ÂGE : 29 ans SURNOM : Ed • Eddie • Spanky • (d)horny STATUT : célibataire. un coeur à ne surtout pas prendre tellement il est pourri à moins que ... MÉTIER : bon à rien • chanteur & guitariste dans le groupe de musique post-hardcore « The Sand Witches » LOGEMENT : appartement sur bayside POSTS : 645 POINTS : 435
TW IN RP : drogue, addiction au jeu (tout et n'importe quoi, course de chevaux, poker, roulette, il pourrait parier un de ses reins au Uno), violence au sein du foyer familial, maltraitance, vulgarité GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : savannah • freya RPs EN ATTENTE : the sand witches • So everybody everywhere. don't be afraid, don't have no fear. I'm gonna tell the world. make you understand. as long as there'll be music. we'll be comin' back, again
edina 3 & 4• L-I-F-E-G-O-E-S-O-N. you've got more than money and cents, my friend. you've got heart, and you're going your own way. L-I-F-E-G-O-E-S-O-N. what you don't have now will come back again. you've got heart, and you're going your own way
zoya 2• junk of the heart is junk in my mind. so hard to leave you all alone. we get so drunk that we can hardly see. and what use is that to you or me, baby? see I notice nothing makes you shatter, no, no. you're a lover of the wild and a joker of the hear. but are you mine? RPs TERMINÉS : AVATAR : stephen james hendry CRÉDITS : aubree DC : ugo de luca PSEUDO : émilie, éms INSCRIT LE : 19/12/2022
(#) Sujet: (don't) trust me Ven 23 Déc 2022 - 15:40
(don't) trust me
I don't get why you trust me Maybe I'm just dumb And you tell me I'm worthy I've been on my own I don't get why you trust me Trust me @Freya Vranken
Assis aux côtés d’un vieillard à la moustache parfaitement taillée, Edison fait tache dans le décor. Néanmoins, ce décor fait partie de sa vie désormais. Il ne passe pas que ses soirées au casino, il se rend également sur les champs de course avec quelques billets. Parier sur un cheval dont il ne connaît que le nom, il est accro à cette montée d’adrénaline. L’adrénaline qui lui donne le sentiment que sa vie pourrait changer du tout au tout. En un clin d’œil. Suffit juste que Bandit (c’est le nom du cheval du jour) franchisse la ligne d’arrivée en premier. Suffit que le petit homme qui est calé dessus accélère la cadence. Devant la télévision, aux côtés du vieillard, il tient son billet d’une main ferme. Les yeux se plissent. Il tend le bras vers le vieillard pour serrer son emprise tout en répétant frénétiquement : « Vas-y bandit, vas-y mon gaillard. Putain ! vas-y ! » Il est enthousiaste et ses doigts pressent le bras de son voisin, amusé. Il finit par se lever doucement de sa chaise sans pour autant se lever totalement. Il a parié quelques centaines de dollar sur Bandit. Une bonne côte qui pourrait lui remporter plusieurs milliers de dollars, 2.500 pour être exact. Il serre le poing autour de son billet bientôt gagnant et quand Bandit franchit la ligne d’arrivée, il saute sur place et fait un tour sur lui-même tout en laissant échapper une horde de jurons. « Putain j’en ai presque la gaule.», dit-il d’une voix rieuse alors que le vieillard lui décoche un clin d’œil amusé. A cet instant, il ne se rend pas compte qu’il pourrait finir par devenir ce type s’il ne s’arrête pas. Il pourrait finir par passer toute ses journées ici, à parier sur des trucs sans sens … à se ruiner. A oublier tout ce qui compte vraiment. Mais, quand on lui tend les billets sur le comptoir, il oublie les risques. Il oublie les mauvaises nouvelles. Il oublie les factures. Il est riche. La vie lui sourit encore aujourd’hui. Il offre le plus radieux des sourires au type qui venait de prendre son pari.
Et alors qu’il s’imagine une manière exhubérante de dépenser ces quelques billets, la dernière série de messages reçus lui donne une toute autre idée. Freya.
C’est derrière la porte de chez elle qu’il appuie sur la sonnette. Cette fois-ci, il ne va pas sortir son grand numéro théâtral en lui demandant de l’argent. Cette fois-ci, il compte rembourser une minuscule partie de sa dette. Même s’il pense qu’elle n’en a pas besoin et qu’il ferait mieux de les investir autrement, il a l’intelligence d’agir autrement. Il a eu l’idée du siècle. Il allait lui donner un peu mauvaise conscience, il allait sortir son numéro du bon gars qui a juste des bonnes intentions … Quand elle finit par ouvrir la porte, il ne perd pas de temps et sort de sa veste une enveloppe beige qu’il lui tend, la tête penchée sur le côté. « Livraison spéciale pour une personne toute aussi spéciale ! » Son sourire n’est pas charmeur mais charmant. Radieux même. « C’pas parce que j’ai pas répondu à tes cinquante derniers messages que je ne les ai pas vu et qu’ils ne sont pas importants. » Cinquante est un peu exagéré. « Je veux néanmoins te montrer, te prouver que tu peux me faire confiance et que je vais te rembourser … Je suis pas un enfoiré. » ajoute-t-il tout en hochant la tête. Sauf que si, il est un enfoiré et rembourser le reste de sa dette est bien en bas de sa liste. Là, il veut juste étirer la patience de la demoiselle. « Avoue que tu me fais pas confiance et pense que je suis un bouseux qui va jamais te rembourser. J’t’en voudrais pas de penser ce que la moitié de la planète pense. » finit-il par dire tout en clignant des yeux avec la plus grande des candeurs.
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Freya Vranken
l'autre moitié
ÂGE : 27 ans (02.12.95) ♐︎ sagittaire ascendant scorpion. SURNOM : frey, pour les intimes. STATUT : célibataire, freya est incapable de se perdre dans les effluves de l'amour et s’applique à entretenir le mystère. la vérité est toute autre, son cœur n’appartient qu’à un seul homme : rafael, le grand-frère qu’elle admire au-delà du raisonnable, défend envers et contre tous et qu’elle adule de façon démesurée. il est celui qu’elle place sur un piédestal et dont personne n’arrive -et n’arrivera jamais- à la cheville. MÉTIER : détentrice d’un diplôme en histoire de l’art, elle exerce dans le centre culturel du QAGOMA depuis 2019. chargée d'événementiel, freya a rapidement su se forger une réputation et un réseau solide dans lequel gravitent collectionneurs, journalistes, commissaires d’expositions et galeristes partenaires. LOGEMENT : #71 st pauls terrace, dans le quartier de spring hill. un loft qu'elle occupe seule avec son chat du bengal ; zeus. POSTS : 1754 POINTS : 750
zoeya #3 ⊹ when i was young i would look in the mirror. didn't know it then but now it couldn't be clearer. that i remember being filled with such wonder. ☽ 1 › 2 cameya #3 ⊹ 'cause we were just kids when we were separated. i know we'll be alright this time. honey, just hold my hand. i see my future in your eyes. i have faith in what i see. i'm dancing in the dark, with you between my arms. Barefoot on the grass, listening to our favorite song. ☽ 1 › 2 simeya ⊹ uc. ☽
rafael (scénario libre) ⊹ 'cause we were just kids when we were separated. i know we'll be alright this time. honey, just hold my hand. i see my future in your eyes. i have faith in what i see. i'm dancing in the dark, with you between my arms. Barefoot on the grass, listening to our favorite song. ☽
Lorsque le visage d’Edison apparût, la suédoise eut un moment de vide dans son esprit. Ses sourcils se froncèrent et ses lèvres s’entrouvrirent ; surprise de le trouver sur le pas de sa porte mais également en vie, ses trente-six derniers messages dépérissant encore de trouver une réponse. Elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle était devenue l’autrice de manœuvres particulièrement stratégiques, oppressantes et persuasives ; mais elle avait conscience d’outrepasser les limites quand il s’agissait de lui. La brune avait toujours eu la sensation de devoir s’en méfier comme on se méfie d’une bête sauvage, à le croiser sans jamais être prise à part et à déplorer ses liens étroits avec les enfants de la fratrie Lewis. Attirées par une enveloppe beige qu’il ôta de sa veste, ses iris quittèrent ses traits et sa dentition exagérément exposée. « Qu’est-ce que c’est ? » Le papier, visiblement doublé, chatoyait sous ses prunelles, tel le serpent du jardin d’Eden l’invitant à croquer le fruit défendu. Elle releva les paupières, parcourant du regard sa peau tatouée à l’encre indélébile. Freya était bien loin de se douter, quelques mois auparavant, qu’elle se trouverait liée — de près ou de loin — à cette crapule de Dorn. Est-ce qu’elle ferait les choses différemment si elle avait l’occasion de remonter le temps ? Est-ce qu’elle l’enverrait paître plutôt que de lui donner cette importante somme d’argent ? Probablement que non ; la raison se cachant derrière n’étant autre que Cameron. Elle ignorait pourquoi elle restait accrochée à cet homme et, plus encore, la raison qui l’obligeait à vouloir trouver grâce à ses yeux. Elle aurait ri au nez de quiconque lui aurait prédit cette faille affective des années plus tôt. Elle n’avait aucune idée de ce qui la maintenait proche de lui ou… elle ne voulait pas l’admettre. « Je ne t’invite pas à entrer, ça me tuerait rien que d’avoir à te le proposer. » Pourtant, la jeune femme s’effaça pour le laisser passer.
Ses yeux coururent sur son buste musclé et elle se demanda s’il ne se sentait pas un peu à l’étroit dans cette veste avec son imposante carrure. « Bien sûr… » répliqua-t-elle en fermant la porte. Une légère grimace altéra la symétrie parfaite de son visage et ses pupilles roulèrent dans leurs orbites. Si Freya avait été digne d’importance, le guitariste des sorcières de Salem ne l’aurait pas laissée sans réponse aussi longtemps. Il aurait même sans doute déjà épongé sa dette. « Et pour me convaincre de ta bonne foi, tu t’es dit que tu allais m’apporter la moitié de la moitié ? » Elle esquissa un sourire factice. Tout en lui la révulsait ; elle ne lui faisait pas confiance, qu’importe l’argumentation qu’il parviendrait à mettre sur pied. Il était l’unique membre du boys band à être étiqueté comme menteur depuis leur première rencontre et les louanges que partageait sa meilleure amie au sujet de son fessier n’y changerait rien. « Comment tu as gagné cet argent, Ed ? » La suédoise se positionna juste devant lui, si près qu’elle put percevoir la chaleur se dégageant de son corps et les volutes d’une fragrance ô combien masculine. « Tu as escroqué quelqu’un et tout misé au poker ? Ou tu as vendu de la drogue pour financer tes paris risqués ? » Sa respiration était profonde, lente, comme si elle cherchait à garder le contrôle mais son cœur ratait un battement sur deux. Elle n’avait pas peur de le provoquer mais Freya savait qu’Edison pouvait être imprévisible. Si la jeune femme devait le comparer à quelque chose, ce serait au ciel : un instant d’un bleu chaleureux, la seconde suivante, noir de gris, annonciateur de tempête.
Elle tourna les talons et se pencha pour prendre Zeus dans ses bras. « Et ça ne te dérange pas ? » Si elle n’avait pas été dans l’état dans lequel elle se trouvait — sur la défensive et déstabilisée qu’il mette les pieds chez elle — la brune n’aurait peut-être pas appuyé là où ça fait mal. « Que toute la planète te déteste. » Elle prit une grande inspiration, déposa un baiser sur le pelage de son félin et, après réflexion, se tourna de nouveau vers lui. « Écoute, je n’ai pas envie de mentir à Cameron et Zoya plus longtemps, alors plutôt que de parier tout ce que tu gagnes, fais en sorte de me rendre ce que tu me dois. »
As long as i can feel the beat.
il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. ✻ (j. vranken)
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(don't) trust me
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