ÂGE : 40 ans. 26/04/1983. Comment ça il est encore en vie ? C'était pas prévu dans le script, putain. SURNOM : Jo. C'est court et c'est simple mais, surtout, ça lui permet de se présenter sans utiliser le vrai prénom qu'il déteste. STATUT : Il ne trouvera peut-être jamais la femme de sa vie. Il n'a rien à offrir, si ce n'est qu'un cœur battant faiblement sous ses cinquante couches de poussière. MÉTIER : Concierge de nuit à l'hôpital St Vincent. Il en voit littéralement de toutes les couleurs. Ça ne l'empêche pas de faire le clown devant les enfants alités pour leur remonter le moral. LOGEMENT : IL A UN APPARTEMENT ! OUI OUI ! Célébrons cela avec une bonne coupe de vin et un petit joint à consommer sur le balcon, évidemment, pour ne pas enfumer sa colocataire Stella. POSTS : 34982 POINTS : 0
TW IN RP : Drogue, dépendance, violence, abus sexuels. TW IRL : TS.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Il paraît qu’il n’est pas bien dans sa tête mais il fait de son mieux pour ne pas être le méchant de l’histoire. Il a de bonnes valeurs, Joseph, seulement, il n’est pas né dans un monde fait pour lui. Les punitions que lui infligeaient son père tambourinent encore dans son crâne – il essaye d’oublier en s’entourant de bonnes personnes sans jamais réaliser qu’il brise tout ce qu’il tient dans ses mains. Il craint de mourir seul, comme tout le monde, mais la mort en elle-même ne l’inquiète pas. Il croit que sa dernière chance n'est pas encore arrivée. RPs EN COURS : LA CONFISERIE
KEEGANs. - Lily 13 - Raconte-moi une histoire dans laquelle ils sont heureux.
Parce que je ne serais rien sans les mots de Deborah.
ALEPH.Je me souviens deux enfants trop petits pour se soucier des conséquences. Je vois deux hommes qui se sont cassé les jambes en tombant de trop haut. AVATAR : Sebastian Stan. CRÉDITS : greenhouselab + Ross Resources pour la signa. DC : Raph le flamant et Archie le varan. PSEUDO : Mapartche. INSCRIT LE : 25/09/2018
(#) Sujet: Same room [Maritza] Dim 16 Avr 2023 - 18:59
Joseph avait été embauché comme concierge à l’hôpital St-Vincent deux semaines plus tôt. Le travail se passait bien ; il s’était familiarisé avec les salles d’entretien, les produits désinfectants, ceux qu’il ne faut pas mélanger ensemble, les gants qu’il portait en permanence dans ses mains faisaient maintenant partie de son personnage comme ceux de l’univers Disney. Seulement quand il passait dans les chambres des patients dans le but de prendre des nouvelles d’eux, il les retirait. Au début, les gens étaient méfiants. Joseph comprenait leur scepticisme car il a conscience de ne pas se trimbaler avec le visage le plus sympathique du pavillon. Ses cicatrices étaient les premières à attirer le regard, son œil gris et vitreux semait l’inconfort chez les personnes âgées. Certains pensaient qu’il avait combattu pour le pays mais son histoire était bien moins héroïque. Il n’avait pas le même air enjoué que les infirmiers et infirmières qui passaient les voir plusieurs fois par jour. Il ne faisait pas de blagues, n’avait pas le tour avec eux, ne savait pas comment interagir avec l’âge d’or car il lui rappelait sans cesse sa propre mère qu’il n’arrive pas à aimer, ainsi que son père qui avait sombré quelques années plus tôt.
C’était du côté des enfants qu’il avait réussi à trouver son aise. La première fois qu’il était entré dans la chambre d’une jeune fille d’à peine six ans, elle lui avait demandé s’il était un robot. Il avait hoché de la tête, s’était mis à marcher mécaniquement, avait métallisé sa voix, avait accompagné chacun de ses mouvements de sons rouillés, puis la jeune malade avait éclaté de rire. Le genre de rire qui réchauffe même les cœurs les plus glacés ; et, pendant un instant, Joseph était resté à ses côtés pour lui raconter ses aventures de robot, avait prétendu qu’il venait de l’espace et que son vaisseau s’était crashé en Australie quelques semaines plus tôt. L’explication la plus plausible pour présenter ses cicatrices. Il n’avait évidemment pas oublié de désinfecter la place et de changer le sac des poubelles, mais il l’avait fait en décrivant chacune de ses actions de manière héroïque. Quand il était sorti de la chambre, elle lui avait demandé s’il reviendrait ou s’il n’avait été que de passage, et il lui avait promis de ne pas l’oublier parce que, de toute façon, il voulait s’assurer qu’elle ne vendrait pas son secret aux autres employés parce qu’il « perdrait son boulot si on apprenait qu’il était un robot ».
Le voilà ce jeudi soir, à arpenter les corridors avec son charriot, à nettoyer la moindre trace de doigt dans les vitres, à arroser les plantes qui ne s’assèchent plus depuis qu’il a été engagé. Quand il passe devant la chambre de Kathy (elle lui avait donné son prénom la première journée), il ne s’arrête pas, attend quelques secondes, repasse dans l’autre sens. Et il le fait trois ou quatre fois avant que l’enfant ne crie de sa chambre : « Je t’ai vu, monsieur le robot ! » Faisant mine d’avoir été vaincu, il fait claquer sa langue contre son palet et entre finalement dans la pièce, délaissant son charriot, n’apportant qu’une serviette et son produit désinfectant au citron. « J’pensais avoir activé ma cape d’invisibilité. Elle doit être défectueuse… » Il prétend en s’éternisant un moment sur la poignée de porte pour la récurer, tuer toutes les bactéries. Puis, joueur, il jette un coup d’œil furtif à Kathy et son sourire aussi grand que la lune étire le sien. Comme d’habitude, il lui demande comment elle se porte, si elle a reçu des nouvelles, mais, comme d’habitude, elle lui dit que rien n’a changé et que les infirmières s’occupent d’elle de la même façon qu’avant. Elle n’a que sept ans et, pourtant, Joseph a l’impression qu’elle a vécu dix vies. Elle s’exprime avec tant d’assurance, connait les termes médicaux contrairement à Joseph qui doit constamment lui poser des questions. Il avait cependant fait le plus de recherches possible quand il avait appris qu’elle était clouée au lit à cause de la leucémie. « Regarde c’que j’t’ai apporté. » Il confit en sortant de sa poche un petit robot en origami. Un pliage assez simple, facilement reproductible. Il le pose sur le ventre de Kathy, elle vient le chercher avec intérêt, tandis que Joseph lui tend quelques feuilles de papier carré. « J’me suis dit que tu pourrais essayer d’le reproduire. T’es assez brillante pour ça, non ? »
I've got no need for open roads, cause all I own fits on my back. I see the world from rusted trains and always know I won't be back.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 185 POINTS : 0
TW IN RP : Violence - Deuil TW IRL : AucunGENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : [color=#cc0066][b]...[/b][/color] RPs EN COURS : Andrew #1 ; Sergio #2 ; Joseph #1 ; Sergio & Cesar #1 ; Chris #1 ; Malone #1 ; Sara #1 ; Lily #1 ; Diego #1 ; Logan #1 RPs TERMINÉS : Olivia #1AVATAR : Penelope Cruz CRÉDITS : avatar: tag, gif: tumblr DC : Marley Lynch ♥♥ PSEUDO : Ju' INSCRIT LE : 28/03/2023
Trente minutes venaient de s'écouler sans que Maritza ne puisse faire le moindre pas. Pétrifiée devant l'entrée de l'hôpital, la mère de famille ne pouvait se résoudre à passer la porte. Elle fixait - sans vraiment la regarder - la structure du bâtiment, cherchant au plus profond d'elle-même un semblant de force ou de courage qui lui permettrait d'avancer. Pour le moment, elle en semblait tout bonnement incapable. Autour d'elle, les gens allaient et venaient, entraient, sortaient, marchaient, couraient, tout le monde semblait en mouvement. Tout le monde, sauf elle. Statufiée, la mexicaine était hagarde. Son attitude plus que surprenante commençait à attirer l'attention des gens autour d'elle. Certains se mettaient à chuchoter en l'observant mais la brune n'y portait aucune attention. Pour dire vrai, elle n'avait plus conscience de rien. La seule chose qu'elle savait, c'était qu'elle devait entrer et qu'elle ne s'en sentait pas capable. Elle n'avait aucune envie de replonger dans l'enfer que représentait ce lieu. Cela faisait des mois qu'elle n'y avait pas mis les pieds et pourtant la même angoisse l'emplissait. « Vous allez bien ? » Maritza sursauta, et mit quelques instants avant de comprendre ce qui se passait. Elle tourna la tête et esquissa un léger sourire, nostalgique, triste aussi, à une jeune femme qui devait être infirmière : « Oui, oui. J'étais juste perdue dans mes pensées. » répondit-elle, évasive, presque désorientée. Ce réveil brutal l'obligea enfin à se mettre en mouvement. Avec lenteur, et presque à reculons, Mari passa les portes coulissantes. A peine avait-elle mis un pied dans le hall qu'elle sentit son cœur se serrer. Sa vision se troubla et elle eut l'impression de perdre l'équilibre. Rapidement elle s'assit sur un fauteuil dans l'entrée. Les coudes posées sur ses genoux, sa tête plongée dans ses mains, la cinquantenaire tentait par tous les moyens de retrouver son calme.
Au bout d'une dizaine de minutes, tout au plus, elle se leva à nouveau et prit son courage à deux mains. Plus vite elle aurait fini, plus vite elle pourrait partir. Elle se dirigea vers les ascenseurs et appuya machinalement sur le numéro de l'étage. Tel un robot, elle agissait. Elle n'avait même plus besoin de réfléchir pour pouvoir se déplacer dans l'immense hôpital. Elle avait malheureusement l'impression de le connaître par cœur. Plus les étages défilaient et plus elle avait l'impression qu'un poids s'enfonçait dans sa poitrine. Cela faisait des mois qu'elle n'avait pas remis les pieds ici, des mois qu'elle n'avait pas senti cette odeur aseptisée qui embaumait les couloirs, des mois qu'elle n'avait pas vu les fresques colorées de l'étage pédiatrique. Etage dans lequel elle venait d'atterrir. Le cœur au bord des lèvres, Maritza avança. Elle devait se rendre à l'accueil auprès de la secrétaire pour signer quelques papiers. Cela faisait des semaines qu'elle avait été contactée mais Maritza repoussait sans cesse, prétextant ne pas avoir le temps. Elle n'avait néanmoins pas pu y échapper davantage. La secrétaire qu'elle avait eu au téléphone lui avait expliqué que si elle ne venait pas signer les papiers, son assurance ne pourrait pas prendre en charge une partie des soins de Maria. La mère de famille ne pouvait pas se permettre de tels frais. Bien sûr elle aurait pu demander de l'aide à Sergio mais elle en avait plus que marre de lui être redevable.
Ainsi Mari avançait avec un but précis : Signer ces foutus documents et se barrer. Son esprit était parasité par de nombreux souvenirs et la mère n'avait plus vraiment conscience de ce qu'elle faisait. Tout le monde à l'étage savait qui elle était, elle avait passé tellement de temps dans ces lieux, ainsi plusieurs soignants la saluèrent, pourtant aucun n'eut un signe en retour, Maritza ne les voyant tout simplement pas. Une coquille vide qui avançait, voilà ce qu'elle était. Son âme semblait s'être envolée pour ne laisser que son enveloppe charnelle.
Soudain un rire retentit. Maritza se figea, les yeux écarquillés. Ce rire elle l'aurait reconnu entre mille. C'était celui de Maria, celui de sa fille. Aucun doute n'était possible. Elle tourna la tête et se rendit compte qu'il provenait bel et bien de la chambre d'hospitalisation de son enfant. Elle avança, prête à serrer dans ses bras sa chère et tendre mais lorsqu'elle passa la porte, elle se figea en remarquant qu'un homme était penché sur l'enfant. « Qu'est-ce que vous faites ? » demanda-t-elle sèchement. L'homme, dont le visage était couvert de cicatrices, lui fit face. Tremblante, Maritza poursuivit avec nervosité : « Ne vous approchez pas de ma fille. » Quelle fille ? Si la petite qui était dans ce lit ressemblait bel et bien à Maria, cette dernière n'était plus de ce monde depuis quelques mois. La Gutiérrez était tout simplement en train de perdre pied, s'enfonçant un peu plus dans le déni, refusant de voir la réalité en face.
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Ton ouverture est parfaite Promis, Maritza sera un peu moins folle après
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Joseph Keegan
la balle à blanc
ÂGE : 40 ans. 26/04/1983. Comment ça il est encore en vie ? C'était pas prévu dans le script, putain. SURNOM : Jo. C'est court et c'est simple mais, surtout, ça lui permet de se présenter sans utiliser le vrai prénom qu'il déteste. STATUT : Il ne trouvera peut-être jamais la femme de sa vie. Il n'a rien à offrir, si ce n'est qu'un cœur battant faiblement sous ses cinquante couches de poussière. MÉTIER : Concierge de nuit à l'hôpital St Vincent. Il en voit littéralement de toutes les couleurs. Ça ne l'empêche pas de faire le clown devant les enfants alités pour leur remonter le moral. LOGEMENT : IL A UN APPARTEMENT ! OUI OUI ! Célébrons cela avec une bonne coupe de vin et un petit joint à consommer sur le balcon, évidemment, pour ne pas enfumer sa colocataire Stella. POSTS : 34982 POINTS : 0
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Parce que je ne serais rien sans les mots de Deborah.
ALEPH.Je me souviens deux enfants trop petits pour se soucier des conséquences. Je vois deux hommes qui se sont cassé les jambes en tombant de trop haut. AVATAR : Sebastian Stan. CRÉDITS : greenhouselab + Ross Resources pour la signa. DC : Raph le flamant et Archie le varan. PSEUDO : Mapartche. INSCRIT LE : 25/09/2018
(#) Sujet: Re: Same room [Maritza] Mar 2 Mai 2023 - 2:45
Un robot plutôt simple. Une dizaine de plis seulement, rien d’extravagant. Il s’agissait d’un modèle d’origami que Joseph avait trouvé sur internet et qu’il avait réussi à reproduire en quelques minutes à peine. Mais il avait de l’expérience en la matière, lui qui se perdait dans ses pensées et transformait ses devoirs en voiliers quand il était gamin, rêvant de partir sur n’importe quelle mère qu’il découvrirait au bout de l’horizon. Il savait faire des grenouilles aussi, des chats mais, le plus important, des grues. Il en avait construit des centaines de celles-là, et sa chambre d’enfance s’était faite envahie par une armée d’oiseaux en papier. L’origami était comme le vélo ; c’était impossible pour lui d’en oublier les mécanismes. « J’te donne un indice. » Il continue à voix basse en s’adressant à l’enfant dont les yeux brillent d’intérêt maintenant qu’ils se sont posés sur le robot. « Il se construit en exactement neuf plis. » Il confie à Kathy en lui laissant le modèle ainsi que quelques feuilles de papier de toutes les couleurs. Le sourire de la gamine sépare son visage en deux. Ses joues sont roses à nouveau. Il ne faut pas lui demander deux fois pour qu'elle s'empare d'un carré de papier afin d'effectuer quelques tests et de chercher les premières pistes. « Qu'est-ce que vous faites ? » Joseph sursaute, plaque sa main sur son cœur comme un vieillard frôlant la crise cardiaque. Par automatisme, et parce qu’il a l’habitude d’être fautif, il se sépare du lit en ouvrant devant lui ses mains vides. Pas d’armes, pas de menaces – mais pourquoi serait-il venu armé ici ? « Absolument rien. » Il s’explique aussitôt, véritablement craintif de voir ce nouveau personnage dans la pièce. A-t-il fait quelque chose de mal ? Il n’a jamais su différencier le bon du mauvais. « Ne vous approchez pas de ma fille. » Ses sourcils se froncent tandis qu’il dévisage cette étrangère affolée. Ses yeux passent de Kathy à cette dernière, puis de cette dernière à Kathy. Elles n’ont aucun air de famille. Et encore, c’est un moindre détail parce que, s’il y a une chose que Joseph sait au sujet de la jeune fille, c’est qu’elle n’a qu’un père qui vient lui rendre visite tous les matins pour lui apporter ses céréales préférées ainsi qu’une petite bouteille de lait au chocolat. « Ce n’est pas ma mère. » Annonce rapidement Kathy en se crispant sur son lit, enfonçant ses ongles dans le matelas. Ne sachant pas quoi faire dans une situation comme celle-là, Joseph songe à appeler l’infirmière mais il décide de régler le problème lui-même. Inutile d’impliquer une quatrième tête dans cette friction. Il s’agit seulement d’un malentendu qui sera réglé en un claquement de doigts. « J’crois qu'vous faites erreurs, m’dame. » Il désigne la porte qui mène vers le couloir d’un signe approximatif de la main. « P’t’être que vous vous êtes trompé de chambre. C’est Kathy. » Il présente l’enfant qui ne peut détacher son regard pétrifié de l’intrus. « Comment s’appelle la vôtre ? Je peux vous aider à trouver sa chambre, je connais l’endroit, je bosse ici. » Autant lui proposer de lui donner un coup de main que de l’esseuler dans sa méprise. Les parents qui viennent ici sont souvent déboussolés. Personne n’est jamais préparé à voir son enfant à l’hôpital. Quoique, il a déjà rencontré la grande majorité des visiteurs qui passent dans ce pavillon et il ne reconnait pas le visage se trouvant juste devant lui. Aussi, il n’a pas souvenir d’une nouvelle patiente dans les dernières soixante douze heures.
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 185 POINTS : 0
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(#) Sujet: Re: Same room [Maritza] Dim 7 Mai 2023 - 2:38
Le ton brusque et inquisiteur qu'elle avait employé avait fait sursauter l'homme qui se trouvait dans la pièce. Maritza avait la sensation de l'avoir pris la main dans le sac. Pourtant il lui montra des mains vides, il n'avait rien à l'intérieur de celles-ci. Cela ne rassura pas pour autant la mère de famille qui commençait à s'imaginer le pire. Faisait-il partie de ces pervers qui touchaient les enfants ? A cette pensée, le sang de Mari se glaça alors qu'il répondait : « Absolument rien. » Elle leva un doigt accusateur dans sa direction et rétorqua : « Vous n'avez rien à faire ici. ». Il ne semblait pas comprendre le message qu'elle lui faisait passer ou peut-être refusait-il de l'entendre. Quoi qu'il en soit, Maritza n'avait pas l'intention de faire marche arrière. Elle insista en précisant qu'il s'agissait de sa fille. Elle avait tous les droits sur cet enfant et il était hors de question qu'un inconnu ne l'approche de la sorte. Lorsqu'elle annonça à l'étranger qu'elle était la mère de la petite, elle le vit les observer à tour de rôle. Le scepticisme dont il fit preuve passa pour de la culpabilité aux yeux de la mexicaine. Il était fait comme un rat et maintenant qu'elle se trouvait entre lui et la porte, elle ne comptait pas lui rendre la tâche facile. Tout le monde saurait dans l'hôpital qu'un homme rendait dans les chambres des enfants. Focalisée sur le jeune homme Gutiérrez n'entendit même pas la fillette protester et indiquer qu'elle n'était pas sa fille, elle ne remarqua pas non plus son air effrayé, l'incompréhension qu'elle ressentait. « J’crois qu'vous faites erreurs, m’dame. » Ebahie par le culot dont il venait de faire preuve, Maritza entrouvrit la bouche et fronça les sourcils lorsqu'il lui indiqua la sortie : « Vous vous prenez pour qui ? » tempêta-t-elle. S'il pensait lui faire peur, il se fourrait le doigt dans l'oeil. Il ne fallait jamais s'attaquer à une mexicaine et encore moins à une femme qui souffrait. Malgré la colère qui se lisait dans les yeux de la brune, l'homme continua en suggérant qu'elle avait peut-être commis une erreur. Les bras croisés contre sa poitrine, la mère de famille secouait la tête de gauche à droite, non, elle n'avait fait aucune erreur. C'était la chambre de sa fille. Si Maritza avait été dans son état normal et si elle avait été en capacité de raisonner clairement, elle se serait rapidement rendue compte qu'il s'agissait bien de la même chambre mais qu'elle était totalement différente. Il n'y avait aucune photo des frères et sœurs de Maria, aucun vêtement qui traînait, aucun dessin accroché au mur, tout était différent mais la femme semblait avoir des œillères autour de son visage. Le prénom qu'il lui donna concernant la fillette la fit rire amèrement. Comme si ce genre de manipulation pouvait fonctionner. « Comment s’appelle la vôtre ? Je peux vous aider à trouver sa chambre, je connais l’endroit, je bosse ici. » Trop c'était trop. Maritza perdait patience et sans plus réfléchir commença à s'approcher du lit de l'enfant : « C'est cette chambre, et ma fille ne s'appelle pas Katy mais Maria... » sa voix se brisa alors qu'elle arrivait à hauteur de l'enfant. Lorsque son regard se posa sur la fillette elle eut un hoquet de stupeur. « Ce... Ce n'est pas... » elle fut incapable de terminer sa phrase pour la simple et bonne raison que la réalité venait de la frapper de plein fouet : Sa fille était morte. Elle recula si brusquement qu'elle se prit les pieds dans la prise qui reliait une lampe au mur. Elle tomba sur les fesses, provoquant un bruit sourd dans la chambre et lui arrachant un petit grognement. Tremblante de tous ses membres, sous le choc de ce qu'elle venait de vivre et de faire vivre aux autres, Maritza était pétrifiée au sol. Ses mains tressaillaient tandis que ses lèvres se mirent à frémir. « Je suis désolée » acheva-t-elle avant d'éclater en sanglots au milieu de la pièce. La brune aurait dû se lever et quitter les lieux mais elle n'en était pas capable. Son corps ne lui répondait plus, seul un torrent de larmes continuait de couler le long de ses joues. Quel triste spectacle renvoyait-elle même après ces longs mois qui la séparaient de la perte de sa fille.
Je n'ai peut-être pas assez relancé le sujet N'hésite surtout pas à m'envoyer un MP si tu as besoin que je relance plus
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Joseph Keegan
la balle à blanc
ÂGE : 40 ans. 26/04/1983. Comment ça il est encore en vie ? C'était pas prévu dans le script, putain. SURNOM : Jo. C'est court et c'est simple mais, surtout, ça lui permet de se présenter sans utiliser le vrai prénom qu'il déteste. STATUT : Il ne trouvera peut-être jamais la femme de sa vie. Il n'a rien à offrir, si ce n'est qu'un cœur battant faiblement sous ses cinquante couches de poussière. MÉTIER : Concierge de nuit à l'hôpital St Vincent. Il en voit littéralement de toutes les couleurs. Ça ne l'empêche pas de faire le clown devant les enfants alités pour leur remonter le moral. LOGEMENT : IL A UN APPARTEMENT ! OUI OUI ! Célébrons cela avec une bonne coupe de vin et un petit joint à consommer sur le balcon, évidemment, pour ne pas enfumer sa colocataire Stella. POSTS : 34982 POINTS : 0
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(#) Sujet: Re: Same room [Maritza] Dim 28 Mai 2023 - 3:29
Joseph a l’habitude de se faire prendre sur le fait mais, cette fois, il n’a commis aucune erreur. Du moins, il croit. On ne l’a jamais empêché de discuter avec les patients et nombreux infirmiers et infirmières l’ont déjà surpris en train de faire le clown et aucun d’eux n’a levé le petit doigt ou émis une objection. Aussi, certains membres du personnel sont venus le remercier d’être si réactif avec les enfants et que ces derniers apprécient tout particulièrement ses attentions. Au début, il a dû faire ses preuves mais, bien rapidement, les doutes se sont épongés ; il n’est pas venu ici pour foutre le feu aux rideaux ou voler la morphine des malades. Il fait bien son travail, nettoie le carrelage avec une attention particulière et semble s’être imprégné de ce nouveau rythme avec aise. Non, Joseph n’est pas un mauvais employé. Il manque seulement de confiance en ses capacités. C’est pour cette raison que, lorsqu’il se fait interrompre au milieu de sa pièce de théâtre, il se sent coupable sans savoir pourquoi. « Vous n'avez rien à faire ici. » Il la fixe de son regard perdu, cette étrangère qui semble être sous l’influence d’une quelconque substance. Son palpitant dévore sa poitrine et menace de sortir par sa bouche. Des larmes venues de nulle part couvrent ses joues, et, pour cette raison, Joseph emploie un ton calme et réfléchit bien à ses mots avant de les formuler. « Vous vous prenez pour qui ? » Il ne se prend pour personne. Vêtu d’une chemise turquoise rentrée dans ses pantalons et paré d’une ceinture lourde sur laquelle s’empilent une quantité impressionnante de clefs, il ressemble à un concierge de la tête au pied. D’ailleurs, son charriot se trouve encore tout près de la sortie et il peut voir le bleu de son carton de sacs poubelles d’ici. « Je nettoie la chambre, c’est tout. » Il prend même le temps de bien articuler chacune des syllabes, lui qui bouffe la majorité des voyelles lorsqu’il ne fait pas d’efforts. Il veut au moins paraître professionnel et crédible en face de cette situation inhabituelle. Secrètement, il espère que quelqu’un d’autre passera dans le coin et viendra le tirer de cette impasse. « C'est cette chambre, et ma fille ne s'appelle pas Katy mais Maria... Soudain, il comprend. Son visage se détend, il baisse ses bras qu’il avait dressés pour se défendre. Elle a aussi une fille à cet hôpital. Joseph marche sur des œufs. Il se recule de quelques centimètres lorsque la femme s’approche de Kathy, mais il garde un œil attentif sur elle au cas où la visiteuse soit prise d’une envie de commettre une erreur. Il ne pourra jamais être certain. Par déformation professionnelle, il craint toujours le pire. « Ce... Ce n'est pas... » « Non, ce n’est pas Maria. » Il prononce clairement pour dissiper le moindre doute qui pourrait perdurer. Toutefois, sa voix est posée et pleine d’empathie.
Le concierge a beau avoir réveillé tous ses sens, il n’est pas assez réactif lorsque les pieds de la mère endeuillée se font entortiller par un fil électrique. Il ne peut pas la préserver de la chute mais il se propulse tout de même vers elle pour s’assurer qu’elle ne s’est pas blessée. « Attention. » Il s’abaisse à sa hauteur et lui fait cadeau de patience lorsqu’elle se confond en excuse, les yeux gonflés de larmes. « Ce n’est pas grave. » Il se contente d’être présent, la laisse expulser cette peine d’origine primale. Quelques secondes passent et il propose à voix basse : « Sortons d’ici. Laissons Kathy se reposer, d’accord ? » Il veut surtout lui éviter ce spectacle. Elle est intelligente, la petite, et elle a sûrement compris tout comme lui que cette chambre était habitée par une certaine Maria, avant. « Je vais vous aider à vous relever. Accrochez-vous à moi. » Il tend sa main ainsi que son bras, sur lequel elle pourrait affaisser tout son poids sans que ça n’importune le garçon doté d’une patience innée. Lorsqu’ils rejoignent le couloir, Joseph guide l’étrangère jusqu’au premier banc disponible. Lorsqu’elle s’y installe, il se pose contre le mur devant elle pour la laisser respirer. « Ça fait quelques semaines que je bosse à l’hôpital et je n’ai pas rencontré de Maria. » Il marque une pause, se mord la lèvre inférieure puis tente à voix basse : « Ce doit être une petite fille géniale. Elle vous ressemble ? » Pourquoi parler au passé quand il peut employer le présent et éviter de rappeler certains faits indubitables ?