il était confronté à Debbie et que tous ses sentiments revenaient en tête. Son palpitant blessé en redemandait, comme un papillon se ruant sur la première lumière qu'il voyait, et tant pis si cela lui brûlait les ailes. Le grand blond essaya de ne pas montrer de trop grosses marques d'affection, en restant distant. Exercice très difficile, au résultat médiocre, tant il éprouvait des choses contradictoires.
- Promis, il ne mord pas... il est même très tendre...
Il posa une main sur son dos, comme pour la rassurer, et se rendant compte de son geste, il la retira quelques secondes plus tard, en détournant soigneusement le regard. Il était touché par le fait qu'elle soit là et qu'elle stresse. Ce qu'elle avait fait était... inacceptable. Mais peut-être pas si impardonnable ? Lui se sentait prêt à lui accorder son pardon... Mais le seul juge serait leur enfant. Il hocha la tête quand elle le désigna de ses mots admiratifs. Oui, elle ne se trompait pas. Elle l'avait vu en photo et n'éprouva aucun problème à le reconnaître. Quand on regardait le petit garçon, le lien de parenté était évident. Physiquement, la ressemblance était troublante. Il dépassait les autres d'une bonne tête. Cela fit sourire Adorján.
- Oui, il grandit vite ! Je crois que j'ai peut-être exagéré sur la quantité de soupe...
Mais bien vite, il sentit que quelque chose n'allait pas. Debbie était en train de pleurer. Elle tenta d'expliquer cela avec humour, mais Adorján n'était pas dupe. Il la sentait émue. Logique.
- Hé... ne t'en fais... je comprends... Tim a cette capacité à donner des larmes de joie... l'autre jour, il m'a sculpté en pâte à sel... ça m'a ému.
Un classique, chez lui, il n'aimait pas recevoir de remerciements. Le simple fait que Debbie lui soit reconnaissante de permettre cette rencontre le mettait mal à l'aise. En réalité, il n'attendait ni compliment, ni gratitude. Il agissait en accord avec ses valeurs, sans rien attendre en retour. Cela expliqua le geste qu'il fit de la main pour balayer ses mots. Pas de mépris dans son acte, simplement de l'humilité. Il estimait qu'il avait pris la bonne décision et ne souhaitait pas y revenir dessus. Encore moins entendre des louanges.
- Debbie... ne parlons pas de ça...
Elle le connaissait. Quand ils avaient vécu en Irlande, elle découvrit cette facette de sa personnalité. Adorján restait quelqu'un de réservé, capable de toutes les abnégations. Ses idées politiques et morales prévalaient sur sa propre personne. On ne pouvait que difficilement trouver plus généreux que lui. Surtout, quand il prenait une décision, il n'y revenait pas dessus. Debbie allait avoir la chance de rencontrer leur fils. Il espérait que cela l'aide pour sa thérapie, bien sûr. Mais aussi, peut-être, que Tim ait enfin une maman un jour. Grand paradoxe, tant la réaction du petit le terrifiait. N'était-il pas en train de tout casser ? Tout ce qu'il avait construit seul ? À chaque fois qu'il y repensait, Adorján songeait à ce qui se passerait. Et il en arrivait à la conclusion suivante : le bonheur de Tim passait par des sacrifices. Il lui donnait tout son amour depuis qu'il était né. Mais il n'avait pas le droit de le priver d'une mère... sauf si elle représentait un danger pour lui. Il l'avait clairement fait comprendre à Deborah. Il lui laissait une seconde chance. La dernière. Il fut tiré de ses pensées par la voix joyeuse de son fils qui l'interpela.
- Papa, papa, regarde ce que je sais faire !
Au loin, Timothy se laissa glisser sur le toboggan en agitant les bras en l'air. Pour des adultes, cela paraissait ridicule, parfois, et pourtant, ç'avait un côté très rafraîchissant. Adorján jugea qu'il était temps de saisir l'opportunité. Il eut un regard pour Debbie et lança :
- Tim, viens, papa voudrait te présenter quelqu'un...
Le petit garçon s'approcha et se plaça du côté de son père, par réflexe. Il observa Debbie de ses grands yeux enfantins et agita la main pour lui faire coucou.
- Bonjour !
- Tim, voici Deborah. C'est quelqu'un d'important pour moi. Une amie proche...
- Comme Felix ?
Adorján ne put cacher son embarras. Il passa une main sur sa nuque et concéda :
- Euh... oui, en quelque sorte...
- Tu veux jouer à la balançoire ?
Adorján sembla légèrement crispé. Attitude strictement involontaire... quand on s'est occupé d'un gosse pendant des années et que soudain le deuxième parent fait irruption, cela implique de partager le temps d'affection. Et lui qui d'ordinaire poussait Timothy sur la balançoire ressentait un léger soupçon de jalousie. Il s'en voulut immédiatement d'éprouver cela. Il fit un geste à Debbie pour qu'elle accepte, si elle le souhaitait. Ça allait être dur de rester là à les regarder... de voir leur complicité naître... avec lui à l'écart. Beaucoup plus dur que ce qu'il n'aurait cru. Mais il le savait : il devait laisser une place à la maman de Tim... il s'y était engagé. Prêt à tous les sacrifices. Cela ne les rendait pas moins douloureux.
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Deborah Brody
l'obscure clarté
ÂGE : Trente-cinq ans. (26.02) SURNOM : Deb, Debbie, parfois Brody. STATUT : Officieusement en apprentissage d'amour de soi. Officiellement avec Camil Smith depuis 2020. Son ancre dans la sphère privée sans qui elle ne serait plus là aujourd'hui. MÉTIER : En recherche de ce qu'elle aimerait VRAIMENT faire. LOGEMENT : Maison au #320 à Carmody Road (TOOWONG) pour se rapprocher de son fils. POSTS : 27927 POINTS : 280
TW IN RP : Dépression. Pensées suicidaires. TS. Violences physiques et verbales. Maternité. Abandon. Sexe. Alcool. Drogue. Tabac. Médicaments. Nourriture. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : A Brisbane depuis l'été 2016. Avant ça, elle a toujours vécu à Dublin en Irlande. • Elle a donné naissance à un petit garçon le 20 avril 2017 dont elle n'a pas la garde. • Cœur d'artichaut qui a peur de l'amour. • Depuis début 2023, elle se remet d'une dépression commencée en octobre 2021 suite à une grossesse nerveuse. • Séductrice, elle sait ce qu'elle vaut. "Une femme qu’on aime voir arriver et qu’on adore regarder partir" pour des raisons évidentes de physique avantageux avec lequel elle aime jouer.CODE COULEUR : #3D8D6B RPs EN COURS :
KEEDY –Vient un temps où les meilleurs amis deviennent des amis, les amis des connaissances et les connaissances des inconnus.
SMIDY –And I tend to close my eyes when it hurts sometimes. I fall into your arms. I'll be safe in your sound til I come back around.
MIDY –Is this the way things are going down ? Is this how we say goodbye ? Should've known better when you came around that you were going to make me cry. Now, it's breaking my heart to watch you run around 'Cause I know that you're living a lie.
AVATAR : Daisy Lowe. CRÉDITS : cocaïne (ava) • joseph (le potager) DC : PSEUDO : Cocaïne. INSCRIT LE : 28/11/2018
(#) Sujet: Re: Time to give you a second chance (ft. Debbie) Sam 25 Fév - 23:51
Time to give you a second chance
L'espoir est permis lorsqu'Adorján permet à Deborah de rencontrer leur fils. Un instant suspendu qui promet un changement radical dans la vie de chacun.
Le stress était palpable et elle lui en était reconnaissante de prendre le même chemin qu’elle pour tenter de l’atténuer : celui de l’humour. Il lui arrachait un frisson dans son échine lorsqu’il posait sa main sur elle et un sourire amusé lorsqu’il évoquait la soupe. Si son père le voyait grandir chaque jour et trouvait probablement qu’il grandissait trop vite, pour Deborah, c’était différent. La dernière fois qu’elle avait vu Tim, il n’avait que quelques heures. Elle avait bien du mal à réaliser que le minuscule bébé qu’elle avait laissé derrière elle à la maternité était ce petit garçon rempli d’énergie et de joie, capable de s’exprimer, de rire, d’interagir avec les autres enfants en bien comme en mal, de construire des petites choses de ses mains comme cette pâte à sel qu’il évoquait. Il est tendre, que lui avait dit Adorján. Il a développé son caractère, sa propre vie, loin de celle qui aurait pu être sa mère mais qui en avait décidé autrement. Pour le bien de l’enfant plus que son propre bien mais tant pis, n’est-ce pas ? Parce qu’il est là le rôle d’une mère, faire de son mieux même quand la conclusion nous oblige à tirer un trait sur ce rôle qu’on n’est pas capable de tenir.
Sa seule erreur, la plus grosse selon elle, était celle de ne pas avoir prévu Adorján de sa paternité. Elle le regrettait amèrement, encore plus quand elle ne pouvait que constater sous ses yeux que Tim allait bien et que le blond tenait son rôle de papa à merveilles. Si Adorján ne l’avait pas suivie jusqu’ici, tout ceci ne serait pas possible aujourd’hui. Les remerciements étaient donc de mise quand bien même il les chassait d’un geste rapide comme si tout ceci n’était rien et parfaitement normal. « N’en parlons pas alors mais ne minimise pas non plus. » Une seconde de silence, juste le temps de poser son index sur son torse, direction son palpitant. « Tu as du coeur Adorján, il va falloir apprendre à le reconnaître. »
Une discussion qui s’interrompait sous l’écho de la voix de Tim, interpellant son père mais faisant pivoter les iris de ses deux parents. Il était aisé de lire la fierté sur son visage. Sans les mains ! Quel enfant ne l’avait pas fait et n’était pas fier de lui d’avoir un tel courage ? Un courage dont Deborah allait devoir s’inspirer. Dès lors qu’elle avait croisé le regard d’Adorján, elle comprenait immédiatement ce qui allait suivre. Sans surprise, Tim arrivait en courant sous l’injonction de son papa. La tendresse du sourire de Debbie n’était pas à remettre en cause. « Bonjour. Ça me fait plaisir de te rencontrer. » s’il savait seulement à quel point ! Immanquablement, elle tiquait un peu sur Felix. Jalouse ? Non. Seulement curieuse parce qu’il était évident à son langage corporel que Tim venait de foutre les deux pieds dans le plat en éclaboussant son père d’embarras au passage. Néanmoins, elle ne relevait pas. Non seulement parce qu’elle ne tenait pas à gêner davantage le jeune papa et surtout parce qu’elle ne se sentait pas légitime pour poser quelconque question. A défaut, elle se concentrait sur Tim et sa question. L’accord d’Adorján était silencieux, pas besoin de mots pour le comprendre.
Tout comme elle n’avait pas besoin de mots pour capter la légère tension dans les muscles de son ancien amant. Rapidement, le regard de Debbie balayait le parc tandis qu’elle se levait du banc. Sa main se glissait sur l’épaule de Tim pour le faire pivoter en direction de ce que l’on appelle une balançoire à bascule. « Je suis sûre que tu as jamais fait ce jeu avec ton papa. » Et pour cause, le poids du petit garçon ne pouvait décidément pas s’équilibrer avec celui d’Adorján pour profiter complètement de ce jeu. Alors que… « Si on se met tous les deux d’un côté, on pourra le faire voler trèèèès haut. » Une perspective qui enjouait immédiatement le petit garçon, un grand sourire aux lèvres et le regard rieur tourné vers son père. « Viens papaaaaa, ça va être trop bien ! » s’esclaffait-il en attrapant la main de son père pour l’entraîner avec lui vers le jeu, avant de le lâcher de se mettre à courir vers ladite balançoire dès lors qu’Adorján s’était redressé.
Cette marche vers le jeu, en solitaire avec le blond, n’était pas longue mais elle permettait à Debbie de pouvoir prendre la parole loin des oreilles curieuses du mini-eux. « Tu es pas obligé de me répondre bien entendu mais je me pose la question du coup. Est-ce que je dois comprendre qu’il y a presque un deuxième papa avec ce “en quelque sorte” ou ça n’a rien à voir ? … Félix je veux dire. » Loin d’elle l’idée d’être jalouse, elle cherchait juste à appréhender les choses si jamais elle était dans la bonne idée. Pour le moment, la question ne se posait pas puisqu’elle n’avait pas son mot à dire sur l’éducation de Tim – et elle ne se sentirait peut-être jamais habilité à le faire – mais il fallait bien qu’elle ait toutes les cartes en main si jamais elle devait se baser sur une coparentalité aux protagonistes multiples. Après avoir ralenti le pas pour écouter la réponse d’Adorján (s’il lui en octroyait une), ils arrivaient rapidement à la balançoire à bascule où Tim était déjà installé, prêt à se sentir plus fort (plus lourd en réalité) en ayant Deborah de son côté. Par chance, l’espace était bien assez grand pour les accueillir tous les deux. « Attends, mets-toi comme ça, ça sera plus rigolo. » proposait-elle à l’enfant pour qu’il se mette en tailleur sur le rondin de bois tandis qu’elle glissait l’un de ses bras en sécurité autour de lui pour éviter qu’il ne décolle ou ne tombe. Si Deborah n’était pas mère, elle n’en restait pas moins une tata gâteau avec son neveu (malheureusement retourné en Irlande avec son père) et avait donc les bons gestes pour sécuriser l’enfant. « On est prêts, papa ! Montes ! » disait Tim en s’accrochant aussi à la poignée devant eux, comme si son subconscient savait qu’à l’instant où son père allait grimper sur le rondin, ils allaient monter en hauteur.
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Adorján Cardwell
ÂGE : Il a fêté ses 38 printemps, le 17 janvier dernier. SURNOM : On le surnomme Adrian ou Dorian pour aller plus vite. Il n'aime beaucoup les surnoms parce qu'il est plutôt fier de son prénom. STATUT : Il est toujours célibataire, père d'un petit garçon qui fêtera ses 5 ans le 20 avril prochain, prénommé Timothy. MÉTIER : Il travaille depuis des années comme présentateur de télévision, c'est sans doute la raison pour laquelle son visage ne vous est pas inconnu. LOGEMENT : #24 Sherwood Road - Toowong POSTS : 55 POINTS : 30
GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : <font style="font-size: 9px; color: grey">∆ <a href="https://www.30yearsstillyoung.com/t44126-every-breath-you-take-ft-debbie">Every breath you take...</a> ≈ Debbie</font> AVATAR : Chris Hemsworth CRÉDITS : Avatar : proserpinegraphics ; Gif : LauraTylerJosh DC : - PSEUDO : Alex INSCRIT LE : 09/04/2022
(#) Sujet: Re: Time to give you a second chance (ft. Debbie) Jeu 9 Mar - 14:01
Time to give you a second chance
Adorján et Debbie se retrouvent dans un parc où leur fils joue, pour que sa maman puisse le voir, dans un premier temps afin de nouer un premier contact incognito. L'occasion pour eux de se revoir depuis que Deborah est revenue dans la vie d'Adorján en mettant un peu de désordre dans ce qu'il pensait acquis.
En voyant Tim et Deborah, Adorján avait du mal à définir ce qu'il ressentait. Il y avait de la joie, parce que clairement, il le savait, en dépit des apparences, le petit garçon manquait d'une maman, ou du moins d'un autre parent. Il s'efforçait de l'éduquer et de l'instruire comme il le pouvait, mais la paternité, il la découvrit de façon brutale et dans des conditions qui ne furent hélas pas les meilleures. De toute façon, il prenait le parti de se juger sévèrement, non pas qu'il estime être un mauvais père, mais clairement, il aurait pu être meilleur. Et ça, il le pensait mais ne pouvait le reconnaître, de crainte que cela ne vienne aux oreilles de son fils. Le préserver, à tout prix... toujours. Sa joie venait également de la simple présence de Deborah. Parce que pour elle, il s'agissait d'une grande première et d'un moment authentique, qui contribuerait peut-être à l'aider à aller mieux. Oui, il lui avait souhaité des tuiles, il lui en avait voulu à un point inimaginable. Mais après toutes ces années, il se sentait incapable d'être méchant avec elle et de lui rendre la monnaie de sa pièce. Le temps n'avait pas cicatrisé ses plaies, il s'était contenté de mettre un baume dessus, de calmer la douleur. Il aurait donné tout ce qu'il avait si cela lui avait permis de retenir Deborah auprès de lui, de l'empêcher de fuir d'Irlande, de lui mentir et de lui faire commettre l'irréparable... L'irréparable, vraiment ? Il était bien placé pour savoir que chacun avait le droit à une deuxième chance. Il ne pouvait pas défendre les condamnés dans son émission télévisée, en clamant qu'ils avaient le droit à une réinsertion, et dans sa vie personnelle refuser d'appliquer ce principe à Deborah. Même si elle lui avait brisé le coeur et l'âme. Et c'était d'ailleurs pour ça que sa joie fut teintée d'une jalousie inattendue.
Timothy était sociable. Il y veillait... et il ne pensait pas le regretter un jour. Sauf peut-être maintenant. Il aurait souhaité que le petit garçon soit plus distant... plus méfiant à l'égard de Debbie. Au lieu de ça, il lui prenait la main, il lui souriait, il lui faisait confiance. Avec n'importe qui d'autre, Adorján en serait fier, parce que cela voudrait dire que ses enseignements étaient bien intégrés par son fils. Mais là... il ressentait une pointe d'amertume. Insidieusement, il se demandait si Deborah n'était pas en train de lui voler son gosse... SON gosse... A l'inverse de certaines personnes, le blond n'était pas quelqu'un d'insensible, à la morale variable. Il s'en voulait d'éprouver cette possessivité soudaine. Et cela, il ne put le cacher à Debbie. Parce que malgré toutes ces années, elle connaissait sa façon de fonctionner, elle savait détecter dans ses yeux bleus d'apparence si froids, les éclats de ses sentiments. Sans doute eut-elle la meilleure des réponses, en suggérant à Tim qu'ils pourraient s'amuser à trois. Au tour d'Adorján de lui décocher un regard plein de gratitude et de se détendre. Pendant quelques minutes, ils allaient être une famille, qui s'amuse et qui rit, mettant entre parenthèses tous les non-dits et tous les secrets d'adultes. L'enthousiasme du petit garçon était motivant. Il l'observa s'éloigner et courir avec entrain, tout en marchand aux côtés de Deborah. Elle profita de l'occasion pour en savoir un peu plus sur Felix. Adorján secoua la tête et répondit, doucement :
- Non, il n'y a pas de deuxième papa... Tim a un parrain, qui s'appelle Isaac... civil, tu connais mon opinion sur la religion. Mais Tim n'a que moi... En fait, Felix c'est une des personnes que je fréquente... c'est un ami et disons que parfois, ça dérape... Un soir, Tim n'arrivait pas à dormir et il nous a surpris dans le salon, en train de nous embrasser. J'ai du répondre à ses questions... je ne m'attendais pas à ce qu'il parle de Felix, du coup j'ai répondu que tu étais aussi une amie proche... ce qui n'est pas vraiment faux... enfin je crois...
Il n'était clairement pas à l'aise. Il ne savait pas comment lui expliquer que sous le feu de l'action, il avait préféré dire que Debbie et lui s'étaient embrassés, comme avec Felix. Certes, ça datait et à priori, c'était terminé, mais ça, Tim n'était pas sensé le savoir. Comme pour se défendre, Adorján précisa :
- D'habitude, je suis discret et je ne m'arrange pour ne pas trop le perturber... mais Tim commence à être curieux et... enfin voilà... je fais attention quoi... j'essaie...
Il n'irait pas jusqu'à lui dire qu'il avait pris le parti de ne plus vivre de relation amoureuse avancée. Leur histoire, et surtout la conclusion apportée, le laissait avec un coeur brisé. Il préférait mille fois vivre en père célibataire, en relation libre avec d'autres hommes ou d'autres femmes, plutôt que de reprendre le risque de souffrir à nouveau. Et encore que, depuis que Debbie avait recroisé son chemin, le doutait était permis...
- Sinon, je ne suis pas certain que vous arriviez à me soulever, même à deux... Ne le prends pas mal, mais t'as toujours été une petite brindille, comparé à moi ! Mais bon, je vais un peu tricher. Vous n'y verrez que du feu.
Il lui décocha un sourire. Objectivement, quand on les comparait, elle et lui, on notait une différence importante. En termes de musculature, déjà, Adroján semblait taillé dans le roc. Il était plutôt large, assez massif. Et puis si on regardait sa taille, ça pouvait vite donner un torti-colis ! Il joua le jeu et les laissa s'installer. Il observait quand même Deborah, pour lui venir en aide si elle en éprouvait le besoin. Il lui fit suffisamment confiance pour qu'elle se positionne correctement et que son instinct l'amène à mettre Tim en sécurité. Rien que ça, cela contribua à chasser les doutes sur le fait qu'elle pouvait être une bonne maman. Quand son fils l'invita à sa placer, Adorján s'exécuta et s'installa doucement. Au début, il fit exprès de ne pas trop appuyer son poids, pour que Tim pense qu'à deux, ils arrivaient à être suffisamment lourd pour lui. Et doucement, il s'installa en douceur pour les faire monter. Il était très doux et très prudent dans son mouvement. Parce que le moins geste en mode brute épaisse pouvait les envoyer dans les airs et les blesser, tous les deux ! Quand il les fit monter au sommet, il relâcha très discrètement ses muscles pour provoquer le mouvement inverse. Alors que Debbie et Tim descendait, il joua de ses jambes pour monter dans les airs. Ses pieds touchaient encore le sol mais dans l'esprit de leur enfant, ça passait crème. Tim se mit à rire de contentement et lança :
- Deborah ! Regarde !!! Papa s'envole !!! On est trop forts !!!
Son rire enfantin résonna autour d'eux, alors qu'ils continuèrent à se balancer, doucement. Et puis Tim lâcha la question à 100 dollars australiens...
- Dis, toi aussi tu embrasses papa ? Beurk... les copains disent souvent pour faire les bébés... Vous allez faire des bébés papa et toi ? Moi j'veux bien une petite soeur ! Et un petit frère !
- Tim, si tu racontais plutôt à Deborah ce que tu as fabriqué l'autre jour avec tes copains ?
Adorján avait le teint légèrement rougi. Il avait peut-être été un peu rapide en disant que c'était comme avec Felix... et il le regrettait un peu. Tim avait, de toute façon, l'âge pour poser des questions de ce style, bien gênantes... Au moins, son attention fut-elle détournée par son père. Il raconta avec entrain, en parlant si vite qu'il ressemblait à un vrai moulin :
- On a fabriqué une cabane dans les buissons ! Avec des planches ! J'ai fait une chambre pour les escargots ! Et une réserve pour les graines... et j'ai posé un seau pour récupérer la pluie et j'ai peint un soleil sur une planche ! Après j'ai accroché des fleurs au buisson et nous avons joué à la dinette avec Coco, mon amie invisible ! Elle n'est pas là aujourd'hui, elle a dit qu'elle voulait s'occuper des oiseaux parce qu'ils ont fait caca dans le seau.
Et sur cette multitude d'informations, il éclata de rire.
- Et toi, tu as aussi une amie invisible ? J'aimerais bien pouvoir être visible moi aussi ! J'irais chez tonton Isaac frapper à la porte et je bougerais plus pour voir sa réaction !
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(#) Sujet: Re: Time to give you a second chance (ft. Debbie)
Time to give you a second chance (ft. Debbie)
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