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 (Basilius) To live my live extended

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AuteurMessage
Shannon Mayfair
Shannon Mayfair
ÂGE : 33
SURNOM : Chacha
STATUT : divorcée de Basilius Reynard
MÉTIER : instit maternelle
LOGEMENT : Toowong - 319
(Basilius) To live my live extended Def3666d7779877901f72513d2a668824ec948b2
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ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde.
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(Basilius) To live my live extended Q26p
But you, you're not allowed, you're uninvited... an unfortunate slight
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CRÉDITS : the-curious-corvidae
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Femme (elle)
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(Basilius) To live my live extended Empty
Message(#) Sujet: (Basilius) To live my live extended (Basilius) To live my live extended EmptyLun 30 Jan 2023 - 23:13



J’ai dû me perdre. Quelque part entre la porte d’entrée et ses yeux, entre sa voix et la table. Me perdre, corps et biens, et sombrer. Dans un rêve, une autre réalité. J’ai dû me perdre, m’égarer. La chaise, sous mes fesses, le dossier, contre mes omoplates sont solides, pourtant, et mes doigts jouent avec le pied du verre vide qui trônait près de mes couverts. Je souris sans doute comme une idiote, une dinde, une autre bimbo sans cervelle.

C’est sa faute, aussi.
Pourquoi il m’a voulue, moi ?
Me revoir, une deuxième fois ?

La première fois, déjà…

Je déglutis.

J’ai dû me perdre, me noyer, mourir, et le voilà qui sourit, et je n’ai rien entendu de ce qu’il a dit. Bravo, Shannon... Une vraie dinde, une fangirl décérébrée. Je secoue le visage, toussote au creux de ma main, tente de me reprendre, relève les yeux et croise le regard indulgent d’un serveur, qui me fait rougir et croasser :

« Je suis désolée, je n’ai pas entendu ? »

***

Ca lui fait des cocottes en papiers plein le ventre, et des papillons rieurs plein l’estomac, à Shannon, ce rendez-vous. Ca lui met au corps plein d’incertitudes et de doutes, plein d’espoirs et d’émerveillement. Elle avait prit la première fois pour une lubie, une plaisanterie de star, elle ne l’avait pris qu’à la rigolade, ce rendez-vous, pas au sérieux, s’était présentée à peine coiffée, des certitudes et des rires plein les lèvres, de la légèreté plein l’esprit, une moue de défi collée sur le minois.

Ce n’était pas sérieux.
Elle savait comment gérer ça.
Bien mieux qu’elle ne gérait ce deuxième rencard.

Alors ça lui foutait dans tout le corps une fébrilité d’enfant avant Noël, et il lui semblait le voir, lui, pour la première fois. Elle se le prenait, le Basilius, la star, en pleine face, soudain, avec tous son charisme et son naturel, et ne se sentait que plus empruntée, maladroite, débile.

Il lui voulait quoi, le grand acteur, hein ? Il lui voulait quoi ? Elle avait presque paniqué, presque annulé, en regardant le velours de la robe qu’elle avait achetée, toute neuve, toute belle, parce qu’il ne serait pas dit qu’elle irait habillée en pauvresse sauvageonne, pas cette fois ! Elle avait presque pleuré de nervosité, après s’être maquillée, pomponnée.

Comme une idiote, s‘était-elle répétée. Comme une idiote.


***

Le serveur est trop bien élevé pour me rire au nez, mais il danse dans son regard sombre une lueur amusée, je l’ai vue. Est-ce ma faute, à moi, si je n’ai pas l’habitude, ni des stars, ni de tels établissements. Même sa voix ! Même sa voix est distinguée alors qu’il répète poliment sa question et que je me retrouve à répondre que je prendrai la même chose que Reyn… Bas… que lui.

« Que monsieur » que j’ai dit, et une autre vague de chaleur m’informe que j’ai rougi. Comme une oie blanche. Oh, que je voudrais être ailleurs…

Non.
Non, ce n’est pas vrai.
Ailleurs, aurai-je le coeur qui palpite ?
Le palpitant lancé à cent à l’heure ?
Ailleurs, loin ?

Je le regarde, le Monsieur, la star, et je le sais, déjà. Je ne voudrais pas être ailleurs.
Je suis une vraie dinde...

***

Ca lui fout la chamade au coeur, mais le sourire aux lèvres, et elle a un rire embarrassé, avant de s’excuser. De souffler qu’elle ne fait pas exprès, mais qu’elle va reprendre ses esprits, ou ses jambes à son cou, si elle continue à se ridiculiser.


« Je ne suis même pas une fan », qu’elle ajoute même, avant de pâlir, de rougir, de balbutier un « même si vous êtes un très bon acteur, hein, juste que... »

Puis elle se tait. Elle se mord la lèvre. Elle se colle une main sur les yeux, ses épaules s’affaissent, mortifiées, avant d’être secouées par un rire étranglé. Il nait dans son ventre et prend son envol vers ses lèvres, qu’elle mord, pourtant, pour l’étouffer. Ca fait un petit « Pfrrrr », un silence, un hoquet, puis un barrissement d’éléphant, à trop être retenu, ça se termine en éclat de rire.

Elle tente, pourtant, de se calmer.


***

Il va me prendre pour une folle. Je vais finir à l’asile. La p’tite dame en noir et banc, à la table à côté, est outrée, je le vois bien, elle me regarde comme si j’étais une merde sur son trottoir. Tous les regards sont braqués sur moi. Bravo. Bravo Shannon. Tout en subtilité et charme… Bravo, tu gagnes des points.

J’en pleure de rire, pourtant, de cette situation, et du stress emmagasiné, et puis… Et puis il ne comprend sans doute pas. Moi non plus.

Mieux vaut fermer les yeux. Et tenter de se calmer… Inspirer. Expirer.

"Désolée"

J’essaie, tu sais ?
J’essaie, vraiment, de ne plus rire…
Pardon…
Je ne ris pas de toi.
Pardon, c’est juste le stress, ou le ridicule de la situation.
J’suis qu’une instit endimanchée, moi, tu vois ?
J’suis pas de ce monde-ci.
J’sais pas ce que je fais là.
J’sais juste que t’es là, toi...

Je me suis perdue. Quelque part entre la porte d’entrée et tes yeux, entre ta voix et la table. Je me suis perdue... Mais t'es là, toi. J'ai perdu le sens commun et la tête, mais t'as assez de tête pour deux, non?
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Basilius Reynard
Basilius Reynard
le disque rayé
ÂGE : 47 ans
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STATUT : Divorcer (6ième divorce)
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LOGEMENT : Jolie villa au 300, edward street
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PETIT PLUS : Pendant près d'une année, Bas' a conduit sans permis de conduire.
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(Basilius) To live my live extended Q26p
Shannon Just gonna stand there and hear me cry? Well, that's all right because I love the way you lie.
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(2020) Marley ; (2022) Willow ; Hérine ; River

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Message(#) Sujet: Re: (Basilius) To live my live extended (Basilius) To live my live extended EmptyVen 3 Fév 2023 - 18:11


To live my live extended



Juillet 2016

« C’est quoi l’idée… Tu as divorcé ça fait genre… moins d’un an et c’est bon, tu dis avoir rencontrer l’âme sœur… T’es pas tombé sur la tê… » c’est bon, il m’énerve… Je dépose le téléphone contre la table à ma droite, alors que je m’approche du miroir pour replacer ma chevelure et m’assurer que tout soit parfais. J’entends le téléphone devenir de plus en plus bruyant et j’en déduis donc qu’il s’impatiente encore cet espèce d’abrutis. Je récupère donc l’appareil et je l’entends encore soupirer. « Je te demande pas de comprendre… Ça c’est mon problème. Je t’avises juste que sur le plan médiatique, voilà, je me suis trouvé quelqu’un… Je ne sais pas comment te l’expliquer et je ne vais pas m’y attarder, je l’apprécie beaucoup et j’envisage fort probablement une relation un peu plus sérieuse si on continue de se voir… Elle est différente des autres! » « Ouais comme l’autre était différente de l’autre d’avant et l’autre d’avant et… » je prends l’appareil dans ma main pour regarder l’heure et je vois que celle-ci est déjà bien avancée et que nous approchons de l’heure de notre rendez-vous. « Je te fais le pari que celle-là, sera la bonne. Allez, soyons bon joueur… 10 000 dollars. »

Il soupire au bout de la ligne et ça me fait rire. Ce connard de prétentieux considère réellement mon offre et est en train de l’analyser… J’adore mon agent pour ça. J’adore le fait qu’il soit capable de réellement prendre au sérieux mon offre. « Oh et… une dernière chose… Tu as envoyé les billets pour l’avant-première à Sav’ comme je t’ai demandé? » Un silence malaisant rempli la conversation et il n’ose pas répondre tout de suite… Je l’entends tapoter sur son clavier d’ordinateur et il se racle la gorge « elle les a reçus selon le coursier… Bas’ tu sais qu’elle ne… » « Je le sais, je ne veux pas l’entendre… C’est symbolique… C’est tout. » le silence devient lourd et nous décidons de nous quitter sur cette conversation assez pesante. Je vais donc me vêtir, j’avoue que je suis assez nerveux, car pour la première fois, je ne suis pas du genre à fréquenter quelqu’un qui a l’habitude de célébrité ou des vedettes… C’est donc facile de juste se vêtir normalement, sans se faire juger, sans être obligé disons d’avoir un look qui ne sera pas reproché… Tiens d’ailleurs juste un complet qui ne soit pas de marque pour ce soir suffira! J’ai prit une réservation dans un grand restaurant, je vais donc l’emmener dîner dans cet endroit qui fera briller son regard, mais je profiterai de cet éclat pour simplement l’observer et partager un bon moment avec elle. Bref les événements s’enchaînent et nous voilà déjà assis un en face de l’autre, alors que ce repas est déjà en train de prendre son démarrage.

Le serveur vient donc à notre table, nous offrir les spécialité du jour, sachant que nous sommes en juillet et que la saison de fruit de mer bat son comble! Dans une lancée séduisante et joueur, je regarde Shannon « Je prendrai l’assiette de moule, avec quelques frites plutôt que la salade… », le serveur se tourne donc vers Shannon « Je suis désolée, je n’ai pas entendu ? » je retiens un rire « au pire vous pouvez juste lui emmener une pièce de viande du chef ça ira… » « Que monsieur » j’avoue que je retiens un rire… À mon avis, elle doit être ailleurs, mais bon le serveur prends la commande en note et se mets en route vers les cuisine. J’attrape ma coupe de vin, ainsi que la sienne pour y verser un peu de vin. « Tu ne m’avais pas dit que tu mangeaus des fruits de mers… » surtout de la moule… « Je ne suis même pas une fan » alors là… beaucoup de question se bouscule dans ma tête… « même si vous êtes un très bon acteur, hein, juste que... » « Pardon? » j’avoue que je tousse un rire en n'y comprenant plus rien ! je viens tendrement chercher une de ses mains en toussant un rire, particulièrement difficile à cacher, car je trouve tout à fait mignon qu’elle ne sache plus du tout calculer l’endroit ou juste tout ce qui l’entoure! « Oooh chacha, il faut pas laisser ta timidité t’envahir comme la dernière fois… Promis ça va bien se passer… Je suis là… Je suis content de te voir et on va passer une très belle soirée… » À condition de ne pas la finir encore complètement ivre à essayer de la faire boire pour lui faire passer sa timidité… D’ailleurs ma pensée se concrétise à se questionner si l’alcool est réellement le meilleur moyen de lui faire oublier ses soucis de timidité. « Si ça peut te rassurer, c’est un restaurant qui est isolé et très privé… Tu ne dois pas te sentir timide… » Je caresse instinctivement sa main, car je ne veux pas la faire ressentir une gêne ou pire qu’elle se lève et quitte ma table! Je suis réellement content de la retrouver ici ! « Je te promets si tu veux… On va aller marcher après… On ira au bord de la plage, loin des regards, loin de tout le monde… Tout ce que je te demande… C’est juste de ne pas te sentir envahie par ce qui se passe… D’accord ? » Je lui fais un sourire sincère et je viens prendre tendrement sa main dans la mienne pour y déposer un baiser dessus, histoire de rester quand même un peu romantique… J’ai tellement hâte de voir comment cette soirée va aller !
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“Thinking of you. Today you've been on my mind so I thought I'd get in touch. I'm praying that all is going well since we haven't seen you much. I know our lives can get so busy with all that we must do, but I wanted to take this time to say I'm thinking of you too.”
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Shannon Mayfair
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Message(#) Sujet: Re: (Basilius) To live my live extended (Basilius) To live my live extended EmptyVen 3 Fév 2023 - 23:46



Elle se mord la lèvre, et ravale son rire, Shannon, et ferme les yeux, inspire, expire, laisse sa gaieté intempestive, nerveuse, mourir, au fond de sa gorge, en écoutant Basilius. Il doit la prendre pour une folle, ou une détraquée ou… Cependant il semble comprendre sa nervosité, et sa main se pose sur la sienne.

Chacha, l’appelle-t-il, et ce surnom, celui qui avait peuplé son enfance, est comme un baume sur ses craintes, sur la tension de ses épaules, et termine d’apaiser le fou rire nerveux, presque hystérique qui menaçait. Elle soulève les paupières, plonge son regard dans l’azur des yeux qui lui font face. Il y brille une lueur d’amusement, mais rien de méchant, rien qui puisse la blesser. Il y scintille aussi de l’intérêt, ce qui pourrait être une forme de tendresse, et sa gorge s’assèche un peu, alors qu’elle déglutit, incrédule, et hoche le visage. Il le lui promet, tout va bien se passer. La soirée sera belle, le restaurant est isolé…

Elle le croit. Elle le croit presque…
Elle aimerait pouvoir lui faire confiance.
Et s’abandonner...

Peut-être aurait-elle préféré un simple fast food, s’il n’avait pas été star, si ce n’était pas les condamner à la foule des fans… Peut-être…

Elle le croit.
Elle le voit dans ses yeux.
Il fait de son mieux, pour la rassurer.
Et elle, elle, au lieu d’être adulte…
Elle n’est qu’une enfant, effrayée.

Il n’est pas le premier, pourtant.
Il n’est pas le premier.
Ou il est juste le premier qu’elle trouve beau.
Le premier dont elle ait envie.
Celui qui lui tourne la tête, lui retourne les sens.
Celui qui lui dérobe le sol.
Le premier qui lui coupe le souffle.

De le regarder, elle en oublierait, presque, de respirer.


***

A plonger mon regard dans le sien je m’apaise, je sens un peu de son assurance me gagner, comme s’il me transmettait une portion de sa force, comme s’il pouvait apaiser mes peurs, les angoisses ancrées en moi, par la simple puissance de sa volonté… et peut-être le peut-il ? Je sens mes lèvres sourire, un peu, je soupire et pose le regard sur sa main qui couvre la mienne, la protège, l’enveloppe.

Ca me fout une boule dans la gorge, sa main, sur la mienne. C’est con, le bien que ça me fait. C’est un tout petit geste, Shannon, rien d’important, va pas en faire des montagnes… Un tout petit geste, et lui… lui est une star, une star mondiale, mais, aussi, rien d’autre, rien de plus qu’un homme, devant toi. Un homme que, si j’étais folle, je pourrais repousser. Il ne suffirait que de quelques mots, je crois. Il suffirait de laisser la peur gagner.

J’ai peur, tu sais ?
Peur de toi.
Du pouvoir que tu as sur moi…
Déjà…
De celui que tu gagneras…
Et si je frémis, c’est que, déjà, je me perds.

« Je te promets si tu veux… On va aller marcher après… On ira au bord de la plage, loin des regards, loin de tout le monde… Tout ce que je te demande… C’est juste de ne pas te sentir envahie par ce qui se passe… D’accord ? »

Il porte ma main à ses lèvres et je frissonne, un peu, à peine, il ne l’a sans doute pas vu. Il… Il ne sait pas, ce n’est pas tant les autres que je crains, c’est moi, ma faiblesse, que je découvre, le feu, en moi, qui s’allume, et ce pouvoir qu’il a, qu’il me donne, dont je ne sais que faire...

« Promis... »

Ma voix s’étrangle un peu. Je secoue doucement le visage, à la recherche des mots qui m’échappent, glisse ma main libre dans ma nuque, puis l’étudie, en tentant de lire sur son visage la réponse à mes craintes. J’écarte les voix négatives, qui me mettent en garde, me parlent de ruse, je jeu cruel ou d’erreur. Je ne veux pas le croire capable de tout cela… Il a dans les yeux trop de chaleur, et … et même s’il est acteur, même s’il est sans doute capable de me faire croire n’importe quoi… Pourquoi ? Pourquoi serait-il cruel sans raison ?

« Promis, Basilius... Je vais faire de mon mieux. Mieux que la dernière fois… »

***

Elle resserre les doigts sur les siens, elle lui sourit, et dans ses yeux se glisse une chaleur paisible, un peu de sérénité. C’est un peu un miracle qu’il ait voulu un autre rendez-vous… En repensant à cet autre soir, elle se mord la lèvre et déglutit. Elle avait tant bu… Ce soir… CE soir elle sera plus sage.

Elle a fait taire momentanément ses doutes, son cœur en est allégé, et elle parvient à regarder autour d’elle sans voir dans ce restaurant un univers hostile. Tout y est beau, tamisé, feutré, la musique, la lumière, le décor, et même le ballet des serveurs, les gestes assurés du barman… Tout évoque l’argent, mais le bon goût, sans ostentation, c’est tout un univers qu’elle approche pour la première fois, où lui évolue si naturellement.

Les regards qu’elle imaginait braqués sur elle n’étaient le fruit que de sa nervosité, et l‘on ne lui prête plus aucune attention, chaque table occupée à ses propres échanges. Les êtres humains ont bien assez de leurs soucis, de leur quotidien sans se préoccuper des étrangers...

A la lueur des bougies et des lampes savamment disposées, elle admire les plats, les courbes et méplats du visage de l’acteur, laisse son regard détailler la ligne de ses lèvres, la droite de sa mâchoire et les fins sillons que lui creuse son sourire autour des yeux. Elle déglutit, rougissant un peu avant de baisser les yeux, lorsqu’elle croise à nouveau ses yeux qui rient de se sentir observé ainsi.

Puis elle avoue, d’une voix penaude, une note amusée enlaçant son embarras, alors que ses doigts se mêlent distraitement à ceux de l’homme face à elle:

« Pardon. Je n’ai aucune idée de ce que j’ai commandé à manger... J’étais perdue dans le regard de quelqu’un que je ne nommerai pas… ça et le stress… Tu n’as rien demandé de mauvais, hein ? Rien de bizarre ? »
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Basilius Reynard
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Message(#) Sujet: Re: (Basilius) To live my live extended (Basilius) To live my live extended EmptySam 4 Fév 2023 - 16:19


To live my live extended



Juillet 2016

Les instants sont quelques chose de très précieux à mes yeux. À ce stade de ma vie, les opportunités de simplement se poser, relativiser et explorer se font de plus en plus rares. En ce moment surtout, dans ma vie professionnelle, nous sommes à l’approche d’un cumul de cinq films qui font le box office et j’admets que ça mets une très grosse pression en tant qu’acteur. Beaucoup relativiserait le succès à quelque chose de simple, juste à bien jouer pour réussir, mais c’est un poil plus compliqué que ça. La prestation d’une vie, peut passer complètement pour une humiliation si le monteur décide de faire de la merde… Ou que le producteur s’amuse à jouer avec les résultats du film. Bref, ce sont ses moments comme ici, ce soir, auprès de quelqu’un qu’on apprécie profondément, qu’on a envie de connaître de s’approfondir, que ses stress deviennent ephémère. Le temps d’un sourire, d’un rire, d’une caresse, pour simplement s’évader ailleurs. Surtout que dans mon cas, ma seule sortie se situe généralement dans un petit sachet et que son contenu peut vite me faire décoller de cette planète. Cependant, avec Shannon, c’est comme cette facette incalculée qui avait gagner mon intérêt. Le fait de se dire que cette personne n’a pas à être quelqu’un d’autre pour simplement gagner mon attention, mon regard ou mes intérêt. Qu’elle est simplement intéressante et que je me suis attaché à elle désirant découvrir ses facettes, sachant que j’entraînais quelqu’un extérieur à la célébrité dans un monde complètement nouveau pour elle… L’équivalent de mettre un poisson rouge dans l’océan au milieu des gros poissons… De quoi rendre fou. Mais je sais que je peux la préserver de ce monde de folie, il faut simplement que j’apprenne à conscilier vie professionnel et ses dingueries d’un côté… Et vie sentimatale… de l’autre. Ça ne peut pas mal aller… Si ? Ça ne peut pas déraper. Ça ne DOIT pas déraper… Car les sanctions, la brutalité des deux mondes qui se connecteraient l’un à l’autre deviendrait… Fort probablement à des échelles de conséquences… Tellement incalculable… Mais je ne ferai pas cette erreur. Je l’ai presque faîte précédemment, mais pas avec elle.

« Promis, Basilius... Je vais faire de mon mieux. Mieux que la dernière fois… » mes pensées se font stopper nette et j’avoue que c’est pour le mieux, car j’ai tendance à m’envahir tout seul quand je suis à jeun, complètement nettoyer de drogue dans mon système. Elle est tellement ravissante et je ne peux m’empêcher de lui sourir « Tu sais… la dernière fois tu n’as pas non plus mal agi… C’est nouveau pour toi… Laisse toi la chance de découvrir et amadouer ce nouvel univers… Je te promets qu’il n’est pas aussi intimident que tu peux le croire… » J’avoue que je me ments à moi-même quand je sors ses paroles, c’est très intimident le monde de la célébrité et encore, on est chanceux que la sécurité surveille pour les paparazzis, mais ça je ne lui ai pas encore parler de cet aspect toxique du métier… Je veux juste profiter de ce tendre repas, avec la tendre rouquine qui fait vibrer mes esprits… « Pardon. Je n’ai aucune idée de ce que j’ai commandé à manger... J’étais perdue dans le regard de quelqu’un que je ne nommerai pas… ça et le stress… Tu n’as rien demandé de mauvais, hein ? Rien de bizarre ? » quand je dis que je ne suis pas au bout de mes surprises avec elle, elle m’arrache littéralement un sourire! On est devant l’exemple parfais du genre de situation que je ne pourrais jamais vivre en condition réelle devant l’aristocrate standard qui ne ce serait pas permis de simplement avouer l’échec ou encore la confusion! « Ça dépend de ce que tu considères… mauvais… » j’avoue que je tousse un rire à l’idée qu’elle me dise être intolérente ou allergique aux fruits de mers… Bon ce ne serait pas le pire dénouement, comme je connais le chef du restaurant, mais ce serait quand même drôle qu’elle ai commandé ça « dans ta confusion tu as choisie de manger des moules… Avec évidemment des frites… Je sais que tu es nerveuse, donc je peux facilement imaginer que ce ne soit pas ton favoris et si c’est le cas… Dis le moi j’irai en glisser un mot directement au chef… Je le connais, un vieil ami… »

C’est plus propre de dire ça ainsi, que de dire qu’il a connu mes nomreux échecs sentimentaux et m’a déjà ramasser à la cuillère en train de pleurer sur des bancs de parcs complètement déchiré. D’ailleurs, toujours en regardant le regard de la rouquine, je viens de me souvenir que j’ai un petit quelque chose pour elle. Je relâche son regard pour faire signe au serveur de nous apporter ce qui était prévu et il emmène une petite boîte blanche qu’il dépose devant elle. « Rassure-toi, c’est rien d’extraordinaire, mais quand je l’ai vu j’ai pensé à toi et je n’ai pas pût m’empêcher de me dire que tu pourrais… l’apprécier? » C’est en quelque sorte un test. Généralement les gens ont deux genre de réaction face à des présents. Je la laisse donc découvrir le contenu en ayant un petit sourire joueur.

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Shannon Mayfair
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Message(#) Sujet: Re: (Basilius) To live my live extended (Basilius) To live my live extended EmptySam 4 Fév 2023 - 20:43



« ... ce nouvel univers… Je te promets qu’il n’est pas aussi intimident que tu peux le croire… »

Et parce qu’il promet, j’ai envie de croire, de hocher le visage et accepter, envie de lui faire confiance… C’est le début de la fin, je le sens, le sais, c’est le gouffre qui s’ouvre sous mes pieds, au creux duquel je vais sombrer, et pire, ne pas me débattre.

Il ose sourire, en m’expliquant que j’ai commandé des moules accompagnées de frites, et je bats des cils, sidérée par ce repas qui m’attend. Pas que je les déteste, mais jamais je n’en aurais fait le choix. Je peux d’ailleurs en changer, de choix, il suffirait d’accepter, il ferait en sorte que mon souhait soit exaucé. Je me mords les lèvres, avant de rapidement cesser, en pensant au rouge que j’y ai appliqué. Et je secoue le visage : pitié, qu’il ne fasse pas modifier la commande, pas juste pour moi, parce que je me suis montrée cruche, que je n’ai rien entendu, trop fascinée par… par lui. J’en mourrais de honte, je crois, et, à y penser, mes joues s’échauffent déjà.

« Non, des moules, c’est bien... Pas de souci. Merci ! »

Des moules, vraiment ? J’en rirai sans doute, plus tard…

Mais il fait un signe, que je ne comprends pas, avant que le serveur n’approche, à nouveau, ne dépose devant moi une petite boite blanche.

***

Elle se fige un peu, et ses paupières s’écarquillent, alors que son regard se fixe sur la boite blanche, et qu’une lente roseur lui monte aux joues, aux oreilles, au front. Elle se sent devenir écarlate, en regardant le cadeau, et ça lui fait des « taraboum boum » au cœur de plus en plus turbulents, et l’envie de se cacher. Elle se colle d’ailleurs les mains aux joues, couvre ses yeux, à moitié, comme une enfant, devant un monstre, ou avant Noël.

L’air s’est raréfié, ils sont en altitude, sans doute, ou simplement, les émotions qui dansent la gigue dans tout son corps l’empêchent de respirer. Lentement elle laisse ses mains retomber sur la table, de part et d’autre de la boite, et elle déglutit, lui jette un regard incrédule. Elle l’a bien entendu. Ce n’est pas grand-chose, prétexte-t-il, il a juste pensé à elle… en le voyant…


« C’est… gentil... »

Elle voudrait dire « il ne fallait pas, puis elle se tait. Il le sait bien, qu’il n’y avait pas d’obligation, et puis… et puis s’il veut être fou, avec son argent…  Qui est-elle pour l’en empêcher ?

Ses yeux sont ancrés à cette petite boite, si insignifiante, pourtant. Qu’est-ce, pour lui,qu’un cadeau ? Une bagatelle ? L’argent gagné le temps d’un soupir devant une caméra, peut-être… C’est elle qui a des réactions ridicules, elle qui ne sait plus comment se comporter.


« Merci ! »

Elle n’a pas encore osé toucher sa boite, et, soudain, l’idée que cela pourrait le faire rire lui fait monter au front une autre vague de chaleur, si violente qu’elle doit embraser son cou, si rapide qu’elle sent le sang battre à ses tempes, et elle  prend la boite entre ses doigts, confuse, et la manipule doucement, la soupèse, comme pour deviner. Elle a comme un sourire, lui jette un regard ou brille la curiosité, et une sorte de faim étrange, comme si elle n’avait plus eu de surprises, comme si elle en était assoiffée.

C’est un bracelet. Il brille, fin comme une cordelette, dans un écrin de velours, de sa lueur argentée. Trois petites pierres semi précieuses, serties en breloques, attrapent et colorent la lumière de leur éclat. Elle n’a aucune idée de leur nom, elle s’en soucie peu. Elle ouvre de grands yeux et ne dit rien, un long moment, gardant l’écrin entre ses doigts, pâle, un peu, puis elle se mord la lèvre.

Ca gonfle dans son ventre, dans sa gorge, une bulle de quelque chose. De joie ou de chagrin ? Elle ne sait même pas. Ca lui monte aux yeux et elle bat des cils, pour dissiper l’émotion, avant de poser, délicatement, la boite sur la table, et de prendre le bracelet entre ses doigts, caressant les pierres brillantes.

C’est plus fort qu’elle, ça lui échappe.
Il est beau, pourtant, ce bracelet.
Elle ne s’en serait jamais payé un aussi beau.


« Il ne fallait pas... »

Il est trop beau, sans doute, trop délicat pour elle. Mais elle sourit, un peu, enfin, elle laisse fondre l’expression distante, un peu froide, qui l’avait gagnée, à la vue du bijou, et son regard se réchauffe.

Pour elle.
Il l’a choisit, pour elle, parce qu’il a pensé à elle, en le voyant.
Ce sont de jolis mots.
Elle n’est pas certaine de les croire.
Pas tout à fait.

Mais elle enroule le bracelet autour de son poignet droit, qu’elle lui tend, avec un sourire qui atteint ses yeux, et une demande, timide et joueuse à la fois :


« Tu me l’attaches ? »

Et puis un « merci, sincèrement. » qu’elle ne bafouille pas, qu’elle parvient à rendre clair et joyeux, tandis qu’elle ne le quitte pas des yeux, et qu’il referme sur son poignet l’argent du bracelet.

Elle voudrait trouver des mots pou lui expliquer que, les cadeaux, dans sa famille, étaient rares, que son émotion, c’était pour ça, pas simplement parce qu’elle était simplette ou trop sensible. Lui dire que ce n’était pas la faute de l’éclat des pierres, ou du poids du métal précieux, sur sa peau, qu’un autre cadeau l’aurait émue, diable, que même un bracelet brésilien lui aurait plu, tant qu’il avait été choisi, pour elle, par lui, tant qu’elle pouvait croire en un désir, une volonté, réelle, derrière le geste.

Mais l’on vient déjà vers eux, le serveur a une bouteille à la main, et elle accepte un verre de vin, demande aussi une eau pétillante, et conserve comme un joyau, au dedans, son émotion, toute vive et aigue, blessante, presque, d’être belle et inattendue.

On leur sert le vin, et elle en profite pour se ressaisir, déglutir, échanger, entre les gestes chorégraphiés du serveur, avec lui, un regard qui rit presque, et lorsque le jeune homme s’éloigne, retournant vers le bar puis d’autres tables, elle sourit, se penche un peu vers son compagnon de la soirée, et demande, avec une certaine gaieté dans la voix, plantant ses yeux dans les siens:


« Mais, du coup… Si je mange des moules, ça veux dire que toi aussi. Et que dirait Freud, je me demande, de ce choix en particulier, à un rendez-vous ? »

Elle se surprend elle-même, le regard fermement planté dans le sien, les joues rosissant à peine, elle se surprend à être audacieuse, un peu, et sa jambe, sous la table, effleure, comme par mégarde, la sienne, une fois, deux, puis…

***

Et puis je n’ose pas, pas vraiment, et mon pied retrouve l’escarpin abandonné au sol, et l’esquisse de caresse cesse. Je baisse les yeux, me morigène, glisse un regard hésitant vers lui. Il ne doit pas se douter de ce projet idiot que je viens d’abandonner, heureusement. J’en mourrais de honte. De l’avoir commencé. De l’avoir abandonné. Je suis trop coincée, aurait dit un ex. Je suis trop dévergondée, aurait dit grand-mère.

Le bracelet qu’il m’a offert tinte contre le pied du verre de vin que je saisis, et dont je vide une gorgée goulue, comme si la boisson allait me rafraîchir, puis je m’évente de la main.

« Il fait chaud, non ? »
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Basilius Reynard
Basilius Reynard
le disque rayé
ÂGE : 47 ans
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STATUT : Divorcer (6ième divorce)
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(Basilius) To live my live extended Q26p
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Message(#) Sujet: Re: (Basilius) To live my live extended (Basilius) To live my live extended EmptySam 4 Fév 2023 - 22:49



To live my live extended



Juillet 2016

Je me sens comme un parent fier de regarder son enfant déballer son cadeau, un peu plus et il ne m’aurait fallût que le camescope pour filmer la scène. En vrais, c’est juste que je ne suis jamais satisfais de ce que j’offre dans ce genre de situation et généralement je demande simplement au bijoutier, ce qui est le joyau le plus observé derrière une vitrine pour offrir le même à une demoiselle avec un éloquant discours, mais cette fois… J’ai réellement prit la peine de passer près de trois heures à emmerder un vendeur de bijoux, le meilleur d’ailleurs, d’Australie pour lui trouver quelque chose qui soit unique, réfléchi et aussi qui aurait une histoire. Encore une fois, pourquoi m’acharner autant? Car elle ne vient pas du même monde. Une actrice célèbre, du moins pour la majorité, aurait apprécié la luxure, ce serait contenter de l’accepter, de l’afficher fièrement et d’aller en parler dans des talkshow en ventant combien leur vie est si parfaite, ricanant aux éclats…

Mais dans le contexte actuel, pour quelqu’un d’extérieur à tout ce petit jeu qui nourri Hollywood, je voulais avoir l’air prêt. Je repense surtout à mon père, quand il arrivait avec un présent pour ma mère, qu’il me laissait assis au banc du bijoutier à le questionner sur l’origine d’un cadeau, de son histoire et qu’il la racontait fièrement en tenant sa coupe de vin… C’était un peu ce que je voulait donner comme image à ma jolie rouine ce soir. « C’est… gentil... » un moment de silence, dans sa beauté rougissante, suivi d’un « Merci ! », cependant c’est comme un moment de suspense qui ne se termine pas… Je me questionne si c’était peut-être officiellement trop. Cependant, alors que mes lèvres s’ouvrent pour la rassurer, elle s’aventure vers la boîte et mon sourire s’étire encore plus. « Il ne fallait pas... » je cherche son regard en étirant un sourire « Au contraire… Il le fallait… Si tu avais vus combien j’étais hypnotisé devant ce bracelet. » Un petit peu de relâche se fait sentir dans les muscle de ma colonne, car elle accepte le présent jusqu’ici. Je regarde ses expressions, son sourire naturel, sa reconnaissance et son admiration devant la beauté du bracelet et je m’avoue entièrement comblé. Elle aurait pût simplement refermer la boîte et se voir refuser le cadeau, mais voilà qu’elle s’y était prise d’admiration.

« Tu me l’attaches ? » elle me sort de mes pensées et je pose délicatement mes main sur le bracelet, toujours aussi nerveux de briser ou d’endommager quoi que ce soit « absolument, je peux bien faire ça pour toi… » délicatement, nos peaux se caresse sans le vouloir l’une l’autre et j’admets que j’oublie combien ce contact me rapproche d’elle. C’est très innofensif comme contact, mais c’est juste assez subtil pour nourrir une petite flamme au fond de soit qui fait qu’on se sent si bien. Pendant que le serveur se joint à nous pour nous remplir nos coupes, je me permets de préciser un peu sur le bracelet… Un peu comme une tradition qui me rappelle mon père « Lorsque j’ai prit ma marche dimanche dernier, je l’avoue, la vraie raison pourquoi je n’ai pas prit ton appel, c’est que j’ai vu le bracelet dans la vitrine. Au départ je me trouvais un peu prétencieux de te l’offrir, mais je me suis souvenu que… Je n’aurais jamais réellement aucun moyen de te remercier pour la charmante soirée que tu m’avais offerte ce soir-là… Donc… Pour te rendre le merci, je me suis dit que pour faire encore plus rayonner ton merveilleux regard… Les joyaux qui brillent de milles feux viendraient s’accompagner de ton radieux regard… Pour te rendre simplement toujours plus belle… » OUI c’était HYPER nian nian, mais sur le coup, j’avais la conviction que je venais de dire quelque chose de très romantique… Ou alors de piquer littéralement peut-être une des lignes de mes films sans m’en rendre compte… « Bref, merci de me laisser faire part de ton univers chacha… merci de juste être toi et d’être si différente… » OUI j’ai envie de lui dire que je ressens un truc… Que j’ai envie de partager plus qu’une saloperie de bracelet, mais c’est pas aussi simple! Un second rancart ne veut pas dire qu’on peut se permettre d’être hyper honnête, à tout prix! Après si elle prend peur ou qu’elle ne se sent pas prête pour… « Mais, du coup… Si je mange des moules, ça veux dire que toi aussi. Et que dirait Freud, je me demande, de ce choix en particulier, à un rendez-vous ? » Je fais mine de réfléchir, puisque j’admets et je me le dis encore à moi-même, que les moules sont clairement un message très subliminal en soit… « Je pense… » je débute ma phrase en attrapant ma coupe de vin « que Freud saurait très bien, que ce choix a beaucoup de notions en terme de messages subliminal… » Je lui fait un petit sourir joueur « et je penses aussi pouvoir dire que la soirée risque de s’annoncer… Très intéressante… » Je sens un truc m’effleurer le mollet… Une seconde fois même et j’avoue que je me surprend légèrement à rougir, mais à fixer Shannon avec un regard intriguer. Je l’ai halluciner ce pied ou c’est bien le sien… Ou alors il y a un chat… Il y avait un début de quelque chose !!

« Il fait chaud, non ? » j’avoue que ma gorgée de vin passe un peu en travers de ma gorge « Pourtant la nuit était supposer être fraîche… Il faut croire qu’une passion peut vite la réchauffer ? » Oooooooh c’était nulle. J’aurais tellement voulut lui en dire plus, mais alors que j’ouvre la bouche pour en rajouter, le serveur reviens à la charge avec nos assiette, laissant au passage une fleur dans l’assiette de Shannon pour faire romantique. Une fois tout deux servie, je viens lentement placer ma serviette dans mon cou, afin d’éviter de me salir et je caresse le dessus de la main de Shannon « Tu sais… une question me turlupine… Si tu me permets… On s’est vraiment amusé la dernière fois… Mais j’étais tellement heureux que tu veuilles bien me laisser te revoir pour un second rendez-vous galant… Seulement tu sais ce que c’est… Mon cerveau de jeune homme se questionne, pourquoi ? » Je prends délicatement une frite du bout de ma fourchette, malgré que normalement j’y aurais été à main nue, je reste dans le civisme ce soir et je mastique très doucement. « parce que j’avoue que j’ai eu peur que, tu puisses avoir un peu… peur de moi? Surtout de… » je désigne du regard le restaurant chique « tout ça… » c’est vrais que la question se pose quand même… Elle aurait pût avoir intérêt de ne simplement pas vouloir se scotcher au grand monde, surtout qu’elle n’avait pas le profil type de la fangirl qui aurait la tête de Basilius sur son Tshirt à crier pour lui serrer la main sur un tapis rouge complètement hystérique de juste voir son sourire. « En tout cas, moi je veux que tu sâches, que je suis hyper ravi que tu sois ici… J’ai pensé à toi depuis notre dernière rencontre et que… tu sais réellement rendre heureux quelqu’un qui s’ennuie de toi! » c’est honnête, c’est risquer peut-être d’être honnête, mais il le voulait réellement qu’elle sâche comment il se sentait, puisque c’était la moindre des choses. Normalement devant un publique plus mondain, il se la jouerait probablement très indépendant et très homme dur, voir homme fort pour s’éviter d’être trop ouvert…
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“Thinking of you. Today you've been on my mind so I thought I'd get in touch. I'm praying that all is going well since we haven't seen you much. I know our lives can get so busy with all that we must do, but I wanted to take this time to say I'm thinking of you too.”
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Shannon Mayfair
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Message(#) Sujet: Re: (Basilius) To live my live extended (Basilius) To live my live extended EmptyDim 5 Fév 2023 - 15:58



Les joues rosies, mais le sourire encore un peu malicieux, elle s’évente « Il fait chaud, non ? ». Embarrassée mais amusée, malgré elle, de ses propres contradictions. La réponse de la star étire un peu son sourire, et elle fait taire la petite voix qui lui susurre qu’elle ne pourra pas tenir les demi-promesses que lui font son corps, son sourire, qu’elle le décevra.

On leur sert le repas, et elle accueille cette interruption avec soulagement, savoure les vapeurs parfumées du plat, et la vue des fruits de mer, dans leur coquille sombre, contrastant avec le jaune doré des frites. Le serveur est rapide, silencieux, ses gestes s’enchaînent avec une grâce habile, et, lorsqu’il s’éloigne, elle laisse son regard le suivre un moment. Peut-être parce qu’une pointe de gêne la titille encore, que son pied, chaussé à nouveau, semble la brûler, et que l’écho des paroles romantiques qu’il a eues, un peu plus tôt, et qui l’avaient raidie, dans un malaise nerveux, incrédule, se mêle au souvenir des paroles de sa mère, du silence de son père.


« Il est pas normal, ce type. Il peut avoir n’importe quel top modèle… Tu crois quoi ? »
« Tu vas l’amuser un moment »
« C’est une sale blague, je te le dis, ma fille ! »
« Ah ! Toi ! Toi et une star ! J’aurai tout vu ! »
« T’es mytho, en fait, tu crois que je vais avaler ça ? »
« Il rappellera jamais... »


Elle déglutit, Shannon, chasse les paroles cruelles de sa mémoire, avec le regard embué d’alcool de sa mère, et le faible soutien de son père, et elle l’écoute, lui, les yeux posés sur sa main, qui caresse la sienne, doucement. Elle a envie de serrer ses doigts dans les siens, comme on s’accrocherait à une bouée, et une vague de tristesse menace de l’engloutir… Mais elle écoute, elle détache sa main de la sienne, prend sa fourchette, et elle s’accroche à ses mots, et au rêve, un peu irréel, qu’est cette soirée. Le couvert piqué dans une frite, elle réfléchit, relève les yeux vers les siens, et mange, délicatement, tout en murissant sa réponse.

C’est étonnant.
Il y a cette vulnérabilité, chez lui.
Cette surprise à la voir là, avec lui...
Elle ne s’y était pas attendue.
Pas à ce qu’il la lui montre, ainsi, si facilement.
Elle déglutit, en y songeant.
Ça lui serre le cœur, comme un étau.
Et à cet étau, des mots échappent :


« Le premier rendez-vous… Je l’ai accepté pour faire enrager ma mère. C’est pas glorieux, hein… Mais elle était si sûre d’elle, persuadée que je mentais. Et j’ai pu lui prouver que nous avions passé la soirée ensemble, avec un selfie. »

Elle se mord la lèvre, joue du bout des doigts avec une moule et évite son regard.

« Et puis… Et puis… Je ne m’attendais pas à passer une si bonne soirée. Même si l’alcool a aidé.. Ca faisait longtemps que je ne m’étais plus autant amusée, tu vois. Alors… Alors j’ai attendu un autre message… puis j’ai tenté de t’appeler. Et j’étais déçue de ne pas avoir eu de réponse. »

Elle ouvre le bivalve, avale un coquillage, risque un regard par dessous ses cils maquillés, pour voir ses réactions, avant de poursuivre.

***

Si mon cœur continue à battre aussi fort, il va exploser. J’essaie, pourtant, j’essaie de garder un air naturel, comme si je ne disais rien d’important, alors que je m’expose à nu, presque, sous ses yeux.

Et j’ai envie de me taire.
De ne plus rien avouer.
Et j’ai envie de supplier.
N’écrase pas mes rêves.
Avance doucement.
Prudemment...

Tread softly because you tread on my dreams...

« Alors quand tu as proposé un autre rendez-vous… C’était, vraiment, une bonne nouvelle. Même si tu es célèbre. Et pas juste pour faire taire ma mère, hein. Je m’en fous, d’elle. Enfin, non, je m’en fous pas, mais... »

Et un peu piteusement, je me justifie :

« Je veux dire que je ne suis pas là, cette fois, à cause d’elle. »

Je suis là pour toi. Mais le dire aussi directement, aussi ouvertement, je ne peux pas, Basilius, c’est au dessus de mes forces, au-delà de mes possibilité. Je voudrais déjà disparaître dans un trou de souris, d’avoir dit tout cela. Tu n’as pas idée de l’effort que ça m’a coûté, cette honnêteté.Je suis là parce que je suis cure

Je suis là pour mieux te connaître, te découvrir, et comprendre. Il y a un mystère dans ce choix que tu fais de passer du temps avec moi. Je suis insignifiante, moi. Jolie, mais pas belle. Moyenne en tout, en intelligence comme en apparence, mauvaise en relations, même. Alors je ne comprends pas ce qui, en moi, a pu te captiver, assez pour un premier, puis un deuxième rendez-vous, assez pour un cadeau.

Mon ventre gronde sa faim et je me mord la lèvre inférieure, en rougissant et maudissant cet estomac trop bavard. Mais il m’offre la parfaite distraction et je plonge sur le repas comme un vautour affamé, en tentant de garder des manières polies. Ne pas manger trop vite, le faire proprement, échanger quelques mots sur les saveurs du repas. C’est plus simple, un peu guindé, peut-être mais…

Mais je ne suis pas actrice, moi.
Je ne manie ni les mots, ni les émotions.
Je suis maladroite.
Un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Cela semble si aisé, quand tu parles…
S’ouvrir, se raconter, exposer ses faiblesses…
Cela semble simple, entre tes lèvres.

***

Elle garde la conversation sur des sujets faciles, tout en mangeant, buvant parfois un peu de vin, ou d’eau. Elle se détend en évoquant le chien qu’elle a eu, enfant, et en effleurant son travail, pour lui en dire quelques mots, lui poser quelques questions sur le sien. Rien de très profond, rien qui puisse la blesser, la mettre en danger. Rien que des choses importantes, pourtant, pour faire connaissance...

A un moment, pendant le repas, elle ne sait quand, elle a saisi une frite entre ses doigts, et, depuis, elle mange sans couverts, ouvrant les coquillages, saisissant le fruit de mer entre les valves de la moule précédente, pour la porter à sa bouche, puis trempant une frite dans la sauce avant de la dévorer. Elle ne le quitte pas des yeux, ou à peine, et s’anime en racontant une anecdote concernant l’un de ses élèves. Détendue, enfin.

Elle grignote, elle picore, à présent, quelques frites, de ci de là. La faim est passée, reste la gourmandise, et le plaisir de l’écouter, alors qu’il lui parle d’un tournage. Elle pourrait l’écouter des heures durant, quand ses yeux brillent, que les mots se bousculent à ses lèvres, et les émotions sur ses traits, lui semble-t-il. Elle pourrait se laisser porter par sa passion, bercée par le rythme et l’animation de sa voix.

Elle a peut-être bu un peu plus que prévu, elle n’a pas la tête qui tourne, mais se sent légèrement grisée, et sursaute lorsque s’approche le serveur, pour débarrasser leurs plats. Une nouvelle fois, elle rosit un peu, rappelée brutalement au présent, et repousse derrière une oreille une mèche de ses cheveux. Elle n’a plus faim pour un dessert mais accepte la carte, qu’elle ouvre avec curiosité, à défaut d’appétit.


« Tu aurais un conseil ? Un dessert favori ? »
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Basilius Reynard
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Message(#) Sujet: Re: (Basilius) To live my live extended (Basilius) To live my live extended EmptyDim 5 Fév 2023 - 17:35



To live my live extended



Juillet 2016

C’est normal de se questionner, se demander quelle chance un homme peut-il avoir à revoir quelqu’un, cependant dans mon cas je me dis que la majorité des gens se seraient contenté d’un ‘’bah je suis connu, c’est normal’’, mais pour ma part c’est une petite voix qui a toute les raisons de se demander. Normalement, même je puis dire fréquemment, il est normal d’avoir une groupie qui se glisse souls la draperie pour simplement venir y avoir son petit moment de gloire avec sa vedette du moment et aux première couleur du soleil, ses personnes sont envolées. Volatilisées. Elles ont eu leur petit cinq minute de fantaisie, agrémenté d’un réveil difficile et iront faire la marche de la honte en ventant leur moment auprès de leur cercle social… Sauf que c’est pas ma cam à moi. Appeler moi vieux jeux, mais j’aime autant avoir quelqu’un avec qui je peux discuter de tout, avoir des disputes parce que le lave-vaisselle se mets à fuir ou encore que la température de la douche est trop chaude! Un complice avec qui aller se plaindre quand les journées sont difficile ou faire les mauvais coups… Sauf qu’en devenant célèbre, on prend ce rêve, on le pose dans un vase et on le brise contre le sol avec autant de force que possible. Pourquoi est-on obligé.

« Le premier rendez-vous… Je l’ai accepté pour faire enrager ma mère. C’est pas glorieux, hein… Mais elle était si sûre d’elle, persuadée que je mentais. Et j’ai pu lui prouver que nous avions passé la soirée ensemble, avec un selfie. » Intéressante histoire, qui me mets, je dois l’avouer, dans une mauvaise prédisposition à savoir si je suis à l’aise avec la direction qu’elle prend ou si je suis littéralement devenu le jouet d’une comédie française entre sa mère et sa fille. Je ne perds pas le fil à son explication avec toujours tout autant d’intérêt, puisque je suis certain que cette explication ne peut s’arrêter sur ça… « Et puis… Et puis… Je ne m’attendais pas à passer une si bonne soirée. Même si l’alcool a aidé.. Ca faisait longtemps que je ne m’étais plus autant amusée, tu vois. Alors… Alors j’ai attendu un autre message… puis j’ai tenté de t’appeler. Et j’étais déçue de ne pas avoir eu de réponse. » la voilà. Cette petite accroche de romance qui sait pincer le cœur, qui sait rappeler le vrais monde, se faire virevolter contre la réalité et se réveiller de sa fantaisie de star… ‘’déçue de ne pas avoir eu de réponse.’’ Dans notre monde, on attends quelques heures, on passe à autre chose, on est juste en autopilote… Ici on est dans le concret, dans le réel, dans le sentimental… Mais surtout dans la sincérité. C’est très romantique comme instant, à s’en frotter le coin de l’œil pour apaiser la larme brûlante qui souhaiterait y faire son petit tour de manège…

« Alors quand tu as proposé un autre rendez-vous… C’était, vraiment, une bonne nouvelle. Même si tu es célèbre. Et pas juste pour faire taire ma mère, hein. Je m’en fous, d’elle. Enfin, non, je m’en fous pas, mais... » je tousse un rire. C’est tellement dit maladroitement, « tu te fou d’elle… D’accord » je la taquine avec ce sourire joueur! « Je veux dire que je ne suis pas là, cette fois, à cause d’elle. » j’accompagne sa correction avec un sourire sincère. Elle s’ouvre, elle devient familière, elle cesse d’avoir peur de tout ce qui nous entoure… Je respecte énormément ce qu’elle vient de faire, pour la beauté du geste et sa sincérité. Le repas bat de son meilleur et j’admets que son ouverture, ouvre d’autres portes vers un dialogue plus poussé encore que notre première fois et surtout ce soir, sans autant d’alcool. C’est juste une connexion qui se fait naturellement et de chaque mot qui sort de sa bouche, ma véritable personne sort de la mienne. Je m’ouvre à toute sorte de secret du grand monde, qu’il s’agisse de tournage, de plateau, bref nos échanges sont juste vifiant et coloré… Tellement que j’en oublie presque de manger, alors que prime à bord nous sommes quand même venu à un restaurant pour justement déguster les petits plaisirs gastronomique en bord de mer… J’ai un gros sentiment au fond de mon ventre qui se forge lentement… L’attachement. Clairement, pour un homme marié déjà quelques fois, je m’avoue moins nerveux d’être qui je suis. Cepenant, l’attachement reste quand même une phobie. Le malheur de se dire que peut-être toute cette énergie, ce temps, ses rires, ses sourires, pourraient ne mener à rien, si ce n’est qu’à un seul au revoir et ne plus jamais se revoir. Au moins ça aura été rafraîchissant, unique et surtout sincère comme échange. Je finis par me concentrer sur mon assiette, délaissant l’idée préconçue de manger de manière sensuelle, mais plutôt normale et j’avoue que j’adopte la méthode de ma partenaire de table qui s’y jette à main nue… C’est intriguant de ne pas faire usage de son argenterie, mais plutôt de ses mains et ironiquement, même, le goût est particulièrement meilleur! Bref le tout se termine par la dernière frite qui roule dans l’assiette et qui finit entre mes dents, alors que les serveurs nous retirent tout ce qui peut être désservie.

Je pose mes mains contre mon ventre, signe que j’ai bien mangé, lorsque sa voix crystalline prononce « Tu aurais un conseil ? Un dessert favori ? » J’avoue que je m’y perd complètement dans ce qu’elle vient de dire… Un dessert en plus de ça? « très sincèrement, ici tout est bon… Mais j’ai ma petite préférence… » je m’avance doucement vers elle, comme-ci c’était un secret alors que pas du tout en fait. « Ils ont un gâteau aux carotte, mais une recette tirée sur les traits français… Une tuerie je le promets! Mais alors si on prend du gâteau, on le mange à deux… Parce que sinon faudra littéralement me faire rouler pour sortir d’ici » Ah non, mais c’est pas une blague… je trouverai réellement pas la force de sortir par moi-même. Puis surtout que j’ai prévue pour la soirée de l’emmener dans un endroit très spécial, très particulier pour simplement se retrouver tout les deux et loin de la civilisation, histoire de ne pas encore l’immerger dans le monde des paparazzis. « juste, je voulais que tu saches… tu es très radieuse ce soir… je ne peux plus m’empêcher de le dire, il fallait que ce soit dit. » je viens caresser une fois de plus sa main en la laissant décider sur l’avenir de nos intestinc et si nous allions survivre le reste de la soirée, face à ce gâteau qui pourrait courir à notre perte.
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Shannon Mayfair
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Message(#) Sujet: Re: (Basilius) To live my live extended (Basilius) To live my live extended EmptyLun 6 Fév 2023 - 23:54



Mon regard quitte le menu pour le regarder, lui – l’écouter. Il parle des desserts, et je ne l’entends qu’à moitié. S’il faut être honnête, les mots s’enchaînent, et que m’importe leur sens ? C’est à leur musique que je suis sensible. Oh, j’ai bien compris, il recommande un gâteau à la carotte, il n’a plus assez faim pour un dessert et… et je hoche le visage.

Je n’ai plus si faim, moi non plus, je l’avoue, et je ne savais pas comment le dire, je le concède, avec un sourire. Et je me passerai de gâteau, ou de glace, ou de quoi que ce soit. Un café, uniquement, noir, et un peu plus de temps partagé autour de cette table.

C’est peut-être une fin de soirée, quitter ce restaurant, je ne sais pas, il avait évoqué une balade, plus tôt, mais cela tient-il encore ? Peut-être a-t-il trop mangé, peut-être faudrait-il le faire rouler ?

« … juste, je voulais que tu saches… tu es très radieuse ce soir… je ne peux plus m’empêcher de le dire,... »

Et sa main se pose, à nouveau, sur la mienne, caresse son dos, jusqu’à ce que je la retourne et lui offre ma paume. Pourquoi personne ne m’avait-il jamais dit qu’une main pouvait être si sensible ? Pourquoi n’avais-je jamais ressenti cette électricité avec d’autres ? Mon regard, troublé, ravi, s’englue et s’attarde sur nos doigts qui s’effleurent, avant que je ne réponde, à voix basse.

« Merci... »

***

Il y a d’autres mots, informes, incolores, qui se pressent à ses lèvres, ne trouvent aucune échappatoire. Il y a des compliments qui ne trouvent pas de phrase. Elle pourrait le dire beau, élégant, elle pourrait lui dire qu’il la rend vivante, comme aucun autre, que ses sourires lui arrachent un bout de cœur, à chaque fois, qu’elle l’écouterait lui débiter les pires bêtises… Elle pourrait, si elle trouvait les mots, mais ils lui échappent, lui bloquent la gorge et gonflent, en vagues humides, à la limite de ses cils, où ils restent prisonniers. Alors elle resserre ses doigts sur sa paume, brièvement, comme si, dans ce geste, le message pouvait être transmis, avant de retirer sa main, vivement, comme brûlée.

« Tu es… très bien… aussi... »

Elle est piteuse, un peu, une moue déçue orne sa lèvre inférieure, désolée de la pauvreté de sa réponse. Elle se mord l’intérieur de la joue, en guise de punition, en se maudissant, et fait un vague geste de la main, comme pour avouer être désarmée, sans autre ressource que ces quelques mots-là, si tristes et miséreux qu’ils soient.

« Plus que très bien. »

Oh, elle la voit bien, la lueur amusée de son regard clair, elle ne manque pas le tremblement rieur de ses lèvres, qu’il contient, tant bien que mal, et à son dépit se mêle l’embarras, puis un peu d’auto-dérision. Suffisamment pour qu’au bout d’une ou deux secondes de silence, elle lui jette un « Oh ça va, hein ! » rieur, agrémenté d’un « je suis nulle avec les mots. J’fais ce que je peux ! »

On leur apporte leurs boissons, et elle rit encore un peu, une bonne humeur étouffée par la main collée à sa bouche. Ce n’est que lorsqu’ils sont à nouveau seuls – seuls dans la foule – qu’elle souffle, penchée vers lui, une lueur malicieuse dans les yeux :

« Ce n’est vraiment pas gentil, se moquer de moi ! Ça se payera ! Je ne sais pas encore comment, ni quand, mais je me vengerai ! »

Quand ? Ce soir, il faudra exiger rançon ce soir ou.. ou peut-être jamais. L’idée lui pince le cœur, et la joie, dans ses yeux, s’éteint un peu. Son sourire se fait plus sobre et, à deux main, elle prend sa tasse comme elle cueillerait un nénuphar, à la surface d’un étang. Prudemment, en se rencognant dans sa chaise, elle concentre son attention sur le café, le hume, avant d’en prendre une petite gorgée, appréciative. Ses yeux se closent un moment, alors qu’elle savoure la boisson. Elle se perd dans le présent, pour ne pas penser à ce « quand » qui la met tout en suspens.

***

Mieux vaut, sans doute, que j’ignore le montant de l’addition, et je ne songe même pas  à proposer de la partager… Mais lui y jette à peine un regard, paie sans sourciller, et, à en croire le sourire du serveur, lui laisse un royal pourboire. Peut-être est-ce pour cela qu’il s’est montré, tout le long de notre repas, si prévenant ? Ou, peut-être, simplement, cette qualité de service est-elle la norme, à partir d’un certain montant déboursé ?

Je triture le bracelet offert, distraitement, joue avec les pierres fines qui l’ornent, en tentant de ne pas estimer la somme que j’ai pu coûter à la star, ce soir, en essayant de ne pas me demander si son investissement en valait, à ses yeux, le coup. Pourquoi ces doutes soudains ? Il semble passer une bonne soirée, la mienne me fait tourner la tête, et pas à cause du vin, qu’y a-t-il à regretter ?

«  Et à présent ? Qu’avez-vous prévu, mon bon prince ?»

Une fin, prématurée, peut-être ?

Est-ce le moment où Cendrillon reprend son carrosse et rentre chez elle, minuit sonne-t-il ? Pas de chausson de verre à abandonner alors quoi ? Je conserve un sourire, mal assuré, en me levant. Je tente, pourtant, de paraître légère, insouciante, rieuse. Un échec, sans doute, un autre.

Je ne suis douée ni avec les mots, ni pour la comédie.
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Basilius Reynard
Basilius Reynard
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Message(#) Sujet: Re: (Basilius) To live my live extended (Basilius) To live my live extended EmptyMer 15 Fév 2023 - 0:42


To live my live extended



Juillet 2016

La dernière fois, je me souviens, ce premier regard, ce premier rire, ce premier échange de sourire, ce premier contact dans lequel nos mains se sont touchées. C’était comme une petite étincelle qui allume un feu. Ce feu qui nous consumme, ce feu qui alimente nos envies, nos désirs et qui nous pousse à l’addiction. Une addiction tellement forte, tellement battante, que c’est impossible de s’en séparer pour le plaisir de l’autre. Bref, je suis juste heureux que ce moment puisse se découvrir de nouveaux. Sa maladresse attire chez moi cette capactité d’oublier tout ce que je peux vivre en une seule journée, en une seule semaine… Cette dopamine tellement rafinée que la drogue à côté de tout ça, se revêtit littéralement d’ignorance, d’inexistence. Je pourrais me voir me perdre dans ses sourires, ses paroles timide. Bref je suis fou d’en apprendre plus et toujours plus sur elle ! Il ne peut rien nous arriver de toute manière… J’aurais aimé que cette soirée aie quelque chose de spéciale. Plus spécialement, j’aimerais qu’elle s’étire, que le temps devienne littéralement figé ou encore stopé. Cependant la chronologie des événements se fait ressentir… Les assiette se vides, nos mots s’entrelace tendrement, tout comme nos regards ou encore nos caresses légère… Caresses qui sont très discrète, mais qui peuvent dire tellement de choses ! Cependant, il faut rester accrocher à la temporalité véritable, celle qui nous passe entre les pieds et qui nous laisse se dire que tout va beaucoup trop vite… Car même si son sourire est encore devant moi, même si il est toujours présent et magnifique… J’ai tendance à croire qu’elle finira par vouloir rentrer ou du moins… Trouver un endroit plus calme pour se poser. D’ailleurs carte posée, facture payée, nous voilà tout deux tout simplement dans d’excellente disposition pour quitter ce restaurant hors de prix. J’aime juste être avec elle et je peux maintenant le confirmer.

Sincèrement, j’avais prévi trois dénouement à cette soirée et je pense que je pourrai y aller avec celui qui s’avère être ma préférence personnelle… Elle n’a pas à connaître les deux autres. D’ailleurs son jolis sourire à la lueur de la nuit brille tellement… Je dois sérieusement devenir complètement fromage et nian nian face à elle, mais bon dieu que ça me fait de l’effet de la voir comme ça! C’est juste une vague de chaleur au bas ventre qui s’empare de moi et qui se veut relativement nerveuse en plus ! «  Et à présent ? Qu’avez-vous prévu, mon bon prince ?» j’avoue, ça me laisse un sourire au bord des lèvres. ‘’mon bon prince’’. Je n’ai pas l’habitude qu’elle s’approprie de ma personne… Mais j’apprécie. C’est un sentiment d’appartenance qui est plaisant en soit. « Ooooh j’ai plusieurs idées en cette soirée, mais j’avoue que… Je vais me montrer un poil cavalier ». Car oui! J’ai bien envie de donner une suite à cette soirée, d’ailleurs à la lumière de la surprise prévue, ce n’est pas comme-ci j’allais réellement lui laisser soin de s’en douter. Dans un geste très tendre et très envieux, je glisse ma main gauche contre sa hanche droite et d’un geste cavalier, je viens doucement lui caresser le visage pour laisser un tendre baiser contre ses lèvres. J’admets que le geste a été un peu précipité, mais il casse la glace, il permet de poser les bases et de simplement confirmer ou rejeter ce que je ressens depuis maintenant quelques heures… Et très franchement…

À m’écouter, mes lèvres brûlante de goûter le goût mielleux déposée sur les mienne a une forte envie d’y retourner! Cependant, je ne fais que sourire tels un adolescent en ressentant une vive chaleur au bas du ventre. « je… » j’avoue que même moi je ne sais pas ce que j’allais dire, mais je ne peux m’empêcher de chercher son regard avec un petit sourire, espérant qu’elle ne se soit pas sentie brusquée par ce geste cavalier… Mais en même temps, elle m’appelle mon bon prince… Techniquement je suis dans la thématique cavalière… la thématique royale! Prendre à césar son palais ? Non, c’est certainement pas ça le proverbe… Mais bon… Je tente de faire genre que je suis sous contrôle intérieurement et je me racle la gorge en pointant de la main un peu plus loin et d’une voix étouffée j’arrive à prononcer « la plage… On avait parler de la plage… J’ai quelque chose pour toi sur… la plage… » Oui bon tu va la cracher ta pastille ? Je dois tellement l’énerver avec ma foutue plage… J’ai juste dis le mot plage genre six fois déjà. Peut-être que je vais le dire une septième fois ? PLAGE, plage, plage. PLAGE. Un mot de cinq lettre qui ne devrait pas être si compliqués à prononcer, mais pourtant qui me semble tellement impossible. Bref j’ai envie de devenir transparent à cet instant et ironiquement… C’est pas un sentiment qui m’arrive souvent… À croire qu,elle me fait réellement vivre ce genre de nouveauté.
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Message(#) Sujet: Re: (Basilius) To live my live extended (Basilius) To live my live extended EmptySam 18 Fév 2023 - 0:19



« ...mais j’avoue que… Je vais me montrer un poil cavalier »

Sa main se pose sur ma hanche, ses lèvres effleurent les miennes, et moi, moi je ferme les yeux, savourant la caresse de nos bouches tendres. Cela ne dure que quelques instants, juste assez pour que mes mains veuillent se poser sur son torse, juste assez pour que mon corps veuille se fondre contre le sien. Juste assez pour que le regret assèche ma gorge, lorsque nous nous écartons l’un de l’autre. Le regard perdu dans le sien, j’inspire comme si je n’avais encore jamais respiré, et l’air nocturne a le goût de ses lèvres, l’odeur de son parfum.

Ses lèvres manquent aux miennes, c’est intolérable.

Pourtant je souris un peu, en l’entendant. Ce petit « je » perdu, solitaire, abandonné, cette phrase qui meurt sur ses lèvres et me rassure, dans son agonie. Je ne suis pas seule à perdre mes moyens, pas seule à avoir, au creux des reins, un début de fournaise…

« la plage… On avait parlé de la plage… J’ai quelque chose pour toi sur… la plage… » 

Quelque chose ? Pour moi ? Prévu, déjà, sur la plage ? Mon cœur a un petit raté, il dévale une pente dangereuse, au bas de laquelle croissent les épines qui transpercent les palpitants amourachés… Je déglutis, inspire profondément et tance le coeur imprudent.

Sois sage, sois calme…
Ne t’emballe pas, mon cœur.
Pas si vite. Pas pour si peu.
Un baiser et une promesse…
Tu es d’habitude si placide, mon cœur.
Ne t’embrase pas…

Pour me distraire du vertige soudain, de la faille qui s’ouvre sous mes pieds, je pose les mains sur les revers de son smoking, froissant un peu le tissu entre mes doigts, en l’attirant plus près de moi, et je parviens à prendre une voix amusée. Rauque mais amusée.

« La plage, oui… La plage peut attendre un moment. »

***

Perchée sur ses talons, elle est juste à sa hauteur, et son front se pose contre le sien, les nez s’effleurent, alors qu’elle lui souffle qu’elle va être un peu cavalière, à son tour, et se colle contre lui. Inclinant le visage, elle vient chercher ses lèvres pour un autre baiser. Tout en douceur, hésitante, au début, mais elle gagne en assurance au fil des secondes, et s’enflamme. Ses mains s’enroulent à son cou et ses lèvres s’entrouvrent, s langue cherche la sienne, et, lorsqu’elle s’écarte, ce n’est qu’à regret, le souffle un peu précipité, pour le dévorer du regard, avant de baisser les yeux, soudain. Alors elle glisse sa main dans la sienne, le front niché au creux de son cou.

« On devrait y aller… à la plage, je veux dire. Non ? »

***

Ma voix est presque légère, presque rieuse. Le désir est là, pourtant. Il m’incendie le sang et la chair, palpite au creux de moi. Un baiser, ce n’était qu’un baiser. Pas de quoi s’affoler, se mettre dans pareil état… Et pourtant.

J’inspire l’odeur de sa peau, les yeux clos, et tente de calmer les battements affolés de mon coeur.

Calme-toi…
Oh, calme-toi, Coeur.
Ca ne sert à rien.
Ne te tords pas ainsi.
Ne t’épuise pas ainsi.
Ne t’émeus pas ainsi.

Ne me malmène pas.

Lorsque je relève les yeux , c’est pour mieux les plonger dans les siens, et son sourire me désarme. Je suis foutue, je crois. Au deuxième rendez-vous, comme une ado fleur bleue. Foutue, déjà. Prisonnière d’un regard, d’un sourire et de lèvres trop habiles.

Je me racle la gorge, me mords la lèvre inférieure et serre sa main dans la mienne, avant de me mettre en marche vers la plage, l’entraînant avec moi, en silence, perdue quelque part entre le souvenir de nos baisers et mes pensées affolées, turbulentes.

Foutue.
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Message(#) Sujet: Re: (Basilius) To live my live extended (Basilius) To live my live extended EmptySam 18 Fév 2023 - 2:21


To live my live extended



Juillet 2016

Dans l’idée, tout était si simple. Embrasser, entrelacer les doigts et la guider vers cette foutue plage… Mais me voilà prisonnier de désir, prisonnier de vouloir goûter de nouveau ce petit arôme mielleux qui colle intérieurement au cerveau comme la nouvelle drogue en ville. D’ailleurs, j’aurais aimé me montré plus insistant, être capable de simplement faire mon bonhomme et lui attraper la main pour me mettre en route, mais c’est comme cette sensation d’avoir littéralement les pieds collés contre le sol. « La plage, oui… La plage peut attendre un moment. » son imitation de moi-même m’amuse, surtout avec ce fond de voix rauque qui ajoute terriblement à ma crédibilité qui se fait entièrement manquante et qui me rend entièrement vulnérable. J’avoue que je hausse un sourcil, l’air joueur « J’ai pas autant la voix rauque… » c’est mignon d’essayer de me défendre sans crédibilité, presque autant que de regarder un panda faire les courses en talonnette dans un magasin de porcelaine! C’est désastreux! Cependant, il ne nous faut que quelques instants à se regarder avant de craquer et de se laisser bercer vers un second baiser. Un second baiser encore plus brûlant, remplis de désir et de messages un peu plus subliminal qui nous rend magnétique l’un envers l’autre et avec lequel le sentiment de désir s’amplifie violemment. « On devrait y aller… à la plage, je veux dire. Non ? » je ne peux m’empêcher d’avoir un rire sincère en serrant tendrement sa main et en me posant la question si c’est réellement même une envie que j’ai en ce moment, surtout à la vue du feu qui est coincé en moi, laissant le désir me consummer de l’intérieur.

J’ai juste envie d’un autre baiser là tout de suite, mais je réussi à me ramener les pieds sur terre en caressant son visage du revers de mon pouce « Oui, la plage… On devrait réellement y aller… Crois-moi… » Je finis par me reculer doucement d’elle, en l’embrassant une troisième fois au passage, un baiser qui semble nettement plus fluide, plus naturel que les deux premiers, au vue de la gêne qui s’envole tout doucement et j’entrelâce mes doigts avec les siens pour prendre tendrement sa main. Nous marchons d’ailleurs quelques pas, environs une centaine, histoire de quitter la route et se diriger vers les dunes de sables et je l’invite à faire comme moi, de retirer nos chaussures, sans quoi nous allons vite nous retrouver les pieds remplis de sable et dieu seul sait que les chaussure qui promène le sable, c’est loin d’être ergonomique. Alors qu’elle s’avance tout doucement vers moi, je lui pointe un peu plus loin, près des vagues qui s’échoue au bord de l’eau, une couverture mise en place, avec des bougies et de quoi s’installer confortablement. « À la base, je te promets, j’avais de quoi grignoter, mais à la lumière de ce qu’on vient de manger… Je doutes que je serais capable d’avaler quoi que ce soit… » Bon, après si elle a faim, autant dire que je peux faire venir à peu près tout ce qui est aux alentours en terme de restaurant, mais là tout-de-suite, je doutes que ce soit manger qui soit notre priorité… On s’approche d’ailleurs lentement, près de la couverture et je l’aide à s’asseoir, avant de me laisser tomber durement contre la couverture, près d’elle en regardant l’eau « Quand j’étais enfant, je sais que c’est cliché, mais je venais très souvent ici… J’avais envie de le partager avec quelqu’un… » Bon en vrais, c’est pas exactement dans CE coin que je venais, l’australie étant légèrement entouré d’eau, je peux garantir que j’ai dût sortir cette phrase à plusieurs femmes qui se sont retrouvées toutes autant remplie de passion devant cette confession, mais c’est vrais que ça fonctionne à chaque fois !
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“Thinking of you. Today you've been on my mind so I thought I'd get in touch. I'm praying that all is going well since we haven't seen you much. I know our lives can get so busy with all that we must do, but I wanted to take this time to say I'm thinking of you too.”
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Shannon Mayfair
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Message(#) Sujet: Re: (Basilius) To live my live extended (Basilius) To live my live extended EmptySam 18 Fév 2023 - 18:22



Des lumières brillent sur la plage, je les entrevois, entre deux dunes, et dans la nuit, leur lueur jaune est comme une invitation silencieuse. Des bougies ? Qu’a-t-il donc préparé ? La curiosité s’éveille, dans mon esprit, et chasse un peu le souvenir d’un troisième baiser qui m’avait donné des envies d’abandon. La main dans la sienne, j’approche de la plage, pour ensuite suivre son exemple et retirer mes chaussures.

Le temps est frais, en cette nuit hivernale, et je resserre sur moi mon manteau avant de le suivre sur la plage. Mes orteils s’enfoncent dans le sable froid, me font frissonner, mais je le rattrape, puis reste à sa hauteur. Une couverture nous attend, ainsi que quelques coussins, et les fameuses bougies qui illuminent la scène. La mer n’est qu’à quelques pas, le roulement des vagues se meurt et lèche le sable à quelques longueurs de bras à peine, et je souris, en l’entendant, et lève les yeux vers le ciel étoilé.

« Je promets, je n’ai absolument pas faim... »

Je ne reconnais aucune des constellations accrochées à la voûte céleste. Il faut dire que je n’ai jamais été douée, à ce niveau. Mais la nuit, dégagée, et le croissant de lune qui brille et caresse le paysage de ses rayons d’argent, confèrent à la soirée des accents poétiques inattendus. Je ne frissonne presque plus, malgré mes jambes nues, et recroqueville mes orteils sur la couverture, avant de baisser les yeux vers lui, pour lui sourire.

« Quand j’étais enfant, je sais que c’est cliché, mais je venais très souvent ici… J’avais envie de le partager avec quelqu’un… » 


La confidence la surprend un peu, et prise au dépourvu, elle ne peut que sourire en inclinant le visage, le détaillant en silence avant de questionner:

« Quel style d’enfant étais-tu, je me demande... »


Il y en avait tant. Le casse-cou énergique, le sociable aimé de tous,toujours prêt à aider, la petite peste qui faisait de mauvais coup en douce, persuadé de ne pas être repéré,  le vite brusqué, vite apeuré, qu’un rien faisait pleurer, le solitaire, le rêveur, si souvent à l’écart, le bricoleur indépendant, … Quel bambin avait-il été, à l’école maternelle ? Puis ensuite ? Et ses camarades de classe avaient-ils des anecdotes à raconter ?

« Désolée, déformation professionnelle ! Ne te sens pas obligé de répondre. »

Elle grimace un peu, comme pour s’excuser d’une moue, puis s’assied au sol, en tailleur, rabattant les pans de son manteau sur ses pieds. D’un geste elle l’invite à s’asseoir près d’elle, tapotant un coussin, mais ses paroles la travaillent encore. Enfant, il venait ici ? Mais pas de nuit, sans doute ? Et il avait eu le besoin de se confier à quelqu’un. Elle, ou n’importe qui, peut-être. Besoin de parler, de soulever un peu le voile que la célébrité jetait sur l’homme, réel, qui existait, dessous.

S’il n’avait pas été un enfant solitaire, adulte, soudain, il lui semblait si seul, et son sourire, son regard se teintèrent de compassion, en croisant les siens.


« C’est beau, ici… Même de nuit et en plein hiver. Mais tu ne venais pas en pleine nuit, hein? Dis-moi que tes parents te laissaient dormir au chaud, confortablement...»


Dis-moi que tu as eu une enfance heureuse.
Ca apaisera mon âme et mon cœur, tu sais.
Elle s’emballe, mon imagination…
Bientôt tu seras orphelin, pieds nus, dans la boue…

Je le dis d’une voix rieuse, mais je sens mon cœur se serrer à l’idée qu’il puisse avoir vécu une enfance affreuse. Je déglutis, vais chercher sa main sur la couverture, et entremêle mes doigts aux siens. Comme si, un peu de compagnie, avec des décennies de retard, pouvait soigner les blessures de l’enfance.

Je l’entends, ma mère, pas plus tard qu’hier. Je l’entends, avec sa voix avinée, et ses intentions maléfiques, et toute la douleur de sa vie, me grincer que je suis sotte, et qu’il n’est qu’une star, qui a soif de s’amuser, qu’il m’embobinera, en deux temps trois mouvements, parce que je suis une bonne poire, incapable et trop naïve… Je l’entends, clairement, et secoue un peu le visage, pour chasser les souvenirs, avec un frisson.
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Basilius Reynard
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Message(#) Sujet: Re: (Basilius) To live my live extended (Basilius) To live my live extended EmptyDim 19 Fév 2023 - 3:08


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Juillet 2016

La fraîcheur de l’eau qui laisse un vent relativement plaisant nous caresser la peau et s’infiltrer dans nos poumons, c’est exactement ce genre de météo pour laquelle j’apprécie le bord de l’eau. Du moins, moi j’adore la sensation, après c’est pas systématiquement pour tout le monde. « Quel style d’enfant étais-tu, je me demande... » j’avoue que je tire une drôle de tête sûrement. Non pas parce que la question m’a dérangé ou que je ne vais pas y répondre, au contraire, je ne suis juste pas habitué à ce genre de proximité avec quelqu’un. Je pense que la dernière fois que quelqu’un m’a pris au dépourvu avec ce genre de question, ça devait être un journaliste pour un programme télé à la con ou encore une entrevue pour un journal que personne ne va lire, qui m’a été obligée par un de mes agents… « Désolée, déformation professionnelle ! Ne te sens pas obligé de répondre. » Je hausse doucement les sourcils légèrement amusés « ooooh, mais ne soit donc pas désolé… Habituellement les gens me demande des questions du genre comment est cet acteur en vrais ou c’est quoi le secret du prochain gros film hollywoodien que je puisse raconter la fin à mes amis! » Je roule doucement des yeux en m’approchant doucement d’elle. Le geste est très naturel, mais je viens doucement entouré mon bras autour d’elle, afin qu’elle puisse s’appuyer contre mon torse en observant l’eau. J’ai envie de répondre à sa question, je ne sais juste pas comment… J’avoue que j’ai oublié la simplicité des discussions anodines du quotidien. D’ailleurs petit geste très discret, mais qui doit sans nulle doute être remarqué, mes doigts viennent se glisser entre les siens et je viens doucement embrasser le haut de sa tête.

« C’est beau, ici… Même de nuit et en plein hiver. Mais tu ne venais pas en pleine nuit, hein? Dis-moi que tes parents te laissaient dormir au chaud, confortablement...» Je réfléchis à quoi lui répondre, j’ai envie de lui dire certaines choses, mais en même temps, je déteste m’exposer véritablement en tant que moi-même devant une inconnue… Une inconnue, qui n’est pas si inconnue que ça au final, surtout après avoir partagé avec elle trois savoureux baiser. J’inspire donc délicatement mes poumons et je soupire en serrant tendrement les doigts de sa mains contre les miens « Je suis né un peu plus loin, là-bas » Je lui pointe la ville de Bundaberg en continuant de parler « une charmante ville avec un couple de parents aimant qui m’ont toujours prit sous leur ailes, qui m’ont donner tellement d’amour et d’affection… Je sais que parfois je donne une image assez distante de cet enfant, mais… Il est toujours là. » Je laisse mon nez venir caresser sa tampe en laisser un baiser de plus contre sa tête et je rajoute d’ailleurs un dernier détail « Oh et histoire de ne pas alerter les services sociaux… C’est mon père qui m’emmenait ici très souvent. Il aimait regarder l’horizon et rêver qu’un jour il aurait les moyens pour me traîner sur le large, histoire de voyager. »

Cependant, j’avoue que je suis assez curieux, je connais Shannon, je la connais de tels image à être femme, à être séduisante… Mais je ne connais pas son passé non plus ou tout du moins pas tant que ça. « Et toi? Je dois contacter les services sociaux pour une raison? Si j’avais à deviner, tu dois être le genre de princesse qui était retenue du haut de sa tour par une mère… ou un père qui sait… Trop bienveillant? À te dire que le monde extérieur est un danger? » Je dis ça en connaissance de cause. Je connais trop de gens, particulièrement les jeunes femmes qui sont exposés à tellement de pression de la part des parents d’agir comme une femme bienveillante et être simplement sur leur garde au moindre geste de tout bord! « Tiens je sais… Raconte moi ton souvenir d’enfance que tu considères le plus beau… Et je suis pas là pour juger hein? » Bon un peu quand même… Après tout, on dit tous cette phrase, mais jamais personne ne se permet pas un petit jugement derrière! Si je devais deviner intérieurement, je dirais que ce serait fort probablement un souvenir du genre camping ou un truc que les vraie famille font… D’ailleurs je réfléchis aussi en même temps, dans le cas auquel elle se dirait qu’elle veut me retourner la question, ne sait-on jamais! Cependant pour ma part, c’est difficile de retracer les bons souvenirs, surtout quand la carrière lui a vite fait de l’ombre.
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Message(#) Sujet: Re: (Basilius) To live my live extended (Basilius) To live my live extended EmptyVen 24 Fév 2023 - 23:38



Le bras de l’acteur s’est enroulé autour de ses épaules et elle s’appuie un peu contre lui, cédant sans même s’en apercevoir à la chaleur de cette étreinte. Elle suit du regard le doigt qui désigne les lumières d’une ville, sur la côté, et elle l’écoute lui parler de son enfance, en quelques mots simples. Il a des souvenirs d’amour, d’affection, de rêves communs et de partage, et elle se rassérène un peu, souriant doucement à l’imaginer sur cette plage, accompagné d’un père qui lui ressemblerait un peu, et qui aurait pour son fils des envie de voyage, de découverte.

Elle laisse son imagination s’emballer, Shannon, et les images qui naissent de cette course lui plaisent, la font se détendre, si bien qu’elle ne s’attend pas du tout à la suite, et grimace, dans l’obscurité, se raidissant un peu, avant de soupirer, silencieusement. Il a resserré ses doigts, tendrement, sur les siens, et elle se concentre sur ce contact-là, caressant du pouce l’intérieur de sa main, en cherchant silencieusement que lui répondre. Ça ne lui prend qu’un instant, une hésitation, à peine un battement de cœur et de cils, puis la machine se met en route. Elle retombe dans les ornières habituelles, celles qu’ont creusé les passages précédents de la mécanique que mettent en œuvre les questions sur son enfance. Elle ne va pas mentir, pas vraiment, elle va juste sélectionner, choisir habilement les moments, les mots…

C'est toute une vie d'habitudes, des années de conditionnement qui entrent en scène


***

Je porte sa main, nos doigts mêlés, à mes lèvres et embrasse ses phalanges, avant de tourner le visage vers lui, en lui souriant.

« Pas besoin de contacter les services sociaux…. »

Pas que j'aie eu l'enfance parfaite. Mais ce n’est plus bien important. Et je ris presque en l’entendant.

« Moi, une princesse ? En haut d’une tour ? Pas vraiment... »

Il y avait bien Mamy, un peu trop dragon protecteur, mais qui avait ses raisons. Mais elle n’est plus là pour se désoler de me voir célibataire et sans enfant, et voir sa fille rechuter, encore une fois…

Je secoue le visage, à la fois amusée et mélancolique, et détourne le regard du sien, pour contempler les mines rubans d’écume blanche s’écraser sur le sable, en un rythme lancinant et réfléchir à ma réponse à sa question:

« Tiens je sais… Raconte moi ton souvenir d’enfance que tu considères le plus beau… Et je suis pas là pour juger hein? » 

« Mh… je réfléchis, laisse-moi un peu de temps... »

Je remue un peu, sur la couverture, et me blottis contre lui, consciemment, les yeux clos, à la recherche de sa chaleur, et souffle un « il fait pas chaud » pour cacher le besoin d’être réconfortée, comme une enfant, qui m’a fait me coller un peu plus à lui.

***

Distraitement, elle joue, avec ses doigts mêlés aux siens, plongée dans ses souvenirs. Elle ne compte pas les secondes qui s’écoulent, avant qu’elle ne reprenne la parole, d’une voix douce, lointaine, un peu.

« C’était à Halloween, je crois, ou au carnaval, je ne sais plus. En tout cas on se déguisait à l’école. Et, mon frère et moi, on logeait chez ma grand-mère. Ma mère était hospitalisée, mon père s’en sortait plus, je crois… Bref. Mamy avait des idées très arrêtées sur les tenues qui nous convenaient. Mon frère avait un costume de policier, et moi une robe de princesse. Je crois qu’on avait pleuré pendant des heures quand elle nous avait montré les déguisements… Je ne sais plus ce qu’il voulait être, mais, moi, je voulais être un cow-boy. »

Une pause.

« J’étais pas hyper féminine, comme gamine... »

C’est presque dit comme on présenterait des excuses, et elle se racle la gorge, avant de reprendre :

« Maman… Ma mère est apparue, pendant le repas de midi, on l’avait laissé sortir, et elle nous avait acheté d’autres déguisements. Un costume de Batman pour lui, et pour moi une tenue de shérif. C’était mieux qu’un matin de Noël ! »

Elle ne le regarde toujours pas, elle joue toujours avec ses doigts, et sa voix s’est étouffée sur la fin de son histoire. Elle ne dit pas que sa mère était en sevrage alcoolique, dans une clinique spécialisée, que son père était trop déprimé pour se charger de ses enfants, elle ne dit pas l’âge de la grand-mère et la tristesse de ses yeux clairs, elle ne dit pas non plus la joie de voir leur mère souriante et attentionnée, ni la surprise qu’elle ressentait, à nouveau, en se remémorant le souvenir. Quelque part, entre deux bouteilles, deux comas éthyliques, leur mère avait réussi à retenir les déguisements qui leur plairaient, et à s’en approcher assez pour transformer une journée misérable en jour de joie.

Déglutissant, elle demande la voix nouée, changeant le sujet, au plus vite :


« Voilà, fini, le souvenir ! A toi ! Ton père et toi avez eu l’occasion de voyager ensemble, finalement ? »
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