ÂGE : 24 Ans (20/03/1998) SURNOM : Tes parents t'appellent Eun-Bi [은비], et t'appeler comme ça est un privilège qui doit se mériter. Ton grand frère t'appelle Yeodongsaeng [여동생]. Le reste du monde te connait comme Callie. Parfois Callie-me-Maybe, vu ta fâcheuse tendance à ne pas répondre au téléphone. STATUT : Célibataire confuse au crush un peu facile MÉTIER : Ingénieure Architecte de formation, tu as obtenu un diplôme, avec honneurs, à la SNU. Tu disposes d'une maîtrise en Architecture et Ingénierie Architecturale. LOGEMENT : 118 Bywong Street (Toowong), la maison familiale des Yang POSTS : 161 POINTS : 0
TW IN RP : Controlling Parents, Familial Pressure, Fear of Failure, Internalized Homophobia, Anxiety Attacks GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Callie vient de quitter son premier emploi d'Architecte et est très confuse au sujet de son futur. Elle bataille aussi intérieurement contre elle-même, ayant du mal à accepter son attirance envers les femmes, le concept même allant à l'encontre de son éducation.CODE COULEUR : Callie raconte des trucs en #996666 (FR, EN or KR) RPs EN COURS : » Mirror to the Wellknown ft. Maïa Neely
» The Place to Be ft. Carina Welch
» Red Alert ft. Willow Mendoza
RPs EN ATTENTE : » Maria Kersey - Hi Stranger RPs TERMINÉS : 2023 #
2022 #
» Park's Bizarre Adventures' Storyline : Fuck my Life. I Love my Life. ft. Jiyeon Park #1AVATAR : Kim Jennie | 김제니 CRÉDITS : Me (Avatar) DC : Callie is already a handful, trust me. PSEUDO : Ten INSCRIT LE : 04/12/2022
(#) Sujet: Those who Overthink Overlove ft. Eddie Mer 28 Déc 2022 - 2:27
Tournant ta tête vers la table de chevet où repose ton téléphone portable, tu l'attrapes et le déverrouille. Tu fais ce que tu aurais du faire le premier jour de ton arrivée dans ton dortoir à Séoul. Tu appelles ton frère. - from here.
La tonalité sonne. Anxieuse, tu attends d'entendre la voix rassurante de ton frère à l'autre bout du fil. Mais ça ne vient pas. Tout ce que tu entends c'est la voix familière de son répondeur. Tu soupires, puis raccroche. Ça ne vaut pas le coup de laisser un message. En tous cas, c'est ce que tu te dis. En réalité, tu n'es pas sûre de pouvoir laisser un message sans craquer sous le poids des émotions qui sont en train de te submerger. Tu penses à la dernière fois que vous vous êtes vus. Aux mots blessants qui ont été échangés. Tes pensées sont brutalement interrompues. Tu sens les premiers signes d'une crise d'anxiété, tu les connais bien maintenant. Tu tentes par tous les moyens de te ramener à la réalité avant de te retrouver submergée. Blanc, la couleur des murs de ta chambre. Rouge, la couleur de ta chaise de bureau, sur laquelle tu as passé tant d'heures. Vert, la couleur de ta plante posée en équilibre sur le rebord de ta fenêtre. Bleu, la couleur de ton pyjama. Noir, la couleur de ton sac à main. Tu prends une grande inspiration, fermant les yeux. Les rouvrant, ta crise à peine contrôlée, tu en ressens le besoin. Il faut que tu voies ton frère. Maintenant.
Rassemblant le peu des affaires dont tu pourrais avoir besoin et à peine changée dans une tenue décente, tu sors rapidement de ta chambre et tu dévales les escaliers, te dirigeant tout droit vers la porte d'entrée. Passant devant l'entrée du salon, tu entends ton père et ta mère semblant en pleine discussion. Ils parlent de toi, en Coréen. Parfois, ils semblent presque avoir oublié que tu parles cette langue aussi bien qu'eux. L'atmosphère ambiante est extrêmement pesante. Tu entends presque encore les cris qui résonnaient dans la maison lorsque tu as annoncé à tes parents que tu avais démissionné de ton emploi. Tu décides de ne pas t'attarder, au risque de te faire tomber dessus par ta mère. Attrapant tes chaussures d'une main, et tes clés de l'autre, tu penses te diriger discrètement vers la sortie. « 은비로 가는 길을 잘 모르겠는데 오셨군요. 이 대화는 끝나지 않았어. » La voix de ta mère dans ton dos t'arrête net. Tu hésites à ne pas lui répondre, à faire comme si tu ne l'avais pas entendue. Tu aurais du mettre une paire d'écouteurs avant de descendre. Ainsi, tu aurais pu échapper à cette conversation. Tu n'as surtout pas envie de lui parler maintenant, pas dans cet état. Il n'y a qu'une seule personne à qui tu as envie de parler actuellement. Inspirant calmement, tu te tournes à moitié vers elle, regardant le sol comme s'il était soudainement particulièrement intéressant. « 민기오파를 보러 갈 거예요 » tu lui dis simplement. A peine ces mots prononcés, tu regrettes déjà de lui avoir dit la vérité. Tu aurais du lui dire que tu sortais travailler ou chercher un autre emploi. Là, elle t'aurait laissée partir sans discuter. C'est ta seconde erreur. La première étant de lui avoir même répondu. « 왜요? 그가 네가 새 직장을 찾도록 도와줄 것 같지는 않아. 그는 나에게 말도 안해, 난 그의 엄마야! 내가 그를 위해 무슨 짓을 했든 » te lance-t-elle. Tu ne lui réponds pas immédiatement. Tu ne vois pas le rapport. Tu ne comprends même pas pourquoi elle te dit ça. Est-ce qu'elle a l'espoir que tu te ranges de son côté ? Tu es peut-être fâchée contre ton frère, mais pas assez en colère pour te ranger du côté de ta mère. « 허락을 구하지 않아서 다행입니다. » lui lâches-tu avant de faire volte face, ouvrant la porte sous les cris de protestation de ta mère et te faufilant à l'extérieur. Il commence à faire nuit au moment où tu claques derrière toi la porte d'entrée de la maison familiale.
Le trajet jusqu'à la maison de ton frère s'effectue rapidement. De toute façon, tu es en mode automatique. Tu te laisses guider par ton instinct. Tu n'as même pas besoin de réfléchir à ta destination, ton corps entier et ton cerveau savent où tu vas, où tu veux aller. Où tu as besoin d'être. Tu as probablement pris les transports en commun. En tous cas, tu as l'impression d'avoir plus marché que d'habitude. Dans tous les cas, tu te retrouves à l'endroit où tu voulais être. Contemplant le quartier, tu te dis qu'il serait bien que tu ne te fasses pas trop remarquer. Tu ne voudrais pas mettre ton frère dans l'embarras. Hésitante, tu avances vers l'entrée et, après une grande inspiration, appuie de ton doigt sur la sonnette, espérant que quelqu'un t'ouvre. Pourtant la porte ne s'ouvre pas immédiatement. A l'intérieur, tu crois discerner un miaulement. Ce n'est pas étonnant, tu sais que ton frère et sa compagne sont les heureux propriétaires de trois chats. Sa compagne. Tu repenses brièvement à Halston. Egoïstement, tu espères que ce n'est pas elle qui finira par ouvrir la porte. Tu n'aimerais pas te retrouver face à elle dans cet état. Personne ne doit te voir comme ça. Tentant de frapper une nouvelle fois, tu tentes cette fois de parler, au cas où quelqu'un serait derrière la porte et hésiterait à l'ouvrir. « Oppa c'est moi. Ouvre moi s'il te plait, j'ai vraiment besoin de toi. » tu demandes, la gorge nouée. Tu ressens comme un énorme poids dans la poitrine, poids qui ne t'a pas vraiment quittée depuis que tu as posé ta lettre de démission sur le bureau de ton supérieur. Poids qui n'a fait que s'amplifier quand tu as appris la nouvelle à tes parents. Prise dans ton anxiété, tu considères que ton frère n'a peut être pas envie de te parler. Que comme ta mère, il n'a plus envie de te voir, toi non plus. Cette pensée te fait presque paniquer à nouveau. « Je suis désolée si tu es encore fâché. Ne me laisse pas là s'il te plait j'ai besoin de toi. J'ai besoin de mon grand frère. » tu supplierais presque. Tu sens des légères gouttes d'eau sur ton visage et lève les yeux vers le ciel. Pourtant il ne pleut pas. Tu te rends rapidement compte que tu as recommencé à pleurer. Tu recules de quelques pas, ton dos heurtant rapidement une surface dure derrière toi et tu te laisses glisser jusqu'à t'asseoir tant bien que mal. Tu te laisses pleurer, te sentant terriblement seule et isolée. Tu regrettes profondément tout ce qu'il s'est passé entre vous. Plus que d'un soutien, tu ressens l'urgence de t'excuser. Il faut que tu répares le lien qu'il y a entre vous. C'en est presque essentiel à ta survie.
Quelques minutes passent, peut-être des heures en fait. Ou peut être juste quelques secondes. Tu as légèrement perdu la notion du temps. Tu te demandes où est ton frère. S'il est derrière la porte à t'écouter pleurer, ou s'il s'en fiche. Tu te demandes s'il est même là. Si tu devrais rester ou laisser tomber. Le fait qu'il soit peut être au studio de danse t'effleure l'esprit. Tu aurais peut-être du commencer par là. En fait, tu devrais essayer d'aller là-bas. Mais, recroquevillée à quelques mètres de la porte d'entrée de son logement, tu es vide d'énergie. Tu n'as plus la force de te lever et de t'y rendre. Alors tu décides d'attendre. D'attendre qu'il rentre ou que la porte d'entrée s'ouvre miraculeusement. Tu attendras des heures s'il le faut.
HRP Note:
Survole le Coréen pour la traduction. J'avais besoin de pratiquer et ça m'aide pour l'ambiance générale dans ma tête, désolée si c'est embêtant :) Je suis partie du principe que la dernière dispute entre eux a eu lieu (j'ai retrouvé le rp après avoir un peu fouillé, et j'ai eu mal en le lisant un peu, donc je me suis dit qu'il fallait le garder)
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I Just Want Revenge and a little bit more
Eddie Yang
la valse à mille temps
ÂGE : 26 ans (18.04.1996) ♈︎ SURNOM : Mingi (민기) par sa mère, oppa par sa sœur, jagi par Halston et autrefois "le traitre" par ses collègues. STATUT : futur papa un peu perdu, de grandes responsabilités l’attendent en 2023 et il doute déjà d'être à la hauteur. MÉTIER : danseur et chorégraphe pour la Northlight Theater Company, professeur de danse et plus rarement acteur pour les beaux yeux de son agente (et compagne). LOGEMENT : #68 St Paul's Terrace (Spring Hill) avec Halston et leurs trois chats en attendant que la famille s'agrandisse. POSTS : 6648 POINTS : 675
TW IN RP : age gap. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : (intj-a) ☆ né à Sydney de parents coréens, originaire de Daegu en Corée du Sud ☆ à Brisbane depuis ses dix ans ☆ coréen de sang mais australien de cœur ☆ une petite sœur qu'il surprotège et des parents exigeants dont il a brisé toutes les attentes ☆ membre et leader d'un groupe de danse underground, les Insane Boyz ☆ gaga de ses trois chats ☆ traine une sale réputation dans sa compagnie car très opportuniste ☆ mène une vie à cent à l'heure entre la danse et la moto, quitte à brûler la chandelle par les deux bouts ☆ trop fier, trop têtu et sans filtre : un bélier dans toute sa splendeurCODE COULEUR : salmon ; darksalmon (sombre) RPs EN COURS : (8)eddon #17 (ua) › sunan #3 › callie #1 › diana #5 › ebby #4 › eddon #21 › chaddie #7 › eddon #22
eddon #22 & #17 (ua) ☆ in this world of ice you’re the only shining glow. now i can’t stop thinking about you when I’m sinking alone. i know it’s real, i can feel it. i'm full of problems, love sick, no way to go i'm a loser in this game. save me, take my hand, take all of me. please use me like a drug. ♪ ☆ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 (ua) › 10 (fb) › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 18 › 19 › 20 › 21
chaddie #7 ☆ i could lift you up, i could show you what you want to see and take you where you want to be. you could be my luck, even if the sky is falling down i know that we'll be safe and sound. i could fill your cup, you know my river won't evaporate, this world we still appreciate. even in a hurricane of frowns i know that we'll be safe and sound. ☆ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6
callie #1 ☆ because it's not a coincidence, dna. from the day of the universe’s creation and beyond. trough the infinite centuries and beyond. in the previous life and maybe the next too, we’re eternally together.
nicky (scénario) ☆ you want to breathe, you hate this night. you want to wake up, you hate this dream. i could make it better, i could hold you tighter on that long road because within this pitch black darkness you are shining so brightly.
ebby #4 ☆ if you're lonely and need a friend, and troubles seem like they never end. just remember to keep the faith and love will be there to light the way, anytime you need a friend, i will be here. you'll never be alone again so don't you fear, even if you're miles away i'm by your side. girl, you've got a friend in me. ☆ 1 › 2 › 3
diana #5 ☆ your words up on the wall as you're praying for my fall, and the laughter in the halls, and the names that i’ve been called. i stack it in my mind and i'm waiting for the time when i show you what it's like to be words spit in a mic. oh, the misery, everybody wants to be my enemy, spare the sympathy. ☆ 1 › 2 › 3 › 4
insane boyz (préliens) ☆ we just keep making and improving because we're one of a kind. no one can copy us, from the start it's been all ours. we'll light a fire in your eyes, just wanna taste it, make it hot. choose the menu, call me up. whatever you want, we'll serve.
RPs EN ATTENTE : abel
cole (scénario libre) ☆ rule number one is that you gotta have fun but, baby, when you're done, you gotta be the first to run. rule number two, just don't get attached to somebody you could lose, so let me tell you : this is how to be a heartbreaker.
RPs TERMINÉS :
alexis ☆ that yellow moon teases me, that i can’t have you. "but you’re only a rough beast." if you’re going to say that kind of thing, get lost. if you need me, change me. i've fallen for this irresistible, powerful feeling and i’ve let go of myself.
AVATAR : lee know 리노 (minho) CRÉDITS : @homemade (avatar) + @loonywaltz (userbars) + @leelee (gifs) + @homemade (crackship eddon) + la talentueuse @mapartche (adorable dessin) DC : carl flanagan (ft. fionn whitehead) & mickey reeves (ft. abel tesfaye) PSEUDO : ladyfame (clémence) INSCRIT LE : 19/10/2020
(#) Sujet: Re: Those who Overthink Overlove ft. Eddie Mer 4 Jan 2023 - 19:43
☾ Those who Overthink Overlove
passing time with you in mind, it's another quiet night. i feel the ground against my back, counting stars against the black. thinking of another day, wishing i was far away. wherever i dreamed i was, you were there with me, sister, I hear you laugh, my heart fills full of love. sister, when you cry, i feel your tears, keep me please.
La chambre du bébé prend joliment forme et avec elle, c'est cette maison qui se pare mois après mois de nouvelles couleurs. Et Eddie n'y est pas pour rien, quand bien même il aurait été le premier surpris si on lui avait dit qu'il se découvrirait un esprit bricoleur en cette fin d'année. Tout le monde sait bien que le danseur n'est pas un manuel et qu'il est aussi bien plus doué de ses deux pieds qu'il ne le sera jamais de ses dix doigts, mais s'il peut sortir de sa zone de confort en apprenant à conduire autre chose qu'une moto il peut sans doute bien aussi tenter de dompter ses deux mains gauches. Le bricolage n'a rien d'inné chez lui et il le ressent chaque fois que ses yeux naviguent entre les différentes planches sous ses yeux et le tutoriel vidéo lui servant d'aide, car Eddie s'est mis en tête de fabriquer de ses propres mains les étagères qui accueilleront plus tard les jouets et les petits livres de son enfant. C'est un pari fait avec lui-même, dissimulant l'éternel besoin de se sentir légitime dans son rôle de père puisque son envie de s'investir dans cette grossesse ne faiblit pas, au même titre que ses craintes que le danseur ne parvient jamais totalement à laisser de côté. Son enfant n'est pas encore né qu'Eddie désire déjà s'impliquer de toutes les façons auprès de lui pour que son engagement ne fasse aucun doute, de plus en plus conscient des responsabilités qui seront bientôt les siennes et du rôle qu'il devra sous peu endosser. Les quatre derniers mois ne seront pas les plus reposants et il le sait, car à côté de cette grossesse et d'Halston qu'il s'emploie à soulager comme il peut Eddie doit aussi gérer de front la mise en scène de son spectacle, lui laissant jusqu'ici bien peu de temps pour s'occuper comme il l'aimerait de la chambre de cet enfant. Alors quand l'un de ses après-midi n'est par miracle pas trop chargé le danseur en profite, alternant les allées et venues entre le théâtre et chez lui pour avancer ses projets d'un côté comme de l'autre, non sans y semer son énergie au passage. Quand son regard affuté ne scrute pas une répétition dans ses moindres détails et qu'il ne travaille pas à l'élaboration d'une nouvelle chorégraphie, c'est en tant que bricoleur parfaitement novice qu'Eddie s'illustre avec jusqu'ici un succès tout relatif dans ce qu'il peut entreprendre. L'assemblage des différentes pièces ne lui donne pour l'heure pas trop de fil à retordre mais il n'a pas encore le coup de main, pas plus qu'il ne manie avec aisance la perceuse sans laquelle la confection de ces étagères avancerait bien plus lentement encore. Il doit reconnaître que cet outil est pratique mais il est aussi très bruyant, et c'est certainement ce qui l'empêche d'entendre que l'on sonne à sa porte ce fameux jeudi.
Eddie est de toute façon bien trop concentré sur son tutoriel pour prêter attention à ce qui se joue à l'extérieur, ce n'est donc qu'en s'accordant une pause bien méritée que le danseur daigne enfin sortir la tête de ses outils et de ses planches pour considérer un peu plus ce qui l'entoure. Ses chats d'une part, réclamant de toute évidence son attention mais aussi ce qui retient la leur du côté de la porte d'entrée, vers laquelle le danseur vient tout naturellement se diriger. Il n'a pas entendu sonner ni même toquer à celle-ci, son étonnement est donc entier lorsqu'il perçoit une voix aussi écorchée que familière en tendant l'oreille, tout en ayant certainement raté les précédentes paroles qui lui ont été adressées. « Je suis désolée si tu es encore fâché. Ne me laisse pas là s'il te plait j'ai besoin de toi. J'ai besoin de mon grand frère. » Il ne lui faut pas plus d'une seconde pour identifier celle qui l'implore de lui ouvrir car ça ne peut être que sa petite sœur, qu'Eddie ne s'attendait vraiment pas à trouver à sa porte aujourd'hui ni même un autre jour. Sa présence lui provoque aussitôt un important mal de ventre, à l'image de celui qui l'avait saisi lors de leurs douloureuses explications quelques mois en arrière. La détresse qu'il peut entendre à travers sa porte ne fait pas remonter en lui les meilleurs souvenirs, à la différence qu'il espère cette fois ne pas être la cause de celle-ci. « Callie ? » Ses mains s'activent déjà à ouvrir cette porte derrière laquelle sa petite sœur attend désespérément après lui car Eddie refuse de la laisser une seule seconde de plus avec l'idée que peut-être, il ne désire ni la voir ni lui parler. Ce n'est pas le cas, Callie reste la bienvenue chez lui et cela même si leur relation a connu des complications que le danseur déplore chaque jour et dont il porte l'entière responsabilité. Se regarder dans une glace n'a jamais été aussi difficile depuis leur dispute et malgré le temps écoulé, sa conscience n'en est certainement pas apaisée. Alors c'est sans l'ombre d'une hésitation que sa main actionne cette fois la poignée pour abattre le dernier rempart les séparant, juste avant que son regard ne localise sa petite sœur recroquevillée tout près de là. Son cœur bondit aussitôt face à cette vision mais il ne saisit pas tout de suite l’état qui est vraiment le sien, car sans doute qu'une part de lui ne veut tout simplement pas le voir. « Je suis là yeodongsaeng, je suis là. » il souffle et s'agenouille face à elle tandis que sa main vient délicatement se saisir de la sienne, dans un geste qui a encore tout de naturel. « D'où est-ce que tu viens comme ça ? Mais tu.. tu pleures. » Ses yeux finissent par croiser ceux de la benjamine Yang dont les larmes ne tardent pas à l'alarmer, son cœur saigne même de la voir si affectée alors qu'il ignore encore par quoi ou par qui. La seule chose de sûre à ses yeux est qu'il ne peut pas la laisser à la porte de chez lui, dans cet état ou bien un autre. Il ne sait pas ce qui a pu se passer ni même pourquoi Callie n'est pas actuellement au travail mais il aura le temps d'éclaircir tout ça ensuite, car dans un premier temps Eddie s'emploie surtout à l'aider à se relever en sentant bien que Callie est à bout de forces et que ses bras ne seront pas de trop pour l'assister. « Allez viens, appuie-toi sur moi. Tu vas tranquillement t'installer et si le cœur t'en dit tu pourras tout me raconter, d'accord ? » Ses bras l'enveloppent avec douceur puis la guident vers son salon, tout en se promettant qu'il ne forcera pas ses confessions. Il n'oublie pas que Callie a besoin de lui et pour cette raison, pour ce pas qu'elle consent à faire vers lui, Eddie ne veut surtout pas brusquer les choses. « Tu as faim, soif peut-être ? Dis-moi ce que je peux faire yeodongsaeng. » Ses réflexes de surprotection reviennent comme s'ils n'étaient jamais partis et comme si la communication n'avait pas cruellement laissé à désirer entre eux dernièrement, Eddie restant quoi qu'il advienne ce grand frère prêt à tout pour la prunelle de ses yeux. Pas toujours pour le meilleur, il est vrai, mais il jure avoir tiré la leçon de ses erreurs passées.
:
Callie Yang
le vœu d'existence
ÂGE : 24 Ans (20/03/1998) SURNOM : Tes parents t'appellent Eun-Bi [은비], et t'appeler comme ça est un privilège qui doit se mériter. Ton grand frère t'appelle Yeodongsaeng [여동생]. Le reste du monde te connait comme Callie. Parfois Callie-me-Maybe, vu ta fâcheuse tendance à ne pas répondre au téléphone. STATUT : Célibataire confuse au crush un peu facile MÉTIER : Ingénieure Architecte de formation, tu as obtenu un diplôme, avec honneurs, à la SNU. Tu disposes d'une maîtrise en Architecture et Ingénierie Architecturale. LOGEMENT : 118 Bywong Street (Toowong), la maison familiale des Yang POSTS : 161 POINTS : 0
TW IN RP : Controlling Parents, Familial Pressure, Fear of Failure, Internalized Homophobia, Anxiety Attacks GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Callie vient de quitter son premier emploi d'Architecte et est très confuse au sujet de son futur. Elle bataille aussi intérieurement contre elle-même, ayant du mal à accepter son attirance envers les femmes, le concept même allant à l'encontre de son éducation.CODE COULEUR : Callie raconte des trucs en #996666 (FR, EN or KR) RPs EN COURS : » Mirror to the Wellknown ft. Maïa Neely
» The Place to Be ft. Carina Welch
» Red Alert ft. Willow Mendoza
RPs EN ATTENTE : » Maria Kersey - Hi Stranger RPs TERMINÉS : 2023 #
2022 #
» Park's Bizarre Adventures' Storyline : Fuck my Life. I Love my Life. ft. Jiyeon Park #1AVATAR : Kim Jennie | 김제니 CRÉDITS : Me (Avatar) DC : Callie is already a handful, trust me. PSEUDO : Ten INSCRIT LE : 04/12/2022
(#) Sujet: Re: Those who Overthink Overlove ft. Eddie Lun 23 Jan 2023 - 22:21
Finalement, tu ne sais pas vraiment combien de temps tu as attendu, recroquevillée près de la porte d'entrée de la maison de ton frère. Prisonnière de ta propre tête, tu n'as plus vraiment la notion du temps. Tu n'es pas consciente de grand chose. Le monde autour de toi te semble flou, si désespérément calme et tellement loin de ton état d'esprit actuel. Tout ce que tu perçois, c'est ta respiration saccadée et tes joues humides des larmes qui ne veulent pas arrêter de couler. Tu te sens un peu pathétique, mais terriblement mal. Et surtout profondément rejetée. Tandis qu'une partie de ton cerveau essaye de calmer ta crise de larmes, l'autre moitié tente d'étouffer les pensées négatives qui menacent de prendre le dessus sur toi. Si ça se trouve, tu le mérites. Tu n'avais pas qu'à être si dure avec ton frère, la dernière fois que vous vous êtes vus. Tu n'avais qu'à pas quitter ton emploi, tes parents ne t'auraient pas abandonnée non plus. Tout est de ta faute, et tu le sais. Cette pensée fait couler une nouvelle vague de larmes de tes yeux. Egarée dans ta propre tête, tu n'as pas conscience que la porte que tu désirais tant voir s'ouvrir quelques minutes, ou heures, qui sait, auparavant était désormais ouverte. Tu remarques à peine qu'une voix, familière et réconfortante, quoiqu'inquiète, s'adresse à toi. C'est comme si tes oreilles étaient remplies de coton et que tu étais devenue temporairement sourde. Tu as l'impression de voir une ombre se mouvoir à travers tes yeux embués, jusqu'à qu'elle se positionne juste devant toi. Tu sens une main se poser sur la tienne, et c'est comme si tous tes sens se reconnectaient. Comme si tu étais de retour sur Terre après une absence. « D'où est-ce que tu viens comme ça ? Mais tu.. tu pleures. » l'ombre semble murmurer. Une seconde passe, et tu essuies tes yeux afin de retrouver un semblant de visibilité sur le monde extérieur. Observant la forme qui était jusque-là floue agenouillée devant toi, tu te rends compte qu'elle appartient à ton grand frère. Tu te demandes pendant une seconde si tu n'es pas en train d'halluciner. Si ça se trouve, tu voulait tellement le voir que maintenant tu imagines qu'il est vraiment là. Luttant contre de nouvelles larmes qui envahissent tes yeux, tu ouvres la bouche pour tenter de lui répondre, mais ta gorge est si sèche qu'elle te brûle. De toute façon, tu n'arrives même pas à former un semblant de pensée cohérente. Tu te contentes de lui sourire, soudainement envahie par un très grand soulagement. Tu as envie de le prendre dans tes bras, mais tu ne sais pas si c'est une si bonne idée que ça. Peut-être qu'il t'en veut encore, et que ce serait déplacé. Mais il semble presque lire dans tes pensées. Il y a toujours eu cet instinct entre vous. Ce sentiment fusionnel qui entoure votre relation. Comme s'il savait exactement ce dont tu as besoin actuellement. « Allez viens, appuie-toi sur moi. Tu vas tranquillement t'installer et si le cœur t'en dit tu pourras tout me raconter, d'accord ? » te dit-il, et tu acquiesces vaguement à sa proposition. Il t'enveloppe alors dans ses bras, te guidant vers l'entrée, puis vers le salon. En marchant appuyée contre lui, tu te rends soudainement compte d'à quel point il t'a manqué. Toutes vos disputes passées te semblent soudainement ridicules.
Te détachant lentement de l'étreinte de ton frère, tu parcours lentement la pièce à vivre de ton regard. Tu as l'impression que ça fait une éternité que tu n'es pas venue ici. Pourtant, pas grand chose n'a changé. Et en même temps, tout semble différent. « Tu as faim, soif peut-être ? Dis-moi ce que je peux faire yeodongsaeng. » te propose-t-il.Si tu n'étais pas aussi perdue, tu aurais probablement gentiment roulé des yeux. Tu oublierais parfois presque l'esprit surprotecteur de ton grand frère. Il veut toujours le meilleur pour toi, il s'inquiète énormément pour toi. Les pensées négatives qui envahissaient ton esprit un peu plus tôt te paraissent maintenant plus qu'illusoires. Il sera toujours là pour toi, tu ne dois surtout pas l'oublier. « De l'eau, s'il te plait. » Puis, tu réfléchis une seconde. « Ou alors un thé. Tu sais, celui qu'Eomma... » tu interromps ta phrase au milieu, juste cette pensée te blessant légèrement. Tu ne veux pas penser à elle. Ou alors le faire penser à elle. Tu laisses donc tomber. « Non. Juste de l'eau. » décides-tu. Tu prends une grande inspiration, essuyant de la manche de ton pull le restant de tes larmes encore présentes sur tes joues. Avançant de quelques pas, tu prends la liberté de t'asseoir sur le bord du canapé à quelques mètres de toi. Inconsciemment, tu te fais la plus petite possible. Comme si tu ne voulais pas prendre trop de place, comme si tu ne voulais pas déranger. Attendant le verre que tu as demandé à ton frère, tu prends quelques instants pour collecter tes pensées. Maintenant que tu es là, tu te demandes si tu n'as pas un peu sur-réagi. Puis, tout te reviens en tête, et tu te dis que, non, rien n'est exagéré. Tout est encore frais à l'intérieur de ton esprit et tu as du mal à faire le tri. Mais il faut que tu réduises l'anxiété grandissante qui semble émaner de ton frère. Tu sais qu'il ne te forcera jamais à rien dire, à partager ce que tu ne veux pas. Mais ça te ferait aussi beaucoup de bien. Tu décides alors de commencer par ce qui te parais le plus évident. « J'ai tout fichu en l'air Oppa. Eomma et Appa me détestent. » C'est pour toi un fait établi. Tu revois le regard de ta mère et la dureté avec laquelle tes parents ont réagi à ton annonce. Tu as démissionné. Pourquoi ? Tu ne sais même pas vraiment toi-même. Tu l'as fait de manière automatique. Comme si c'était la seule solution au mal-être grandissant qui reigne en toi. « Je sais pas pourquoi j'ai fait ça. Pourquoi je leur ai fait ça. Ils sont tellement déçus. Si tu avais vu comment Eomma m'a regardée. Si tu savais ce qu'Appa m'a dit. » Un flot de paroles incohérentes semblent sortir de ta bouche sans que tu ne puisses les arrêter. Tu ressens trop de choses et tu les ressens tout en même temps. Ton frère n'a aucune idée de ce que tu es en train de lui raconter, mais tu ne le réalises même pas. Tu n'arrives plus à t'arrêter, comme si tu avais ouvert une vanne scellée depuis trop longtemps et que, maintenant, c'était l'inondation générale. « J'ai l'impression que tout ce que j'ai, que j'ai fait, ne sert à rien. J'ai l'impression que... » Que j'ai gâché la plupart de ma vie à leur faire plaisir et ça ne me rend pas heureuse, parce que je ne sais pas vraiment qui je suis. C'est une pensée que tu n'exprimes pas verbalement. En fait, c'est une pensée que tu n'as jamais vraiment exprimée tout court. Tu fuis les conséquences de ce sentiment, tu es à mi-chemin entre le déni et la volonté de ne pas l'accepter pour ne pas avoir à le gérer. Mais en fait, tu te dis que si quelqu'un, une seule personne, pourrait te comprendre sur cette planète, c'est probablement l'homme qui se tient devant toi. Il a fait des choix que tu admires, avec une volonté que tu n'as pas sue trouver toi-même. Tu réalises enfin que c'est exactement la raison pour laquelle tu es là.
HRP Note:
Pas encore relu, ni corrigé, désolée. Vu que je suis actuellement en absence, prends ton temps pour répondre, c'est pas urgent :)
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Eddie Yang
la valse à mille temps
ÂGE : 26 ans (18.04.1996) ♈︎ SURNOM : Mingi (민기) par sa mère, oppa par sa sœur, jagi par Halston et autrefois "le traitre" par ses collègues. STATUT : futur papa un peu perdu, de grandes responsabilités l’attendent en 2023 et il doute déjà d'être à la hauteur. MÉTIER : danseur et chorégraphe pour la Northlight Theater Company, professeur de danse et plus rarement acteur pour les beaux yeux de son agente (et compagne). LOGEMENT : #68 St Paul's Terrace (Spring Hill) avec Halston et leurs trois chats en attendant que la famille s'agrandisse. POSTS : 6648 POINTS : 675
TW IN RP : age gap. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : (intj-a) ☆ né à Sydney de parents coréens, originaire de Daegu en Corée du Sud ☆ à Brisbane depuis ses dix ans ☆ coréen de sang mais australien de cœur ☆ une petite sœur qu'il surprotège et des parents exigeants dont il a brisé toutes les attentes ☆ membre et leader d'un groupe de danse underground, les Insane Boyz ☆ gaga de ses trois chats ☆ traine une sale réputation dans sa compagnie car très opportuniste ☆ mène une vie à cent à l'heure entre la danse et la moto, quitte à brûler la chandelle par les deux bouts ☆ trop fier, trop têtu et sans filtre : un bélier dans toute sa splendeurCODE COULEUR : salmon ; darksalmon (sombre) RPs EN COURS : (8)eddon #17 (ua) › sunan #3 › callie #1 › diana #5 › ebby #4 › eddon #21 › chaddie #7 › eddon #22
eddon #22 & #17 (ua) ☆ in this world of ice you’re the only shining glow. now i can’t stop thinking about you when I’m sinking alone. i know it’s real, i can feel it. i'm full of problems, love sick, no way to go i'm a loser in this game. save me, take my hand, take all of me. please use me like a drug. ♪ ☆ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 (ua) › 10 (fb) › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 18 › 19 › 20 › 21
chaddie #7 ☆ i could lift you up, i could show you what you want to see and take you where you want to be. you could be my luck, even if the sky is falling down i know that we'll be safe and sound. i could fill your cup, you know my river won't evaporate, this world we still appreciate. even in a hurricane of frowns i know that we'll be safe and sound. ☆ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6
callie #1 ☆ because it's not a coincidence, dna. from the day of the universe’s creation and beyond. trough the infinite centuries and beyond. in the previous life and maybe the next too, we’re eternally together.
nicky (scénario) ☆ you want to breathe, you hate this night. you want to wake up, you hate this dream. i could make it better, i could hold you tighter on that long road because within this pitch black darkness you are shining so brightly.
ebby #4 ☆ if you're lonely and need a friend, and troubles seem like they never end. just remember to keep the faith and love will be there to light the way, anytime you need a friend, i will be here. you'll never be alone again so don't you fear, even if you're miles away i'm by your side. girl, you've got a friend in me. ☆ 1 › 2 › 3
diana #5 ☆ your words up on the wall as you're praying for my fall, and the laughter in the halls, and the names that i’ve been called. i stack it in my mind and i'm waiting for the time when i show you what it's like to be words spit in a mic. oh, the misery, everybody wants to be my enemy, spare the sympathy. ☆ 1 › 2 › 3 › 4
insane boyz (préliens) ☆ we just keep making and improving because we're one of a kind. no one can copy us, from the start it's been all ours. we'll light a fire in your eyes, just wanna taste it, make it hot. choose the menu, call me up. whatever you want, we'll serve.
RPs EN ATTENTE : abel
cole (scénario libre) ☆ rule number one is that you gotta have fun but, baby, when you're done, you gotta be the first to run. rule number two, just don't get attached to somebody you could lose, so let me tell you : this is how to be a heartbreaker.
RPs TERMINÉS :
alexis ☆ that yellow moon teases me, that i can’t have you. "but you’re only a rough beast." if you’re going to say that kind of thing, get lost. if you need me, change me. i've fallen for this irresistible, powerful feeling and i’ve let go of myself.
AVATAR : lee know 리노 (minho) CRÉDITS : @homemade (avatar) + @loonywaltz (userbars) + @leelee (gifs) + @homemade (crackship eddon) + la talentueuse @mapartche (adorable dessin) DC : carl flanagan (ft. fionn whitehead) & mickey reeves (ft. abel tesfaye) PSEUDO : ladyfame (clémence) INSCRIT LE : 19/10/2020
(#) Sujet: Re: Those who Overthink Overlove ft. Eddie Dim 5 Fév 2023 - 19:00
☾ Those who Overthink Overlove
passing time with you in mind, it's another quiet night. i feel the ground against my back, counting stars against the black. thinking of another day, wishing i was far away. wherever i dreamed i was, you were there with me, sister, I hear you laugh, my heart fills full of love. sister, when you cry, i feel your tears, keep me please.
Aussitôt sa petite sœur apparue dans son champ de vision, Eddie en oublie tout ce qui pouvait l'occuper jusqu'alors. La confection des étagères pour la chambre du bébé attendra, il n'avait pas prévu que sa pause puisse s'éterniser mais il n'imagine désormais plus retourner vaquer à ses occupations de futur père alors que Callie a vraisemblablement besoin de lui. Il sait qu'elle ne se présenterait pas devant sa porte si ce n'était pas important, tout comme il sait que ces larmes roulant le long de ses joues ne sont pas sans signification quand bien même il ignore encore laquelle. La détresse qu'il devine est un déchirement pour le grand frère qu'il est, plus que jamais Eddie aimerait la décharger de cette peine qui semble l'accabler mais il ne pourra pas le faire sans que Callie ne mette de mots dessus, des confessions n'étant toutefois pas forcées d'avoir lieu dans l'immédiat. Il ne compte officiellement plus le temps accordé à sa petite sœur et passera les prochaines heures à l'écouter s'il le faut, non sans veiller au confort de celle-ci en lui proposant dans un premier temps à boire ou à manger. Ce n'est pas avec ça qu'Eddie lui redonnera le sourire et il le sait mais il n'en reste pas moins un hôte censé s'assurer que son invitée ne manque de rien, un soin que le danseur s'emploie d'autant plus à appliquer quand il est question de sa sœur pour laquelle il n'hésiterait pas à traverser la ville entière s'il n'était pas en mesure de lui offrir ce qu'elle souhaite. Mais à en juger les prochaines paroles de Callie, il n'aura pas besoin d'enfourcher sa moto pour se ruer dans l'épicerie la plus proche. « De l'eau, s'il te plait. Ou alors un thé. Tu sais, celui qu'Eomma... » Ce simple nom suffit à lui tordre le ventre mais ne sachant pas à quel point sa petite sœur est informée de ses récents déboires avec leur mère, Eddie s'efforce de ne rien en montrer. Il ne tient pas à alourdir l'atmosphère avec ses propres problèmes, pas alors qu'aujourd'hui seules Callie et l'affliction de celle-ci sont vraiment censées compter. Il sent à cet instant un moment de flottement dont il ne parvient pas à identifier la cause, bien loin encore d'imaginer que Sun-Hi a encore fait des siennes et pour une fois, pas avec lui. « Non. Juste de l'eau. » Il hoche lentement la tête et enregistre sa requête dans un sourire, se redressant déjà sur ses deux jambes pour amorcer un déplacement vers sa cuisine. « Je t'apporte ça. » Eddie n'a que quelques pas à faire pour récupérer l'eau en question, il se saisit alors d'un verre et remplit celui-ci tout en se retenant d’emporter au passage une petite douceur. Sa sœur n'a pas faim et contre ça le danseur ne peut rien, le voilà donc déjà de retour dans le salon avec le verre qu'il dépose soigneusement devant elle tandis qu'il la couve d'un regard protecteur, l'invitant à lui ouvrir son cœur si seulement Callie se sent capable de le faire.
Pas un mot ne franchit la barrière de ses lèvres, Eddie lui offre à la place sa main recouvrant toujours la sienne car c'est bien tout ce qu'il puisse faire à son échelle. Il aimerait évidemment faire plus, lui dire que tout ira bien et qu'elle n'a à se soucier de rien mais il ne veut pas prendre le risque de lui mentir, pas sans savoir ce qui pèse si lourdement sur elle. Les prochaines secondes sont faites d'un silence que Callie consent finalement à briser, apportant à son frère des informations qu'il n'aurait pour sa part jamais pu lui arracher. « J'ai tout fichu en l'air Oppa. Eomma et Appa me détestent. » Eddie reporte un regard aussi confus que surpris vers elle, bien incapable de présumer à cet instant ce qui pu se jouer en son absence entre ses parents et sa petite sœur. Il n'est au courant de rien et pourrait de toute façon difficilement l'être, compte tenu de ses rapports ô combien tendus avec la matriarche Yang. « Bienvenue au club. » il ne peut s'empêcher de soupirer en tant que roi incontesté des déceptions familiales et des attentes brisées. Ce n'est pourtant pas de lui dont il s'agit ici alors Eddie se reprend bien vite, laissant de côté son propre cas pour se focaliser sur celui de Callie alors qu'il ne saisit pas bien en quoi la haine de leurs parents pourrait lui être vouée. Pas à elle, non, pas en ayant toujours été la fille parfaite qu'ils voulaient voir en elle. « Mais non, je suis sûr que ce n'est pas le cas. Je sais qu'ils peuvent être vraiment durs mais ça les empêchera jamais de t'aimer, même s'ils le montrent pas toujours très bien. » Il n'en revient pas de prendre leur défense, encore moins en ce moment mais il désire avant tout rassurer sa sœur qui a peut-être seulement mal interprété certaines paroles. Pour avoir eu bon nombre de différends avec leur mère Eddie sait mieux que personne combien cette dernière peut être blessante, même s'il l'imagine difficilement se retourner contre Callie comme elle l'a très souvent fait avec lui. La benjamine Yang ne lui a jamais donné la moindre raison de s'emporter contre elle, c'est tout du moins ce qu'Eddie préfère croire tant qu'il ne possède pas tous les éléments de cette histoire. « Je sais pas pourquoi j'ai fait ça. Pourquoi je leur ai fait ça. Ils sont tellement déçus. Si tu avais vu comment Eomma m'a regardée. Si tu savais ce qu'Appa m'a dit. » Qu'a-t-elle fait au juste, elle ne lui permet pas encore de le savoir et ce flou persistant ne l'aide pas à y voir plus clair. Déçus leurs parents l'ont jusqu'ici surtout été vis-à-vis de leur ainé pour toutes les décisions qu'Eddie a pu prendre sans aller dans leur sens et cette déception que le danseur connait bien s'applique si mal à Callie quand il prend le temps d'y penser, malgré sa bonne volonté à entendre et à croire ce qu'elle peut lui confier. « Je veux bien te croire yeodongsaeng, mais j'ai du mal à imaginer un monde dans lequel ils seraient déçus de toi. » Elle a longtemps veillé à ce que ce ne soit pas le cas en fournissant de très nombreux efforts dans ce sens, contrairement à lui qui a envoyé valser leurs attentes et leurs ambitions dès qu'il l'a pu. Sur ce terrain frère et sœur ont jusqu'ici toujours été de parfaits opposés mais il semblerait que les choses soient finalement amenées à évoluer, sans qu'il ne saisisse encore comment ni pourquoi. « J'ai l'impression que tout ce que j'ai, que j'ai fait, ne sert à rien. J'ai l'impression que... » Il renforce légèrement sa main posée sur la sienne comme pour lui dire de prendre son temps si les mots ont du mal à sortir, décidé pour sa part à prendre les choses dans l'ordre afin de tenter de comprendre ce que Callie peut bien se reprocher. Il veut croire qu'elle n'a rien fait de mal et que leurs parents ont juste surréagi, ce ne serait après tout pas la première fois et Eddie déplore que leur colère puisse s'abattre sur quelqu'un d'autre que sur lui. « Regarde-moi, tout va bien. » il souffle en maintenant sur elle un regard empreint de douceur, à l'image des prochains mots que le danseur ajoute. « Qu'est-ce qu'il s'est passé pour que Eomma et Appa réagissent comme ça ? » Il tente maintenant que la brèche est ouverte et que de premiers éléments ont été posés, sans être toutefois certain que Callie acceptera d'en dire beaucoup plus. « Tu veux bien me raconter ? » Elle n'en est là encore pas forcée mais il ne pourra sans doute pas l'aider sans cerner au mieux cette histoire qu'il devine être assez compliquée – qu'est-ce qui ne l'est pas, de toute façon, dans une famille comme la leur ? « Rassure-moi, tu n'as pas de problèmes au moins ? » Son ton se fait soudainement plus inquiet alors qu'Eddie s'imagine qu'elle aurait pu s'attirer bien malgré elle des ennuis. Cela pourrait justifier que leurs parents s'inquiètent même s'ils le montrent habituellement très mal, la délicatesse ne les ayant l'un comme l'autre jamais étouffés.
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(#) Sujet: Re: Those who Overthink Overlove ft. Eddie
Those who Overthink Overlove ft. Eddie
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