Après avoir passé la journée à vadrouiller depuis 8h ce matin, une soirée chargée en alcool et en conneries, on est tous échoués sur nos lits dans nos chambres. Si vous êtes quasi tous en train de récupérer pour repartir de plus belle demain matin, pour moi, l'euphorie de ce voyage m'empêche de trouver le sommeil. Il doit être pas loin des 5h du matin. Le soleil va bientôt se lever, on doit partir tôt pour aller faire le grand Canyon. J'arriverais pas à me rendormir, alors je me lève. Je fais tout doucement pour éviter de réveiller ceux qui dorment dans la même pièce, et me dirige vers la cuisine pour me servir un grand verre d'eau. J'ai pas passez bu de liquide non-alcoolisé ce soir et je sens que ça va vite me retomber dessus demain.

Le Airbnb que je nous ai dégoté est oufissime. On n'y reste que deux nuits avant de bouger dans un truc un peu moins cool, alors je profite de la vue qui s'offre à moi depuis le quinzième étage. Vegas, la ville qui ne dort jamais. Les lumières de tous les bâtiments éclairent aussi fortement que le soleil du jour, et la vue est splendide. On est quand même dans un sacré endroit ici. Ça fait des années qu'on s'était pas revus tous les cinq en même temps, mais aussitôt retrouvés, aussitôt repartis pour de nouvelles aventures. Combiner l'anniversaire de Kai, le concert de Céline et le 31 décembre ici avec mes chouchoux, c'est tout simplement incroyable.

J'avale trois grosses gorgées d'eau, et tire un fauteuil pour m'asseoir devant la fenêtre. Si mes souvenirs de la veille sont bons, le soleil se lève par ici. Un beau spectacle m'attend dans quelques minutes, et je compte pas en rater une miette. J'entends des pas derrière moi, je me retourne. C'est toi. T'es là, dans ton t-shirt trop long. Mon coeur s'emballe, comme à chaque fois que mon regard croise le tien, alors que je me rends de plus en plus compte que nous deux, c'est définitivement terminé. Même si t'as encore rien dit à personne, je me doute bien que tous les messages que tu lis en souriant ne peuvent provenir que d'une seule personne : ton nouveau petit ami.

"Merde, c'est moi qui t'ai réveillé ? je demande en chuchotant, soucieux d'avoir interrompu ton sommeil. On dort pas dans la même chambre, mais j'ai peut-être fait un peu trop de bruit dans la cuisine. "J'arrive pas à me rendormir et je crois que j'avais besoin de boire autre chose que du rhum", je te confie en riant doucement, avant de te tendre mon verre. "Tu devrais peut-être te désaltérer aussi si tu veux éviter la gueule de bois demain. On sait bien que tu supportes pas très bien, huh." C'est pas parce que t'es de nouveau casée que je peux plus te taquiner. Nos regards se croisent et je crois retrouver le semblant d'étincelle qu'on pouvait partager autrefois. C'est qu'une impression, Blanchard, elle t'aime plus, elle est passée à autre chose, tu devrais en faire de même. J'avoue que ça m'attriste un peu cette situation. J'ai peur que mes yeux trahissent mon émotion, alors je détourne la tête, et tire un tabouret pour que tu viennes t'asseoir à côté de moi.

"Viens, assied toi, r'garde comme c'est beau." Et bien que je préférerai me plonger dans tes opales, c'est de nouveau sur la ville éclairée que mes pupilles se posent. Ce moment me rappelle de lointains souvenirs, quand on était blottis l'un contre l'autre dans un seul sac de couchage, à regarder le soleil se lever. Sauf qu'aujourd'hui, t'es sur ton tabouret, beaucoup trop loin de moi. Aujourd'hui, t'es certainement en couple avec un autre, et j'ai raté l'opportunité de me rattraper, de nous redonner une chance.

@dani hwang  

Ce voyage à Vegas vous l’avez tant attendu. Celine et vous, c’est une grande histoire d’amour. Tu te souviens encore des yeux émerveillés de Kai lorsque vous lui avez offert ce cadeau. Aujourd’hui il devient réalité. Depuis quelques jours, t’as ce doux sentiments de redevenir la Dani étudiante, celle qui s’amuse comme une folle avec ses meilleurs amis. Vous picolez toujours autant malgré les années qui ont filé. Malgré vos chemins différents vous finissez toujours par vous retrouver. La preuve aujourd’hui, alors que tu roupilles dans la chambre des filles avec Jiyeon et Noor. Vous aviez pris la plus belle chambre et les garçons ne savent pas vous dire non. C’est facile de faire céder Hugo en le menaçant d’épicer le prochain repas. Puis Kai, il ne dit jamais non, il est notre Suisse Nationale, toujours là pour calmer les débats agités. Y’a pas plus neutre que lui.

Le concert de Celine c’est demain soir, aujourd’hui vous aviez prévu de visiter le grand Canyon. C’est ta vessie qui te réveille au milieu de la nuit. Le corps encore endormi, tu te lèves du lit en te frottant les yeux. Machinemement tu prends la direction des toilettes. Tu manques de te rendormir sur le trône mais le léger vacillement de ta tête te réveille. Après avoir tirer la chasse, tu sors des wc. T’as trop soif, t’as pas assez bu avant de t’endormir. T’as plus vingt ans Dani.

Tu prends alors la direction de la cuisine dans l’objectif de te servir un grand verre d’eau sauf que tu tombes sur un Hugo assis dans un fauteuil face à l’immense baie vitrée du airbnb. Il détourne son regard vers toi et un petit sourire timide s’échappe d’entre tes lèvres. « Oh non t’inquiète pas, tu ne m’as pas réveillé. » réponds-tu d’une voix basse. T’acceptes son verre alors qu’il en profite pour te taquiner. Tu ris légèrement un petit sourire en coin sur les lèvres avant de te tourner vers l’évier pour remplir ton verre d’eau. « Dixit le monsieur qui finit toujours mal aux chiottes. » T’as jamais oublié vos moments les plus glamour de votre couple. Quand on te cherche, on te trouve.

Tu reviens ton verre d’eau à la main et le regard d’Hugo ne t’échappe pas. Pourtant t’essayes de contrôler tes émotions, te répéter qu’Hugo est maintenant un ami, car un autre homme occupe tes pensées ces derniers temps. Trent avec qui tu as passé de très belles fêtes de Noël. Un Noël que tu ne risques pas d’oublier.

Hugo te tire un tabouret et tu acceptes son invitation de t’assoir à côté de lui. Tu prends place sur le tabouret en bois et c’est là que tu te souviens de ton pyjama. Un tshirt beaucoup trop grand qui couvre seulement tes cuisses. Du regard tu cherches un plaid mais bien évidemment il se trouve sous le cul d’Hugo assis sur le fauteuil. Forcément, sinon ce n’est pas drôle. Alors t’essaye de demander de façon subtile (ou pas). « Je me fais arnaquer sur la meilleure place pour regarder la vue. Tu peux me passer le plaid j’ai froid. » Excuse bidon bonjour. « Pourquoi tu n’arrivais pas à te rendormir ? » demandes-tu un brin de curiosité dans la voix, tournant ton regard vers Hugo.

@Hugo Blanchard

C’est dur, tu sais, de faire comme si je ressentais plus rien pour toi. Depuis la conversation qu’on a eue, j’ai même l’impression que tout s’est intensifié. Ca aurait pourtant dû faire l’effet inverse, j’aurais dû me détacher complètement en sachant à présent que plus rien n’est possible entre nous. Tu me l’as clairement énoncé, et j’ai fait semblant de comprendre. Je pensais qu’à force de jouer la comédie, le sentiment deviendrait réel, mais j’ai encore plus de mal à t’oublier. Nous deux, c’est de l’histoire ancienne, et faut que je m’y fasse. De toute façon, t’as certainement trouvé quelqu’un qui te correspond à l’heure qu’il est. Et ça doit même durer depuis un  moment. T’oses simplement pas nous l’annoncer, hm ?
Comme d’habitude, je fais comme si de rien n’était. Je te taquine, te propose de venir t’asseoir à côté de moi pour regarder le soleil se lever. Romantisme amical, ça existe ? Huh.

T’as pas l’air satisfaite par le tabouret ultra confortable que je t’offre. C’est con, on pourrait se serrer à deux dans ce fauteuil. Non Hugo, tais-toi. Je ricane. « Tu peux me passer le plaid j’ai froid. » Tu dis que t’as froid, mais je sais que c’est une excuse. T’es devenue ultra pudique depuis qu’on est plus ensemble. Ca aussi, c’est dommage. J’aurais bien aimé qu’il n’y ait plus cette barrière entre nous. Surtout que… Je le connais, ton corps.
Comme je suis le meilleur des copains (je te laisse décider sous quel angle tu veux le prendre), je me lève du fauteuil pour te laisser la place. “R’garde comme je suis gentil, je t’ai même chauffé ton spot.” Sourire en coin, je me saisis tout de même de la couverture. “Quoi ? Me regarde pas comme ça. Tu vas pas avoir le fauteuil ET le plaid quand même !” j’ajoute, prenant un air faussement sérieux.

Je pousse le tabouret, étale le plaid au sol et m’assois dessus tout en m’adossant au fauteuil. Ta tête est juste au-dessus de la mienne quand tu me parles, je sens ton regard sur moi. Je relève les yeux, croise les tiens. Allez, v’là encore un Hugo troublé. Gêné, je détourne mes pupilles et les ancre à nouveau sur les lumières de la ville. “J’sais pas, je crois que je suis trop excité d’être ici avec vous tous.” J’aurais déjà jamais cru qu’on se retrouverait tous sur Brisbane, et encore moins qu’on s’organiserait ce voyage à Vegas pour finir l’année 2022 en beauté. “Puis, je trouve que la ville est super belle à cette heure-ci.” Tous ces éclairages, c’est pas très écolo mais, faut se l’avouer, c’est quand même un joli spectacle. “Et toi, pourquoi t’es là ?” Pourquoi t’as pas fait genre tu m’avais pas vu ? Pourquoi t’es pas retournée te coucher ? Pourquoi est-ce que t’as choisi de venir me parler comme si rien ne s’était passé entre nous ?

Tu le sens, tu le vois, tu l’entends à l’intonation de la voix du Blanchard qu’il se demande pourquoi tu n’es pas retournée dans les bras de Morphée. Fut un temps, tu dormais comme une masse, même quand Hugo ronflait si fort après une énième cuite. Depuis le départ de ton grand-père, il t’est -pratiquement- impossible d’avoir un sommeil réparateur. Tes terreurs nocturnes te hantent, que tu peines à trouver le sommeil. Et quand ce n’est pas tes démons, c’est le stress ou l’excitation. Tu rejettes la faute à Celine ce soir, ou ce matin plutôt ?

Fidèle à toi-même, tu râles parce que tu veux le plaid sous les fesses du Blanchard, à défaut d’avoir la meilleure place de l’appart, c’est-à-dire le fauteuil. Ni une, ni deux, Hugo se lève t’offrant la place tant convoitée et le plaid d’un air théâtral. Du Hugo tout craché. T’as envie de lui dire de parler moins fort pour ne pas réveiller les autres, mais le blond décide d'étaler la couverture à même au sol. Le regardant avec tes grands yeux ronds, tu expires un léger soupir même si un petit rire s’échappe d’entre tes lippes. Même quand il t’énerve, il arrive à te faire rire. Qu’est-ce que c’est agaçant. Pourtant tu te raisonnes dans ta tête.

Hugo il te parle de son excitation d’être avec vous tous, la bande à nouveau réunie. Bien sûr que t’es heureuse toi aussi, pourtant tu sens que les choses ont changé avec Hugo, du moins de ton côté. ”Ouais ça fait un bail qu’on a pas été tous réunis.” Tu restes vague dans tes propos car t’as pas envie de remuer de vieux souvenirs, ceux où tu aimais Hugo. T’arrives pas à être toi-même devant lui, pour une raison que tu ignores. ”C’est vrai que tu nous as dégoté un super airbnb.” Habituellement tu es celle qui organise tout, mais pour une fois tu as délégué. T’avais juste envie de profiter et tu pouvais compter sur Noor qui est clairement votre mama.

Hugo te demande pourquoi tu es là. Tes amandes oscillent entre Hugo et le fauteuil. T’es tentée de le narguer et prends la place sur le trône (pas les toilettes cette fois-ci), pourtant tu décides de la jouer solidaire. Chopant un coussin sur ton passage, tu viens t'asseoir à côté du français, gardant une distance raisonnable entre vous. T’allonges tes jambes, dégourdis tes petits pieds et pose l’oreiller sur tes cuisses. ”Je dors pas très bien depuis.. enfin tu sais...” Pas besoin de lui faire un dessin, de remuer le couteau dans la plaie. Cette plaie que tu n’as jamais pris soin de cicatriser. ”Cette ville ne dort jamais.” que tu commentes, admirant les lumières, elle te correspond bien, d’une certaine façon. ”J’étais jamais venue ici auparavant.” continues-tu. ”Étrangement j’aime bien.” Y’a peut-être le fait que tu sois avec ta bande de meilleurs amis qui joue. ”Moi aussi, je suis contente d’être ici avec vous.” que tu confesses en français. A part prendre de l’âge, vous n’aviez pas vraiment changé, vous êtes la même bande de cons.

@Hugo Blanchard

Je pensais que t'allais t'asseoir sur le fauteuil et me regarder de haut sur ton trône, mais à la place, tu viens t'installer sur le plaid au sol à côté de moi. Tu prends quand même le soin de couvrir tes jambes avec le coussin et ça m'arrache un sourire. "T'es pas obligée tu sais, je regarderais pas, promis." Si je n'ai rien dit toutes ces fois, cette fois, c'est celle de trop. Je me dis que c'est quand même vraiment bête que tu te sentes gênée. D'annoncer ça à voix haute, c'est justement ce qui peut débloquer la situation alors je n'hésite pas à te taquiner dessus non plus. "En plus, r'garde. J'suis carrément plus à poil que toi." Je te montre mon torse et mes jambes, nus, mon caleçon étant le seul vêtement que je porte. J'ai jamais été très pudique, et c'est pas demain la veille que ça va changer. Surtout pas avec vous.

Je te parle de mon excitation d'être tous les cinq réunis, tu ressens la même chose que moi. C'est bien, on est toujours sur la même longueur d'onde. Sur ce point en tous cas, hum.

Mais tu dors pas bien. La preuve, t'es là à côté de moi alors qu'il est encore tôt. J'aurais aimé que tu me répondes que c'est parce que tu voulais passer un moment de qualité avec moi, sans les autres, mais c'est uniquement dans mes rêves que ce scénario-là arriverait. Je comprends rapidement les raisons de tes nuits agitées et peu réparatrices. "Hm..., je me contente de répondre, mon regard compatissant tourné vers toi. J'aurais tellement aimé que tu me demandes de l'aide et de la présence plutôt que de me repousser quand ton grand-père est décédé, que tu cherches à te réconforter auprès de moi plutôt que de mettre tant de distance entre nous. Mais t'avais besoin de temps, d'espace, je n'avais pas à te forcer. Tu me l'as dit : tout ce que tu voulais, c'était penser à toi et favoriser ton bien-être. Visiblement, je ne pouvais pas en faire partie. C'est bien dommage, mais c'est comme ça. "Ça va pas vraiment mieux ?" Je sais pas ce que ça fait que de perdre quelqu'un d'aussi proche, et je me doute que la douleur ne part pas du jour au lendemain. Mais plusieurs années se sont écoulées, tu n'as toujours pas réussi à faire ton deuil, ma Dani ?

"C'est la première fois que je viens aussi." J'en ai fait des voyages, mais Vegas, ça n'a jamais été une ville que je souhaitais découvrir à tous prix. Avec vous, c'est différent. Surtout qu'il y a le concert de Céline, et ça, c'est pas rien. "Ah ouais, ça te plaît ?", je demande en souriant, presque étonné. Tout ce qui est grandiose, les déclarations romantiques et la vie dans l'excès, c'est pas forcément ton truc. Vegas, c'était un peu un mélange de tout ça : tout est possible ici, et c'est à celui qui fera la plus grosse démonstration que sera attribué le prix. "Quand tu vois une ville comme ça, c'est quoi le truc le plus fou que t'aies envie de faire ?", j'interroge, curieux de connaître ta réponse.

Du point de vue d’Hugo tu n’es pas obligée de te cacher, mais du tien tu l’es. Même si le groupe s’est retrouvé, même si vous avez essayé de communiquer, ces derniers temps tu te retrouves trop souvent à moitié à poil devant ton ex. Hugo ce n’est pas n’importe qui, il a été ton ami, ton amant, ton amoureux, et maintenant vous êtes des ex tentant de vous accorder pour le bien-être du groupe. Hugo t’as fait comprendre qu’il avait toujours de l’espoir en vous, en votre histoire. Tu l’as écouté, mais remuer le passé t’as fait mal. T’as préféré te cacher derrière ton deuil, perdre quelqu’un qu’on aime fça ait mal, terriblement mal, un poignard un plein coeur. A l’époque, tu ne voulais pas vivre la même chose deux fois de suite, alors tu as décidé de prendre toi-même une décision et pas laisser le Destin le faire à ta place. T’as jamais accepté la mort de ton papy, injuste vie.

Le Destin a voulu une nouvelle fois que vous vous retrouviez assis sur ce plaid à regarder les milliers de lumières de Vegas. Hugo te taquine et détourne encore plus le regard tenant fermement le coussin entre tes mains. ”C’est bon j’ai compris Hugo que tu étais très à l’aise avec ton corps quelles que soient les circonstances.” Tu soupires mi gênée, mi-amusée. Depuis que c’est devenu sérieux entre Trent et toi, tu t’interdis de reluquer Hugo.

Naïvement tu pensais parler de choses lambda, mais Hugo a toujours le don de s’inquiéter pour toi et forcément ça touche des sujets sensibles dans ta vie. ”L’an dernier j’ai fait un burn-out car je ne me suis pas écoutée.” Comme c’est surprenant, n’est-ce pas ? Tu as préféré te réfugier dans le travail, ta passion, mais c’est devenu une relation toxique au point où on a dû m'arrêter durant des longs mois. Pourtant, c’est là où Trent est revenu dans ta vie.

”Oui ça me plait.” Profite Hugo pour une fois que je te fais un compliment et pas un reproche. ”Quand je vois cette ville ?” Tu répètes laissant le temps à ton esprit de trouver une réponse. ”Aller boire des cocktails avec Celine !” Tu rigoles joyeusement. ”Ou alors trouver un mec bien à Lyb et la marier devant Elvis!” N’importe quoi Dani, mais y’a une part de vérité dans tes propos. ”Oh ! J’ai lu sur Insta qu’il y a une petite ville abandonnée à 40 minutes de bagnole d’ici. Ca s’appelle Goodspring et on peut faire des chasses aux fantômes là-bas !” Ca doit être trop kiffant toi qui a toujours été friendly avec les esprits. ”Et toi, c’est quoi le truc le plus fou que tu aies envie de faire ici ?” demandes-tu en tournant tes amandes vers Hugo.