| literature is the most agreeable way of ignoring life (ophelia #1) | |
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 ÂGE : 42 ans - (27.01.1980) SURNOM : wyatt. c'est très bien, t'amuse pas à lui trouver un surnom débile. STATUT : guess he loves her and it scares him MÉTIER : son nouveau roman connaît un véritable succès, aujourd'hui, il prend une légère pause pour se concentrer sur son nouveau rôle de père LOGEMENT : sa famille se réuni au #95 st paul's terrace, spring hill POSTS : 1410 POINTS : 30 GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : aîné de la famille Parker, il sera à jamais le grand frère insupportable, mais bien trop protecteur △ passionné de littérature depuis toujours, il ne sort jamais sans un livre ou deux △ fume comme un pompier △ a fait dix mois de prison pour couvrir sa sœur △ parle couramment français △ ne sait pas s'exprimer sans lâcher une insulte △ laisse une femme lui piétiner le cœur depuis des années... △ son fils Gabriel est né le 20.11.2021. CODE COULEUR : #660033 RPs EN COURS : (06) ≡ jules #2 ☽ rosalie #28 ☽ ophelia #1 ☽ sienna #1 ☽ damon #1 ☽ eleonora #4
craker ☽ forget what i said, it's not what i meant and i can't take it back. i can't unpack the baggage you left. what am i now? what if i'm someone i don't want around? what if i'm down? what if i'm out? what if i'm someone you won't talk about? i'm falling again...
parkerssss ☽ if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me. and if you were drowned at sea, i'd give you my lungs so you could breathe
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| « Tu vas être en retard pour ton premier jour, dumbass. » Elle hurle, beaucoup trop proche de mon oreille, la gamine. Je sens son corps qui vient s’échouer contre le mien, m’obligeant à me redresser pour éviter un coup de genou mal placé qui me clouerait au lit pour les mauvaises raisons. « Laisse-moi Ari. » Elle insiste la petite, je sens sa main qui secoue mon épaule et je pourrais la pousser du lit, mais je la laisse s’amuser cinq minutes avant de prendre l’avantage et de venir chatouiller ses côtes. Pendant quelques minutes, elle essaye d’échapper à mon emprise en hurlant avant de se retrouver sur le sol. « Sérieux, t’as dix minutes pour être à la librairie Wywy. » Je jette un coup d’œil à mon réveil et me lève en vitesse. « Merde ! » Je pensais qu’elle avait utilisé une excuse bidon juste pour le plaisir de sauter sur mon lit et de me réveiller brutalement, mais il est déjà, tard et je dois vraiment commencer mon shift dans moins de dix minutes. Je saute dans le premier jean qui traîne sur le sol, renifle un ou deux tee-shirts avant d’en trouver un qui fera l’affaire et me précipite dans la salle de bain. J’ai les cheveux en bataille, je n’ai pas avalé de café et je dois courir pour attraper mon bus. La matinée commence mal…
Ce n’est pas la première année que je travaille pour la librairie, je viens souvent les week-ends pour donner un coup de main au propriétaire et cette année, il a accepté de m’engager pour les vacances scolaires. Je connais le fonctionnement du magasin, de la caisse enregistreuse et tout ce genre de truc, je n’ai pas besoin de formation, alors après une petite réunion pour tout m’expliquer à nouveau, Jill et son mari ont décider de me laisser les clés de leurs boutiques pour s’offrir leurs premières vacances depuis des années. Ils m’ont fait confiance et je suis en retard pour ouvrir la boutique le premier jour. « Fait chier. » Je suis tenté de tout de même m’arrêter pour une tasse de café, mais je me souviens que je suis censé accueillir la nouvelle aujourd’hui et presse le pas. La gamine est assise sur les marches de la devanture et semble inquiète à chaque coup d’œil qu’elle jette à sa montre. C’est quoi son prénom déjà ? « Ophelia ? » Je crois que c’est ça. Je lui accorde un sourire. « J’ai raté mon bus. » Ou mon réveil, mais bon, elle n’a pas besoin de connaître tous les détails. Heureusement, aucun client ne semble attendre et je m’empresse d’ouvrir la boutique. « Ne dis rien à personne okay ? » Je ne sais pas vraiment si on va lui demander quoi que ce soit à mon sujet, mais j’aimerais bien éviter de me faire virer. J’ai besoin de job pour aider maman et j’ai promis aux filles de leur acheter des vêtements avec mon premier salaire. « Je suis Wyatt au fait. » Et je finis par me tourner vers elle pour lui tendre la main. « Tu veux un café ? » Vraiment, j’ai besoin de ma dose s’il faut que je lui apprenne le fonctionnement du magasin toute la journée.
@ophelia butcher |
|  | |  ÂGE : 38 ans (19 décembre) STATUT : elle a d’autres priorités qu’être en couple pour le moment, faut pas lui en vouloir de repousser sa « vie privée » encore et encore MÉTIER : écrivaine, scénariste ; même si certain(e)s diraient qu’elle est opportuniste à temps plein LOGEMENT : 467 princess street, une maison à Logan City habillée des plus jolis bégonias du quartier POSTS : 200 POINTS : 385 TW IN RP : kidnapping, disparition, hypocrisie, manipulation TW IRL : // GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : Ça ne m'intéresse pas. CODE COULEUR : #000000 (black) RPs EN COURS : Millie #2 ∞ Alfie ∞ Aiden ∞ Simon ∞ Matilda ∞ Saül ∞ Wyatt (fb) ∞ Jules #2 ∞ Ezra #3 ∞ Auden #3 RPs EN ATTENTE : Alfie #2 (mariage)
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 AVATAR : Emilia Clarke CRÉDITS : schizophrenic (avatar), pinterest (icons), loonywaltz (ub) DC : Alice Ferragni PSEUDO : nelly INSCRIT LE : 02/10/2022   | (#) Sujet: Re: literature is the most agreeable way of ignoring life (ophelia #1) Dim 1 Jan - 21:09 | |
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| Ophelia déteste être en retard. Elle déteste tout ce que ça comporte, entre le fait que quelqu’un, quelque part, soit occupé à attendre qu’elle arrive autant qu’à croire qu’elle était volontaire dans son absence de ponctualité. Elle connaît chaque élément à son agenda au même titre qu’elle sait combien de temps elle doit attribuer à chaque tâche, comme l’heure à laquelle elle doit cesser ce qu’elle fait avant pour arriver à temps, à quelle heure elle pourra entamer ce qu’elle doit faire après. Ophelia est une vraie montre, anxieuse dès que les secondes se soustraient et qu’elle n’est pas déjà là même si on l’attend une poignée de minutes plus tard. Son obsession maladive pour le temps, elle l’entretient depuis aussi loin qu’elle se souvient, pourtant particulièrement fascinée par la capacité qu’a son frère à traiter l’horloge comme une suggestion et non une certitude. Ben dérive dans la maison, cherche ses clés, les trouve pour mieux les égarer ensuite. Il prend la peine de faire mousser son lait, de chercher la saveur de céréales qu’il préfère, il hésite même sur le bouquin de sûreté qu’il traînera dans son sac en plus de celui qu’il lit actuellement, et des deux autres qu’il traîne par dépit du cursus universitaire qu’il respecte plus religieusement que le délai qu’Ophelia lui a laissé pour être prêt à la reconduire au bon moment, au bon endroit. « Ben, Ben ? Ben ! Beeeeeeen… » dans un calme qu’elle n’a pas et ne prévoit pas développer dans la prochaine heure, Ophelia joue entre le cri et le hurlement, en bas des escaliers, se maudissant elle et sa frousse de passer le permis, devant dépendre de Ben pour ses allées et ses venues vers Brisbane. La maison familiale est trop loin du centre pour qu’elle puisse penser aller à la librairie à pieds, et le dernier bus qui aurait pu la mener à la librairie est parti un peu avant que Ben lui assure qu’il n’y avait pas de problème et qu’il irait la reconduire à temps. S’il continue son petit jeu, elle sera seulement trois minutes en avance. Inacceptable. « À quel point je regrette. » les mains sur les oreilles, Ben dévale les escaliers en exagérant un soupir, pendant qu’Ophelia se rappelle qu’elle l’aime de tout son coeur autant qu’elle peut l’haïr en ce moment. « Si dramatique. » la brunette sait bien de quoi elle parle, toujours le nez fourré dans ses romans, là où les histoires la tiennent toujours plus en haleine que la vie en général. C’est elle qui l’est, dramatique, d’avoir décidé de passer ses vacances scolaires planquée dans un petit commerce sans climatisation, entourée de bouquins poussiéreux plutôt que de servir de la crème glacée dans un des kiosques en bord de plage australienne. « Si insupportable. » Ben se moque, un immense sourire sur les lèvres et les clés perdues-retrouvées-perdues-retrouvées de nouveau entre les mains. Ils finissent enfin par partir, tout juste avant qu’Ophelia n’entame une nouvelle crise interne de panique qu’elle camouflerait en chantant le nom de son frère jusqu’à perdre la voix.
Elle est persuadée que c’est voulu, que c’est un mauvais coup, qu’on l’observe de l’intérieur de la libraire et qu’on a vu son retard atroce (dix minutes, à peine). Ophelia s’est posée sur les marches du commerce, la jambe tremblante, incapable de décrocher son regard horrifié de sa montre et luttant intérieurement pour ne pas abandonner au premier obstacle qu’elle s’est elle-même attribué en restant prostrée devant une porte verrouillée. Son karma la fait flipper. « Ophelia ? » et la voix d’un grand gaillard à bout de souffle finit presque par l’achever, quand elle sursaute avant de ravaler le peu de salive qu’il lui reste, dans sa gorge sèche de fille coupable. « C’est ça. » coupable de tous les crimes du monde, mais surtout de celui de ne pas savoir à qui elle s’adresse. « J’ai raté mon bus. » oh ? Oh. Il est en retard lui aussi, donc, et Ophelia passe de suite d’un extrême à l’autre du spectre. « Ne dis rien à personne okay ? » bien sûr que non, qu’il ne s’en fasse pas, jamais elle n’oserait utiliser cette information pour se couvrir, elle, si jamais son retard à cause de Ben remonterait à la surface. « Je suis Wyatt au fait. » Ophelia fronce doucement les sourcils, cherchant activement pendant que Wyatt ouvre la porte de la librairie si on lui avait parlé de lui ou non. Elle croyait qu’elle allait passer sa première journée avec les proprios, d’où son besoin viscéral de faire bonne figure et d’arriver tôt. Mais il semblerait qu’on l’ait collée à un type qui n’est même pas capable d’arriver à temps pour accueillir les nouveaux. Décevant. « Tu veux un café ? » « Il y a du lait ? Ou de la crème sinon, je ne suis pas difficile. » Ophelia a la voix douce de celle qui observe maintenant, le suivant à l’intérieur du bâtiment où la chaleur prend à la gorge mais où elle n’a pas particulièrement chaud. En mission, elle observe chacun de ses gestes, remarque qu’il semble bien s’y connaître entre les pièces, savoir où tout se trouve dans les placards.
Sur un chariot prévu pour du classement, Butcher remarque des dizaines de copies des Paradis Artificiels et des Fleurs du mal à indexer et à ranger. « Jill avait des plans d’envergure. » Baudelaire n’a jamais été un poète qu’on associait à Ophelia - on le croit trop sale, trop glauque pour elle. Pourtant elle connaît ses sonnets sur le bout de ses doigts. Le café coule, Ophelia se dit qu’elle fera de Wyatt son allié. Il a les clés, il est ici quand les proprios n’y sont pas, elle le veut de son côté, il pourrait être utile un jour ou l’autre. Il ne faut pas chercher, Ophelia est jeune et impressionnable. Autant être honnête elle aussi. « Je suis arrivée même pas deux minutes avant toi. » elle n’attend que d’avoir sa tasse en main pour se confesser, jugeant qu’ainsi, ils seront égaux, ou presque. Ça pèse dans la balance de la confiance, ça. « J’aime pas mentir. » en référence à la demande de Wyatt de ne rien dire, si jamais quelqu’un le lui demande. « Mais j’aime pas parler non plus. » Ben pourrait témoigner de multitudes de moments où Ophelia l’avait couvert aux parents. Elle est loyale autant qu’elle est intéressée. « Je dirai rien si tu dis rien. » et déjà, Ophelia fait voeu de silence, filant de son côté avec les recueils de poésie à ranger - et à (re)lire, tant qu’à faire.  |
|  | |  ÂGE : 42 ans - (27.01.1980) SURNOM : wyatt. c'est très bien, t'amuse pas à lui trouver un surnom débile. STATUT : guess he loves her and it scares him MÉTIER : son nouveau roman connaît un véritable succès, aujourd'hui, il prend une légère pause pour se concentrer sur son nouveau rôle de père LOGEMENT : sa famille se réuni au #95 st paul's terrace, spring hill POSTS : 1410 POINTS : 30 GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : aîné de la famille Parker, il sera à jamais le grand frère insupportable, mais bien trop protecteur △ passionné de littérature depuis toujours, il ne sort jamais sans un livre ou deux △ fume comme un pompier △ a fait dix mois de prison pour couvrir sa sœur △ parle couramment français △ ne sait pas s'exprimer sans lâcher une insulte △ laisse une femme lui piétiner le cœur depuis des années... △ son fils Gabriel est né le 20.11.2021. CODE COULEUR : #660033 RPs EN COURS : (06) ≡ jules #2 ☽ rosalie #28 ☽ ophelia #1 ☽ sienna #1 ☽ damon #1 ☽ eleonora #4
craker ☽ forget what i said, it's not what i meant and i can't take it back. i can't unpack the baggage you left. what am i now? what if i'm someone i don't want around? what if i'm down? what if i'm out? what if i'm someone you won't talk about? i'm falling again...
parkerssss ☽ if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me. and if you were drowned at sea, i'd give you my lungs so you could breathe
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| Je n’étais pas particulièrement ravi à l’idée de devoir faire du baby-sitting. Lorsque Jill m’avait annoncé vouloir prendre des vacances, je me voyais déjà pouvoir profiter de journée entière pour traîner seul dans la librairie en gérant les quelques clients, mais surtout en farfouillant dans les archives et les raretés que les propriétaires pouvaient cacher sur les étagères. Mais elle avait pensé qu’engager une petite nouvelle pourrait m’aider et puis je n’étais pas toujours disponible aux horaires souhaités et il fallait bien quelqu’un pour tenir la boutique quand les vacances se seront éloignées. C’est comme cela que je me retrouve face à la brunette qui semble étonner de tout et surtout de ma seule présence. Je m’étais juré de faire bonne impression, mais tout semblait commencer du mauvais pied dans cette journée. « Il y a du lait ? Ou de la crème sinon, je ne suis pas difficile. » - « Tu m’as pris pour un barista ?! » Comme si j’avais le temps de faire le café à son goût, elle allait recevoir une tasse emplie d’un café bien noir et rien de plus, le Starbucks se trouvait à l’autre bout de la rue si elle en voulait plus. Je me retiens de lever les yeux au ciel et commence à allumer l’ordinateur tout en allumant les quelques lumières. La journée allait être longue.
« Jill avait des plans d’envergure. » Fronçant les sourcils face à la réplique quelque peu sortie de nulle part, je finis par voir ce que pointant la demoiselle. Jill avait laissé tout un tas d’exemplaires de Baudelaire sur un des chariots et un sourire vint se dessiner sur mes lèvres. « Quelques-uns sont pour moi. » Les exemplaires des Fleurs du Mal allait repartir dans ma poche, qu’importe la déduction que cela allait amener sur mon salaire, on en avait longuement parlé, je me devais de continuer ma collection après tout. « Surtout ceux en français ! » Elle pourra regarder de plus près si cela lui chante, mais les versions françaises repartent avec moi, je ne vais pas lui laisser le choix sur la question. « Je suis arrivée même pas deux minutes avant toi. » - « Okay ? » Elle pensait que j’allais la réprimer pour cela ? « J’aime pas mentir. » Ah super c’est qu’on m’a collé une sainte nitouche en plus. Je retiens un soupir et hausse les épaules, versant le café brûlant dans deux tasses dépareillées. « Mais j’aime pas parler non plus. Je dirai rien si tu dis rien. » Une nouvelle fois, je hausse les épaules. « Écoute ça fait des années que je bosse ici, j’ai pas peur pour mon job. » Par contre, est-ce qu’on lui a déjà dit qu’en général les patrons n’aime pas trop ceux qui cherchent à rapporter ? Surtout Jill en l’occurrence. « Je suis pas là pour faire la causette non plus, juste pour bosser. » Et baigner dans les livres dans le calme, mais cela semble être légèrement compromis désormais. « Tu as déjà travaillé dans une librairie ? » J’espère au moins qu’elle aime le milieu sinon cela promet réellement d’être compliqué. |
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 AVATAR : Emilia Clarke CRÉDITS : schizophrenic (avatar), pinterest (icons), loonywaltz (ub) DC : Alice Ferragni PSEUDO : nelly INSCRIT LE : 02/10/2022   | (#) Sujet: Re: literature is the most agreeable way of ignoring life (ophelia #1) Mar 21 Fév - 0:40 | |
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| « Tu m’as pris pour un barista ?! » il montre les crocs et Ophelia aurait sursauté si elle n’avait pas eu la brillante idée de garder les yeux rivés sur les piles de livres qui lui plaisent bien plus sur le moment que l’air enragé de Wyatt. Elle est peut-être naïve, mais elle croyait qu’en faisant de l’humour l’air s’allègerait un peu. Qu’il prendrait le temps de faire les choses plutôt que de courir d’une station à une autre. Son humour est complètement nul, c’est ça le problème. Et Ophelia retourne se blottir bien creux dans sa carapace, elle qui est incapable de faire autre chose du haut de son adolescence mal assumée. « Quelques-uns sont pour moi. » ses doigts continuent de caresser les couvertures, il n’a pas dit ce qui est à lui. À la seconde où il les pointera, les bouquins deviendront des interdits pour elle. Ophelia a encore quelques secondes pour… « Surtout ceux en français ! » déjà, les reliures en français se font snober par ses mains. « Okay ? » elle soupire. « Comment est-ce qu’on envoit promener quelqu’un qui veut du lait dans son café, en français ? » deuxième tentative de faire une blague. Ophelia appréhende la vague de colère qu’elle provoquera sûrement. À force, elle devrait finir par s’y habituer. « Simple curiosité. »
Le café coule, Butcher en profite pour évaluer l’endroit du regard. Elle y trouve des livres qu’elle reconnaît parmi ceux de Ben, d’autres pour lesquels il n’aurait pas attendu une seule seconde avant de dégainer son portefeuille. « Écoute ça fait des années que je bosse ici, j’ai pas peur pour mon job. » ah oui, c’est vrai, elle a cru bon faire dans la finesse et essayer de lui dire dans ses mots à elle qu’elle n’irait rien dire sur son retard à lui si lui-même ne parlait pas du sien à elle. Mais comme ils sont désormais ennemis à la vie à la mort, il faut absolument que Wyatt s’assure de montrer qu’il gagne, logique, c'est noté. Elle note, la tasse entre les mains. Mentalement. « Je suis pas là pour faire la causette non plus, juste pour bosser. » parfait.
Le silence lui va toujours mieux, à Ophelia. C’est là qu’elle s’invente ses meilleures histoires, c’est là qu’elle se sent chez elle, à sa place. Elle file silencieuse dans un rayon, boit silencieusement son café et range dans le plus grand des silences tous les livres qui ne sont pas français en évitant ainsi, toujours silencieusement, que Wyatt lui reproche l’apocalypse et une bonne douzaine de catastrophes naturelles en prime. « Tu as déjà travaillé dans une librairie ? » la voix qui passe par-dessus les étagères la fait bien plus sursauter que l’intonation agressive qu’il avait prise plus tôt. Elle s’attendait vraiment à ce qu’il l’ignore pour les quelques heures à venir ; qu’il lui parle la fait ralentir, autant dans ses mouvements que dans ses pensées. Ophelia, réagis… « Non. » déjà, elle se voit perdre le maigre point que son mutisme avait dû lui faire gagner. « Mais j’ai un dictateur de bibliothèque comme grand frère. » elle se rappelle de parler un poil plus fort, elle qui est cachée derrière une immense étagère et qui ne voit pas Wyatt, qui l’entend seulement. « Je devrais m’en sortir. » pleine d’espoir, Ophelia entend dans un petit coin de ses méninges Ben qui lui explique sa collection de trucs et d’astuces pour bien entretenir ses livres et éviter le moindre accroc. Voyant dans la question de Wyatt une ouverture à la conversation probablement bien plus grande que ce qu’il prévoyait, Ophelia met à nouveau les pieds dans les plats en lui posant la question qui lui trotte dans la tête actuellement. « Tu écris ou tu lis, toi ? » selon elle, il faut choisir, on ne peut pas faire les deux. Ça lui sert parfaitement d’excuse, quand Ben lui dit qu’elle devrait poser ses livres et en écrire un à la place. Elle, c’est une lectrice, et c’est tout.  |
|  | | | (#) Sujet: Re: literature is the most agreeable way of ignoring life (ophelia #1)  | |
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