ÂGE : 33 ans (02/10/89; ♎︎) STATUT : en couple pour de bon, elle lui a avoué ses sentiments, et continue d'espérer qu'un jour elle arrivera à lui arracher les trois mots MÉTIER : elle vole désormais de ses propres ailes en tant que journaliste d'investigation freelance, à côté de ça, elle planche sur un bouquin depuis des mois et enfin, il est terminé LOGEMENT : #179 Edward Street, Spring Hill, avec son chat noir, Diva POSTS : 2186 POINTS : 95
TW IN RP : mentions d'agression physique (passée), aerodromophobie TW IRL : cruauté animaleGENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Italienne de naissance et de coeur ☾ Troisième d’une fratrie de 6 enfants ☾ Née et a vécu toute son enfance à Sorrente, superbe ville côtière italienne. ☾ A choisi de partir étudier à Rome à sa majorité ☾ Ambitieuse, obstinée (carrément têtue) et surtout très carriériste ☾ noie ses daddy issues dans du vin hors de prix ☾ cuisine à merveille les plats surgelés ☾ pense que la pizza est un légumeCODE COULEUR : (indianred) RPs EN COURS : 6/7 vittorio (9) - gabrielle (1) - rosalie (2) - kai (1) - river (1)
☾ VITTAÏA › I practice every day to find some clever lines to say to make the meaning come true, but then I think I'll wait until the evening gets late and I'm alone with you
☾ GAZE › because of you I'm never alone, I walk on the streets and I peek on my own, because of you the day looks brighter, the clouds ride away and you're lifting me higher
› ton cours de bricolage se passe mal, tu finis avec un clou dans le pied
› tu es pris dans une bagarre de kangourou se déroulant juste devant tes yeux
(#) Sujet: dreaming of a white christmas (gabaïa #1) Jeu 15 Déc 2022 - 19:45
dreaming of a white christmas
Dès qu'elle avait eu vent des festivités organisées par la ville pour cette période de Noël, Gaïa avait décidé qu'elle irait y faire un tour, obligatoirement. Elle qui appréciait cette période particulière de l'année, était ravie de pouvoir découvrir les coutumes des pays mis à l'honneur, encore plus de pouvoir retrouver celles qui avaient bercé son enfance. À quelques détails près, le noël français était celui qui ressemblait le plus à celui - italien - qu'elle connaissait, et c'était bien pour cette raison que le stand dédié au pays européen l'attirait un peu plus que les autres. Verre de vin chaud en main - le premier mais probablement pas le dernier - l'italienne flânait entre les différents stands, en attendant patiemment celle qui devait la rejoindre incessamment sous peu. Elle n'avait que faire des regards étonnés qui la suivaient de temps à autre. Certes, à Brisbane, il faisait plus chaud qu'à Rome ou à Paris, sans l'ombre d'un doute, et il était peut-être un peu tôt pour se balader dans le marché de Noël un gobelet de vin chaud à la main. Mais puisque pour la journaliste ce genre d'événement n'avait pas sans la boisson chaud, elle ne risquait pas de s'en priver, peu importe l'heure ou la température extérieure. Si les gens n'étaient pas assez curieux pour goûter les différentes spécialités en plein après-midi, c'était tant pis pour eux. Cette petite escapade au milieu des différents stands colorés était la bienvenue, et permettait à l'italienne de se changer les idées. Tout allait bien pour elle ces derniers temps; sa relation avec Vittorio était au beau fixe, les recherches d'un chez eux commencées depuis quelques semaines maintenant. Son boulot en freelance lui plaisait, même si pas toujours facile, et son bouquin avançait bien grâce à l'aide que lui apportait Rosalie. Si tout allait bien, son roman serait bientôt publié, et ensuite... Ensuite, elle verrait, selon le succès... Ou selon l'échec. Dans tous les cas, son esprit était bien occupé ces derniers temps, et trouver un peu de temps pour s'aérer l'esprit, alors que son compagnon était occupé au dojo, était tout ce dont elle avait besoin. D'autant que bientôt, elle ne serait plus seule avec ses pensées, mais bien occupée avec son amie qui elle l'espérait, aurait quelques potins intéressants à raconter. Elle venait de vérifier son téléphone quand elle avait vu la silhouette de Gabrielle fendre la foule pour la rejoindre. Ravie de la voir enfin arriver, l'italienne avait accueilli son amie avec un sourire. « Te voilà enfin! Un peu plus et j'allais devoir boire un deuxième vin chaud sans toi. » C'était pas pour la taquiner, pas seulement, mais la journaliste n'aurait pas hésité à prendre un deuxième verre, si l'avocate avait dû annuler, pour une raison ou pour une autre. Il était très réussi, d'ailleurs, un véritable plaisir pour le palais. « Je suis contente de te voir. » Une simple constatation. Elles ne s'était pas vues depuis un moment, ce qui arrivait suffisamment rarement pour être mentionné. Depuis qu'elles s'étaient rencontrées par le plus grand des hasards dans un bar, quelques années plus tôt, les deux femmes s'étaient revues régulièrement, le courant passant bien dès le début, mais leur amitié naissant au fur et à mesure de leurs rencontres. Observant la brune qui lui faisait face, Gaïa avait avisé ses épaules, légèrement basses. « Dure journée? » Ça pouvait arriver, surtout dans un boulot comme celui qu'exerçait Gaby. L'italienne avait vu suffisamment d'affaires juridiques quand elle était à Rome pour pouvoir l'imaginer. Et les traits de l'américaine ne mentaient pas. Possible que l'affaire en cours sur laquelle elle planchait lui donnait du fil à retordre... « Allez viens, t'as besoin d'un verre. » Passant son bras sous celui de son amie, l'italienne l'avait guidée entre les stands jusqu'à celui qui les intéressait le plus - pour le moment.
“Sai, la gente è strana, prima si odia e poi si ama. L’amore non segue le logiche, ti toglie il respiro e la sete.”
:
Gabrielle Strange
l'épée de justice
ÂGE : 37 ans (30.07.1985) SURNOM : Ses proches la surnomme Gaby ou Gab'. Un certain Walker l'appelait, fut un temps, Miss California. STATUT : Son coeur n'est plus à prendre, quel que soit le statut de leur relation. Elle sait qu'elle ne trouvera jamais quelqu'un pour l'égaler. MÉTIER : Avocate pénaliste, travaille pour le cabinet Sherman & Mancini LOGEMENT : #521 wellington street, bayside. POSTS : 1413 POINTS : 330
TW IN RP : accident - coma - violence - alcoolisme - suicide TW IRL : /GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née à Las Vegas ☽ Etudes à LA pour devenir avocate où elle s'est établie ensuite ☽ Départ pour l'Australie sans en avoir le choix en août 2020 ☽ Végétarienne ☽ Amoureuse de la nature, sa bouffée d'oxygène étant les randonnées ☽ Aime le vin ☽ Suit les tendances en matière de mode ☽ Photographe à ses heures perdues, une passion qu'elle a depuis petite. CODE COULEUR : #cc3399 RPs EN COURS : 08 ☽ Gaïa #1 ☽ Merielle #3 ☽ Chanelle #32 ☽ Lucy #1 ☽ Ebby #4 ☽ Jackson #4 ☽ Chanelle #34 ☽ Chanelle #35.
∆ CHANELLE ☽ You know it's never one or the other, i'm never feeling fine while you suffer, we were never built to forget doesn't mean you still can resent me, always on a course of collision, the road between relapse and remission, something we can't comprehend, we still both care, but we're bending
∆ STRANGE FAMILY ☽ Everything will change, nothin' stays the same and nobody here's perfect, oh but everyone's to blame, all that you rely on and all that you can save will leave you in the morning and find you in the day.
LUCY ☽ u.c.
∆ EBBY ☽ So no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's DOA, it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month, or even your year, but I'll be there for you
RPs EN ATTENTE : Andrew #2 ☽ Muiredach #2 ☽ Aliyah #1
Décembre 2022. Cela faisait un bon mois que cette affaire lui accaparait le plus clair de son temps. Une grosse affaire, une des premières qu’elle a eu depuis son arrivée ici à Brisbane et depuis qu’elle travaille pour Sherman & Mancini. Une de celle qui ne manque pas de faire parler dans la presse, qui demande beaucoup d’énergie tant les enjeux sont cruciaux autant pour la ville que pour le cabinet mais aussi pour l’avocate. Gabrielle prend sa tâche très à cœur, manque très certainement de beaucoup d’heures de sommeil tant elle travaille autant de jour comme de nuit, au grand dam de ses proches. Preuve encore plus flagrante, c’est à peine si elle a le temps de voir Channing, avec qui elle est en couple, discret certes, depuis quelques mois. Mais disons que lui aussi a pas mal à faire, ayant repris le chemin du Walker Group depuis le mois de novembre, tout deux donc bien occupé, s’accordant que de très rares instants de répit à deux. Les fêtes approchent à grands pas, elle sait que pour la première fois depuis Los Angeles, elle passera le réveillon à ses côtés, et si elle s’est montrée plutôt enthousiaste face à l’invitation, une part d’elle a une certaine crainte quant elle sait qu’elle va se retrouver entourée des Walker, et pas des moindres, puisque la matriarche sera parmi eux. Et la dernière et unique rencontre avec Mary Walker, la californienne en garde un goût particulièrement amer. En attendant le jour j, Gaby peut s’accorder un instant de répit et profiter des festivités proposées par la ville en compagnie d’une de ses plus proches amies. La coupure lui fera clairement le plus grand bien, le besoin de couper non seulement professionnellement parlant mais aussi personnellement quand elle vient tout juste de raccrocher avec sa cadette pour qui elle est incapable de ne pas se faire de souci après les mésaventures du mois dernier. « Te voilà enfin! Un peu plus et j'allais devoir boire un deuxième vin chaud sans toi. » La remarque a le don de faire apparaitre un sourire sur les lèvres de la brune, amusé par les propos de la belle italienne « Comme si cela aurait été un supplice. Avoue, tu es même déçue que j’arrive aussi vite ? » fait-t-elle d’un ton joueur avant de l’étreindre d’un bras et de déposer un baiser sur sa joue. « Je suis contente de te voir. » « Moi aussi, beauté ». Et si elle a toujours cet air taquin, cela ne veut pas dire qu’elle en est moins sincère. Gaïa est devenue une véritable amie et ce, très rapidement, les deux jeunes femmes ayant vite trouvés de nombreux atomes crochus, en commençant par leur milieu professionnel ayant permis de les rapprocher. « Dure journée? » Gaby hausse les sourcils, laissant échapper un petit soupir « Entre autres choses » qui mériteront d’être développées, elle le sait, mais avant ça « Allez viens, t'as besoin d'un verre. » « Sûrement même plus qu’un » et les deux amies se dirigent alors bras dessus, bras dessous au premier stand proposant du vin chaud, Gabrielle s’acquittant de son premier verre dont elle prend une gorgée dès qu’elles quittent le stand « Tu sais que ce verre de vin est un luxe ces derniers temps pour moi ? Je n’ai même pas le temps de m’accorder un verre le soir en rentrant et tout ceux qui connaissent Gabrielle savent à quel point son verre de vin après une journée au cabinet est vital pour elle. Elle a toujours ce ton léger et pourtant, son air reprend un peu plus de sérieux au fil de ses paroles « L’affaire sur laquelle je bosse actuellement me prend le plus clair de mon temps. Ca, ajouté à ma sœur qui m’a donné un peu de fil à retordre ces dernières semaines… ». Oh, les deux amies avaient définitivement plein de choses à se raconter et les verres de vin tout comme les différentes sucreries et autres mets proposés sur le marché allaient sûrement bien les accompagner pour se faire. « … explique sûrement ma tête de déterrée. Toi, en revanche, ma grande, tu as bonne mine », une manière de lui demander des nouvelles en retour aussi.
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There must be peace and understanding sometime, strong winds of promise that will blow away the doubt and fear if i can dream of a warmer sun, where hope keeps shining on everyone, tell me why, oh why, oh why won't that sun appear. if i can dream, e.presley + @aeairiel.
Spoiler:
Gaïa Salvatori
la justicière au stylo
ÂGE : 33 ans (02/10/89; ♎︎) STATUT : en couple pour de bon, elle lui a avoué ses sentiments, et continue d'espérer qu'un jour elle arrivera à lui arracher les trois mots MÉTIER : elle vole désormais de ses propres ailes en tant que journaliste d'investigation freelance, à côté de ça, elle planche sur un bouquin depuis des mois et enfin, il est terminé LOGEMENT : #179 Edward Street, Spring Hill, avec son chat noir, Diva POSTS : 2186 POINTS : 95
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(#) Sujet: Re: dreaming of a white christmas (gabaïa #1) Dim 22 Jan 2023 - 18:14
dreaming of a white christmas
Quand l'avocate avait finalement fait son apparition dans le champ de vision de l'italienne, cette dernière venait de terminer son premier verre de vin chaud - délicieux, soit dit en passant. D'humeur taquine, la brune n'avait pas hésité à charrier son amie, soulignant son retard avec espièglerie. Une remarque qui, loin d'agacer Gabrielle, avait réussi à la faire sourire. « Comme si cela aurait été un supplice. Avoue, tu es même déçue que j’arrive aussi vite ? » Comme si elle aurait préféré que ce soit le cas. La journaliste avait beau aimer le vin, partager un verre avec une amie restait néanmoins beaucoup plus agréable que de boire seule. Pour autant, elle avait levé les mains en riant. « Je plaide coupable. » Tout avait été parfaitement clair dans sa tête. Si Gabrielle n'avait pas montré le bout de son nez comme prévu, pour X ou Y raison, l'italienne serait probablement rentrée chez elle après un second gobelet en solo et un texto inquiet pour l'avocate. Mais puisque maintenant, tout se déroulait pour le mieux, la jeune femme n'avait plus aucune raison de penser à son plan de secours. Après une courte étreinte, Gaïa avait laissé entendre qu'elle était contente de la voir, ce à quoi l'avocate avait répondu par un « Moi aussi, beauté » très apprécié. Mais elle avait l'air fatigué, Gaby. Bien sûr, ça pouvait arriver, et ce n'était pas si étonnant quand on connaissait le métier de la brune. L'Italienne elle-même ne connaissait que trop bien cet air sur son visage, ses traits tirés, son manque d'énergie flagrant. Avec son manque de tact plutôt habituel, elle le lui avait fait remarquer, et pour son plus grand soulagement, l'avocate ne s'était pas vexée, le moins du monde, argumentant qu'il n'y avait pas que sa journée de boulot qui lui pesait sur le moral. « Entre autres choses » Le long soupir qui avait suivi était évocateur, si bien que l'italienne en avait profité pour passer un bras sous le sien, avançant qu'elle avait besoin d'un verre. Et si un simple gobelet de vin chaud ne pourrait probablement pas faire disparaître tous ses soucis comme par magie, peut-être que ça pourrait lui changer les idées pour quelques heures. Ca, plus leur conversation. « Sûrement même plus qu’un » Soit, ce n'était pas à la journaliste qu'il faudrait le redire. Et s'il fallait qu'elle porte Gabrielle sur son dos pour la ramener jusque chez elle, elle le ferait. « Allons-y. Il me tarde d'entendre ces autres choses qui te tracassent tant. » Parce que bien sûr, l'italienne ne laisserait pas passer ça, d'autant plus que si l'avocate avait abordé le sujet, c'est certainement qu'elle avait besoin d'en parler. Nouveau verre de vin chaud en main, le premier pour Gaby, les deux jeunes femmes avaient commencé à déambuler dans le marché de Noël, sans vraiment faire attention à où elles allaient. La destination n'avait pas grand importance quand tout ce qui les importait c'était de se retrouver entre amies. « Tu sais que ce verre de vin est un luxe ces derniers temps pour moi ? Je n’ai même pas le temps de m’accorder un verre le soir en rentrant. » Le commentaire avait fait grimacer l'italienne. C'était suffisamment rare comme situation pour l'intriguer. Ce genre n'arrivait que lorsque l'affaire sur laquelle elle bossait était suffisamment compliquée pour manquer de lui faire perdre l'appétit, quand il lui enlevait définitivement du temps pour elle. « L’affaire sur laquelle je bosse actuellement me prend le plus clair de mon temps. Ca, ajouté à ma sœur qui m’a donné un peu de fil à retordre ces dernières semaines… » Buvant une gorgée de son gobelet, la journaliste avait fixé son amie du regard, qui avait marqué une pause avant de terminer sa phrase laissée en suspens. « … explique sûrement ma tête de déterrée. Toi, en revanche, ma grande, tu as bonne mine. » Un sourire s'était étiré sur les lèvres de la journaliste. Elle en avait des choses à dire, l'italienne, et pour vrai, elle crevait d'envie d'en parler à Gabrielle. Mais, chaque chose en son temps. « Depuis combien de temps tu es dessus? C'est quel genre d'affaire pour que tu te prennes la tête comme ça? » Quand elle était à Rome, qu'elle côtoyait des procès presque quotidiennement pour le journal qui l'employait, elle en avait vu, des avocats qui s'arrachaient les cheveux. A commencer par Vittorio, d'ailleurs, quand il occupait encore ce genre de poste. Gabrielle était de ce genre là, aussi. Elle prenait les choses à coeur, et quand l'affaire était plus compliqué que d'ordinaire, elle se faisait facilement des noeuds au cerveau. Sur ce point, les deux jeunes femmes se ressemblaient plus que de raison, malgré leurs métiers différents. « Et ta soeur? Qu'est-ce que Meryl a encore fait? » Si encore une fois, les relations tendues entre soeurs étaient chose courant pour l'italienne, Gaïa ne pouvait pas nier qu'en terme de soucis, le soeur Strange dépassait Mina d'une bonne tête. Pourtant, de ce qu'elle en savait, Meryl était bien plus manipulable que sa propre soeur, et Gaïa frissonnait rien qu'en imaginant les dégâts que cette dernière aurait pu faire si elle s'était retrouvée à la place de la petite Strange. Un cauchemar.
Désireuse d'alléger un peu l'atmosphère, et consciente que ses aveux prochains pourraient suffisamment intéresser la brune pour qu'elle oublie un instant ses tracas. « J'ai pas mal de choses à te dire, en vérité. » En une seconde, elle avait capté l'attention de Gabrielle, et n'avait pas hésité une seconde sur quel sujet aborder en premier. « Vittorio m'a demandé de venir habiter avec lui. » Rien que d'y penser, l'italienne se sentait comme sur un petit nuage, une sensation que ne l'avait pas quittée depuis que son compatriote lui avait fait cette proposition, quelques jours plus tôt. « Enfin, pas tout à fait. On va emménager ensemble, dès qu'on aura trouvé quelque chose qui nous correspond à tous les deux. » Ils n'avaient pas encore entamé les recherches, mais ça se ferait incessement sous peu, l'italienne y veillerait particulièrement, même si elle ne doutait pas le moins du monde de l'investissement de son amoureux quant à leur situation. « Et sinon... J'ai terminé mon roman. » Si Gabrielle connaissait l'état de sa relation avec Vittorio, en revanche elle ignorait tout de cet aspect de sa vie, si bien que l'italienne avait rapidement précisé. « Parce que oui, j'ai écris un roman. Et il va être publié. » La journaliste avait pris une grande inspiration, à la fois soulagée et exaltée d'en avoir parlé, enfin, à l'une de ses meilleures amies. Quand évidemment Vitto avait été le premier de son cercle de proches au courant, la jeune femme n'attendait que le jour où elle pourrait partager son enthousiasme - et son angoisse - avec sa sphère directe. Dieu sait qu'elle aurait besoin de soutien quand le processus de publication aurait été lancé pour de bon.
“Sai, la gente è strana, prima si odia e poi si ama. L’amore non segue le logiche, ti toglie il respiro e la sete.”
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Gabrielle Strange
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ÂGE : 37 ans (30.07.1985) SURNOM : Ses proches la surnomme Gaby ou Gab'. Un certain Walker l'appelait, fut un temps, Miss California. STATUT : Son coeur n'est plus à prendre, quel que soit le statut de leur relation. Elle sait qu'elle ne trouvera jamais quelqu'un pour l'égaler. MÉTIER : Avocate pénaliste, travaille pour le cabinet Sherman & Mancini LOGEMENT : #521 wellington street, bayside. POSTS : 1413 POINTS : 330
TW IN RP : accident - coma - violence - alcoolisme - suicide TW IRL : /GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née à Las Vegas ☽ Etudes à LA pour devenir avocate où elle s'est établie ensuite ☽ Départ pour l'Australie sans en avoir le choix en août 2020 ☽ Végétarienne ☽ Amoureuse de la nature, sa bouffée d'oxygène étant les randonnées ☽ Aime le vin ☽ Suit les tendances en matière de mode ☽ Photographe à ses heures perdues, une passion qu'elle a depuis petite. CODE COULEUR : #cc3399 RPs EN COURS : 08 ☽ Gaïa #1 ☽ Merielle #3 ☽ Chanelle #32 ☽ Lucy #1 ☽ Ebby #4 ☽ Jackson #4 ☽ Chanelle #34 ☽ Chanelle #35.
∆ CHANELLE ☽ You know it's never one or the other, i'm never feeling fine while you suffer, we were never built to forget doesn't mean you still can resent me, always on a course of collision, the road between relapse and remission, something we can't comprehend, we still both care, but we're bending
∆ STRANGE FAMILY ☽ Everything will change, nothin' stays the same and nobody here's perfect, oh but everyone's to blame, all that you rely on and all that you can save will leave you in the morning and find you in the day.
LUCY ☽ u.c.
∆ EBBY ☽ So no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's DOA, it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month, or even your year, but I'll be there for you
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Décembre 2022. « Je plaide coupable. » La référence fait sourire Gabrielle tout comme l’évocation de son addiction au vin - addiction partagée avec la californienne. C’est d’ailleurs un de ces points communs qui fait qu’elles s’entendent aussi bien, Gabrielle en est persuadée – non loin d’elle l’idée d’ignorer cet autre facteur commun, celui de leur profession, réelle raison de leurs premiers échanges. En tout cas, aujourd’hui, si elle se retrouve à ce marché de Noël, ce n’est pas pour parler d’une affaire mais pour déguster quelques verres de vins chauds – même s’il fait plus d’une trentaine de degrés en ce mois de décembre, cela ne va pas les arrêter pour autant. « Allons-y. Il me tarde d'entendre ces autres choses qui te tracassent tant. » Parce que oui, elle a quelques préoccupations en tête l’américaine, à commencer par ce procès qui lui prend le plus clair de son temps ces dernières semaines. Une opportunité pour la jeune femme qui a eu la sensation de recommencer de zéro dans sa carrière, depuis son arrivée à Brisbane deux ans plus tôt. La nécessité de prouver qu’elle est une avocate hors pair, aussi redoutable et renommée que ses pairs dans le cabinet pour lequel elle travaille. Une pression qu’elle se met toute seule, indéniablemen,t et cette affaire est, à ses yeux, celle qui pourrait lui permettre de se voir confier davantage de cas plus importants que ceux pour lesquels elle a été sollicitée jusqu’à maintenant. Une chance donc mais qui l’oblige à se donner corps et âme, déterminée plus que jamais à remporter ce procès « Depuis combien de temps tu es dessus? C'est quel genre d'affaires pour que tu te prennes la tête comme ça? » Elles sont là pour se détendre et se changer les idées mais ne pas parler boulot semble leur être impossible, autant à l’une qu’à l’autre. D’où le fait que Gabrielle ne chasse pas sa question et décide, au contraire, d’y répondre « Depuis début novembre. Tu en as peut-être entendu vaguement parler et Gabrielle est consciente que ce vaguement se transformera, dans les prochaines semaines, en largement parler un chef d’une entreprise hautement renommée en ville accusé de détournement de fonds ». Le secret professionnel l’oblige à ne pas s’épancher davantage sur les détails, sur les tenants et les aboutissants, sur le vrai et le faux de cette affaire. Gaïa ne s’en offusquera pas, elle le sait, connaissant très bien le milieu. « Pas une mince affaire, toutes les chances ne sont pas de notre côté » Ce qui explique donc pourquoi cette affaire lui prend autant la tête, lui prend surtout beaucoup de son temps « C’est un gros dossier, c’est la première fois que le cabinet me confie quelque chose d’aussi gros. C’est l’occasion pour moi de montrer de quel bois je me chauffe » Regardant son amie du coin de l’œil, Gaïa remarque sûrement l’amusement sur les traits de la californienne. Surtout, sa détermination et cette certaine confiance qui ressort, quand elle sait de quoi elle peut être capable, les années de pratique à Los Angeles l’ayant conforté dans cette opinion qu’elle peut avoir d’elle-même dans le milieu. Elle peut être redoutable et elle est prête à le prouver coûte que coûte. « Et ta soeur? Qu'est-ce que Meryl a encore fait? » Cette fois, c’est un rôle dans lequel elle est moins à l’aise et toute la confiance qui pouvait transparaître quelques secondes auparavant s’estompe. Un soupir s’échappe d’entre ses lèvres « Elle a fui ? ce n’est qu’une question rhétorique en réalité Disons qu’elle a pris la poudre d’escampette parce qu’elle n'a pas été capable de me dire les réelles raisons de sa venue à Brisbane l’ironie du sort veut que Gabrielle non plus n’est pas honnête avec la majorité de ses proches à ce sujet, soit dit en passant - et il a tendance à l’oublier visiblement Et même si elle est revenue, qu’on s’est expliquée, je ne peux pas m’empêcher d’être inquiète pour elle ». Elle tente au mieux de le cacher à la principale intéressée, feignant de lui faire confiance quand elle craint qu’elle puisse dériver en finissant par emprunter le mauvais chemin - une réelle malédiction dans la famille des Strange.
« J'ai pas mal de choses à te dire, en vérité. » C’est au tour de Gaïa de se confier à Gabrielle et la mine radieuse que celle-ci affiche – contrastant avec celle de l’américaine – ne fait que la rendre encore plus curieuse à propos de ces nombreuses choses qu’elle semble avoir à lui dire. « Vittorio m'a demandé de venir habiter avec lui. » Gaby s’arrête dans ses pas « Enfin, pas tout à fait. On va emménager ensemble, dès qu'on aura trouvé quelque chose qui nous correspond à tous les deux. » « Pourquoi tu ne me l’as pas dit plus tôt j’aurai apporté une bouteille de champagne ? » Sent-t-elle une légère moquerie derrière ses propos ? « Il a été lent à la détente mais c’est super. Je suis heureuse pour toi Gaïa. J’imagine que tu dois l’être tout autant ? » Elle n'en doute pas, en réalité, quand elle sait aussi que le Vittorio a tendance à ne pas s’épancher sur ses sentiments d’après les dires de la belle italienne. Et s’il lui a fait cette proposition, ce n’est pas anodin et c’est une preuve là qu’il l’aime, même sans le dire explicitement. « Et sinon... J'ai terminé mon roman. » L’air éberlué de l’avocate entraîne sûrement Gaïa à préciser. « Parce que oui, j'ai écrit un roman. Et il va être publié. » « Ok, soit j’ai perdu la notion du temps soit tu m’as caché bien des choses depuis des mois et là elle pointe son index vers elle, accusateur je t’en veux ». Elle plaisante, son sourire le montrant clairement, heureuse de toutes ces belles choses qui se passent dans la vie de son amie « J’aurai droit à un exemplaire ? Il parle de quoi ton roman ? ». Elles reprennent leur cadence de marche, les yeux de Gabrielle cherchant avec intérêt le prochain stand de vin chaud.
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ÂGE : 33 ans (02/10/89; ♎︎) STATUT : en couple pour de bon, elle lui a avoué ses sentiments, et continue d'espérer qu'un jour elle arrivera à lui arracher les trois mots MÉTIER : elle vole désormais de ses propres ailes en tant que journaliste d'investigation freelance, à côté de ça, elle planche sur un bouquin depuis des mois et enfin, il est terminé LOGEMENT : #179 Edward Street, Spring Hill, avec son chat noir, Diva POSTS : 2186 POINTS : 95
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(#) Sujet: Re: dreaming of a white christmas (gabaïa #1) Lun 27 Fév 2023 - 18:58
dreaming of a white christmas
Son amie était fatiguée, ça Gaïa pouvait le deviner rien qu'en détaillant les traits de son visage. C'est tout naturellement que la journaliste avait posé des questions sur son boulot, puisqu'il y avait fort à parier que son poste d'avocate avait quelque chose à voir là dedans. Presque tout, probablement. La brune s'arrachait les cheveux par rapport à son affaire du moment, et si l'italienne avait l'habitude de la voir très impliquée, là, c'était différent de d'habitude. « Depuis début novembre. Tu en as peut-être entendu vaguement parler, un chef d’une entreprise hautement renommée en ville accusé de détournement de fonds. » Détournant les yeux, l'italienne avait retenu un soupir en préférant grimacer. C'était toujours plus compliqué quand ça impliquait des personnalités publiques. Et si d'un point de vue extérieur l'affaire n'avait rien d'extraordinaire, c'était justement cette dimension publique qui était infernale à gérer. Gabrielle sous les projecteurs, bien qu'elle ait l'habitude, se fatiguerait sûrement beaucoup plus rapidement. « Pas une mince affaire, toutes les chances ne sont pas de notre côté. » « J'imagine que tu es du côté de l'accusé, alors. » Pas une question mais une affirmation. Gabrielle n'avait pas besoin d'en dire plus, la journaliste avait suffisamment traîné dans les tribunaux pour savoir que c'était toujours plus compliqué de défendre quelqu'un qui occupait la place de l'accusé. Encore plus quand tout le désignait... « C’est un gros dossier, c’est la première fois que le cabinet me confie quelque chose d’aussi gros. C’est l’occasion pour moi de montrer de quel bois je me chauffe. » Un coup d'oeil à la brune lui avait indiqué toute sa motivation, quand bien même sa voix aurait pu lui suffire. La journaliste ne doutait pas une seule seconde de la combativité de l'avocate. « Je suis certaine que tu vas les éblouir. » Et ce ne serait qu'une question de temps avant qu'on lui en confie d'autres de cette ampleur. Mais en attendant, et puisque le travail ne lui donnait pas assez à penser, Gabrielle avait évoqué sa soeur comme seconde cause de sa fatigue apparente. Si l'italienne n'avait jamais rencontré la cadette de son amie, elle en entendait régulièrement parler, suffisamment pour avoir l'impression de la connaître et se permettre un petit soupir irrité. Qu'est-ce que la petite Strange, un poil trop persuasible, avait encore fait? « Elle a fui? Disons qu’elle a pris la poudre d’escampette parce qu’elle n'a pas été capable de me dire les réelles raisons de sa venue à Brisbane. Et même si elle est revenue, qu’on s’est expliquées, je ne peux pas m’empêcher d’être inquiète pour elle. » Et elle le serait probablement toujours. Bien qu'elle la situation avec sa propre soeur soit totalement différente, l'italienne savait très bien que si la plus jeune se retrouvait dans les emmerdes, tôt ou tard, elle se consumerait d'inquiétude pour elle - et ce, malgré toutes leurs différences et divergences. « Je ne peux pas trop t'aider pour ça, ce n'est absolument pas une situation que je connais... » Elle avait détourné un instant le regard pour mieux le darder sur la foule autour d'elles deux. « C'est normal de s'inquiéter. Mais... » Elle avait soupiré. Un bon conseil était tellement plus simple à dire qu'à suivre. Encore plus quand ça concernait la famille. « Fais attention à ne pas t'oublier à force de t'inquiéter. Tu ne peux pas passer ta vie à surveiller Meryl. » Elle pouvait. Mais qu'est-ce que ça pourrait bien faire d'elle?
Pour une atmosphère plus légère, l'italienne avait enchainé sur des sujets moins lourds à évoquer, qui elle l'espérait pourrait changer les idées de son amie, alors qu'elle même brûlait de lui en parler. Et parmi les nouvelles, la première dont elle souhaitait lui faire part concernait sa relation avec Vittorio, sur le point de passer un niveau au dessus. Et de l'initiative de son compatriote, un détail qu'il convenait de souligner tant il était inattendu. A tel point que l'avocate s'était stoppée net, s'attirant un regard amusé de la journaliste. « Pourquoi tu ne me l’as pas dit plus tôt j’aurai apporté une bouteille de champagne ? » « Tu veux mélanger du champagne au vin chaud? Quelle drôle d'idée. » Elle était espiègle, Gaïa, s'amusant de la surprise feinte de son amie, qui faisait écho à celle qui l'avait saisie quelques jours plus tôt, quand sa moitié lui avait cette proposition, seulement bien plus sincère. « On aura tout le temps d'en boire plus tard, ce n'est pas les occasions qui vont manquer. » Parce que oui, d'autres nouvelles attendaient encore d'être dévoilées, et l'ensemble mériterait bien une bouteille. « Il a été lent à la détente mais c’est super. Je suis heureuse pour toi, Gaïa. J’imagine que tu dois l’être tout autant ? » La journaliste avait eu un rire, autant de ravissement que d'autre chose. Gabrielle ne connaissait pas toute leur histoire, peu de monde en réalité en avait connaissance. Il fallait avoir toutes les informations pour pouvoir admettre que vu leur passé, il leur faudrait du temps pour avancer en évitant un échec, et que finalement, Vittorio n'était peut-être pas si lent quant à la décision. C'était un grand pas, et même si la journaliste n'avait pas montré la moindre hésitation quand il s'était lancé, elle n'en avait pas moins réfléchi en amont. Au cas où. « Je suis ravie. Je l'aime, si tu savais... » Tout était différent maintenant, ils avaient bien évolué depuis leurs débuts. Pourtant, ils avaient encore du chemin à parcourir, ensemble. Ils finiraient par passer au dessus de leurs différents. Secouant la tête pour se remettre les idées en place, à deux doigts de s'abandonner à la rêverie, la jeune femme avait lancé le deuxième sujet qui lui tenait à coeur, à savoir son roman. Roman qui était encore un secret pour tout le monde, à l'exception de son amant et de son éditrice. D'où la surprise non feinte de l'avocate, face à laquelle elle s'était sentie obligée d'apporter quelques précisions. « Ok, soit j’ai perdu la notion du temps soit tu m’as caché bien des choses depuis des mois et là.. » Un doigt accusateur pointé droit sur sa poitrine, l'italienne avait un peu perdu de sa superbe. « Je t’en veux. » Heureusement, le nouveau sourire de la brune avait détendue l'italienne. L'autre ne lui en voulait pas, ce qui éviterait à la jeune femme de devoir expliquer pourquoi elle les avait tous tenu dans l'ignorance jusqu'à la presque fin. « J’aurai droit à un exemplaire ? Il parle de quoi ton roman ? » Les reproches de Gabrielle très vite oubliés, cette dernière s'était empressée de la questionner sur le fameux, curiosité en avant. Flattée, la journaliste avait cependant pris le temps de terminer son gobelet de vin chaud, tant qu'il l'était encore, avant de répondre. « C'est un thriller, inspiré de certaines horreurs que j'ai pu entendre en procès. » Très librement inspiré, d'ailleurs, et heureusement pour elle, il n'aurait plus manqué qu'on l'accuse de plagiat. Et puisque son éditrice croyait en elle, pas de raison d'être effrayée comme une enfant... « T'auras un exemplaire dédicacé. » Comme probablement tous ses proches, qu'ils le veuillent ou non. Si sa mère serait certainement ravie du cadeau, il y avait fort à parier que ce ne serait pas le cas de son père, plus encore si ce n'était pas un succès. « Et t'auras le droit de faire un feu de joie avec si jamais c'est un fiasco. » Sa fierté lui hurlait que non, que c'était un véritable bijou, mais comme pour tous les nouveaux départs, elle restait prudente quant à l'issue. Pour ne pas risquer d'être déçue. Ne pas être la première, la meilleure? Elle n'avait plus l'habitude...
“Sai, la gente è strana, prima si odia e poi si ama. L’amore non segue le logiche, ti toglie il respiro e la sete.”
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Gabrielle Strange
l'épée de justice
ÂGE : 37 ans (30.07.1985) SURNOM : Ses proches la surnomme Gaby ou Gab'. Un certain Walker l'appelait, fut un temps, Miss California. STATUT : Son coeur n'est plus à prendre, quel que soit le statut de leur relation. Elle sait qu'elle ne trouvera jamais quelqu'un pour l'égaler. MÉTIER : Avocate pénaliste, travaille pour le cabinet Sherman & Mancini LOGEMENT : #521 wellington street, bayside. POSTS : 1413 POINTS : 330
TW IN RP : accident - coma - violence - alcoolisme - suicide TW IRL : /GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née à Las Vegas ☽ Etudes à LA pour devenir avocate où elle s'est établie ensuite ☽ Départ pour l'Australie sans en avoir le choix en août 2020 ☽ Végétarienne ☽ Amoureuse de la nature, sa bouffée d'oxygène étant les randonnées ☽ Aime le vin ☽ Suit les tendances en matière de mode ☽ Photographe à ses heures perdues, une passion qu'elle a depuis petite. CODE COULEUR : #cc3399 RPs EN COURS : 08 ☽ Gaïa #1 ☽ Merielle #3 ☽ Chanelle #32 ☽ Lucy #1 ☽ Ebby #4 ☽ Jackson #4 ☽ Chanelle #34 ☽ Chanelle #35.
∆ CHANELLE ☽ You know it's never one or the other, i'm never feeling fine while you suffer, we were never built to forget doesn't mean you still can resent me, always on a course of collision, the road between relapse and remission, something we can't comprehend, we still both care, but we're bending
∆ STRANGE FAMILY ☽ Everything will change, nothin' stays the same and nobody here's perfect, oh but everyone's to blame, all that you rely on and all that you can save will leave you in the morning and find you in the day.
LUCY ☽ u.c.
∆ EBBY ☽ So no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's DOA, it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month, or even your year, but I'll be there for you
RPs EN ATTENTE : Andrew #2 ☽ Muiredach #2 ☽ Aliyah #1
Décembre 2022. Retrouver son amie italienne aujourd’hui fait du bien au moral d’une Gabrielle dont les épaules sont bien trop chargées pour sa frêle silhouette. C’est sûrement pour cette raison aussi que ce verre de vin chaud est le bienvenue et qu’il aide ainsi à accompagner le récit des tracas qui peuvent bien la préoccuper « J'imagine que tu es du côté de l'accusé, alors. » En premier lieu, cette affaire sur laquelle elle travaille d’arrache-pied, au point que les temps de répit deviennent un luxe dans son quotidien et peuvent se compter sur les doigts d’une main. A raison quand celui qu’elle doit défendre n’est autre que l’accusé, comme le devine très bien Gaïa, à qui elle se contente d’offrir un simple hochement de tête en guise de réponse. C’est ce qui rend donc le cas plus difficile malgré l’innocence que son client n’a de cesse de clamer, alors que toutes les preuves, toutes les évidences sont contre lui. Mais Gabrielle le croit, quand il dépeint un portrait peu conventionnel et glorieux du réel coupable, et quand bien même réel coupable il n’y aurait pas, il en faudrait beaucoup à l’avocate pour baisser les bras. Surtout quand ce procès est une opportunité pour elle de faire ses preuves, montrant à tous l’avocate redoutable qu’elle peut être « Je suis certaine que tu vas les éblouir. » Ca, c’est ce qu’elle espère et compte faire. De là à atteindre cet objectif, elle sait ce chemin encore long et loin d’être gagné. « Merci » Reconnaissante, elle lui offre un sourire et fait part ensuite à Gaïa des problèmes rencontrés quelques semaines auparavant avec Meryl. Celle-ci a pris la fuite pour ne pas avoir à livrer certaines vérités à son aînée et, même si de l’eau est passée sous les ponts depuis, Gabrielle ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour celle qu’elle a toujours cherché à protéger. « Je ne peux pas trop t'aider pour ça, ce n'est absolument pas une situation que je connais... (…) C'est normal de s'inquiéter. Mais... (…) Fais attention à ne pas t'oublier à force de t'inquiéter. Tu ne peux pas passer ta vie à surveiller Meryl. » Gabrielle laisse échapper un soupir avant de prendre le temps de porter son verre de vin chaud à ses lèvres pour s’enquérir d’une gorgée. Une part d’elle sait que l’italienne a raison, surtout que Meryl vient de fêter ses vingt cinq ans et n’est plus une enfant. Mais c’est un engagement qu’elle a pris, et ce depuis toujours, une responsabilité qui ne l’engage qu’elle quand personne ne lui a pourtant demandé de le faire et bien que le temps passe, et qu’elle pourrait aussi lâcher du lest, elle en est tout bonnement incapable. Pour elle, cet engagement n’a pas de date butoire et c’est aussi parce qu’elle sent sa cadette bien trop fragile et bien trop perdue actuellement, qu’elle ne peut pas se permettre ce recul que lui suggère pourtant son amie en toute bienveillance « Tu as sûrement raison et tôt ou tard, elle finira par voler de ses propres ailes. Pour l’heure, je la sens bien trop fragile pour ne pas le faire et ne pas me sentir responsable de ses choix. Je ne me pardonnerai pas si elle en faisait des mauvais ». Son passif, celui de cette famille dans laquelle elle a grandi mais aussi les choix opérés par ses deux frères aînés poussent la Strange a être surprotectrice avec sa cadette. Comme un besoin de ne pas être la seule à s’être sortie de cette vie chaotique dans laquelle ils ont grandi et si elle ne peut plus rien faire pour Alec et Mitchell, elle espère au moins pouvoir éviter cette pente glissante à Meryl.
Gabrielle a le cœur lourd, des responsabilités bien trop lourdes sur les épaules et une autre inquiétude qui s’ajoute aux précédentes qu’elle préfère taire, pour l’heure, à son amie. C’est pour cette raison aussi qu’elle préfère se focaliser sur Gaïa dont les nouvelles sont bien meilleures que celles qu’a à lui apporter l’américaine « Tu veux mélanger du champagne au vin chaud? Quelle drôle d'idée. » Ses épaules se haussent alors qu’elle lâche un « L’expérience se tente » sur un ton amusé mais loin d’être sérieuse pour autant. « On aura tout le temps d'en boire plus tard, ce n'est pas les occasions qui vont manquer. » Forcément, en ayant de tels mots, Gabrielle s’attend à d’autres nouvelles et assez instinctivement, son regard s’attarde quelques secondes sur le ventre de son amie mais la présence de ce verre de vin chaud dans sa main la dissuade de poser cette question qui n’aurait pas lieu d’être – et éloigne donc l’éventualité qu’elle puisse attendre un heureux événement, consciente également que cette probabilité doit être quasi proche du néant pour le couple. En effet, Gabrielle se doute bien que l'aménagement du couple est déjà un premier grand pas pour eux, surtout lorsque cette proposition émane de celui dont elle connaît la réticence face à l’engagement – en se basant sur les dires de son amie « Je suis ravie. Je l'aime, si tu savais... » Et le bonheur de Gaïa transparaît sur ses traits et Gaby n’est pas surprise de la voir ainsi. Elle est heureuse tout autant pour elle et lorsqu’elle évoque tout l’amour qu’elle peut avoir pour Vitto, la californienne acquiesce, un sourire doux au bout des lèvres « Je l’imagine bien ». Parce qu’elle partage le même sentiment envers Channing, même si leur relation est encore incertaine. Elle l’aime certainement bien plus qu’elle ne peut lui démontrer ou qu’elle ne parvient même à le démontrer à quiconque, mais elle est certaine que si son petit-ami lui faisait une telle proposition, elle n’hésiterait pas une seule seconde à accepter, tout comme Gaïa a pu le faire avec Vittorio. D’ailleurs, si l’italienne semble se laisser aller à ses pensées quelques instants, il en est de même pour l’avocate, extirpée alors de celles-ci très vite par une Gaïa qui ne va que de bonnes nouvelles en bonnes nouvelles « C'est un thriller, inspiré de certaines horreurs que j'ai pu entendre en procès. » Il est question cette fois de la publication de son premier roman, un dont elle ne lui en avait nullement évoqué l’écriture au préalable. « Je me languis de le lire. Tu imagines bien que c’est un sujet qui m’intéresse tout particulièrement ». En expliquer les raisons à Gaïa n’est pas nécessaire quand le domaine du droit est le sien et celui qui la passionne toujours autant, même si cela fait des années qu’elle est dans le milieu. Sa curiosité est piquée et le fait que son amie lui en promet non seulement un exemplaire mais aussi « T'auras un exemplaire dédicacé. » « Me voilà flattée », ne peut que la rendre encore plus impatiente de pouvoir en faire la lecture. « Et t'auras le droit de faire un feu de joie avec si jamais c'est un fiasco. » « Je suis sûre que ce sera un best-seller ». L’objectivité ne peut être prônée dans ses propos, du moins en partie, ceux-ci se basant cependant aussi sur les divers articles et donc la plume de son amie, ceux dont elle en a apprécié la lecture à plusieurs reprises. Quoi qu’il en soit, même si son livre ne venait à remporter un franc succès, Gabrielle estime que Gaïa ne pourra qu’être fière du travail accompli « Quand est-ce qu’est la sortie officielle ? » demande-t-elle alors qu’elle se remet en mouvement, invitant ainsi l’italienne à en faire de même, terminant au passage son verre de vin chaud à son tour « A défaut d’un verre de champagne, on peut s’autoriser un deuxième verre, tu ne penses pas ? ». La malice reprend place sur ses traits alors qu’elle délaisse son premier gobelet dans une poubelle « J’imagine que tu vas passer les fêtes avec Vittorio ? ».
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There must be peace and understanding sometime, strong winds of promise that will blow away the doubt and fear if i can dream of a warmer sun, where hope keeps shining on everyone, tell me why, oh why, oh why won't that sun appear. if i can dream, e.presley + @aeairiel.
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