if you want blood, we'll give you some (aisling #4)
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Phoenix Ellsworth
ÂGE : Trente-neuf années estampées sur la gueule. STATUT : Marié depuis mes vingt-quatre ans, veuf depuis mes trente-trois, le cœur six pieds sous terre et la bague toujours au doigt. MÉTIER : Ancien boxeur pro, neuf fois champion du monde. Aujourd'hui boniche dans un club de boxe de quartier. Mon ego a prit cher. LOGEMENT : Redcliff, studio de merde qui part en ruines. Tout seul comme un con depuis que les services sociaux ont embarqué ma petite. POSTS : 1057 POINTS : 60
PETIT PLUS : Né à Bristol, j’ai grandi dans les rues de Brisbane, ses foyers d’accueil à chier, ses bancs d’école parfois, ses mitards souvent ≈ Tête brulée invétérée bourrée de rage et d’affliction, je courbe pas l’échine, je fonce dans le tas. Certains diront même que je vais chercher l’embrouille ≈ Dixit Leila je suis vieux jeu, campé sur mes valeurs chevaleresques ≈ Ma came c’est rouler, enfourcher ma bécane, tracer la route ≈ Mes années sur le ring m’ont laissé balafres et séquelles niveau mémoire à court terme ≈ Depuis la mort de Paige je suis rarement sobre.RPs EN COURS : Jaimie (fb) › Robin #2 › Sid #2 (fb) › Jaimie #3 › Aisling #4 ›
Leila › i'm sorry daughter but your father's not the same. I can look into your eyes, and I'll swear that I will change. But tomorrow is tomorrow so forgive me if I stay. You can hide beneath the covers while I hide behind the pain.
Robin › i'm tired of being what you want me to be, feeling so faithless, lost under the surface. Don't know what you're expecting of me, put under the pressure of walking in your shoes. Every step that I take is another mistake to you and every second I waste is more than I can take. I've become so numb, I can't feel you there. › 1 (fb) ›
Jaimie › follow me tonight, I'll show you what's it like, to be alive. I know it seems like we're all lost, we see the secrets, we know the unknown. Keep close, hold my hand now, just be strong. We can follow this river right back to your home. › 2 ›
Sid › another clever word sets off an unsuspecting herd and as you step back into line, a mob jumps to their feet. now dance, fucker, dance, man, he never had a chance, and no one even knew it was really only you, and now you steal away, take him out today, nice work you did, you're gonna go far, kid › 1 (fb) ›
Aisling › we've been chasing our demons down an empty road, been watching our castle turning into dust escaping our shadows just to end up here, once more › 1 (fb) › 2 › 3 ›
there's an old saying - that which doesn't kill you makes you stronger, i don't believe that. i think the things that try to kill you make you angry and sad. strength comes from the good things, your family, your friends, the satisfaction of hard work. those are the things that will keep you whole, those are the things to hold onto when you're broken.
RPs EN ATTENTE : Sohan › Jaimie (ra) › Sid #3 AVATAR : Charlie Hunnam INSCRIT LE : 22/03/2016
(#) Sujet: if you want blood, we'll give you some (aisling #4) Jeu 23 Mar - 1:49
If you want blood, we’ll give you some
“They beat us down, but we survived. Talked out of school and made up lies, but we don’t listen, we do what we do. We don’t care about them, we care about you” @Aisling Hayes
Le coude collé sur le bar, la gueule dans le brouillard, je regarde le fond de mon verre pour dissuader le guignol à côté d’essayer de m’engager inlassablement dans ses brèves de comptoir qui respirent pas franchement la tolérance et l’amour du prochain. Mais vraisemblablement il comprend pas que l’alcool c’est un sport solitaire, le sacré con. Alors je regarde le liquide ambré danser et je fais le serment que s’il cogne encore une fois mon épaule, je lui explose la gueule sur le comptoir. Je reconnais, c’est ma faute. Sortir picoler dans un pub irlandais le jour de la St Patrick, c’était une idée de merde si je voulais qu’on me foute la paix. Alors peut-être qu’au fond, c’est exactement ce que je recherchais. La musique joyeuse bat son plein, la bière coule à flot, les pintes s'entrechoquent et se renversent sur le parquet collant, ça tangue en se tenant par les épaules, ça braille des "Kiss me I'm shit-faced", c'est bon enfant, le whiskey tournoi, mes pensées divaguent, le coude du guignol cogne mon épaule.
Vous m’connaissez, j’suis un homme de parole. Je prends une inspiration, calme, posé, je m’envoie le whiskey cul sec dans le gosier, ensuite je fais ce que j’avais à faire : je lui attrape l’arrière de la tête et je l’éclate à répétition sur le bois massif du comptoir qui a pas tardé à prendre une teinte rougeâtre.
Fueldude a dit que ma maladie c’était l'alcoolisme, les psys en taule penchaient pour des mots plus pompeux comme trouble explosif intermittent saupoudré et stress post-traumatique, moi je sais que je suis surtout un enfoiré mélancolique qui aime pas qu’on le fasse chier. L'alcoolisme, la violence ; c’est des effets secondaires.
Comme finir la gueule dans les poubelles parce que tu t’es fait tej du bar par trois gaillards de la sécurité. ‘Ma pire journée de sobriété vaut mieux que ma meilleure journée d’ivrognerie’. Quel ramassis de conneries. C’est le pied. Les gens sont trop cons. T’en défonce hein, c’est le signal de départ. Baston générale. J’ai du sang dans la bouche. J’entends quelqu’un rire. Ensuite je réalise que c’est moi. Un sourire bienheureux sur les lèvres, je glisse une main derrière ma tête sur le bitume, pose l’autre sur mon abdomen et je relève les yeux vers le ciel. Sauf que c’est pas le ciel bleu australien qui remplie ma vision. C’est deux p’tits bordels irlandais à grosses franches gros yeux gros manteaux duveteux. « Tu m’avais pas dit que t’avais une soeur Bambi » et mes yeux se ferment. Qui a dit que le pavé chaud c’était pas l’endroit idéal pour piquer un somme, au fond ?
Starseed
The pictures tell the story, this life had many shades. I'd wake up every morning and before I'd start each day I'd take a drag from last nights cigarette that smoldered in it's tray, down a little something and then be on my way.
Aisling Hayes
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1328 POINTS : 120
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [15] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [2] ♡ Robin [3] ♡ Laoise ♡ Phoenix [3] ♡ Siham
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Hey it's gonna take some foot work to get you on your way. They'll be pit-falls and some cat-calls but hard you must persist cause life is so precious and we have only got one shot, You move along and you stay God strong all the treasures will be got.
C’est rare, qu’elle sorte le matin. Oiseau de nuit, Aisling a plutôt l’habitude de danser sous un halo lunaire avant de s’échouer dans son lit pour n’en émerger qu’avec les lueurs tamisées du début d’après-midi. Pourtant, elle aime la fraîcheur de l’air quand les rayons du soleil n’ont pas encore imprégné le bitume des trottoirs, le calme des rues quelques instants avant qu’elles ne soient envahies par la foule, l’éclat lumineux du ciel qui rend tout plus doux et plus coloré. Ça l’apaise, éloigne les accords folkloriques qui résonnaient dans tout le quartier la veille et amenaient avec eux des souvenirs pluvieux, grisâtres comme le ciel de leur pays. Un casque sur les oreilles, elle s’est réfugiée dans l’album photo qu’elle assemblait, ornant les pages crémeuses de visages souriants et flyers engagés, autocollants et chutes de tissus comme de rubans pour créer des textures et donner vie aux activités associatives de son église. Peu a peu, les gestes répétitifs ont fini par l’absorber, assez pour que ses nerfs à vif ne se lassent de la torturer et laisse le sommeil la gagner.
En route, elle emplit ses poumons, inspire l'iode matinale, présente son pâle minois au soleil australien. Ça n’empêche pas son cœur de battre la chamade alors qu’elle passe devant les bars où flottent encore trèfles à quatre feuille et drapeaux irlandais, un arôme de bière et de bois imprégné. Elle aurait dû faire le tour, passer par le parc pour rejoindre l’église au lieu de s’engouffrer dans cette petite allée couvertes de tags, au sol jonchés de papiers et de cadavres de bouteilles. oh mon dieu ! Et de cadavre tout court ! Le sang quitte son visage et elle s’arrête net. oh please god no… Elle prie silencieusement en déglutissant difficilement. Car c’est bien un corps inerte qu’elle discerne là-bas entre les poubelles. Les mains enroulées autour de la lanière de sa sacoche pour les empêcher de trembler, elle fait un pas en arrière, prête à s’enfuir comme un faon effrayé par-delà les bosquets. Se retirer de cette scène avant qu’elle n’ait le temps de s’inscrire dans ses pensées et revienne la hanter. trop tard. Car un rire désincarné s’échappe de l’apparition et l’encourage aussitôt à se signer. C’est le moment que choisit le mort pour la faire sursauter en décidant de bouger. Un cri nait dans sa gorge et s’étouffe dans la paume qu’elle plaque aussitôt contre les lèvres. Mais au lieu de se relever pour la pourchasser, la forme reste étendue sur l’asphalte comme on chillerait dans un parc. La gorge nouée, elle rassemble tout son courage et s’approche sur la pointe des pieds.
C’est alors qu’elle reconnaît les baskets suspicieusement blanches, le jean délavé, le t-shirt déchiqueté… Prise d’un doute, elle se mordille l’intérieur de la joue, se penche par-dessus la silhouette amochée, et écarquille des yeux ronds en reconnaissant la barbiche blonde décolorée par la mer et l’été, le regard pâle souligné d’un inévitable halo violacé, les mèches blondes et vaguement ondulées. « Tu m’avais pas dit que t’avais une soeur Bambi. » Qu’il lui lance, guilleret, la lèvre fendue et le sourire léger. « My god ? » Elle s’étonne, troublée malgré son apparente légèreté. Car c’est pas tous les jours qu’on retrouve un ami éclaté sur le bitume aux premières lueurs du jour. Elle n’a toutefois pas le temps de s’en inquiéter outre mesure car le sens de ses paroles atteint son cerveau pas encore totalement réveillé et la foudroie à retardement. « Que- comment tu connais ma sœur ? » Elle fronce les sourcils, ne voit pas le rapport, sent monter la panique à l’idée qu’il ait fait sa connaissance sous un trèfle irlandais. Qu’ils aient échangé au détour d’une bière les circonstances plus que douteuses dans lesquelles ils se sont rencontrés il y a des années. Que ses frères en manque d’action n’aient pas trouvé mieux que de le tabasser pour le remercier…
Elle se rassure toutefois en se souvenant que Phoenix a gagné plusieurs championnats de boxe et qu’il n’en aurait certainement fait qu’une bouchée. quoi que ces pas forcément rassurant pour mes frangins… Mâchonnant sa lèvre inférieure, elle contemple un instant l’idée avant de revenir au présent. « Qu’est-ce qui t'es arrivé ? » En tournant, le vent frais du matin répond à sa question car il amène à ses naseaux un effluve de whiskey bien trempé. « Phoenix… me dis pas qu’t’as encore bu ? » Elle glapit en croisant les bras, tente de contenir toute sa réprobation derrière la fourrure duveteuse de son manteau de demi-saison tandis qu’elle détaille les bleus sur son visage, le sang séché, le t-shirt taché. « Roh puis tu t’es battu- » et c’est pas bien ! Elle voudrait ajouter. Mais à quoi bon ? Il le sait. Elle le sait. Il s’en tape, et elle ne devrait pas en avoir grand-chose à cirer. C’est plus fort qu’elle pourtant : son cœur se serre et l’angoisse se creuse un nid dans ses tripes. Car après presque un an de sobriété, elle se sent toujours aussi fragile. Et elle ne peut chasser l’idée qu’elle n’a aucune chance de rester sobre si même un gars fort et déterminé comme Phoenix finit par replonger. « Bon attends on peut encore arranger ça ! » Elle décide avec un petit soupir résigné, déterminée à employer les grands moyens pour sauver l’âme de son ami et les espoirs qu’elle projette sur lui. « J’allais à l’église, tu veux v’nir avec moi ? »
Code - Pando + texte - whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
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Phoenix Ellsworth
ÂGE : Trente-neuf années estampées sur la gueule. STATUT : Marié depuis mes vingt-quatre ans, veuf depuis mes trente-trois, le cœur six pieds sous terre et la bague toujours au doigt. MÉTIER : Ancien boxeur pro, neuf fois champion du monde. Aujourd'hui boniche dans un club de boxe de quartier. Mon ego a prit cher. LOGEMENT : Redcliff, studio de merde qui part en ruines. Tout seul comme un con depuis que les services sociaux ont embarqué ma petite. POSTS : 1057 POINTS : 60
PETIT PLUS : Né à Bristol, j’ai grandi dans les rues de Brisbane, ses foyers d’accueil à chier, ses bancs d’école parfois, ses mitards souvent ≈ Tête brulée invétérée bourrée de rage et d’affliction, je courbe pas l’échine, je fonce dans le tas. Certains diront même que je vais chercher l’embrouille ≈ Dixit Leila je suis vieux jeu, campé sur mes valeurs chevaleresques ≈ Ma came c’est rouler, enfourcher ma bécane, tracer la route ≈ Mes années sur le ring m’ont laissé balafres et séquelles niveau mémoire à court terme ≈ Depuis la mort de Paige je suis rarement sobre.RPs EN COURS : Jaimie (fb) › Robin #2 › Sid #2 (fb) › Jaimie #3 › Aisling #4 ›
Leila › i'm sorry daughter but your father's not the same. I can look into your eyes, and I'll swear that I will change. But tomorrow is tomorrow so forgive me if I stay. You can hide beneath the covers while I hide behind the pain.
Robin › i'm tired of being what you want me to be, feeling so faithless, lost under the surface. Don't know what you're expecting of me, put under the pressure of walking in your shoes. Every step that I take is another mistake to you and every second I waste is more than I can take. I've become so numb, I can't feel you there. › 1 (fb) ›
Jaimie › follow me tonight, I'll show you what's it like, to be alive. I know it seems like we're all lost, we see the secrets, we know the unknown. Keep close, hold my hand now, just be strong. We can follow this river right back to your home. › 2 ›
Sid › another clever word sets off an unsuspecting herd and as you step back into line, a mob jumps to their feet. now dance, fucker, dance, man, he never had a chance, and no one even knew it was really only you, and now you steal away, take him out today, nice work you did, you're gonna go far, kid › 1 (fb) ›
Aisling › we've been chasing our demons down an empty road, been watching our castle turning into dust escaping our shadows just to end up here, once more › 1 (fb) › 2 › 3 ›
there's an old saying - that which doesn't kill you makes you stronger, i don't believe that. i think the things that try to kill you make you angry and sad. strength comes from the good things, your family, your friends, the satisfaction of hard work. those are the things that will keep you whole, those are the things to hold onto when you're broken.
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(#) Sujet: Re: if you want blood, we'll give you some (aisling #4) Mar 23 Mai - 21:13
If you want blood, we’ll give you some
“They beat us down, but we survived. Talked out of school and made up lies, but we don’t listen, we do what we do. We don’t care about them, we care about you” @Aisling Hayes
« Comment tu connais ma sœur ? » Je lève la main vers son visage - leur visage du coup vu qu’elles sont deux - mais la flemme l’emporte sur ma maigre volonté de communiquer et mon bras retombe confortablement sur mon abdomen. « Qu’est-ce qui t'es arrivé ? » La vie, cette salope. La poisse, ma vieille pote. Ma connerie mon sadisme mon masochisme, la liste est longue, choisis ce que tu préfères. Moi je cherche plus à comprendre. J’ai passé ma vie a essayé de me tirer de la merde dans laquelle je suis né pour y revenir irrémédiablement encore et encore, j’en ai plus rien à foutre. « Let go and let God », pas vrai ? Y a quelque chose de libérateur dans le fait de foutre sa vie en l’air : tu sais exactement ce qui va se passer. C’est toujours un nid à emmerdes, mais au moins c’est toi qui les choisis, les emmerdes. Serein, je fais craquer mon cou d’un côté puis de l’autre sans rouvrir les yeux, le crâne toujours bien calé sur le pavé frais. « Phoenix… me dis pas qu’t’as encore bu ? » Je t’ai déçue Bambi ? Prend un ticket. « Roh puis tu t’es battu- » « Et j’ai même tabassé un mec tellement con que sûr et certain ça compte pour non assistance à personne en danger de le laisser être lui-même » je rajoute une couche avec un doigt en l’air sans prendre la peine d’ouvrir les yeux pour autant, bercer par la brise fraiche du matin. « Bon attends on peut encore arranger ça ! » Comment ça « on » ? Arranger quoi ? Je rouvre un œil et je le plisse comme un cow-boy qui regarde droit dans le soleil de plomb désagréable alors qu’on est dans une ruelle sombre. « J’allais à l’église, tu veux v’nir avec moi ? » « Bah non. Bien sûr que non. » Louche le faon. Ensuite j’entends la douce mélodie des sirènes de police au coin de la rue et un coup d’œil sur ma droite m’indique que deux condés gaillards et motivés viennent de garer leur p’tite voiture de merde devant le bar et je trouve dans mon cœur l’inspiration divine de me bouger le cul « Quoi qu’à la réflexion ça peut pas faire de mal ! » et je saute sur mes pieds avec une agilité de ninja tandis que la manœuvre me donne envie de gerber mais je subis ma gueule de bois dans le silence de l’héroïsme. Je m’étire et je sautille sur place comme avant une rencontre sur le ring parce qu’il faut au moins tout ça et je crache par terre et y a du sang là-dedans. « Allez Bambi, Jésus nous attend ! C’est quoi le plan aujourd’hui ? On fait la ronde en dansant avec les tarés de DDA ou on s’contente de s’confesser nos péchés en s’étouffant avec leurs cookies de Satan ? » je suis plutôt loquace aujourd’hui, le soleil brille, j’ai encastré mes phalanges dans les mandibules de quelques marioles, la journée s’annonce lumineuse comme ils disent, les fondus. Et je sais plus pourquoi ni comment mais quelque part dans mon esprit bituré je me souviens avoir promis à Aisling de l’accompagner à l’église un jour, dans un moment de faiblesse, alors faut assumer maintenant. Mais en vrai j’peux pas le nier, y a quelque chose chez le faon pimpant qui allège le cœur. Y a du soleil dans ses froufrous roses fluos. Ça t’arrache les yeux et un sourire au passage. Aisling quoi. Y a quelque chose qui casse les couilles aussi. Mais on est positif aujourd’hui, on a rendez-vous avec notre lord and savior après tout, en avant la musique !
Starseed
The pictures tell the story, this life had many shades. I'd wake up every morning and before I'd start each day I'd take a drag from last nights cigarette that smoldered in it's tray, down a little something and then be on my way.
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(#) Sujet: Re: if you want blood, we'll give you some (aisling #4)
if you want blood, we'll give you some (aisling #4)
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