ÂGE : 37 y.o (27.07.85 :: ♌︎ sun, ♍︎ rising, ♒︎ moon) SURNOM : riv/rivie. shears sometimes, milady once upon a time STATUT : runaway cheating wife & unworthy mother since 2020 MÉTIER : wannabe award-winning investigative journalist LOGEMENT : A dégoté une piaule à Redcliffe en attendant de trouver la volonté de se battre pour sa villa à Logan City POSTS : 2040 POINTS : 370
TW IRL : gros billGENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : slytherin aren’t evil ☽ daddy shears feels like a lannister deputy since 2019 ☽ seems proud and shy at the same time ☽ tiny moon on her ass, tiny steel on her breast not so tiny scar on her back ☽ drives The AN's diplomatic black g-wagen without getting her license back ☽ vegetarian ☽ margiela and mcqueen girl ☽ cute dimples ☽ neat and grunge at the same time ☽ heavy smoker ☽ vivienne westwood around her neck since foreverCODE COULEUR : #993366 RPs EN COURS : 9/6 s i l v e r ::
gimme danger, little stranger and I feel with you at ease. gimme danger, little stranger and I'll feel your disease. There's nothing in my dreams just some ugly memories. There's nothing left alive but a pair of glassy eyes. Raise my feelings one more time. Swear you're gonna feel my hand
she's lost control. and she gave away the secrets of her past and said, "I've lost control again". and she turned around and took me by the hand and how I'll never know just why or understand and say she's lost control again. and she showed up all the errors and mistakes, and she expressed herself in many different ways until she lost control again. and walked upon the edge of no escape and laughed, "I've lost control"
“Ce soir je dors à l'hôtel, pas de place pour un mirage. Et seule dans la nacelle j'vise un naufrage”
:
Gaïa Salvatori
la justicière au stylo
ÂGE : 33 ans (02/10/89; ♎︎) STATUT : en couple pour de bon, elle lui a avoué ses sentiments, et continue d'espérer qu'un jour elle arrivera à lui arracher les trois mots MÉTIER : elle vole désormais de ses propres ailes en tant que journaliste d'investigation freelance, à côté de ça, elle planche sur un bouquin depuis des mois et enfin, il est terminé LOGEMENT : #179 Edward Street, Spring Hill, avec son chat noir, Diva POSTS : 2187 POINTS : 95
TW IN RP : mentions d'agression physique (passée), aerodromophobie TW IRL : cruauté animaleGENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Italienne de naissance et de coeur ☾ Troisième d’une fratrie de 6 enfants ☾ Née et a vécu toute son enfance à Sorrente, superbe ville côtière italienne. ☾ A choisi de partir étudier à Rome à sa majorité ☾ Ambitieuse, obstinée (carrément têtue) et surtout très carriériste ☾ noie ses daddy issues dans du vin hors de prix ☾ cuisine à merveille les plats surgelés ☾ pense que la pizza est un légumeCODE COULEUR : (indianred) RPs EN COURS : 6/7 vittorio (9) - gabrielle (1) - rosalie (2) - kai (1) - river (1)
☾ VITTAÏA › I practice every day to find some clever lines to say to make the meaning come true, but then I think I'll wait until the evening gets late and I'm alone with you
☾ GAZE › because of you I'm never alone, I walk on the streets and I peek on my own, because of you the day looks brighter, the clouds ride away and you're lifting me higher
› ton cours de bricolage se passe mal, tu finis avec un clou dans le pied
› tu es pris dans une bagarre de kangourou se déroulant juste devant tes yeux
(#) Sujet: Re: you'll rebel to anything (gaïa) Dim 5 Mar - 17:08
you'll rebel to anything
Il remontait à loin, le temps où les deux femmes travaillaient ensemble chez The Australian. Des années maintenant, mais l'italienne n'avait pas tenu les comptes de façon plus précise. Et si River avait fichu le camp du jour au lendemain, l'abandonnant lâchement sans trop d'explications, la journaliste n'avait jamais oublié l'une des dernières choses que lui avait dites son ancienne binôme, gardant l'information dans un coin de sa tête, bien au chaud, prête pour le jour où elle pourrait enfin s'en servir. Monter un journal indépendant? Si à l'époque, la proposition lui avait paru étrange, comme sortie de nulle part et surtout assez loin de déclencher chez elle le moindre intérêt réel, maintenant qu'elle était à son compte en tant que freelance, Gaïa y repensait régulièrement. De plus en plus souvent à vrai dire, et c'est parce que cette idée ne sortait plus de sa tête que l'italienne avait finalement pris l'initiative de contacter River, qu'elle savait revenue dans les parages. Et si cette dernière semblait prendre un malin plaisir à l'éviter autant que possible, filtrant ses appels et apparemment réticente à la voir plus longtemps que trente secondes, la journaliste avait persévéré, insisté, et finalement, sa personnalité entêtée avait eu raison de son ancienne collègue. Après un énième texto concis, River avait finalement accepté de venir jusque chez l'italienne, la curiosité sûrement piquée au vif par le peu de contexte établi par la brune. Se rapellait-elle seulement de cette idée qu'elle lui avait balancé trois ans plus tôt? Probablement pas, mais Gaïa comptait bien lui rafraichir la mémoire. Elle devait tenter le coup, quand bien même la brune ne serait plus intéressée par ce genre d'aventures professionnelles.
Elle venait de raccrocher son téléphone après une longue conversation avec son éditrice, quand on avait finalement frappé à la porte de l'appartement. Son chat noir déguerpissant aussitôt du canapé pour aller se planquer dans un des recoins du loft - quelle horreur, des gens -, Gaïa s'était dirigée sans se presser vers son entrée, sans souffrir du moindre doute sur qui se trouvait dans le couloir. Sourire aux lèvres, elle avait ouvert la porte sur une River pile à l'heure, lunettes de soleil sur le nez... Et l'air pas vraiment ravi d'être arrivée juste là. Occultant le sentiment de malaise qui avait pointé, l'italienne s'était effacée pour laisser entrer son invitée, avec la certitude que de toute façon, si elles ne tombaient pas d'accord sur le sujet qu'elle prévoyait d'aborder, l'autre serait libre de partir sitôt qu'elle aurait terminé son café, et Gaïa n'avait aucun doute sur la capacité de cette dernière à se faire la malle en un claquement de doigts. « Hey. » Et alors que River a presque l'air d'une biche prise au piège dans les phares d'une voiture, le sourire de l'italienne, lui, se fait plus éblouissant. Avoir l'air avenante, c'était sa spécialité. Et puisqu'elle ne comptait pas aborder le passé avec la brune, mais plutôt l'avenir, cette dernière n'avait aucune raison d'être inquiète. « Tu es pile à l'heure. » L'anglaise était pile dans les temps prévus, joliment apprêtée, la seule ombre au tableau était certainement la fatigue qui étirait ses traits. « Tu vas bien? » Entre les recherches d'un nouveau lieu d'habitation, le lancement de son roman qui approchait, ses dernières investigations journalistiques, la jeune femme avait toutes les raisons du monde d'être écrasée par le poids des attentes de tout le monde. Mais puisque c'était quelque chose dont elle avait l'habitude, c'était simplement du stress qui lui étreignait la gorge de temps à autre. « Aussi bien que possible. » La présence et le soutien de Vittorio dans un domaine, et Rosalie dans l'autre, aidaient beaucoup, quand elle ne pouvait pas compter sur sa famille dans ce genre de situations. Elle n'aurait aucun mal à tenir encore quelques temps dans cet état d'esprit. Bientôt, son couple aurait trouvé un nouveau nid douillet, son roman serait enfin lancé dans le monde, et son dernier article suffisamment documenté pour faire du bruit. Beaucoup, de bruit. Mais en attendant. « Ca me fait vraiment plaisir de te voir à nouveau dans les parages. » Dans ses parages, plutôt. Sans attendre de voir si l'anglaise lui emboîtait le pas ou non, Gaïa avait commencé à déambuler dans le loft, bien décidée à servir quelque chose de chaud. « Café? J'ai du thé, sinon. » Pas beaucoup de choix pour cette dernière option, quand même assez pour pouvoir le proposer. Pour elle, café noir, assurément. Régulièrement, elle essayait d'ignorer le fait que son stock de café, ramené tout droit d'Italie lors de sa dernière visite, avait atteint un seuil critique et que bientôt le dernier grain aurait disparu. Passer au café australien relèverait assurément du cauchemar, mais pour le moment, elle préférait ne pas y penser. River installée par ses soins dans le divan, l'air toujours aussi mal à l'aise, l'italienne lui avait tendu sa tasse fumante dans l'espoir que ça aiderait un peu à la dérider. Prenant place en face de son ancienne collègue, Gaïa n'avait que peu attendu avant de mettre les pieds dans le plat. « J'imagine que tu sais pourquoi je voulais te voir en face à face? » Elle n'imaginait rien du tout en réalité, et n'était certainement pas naïve au point de croire que River se souvenait obligatoirement d'une conversation qui datait de 2020.