ÂGE : 36 ans SURNOM : Andy, Drew STATUT : S'affiche de plus en plus et fièrement avec Nephtys MÉTIER : Vient de décrocher le rôle de sa vie, celui qui va peut-être lui valoir un Oscar en 2024. Continue de travailler comme égérie pour Weathertons et a signé un (très) gros contrat avec Mont blanc POSTS : 1464 POINTS : 0
(#) Sujet: lockdown || Savannah #1 Mar 24 Jan 2023 - 21:28
Dans un soupir, je me recule contre le dossier de la chaise et pose ma tête contre le mur, levant le regard sur le plafond. Posant une main sur mon front, je ferme un instant les yeux et pince les lèvres, me demandant sérieusement combien de temps, je dois encore attendre ici, dans cette pièce que Robert revienne avec ma prothèse. Ma présence ici est loin d'être anodine, car depuis quelques jours, les douleurs dans mon moignon qui avaient disparu depuis plusieurs mois sont revenues, en même temps que les plaies sur la peau sensible qui ont du mal à guérir correctement. Depuis mon retour à Brisbane il deux semaines, je n'ai plus porté ma prothèse en me disant que ce ne sera que passager. Mais fait est que ce n'est pas le cas et que je me suis enfin décidé de consulter. Après une batterie de tests, on m'a parqué ici avec mon fauteuil roulant et Robert est parti avec mon pied pour consulter son équipe orthoprothésiste et autres professionnels paramédicaux.
Lorsque la porte s'ouvre à nouveau, je me redresse et adresse un rapide sourire à la blonde qui entre, hochant une fois la tête pour la saluer, avant de retourner dans mes pensées. Je ne peux que m'en prendre à moi-même en vrai. Si je suis ici, c'est entièrement de ma faute, je n'ai pas assez écouté mon corps lors de mes vacances avec Nephtys dans les Alpes française. Entre les journées passées sur les pistes de ski et les différents galas ou shooting photo le soir, je dois avouer que les heures où j'ai pu mettre ma prothèse de côtés peuvent, si on met de côté les nuits, se compter sur les doigts de deux mains. Avec le froid, l'effort et le frottement, mon moignon en a bien souffert et me le fait vraiment bien comprendre maintenant.
Prenant une profonde inspiration, je me soupire à nouveau et me redresse. Me penchant en avant, je me passe les mains sur le visage, me massant légèrement les paupières avant de froncer les sourcils en me tournant vers la porte. De l'autre côté de celle-ci, un brouhaha de panique se fait subitement entendre en même temps que retentissent, au loin, ce que je suppose être des alarmes. «C'est quoi ce bordel ? » demandais-je à haute voix. Ni une ni deux, je me transfert sur mon fauteuil roulant avant de rouler vers la porte.
Mais avant que je ne l'atteigne, celle-ci s'ouvre précipitamment sur un jeune médecin qui, complètement paniqué, nous oblige à rester ici et de ne surtout pas sortir. Alors que dans mon esprit, je pense déjà à une attaque terroriste, il fini par dire un mot que je mets au même niveau qu'une attaque armée : Ebola. Et sur ce, le jeune homme referme la porte et s'en va, nous laissant là, la blonde et moi. « on … On est d'accord qu'il a dit 'Ebola', pas vrai ? Je n'ai pas mal entendu, hein… ? »
Old, but I'm not that old. Young, but I'm not that bold. And I don't think the world is sold on just doing what we're told. I feel something so right doin' the wrong thing. I feel something so wrong doin' the right thing. I couldn't lie
Spoiler:
Savannah Williams
les collisions
ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Célibataire MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 12780 POINTS : 30
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
(#) Sujet: Re: lockdown || Savannah #1 Mar 31 Jan 2023 - 23:47
Portable à la main, mes doigts s'agitent sur l’écran éclairé,mon regard se relève uniquement lorsque j’ai l’impression qu’une silhouette se dresse sur mon chemin, et que je risque l’accident. Deux heures, c’est le temps qu’il m’aura fallu pour passer une fichue radiographie! La cause? Une petite douleur à l’épaule qui semble soudainement inquiéter mon médecin. Je n’aime pas les hôpitaux. Je n’ai jamais aimé ça. L’odeur me rappelle bien trop souvent la mort, et venir ici est presque un supplice. Cela se ressent dans ma démarche, alors que la simple évasion du moment se limite à un échange de message avec James. Ce qui n’est pas pour m'apaiser.…Le sujet de la mésentente? Le fait que je puisse avoir du retard pour récupérer Mathis à cause de ce fichu examen.“T’as toujours une excuse Savannah…Tu pourrais faire un effort une fois dans ta vie?” Je fronce les sourcils, sentant la tension s’emparer de moi avec une force indescriptible. Nos rapports n’étaient pas fameux, inutile de préciser que mon arrestation survenue il y a deux mois, n’a fait que le rendre encore plus hargneux à mon égard. Je prends sur moi et préfère souffler un instant avant de lui accorder une réponse. Je m’arrête à ce qui semble être un secrétariat, me penchant sur le comptoir afin d’attirer l’attention d’une dame, qui prend à peine le temps de relever le regard vers moi. “Excusez-moi, j’ai fais une radiographie…j’suis Savannah Williams” Elle me dévisage, me donnant l’impression de ne pas être sensible à mon charme. “Et?” Je relève les sourcils, ignorant que je devrais être là pour lui rappeler les étapes d’un examen. “Et j’imagine que j’ai des résultats à récupérer?” Elle me fixe. Je ne la lâche pas du regard, attendant inlassablement le moment où elle parviendrait à être déstabilisée à son tour. Mais elle ne sourcille pas un instant. Véritable guerrière. “Vous attendez que le médecin vienne vous chercher, deuxième porte à droite.” Attendre? N’est-ce pas le thème de cette journée? Un faux et discret rictus m’échappe, alors que je tente de m’armer de la meilleure des patiences. “J’pense qu’on s’est mal compris…Je n’ai pas besoin de voir le médecin, puisque j’étudierais les clichés avec mon médecin traitant.” Un silence qui me pousse à ajouter. “Je dois vraiment aller chercher mon fils, il doit probablement être inquiet de n’pas me voir débarquer” Un sourire tout mielleux, qui serait en mesure de l'attendrir, alors qu’elle vient à avoir comme une révélation, faussement touchée par mon histoire. “Oh, je comprends..” Yes! Victoire. Je félicite mon moi intérieur. Quel talent “...mais ça ne changera absolument rien” Son sourire narquois me pousse à me mordre l'intérieur de la lèvre, luttant pour ne pas lui arracher les yeux. “Merci” Un sourire aussi exagéré que le sien alors que je m’éloigne, prenant la direction indiquée. Mon portable vibre à nouveau, mais je préfère l’ignorer et chasser toutes les ondes négatives un instant.
Je passe la porte, remarquant un homme en fauteuil roulant, seul survivant dans ce qui semble être un champ de bataille. Je lui souris légèrement en retour, en guise de salutation, et prend place sur l’une des chaises. Quelques secondes avant que je me sente à nouveau attirer par la vibration de mon téléphone. “J’imagine que j’dois faire avec…” “Laisse j’vais gérer, j’ai l’habitude avec toi maintenant” Mes mâchoires se resserrent. “J’suis ravie que tu puisses mener ta petite vie parfaite avec ta nouvelle chérie parfaite…mais c’est pas mon cas! J’serais là dans une heure.” J’envoie, me foutant bien du genre de retour que je pourrais avoir de sa part. Je soupire bien malgré moi, tâchant de libérer toute cette colère que je me dois de contenir face à un inconnu. L’attente semble intenable, et ce sentiment est visiblement partagé par le jeune homme. Ma tête appuyée contre le mur, je ferme les paupières, quelques secondes tout au plus. Jusqu’à ce qu’une certaine agitation depuis le couloir vienne m'interpeller. Quelques mots lointain, lâchés dans la précipitation, alors que machinalement, mon regard observe la porte, et Andrew, cherchant à savoir si j’étais en proie à certaines hallucinations. Une alarme retentit, venant consolider quelques doutes. C’est pas normal.«C'est quoi ce bordel ? » Il semble plus courageux que moi, et s’empresse de rejoindre la porte pour savoir de quoi il retourne. Pas le temps de l’atteindre, qu’un jeune médecin vient à l’ouvrir brusquement, faisant monter l’état de panique d’un cran. Mes lèvres entrouvertes, je viens à me demander si ce n’est pas une plaisanterie, mais il la referme, et j'entends les clés s’agitaient de l’autre côté, ce qui me rend ma lucidité. « on … On est d'accord qu'il a dit 'Ebola', pas vrai ? Je n'ai pas mal entendu, hein… ? » Les yeux écarquillés, je suis incapable de pouvoir formuler une réponse. C’est impossible…Impossible! Je me lève précipitamment pour atteindre la porte, bougeant la poignée dans le vide avec une certaine rudesse. “OUVREZ CETTE PORTE!!!!” criais-je, observant à travers la vitre qui décore la porte, mais étroite, mais qui donne une vision du chaos qui semble régner dans l’enceinte de l'hôpital. “J’resterais pas ici!!! Si j’pars pas, j’y laisserais la vie de toute façon.” Non pas que je prenne cet homme pour un serial killer. James viendrait sur place, s’assurer qu’on vienne me perfuser un produit mortel pour pouvoir lui laisser vivre sa meilleure vie. “Vous m’entendez?!” La seule personne qui semble m’entendre est le jeune homme, qui doit me prendre pour une folle. Je soupire, je rage, parvenant à penser avant tout à mes propres intérêts, un classique. “J’suis pas certaine qu’ils aient le droit de nous enfermer comme ça” Je fais quelques pas à travers la pièce, tâchant de contenir toute mon agitation. “Il doit bien y avoir un moyen de sortir de là…”
i'm still alive but I'm barely breathing. i fight everyday, i always gave everything. but it's never enough. i'm never enough
Andrew Livingstone
le survivant
ÂGE : 36 ans SURNOM : Andy, Drew STATUT : S'affiche de plus en plus et fièrement avec Nephtys MÉTIER : Vient de décrocher le rôle de sa vie, celui qui va peut-être lui valoir un Oscar en 2024. Continue de travailler comme égérie pour Weathertons et a signé un (très) gros contrat avec Mont blanc POSTS : 1464 POINTS : 0
Un tel lockdown ne pouvait pas arriver au pire moment ! Je suis là, tranquillement assit dans une salle d'attente lorsque la porte s'ouvre, qu'un médecin hurle qu'une maladie infectieuse et hyper dangereuse est en train de se répandre dans tout l'hôpital et nous enferme, littéralement, ici. Tout se passe tellement vite et la panique de ma campagne d'infortune est réellement palpable. Dans un soupir, je me passe les mains sur le visage et secoue la tête, alors que la jeune femme, elle, s'énerve sur la porte, hurle et cris en faisant les cent pas dans la pièce, s'exclamant que les gens n'ont pas le droit de nous enfermer comme ça et qu'il doit bien y avoir une autre sortie.
« Nop » dis-je en secouant la tête « La porte là-bas donne sur une pièce de stockage et les fenêtres ne s'ouvrent qu'en oscillo-battant» dis-je, démuni « Et quand bien même elles s'ouvraient en grand, je vous souhaite bien du courage de survivre à un saut sans dommages collatéraux de 4 étages » haussais-je les épaules « Je crois bien que nous n'avons pas d'autre choix que d'attendre… Encore» que je laisse échapper sur un ton qui montre bien à quel point cela m'ennuie autant qu'elle. « Mais en tout cas, ce n'est pas en s'énervant de la sorte que la situation s'arrangera, ça, c'est sûr » Ce n'était peut-être pas la meilleure des choses à dire à quelqu'un qui est autant en stress, mais je sais que si ça continue comme ça, je ne vais pas rester calme bien longtemps.
« Dans tous les cas, non, ils n'ont pas légalement le droit de nous enfermer » je fronce les sourcils puis hausse les épaules « Et en même temps, je ne connais pas les lois qui s'appliquent lorsqu'une maladie contagieuse comme Ebola se confirme » je pince les lèvres puis me masse la nuque « Vous avez un portable, non ? » Sous-entendu : fait quelque chose d'utile au lieu de chouiner comme une conne.
Old, but I'm not that old. Young, but I'm not that bold. And I don't think the world is sold on just doing what we're told. I feel something so right doin' the wrong thing. I feel something so wrong doin' the right thing. I couldn't lie
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Savannah Williams
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ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Célibataire MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 12780 POINTS : 30
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
Je suis déjà sur les nerfs, frustrée par toutes les formalités et l’attente qui encadrent les examens médicaux de façon générale, mais aussi et surtout face à la pression que m’impose James pour pouvoir récupérer Mathis. J’aimerais réellement pouvoir faire autrement, mais je n’ai pas le choix, et ce qui est une obligation pour moi sonne comme un moyen de me défiler et de manquer à mes devoirs de mère. C’est donc tendue que se déroule l’attente, alors que je prends sur moi pour ne pas laisser mes émotions trahir l’expression de mon visage. Pourtant, l’irruption soudaine de ce médecin dans la pièce ressemble à une vieille caméra cachée, et mon hésitation du départ se termine en véritable crise d’hystérie alors que je m’acharne sur la poignée avec une certaine virulence. Je me fous clairement que l’image de moi soit écorchée, la seule chose qui m’importe, c’est de pouvoir sortir de là, et espérer m’épargner des reproches qui seraient pourtant justifiées. Je suis même presque certaine qu’il pensera que je m’enfonce une fois de plus dans un mensonge pour excuser mon retard, et celui s’avérerait particulièrement tiré par les cheveux quand on y pense. « La porte là-bas donne sur une pièce de stockage et les fenêtres ne s'ouvrent qu'en oscillo-battant» Je fronce les sourcils, surprise qu’il puisse en connaître autant. “Vous travaillez ici?” demandais-je d’un air perplexe. D’accord, son état devait le pousser probablement à passer bien plus de temps ici que je ne peux l’imaginer, mais de là à connaître le bâtiment avec tant de précision, ca en devient presque flippant… « Et quand bien même elles s'ouvraient en grand, je vous souhaite bien du courage de survivre à un saut sans dommages collatéraux de 4 étages » Je fais une légère moue, trouvant encore le moyen de douter. « Je crois bien que nous n'avons pas d'autre choix que d'attendre… Encore» Je soupire, soulagée de ne pas être la seule à trouver le temps énormément long. “A croire que c’est presque la devise ici… ‘Vous ne savez pas quoi faire? Venez donc perdre votre temps à l'hôpital’ ” J’en deviens cynique par mon impatience. Il faut dire que le timing ne peut pas tomber plus mal dans ma situation, et je culpabilise déjà. « Mais en tout cas, ce n'est pas en s'énervant de la sorte que la situation s'arrangera, ça, c'est sûr » Je souris en plaquant mes mains sur mes hanches. Venait-il de titiller le reste de courtoisie qu’il me restait? “Non bien sûr que non. Il faudrait peut-être songer à faire une ronde et à dire à voix haute des incantations autour d’un gant chirurgical” Je soupire, sachant pertinemment que ces mots risquaient de ne pas nous lancer dans une discussion bienveillante et chaleureuse, mais il faut croire que c’est au dessus de mes forces. « Dans tous les cas, non, ils n'ont pas légalement le droit de nous enfermer. Et en même temps, je ne connais pas les lois qui s'appliquent lorsqu'une maladie contagieuse comme Ebola se confirme » Étonnant venant de monsieur je sais tout. « Vous avez un portable, non ? » Je le regarde du coin de l’oeil, n’ayant pourtant pas envie de m’en assurer. De toute façon, qu’est ce que cela pourrait changer, personne ne débarquera à la porte pour m’entendre faire valoir mes droits. Je viens à m’asseoir dans mon siège, m’enfonçant sur celui-ci avec une certaine nonchalance.
i'm still alive but I'm barely breathing. i fight everyday, i always gave everything. but it's never enough. i'm never enough
Andrew Livingstone
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ÂGE : 36 ans SURNOM : Andy, Drew STATUT : S'affiche de plus en plus et fièrement avec Nephtys MÉTIER : Vient de décrocher le rôle de sa vie, celui qui va peut-être lui valoir un Oscar en 2024. Continue de travailler comme égérie pour Weathertons et a signé un (très) gros contrat avec Mont blanc POSTS : 1464 POINTS : 0
(#) Sujet: Re: lockdown || Savannah #1 Jeu 30 Mar 2023 - 17:01
Je fronce légèrement les sourcils, interrogeant l’inconnue du regard lorsqu’elle me demande, surprise, si je travails. « Est-ce que j’ai l’air de travailler dans un hôpital ?» rétorquais-je du tac au tac, tout en désignant mon fauteuil roulant mais aussi le fait, très visible, qu’il me manque un pied. « Je suis juste un habitué, c’est tout » reprenais-je dans un haussement d’épaules avant de détourner mon regard vers la porte puis vers les fenêtres et laisser échapper un léger soupire avant d’expliquer rapidement que nous sommes au quatrième étage et à moins de vouloir se tuer en sautant par le fenêtre, nous n’avons pas d’autres choix que d’attendre ce qui, d’après la jeune femme, semble être la devise de l’hôpital.
La, pour le coup, le rire qui s’échappe de ma bouche est sincère et je hoche la tête la tête « C’est bien vrai » lui donnais-je raison « Il ne faudrait pas changer les bonnes habitudes hein » reprenais-je, amusé. Cette situation pourrait, en soit, être peu dérangeante, mais l’inconnue décide de paniquer et s’énerver ce qui m’ennuie fortement. Je ne suis pas du genre influençable ni même stressé de base, je garde toujours et avec une certaine facilité, mon sang froid. Mais je dois avouer que la voir tambouriner la porte comme si sa vie en dépendait, me fout tout doucement en rogne. Sachant pertinemment que je ne pourrais pas supporter la situation si elle s’éternise davantage, je décide de lui faire comprendre calmement que ce n’est pas en s’énervant de la sorte que nous sortirons plus rapidement d’ici.
La réplique, piquante et pleine d’ironie, me fait grincer les dents et me mordille l’intérieur de la joue pour ne pas répondre quelque chose de plus cinglant qui risquerait de mettre encore plus à mal toute cette situation et change de sujet pour lui demander si elle a un portable. Evidemment, la blonde reste muette comme une carpe et je prends une profonde inspiration pour ne pas réagir davantage. « Bon » soufflais-je en haussant les épaules, roulant vers les chaises « Pourquoi vous êtes là ?» demandais-je en quittant mon fauteuil. Quitte à devoir attendre, autant que ce soit sur quelque chose de plus confortable avec un dossier pour soulager un peu plus mon dos. Et puis, quitte à être enfermer avec une inconnue, autant essayé de faire la conversation pour pas que le temps ne soit trop long.
Old, but I'm not that old. Young, but I'm not that bold. And I don't think the world is sold on just doing what we're told. I feel something so right doin' the wrong thing. I feel something so wrong doin' the right thing. I couldn't lie