(brofield #14) my favorite flavored sweets are raspberry amphetamines
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Rhett Hartfield
la nuée ardente
ÂGE : Quarante ans. (17/11/1982) Aïe. SURNOM : Son numéro sur le terrain est devenu un véritable surnom : nine. C'est aussi le nom de sa biographie, parue en janvier 2023. STATUT : Il s'est permis de jouer au con avec Evelyn, donc maintenant il réfléchit avant de lui envoyer le moindre sms. MÉTIER : ABC lui a gentiment demandé de démissionner pour ne pas faire de vagues. S'acharner sur un homme en public ne fait apparemment pas bonne pub, et c'est sans parler du retour positif de son test de drogue. Future tête d'affiche de sa biographie, au moins, toujours. LOGEMENT : En temps normal, il est au #9 Parkland Boulevard, Spring Hill, fraîchement rentré de sa cure de désintoxication en Suisse. POSTS : 17460 POINTS : 1015
TW IN RP : addiction aux opioïdes (oxycodone), deuil, violence physique ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Le sport est sa raison de vivre › Ne croyez pas les clichés qui montrent le grand-frère comme celui que la fratrie respecte › Ancien joueur pro de rugby, un accident l'a ramené sur Terre › Depuis, sa vie se résume à une prise quotidienne d'anti-douleurs › Overdose de mécidaments début 2020, c'était une étourderie, promis › Il arrive (presque) à oublier sa petite amie du lycée › Aura tendance à sur-réagir face à ce qu'il considère être une injustice › Les feux des projecteurs lui manquentCODE COULEUR : darkgoldenrod (tan pour design sombre) RPs EN COURS : (09) › chad #3 › amos #1 › ruben #14 › elijah #3 (fb 2003) › greta #5 › mavis › mickey #3 › evelyn #15
hartfield family: ruben #14 & ethel (scena) & margot (scena) › nothin' to say when everything gets in the way. seems you cannot be replaced and i'm the one who will stay. answer the phone: "Harry, you're no good alone. why are you sittin' at home on the floor? what kind of pills are you on?" in this world, it's just us, you know it's not the same as it was.
rhessan #9 & ua #3 › we've taken different paths and traveled different road. i know we'll always end up on the same one and when you're under fire i will cover you. if i was dying on my knees you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother.
everhett #15 › i never believed in heroes but darkness can turn into light. i know this ain't never say never but i'll never, ever. i won't stop fighting, but not fighting with you. i'll be fighting for you like i'm born again.
hartwell #3 › sold my halo for someone. who needs wings when they're less fun? what's a boy to do when he's not shiny new? where's newer ones on the scene? nothing left to say, is this the price i pay for the man that i've been? tell me, who's gonna love me now?
mickey #3 › things we lost to the flames, things we'll never see again. all that we've amassed sits before us, shattered into ash. i was the match and you were the rock. maybe, we started this fire. you said, "We were born with nothing and we sure as hell have nothing now". the future's in our hands and we will never be the same again. these are the things we lost in the fire.
rhebel #7 › listen to 'em, but you never trust 'em, enjoyin' the attention, but don't need a husband but maybe someone. it's been too many nights since you had a fun one. they call you quiet, but they don't know where you come from. oh, you got so much poise.
harter: elett #3 & channing #6 › i'm too selfish, i can't help it. stuck in my ways, not in my place i can't wait 'til i'm covered in velvet. feed me fantasies 'cause it's one long trip down this balcony. enlighten me and lie to me. i don't like to hear it but the irony if i had the dime for every casualty then i'd be dumb rich, still in agony.
(#) Sujet: (brofield #14) my favorite flavored sweets are raspberry amphetamines Sam 25 Fév - 21:41
Bien sûr qu’il a jubilé quand Ethel a demandé quand est-ce qu’il allait rentrer, parce qu’il ne pouvait que se douter d’à quel point elle recebait la questions d’autres, ce genre de autres à qui Rhett refuse catégoriquement de parler, l’impression d’avoir été poignardé en plein coeur étant encore omniprésente. Et ce n’est pas parce que c’est Hassan qui lui a annoncé la nouvelle qu’il pense un seul instant à minimiser l’implication de son frère dans cette idée, parce qu’il ne le connaît que trop bien pour penser qu’il en a été absent. Au contraire. Il en est sûrement même au cœur, parce que c’est le genre de plan foireux qui lui correspond bien. Ça lui donne le bon rôle, ça fait de lui le frère sauveur, ça fait de lui celui qui envoie son frère loin de lui (et de son pauvre, pauvre petit cœur) alors que c’est porutant pour son mieux, pour l’aider, pour le sauver. Conneries. Putain de conneries. Rhett a mangé de l’air frais et de la neige, voilà tout ce à quoi ont servi ces quatre semaines loin de tout, et à la seconde où il a enfin remis le pied à Brisbane (après un bref détour par Londres), c’est Mickey qu’il est allé trouver. Non parce qu’il lui manquait d’une façon ou d’une autre, mais bien parce qu’il pouvait le fournir en Oxycodone, le même miraculeux opioïde dont il est question dans sa biographie - deuxième meilleure vendue au monde en cet instant, d’ailleurs. Deuxième, uniquement parce que personne ne peut vraiment rivaliser avec les frausques du prince préféré d’Angleterre.
“Si tu veux parler, tu le fais sur le palier.” Que les choses soient claires: Rhett est têtu et quatre semaines n’ont pas été suffisantes pour lui mettre du plomb dans le crâne quant à l’idée de pardonner à son frère, ou de vouloir croire que ce dernier a fait du mieux qu’il a l’a pu, avec les moyens du bord. Rhett ne veut tout simplement pas le croire, parce que continuer de lui en vouloir est bien plus aisé. Il a quitté son appartement, alors il n’y a plus aucune raison pour qu’il y remette le moindre pied. Peut-être même qu’il s’est enfin réconcilié avec sa fiancée et qu’ils ont eu cœur à mettre un second enfant (mais premier, si on suit bien) en route ; qui sait. “Et fais vite sinon j’appelle la police en disant que tu veux t’introduire chez moi.” Il n’est pas d’humeur à quoi que ce soit, les quelques jours passés avec Evelyn ayant aidé à bien des choses mais certainement pas à calmer son amertume. Il peut toujours aller emmerder Hassan, puisque tous les deux semblent avoir décidé d’être amis. Rhett dira qu’il est un homme occupé et qu’il n’a pas le temps pour les discussions avec quiconque, alors que la vérité veut qu’il se contente de gagner de l’argent sur les ventes de son livre, à défaut d’avoir quoi que ce soit à faire de ses journées d’homme sans emploi, et sans réelle possibilité d’en trouver un nouveau dans le domaine qui lui plaît pour l’heure.
:
Ruben Hartfield
la main de midas
ÂGE : trente-et-un ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : fiancé, comme si lui passer la bague au doigt était la solution parfaite à ses problèmes (spoiler alert: lui demander d'avorter parce-qu'il ne veut pas d'enfant n'en était pas une non plus, de solution parfaite). MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : loft au #404 water(melon sugar) street, sur spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). il a plus souvent dormi sur le canapé de chez son frère ces derniers mois plutôt que dans son propre lit. POSTS : 3345 POINTS : 2995
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté, et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
C’était par Ethel qu’il avait appris la nouvelle. Par Ethel. Depuis quand n’était-il pas mis au courant de ce genre de choses, hein ? Depuis quand se retrouvait-il au second plan de la sorte ? Oh, pas que ça le vexait réellement que la jeune femme ait été mise au courant, ce n’était pas réellement question de ça en réalité; il était presque ravi qu’elle soit venue à l’esprit du troisième Hartfield aussi facilement, pour une fois. En revanche, là où il avait tiqué en écoutant le message vocal de sa soeur, c’était de se rendre compte qu’elle était elle au courant, que cela faisait plusieurs jours qui plus était et que lui n’avait reçu aucun message, aucun appel de son côté. Oh, il était vexé comme un poux, Ruben, et avait plus une journée supplémentaire pour digérer la nouvelle qui lui avait été communiquée - de toutes façons, personne n’était à vingt-quatre près apparement, cela ne changerait donc pas grand chose. Ce ne fut que lorsqu’il eut calmé ses esprits et décidé de voir la situation de façon pragmatique qu’il avait sauté derrière le volant pour se rendre à une adresse qu’il connaissait on ne pouvait plus bien pour y avoir résidé de très longues semaines - mois, s’il tentait d’être honnête. Il avait eu le droit de regagné ses pénates récemment, et c’était sans presque un regret qu’il avait quitté le canapé de chez Rhett. Ce fut avec un enthousiasme qui ne lui ressemblait pas tant que ça qu’il appuya sur le bouton de la sonnette; il avait la clef dans sa poche bien sur, mais son petit doigt lui disait que s’en servir aujourd’hui sans accord au préalable n’était pas l’idée du siècle.
« Si tu veux parler, tu le fais sur le palier. » La porte était à peine ouverte sur le minois de son ainé que déjà, ce dernier lançait les hostilités. Là où les visage de Ben de son côté affichait un sourire authentique, ce dernier perdit de sa splendeur en une fraction de secondes. « Et fais vite sinon j’appelle la police en disant que tu veux t’introduire chez moi. » Il était habitué à la mauvaise humeur de Rhett, il n’y avait rien de nouveau sous le soleil de ce côté là. Il devait avouer que cette dernière s’était quelque peu tue depuis qu’il côtoyait Evelyn - ça lui faisait mal de l’admettre, mais elle avait un effet positif sur sa personnalité et son caractère. Cependant, tout ça semblait désormais aux oubliettes, alors que Ruben secouait quelque peu son visage. « J’ai entendu dire que la Suisse et les Alpes, ça faisait du bien au moral mais j’ai du mal comprendre les renseignements qu’on m’a donné. » Parce-que ces derniers semblaient être de bons mensonges, à voir la façon dont son frère réagissait alors qu’il ne lui avait même pas encore adressé le moindre mot et qu’il s’était simplement contenté de se pointer sur son pallier. Finalement, Ben risqua la réaction qu’il s’apprêtait à avoir avant que monsieur le rugbyman ne montre les crocs: il ouvrit les bras pour donner une accolade à son ainé, restant tout de même à distance et du côté du seuil de porte qui lui avait été assigné. « Même pas un câlin parce-que je t’ai manqué ? » D’ordinaire, de telles paroles prononcées par Ruben auraient été bourrées de sous-entendus et surtout de moqueries mal venues. Aujourd’hui cependant, lui était sincèrement heureux de revoir son frère. Et il ne s’attendait pas à être accueilli de la sorte, ni même ne pas être prévenu du retour de ce dernier sur leur rocher. Après tout, si Rhett avait pu s’octroyer ces quatre semaines loin de leur ville habituelle, c’était grâce à son petit frère: il pourrait être un peu plus reconnaissant. « Ca a du te faire bizarre de plus avoir de colocataire, pendant quatre semaines. » Comme si c’était réellement sur cette partie là que les pensées de Rhett avaient été focalisées pendant son escapade suisse - surtout qu’il était parti en Europe pour régler ses problèmes d’addiction tout de même, pas pour faire le point sur la longueur du séjour de son frère chez lui.
Rhett Hartfield
la nuée ardente
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TW IN RP : addiction aux opioïdes (oxycodone), deuil, violence physique ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Le sport est sa raison de vivre › Ne croyez pas les clichés qui montrent le grand-frère comme celui que la fratrie respecte › Ancien joueur pro de rugby, un accident l'a ramené sur Terre › Depuis, sa vie se résume à une prise quotidienne d'anti-douleurs › Overdose de mécidaments début 2020, c'était une étourderie, promis › Il arrive (presque) à oublier sa petite amie du lycée › Aura tendance à sur-réagir face à ce qu'il considère être une injustice › Les feux des projecteurs lui manquentCODE COULEUR : darkgoldenrod (tan pour design sombre) RPs EN COURS : (09) › chad #3 › amos #1 › ruben #14 › elijah #3 (fb 2003) › greta #5 › mavis › mickey #3 › evelyn #15
hartfield family: ruben #14 & ethel (scena) & margot (scena) › nothin' to say when everything gets in the way. seems you cannot be replaced and i'm the one who will stay. answer the phone: "Harry, you're no good alone. why are you sittin' at home on the floor? what kind of pills are you on?" in this world, it's just us, you know it's not the same as it was.
rhessan #9 & ua #3 › we've taken different paths and traveled different road. i know we'll always end up on the same one and when you're under fire i will cover you. if i was dying on my knees you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother.
everhett #15 › i never believed in heroes but darkness can turn into light. i know this ain't never say never but i'll never, ever. i won't stop fighting, but not fighting with you. i'll be fighting for you like i'm born again.
hartwell #3 › sold my halo for someone. who needs wings when they're less fun? what's a boy to do when he's not shiny new? where's newer ones on the scene? nothing left to say, is this the price i pay for the man that i've been? tell me, who's gonna love me now?
mickey #3 › things we lost to the flames, things we'll never see again. all that we've amassed sits before us, shattered into ash. i was the match and you were the rock. maybe, we started this fire. you said, "We were born with nothing and we sure as hell have nothing now". the future's in our hands and we will never be the same again. these are the things we lost in the fire.
rhebel #7 › listen to 'em, but you never trust 'em, enjoyin' the attention, but don't need a husband but maybe someone. it's been too many nights since you had a fun one. they call you quiet, but they don't know where you come from. oh, you got so much poise.
harter: elett #3 & channing #6 › i'm too selfish, i can't help it. stuck in my ways, not in my place i can't wait 'til i'm covered in velvet. feed me fantasies 'cause it's one long trip down this balcony. enlighten me and lie to me. i don't like to hear it but the irony if i had the dime for every casualty then i'd be dumb rich, still in agony.
(#) Sujet: Re: (brofield #14) my favorite flavored sweets are raspberry amphetamines Mer 1 Mar - 10:59
Malgré le temps écoulé, Rhett est toujours aussi blessé. Il n’accepte pas la décision prise par ses proches, tout comme il refuse d’entendre la vérité, à savoir qu’ils ont agi pour son bien. Tout ce qu’il voulait, lui, c’était rester à Brisbane et tenter d’arranger les choses par lui-même, à son niveau, sans jamais entendre qu’il n’arrive justement à rien. « J’ai entendu dire que la Suisse et les Alpes, ça faisait du bien au moral mais j’ai du mal comprendre les renseignements qu’on m’a donné. » Il a sûrement mal compris, ouais. La mâchoire de Rhett est toujours aussi serrée, ses pas ne se décalant pas de la porte pour laisser son cadet entrer dans l’appartement. Néanmoins, toutes ses convictions sont remises en question à la seconde où Ruben ouvre ses bras dans l’optique de lui offrir une accolade. Les petits frères, quelle plaie. « Même pas un câlin parce-que je t’ai manqué ? » L’hésitation se lit aisément sur le visage de l’ancien rugbyman, dont les yeux retrouvent ceux de son frère pour mieux s’en enfuir la seconde suivante. Ses dents grincent littéralement les unes contres les autres, suivant la cadence de la contraction de ses muscles au gré du cheminement de ses pensées. Il voudrait répondre à cette accolade, il voudrait lui en offrir une en retour, et il voudrait simplement retrouver son frère comme s’il n’y avait rien de difficile là-dedans. Pour autant, ce n’est pas ce qu’il se passe, sa rancœur prenant le pas sur l’amour fraternel. “Rentre.” Il se contente d’imposer. Il refuse de littéralement lui ouvrir les bras, mais cela prend la forme d’une autre concession: celle d’au moins continuer cette discussion à l’intérieur d’un appartement qu’il connaît bien.
« Ça a dû te faire bizarre de plus avoir de colocataire, pendant quatre semaines. » - “On venait vérifier trois fois par jour si j’avais pas échangé des Ricola contre de l’Oxy. Je les voyais plus que toi, donc.” Ruben a beau avoir habité avec lui durant de longs mois, la vérité c’est qu’il était toujours bien plus pris par son travail que par tout le reste, et les deux Hartfield se croisaient à peine, finalement. “C’est toi qui as enfin pu profiter d’un appart sans colocataire.” Ruben, l’éternel grand gagnant de cette histoire, à tous les niveaux. Le constat est doux amer ; sans doute un peu plus amer que doux, en réalité.
Comme toujours avec Rhett, le small talk ne dure qu’un instant. Déjà, il est à court d’idées à la con pour occuper le silence, alors il fait couler l’eau du robinet pour tenter de trouver refuge quelque part, dans un verre qu’il n’a même pas l’intention de boire. “C’est qui qui en a eu l’idée ?” Il veut savoir, et il ne risque pas de laisser cette question sans réponse. Peut-être que Ruben avoue que son frère lui a manqué, mais c’est trop facile. C’est trop facile de se réjouir de son retour alors qu’il est le premier à lui avoir demandé de partir. C’est trop facile, surtout alors que Rhett anticipe déjà qu’il est le seul instigateur de cette idée à la con, là où Hassan s’est sûrement contenté de suivre, enivré par l’idée que ce serait un mal pour un bien. C’est un mal pour un mal, en réalité.
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Ruben Hartfield
la main de midas
ÂGE : trente-et-un ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : fiancé, comme si lui passer la bague au doigt était la solution parfaite à ses problèmes (spoiler alert: lui demander d'avorter parce-qu'il ne veut pas d'enfant n'en était pas une non plus, de solution parfaite). MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : loft au #404 water(melon sugar) street, sur spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). il a plus souvent dormi sur le canapé de chez son frère ces derniers mois plutôt que dans son propre lit. POSTS : 3345 POINTS : 2995
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté, et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
Il pouvait la voir, l’hésitation; autant dans le regard de Rhett que dans la façon dont son corps régissait à la présence de son cadet. Il pouvait voir cette immobilité semblant forcée, ces mâchoires qui se constataient plus que de raison. Il pouvait sentir même dans l’espace entre eux cette tension qui n’avait jamais existé auparavant. Oh, pas qu’il n’y en avait pas avant, mais ce n’était pas la même nature d’énergie qui circulait. Ruben n’aurait su l’expliquer exactement, mais il pouvait le sentir et ce fut surement cette partie là au milieu de toutes les autres qui le retint de son côté de la porte. D’ordinaire, il n’aurait pas eu à anticiper la réaction de son frère, et n’aurait pas eu peur qu’il puisse avoir réellement envie de lui remettre la mâchoire en place s’il marchait sur des plates bandes qui ne lui étaient pas assignées; aujourd’hui, il n’était plus tout à fait aussi sur. Alors, il resta les bras ouverts, attendant que Rhett daigne faire le moindre mouvement ou dire le moindre mot, et le temps paraissait long quand vous aviez l’air idiot comme ça. « Rentre. » Que finit par grogner Garrett entre ses dents. « Oook. » Ben laissa ses bras retomber contre lui dans un petit bruit sourd, glissant rapidement ses mains dans ses poches, se contentant de suivre l’ordre donné par son aîné et d’entrer dans son appartement; une poignée de jours plus tôt, il y entrait sans son autorisation et en glissant seul la clef dans la serrure, comme quoi les choses pouvaient vite changer.
A l’intérieur, rien n’avait changé, si ce n’était l’absence des affaires de Ruben ici et là à travers le salon; dans le salle de bain, sa brosse à dents avait quitté le verre à côté du lavabo aussi. Il ne pouvait le voir depuis la cuisine, bien sur, mais il le savait pour avoir été celui ramassant ses affaires avant que Rhett ne revienne de Suisse. « On venait vérifier trois fois par jour si j’avais pas échangé des Ricola contre de l’Oxy. Je les voyais plus que toi, donc. » Il esquissa un petit sourire amusé. Il était vrai que son séjour ici se comptait en mois, mais leurs organisations bien différentes avaient fait qu’ils ne s’étaient pas tant croisés entre ces murs que cela finalement. « Ca aurait été une honte, de les échanger. J’espère que tu m’en as ramené d’ailleurs en guise de souvenir. » Il releva son regard vers Rhett, un sourcil tressaillant un instant. « Des Ricola, pas de l’Oxy, tu te doutes. » Autant parce-qu’il n’en avait pas grand chose à faire contrairement à son frère, que parce-qu’il y avait accès tous les jours sans que cela lui fasse ni chaud, ni froid. « C’est toi qui as enfin pu profiter d’un appart sans colocataire. » Il haussa brièvement les épaules. « C’est pas comme si ça changeait grand chose. » Bien sur qu’il mentait, bien sur que cela avait permis que des choses changes pendant que Rhett n’était pas chez lui. Mavis n’aurait jamais vu la décoration de l’intérieur de l’appartement, ni même celle du palier, si Ben ne s’était pas retrouvé à habiter seul ici; mais ce n’était pas une information nécessaire à partager, loin de là. « Juste que ton lit est plus confortable que le canapé. » Parce-qu’il avait été hors de question qu’il ne profite pas du confort de ce dernier lorsque Garrett n’était pas là. Il s’y était installé le soir même du départ de son ainé pour l’Europe, et avait dormi presque dix heures d’affilé - comme si le confort d’un vrai lit lui avait manqué plus que tout au monde ces derniers temps, il fallait croire.
Comme toujours avec Ben, il était possible de le laisser presque seul alimenter une conversation en small talk pendant des heures et des heures; il s’y était habitué avec le temps, et c’était là une qualité qui était en réalité très appréciée et appréciable quand il fallait jouer au caméléon dans les soirées et galas organisés où tout le monde prétendait devant tout le monde. Cependant, sans que cela ne soit une surprise, ce n’était pas le forte de Rhett; la question qu’il posa sans attendre plus longtemps et sans faire détour ne sonna donc même pas comme une surprise aux oreilles de Ruben. « C’est qui qui en a eu l’idée ? » Elle eut cependant le mérite de lui faire perdre le sourire qui s’accrochait à ses lèvres depuis qu’il était arrivé, ainsi que le don de lui arracher un petit soupire alors qu’il croisait ses bras sur son torse. Un « Rhett… » qui sonnait presque comme un reproche; il aurait bien sur préféré qu’il ne pose pas la question. Pas qu’il ne désirait pas y répondre, mais disons qu’il ne le faisait que pour que son petit frère avoue à haute voix quelque-chose qui pouvait facilement être lu entre les lignes. « Tu connais la réponse avant même de poser la question. » Il pinça les lèvres, échappa de nouveau un soupire, leva les yeux au ciel. C’était idiot, comme discussion - et cela ne ferait pas avancer la moindre chose. Surtout qu’il lui posait la question sans oser le regarder dans les yeux lorsqu’il le faisait; avait-il peur de laisser transparaitre sa déception lorsqu’il entendrait les paroles de son frère ? « C’est moi qui ai proposé. » Ruben n’avait jamais tenté de s’en cacher. Il avait simplement su se retirer du tableau lorsque cela avait été nécessaire, car il connaissait assez Rhett pour savoir que les paroles d’Hassan comptaient plus que les siennes et qu’il serait moins réticent à les suivre si elles venaient de son amis. Alors, il avait battu en retraite et attendu que les choses se fassent, continuant de tirer certaines ficelles dans l’ombre. « Hassan trouvait que c’était une bonne idée, que ça permettrait enfin de te donner un coup de main. » Pas la peine de préciser la suite de l’histoire, il la connaissait bien - même mieux que n’importe qui, il avait été le principal concerné de cette dernière. Il ne parlerait pas du fait qu’Evelyn ne s’était pas opposée à l’idée de Ben non plus, pas besoin de la mêler à cette équation.
« C’est pas comme si c’était une surprise, ça fait des années que je te propose d’aller en cure. » Finalement, il tira un tabouret, s’assit sur ce dernier et croisa les mains devant lui. Pendant qu’il parlait, lui ne quittait pas la silhouette de son ainé du regard. « Il te fallait de l’aide Rhett, tu perdais pieds. » Et promis en revanche, il parlait avec de la compassion dans la voix; pour une fois, ce n’était pas avec celle comblée d’éternels reproches qu’il s’adressait au brun face à lui.
Rhett Hartfield
la nuée ardente
ÂGE : Quarante ans. (17/11/1982) Aïe. SURNOM : Son numéro sur le terrain est devenu un véritable surnom : nine. C'est aussi le nom de sa biographie, parue en janvier 2023. STATUT : Il s'est permis de jouer au con avec Evelyn, donc maintenant il réfléchit avant de lui envoyer le moindre sms. MÉTIER : ABC lui a gentiment demandé de démissionner pour ne pas faire de vagues. S'acharner sur un homme en public ne fait apparemment pas bonne pub, et c'est sans parler du retour positif de son test de drogue. Future tête d'affiche de sa biographie, au moins, toujours. LOGEMENT : En temps normal, il est au #9 Parkland Boulevard, Spring Hill, fraîchement rentré de sa cure de désintoxication en Suisse. POSTS : 17460 POINTS : 1015
TW IN RP : addiction aux opioïdes (oxycodone), deuil, violence physique ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Le sport est sa raison de vivre › Ne croyez pas les clichés qui montrent le grand-frère comme celui que la fratrie respecte › Ancien joueur pro de rugby, un accident l'a ramené sur Terre › Depuis, sa vie se résume à une prise quotidienne d'anti-douleurs › Overdose de mécidaments début 2020, c'était une étourderie, promis › Il arrive (presque) à oublier sa petite amie du lycée › Aura tendance à sur-réagir face à ce qu'il considère être une injustice › Les feux des projecteurs lui manquentCODE COULEUR : darkgoldenrod (tan pour design sombre) RPs EN COURS : (09) › chad #3 › amos #1 › ruben #14 › elijah #3 (fb 2003) › greta #5 › mavis › mickey #3 › evelyn #15
hartfield family: ruben #14 & ethel (scena) & margot (scena) › nothin' to say when everything gets in the way. seems you cannot be replaced and i'm the one who will stay. answer the phone: "Harry, you're no good alone. why are you sittin' at home on the floor? what kind of pills are you on?" in this world, it's just us, you know it's not the same as it was.
rhessan #9 & ua #3 › we've taken different paths and traveled different road. i know we'll always end up on the same one and when you're under fire i will cover you. if i was dying on my knees you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother.
everhett #15 › i never believed in heroes but darkness can turn into light. i know this ain't never say never but i'll never, ever. i won't stop fighting, but not fighting with you. i'll be fighting for you like i'm born again.
hartwell #3 › sold my halo for someone. who needs wings when they're less fun? what's a boy to do when he's not shiny new? where's newer ones on the scene? nothing left to say, is this the price i pay for the man that i've been? tell me, who's gonna love me now?
mickey #3 › things we lost to the flames, things we'll never see again. all that we've amassed sits before us, shattered into ash. i was the match and you were the rock. maybe, we started this fire. you said, "We were born with nothing and we sure as hell have nothing now". the future's in our hands and we will never be the same again. these are the things we lost in the fire.
rhebel #7 › listen to 'em, but you never trust 'em, enjoyin' the attention, but don't need a husband but maybe someone. it's been too many nights since you had a fun one. they call you quiet, but they don't know where you come from. oh, you got so much poise.
harter: elett #3 & channing #6 › i'm too selfish, i can't help it. stuck in my ways, not in my place i can't wait 'til i'm covered in velvet. feed me fantasies 'cause it's one long trip down this balcony. enlighten me and lie to me. i don't like to hear it but the irony if i had the dime for every casualty then i'd be dumb rich, still in agony.
(#) Sujet: Re: (brofield #14) my favorite flavored sweets are raspberry amphetamines Ven 3 Mar - 14:01
Ne vous y détrompez pas: Rhett avait cruellement envie de prendre son petit-frère dans ses bras. Pour autant, le goût de trahison est encore omniprésent dans sa bouche, et c’est la raison pour laquelle il n’a pas su s’y résoudre et arrive encore aussi peu à envisager l’idée. Pour l’heure, la simple vue de Ruben lui fait encore mal au cœur. « Ca aurait été une honte, de les échanger. J’espère que tu m’en as ramené d’ailleurs en guise de souvenir. » Il est capable d’en rire, Ruben. Son frère, toujours pas. Pas même lorsqu’il rencontre le regard amusé de son cadet. « Des Ricola, pas de l’Oxy, tu te doutes. » Bien sûr, il s’en doutait. Ce qu’il n’aurait pas su anticiper, cependant, c’est qu’il décide de mettre les deux pieds dans le plat pour parler de son problème d’addiction, comme si tout ceci n’était finalement qu’un test pour s’assurer qu’ils ont fait leur job, là-bas. Ironiquement, ce n’est pas le cas. “T’as profité de mon absence pour devenir le petit mariole.” Il le dit dans un sourire qui prouve au moins qu’il ne lui en veut pas - pas de sur ce sujet précis, du moins, à défaut que ce soit le cas de beaucoup d’autres. Après tout, Rhett serait bien le dernier à se plaindre que son petit-frère se décoince un peu.
« C’est pas comme si ça changeait grand chose. Juste que ton lit est plus confortable que le canapé. » “Petit enfoiré.”
Cette précision là le fait sincèrement sourire, le genre qu’il ne cherche même pas à réprimer sous couvert qu’il en veut encore à son cadet. Il est un petit enfoiré, ce n’est pas nouveau, mais il est surtout un petit enfoiré qui sert aussi de benjamin à la famille, et c’est assez important pour que cela mérite d’être souligné. Cela le mérite d’autant plus que l’insouciance de leur échange n’est que de très courte durée, la faute à des mots que Rhett ne réprime jamais, quitte à blesser tous ceux qu’ils rencontrent, comme en témoigne le sourire de son frère qui se fane aussitôt. « Rhett… » - “Commence pas avec tes Rhett.” Il prévient, sa patience n’ayant connu aucune sorte d’amélioration depuis son départ. Il veut une réponse, pas qu’on le caresse dans le sens du poil dans l’espoir débile d’alléger la douleur de la chute. Cela ne fonctionne jamais. « Tu connais la réponse avant même de poser la question. » Mécaniquement, il hoche la tête, son regard clair ne se détachant jamais de celui de son cadet. Il accuse le coup, il accuse ses mots aussi. Il connaît la réponse, bien sûr, mais il veut surtout l’entendre de la bouche de son frère, avec qui il n’a jamais parlé depuis l’idée de cette cure. « C’est moi qui ai proposé. » Tout le monde le savait, Rhett le premier, et pourtant il trouve encore le moyen d’être blessé par ces mots. “Et c’est exactement la raison pour laquelle t’auras pas un foutu câlin de ma part.” Son regard est brillant de tristesse. Il en veut toujours à son frère, et il ne comprend pas comment ce dernier a pu croire que quatre semaines auraient pu suffire pour lui faire oublier sa trahison. « Hassan trouvait que c’était une bonne idée, que ça permettrait enfin de te donner un coup de main. » La trahison de son frère n’était pas suffisante, bien sûr, et il a fallu que son plus vieil ami s’ajoute à l’équation.
« C’est pas comme si c’était une surprise, ça fait des années que je te propose d’aller en cure. » Autant d’années que Rhett a passé à refuser la proposition dans un rire. Il pensait ne pas avoir besoin d’aide, il pensait ne pas avoir besoin d’embêter qui que ce soit, ni même prendre la place des véritables addictes de ce monde. Ruben s’assoit, comme si leur discussion aavit réellement vocation à s’éterniser. « Il te fallait de l’aide Rhett, tu perdais pieds. » - “A quel moment t’as cru pouvoir décider pour moi, Ben ? A quel moment t’as osé croire que t’avais le droit d’aller en parler à mon meilleur ami, toi et tes foutues bonnes intentions et ta science infuse ?” Il est le petit frère, il est celui à cause de qui Rhett n’avait jamais le droit de faire de bruit puisqu’il passait son temps à dormir. Il est celui avec qui il ne pouvait pas jouer au football parce qu’il était trop jeune, il était celui dont les anniversaires devenaient un véritable enfer avec des mini-Ruben qui gambadaient partout dans la maison. Mais il est celui qu’il finit toujours par écouter, qu’il le veuille ou non. “T’as de la chance que je puisse rien faire contre la génétique, parce que je te promets qu’en cet instant t’existes plus à mes yeux.” Ses molaires malmènent ses joues, les creusant un peu plus encore. Dans son regard, la tristesse n’arrive pas à faire place à de la colère, pour autant ses mots sont bien assez tranchants pour le laisser comprendre d’eux-mêmes. Il ferme les poings pour ne pas prendre le risque de revenir sur ses propos et enfin le prendre dans ses bras. Paradoxalement, ce n’est pas l’envie qui lui manque.
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Ruben Hartfield
la main de midas
ÂGE : trente-et-un ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : fiancé, comme si lui passer la bague au doigt était la solution parfaite à ses problèmes (spoiler alert: lui demander d'avorter parce-qu'il ne veut pas d'enfant n'en était pas une non plus, de solution parfaite). MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : loft au #404 water(melon sugar) street, sur spring hill, avec nina et les deux chats qu'ils ont recueilli (à défaut d'accueillir un enfant). il a plus souvent dormi sur le canapé de chez son frère ces derniers mois plutôt que dans son propre lit. POSTS : 3345 POINTS : 2995
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté, et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
« T’as profité de mon absence pour devenir le petit mariole. » Il haussa mollement les épaules. « Peut-être que c’est la sobriété qui fait que tu t’en aperçois. » Il avait toujours été amusant, Ruben; ils étaient simplement bien trop souvent occupés à se tirer dans les pattes à se dire leurs quatre vérités pour que son frère puisse réellement s’en apercevoir. Pas sur qu’il le trouve encore longtemps amusant, même si le « Petit enfoiré. » ponctué d’un rire côté Rhett laissait croire le contraire; bien sur que Ben répondit par un sourire sincère à son insulte, et l’espace d’un instant ils avaient l’air de deux frères entre lesquels aucun mur ne pouvait s’ériger. L’insouciance du calme avant la tempête, comme trop souvent entre eux - le calme avant la tempête, pas l’insouciance, cette dernière n’existait presque jamais en revanche.
Parce-que bien sur que l’ainé reporta la discussion sur un tout autre sujet dès que l’ombre d’une occasion se fit voir. « Commence pas avec tes Rhett. » Il ne chercha même pas à cacher le soupire qui s’échappa de ses lèvres. Bien sur qu’il allait commencer avec ses Rhett, que ça n’allait pas lui plaire et que la conversation dégénérerait par la suite. Il était peut-être devenu sobre durant son séjour à l’étranger, mais l’ainé Hartfield ne s’était pas racheté une amabilité au passage afin de l’accorder à son frère au retour. Ben savait parfaitement pourquoi il posait la question qui fâchait, même s’il connaissait déjà la réponse: il avait besoin de l’entendre de la bouche, des mots de celui qui lui avait planté un couteau dans le dos à la première occasion. Là était la façon dont Garrett voyait les choses, il n’avait même pas besoin de reporter son regard dans celui de son cadet pour que ce dernier p-comprenne la situation dans son ensemble. Et il n’était pas lâche, Ruben, contrairement à ce que pouvaient penser bien des personnes; il n’y avait qu’à voir la façon dont son regard ne tremblait aucunement lorsqu’il répondit avec toute l’honnêteté dont il était capable à son frère pour le comprendre. « Et c’est exactement la raison pour laquelle t’auras pas un foutu câlin de ma part. » Il soupira, se retint de lever les yeux au ciel une fois de plus. Il lui en voulait, il n’y avait même pas besoin de sous-titres à la situation pour comprendre ce qui n’était pas exprimé à haute voix. Il y avait bien des commentaires qu’il aurait voulu faire, Ruben, en cet instant; aucun n’était approprié, tous étaient blessants, alors il préféra ravaler son égo et continuer de répondre correctement et avec tous les tenants et aboutissants à la question de son frère, s’installant sur l’un des tabouret au passage parce-qu’il était hors de question qu’ils aient cette conversation en coup de vent. Qu’importe ce que Rhett pouvait en penser, il n’était pas question qu’il ouvre une porte pour simplement regarder ce qui pouvait se trouver dans la pièce et partir ensuite comme un voleur.
« A quel moment t’as cru pouvoir décider pour moi, Ben ? A quel moment t’as osé croire que t’avais le droit d’aller en parler à mon meilleur ami, toi et tes foutues bonnes intentions et ta science infuse ? » - « A partir du moment où tous les choix que tu faisais menaient à te destruction. Et inévitablement à ta perte à un moment donné. » Il n’était pas du genre à exprimer à Rhett qu’il tenait à lui - ce n’étaient pas là des habitudes qu’ils avaient pris, l’un comme l’autre, au fil des années. C’était pourtant une vérité immuable et qui aurait du être ancrée dans la tête de l’ainé désormais: il ne le laisserait pas tomber. Même s’il passait son temps à lui répéter qu’il était insupportable, idiot et qu’il montrait un égoïsme à faire peur à voir, Ruben tenait à son frère et ne le laisserait pas glisser le long d’une pente qu’il ne saurait pas remonter par la suite. « T’as de la chance que je puisse rien faire contre la génétique, parce que je te promets qu’en cet instant t’existes plus à mes yeux. » A ces mots là en revanche, Ruben ne sut rester impassible, alors qu’il se reculait quelque peu contre le dossier du tabouret, qu’il laissait la douleur de telles paroles l’atteindre sans même le cacher.
De tout ce que Rhett aurait pu lui balancer au visage en cet instant, il ne s’était pas un instant imaginé qu’il oserait en arriver là. Et, pour une fois - il fallait le noter -, Ben se retrouvait sans voix. La violence de ce que rapportaient les mots de Garrett était telle qu’elle lui avait coupé toute envie de jouer dans la diplomatie, aussi; alors ravalant ses émotions et bien sur la tristesse qu’il éprouvait désormais, il secoua quelque peu la tête. Il était venu avec réellement toutes les meilleures intentions du monde, Ruben, il s’était dit que quatre semaines loin de tout et de tout le monde feraient du bien à son ainé et lui permettrait de se rendre compte de la réalité dans laquelle il se glissait avec trop de facilité. Il s’était mis le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. « Tu sais ce que m’a dit Hassan quand on en discutait ? » Même si la vulnérabilité se voyait dans son regard, il n’y avait aucune version de cette conversation où il détournait ce dernier ailleurs qu’en direction du visage de son frère. « Qu’il était hors de question qu’il enterre deux amis en une année. » C’était la dure réalité de la vie, malheureusement. « Tu sais ce que j’ai répondu à ça ? » Qui allait dans la direction parfaitement opposée à ce que venait de lui sortir Rhett. « Que j’enterrerai pas le seul frère qui me reste. » Se levant d’où il se tenait, faisant le tour de la console centrale de la cuisine, les pas de Ruben ne s’arrêtèrent que lorsqu’il se trouva à peine à un mètre de Rhett. Il n’avait pas détourné ses pupilles, pas un seul instant. « J’en ai rien à foutre que ça t’ait pas fait plaisir de passer quatre semaines dans les Alpes, Rhett, s’il fallait prendre cette décision dix fois encore je le ferai. Parce-que je t’ai déjà dit que si tu devais y passer et que tu faisais en sorte de le faire comme un grand, je te réanimerai pour t’achever moi-même. » L’amertume et la déchirure de son coeur s’entendait dans le moindre de ses mots. Il ne demandait pas grand chose, Ben, un peu de gratitude d’avoir juste participé à probablement lui sauver la vie. Que lui donnait Rhett en retour ? Un aller simple pour les oubliettes. Il secoua quelque peu son visage. « Si ça avait été Jackson à ma place, t’aurais réagi pareil ? Tu lui aurais dit d’aller se faire foutre à lui, hein ? » Oh, c’était petit, mais puisqu’ils jouaient dans la même cour, autant qu’ils se battent avec les mêmes armes.
Rhett Hartfield
la nuée ardente
ÂGE : Quarante ans. (17/11/1982) Aïe. SURNOM : Son numéro sur le terrain est devenu un véritable surnom : nine. C'est aussi le nom de sa biographie, parue en janvier 2023. STATUT : Il s'est permis de jouer au con avec Evelyn, donc maintenant il réfléchit avant de lui envoyer le moindre sms. MÉTIER : ABC lui a gentiment demandé de démissionner pour ne pas faire de vagues. S'acharner sur un homme en public ne fait apparemment pas bonne pub, et c'est sans parler du retour positif de son test de drogue. Future tête d'affiche de sa biographie, au moins, toujours. LOGEMENT : En temps normal, il est au #9 Parkland Boulevard, Spring Hill, fraîchement rentré de sa cure de désintoxication en Suisse. POSTS : 17460 POINTS : 1015
TW IN RP : addiction aux opioïdes (oxycodone), deuil, violence physique ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Le sport est sa raison de vivre › Ne croyez pas les clichés qui montrent le grand-frère comme celui que la fratrie respecte › Ancien joueur pro de rugby, un accident l'a ramené sur Terre › Depuis, sa vie se résume à une prise quotidienne d'anti-douleurs › Overdose de mécidaments début 2020, c'était une étourderie, promis › Il arrive (presque) à oublier sa petite amie du lycée › Aura tendance à sur-réagir face à ce qu'il considère être une injustice › Les feux des projecteurs lui manquentCODE COULEUR : darkgoldenrod (tan pour design sombre) RPs EN COURS : (09) › chad #3 › amos #1 › ruben #14 › elijah #3 (fb 2003) › greta #5 › mavis › mickey #3 › evelyn #15
hartfield family: ruben #14 & ethel (scena) & margot (scena) › nothin' to say when everything gets in the way. seems you cannot be replaced and i'm the one who will stay. answer the phone: "Harry, you're no good alone. why are you sittin' at home on the floor? what kind of pills are you on?" in this world, it's just us, you know it's not the same as it was.
rhessan #9 & ua #3 › we've taken different paths and traveled different road. i know we'll always end up on the same one and when you're under fire i will cover you. if i was dying on my knees you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother.
everhett #15 › i never believed in heroes but darkness can turn into light. i know this ain't never say never but i'll never, ever. i won't stop fighting, but not fighting with you. i'll be fighting for you like i'm born again.
hartwell #3 › sold my halo for someone. who needs wings when they're less fun? what's a boy to do when he's not shiny new? where's newer ones on the scene? nothing left to say, is this the price i pay for the man that i've been? tell me, who's gonna love me now?
mickey #3 › things we lost to the flames, things we'll never see again. all that we've amassed sits before us, shattered into ash. i was the match and you were the rock. maybe, we started this fire. you said, "We were born with nothing and we sure as hell have nothing now". the future's in our hands and we will never be the same again. these are the things we lost in the fire.
rhebel #7 › listen to 'em, but you never trust 'em, enjoyin' the attention, but don't need a husband but maybe someone. it's been too many nights since you had a fun one. they call you quiet, but they don't know where you come from. oh, you got so much poise.
harter: elett #3 & channing #6 › i'm too selfish, i can't help it. stuck in my ways, not in my place i can't wait 'til i'm covered in velvet. feed me fantasies 'cause it's one long trip down this balcony. enlighten me and lie to me. i don't like to hear it but the irony if i had the dime for every casualty then i'd be dumb rich, still in agony.
(#) Sujet: Re: (brofield #14) my favorite flavored sweets are raspberry amphetamines Ven 10 Mar - 12:28
Ruben pensait obtenir une accolade de sa part, une étreinte, ou n’importe quel autre synonyme d’une certaine forme d’affection que les deux frères ne se témoignent que rarement, la faute à leurs forts tempéraments. En face, Rhett ne se contente pas seulement de le lui refuser, il se débrouille aussi pour lui asséner une salve de rerpoches à la seconde même où le benjamin se fait une place à l’intérieur de l’appartement, où personne ne les entendra se saigner à blanc. « A partir du moment où tous les choix que tu faisais menaient à ta destruction. Et inévitablement à ta perte à un moment donné. » Et ça n’aurait dû rester que son problème, son seul problème à lui seul, tel un adulte capable de savoir qu’il saute à pieds joints dans le vide. Il le faisait consciemment, et il le voulait, parce qu’il n’y avait aucune autre solution possible, telle que sa vraie-fausse cure l’a prouvé. Rhett est tout aussi conscient de la force des mots qu’il lui impose lorsqu’il annonce ne plus considérer Ruben contre son propre frère, cet affront ayant été celui de trop à ses yeux. Celui qu’il ne peut plus se permettre de tolérer, à commencer parce qu’il ne le supporte pas, l’arrière-goût de trahison étant encore omniprésent dans sa bouche. « Tu sais ce que m’a dit Hassan quand on en discutait ? » - “J’imagine que je vais le savoir très bientôt.” Il rétorque avec amertume, ne cachant pas non plus qu’il n’a pas une bonne image de la soudaine alliance des deux hommes, surtout alors que cette dernière se résume à s’unir pour lui faire face. Heureusement qu’ils avaient encore Ethel, l’éternel drapeau blanc de cette famille.
Sans s’attendre une seule seconde à ce que Ruben aborde de front un tel sujet, Rhett ancre son regard dans le sien, avec l’espoir aussi fou que stupide que cela suffise à ce qu’il comprenne qu’il ne veut plus rien avoir à faire avec lui. « Qu’il était hors de question qu’il enterre deux amis en une année. » Mais aussitôt, le cœur du sportif se brise à l’énoncé de cette évidence, autant que de la mort de Joanne, qui l’a aussi touché de plein fouet. Il n’a jamais été marié avec, il ne l’a jamais aimé de la façon dont Hassan l’aimait, mais elle avait toujours fait partie de sa vie, en tant qu’amie. Pendant un instant, il pense enfin à Hassan, et à tout ce qu’il a pu vivre par sa faute. « Tu sais ce que j’ai répondu à ça ? Que j’enterrerai pas le seul frère qui me reste. » Le regard de Rhett crie à son tour toute la détresse qui est la sienne. Évoquer la mort de Joanne est déjà quelque chose de difficile, mais celle de Jackson l’est d’autant plus, même après toutes ces années. La surprise le rend muet, mais n’importe qui lirait la tristesse qui est désormais la sienne, ce qui est sûrement d’autant plus facile pour son petit frère, lui qui se rapproche désormais de lui. « J’en ai rien à foutre que ça t’ait pas fait plaisir de passer quatre semaines dans les Alpes [...]. » - « Si ça avait été Jackson à ma place, t’aurais réagi pareil ? Tu lui aurais dit d’aller se faire foutre à lui, hein ? » Bien sûr que non, et la seule raison pour laquelle il lui pose la question, c’est parce qu’il le sait. “C’est bon, Ben, arrête. Tais toi.” Il souffle, retrouvant maigrement le don de parole alors qu’il est le premier à gommer les derniers dizaines de centimètres le séparant de son petit-frère, pour enfin enrouler ses bras autour de ses épaules, sans lui laisser le choix un seul instant. Maintenant, c’est lui qui ressent le besoin de le sentir près de lui, ce qui est aussi une façon particulière de s’excuser, maintenant que les plus immenses arguments qui soient ont été utilisés: Hassan, Joanne, Jackson. “Plus personne n’enterre d’ami.” Il souffle dans un premier temps, sa main posée contre le crâne de Ruben, se souvenant presque du moment où il était un nourrisson pour qui ce genre de geste était vital. “Ni de frère.” Ils n’ont jamais cherché à nier la douleur qui avait été la leurs lors de l’enterrement de Jackson, ni d’un côté ni de l’autre. “Je suis désolé.” Pour tellement de choses à la fois qu’il ne peut pas se permettre d’en citer une en particulier. Il est désolé, voilà tout. Sa tempe contre la sienne, il refuse encore de laisser son petit frère retrouver sa liberté, ayant encore un peu trop envie de le garder près de lui, et ayant très peu envie de faire face à son regard - ou de lui montrer le sien. “Je cherche pas à te pourrir la vie. Ou celle d’Hassan, ou celle d’Evelyn.” Ou celle de qui que ce soit d’autre, il le jure. “C’est juste pas le genre de truc contre lequel tu luttes parce que tu t’entraînes six heures par jour, ou parce que tu connais par coeur les symptômes et leur diagnostic.” Il fait au mieux, il le jure, mais tout n’est pas aussi simple pour lui que ça semble l’être pour Ruben.
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(brofield #14) my favorite flavored sweets are raspberry amphetamines
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