ÂGE : 44 ans (7 octobre) SURNOM : Teddy est déjà le diminutif de Theodore. C'est simplement plus facile si le nom signé et le surnom correspondent. STATUT : Un esprit libre sans attache... si on enlève le poupon qui est dans l'écharpe de portage. MÉTIER : Après avoir passé 15 ans à cultiver des relations humaines plus saines, il cultive maintenant des fruits et légumes bio pour le collectif Cranky Beauties. LOGEMENT : Sur sa petite fermette bio passée la limite de Logan City. POSTS : 23 POINTS : 50
TW IN RP : aucun je crois (même s'il peut être mention d'abandon maternel?) GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Enfant entendant de parents sourds - petit gars de la ferme devenu gringalet de ferme - pianiste quand même doué - a un plan : celui de ne pas avoir de plan - joyeux agriculteur que vous trouverez au marché avec un bébé dans une écharpe ou à s'étourdir dans la vie - accepterait peut-être même le troc pour des légumes.CODE COULEUR : Se montre aimable en crimson. AVATAR : Tim Minchin CRÉDITS : Avatar de Ecstatic Ruby (aka Chelsea) DC : L'autruche écossaise (MacLeod) PSEUDO : A Wanderer INSCRIT LE : 19/01/2023
(#) Sujet: Thought of flight || PV Andrew-Teddy #1 Dim 5 Mar 2023 - 3:22
C’était peut-être une simple question d’éducation ou d’enfance campagnarde : ma famille, mes proches et ma communauté avait toujours été une importante partie de mon quotidien. Autant mettre la main à la pâte pour aider un inconnu qu’un membre de ma famille, ça venait de pair avec la vie telle que je la concevais. Dans une vie antérieure, c’était ce qui m’avait amené à multiplier les heures au boulot, à m’étourdir et à brûler la chandelle probablement plus par les deux bouts que ce que je voulais bien prétendre. Prendre un dossier de plus, faire une visite de plus, prendre un doctorant de plus… Ce n’était que trois fois rien, des minutes de plus qui serait perdue autrement.
À bien y réfléchir, ce côté cœur d’artichaut provenait probablement de ma mère. Même sa retraite aujourd’hui n’en avait pas vraiment l’air : autant que lui permettait sa surdité, elle était impliquée dans sa communauté sourde. Elle aurait été la première à me proposer de garder Poppy si j’avais osé m’ouvrir sur le fait que cette parentalité solitaire me faisait un peu plus peur et qu’elle était bien plus épuisante que ce que je voulais bien admettre.
C’était d’ailleurs elle qui avait débarqué chez moi : les grandes nouvelles venaient presque toujours avec l’entrée tonitruante de ma mère. À grands gestes, elle s’était empressée de me raconter ce qu’elle avait compris de son plus récent échange avec sa sœur : des ennuis de santé pour Andrew, son neveu, mon cousin. Elle n’avait bien sûr pas tout compris et ça l’inquiétait naturellement considérant que le cancer avait quand même eu des conséquences dramatiques.
Ironiquement, même si la famille avait toujours été une valeur importante à mes yeux (c’est après tout une essentielle partie de notre tissu social que l’on tend à négliger obnubilé par le contenu de ces réseaux), je n’avais jamais été particulièrement proche d’Andrew. Oui, j’étais fier quand je voyais ce qu’il était devenu à la télévision et au cinéma. Un peu admiratif même. Mais enfant, l’acharnement de ses parents (et de nos grands-parents communs) à ne pas apprendre la langue des signes n’avait pas été pour faciliter les rencontres familiales. Rajoutons ensuite deux univers qui n’avaient que peu en commun, et ça donnait quand même une belle recette pour s’assurer que les contacts restent un peu plus sporadiques que ce que je voulais bien admettre.
Tout ça pour en venir au fait que ma mère et moi avions cherché une idée pour canaliser de l’amour et du soutient. La seule qui nous venait en tête était celle qui allait de paire avec le reste de notre vie d’agriculteurs (plus ou moins) aguerris : de la bouffe. Le lendemain, après un bref appel pour vérifier qu’il était chez lui, je chargeais dans ma bagnole électrique assez de bouffe pour nourrir un régiment. Ma fille dans son landau, je pris le chemin vers la résidence de mon cousin. Après m’être garé dans l’entrée, avoir ramassé la petite, je sonnais à la porte. À peine était-elle entrouverte que je déclarais : « J’ai une livraison de réconfort pour un certain Livingstone, Andrew Livingstone. Ça se mange en plus. Parce que tu connais ma mère, non? ».
Toi qui dors à poings fermés. Nuit après nuit, jour après jour, je t’apprendrai, malgré tous les détours tout ce qui compte et qui vaut toutes les richesses: la liberté, l’amour et la tendresse
Thought of flight || PV Andrew-Teddy #1
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