ÂGE : 47 ans SURNOM : Bas' STATUT : Divorcer (6ième divorce) MÉTIER : Acteur LOGEMENT : Jolie villa au 300, edward street POSTS : 1143 POINTS : 0
TW IN RP : alcool, drogue, bagarre, sex (of course) GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Pendant près d'une année, Bas' a conduit sans permis de conduire.CODE COULEUR : [color=darkblue] RPs EN COURS :
Sav'In another life, I would make you stay so I don't have to say... You were the one that got away (2011) Sav'#1 - Sav'#2
ShannonJust gonna stand there and hear me cry? Well, that's all right because I love the way you lie. (2016) Shannon#1
C’est ironique comme texto n’empêche. Parfois je me trouve tellement incrédule ou peut-être niais! Des années de me convaincre qu’il suffit d’un stupide jeu pour réussir à embobiner certaines personnes et ironiquement, ce ne sont jamais celles qu’on voudrait avoir dans nos vies. Cependant, il faut en tirer du bon, en apprendre de ses erreurs, grandir et remercier pour ce que la vie nous as offert. Voilà près d’une année entière… Peut-être moins, peut-être plus que je suis sans nouvelle d’elle. Son regard bleu qui m’envoûtait, son rire qui était simplement contagieux ou encore sa force d’esprit qui tire toujours le meilleur de soi-même. Vous le savez, que ce soit quelqu’un qu’on apprécie ou qu’on déteste, on a tous déjà eu ce genre de personne… Beaucoup trop pour nous, mais qui arrive quand même à nous faire prendre conscience de la vie, de sa beauté et des opportunités gâchées. J’aime être métaphorique, autant le dire ainsi, c’est comme cette part de pizza qu’on aurait voulût manger, mais qui ne nous a jamais été livrée!
Aurait-elle été satisfaisante ? Aurait-elle été simplement triste et sans intérêt?? À qui peut-on le demander! Bref, une autre de ses soirées durant laquelle je me fais littéralement des pensées beaucoup trop poussées sur la morale de la vie, à fixer un tableau de chat, qui est suspendu au mur du couloir de la villa. « En plus il n’est même pas droit… » Non, mais je suis le seul à tiquer sur ce genre de chose? Ironiquement je tourne la tête et je me rends compte que je ne parle à absolument personne… « Faudrait une bonne fois que je me trouve un chat tiens… Ou un chien… Ou alors un… perroquet… » je me mets sur la pointe des pieds pour essayer de rebalancer le cadre et je galère à trouver le bon angle. Je me recule, je regarde et je soupire, c’est pire bordel… Je me remets devant le cadre et je sors l’appli de mon téléphone pour ‘’niveler’’ les choses… Oui vous savez cette appli qui ne sert strictement à rien, bah moi je m’en sers contre un cadre, au beau milieu de la soirée, au lieu de faire quelque chose de productif. Je ne vois pas de soucis à faire ça!! « Un peu plus en haut et… et… et……. » Moment de suspense, qui s’interrompt d’une brève panne de courant, me laissant sursauter, glissant sur le plancher et me retrouvant sur le cul en robe de chambre avec un cadre sur les genoux. « Visiblement… C’est pas ce soir que je vais y arriver… » Mais sinon quel cadeau de merde un cadre… Pourquoi quand on est un peu friqué, les gens se disent ‘’tiens je t’offre un cadre’’, pourquoi juste pas une carte-cadeau pour un BK ou un MacDo… Bon j’abuse, mais c’est pour le concept.
Je viens poser ce con de cadre contre le mur et je me dis que c’est tant pis! Au pire je vais aller prendre une marche, après tout, les marches nocturnes, c’est les meilleurs vus que les paparazzi sont moins nombreux et que les gens sont moins présents sur la route… J’ouvre vite fais le rideau pour jeter un regard à l’extérieur et je vois de la pluie… « C’est un sketch ma parole… » Apparemment ce sera soirée popcorn et film à la maison dans ce cas. Je vais donc me chercher de quoi m’habiller confortablement et je me dirige vers la cuisine pour faire le popcorn. Au passage, je m’arrête devant mon mini-bar et c’est quand même relativement drôle de voir que le ménage y a été fait. Certes j’ai encore quelque bouteille pour les invités, mais comparativement à ce que ce bar avait déjà accueilli comme quantité d’alcool, je me trouve quand même sacrément chanceux d’avoir surmonté les surdoses et l’abus au niveau de la consommation! Bref, popcorn est fait, tenue agréable mise en place et on est prêt pour un petit film! J’avoue que je suis un peu confus, niveau cinéma… Pour un artiste c’est pas comme pour la personne du quotidien… Ouvrir Netflix pour voir sa tête sur un poster numérique dans leur catalogue… C’est quand même un poil malaisant en quelque sortes… C’est comme se dire bonjour à soi-même. « Déjà vu… déjà vu… nulle… nulle… Connaît pas… nulle… » Je scroll à une vitesse grand V pour essayer de trouver de quoi me distraire, mais j’avoue que je commence à sacrément décourager. Je laisse tomber la télécommande contre le canapé et je laisse tomber ma tête vers l’arrière « JE ME FAIS CHIER… » oui je le dis haut et fort… Ce n’est pas comme-ci quelqu’un allait me dire de me taire… Je redresse doucement la tête pour regarder la télé et je dis à haute voix « Oh dieux… Tu m’entends? Bon je sais je n’ai pas fait appel à toi depuis… depuis… voyons voir… 47 ans… Mais si tu m’envoyais un petit signe histoire de s’am… » Je sursaute lorsque le buzzer à la grille d’entrée sonne. Je m’approche de l’intercom et je décroche l’appel « ouaiiis? » puis j’entends la voix du gardien de sécurité qui m’interpelle. « Désolé de déranger monsieur Reynard, j’ai une demoiselle ici qui dit vouloir vous voir… Qu’elle vous connaîtrait soit-disant… » Une demoiselle… Alors à deviner, je dirais une des ex… Je me retourne et j’accours dans la villa en cherchant de quoi me défendre… Je ne trouve rien d’autre que mon spray au poivre qui ne m’a jamais servi « C’est bon laisser la venir… » Je n’ai pas trop le choix… Les mecs de la sécurité ne peuvent pas toutes les connaître… En même temps au bout de 6, on finit par devenir un peu dans le besoin d’avoir une page wiki romance pour les cataloguer… J’ouvre donc la porte, alors que je remarque la silhouette remonter l’allée et je plisse un peu le regard, pour essayer de deviner avant que la personne ne soit complètement devant la porte… Et j’avoue que je suis sacrément étonné. « C’était quand même métaphorique la porte ouverte… Puisqu’elle n’était pas réellement ouverte vus que… vus que… » Je ne peux pas finir cette phrase… C’est comme me retrouver avec un couteau dans l’estomac et incapable de parler… J’ai un peu la larme à l’œil qui remonte et une chaude envie de l’attraper dans mes bras… Elle dit quelque chose et j’avoue que j’ai l’esprit qui reprend une gravité normale, se reposant dans mon corps « oh… oui pardon, entre, entre ne reste pas dehors ! » Visiblement je ne suis plus dans mes repères à ce moment précis ! Je ne sais pas si je dois la vanner ou me préparer à une dispute… Ou un ‘’je te l’avait dit?’’ Peu importe ce qu’elle dira de toute manière… Elle est à la maison ici… Et c’est l’important.
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Savannah Williams
les collisions
ÂGE : 33 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie STATUT : Retour à la case départ. C'est seule qu'elle devra avancer désormais MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 12174 POINTS : 610
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 5 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
J’ouvre la porte de la maison, déposant de façon nonchalante mon sac à main dans l'entrée alors que je me dirige vers le salon, allumant une faible lumière. Le silence y règne, un silence qui me saisit instantanément et qui me semble presque redoutable. L’absence de Mathis y est bien évidemment pour quelque chose, pourtant, quelque chose paraît l’accompagner. Ma silhouette immobilisée sur le plancher en bois, mon regard se perd sur cette décoration, sur l’espace rangé,qui me paraît démesurément vide et menaçant. J’ai ce sentiment d'oppression, cette sensation que l'atmosphère qui y règne est bien trop pesante, et qu’elle va m’amener sur un chemin que je me refuse définitivement de prendre. Des pensées négatives, émanant d’un quotidien que je feigne de maîtriser, alors qu’il n’en est rien. Cette tristesse que je m'efforce de chasser inlassablement, et qui se donne un malin plaisir à me rattraper dès lors que je me retrouve confronté à moi-même. Ce souffle fébrile qui s’échappe de mes lèvres, témoignant de toutes ces incertitudes que j’enferme inlassablement au plus profond de moi, et qui ne disparaissent pas pour autant. Je suffoque, je panique, et sans prendre le temps d’y réfléchir, me voici à me précipiter vers la porte précédemment franchie, désireuse d’échapper à cette tension qui m’attire, me submerge, cherchant une fois encore à me faire sombrer. L’air extérieur s’apparente à une grande bouffée d'oxygène, mais mon visage fermé persiste alors que mes avants-bras viennent resserrer ma taille pour pallier à cet air frais qui se fait ressentir en cette fin de soirée, et qui s’accompagne de quelques gouttes d’eau . Je marche, sans but, mais avec une certaine effervescence, cherchant à fuir mes propres démons, qui cette fois gagneraient probablement cette bataille. La fatigue, cet acharnement constant à faire bonne figure, à vouloir tout contrôler…Me voilà plus vulnérable que jamais. Je ne sais pas combien de temps je marche, ce que je sais, c’est que tout semble mécanique, que je ne prends pas le temps d’observer les façades des maisons devant lesquelles je passe, pas plus que les voitures qui arpentent les rues. J’avance, cette peur persistante de me faire rattraper à un moment par le pire des fléau, moi-même. La pluie se fait soudainement plus forte sur Brisbane, et je n’y accorde pas la moindre attention, m'avançant dans l’obscurité, résignée.
Me voilà à ralentir en approchant cette villa, qui est plantée au beau milieu de ce paysage un peu en retrait. C’est étrange, elle me paraît familière, alors que je ne l’ai pas tellement visitée. Peut-être parce que celui qui l’occupe est incontestablement celui qui aura marqué une période de ma vie qui me semble désormais si lointaine, si inaccessible. J’ai une vague d’émotions qui s’empare de moi, presque contradictoires. Mais est-ce vraiment un hasard si cette balade m’a amené jusqu’ici? Je n’en suis pas certaine, mais je tente de m’en convaincre, malgré cette fierté infaillible. J’observe de part et d’autre, me demandant si cette fois je suis prête à l’affronter. Je ne parviens même pas à savoir à quand remonte exactement notre dernière rencontre, je me souviens pourtant précisément de la tournure qu’elle avait prit, de cette colère, qui ne surpassait en rien l'amère déception qu’il avait provoqué par ses mauvaises habitudes. Je me souviens de la dureté de mes mots, de l’incompréhension, et la ‘rupture’ amicale vers laquelle je nous avais quelque peu poussée, ayant l’impression sur le moment que c’était la meilleure chose à faire. Ma vie à ce moment-là était particulièrement différente de celle que je menais actuellement. J’étais…heureuse, loin de tout problème, et je n’avais su gérer les siens. Égoïstement, je lui en avais presque voulu d’avoir osé vouloir troubler cet havre de paix que je peinais à construire depuis toutes ces années. Mais surtout, je restais persuadée que j’étais parfois l’une des sources de son état, de ces conflits qu’il menait à lui-même. Notre lien était fort, à la fois inspirant et impossible à quantifier ou expliquer, mais il savait être aussi destructeur par la force de notre attachement l’un pour l’autre. Pour autant, ce ne sont pas les regrets qui s’imposent à moi lorsque mon regard s’attarde inlassablement sur la bâtisse. Il me manque. Un manque que j'ai souvent réussi à réprimer, lui épargnant des coups de fils pour lui confier les grands moments que je pouvais vivre, que je souhaitais naturellement partager avec lui, ou les venues à l’improviste au beau milieu de la nuit. Mais cette fois, ce manque semble dépasser la raison qui m’avait souvent amené à l’abstention. Je me mordille la lèvre, m’avançant vers le grand portail où rapidement l’agent de sécurité m’intercepte afin de connaître la raison de ma venue. “J’suis une vieille amie” lâchais-je. Le terme était-il seulement encore d’actualité? Il acquiesce, constatant qu’il n’aurait visiblement pas plus de détails à ce sujet.
Je remonte l’allée parfaitement éclairée après que Basilius en ait donné l’autorisation,, mon cœur s’emballe en approchant de cette porte. J’ai les cheveux et les vêtements littéralement trempés, un air désemparé et livide sur le visage, alors que je finis par le percevoir derrière cette porte, visiblement surpris par ma visite. Un long échange de regard, qui soulève bien des choses, bien que je ne les saisisse pas intégralement. “Salut” Le nœud logé dans ma gorge vient troubler l’intention de la dernière syllabe, dénonçant l’émotion du moment. “J'espérais te trouver ici” Ce silence entre nous rendait cette information insaisissable. Je ne connaissais pas ces projets du moment qui pouvaient l’amener à voyager, je ne savais pas s’il résidait encore ici avant de me pointer devant, et j’ignorais s’il avait refait sa vie depuis son dernier divorce, puisque je m’affairais à fuir les commérages publiés à son égard, préférant ne pas me laisser embobiner par ces torchons, regorgeant de beaucoup de mensonges la plupart du temps. “J’peux entrer?” Il semble reprendre ses esprits. « oh… oui pardon, entre, entre ne reste pas dehors ! » Je hoche la tête, un faible sourire sur les lèvres en guise de remerciements alors que je me retrouve rapidement dans le hall, à observer avec précision cette décoration qui lui est propre et que je reconnaitrais entre mille. Je me tourne finalement vers lui, presque perturbée par cette distance entre nos deux corps, et cette hésitation dont nous semblons faire preuve. Je lâche un léger soupir, qui sonne pourtant comme un soulagement. “Tu as l’air d’aller bien.” Là dernière fois aussi, pourtant, cette impression s’était vite évaporée au fil des minutes “J’t’en supplie, me demande pas de m’excuser pour mon égoïsme légendaire, j’sais pas si j’en aurais la force ce soir.” Mon regard bleu qui se fige dans le sien l’exprime sans plus attendre, plus chargé qu’il ne l’a jamais vu, mais l’un des seuls avec lequel je me sens assez en confiance pour l’exprimer.
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Basilius Reynard
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ÂGE : 47 ans SURNOM : Bas' STATUT : Divorcer (6ième divorce) MÉTIER : Acteur LOGEMENT : Jolie villa au 300, edward street POSTS : 1143 POINTS : 0
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ShannonJust gonna stand there and hear me cry? Well, that's all right because I love the way you lie. (2016) Shannon#1
J’ai toujours détesté les moments qui deviennent trop sérieux. Ses moments qui nous font prendre conscience qu’on est devenu adultes, devenu littéralement des êtres qui décident pour nous-même, qui sont obligé de se heurter à la dure réalité qu’est la vie d’adulte… C’est ce moment précis, quand nos démons nous chassent, nous coursent et s’insèrent dans nos vies, telles des termites pour venir hanter et ronger de l’intérieur qui nous sommes. J’aurais vu ce visage, il y a de cela une dizaine d’années… J’aurais même pas compris l’importance qu’il a pût représenter, qu’il a pût forger, créer, prendre dans ma vie… J’aurais juste chercher à l’empoisonner avec mes vices et tenter de le tirer vers le bas, tenter de l’agripper à moi et le salir alors qu’elle était toujours là pour m’offrir cette main. Vous savez bien… Cette personne vers qui vous pouvez vous tourner alors que votre monde s’écroule… Cette personne qui saurait vous soutenir, même si vous êtes tous les deux dans le déni ou dans l’erreur. Cette personne qui vous soutiendra peu importe ses choix… Mais nous n’avons jamais réussi à synchroniser nos mélodies pour jouer cette symphonie en duo. Ce doux son mélodieux paisible qui s’accroche dans le temps, qui nous permets de construire et d’avancer. Le seul bruit présentement qui remplis la pièce, le bruit de la pluie qui tape contre la vitre et nos deux respirations… Sans oublier qu’elle dégoûte… Je ne sais même pas si je dois aller chercher une serviette… Crier… Rire… Pleurer?... “Tu as l’air d’aller bien.” Ce sentiment de poignard froid qui pénètre ma chair très doucement, qui me fait mal… Qui me fige sur place. J’ai envie de répondre, mais un toxicomane qui vous promet avoir changé… C’est l’équivalence d’un jeune enfant qui vous à défoncer un vase et qui vous jure que ce n’est pas lui alors qu’il est seul à la maison… « Je… » Ma voix rouillée ne parvient pas à laisser un son clair sortir et se faire comprendre… Est-ce qu’elle est venue ici encore pour me faire des réprimandes sur mon style de vie? Elle me prend encore pour cet enfant qui ne veut pas grandir?? Alors que je lui ai dit que j’avais changé… Non… Quelque chose est différent en elle cette fois…
“J’t’en supplie, me demande pas de m’excuser pour mon égoïsme légendaire, j’sais pas si j’en aurais la force ce soir.” j’avoue que c’était pas du tout le discours auquel je m’attendait… Je m’approche un peu plus d’elle et je lui attrape doucement la main, sans quitter son regard. Je sais reconnaître le vrai du faux et je le vois bien qu’elle a mal. C’est littéralement l’image du fauve blessé qui rentre chez la proie pour se lécher les plaies. Mon autre main vient doucement se poser sur son visage pour caresser sa joue avec mon pouce silencieusement. « J’ai été un imbécile et le reste c’est pas important… » Je veux juste qu’elle ne pense plus à ça, visiblement elle a autre chose dans son assiette, je veux dire, on ne débarque pas au beau milieu d’une averse chez les gens pour venir leur dire qu’ils ne vont pas s’excuser… « Sav’ tu m’inquiètes… Qui t’a mise dans cet état… » Voilà mes réflexes… C’est plus fort que moi, je dois la protéger. Je l’ai toujours considéré comme une pierre précieuse qui ne devait jamais se laisser éroder au fil du temps… Et la voir comme ça, c’est renversant quand même. Je me sens quand même un peu confus dans le contexte, je veux l’aider, mais je ne veux pas la quitter… Je veux qu’elle se sente à la maison, mais je ne sais pas comment la traiter ou quoi faire d’elle. « Je suppose que je devrais t’offrir une serviette… Ce serait vraiment logique… Mais je n’ai juste pas envie de te quitter… Surtout quand tu es comme ça… » C’est d’ailleurs plus fort que moi, je viens la prendre dans mes bras, apposant sa tête contre mon abdomen et la resserrant doucement, toujours en gardant un contact physique, doigt entrelacé avec les siens dans un silence absolu. Le contact de sa peau froide contre ma peau chaude qui fait contact, me font légèrement rougir, mais je me sens comme-ci je retrouve une partie de moi-même. Son odeur, sa présence, c’est comme-ci mon cerveau était en train de fondre sous la quantité impressionnante d’information. Je n’ai pas envie de parler, je n’ai pas envie de rompre ce moment, ce moment qui me rappelle la première fois que j’ai posé ma peau contre la sienne lors de cette soirée… Cette cravate abominable qui d’ailleurs traîne toujours au fond d’un carton. « Ne me demande pas de te faire des cookies… J’ai cramé le four en essayant de me faire des pâtes… » Oui c’est complètement tiré de nulle part, mais c’est qu’elle connaît mes talents de maladresse et s’en doute sûrement que je ne vais pas essayer de lui tirer au moins un petit sourire… Même si l’ambiance n’est pas du tout posée pour ça…
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ÂGE : 33 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie STATUT : Retour à la case départ. C'est seule qu'elle devra avancer désormais MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 12174 POINTS : 610
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 5 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
La solitude est un sentiment que j’éprouve particulièrement ces derniers temps, alors que j’en suis somme toute la principale responsable. Un sentiment que je m'efforce d’ignorer en m’occupant par diverses activités, faisant comme si elle m’importait peu et n’impactait pas ma vie. J’y parviens aisément, et je m’en convainc presque. La grande Savannah n’a pas le droit de sombrer. La chute ne pourrait être que dramatique, et je refuse de m’y heurter, parce que la vérité fait mal, et que cette douleur insupportable ne doit pas empiéter sur une volonté d’avancer. Pourtant, ce soir, elle me saute en plein visage, se souciant bien de tous les efforts fournis jusqu’alors pour y échapper. Cette maison, démesurément vide, l'empreinte d’une vie qui ne ressemble plus à celle que je menais il y a encore quelques mois, et qui mêlait bonheur et réussite. Des souvenirs qui sonnent comme douloureux. Où avais-je fauté? Qu’avais-je fait pour supporter cette succession d’échecs? Je refuse de trouver les réponses, parce qu’elles me font peur, et qu’elles mettront le doigt sur des vérités que je me refuse jusqu’alors de reconnaître. Alors je fuis. Dans tous les sens du terme. Ma silhouette se précipite à l’extérieur, dans l’espoir que l’air frais parvienne à m’insuffler un nouveau souffle, une bonne bouffée d’oxygène. Je fuis cette douleur dans ma poitrine, qui semble prendre une place bien trop importante à cette heure de la nuit. Cette longue ballade n’est cependant pas signe de paix,et je ne parle pas là des intempéries qui m’accompagnent et qui ne font qu’accroître au fil des minutes. Contre toute attente, c’est devant chez lui que je me retrouve, presque surprise que mes pas m’aient amené jusqu’à l’une des personnes qui doit probablement me mépriser par mon long silence. Mais comment aurait-il pu en être autrement? Cette relation avec Basilius ne ressemble à aucune autre, deux être liés par une alchimie indubitable, un attachement réciproque, authentique, mais qui aura été affaiblie par des vies totalement différentes. Le show-business nous aura permis de nous rencontrer, et c’est pourtant les éléments toxiques qui lui sont assimilés qui auront fini par nous éloigner. Peut-être que les choses auraient été différentes si ma vie artistique n’avait pas connue de fin, peut-être que nous aurions partagé les mêmes maux. Mais ce n’est pas le cas, et ma vie s’est avérée bien plus différente que celle qu’il avait imaginée pour moi. Je suis devenue cette femme d’affaires, à la vie parfaitement organisée, maman d’un jeune garçon, celle qui rêvait d’une vie de famille rangée, pendant que lui poursuivait ses frasques, se donnait l’impression d’évoluer, avant que ses travers ne lui reviennent en plein visage. Nous avions merdé. L’un comme l’autre, et malgré une fierté persistante, je ne pouvais que reconnaître mes torts dans cette histoire. Je m’étais montrée intransigeante, peu sensible à ce qu’il pouvait véritablement ressentir, et il m’avait été plus facile de l’abandonner, plutôt que de le voir foutre sa vie en l’air.
Face à lui, c’est le soulagement qui persiste. Ses yeux bleus délivrent une forme de réconfort sans plus attendre, et il m’est dans un premier temps impossible de pouvoir y échapper. J’ai cependant espoir que notre échange ne se limite pas à de brèves retrouvailles sur le pas de la porte, alors je m’affaire à entrer, peu consciente de ce que je pourrais trouver à l’intérieur, bien que machinalement, mon regard observe autour de moi, cherchant à m’assurer que le moment soit le plus opportun. “Tu as l’air d’aller bien.” Un constat qui n’est finalement qu’une tentative de lui soutirer une réponse. J’ai besoin de savoir qu’il va bien, je dois m’en assurer avant de pouvoir laisser entrevoir un bref aperçu de mes propres tourments. “Je…” La réponse est incertaine, et je regrette déjà amèrement d’avoir osé poser la question. Je ne suis cependant pas là pour le blâmer, le fait est que l’avoir fait n’a pas changé grand-chose par le passé. Mon regard insistant n’est pas là pour le déstabiliser, ou chercher à le remettre sur le droit chemin en silence, c’est plutôt le chemin chaotique qui apparaît pour laisser exprimer un état de tristesse que je me refusais pourtant d’éprouver. “J’t’en supplie, me demande pas de m’excuser pour mon égoïsme légendaire, j’sais pas si j’en aurais la force ce soir.” D’une certaine façon, c’était une façon de m’excuser, de reconnaître que j’avais merdé dans toute cette histoire, mais ca exprimait surtout une vulnérabilité que j’éprouvais, et qu’il devait sans doute ressentir dans le ton de ma voix ou ce regard, particulièrement chargé. Reconnaître que je suis à bout de souffle n’est pas quelque chose de naturel, je culpabiliserais presque de ressentir tout ça. Sa main vient attraper la mienne, et c’est avec la même douceur qu’il vient poser l’autre sur ma joue. Mes paupières se ferment, alors que mes doigts sont venus s’appuyer sur les siens, voulant s’assurer que tout ça soit bien réel, et qu’il ne veuille pas s’échapper. « J’ai été un imbécile et le reste c’est pas important… » Je secoue la tête, visiblement pas d’accord sur le principe, il n’empêche que je suis incapable de sortir un mot pour le contredire, parce que ma gorge nouée m’en empêche. « Sav’ tu m’inquiètes… Qui t’a mise dans cet état… » J’ouvre les yeux, remontant peu à peu mes iris jusqu’à ce qu’elles croisent les siennes. Et c’est un sourire mélancolique qui s’empare de mes lèvres, refusant de nourrir le côté dramatique de cette scène. “Personne…C’est moi”. La vérité n’était pas bien loin. “Je foire toujours tout. C’est comme si j’étais destinée à vivre éternellement avec la frustration d’une vie pas à la hauteur…Et je perds toujours plus au final.” Ce travail, Cade… Trop de choses qui dès le départ sonnait la défaite, mais je m'entêtais à persister, encore et toujours, et je me surprenais après d’être déçue. « Je suppose que je devrais t’offrir une serviette… Ce serait vraiment logique… Mais je n’ai juste pas envie de te quitter… Surtout quand tu es comme ça… » J’inspire lourdement, exprimant un besoin de me sortir de toute cette détresse. “Ca va…”Je n’en donnais pourtant pas l’impression, c’est donc par un sourire attendrissant et sincère que je poursuis.” J’suis contente de te revoir”. Qu’il puisse me claquer la porte au nez aurait sonné le dernier coup pour m’abattre, et j’avais quand même prit le risque de m’y heurter. Il vient m’enlacer, suscitant une vague des plus réconfortantes alors que mon visage vient s’enfouir dans le creux de son cou un instant, les battements de son coeur sonnant comme une douce mélodie pour me laisser porter un instant. Cette odeur familière, imprimée depuis tant d’année dans ma mémoire. « Ne me demande pas de te faire des cookies… J’ai cramé le four en essayant de me faire des pâtes… » Il sait. Il me connait assez pour savoir exactement comment me soutirer un rire, et rapidement, tout semble s’être évaporé. “Tu peux toujours me proposer des crêpes…” répliquais-je, tâchant de lui faire savoir que son humour parvenait encore à faire mouche, même lorsque je ressentais de telles émotions. Je ne bouge pas, m’imprégnant un peu plus à chaque seconde de son contact bienveillant. “Dis moi que je risque pas de voir une belle brune, vêtue d’un simple peignoir en soie, descendre ces escaliers…” Ca serait particulièrement gênant, mais peut-être que sa nouvelle épouse pourrait s’y m’éprendre.
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Basilius Reynard
le disque rayé
ÂGE : 47 ans SURNOM : Bas' STATUT : Divorcer (6ième divorce) MÉTIER : Acteur LOGEMENT : Jolie villa au 300, edward street POSTS : 1143 POINTS : 0
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Sav'In another life, I would make you stay so I don't have to say... You were the one that got away (2011) Sav'#1 - Sav'#2
ShannonJust gonna stand there and hear me cry? Well, that's all right because I love the way you lie. (2016) Shannon#1
Si ma vie aurait été une mélodie, les dernières notes qu’elle devrait jouée, serait aussi silencieuse que possible. Celle qui regroupe toute la culpabilité d’un homme qui de toute sa rage, toute sa peine et toute son angoisse à pût s’en vouloir d’avoir perdu une personne si impactante, si marquante qu’elle en sont devenue des cauchemars, des maux, des souffrance incapable de partir, malgré la teneur, malgré l’ampleur de toute substance sur cette planète. Cependant… Alors que cette mélodie semble être si désolante, un violent silence pourrait venir prendre toute la place, prendre tout ce moment pour s’en remplir d’une lueur, une joie, de ce simple petit moment. Dans une logique incontestée, le fait d’avoir Savannah, ici, maintenant, après toute les merdes de la vie, après les disputes, les mots, les plaisirs… C’est comme une inustice qui se fait justice envers elle-même! Pourquoi, moi, Basilius James Reynard Gordon, de mon nom de baptême, j’aurais le droit à une chance alors que ce monde si noir, si horriblement noir et froid… Qui ne perd pas une seule opportunité de me faire goûter à l’amertume, de me rendre complètement intoxiquer depuis mon jeune âge… Pourquoi j’ai un droit à cette fin heureuse… Le mec qui en décide doit avoir sacrément fumer le contenu d’une de mes bourses de velours et tout le contenu qui s’y stock à mon avis. Bref ce moment durant lequel j’ai entre mes mains, la chaleur et la douceur de Savannah, me ramène tellement loin. C’est comme se sentir à nouveau avec 35 ans dans le corps et de redécouvrir sa douceur. “Tu peux toujours me proposer des crêpes…” je l’avoue… je tousse un rire. C’est comme ce moment dans lequel la salle est vide, aucun bruit, pas même le plancher qui craque ne se fait entendre et soudainement quelqu’un lache une caisse… Ça me fait rire. Je suis désolé, c’est un fait. Le pire c’est que j’en rigole, mais j’en rigole avec le rictus de me dire que j’aurais dût y penser à vrai dire… Je commence donc à me faire la liste des ingrédients dans ma tête « Il est vrais que… Je peux techniquement te faire… La meilleur crêpes de la côte Ouest… »
C’est instinctif, c’est plus fort que moi, ma main vient caresser son dos et mes narines finissent par hûmer l’odeur qui se mélange à mon nez… Celui de cette pêche et d’arômes plus subtile fruitée, fort probablement celle de son parfum ou encore de son shampoing… J’avoue, je n’ai jamais posé la question… Mais ce qu’elle sent bon… Mes yeux se ferme en profitant de cette embrassade, lorsqu’elle me fait ouvrir un œil “Dis moi que je risque pas de voir une belle brune, vêtue d’un simple peignoir en soie, descendre ces escaliers…” j’avoue que pour le coup, autre fois ça aurait été mon genre… Une meuf qui descend l’escalier, culotte à la main, complètement fracassée de la veille puisque bon… Je ne fête pas qu’à moitié dans ses époques là… Mais pour le coup… Non. La demeure est bien vide… Mise à part mon ego qui parfois vient remplir certaines pièces, je m’avoue assez tristement seul… Cependant j’y vois une opportunité pour lui répondre « Pas cette fois non… En ce moment je suis plus du genre aventurier, tu pourrais donc possiblement voir un clown à lunette descendre avec sa guitare… Si tu n'es pas frileuse, il sait faire une fritata comme personne… » je ne sais même pas ce qu’une fritata… Une autre technicalité de mon lexique qui s’est collée à mon vocabulaire, comme d’une virue au visage… J’appréhende beaucoup le vocabulaire ses jours-ci, sans pour autant réellement faire mes recherches… Mais après tout, je suis payer pour jouer, pas pour réfléchir. Trève de plaisanterie, je viens très délicatement caresser mon autre mains sur sa chevelure, pour attraper très doucement son visage avec mes deux mains, en me reculant, histoire que nos regards se croisent et s’ancre bien l’un dans l’autre.
« Savannah Williams… Tu es loin de tout foirer… Tu m’as ouvert ta porte quand j’étais l’humiliation de Hollywood et tu m’as tout simplement tendu la main… Je suis, ce que je suis, grâce à toi… » et si elle a regardé, ne serait-ce qu’une seule entrevue télévisuelle, suivant les controverses à mon sujet, elle saurait que depuis ce jour, sans la nommer pour des conflits médiatique, je ne cesse de vanter ce qu’elle m’a offert alors que plusieurs m’ont simplement fermé leur porte… Amis, famille et autre qui m’ont simplement éviter pour ne pas ‘’s’attacher’’ à un homme qui a vécu ses difficulté. « Peu importe ce que tu prétends avoir perdu, tu as à mon cœur la chose, ayant le plus de valeur sur cette terre… Ma recette de crêpe extra pépitte de chocolat avec son lit de sirop importé tout droit de nos chers amis les Canadiens »… Je ne peux m’éviter de lui sourire bêtement et de venir déposer mon front délicatement contre le siens « Je te parle de nous… Notre proximité reste intuable au travers des âges… » Mon pouce vient doucement caresser sa joue et j’avoue que je n’ose rien rajouter… C’est ironique combien je me suis tué à vouloir que ce moment, très exactement ainsi survienne… Mais c’est aussi ironique, combien je suis incabable de le réaliser, de le faire correctement sans être dans le tord… Toujours à vouloir le meilleur de nous, le meilleur de cette relation, mais jamais dans les meilleurs principes, dans les meilleur condition et là… Je ne veux rien. Je veux simplement la savoir heureuse… La savoir souriante… La savoir bien et surtout, la savoir à la maison. « J’ai… encore des vêtements à toi… Je sais qu’ils datent… de quelques années, quand tu venais encore à mon ancienne maison, mais… Si tu veux te changer… Je peux te les rendre…. Ce sera peut-être plus confortable que… Ça? »
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“Thinking of you. Today you've been on my mind so I thought I'd get in touch. I'm praying that all is going well since we haven't seen you much. I know our lives can get so busy with all that we must do, but I wanted to take this time to say I'm thinking of you too.”
Savannah Williams
les collisions
ÂGE : 33 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie STATUT : Retour à la case départ. C'est seule qu'elle devra avancer désormais MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 12174 POINTS : 610
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 5 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
Cette impétueuse douleur dans ma poitrine est frappante, et tous les efforts pour l’oublier sont aujourd’hui insuffisants face à la place qu’elle souhaite prendre. J’avais pourtant prit le temps d’absorber toute cette tristesse, de m’en libérer après quelques moments clés survenus il y a peu. J’avais fait le plus dur. J’étais parvenue à relever la tête. J’étais censée passer à la nouvelle phase, celle qui me permettait d’aller de l’avant, en acceptant les faits, mais voilà qu’une nouvelle vague s’impose à moi, et que j’ai l’impression de ne pas parvenir à sortir la tête de l’eau pour m’emparer d’une nouvelle bouffée d’oxygène, à rester à la surface. Rien ne semble vrai, rien ne semble suffisant, et la seule chose capable de m’amener un sentiment familier, la seule bouée de secours, celle à laquelle je peux encore m’accrocher et face à qui je peux me permettre d’exprimer cette grande détresse du moment, se limite à cet homme que j’ai l’impression de connaître depuis toujours, et avec lequel nos rapports se sont particulièrement détériorés face à un moment clé de notre relation. Cet homme à qui j’ai tourné le dos depuis bien longtemps, alors qu’il était en proie à ses vieux démons, cet homme à qui je demande aujourd’hui de faire preuve de clémence, alors qu’il a toutes les raisons de m’en vouloir. Je prends le risque qu’il me foute dehors, mais cette possibilité est le risque que je souhaite prendre pourtant, parce qu’il en vaut la peine. Blottie contre lui, j’ai l’impression d’avoir droit à une pause dans ce tourbillon infernal que je m’inflige, un moment qui ne demande pas une quelconque réflexion, ni même de la retenue, je suis moi-même, et il est là, et c’est tout ce qui semble importer sur le moment. Son odeur, la douceur de ces gestes, c’est tout ce dont j’avais besoin pour panser cette plaie, visiblement pas cicatrisée. J’aimerais ne plus bouger, rester là, parfaitement immobile contre lui, et il n’a pas idée à quel point. Les mots ne sont pas indispensables, parce que je sais qu’il ne les attend pas. Il me connait assez pour savoir qu’une telle attitude de ma part est d’une rareté absolue. Mais il sait aussi comment, dans la plus grande souffrance, parvenir à me soutirer l’ombre d’un sourire. Et ça me rappelle combien il m’a manqué durant tout ce temps, son humour, aussi léger que décalé, et comme s’il s’agissait d’une bonne vieille partie de tennis, je ne peux que riposter. “Tu peux toujours me proposer des crêpes…” Un rire qu’il étouffe, et qui étirent mes lèvres délicieusement, satisfaite de voir qu’il y a des choses qui ne changeront jamais, malgré la dureté de la vie. « Il est vrais que… Je peux techniquement te faire… La meilleur crêpes de la côte Ouest… » Et je ne savais que trop bien qu’il serait prêt à tout abandonner pour s’y atteler, n’ayant en tête qu’un besoin de me faire plaisir. Mais peut-être comprend-il que ses bras sont bien plus efficaces qu’une simple recette de cuisine.
Mes paupières se ferment en sentant sa main remonter le long de mon dos, un geste d’affection que je n’ai pas eu la chance d’éprouver dernièrement. Pourtant, derrière ce moment qui nous est offert, la possibilité qu’il puisse ne pas être seule me vient à l’esprit, et je ressens un besoin de m’en assurer. « Pas cette fois non… En ce moment je suis plus du genre aventurier, tu pourrais donc possiblement voir un clown à lunette descendre avec sa guitare… Si tu n'es pas frileuse, il sait faire une fritata comme personne… » J’arque un sourcil, n’ayant bien évidemment aucune idée de ce que peut-être une fritata, mais c’est pas ce qui est le plus inquiétant. “J’ai peur des clowns”. Je ne suis cependant pas du genre à en faire des cauchemars, disons juste que je m’assure à les ignorer, détestant le sourire presque gênant qu’ils exposent perpétuellement aux yeux de tous. Et au vu de mon état, ma politesse ne sera pas suffisante pour que je lui en adresse un en retour.
Il recule son visage, plaçant ses mains sur mes joues avec toute la bienveillance que je lui connais, alors que son regard vient à trouver le mien dans une certaine proximité. « Savannah Williams… Tu es loin de tout foirer… Tu m’as ouvert ta porte quand j’étais l’humiliation de Hollywood et tu m’as tout simplement tendu la main… Je suis, ce que je suis, grâce à toi… » Je hoche négativement de la tête, refusant de m’accorder ces mérites. “T’oublies la partie où je t’ai tourné le dos Bas’...” Mais ce n’était pas mon cas. Il ne fallait pas se contenter d’exposer la belle partie de l’histoire, j’avais cette capacité à souffler le chaud et le froid à la fois. Quand bien même je semblais agir sous ce qui me paraissait le plus juste, je n’étais qu’une femme incapable d’être en phase avec elle-même. Contradictoire, égoïste, tout était sujet à fuir, tout le temps. Et il avait subi ces traits de ma personnalité lui aussi. Derrière tous ces reproches que je pouvais faire aux autres, je restais persuadée d’être le centre des problèmes."J'ai l'impression que quoique je fasse, je ne pourrais jamais être ce genre de nana à tout avoir...Je suis née pour subir cette malédiction, et comme si c'était pas suffisant, je la nourris quotidiennement par des choix stupides." Je soupire légèrement,. « Peu importe ce que tu prétends avoir perdu, tu as à mon cœur la chose, ayant le plus de valeur sur cette terre… Ma recette de crêpe extra pépite de chocolat avec son lit de sirop importé tout droit de nos chers amis les Canadiens » Je lâche un rictus malgré moi, bien vite rattrapé par l’aspect dramatique de cette conversation. Son front se pose contre le mien, alors que je ferme les yeux, ayant trop peur qu’il parvienne à lire dans ces derniers des choses que je suis incapable d’énoncer à voix haute. « Je te parle de nous… Notre proximité reste intuable au travers des âges… » Voilà bien une chose sur laquelle nous étions d'accord. Quand bien même les choses n’avaient pas toujours été faciles entre nous. "Et c'est pas ce qui doit être dramatique?" Un léger sourire pour souligner ces mots. Ma main vient se poser sur sa nuque naturellement, cherchant à lui procurer cette vague de douceur qu’il aspire depuis déjà plusieurs minutes. Quelques secondes durant lequel le temps semble suspendre, alors que sa voix masculine me pousse à finalement relever les paupières.« J’ai… encore des vêtements à toi… Je sais qu’ils datent… de quelques années, quand tu venais encore à mon ancienne maison, mais… Si tu veux te changer… Je peux te les rendre…. Ce sera peut-être plus confortable que… Ça? » J’en avais oublié que j’étais complètement trempée, et que je grelotais presque de sentir les gouttes d’eau perlaient de mes cheveux jusqu’à mon cou. C’est pourtant pas ce qui semble me surprendre sur le moment. “T’as gardé des affaires à moi?” L’intention était gentille, bien qu’elle ait probablement pu lui attirer quelques problèmes dans ses histoires amoureuses, aussi innocente soit-elle. “J'imagine que tu gardais ça pour les besoins d'un rôle?" M'amusais-je un bref instant. "Okay, j’imagine que ça pourra faire l'affaire. Ca m’éviterait peut-être de me réveiller malade le lendemain.
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Basilius Reynard
le disque rayé
ÂGE : 47 ans SURNOM : Bas' STATUT : Divorcer (6ième divorce) MÉTIER : Acteur LOGEMENT : Jolie villa au 300, edward street POSTS : 1143 POINTS : 0
TW IN RP : alcool, drogue, bagarre, sex (of course) GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Pendant près d'une année, Bas' a conduit sans permis de conduire.CODE COULEUR : [color=darkblue] RPs EN COURS :
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Ce sont ses petits moments de douceurs, de chaleur et de bienveillance entre-nous qui font que je suis capable de simplement apprécier la présence de Savannah Williams. Beaucoup se sont attarder à Shannon, beaucoup ont parlé de mes comportements ou de mes dépassements très rapidement notés, mais peu avaient réellement vu le fond de la bouteille, celui derrière tout ses masques tombés. Peu, incluant Sav’. Elle m’avait vu meilleur de ma carrière, elle m’avait vu au pire de ma carrière, elle m’avait même vu fort probablement dans les journaux quand mes éclats émotionnels avaient littéralement prit le dessus à tels point que j’en avait fait mordre la poussière aux journaliste en ayant une multitude de blasphème… Mais le plus important, c’est que derrière tout ses gestes, toute cette consommation, j’étais un petit garçons qui s’était fait éblouir par le showbusiness et qui s’était fait rapidement engloutir. Cela dit, alors que tout était noir, alors que tout était envahissant, une seule petite étincelle parvenait toujours et encore à se faire remarquer, que ce soit par un appel, un courriel, un texto ou même une lettre… Cette douceur, cette vraie douceur, soit celle de quelqu’un qui avait toujours voulût me protéger de mes démons! Les années avaient beau érinter notre relation, notre proximité, notre confiance, pourtant qui était devant moi aujourd’hui. Qui continuiait probablement de se questionner, tout comme je l’ai fait des années durant… Sa présence, son énergie, sa voix… C’est un semble de chose qui font une osmose et qui envahisse mes esprits comme une chimère qui est resté coincée depuis Novembre 2011. Ce même regard, cette même présence et surtout ce même engouement pour elle. Sa main se posant contre ma nuque, me donne le même effets que de sentir une lame bien tranchante qui caresse la peau… Elle est froide, me procure des frissons, mais m’effraie je dois l’admettre. J’ai tellement peur de lui faire du mal à nouveau que je ne pourrais pas me le permettre, surtout après le scandale avec Shannon. Heureusement pour moi, c’est avec étonnement qu’elle se permet de me répondre, ne laissant pas mes pensées m’envahir de peur.
. “T’as gardé des affaires à moi?” J’avoue que je pourrais avoir une tonne de question sur le sujet, j’avoue que je m’étonne qu’elle n’aie que cette minime portion d’elle-même qui soit curieuse… Perso une ex ou même une amie me raconte qu’elle a gardé une partie de ma garde-robe, je me demande sérieusement si je ne dois pas flipper ! Je veux dire, imagineons un seul instant que je soit un psychopathe qui aime porter les robes de ses ex devant le miroir… . “J'imagine que tu gardais ça pour les besoins d'un rôle?" « Roooooh tu sais très bien que la dentelle m’irait mieux qu’à toi… Bon j’avoue que je suis pas certain de la couleur, mais tu as vu mes fesses? Il y a de quoi remplir une robe ma chérie! » je viens déplacer un de mes bras pour me gifler une de mes propres fesses très fort en ne pouvant retenir un rire qui s’harmonise avec son sourire et j’avoue que je me me perd dans le regard de ses yeux. J’ai envie de lui dire tellement de chose, de faire tellement de trucs, mais je me dis que je n’y ai pas droit. Je n’ai plus ce privilège, dès lors que je l’ai forcée à choisir entre moi ou une vie ailleurs… "Okay, j’imagine que ça pourra faire l'affaire je garde mon sourire sur mon visage et je me recule doucement en attrapant sa main qui était sur ma nuque, pour venir la serrer entre mes deux mains « Au bout du couloir, sur la droite, tu auras la salle de bain centrale, tu peux prendre toute les serviette que tu souhaites… J’arrive rapidement! » C’est plus fort que moi, je viens poser un baiser sur sa main avec un clin d’œil, un geste que j’ai pour habitude de faire avec elle, ce n’est pas romantique ou sexuelle, c’est juste… Manière de démontrer mon contentement et de partager avec elle cette même énergie! Nerveux et très heureux à la fois, je me nourris de cette petite éclaire qui traverse mon bas-ventre pour courser en direction de la pièce fourre-tout qui est à l’étage.
J’ouvre la porte et sans surprise, il y a des affaires de tout mes mariages confondus et surtout des trucs que j’ai piquer sur les tournages de films… Je ne vais quand même pas lui offrir une armure de Wonder Woman… Elle va vite se demander dans quel monde je vis! « Faut vraiment que je fasses le ménage… » Oui je me parle à moi-même devant l’amas de cochonnerie, masi je repère assez facilement la boîte qui appartient à Sav’. Faut dire que je n’ai pas toujours habiter ici, cependant, comme durant une époque elle pouvait passer dormir ici ou décuver avant de rentrer, au fil des années, les objets perdu peuvent arriver ! Je ne garantis rien du contenu, mais je sais que rien qu’au poid de la boîte, qu’il s’y cache très certainement des vêtements en tout genre. Je souffle dessus et je passe ma main pour y retirer la couche de poussière qui doit être là depuis une bonne décénnie voir un peu moins et je me dirige vers elle avec la boîte! Du haut de l’escalier je lui annonce la bonne nouvelle « Ma reine, j’ai trouvé votre garde-robe!! » Je m’approche doucement de la porte de la salle de bain et malgré tout je ne me mets pas à sa vue, pour ne pas la surprendre, je reste juste à l’extérieur en toquant contre la porte « j’ai aucune idée de ce que tu vas trouver là-dedans! Mon idéal ce serait quand même une de tes salopettes colorées avec des bas nylon… Le combo parfait entre sexy et fille de campagne! » Je laisse un rire sortir en terminant ma phrase en poussant très doucement la boîte devant la porte. Je me questionne si elle a remarqué que des photos de nous deux sont sur certains murs, si elle a remarqué des souvenirs partagé qui auraient pût être présent dans le décors…
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Savannah Williams
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ÂGE : 33 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie STATUT : Retour à la case départ. C'est seule qu'elle devra avancer désormais MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 12174 POINTS : 610
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 5 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
Je l’ai vu sombrer, se faire du mal, se laisser entraîner par des démons que j’étais loin de soupçonner. Je me suis souvent battue pour l’extirper de ce gouffre qu’il persistait à vouloir creuser, prêcher la bonne parole pour le ramener à la raison, lutter contre cette envie de lui hurler dessus à chacun de ses débordements… J’ai été là, parce qu’il avait besoin de moi, mais aussi parce que j’avais besoin de lui, sans qu’il ne reconnaisse combien c’était primordiale pour moi, vital, et que je refusais simplement de me résigner et de le laisser tomber. J’avais dû me montrer forte, avaler ma fierté à maintes reprises, déglutir de peur face à l’homme ingérable et chaotique qu’il devenait dans les pires situations, alors même que les frissons parcouraient mon corps tout entier face à un trop plein d’émotions qu’il m’était difficile de supporter. Mais les visions de lui dans un état de pitoyable qui s’étaient enchainées, avaient finalement eu raison de moi. Je l’aimais, je le lui avais assez prouvé avec les années et tout le soutien que je lui avais apporté. Pourtant, épuisée de me battre pour une bataille que je paraissais perdre inlassablement, j’avais fini par abdiquer et m’éloigner durant un long moment. Au-delà des mots parfois ravageurs et douloureux qui pouvaient ressortir de nos échanges, c’est la vision de cet homme brisé que j’avais décidé de ne plus m’infliger, parce que j’en souffrais finalement autant que lui, sauf que je n’avais aucun autre moyen, aucune échappatoire pour y remédier. Le temps avait été long. Et le nombre de fois où j’avais hésité à le contacter aberrante. Désormais blottie contre lui, j’en viens à oublier les moments les plus chaotiques de notre histoire. Je savoure son odeur, qui me ramène inlassablement à notre rencontre, à tous nos souvenirs, et suscitent sans grande surprise un réconfort terriblement familier. Ses bras entourent ma frêle silhouette, et durant un instant, silencieusement, il parvient à me faire savoir que tout ira bien cette fois. Il a eu si souvent besoin de moi, mais ce soir, contre toute attente, je suis celle qui subit les tumultes de la vie, sans parvenir vraiment à m’y retrouver, ayant cette impression de perdre pied un peu plus à chaque seconde qui s’écoule. Ma fierté, particulièrement prononcée, m’empêche si souvent de baisser les armes. J’ai cette capacité à encaisser, souffrant silencieusement et dans la plus grande solitude pour tenter d’y remédier. Je n’aime pas cet état de faiblesse, cette vulnérabilité qui se présente comme une arme que je retourne contre moi, et je m’efforce de ne rien laisser paraître. Pas ce soir. Pas avec lui, alors qu’il semble désormais être la seule personne sur laquelle je puisse encore compter, celle qui restera toujours à mes côtés, qu’importe le chemin que nous prendrons. Je puise mon énergie en lui, et sa douceur se répercute dans mon être tout entier, m’efforçant à fermer les yeux pour n’en oublier aucune caresse, aucun souffle chaud près de moi, qui me fait savoir qu’il est bien là, et que tout ça est bien réel. Il est le moteur capable de relancer cette fichue voiture coincée en plein désert dans des températures extrêmes. Mes doigts se pressent sur sa peau, cherchant dans ce contact chaud la ferveur que j’ai besoin de ressentir davantage pour panser mes maux, les remplacer par la satisfaction de nos tant attendues retrouvailles.
Trempée, je suis cependant surprise de savoir qu’il a encore des affaires m’appartenant, certainement oubliées par le passé. « Roooooh tu sais très bien que la dentelle m’irait mieux qu’à toi… Bon j’avoue que je suis pas certain de la couleur, mais tu as vu mes fesses? Il y a de quoi remplir une robe ma chérie! » Le claquement de sa main sur sa fesse me soutire un sourire franc et sincère. Il a ce pouvoir, celui de me faire retrousser les lèvres au moment où mon monde s’effondre par un humour que je ne peux qu’affectionner. Nos yeux bleus se croisent, et semblent exprimer tellement de choses à la fois, comme si cette longue période sans se parler avait abrité des nouvelles à raconter, mais aussi des émotions à partager, sans pourtant savoir par où commencer face à toutes les choses qui fusent dans nos esprits respectifs, sans savoir si nous pouvons nous y soumettre si librement « Au bout du couloir, sur la droite, tu auras la salle de bain centrale, tu peux prendre toutes les serviettes que tu souhaites… J’arrive rapidement! » Sa bouche dépose un baiser sur ma main, une attention particulière qui me satisfait toujours, malgré les années passées. J'acquiesce d’un signe de tête, avançant d’un pas plutôt lent vers le couloir en question. J’ai l’air d’une intrus, incapable de trouver une certaine aisance dans cet immense antre. Ou peut-être que je prends le temps d’observer un peu plus la décoration qui arpente les murs. Je tire maladroitement sur le bout de mes manches, subissant la fraîcheur des gouttelettes qui se frayent un chemin le long de ma colonne vertébrale. J’entre dans la salle de bains, et mon corps se fige sur place lorsque je croise mon regard bleuté à travers le miroir. Un instant où je me retrouve face à moi-même, supportant à peine l’image que je reflète. Une légère honte qui s’affaire à me malmener, et à laquelle je tente d’échapper en détournant finalement le regard grâce à la voix masculine que je perçois faiblement. « Ma reine, j’ai trouvé votre garde-robe!! » Je secoue la tête, m’affairant d'un sourire de circonstance qu’il ne peut pourtant pas deviner, mais qui suffira peut-être à reprendre cet esprit positif qu’il tente de souffler depuis qu’il m’a enlacer dans ce grand hall. « j’ai aucune idée de ce que tu vas trouver là-dedans! Mon idéal ce serait quand même une de tes salopettes colorées avec des bas nylon… Le combo parfait entre sexy et fille de campagne! » Je lâche un doux rictus. “J’ai jamais porté de salopettes colorés”. Il le savait. Il avait cependant encore le droit de rêver; ou encore me refiler un carton d’affaires qui ne m’appartenaient pas dans le but de réaliser un vieux fantasme. Malheureusement pour moi, je constate par une moue boudeuse que mes vêtements de l’époque manquent de fraîcheur, et pire…Que je suis la spécialiste du pantalon! Aucun haut capable de remplacer celui humide qui surplombe encore mes épaules à cet instant. Enfilant un vieux simili-cuir, qui fera à coup sûr son petit effet sur l'hôte, je finis par passer la porte, constatant que Basilius à déserté les lieux. Un moment d’hésitation, avant que mon visage se tourne de l’autre côté du couloir, laissant apparaître ce qui semble être une chambre, au vu du bout du lit que je perçois légèrement. Je m’en approche, devinant bien assez vite qu’il s’agit de celle de l’homme célèbre. Je l’observe avec une certaine attention, ayant l’impression d’être plongé dans la pièce qui lui ressemble le plus. Un sourire innocent et admiratif observe chaque détail, je m’y sens bien. Le bout de mon index glisse le long d’une commode, s’arrêtant à la hauteur d’un cadre dans lequel se trouve une photo de groupe. Je saisis l’objet en bois entre mes mains, en proie à un souvenir qui semble s’imposer à moi, et qui ne semble pas écorché avec les années. Je suis à côté de lui sur cette photo, et nos sourires de l’époque témoignent de la joie qui nous caractérisait à ce moment précis. Mon pouce effleure un bref instant son visage, qui illumine à lui seul cette photo, et je suis apaisée de constater qu’il ne m’oublie pas, que je garde toujours cette place particulière dans sa vie, quand même bien j’ai eu tendance à le malmener ou à le rejeter. Cette photo sur laquelle j’apparais n’est pas la seule qui est exposée dans la demeure, j’ai l’impression de faire partie intégrante de sa vie encore aujourd’hui par différents portraits que j’ai croisé, notamment dans le couloir. Je me reprends pourtant, tâchant de ne pas oublier pourquoi j’ai atterri dans cette pièce.
Vêtue d’un pull qui lui appartient, j’arpente les différentes pièces, le retrouvant finalement en pleine lecture sur le canapé. Un léger sourire qui se veut rassurant, alors que je viens m’installer à ses côtés, repliant une jambe de façon nonchalante sur moi-même. “Bas’?” J’attends qu’il me donne un bref instant d’attention pour poursuivre. “Tu t’es déjà demandé si tu étais responsable des échecs de tes relations? Si tu n’avais pas été à la hauteur de c’qu’on avait pu t’offrir? Ou si avec le temps tu avais compris que c’est des histoires que tu aurais préféré ne pas connaître, qu’elles n’auraient jamais du se produire?” Un sujet un peu trop sérieux, mais du haut de tous ses mariages, il était le plus apte à pouvoir me livrer sa version.
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