ÂGE : 25 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : célibataire, elle a bien tenté de prêter son coeur à cesar, mais la tromperie n'a pas valu le coup MÉTIER : vient de dégoter un contrat de mannequinat chez weatherton, continue de bosser au sex-shop l'aphrodite à mi-temps pour assurer ses arrières (et le derrière des clients) LOGEMENT : bayside, une colocation avec mason la terreur, et hobbs et eugene les cochons d'inde POSTS : 731 POINTS : 325
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède deux cochons d'inde : hobbs et eugene.RPs EN COURS :
Theory #1 + #2 (UA) + #3 + #4 + When you say the things you say they start a little spark, ignite this small but also highly flammable heart. I smell something burning ; We're melting down tonight
Cemery #1 + (Vernissage) + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + Usually when things has gone this far, people tend to disappear. No one will surprise me unless you do. I can tell there's something goin' on, hours seems to disappear, everyone is leaving, I'm still with you
Gotta stay alive, don't know where you gonna hide. Are you gonna break down and cry? When they come for you, tell me whatcha gonna do, can you look me in the eye? Your heart is beating, your legs are weakened. Ain't nowhere to go
Em faisait rouler le stylo entre ses doigts alors qu’elle observait distraitement l’écran et le carnet de commandes, comparant les ventes à l’inventaire restant pour les produits de la boutique. C’était encore une journée où la patronne l’avait laissée seule au sexshop sans s’inquiéter pour ses affaires, et si la blonde aimait les responsabilités, l’ennui quand elle était seule prenait facilement le dessus. Elle avait l’impression de perdre son temps à voir les aiguilles paresseusement tourner quand elle pourrait faire plus intéressant de son temps. La démission n’était pas loin. Si tout continuait de bien se passer chez Weatherton, elle espérait pouvoir partir d’ici quelques mois. Au moins depuis quelques semaines, le double salaire récompensait l’effort. Elle ne se souvenait pas de la dernière fois où elle avait été dans une situation si confortable. Elle préférait se dire que c’était enfin le début de choses positives dans son quotidien, et pas juste un autre coup de chance avant qu’elle ne trébuche. Depuis le début de l’année, elle avait trop pris l’habitude de voir sa vie tourner au vinaigre pour vraiment s’autoriser à profiter. C’était triste, mais sans doute pas autant que ces heures passées à essayer de trouver un nouveau fournisseur pour leur sextoy phare, puisque l’ancien avait visiblement décidé de fermer boutique. Elle en avait repéré trois. Et qui disait nouveau produit disait test obligatoire. C’était un des avantages de ce boulot, les freebies. C’était parfait pour les soirées solitaires, même si plus le temps passait, plus Em commençait à redouter que quelqu’un ouvre son placard. Elle avait une partie entière de son armoire consacrée à tout ce qu’elle avait bien pu ramener du sexshop, des objets les plus basiques aux plus… originaux. Une vraie aire de jeu du sexe, qu’elle ne mettait même pas à profit au final. Elle n’en avait pas besoin quand elle partageait ses soirées entre les sorties pour se changer les idées ou créer son réseau chez Weatherton, et les soirées avec Reid, son copain du moment. Beaucoup trop classique dans ses manières pour être intéressé par des jouets vibrants. Mais il faisait l’affaire. Il l’emmenait au restaurant, au cinéma, voir des spectacles, se comportait comme le parfait gentleman avec elle. Il était drôle, érudit, charmant, mature, blindé. Il ne la faisait pas vibrer au quotidien mais sa compagnie n’en était pas moins agréable, au même titre que ses petites intentions permanentes. Il était exactement le genre d’homme avec qui elle devrait imaginer ses projets futurs et ne perdait pas l’espoir qu’elle finirait par se convaincre, à un moment donné. Pas que ce soit une superbe idée quand elle avait couché avec Cesar presque sous son nez depuis, et échangé ce baiser avec Theo. Deux événements séparés qui continuaient de lui retourner le cerveau et de la plonger dans une spirale d’incompréhension sans fin. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle faisait, d’où est-ce que ça allait, et plutôt que de mettre les freins, elle saisissait la première opportunité pour se jeter droit dans le mur. Peut-être que ce n’était pas plus mal que Cesar refuse de la voir et ait même arrêté de répondre à ses messages. Cela lui éviterait de replonger un peu trop facilement. Quant à Theo… Ce n’était sans doute que du jeu, celui de celle qui réussirait à faire disjoncter l’autre en premier. Le nez derrière son ordinateur, c’était un générique « Bienvenue à l’Aphrodite ! N’hésitez pas si vous avez besoin de renseignements. » sorti avec sa meilleure voix de service client qu’elle avait sorti en entendant la porte s’ouvrir. Elle n’était pas le genre d’employée à traquer les clients dans la boutique, leur laissait plutôt la discrétion d’explorer avant d’éventuellement s’approcher. Elle gardait juste un œil sur les caméras de vidéosurveillance pour éviter les vols à l’étalage. Et ce fut l’un des écrans qui la fit presque sursauter sur son tabouret. Le visage était familier, ravivait des souvenirs particulièrement désagréables. Elle ne voulut pas y croire tout de suite. Ce serait juste trop beau que le destin ait décidé de les remettre sur la même route. Trop parfait pour être vrai. Elle devait en avoir le cœur net. La blonde se leva, attrapa le premier carton qui traînait pour se donner une raison de quitter le comptoir et parcourir la boutique. Elle tâcha de se montrer discrète, se cachant partiellement derrière la vitrine pour ne pas trop attirer l’attention. En apparence, elle redisposait juste les produits exposés. Une activité qui était bien loin de justifier le sourire goguenard qui étira subitement ses lèvres. Carl Flanagan, dans ce sexshop, pile le jour où elle était la seule employée présente et qu’elle pouvait se permettre d’être virée. Cela avait beau faire plus de quatre mois depuis ces stories instagram, la blonde continuait d’accuser le coup. Cesar avait pris. Murphy avait pris. Et cette dernière n’avait pas eu besoin de cracher un nom pour que le lien ne se fasse pas tout seul. Carl était de partout sous les photos de cette garce, au point qu’Em avait réalisé combien elle s’était trompée : Carl était le toutou de Murphy, pas l’inverse. Quoiqu’il se soit réellement passé, tout ce bordel venait de lui. Il ne regretterait pas son passage ici. Finalement, elle sortit de son rayon, ce sourire faux collé aux lèvres. Il regardait la lingerie. « C’est pour toi ou pour offrir ? » Une petite culotte en dentelle irait parfaitement avec le collier et la laisse dans le rayon BDSM un peu plus loin. Mais avant de lancer les hostilités, elle voulait voir s’il la reconnaissait, au moins.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Carl Flanagan
le marasme des illusions
ÂGE : 23 années d'errance et de désillusions (04.01.2000) ♑︎ SURNOM : Carlito le plus souvent, autrefois Wacko Carlito ou le weirdo sur les réseaux, Carliméro pour Maisie et Carlartichaut. STATUT : sadly, his heart was made to be broken. MÉTIER : valet de chambre depuis décembre à l'Emerald Hotel, il vous dira qu'il rebondit comme il peut. LOGEMENT : il fait de son mieux pour être un colocataire dont Chelsea ne se lassera pas trop vite, au #77 Kent Street (Fortitude Valley). POSTS : 4526 POINTS : 1645
TW IN RP : cyberstalking et stalking physique, autodépréciation et self-body shaming, cyberharcèlement, troubles obsessionnels, maltraitance infantile, prostitution (client), mention d'agression physique. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : (infp-t) ☆ irlandais dépaysé ☆ famille disloquée dont il est le chat noir : père déserteur, mère dépressive depuis sa naissance remariée avec une brute et frère qui aurait pu finir paraplégique par sa faute ☆ prêt à tout pour exister dans la vie de son père, cette recherche d'attention l'a mené trop loin ☆ prisonnier du one-itis ☆ incapable de faire parler de lui autrement qu'en mal, une sombre réputation lui colle à la peau depuis que ses pratiques de stalker ont été dévoilées au grand jour ☆ zéro confiance en lui et une paranoïa de tous les instants, rempli de doutes et de contradictionsCODE COULEUR : mediumseagreen ; darkseagreen (sombre) RPs EN COURS : (09)marceline #3 › naomi #5 › maisie #4 › enid #1 › adèle #1 (speed dating) › emery #1 › chelsea #3 › shiloh #1 › naomi #6
flanagans (scénario libre) ☆ can we work it out ? can we be a family ? i promise i'll be better, mommy i'll do anything, daddy please don't leave. i ran away today, ran from the noise, ran away. don't wanna go back to that place, but don't have no choice, no way. it ain't easy growin up in world war III.
floriarty #4 ☆ when i am down and, oh my soul, so weary. when troubles come and my heart burdened be. then, i am still and wait here in the silence, until you come and sit awhile with me. you raise me up, to walk on stormy seas. ☆ 1 › 2 › 3
naomi #6 ☆ running fast through a fairy tale, dark woods, starless night. feel cold air in my lungs, full moon, you follow me. pierce me like an arrow, beneath the blanket of night, longing for flight. when u fall into me it feels so sweet, like dreaming. press yourself into me, let me feel your breathing. ☆ 1 › 2 › 3 › 4 › 5
enid #1 ☆ oh, who is she? a misty memory, a haunting face, is she a lost embrace? i call her name across an endless plain, she'll answer me wherever she may be. immortal she, return to me.
cary #5 ☆ closer to the edge tonight, standin' on the ledge, so why. hold you, reach out your hand to save me, i'm damaged if you dare tonight but it feels like no one cares, so i. can i come back for air ? reachin' for the light, reachin' from inside, help me tonight. ☆ 1 › 2 › 3 › 4
calsea #3 ☆ it must have been cold there in my shadow to never have sunlight on your face. you were content to let me shine, that's your way, you always walked a step behind. did you ever know that you're my hero, and everything i would like to be? i can fly higher than an eagle cause you are the wind beneath my wings. ☆ 1 › 2
fline ☆ so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too. ☆ 1
marceline #3 ☆ i didn't want to be the one to forget, i thought of everything i'd never regret. a little time with you is all that i get, that's all we need because it's all we can take. and we will never be alone again, 'cause it doesn't happen every day. kinda counted on you being a friend, can i give it up or give it away ? ☆ 1 › 2
RPs EN ATTENTE : maritza, raph #2, marceline #4, tommy #2
wendy (scénario) ☆ just when i thought all was lost, you changed my mind. you gave me hope, you showed that we could learn to share in time. when we sing another little victory song, precious friend, you will be there, singing in harmony.
RPs TERMINÉS :
flowe ♡ head out the window, feelin' the breeze. pushin' it, hands all over me. i have a tingle beneath my feet, startin' to rumble as we speak. holdin' onto hope, feelin' your heartbeat. tryin' not to float, smilin' through my teeth. i'm tryna tip-toe into your home, so load all your ammo. throw all your stones i am your shadow out in the cold. ♪ ♡ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11
I'm just like a fly on the wall, tear off my wings and I'll take my last breath. And all my aspirations are dead because I've ripped them to shreds. Now I fall. My meager life is full of slander and all these fake riches, I'd numb the pain with anything that takes my mind's own vision. Will I feel this? Feel this way forever? Now I'm feeling, at the end of the rope. I feel like I'm losing control.
S’il devait justifier sa présence à l’intérieur d’une boutique spécialisée dans la vente d’objets érotiques, Carl deviendrait certainement aussi rouge que ces néons lumineux au-dessus de sa tête. Il suffit de le regarder pour comprendre qu’il y met les pieds pour la première fois de sa vie, aussi bien saisi d’une pudeur extrême que par la crainte d’y croiser quelqu’un qu’il pourrait connaître – et devant qui l’intégralité de ses moyens serait très certainement perdue. Le garçon est resté hésitant face à la vitrine et cela durant une bonne vingtaine de minutes avant de se décider finalement à entrer, non sans avoir eu l’impression de braver un interdit en passant cette porte donnant sur un monde où Carl a littéralement tout à découvrir. Sa quête du jour, si elle existe, il ne la nomme pas encore car le voilà bien incapable de dire ce qu’il recherche ou même ce qui l’amène, si ce n’est peut-être une curiosité vis-à-vis de laquelle Carl ne se sent pas encore très à l’aise. C’est avec autant d’ignorance que d’incertitude que son regard effleure les différents rayons, un regard qui en dit déjà très long sur le fait que l’utilisation de ces objets lui est en grande partie inconnue et l’intimide aussi sacrément. Oh, le garçon mentirait bien sûr s’il disait que la perspective de sa première fois qui se rapproche n’éveille pas en lui certaines envies mais c’est une chose de parcourir un site internet et de se demander à quoi tel ou tel accessoire peut bien servir, car lesdits accessoires prennent tout de suite une allure très différente quand on les voit en vrai.
Et du choix Carl n’en manque pas entre ces jouets pour adultes aux formes et aux fonctions diverses, ces aphrodisiaques en tous genres et ces protections existant sous un nombre de marques (et de goûts) impressionnant. La question n’a pas encore été abordée avec Naomi alors il craint sans doute de prendre un peu trop d’avance, conscient pourtant que tout ça le concernera bientôt de très près car s’ils prennent tous deux une chose très au sérieux dans le cadre de leurs futurs rapports, c’est bien celle-ci. Carl n’exclut donc pas de repartir avec sa première boîte de préservatifs pour se sentir un peu plus prêt ainsi qu’un peu mieux équipé mais son hésitation est totale face aux différentes tailles et épaisseurs, comme s’il n’était pas le mieux placé pour évaluer ses besoins concernant le premier critère. Son corps, Carl ne le connaît pas encore très bien ou disons plutôt qu’il n’est objectif sur rien, y compris quand il s’agit de dire si une largeur standard pourra lui suffire. Dans le doute le garçon s’empare tout de même d’une boîte qu’il s’octroie néanmoins la possibilité de reposer, et c’est finalement vers un étalage de jouets vibrants destinés aux couples que ses pas viennent le mener. C’est original, tout du moins à ses yeux, et Carl se laisse surprendre par le nombre de réglages possibles tout en tentant de visualiser l’utilisation que deux personnes pourraient en faire, pour mieux poursuivre ensuite sa visite en direction du rayon lingerie. Là, c'est tout d'abord avec ses yeux que le garçon entreprend de toucher ce qu'il a devant lui mais un ensemble de sous-vêtements ne manque pas de capter son attention, à l'aspect si raffiné que Carl ne peut pas s'empêcher de penser qu'il doit être très beau une fois porté. Cette dentelle l'attire, au point où ses doigts finissent par jouer avec les détails soignés de celle-ci et tandis qu'il se perd dans son imagination et dans le flot de ses pensées, il ne remarque pas cette silhouette qui l’approche et se doute encore moins de la rencontre qui l’attend – car s'il avait su, nul doute que le garçon aurait repoussé ses envies d’exploration à un autre moment.
Pensant d’abord à une cliente dont il pourrait gêner le passage, Carl se décale légèrement sur sa gauche puis réalise que la demoiselle face à lui ressemble davantage à une vendeuse. Il voudrait lui dire qu'il n'a besoin de rien mais n'en saisit pas pour autant l'occasion, se retrouvant à la place avec cette culotte entre les mains dans une manipulation pouvant sembler douteuse alors qu'il ne fait pourtant qu'en apprécier le tissu. « C’est pour toi ou pour offrir ? » Carl se fige un instant, réalisant qu'aucune de ces options ne s'applique à lui tandis qu'une boite de préservatifs trône toujours sous son bras. Il ne juge les goûts et les délires de personne, vraiment, mais cette lingerie ne ressemble en rien aux sous-vêtements qu'il peut habituellement porter. Quant au fait de l'offrir, il ne voit pas bien non plus à qui un tel cadeau pourrait se destiner venant de lui. « Oh euh.. non non. Je regarde juste, enfin je crois. » Il croit parce qu'il n'est jamais sûr de grand-chose Carl, quand bien même il mettrait présentement sa main à couper que le visage de cette vendeuse lui évoque quelque chose. « On se connaît, non ? » il ose demander, analysant la jeune femme et remettant progressivement ce visage sur lequel il n'avait déjà pas manqué de s'attarder durant un certain vernissage. Il ne croit pas se tromper en présumant avoir devant lui la petite copine de Cesar, celle qu'il avait eu la très mauvaise idée de complimenter face à son ami et force est de constater que l'intéressée n'est pas moins jolie qu'à l'époque. « Emeline c’est ça ? » Si ce n'est pas ça alors il doit au moins s’en rapprocher, les visages l'ayant toujours bien plus marqué que les prénoms y étant associés. « Ça fait longtemps, hm. » il remarque dans l'esquisse d'un sourire gêné, sans pouvoir exactement estimer le longtemps en question. Plusieurs mois, oui, mais combien ? Carl préfère ne pas fouiller sa mémoire à la recherche d'une date car les souvenirs de cette désagréable soirée lui reviennent peu à peu et il ne prend aucun plaisir à se les remémorer, en raison de l'issue humiliante qui lui avait été réservée. L'eau a coulé sous les ponts, oui, mais il serait naïf de croire que le garçon a surpassé son immense désillusion. « Tu travailles ici alors ? C’est la première fois que je viens donc je.. découvre, on va dire. » La précision est sans doute inutile compte tenu du garçon perdu dont il doit avoir l'air mais Carl préfère souligner qu'il n'a rien d'un habitué trainant souvent dans ce genre de boutique. « Si c’est interdit de toucher je suis désolé, je trouvais juste les détails de la dentelle jolis. » Et c'est tout, Carl le jure. Sa main finit d'ailleurs par reposer le fameux sous-vêtement de peur de l'abîmer mais pas ces préservatifs aromatisés à la fraise coincés sous son bras, dont il parvient pour de bon à oublier l'existence.
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Dernière édition par Carl Flanagan le Sam 13 Mai 2023 - 14:33, édité 1 fois
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 25 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : célibataire, elle a bien tenté de prêter son coeur à cesar, mais la tromperie n'a pas valu le coup MÉTIER : vient de dégoter un contrat de mannequinat chez weatherton, continue de bosser au sex-shop l'aphrodite à mi-temps pour assurer ses arrières (et le derrière des clients) LOGEMENT : bayside, une colocation avec mason la terreur, et hobbs et eugene les cochons d'inde POSTS : 731 POINTS : 325
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède deux cochons d'inde : hobbs et eugene.RPs EN COURS :
Theory #1 + #2 (UA) + #3 + #4 + When you say the things you say they start a little spark, ignite this small but also highly flammable heart. I smell something burning ; We're melting down tonight
Cemery #1 + (Vernissage) + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + Usually when things has gone this far, people tend to disappear. No one will surprise me unless you do. I can tell there's something goin' on, hours seems to disappear, everyone is leaving, I'm still with you
Abandonnés: Scarlett + Darcy + Jules + Murphy + Sara + Sheldon + AVATAR : skyler samuels CRÉDITS : (avatar) raspberry panda (gifs) lunasgifs DC : sergio le père-du et albane la banane PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 29/01/2022
(#) Sujet: Re: you gonna cry ? (Carl)) Sam 29 Avr 2023 - 14:24
you gonna cry ?
Gotta stay alive, don't know where you gonna hide. Are you gonna break down and cry? When they come for you, tell me whatcha gonna do, can you look me in the eye? Your heart is beating, your legs are weakened. Ain't nowhere to go
L’une des premières choses que Emery avait appris en travaillant au sexshop avait été de laisser ses jugements aux vestiaires. Le contraste était intéressant dans un sens : ils avaient beau vivre dans une société où tout le monde s’envoie en l’air, personne n’en parlait. Pire encore, il y avait une tendance générale à faire l’autruche dès qu’il fallait se mettre à parler de fantasmes, comme s’ils vivaient encore au Moyen-Âge où le sexe n’était qu’un exutoire à but reproductif. Voir que des rayons entiers étaient dédiés au plaisir avait remis les choses en perspective pour la Dawson. Elle avait dû passer de la pudeur sociétale à la curiosité décomplexée, parler de toutes les prouesses sexuelles comme si c’était aussi normal que de boire de l’eau. Menottes, sextoys surdimensionnés, cages de chasteté, combinaisons en cuir, objets au forme absurde et à l’ergonomie discutable. Une fois qu’elle avait vu tout ça, Emery ne se sentait plus capable de juger qui que ce soit pour quoique ce soit. Du moins, c’était ce qu’elle pensait jusqu’à voir Carl dans la boutique. Ce n’était par exemple pas parce que son boulot le demandait qu’elle avait forcément envie de savoir ce qui se passait dans la vie de chacun. Dans le cas du jeune homme, elle aurait même particulièrement apprécié ne plus jamais entendre parler de son existence au vu du bazar qu’il avait causé dans sa vie. C’était en partie ce qui justifiait qu’elle soit restée à l’abri de son comptoir quelques minutes plutôt que d’aller l’insulter de tous les noms. La seule fois où ils s’étaient rencontrés, il avait été… gentil. Était apparu comme parfaitement innocent, ce qui n’avait pas aidé à justifier la réaction disproportionnée de Cesar. Mais maintenant qu’elle avait quelques bribes de l’histoire, il lui semblait clair que ce type était taré. Pas bien dans sa tête mais avec cette tête de victime qui, pour elle ne savait quelle raison, avait fini par se faire adopter par Murphy. La question de savoir pourquoi l’autre dégénérée s’était donné autant de mal pour le défendre relevait franchement du mystère. C’était juste frustrant à ce stade de ne pas avoir tous les éléments quand de toute évidence, elle était la seule à encore courir après une forme de justice, quelle qu’elle soit. Ou alors, elle était juste à la recherche d’un défouloir pour évacuer le fait que putain, ils avaient choisi le pire timing possible pour lui pourrir la vie. Avoir constamment Cesar dans un coin de la tête et ne pas pouvoir repenser au nouvel an sans avoir envie de pousser Murphy et Carl sous un train était épuisant. L’unique chose dont elle était certaine, c’était qu’elle ne courrait pas éternellement après cette vendetta. Cette visite était donc sa seule opportunité de clairement dissuader Carl de même prononcer le nom de Cesar un jour. Il lui semblait tellement perdu dans ce rayon que ça ne rendait les options que plus larges pour le mettre mal à l’aise. Heureusement pour lui, Emery s’était entraînée à avoir un peu de classe, aurait donc la décence de sourire et de parfaitement jouer son rôle de vendeuse avant de l’enterrer. Il lui rendit cela presque trop facile à la regarder comme une biche devant les phares d’une voiture. Ce n’était pas un habitué des sexshops, le malaise suintait par toutes ses pores. « Je te confirme que tu es en train de regarder, oui. » Le ton était rieur, dissimula parfaitement la nausée intérieure à juste imaginer ce qu’il pouvait bien penser de l’ensemble, ou de qui il voyait dedans. La suspicion de Murphy et Carl ensemble continuait de trotter dans son esprit, mais le fait qu’elle soit carrément hors de sa catégorie offrait aussi l’hypothèse qu’elle le menait en bateau et s’amusait juste d’avoir un toutou amouraché à ses pieds. Em opina lentement de la tête. Ils se connaissaient, et elle prendrait l’offense très personnellement s’il ne se souvenait pas d’elle. Ou s’il se plantait sur son nom, comme ce fut le cas ici. « Emery. » rectifia-t-elle d’un air mielleux. Qu’il sache au moins correctement de qui se plaindre une fois qu’il partirait d’ici en courant. « Depuis le vernissage. Mais j’ai pas mal entendu parler de toi ces derniers temps. » Elle n’allait pas se gêner à rappeler l’embarras de la soirée à la galerie d’art, tout comme elle se montrerait volontairement avare sur la présence de son nom dans les conversations. Elle avait quelques théories à tester, comme savoir s’il avait été à l’origine du coup de pute de Murphy. « Je bosse ici, oui. Et pas besoin de me le dire, ça se voit assez facilement que tu n’as jamais mis les pieds dans un sexshop. Ne t’en fais pas, mon rôle est de t’aiguiller. Tu as de la chance, avec la boutique déserte, je peux me concentrer sur toi ! » Chose qu’il regretterait amèrement. L’objectif maintenant était de l’empêcher de fuir trop rapidement. Elle reporta son attention sur la lingerie, haussa les épaules. « Tant que tu tripotes la lingerie et pas les mannequins… c’est bien pour une raison qu’on recommande de toujours laver les sous-vêtements avant de les porter. » Qui sait ce que les creeps en visite avaient bien pu leur faire avant. « Alors dis-moi, qu’est-ce qui t’amène ? » demanda-t-elle joyeusement en penchant la tête pour mieux voir ce qu’il avait sous le bras. Des préservatifs. Les roses, donc saveur… fraise. « Je ne sais pas si tu es habitué… à l’acte, en soi. Mais si je peux te fournir un conseil, ne prends pas ça. Encore moins si c’est pour une fellation responsable. J’admire la prévenance, mais tu n’as pas besoin de rendre l’acte plus désagréable qu’il ne le faudrait. » Le goût chimique était à vomir. Ou alors, c’était pour une toute autre pratique, et il s’était tout simplement dit qu’aromatiser l’intimité de sa partenaire était romantique. Auquel cas, il était un plus gros pigeon que ce qu’elle aurait pu imaginer et elle ferait mieux de se taire pour avoir une commission.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Carl Flanagan
le marasme des illusions
ÂGE : 23 années d'errance et de désillusions (04.01.2000) ♑︎ SURNOM : Carlito le plus souvent, autrefois Wacko Carlito ou le weirdo sur les réseaux, Carliméro pour Maisie et Carlartichaut. STATUT : sadly, his heart was made to be broken. MÉTIER : valet de chambre depuis décembre à l'Emerald Hotel, il vous dira qu'il rebondit comme il peut. LOGEMENT : il fait de son mieux pour être un colocataire dont Chelsea ne se lassera pas trop vite, au #77 Kent Street (Fortitude Valley). POSTS : 4526 POINTS : 1645
TW IN RP : cyberstalking et stalking physique, autodépréciation et self-body shaming, cyberharcèlement, troubles obsessionnels, maltraitance infantile, prostitution (client), mention d'agression physique. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : (infp-t) ☆ irlandais dépaysé ☆ famille disloquée dont il est le chat noir : père déserteur, mère dépressive depuis sa naissance remariée avec une brute et frère qui aurait pu finir paraplégique par sa faute ☆ prêt à tout pour exister dans la vie de son père, cette recherche d'attention l'a mené trop loin ☆ prisonnier du one-itis ☆ incapable de faire parler de lui autrement qu'en mal, une sombre réputation lui colle à la peau depuis que ses pratiques de stalker ont été dévoilées au grand jour ☆ zéro confiance en lui et une paranoïa de tous les instants, rempli de doutes et de contradictionsCODE COULEUR : mediumseagreen ; darkseagreen (sombre) RPs EN COURS : (09)marceline #3 › naomi #5 › maisie #4 › enid #1 › adèle #1 (speed dating) › emery #1 › chelsea #3 › shiloh #1 › naomi #6
flanagans (scénario libre) ☆ can we work it out ? can we be a family ? i promise i'll be better, mommy i'll do anything, daddy please don't leave. i ran away today, ran from the noise, ran away. don't wanna go back to that place, but don't have no choice, no way. it ain't easy growin up in world war III.
floriarty #4 ☆ when i am down and, oh my soul, so weary. when troubles come and my heart burdened be. then, i am still and wait here in the silence, until you come and sit awhile with me. you raise me up, to walk on stormy seas. ☆ 1 › 2 › 3
naomi #6 ☆ running fast through a fairy tale, dark woods, starless night. feel cold air in my lungs, full moon, you follow me. pierce me like an arrow, beneath the blanket of night, longing for flight. when u fall into me it feels so sweet, like dreaming. press yourself into me, let me feel your breathing. ☆ 1 › 2 › 3 › 4 › 5
enid #1 ☆ oh, who is she? a misty memory, a haunting face, is she a lost embrace? i call her name across an endless plain, she'll answer me wherever she may be. immortal she, return to me.
cary #5 ☆ closer to the edge tonight, standin' on the ledge, so why. hold you, reach out your hand to save me, i'm damaged if you dare tonight but it feels like no one cares, so i. can i come back for air ? reachin' for the light, reachin' from inside, help me tonight. ☆ 1 › 2 › 3 › 4
calsea #3 ☆ it must have been cold there in my shadow to never have sunlight on your face. you were content to let me shine, that's your way, you always walked a step behind. did you ever know that you're my hero, and everything i would like to be? i can fly higher than an eagle cause you are the wind beneath my wings. ☆ 1 › 2
fline ☆ so no one told you life was gonna be this way, your job's a joke, you're broke, your love life's doa. it's like you're always stuck in second gear, when it hasn't been your day, your week, your month or even your year. but i'll be there for you, 'cause you're there for me too. ☆ 1
marceline #3 ☆ i didn't want to be the one to forget, i thought of everything i'd never regret. a little time with you is all that i get, that's all we need because it's all we can take. and we will never be alone again, 'cause it doesn't happen every day. kinda counted on you being a friend, can i give it up or give it away ? ☆ 1 › 2
RPs EN ATTENTE : maritza, raph #2, marceline #4, tommy #2
wendy (scénario) ☆ just when i thought all was lost, you changed my mind. you gave me hope, you showed that we could learn to share in time. when we sing another little victory song, precious friend, you will be there, singing in harmony.
RPs TERMINÉS :
flowe ♡ head out the window, feelin' the breeze. pushin' it, hands all over me. i have a tingle beneath my feet, startin' to rumble as we speak. holdin' onto hope, feelin' your heartbeat. tryin' not to float, smilin' through my teeth. i'm tryna tip-toe into your home, so load all your ammo. throw all your stones i am your shadow out in the cold. ♪ ♡ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11
AVATAR : fionn whitehead CRÉDITS : @homemade (avatar), @loonywaltz (userbars), @nairobi (gifs signa+profil), @ovgifs3 (gif flanagans), @lonelywolfgifs (gif floriarty), @vicsdeangelis (gif flowe), @keetikagifs (gif naomi), @poisaens (gif enid), @tcssagifpacks (gif lily), @fuckyougifs (gif chelsea), @watson-emma (gif fline), @recsbylotte-gifs (gif marceline), @fuckyougifs (gif wendy), @mapartche (dessin carl), raelyn x charlie (starter pack) DC : eddie yang (ft. lee know) & mickey reeves (ft. abel tesfaye) PSEUDO : ladyfame (clémence) INSCRIT LE : 13/12/2021
(#) Sujet: Re: you gonna cry ? (Carl)) Dim 7 Mai 2023 - 14:39
☾ you gonna cry ?
I'm just like a fly on the wall, tear off my wings and I'll take my last breath. And all my aspirations are dead because I've ripped them to shreds. Now I fall. My meager life is full of slander and all these fake riches, I'd numb the pain with anything that takes my mind's own vision. Will I feel this? Feel this way forever? Now I'm feeling, at the end of the rope. I feel like I'm losing control.
Ce n'est pourtant pas compliqué à retenir, Emery. Maintenant que ce prénom lui est restitué Carl se sent idiot, il faut croire que le soir de leur rencontre constitue un souvenir si déplaisant dans son esprit que remonter le temps de quelques mois s'avère difficile et ce fameux soir, justement, le garçon aurait grandement aimé ne jamais devoir y repenser. Ce n'est pas contre Emery, ce n'est d'ailleurs pas non plus contre Cesar car avant tout, Carl n'aspire plus à remettre les pieds dans la moindre galerie d'art en ayant eu très largement sa dose pour toute une vie. C'est un peu comme si le passé le rattrapait à nouveau et cela dans le pire lieu qui soit, ses premiers mots adressés à la blonde sont alors plus hésitants que jamais tandis qu'à cet instant, le garçon voudrait se faire minuscule ou bien même disparaître. « Depuis le vernissage. Mais j’ai pas mal entendu parler de toi ces derniers temps. » Et sans que ce soit une surprise, ces paroles éveillent aussitôt un début d'inquiétude en lui. Comment peut-elle avoir eu vent de la moindre chose qui le concerne alors que s'il avait fait parler de lui, qui plus est dernièrement, Carl en serait en toute logique averti. Ce pas mal l'intrigue même plus que d'imaginer son prénom parvenir à ses oreilles et des questions sur le moment, le bonhomme s'en pose tout un tas. « Ah bon ? C'est bizarre parce que j'ai pas revu Cesar depuis.. » ce fameux vernissage, donc. Il n'a même plus aucun contact avec le jeune Gutiérrez depuis que ce dernier lui a renvoyé son soutien en pleine figure et s'il se permet de prononcer son prénom malgré la douleur que celui-ci lui inspire, c'est bien parce qu'à ses yeux Cesar est la seule personne susceptible de faire le lien entre eux. « Je veux dire, je vois pas trop pourquoi quelqu'un t'aurait parlé de moi. » Serait-ce un léger tremblement qui se fait entendre dans sa voix ? Pour sûr car si Carl est conscient de quelque chose, c'est que lorsqu'on parle de lui ce n'est jamais tellement en bien. « Je bosse ici, oui. Et pas besoin de me le dire, ça se voit assez facilement que tu n’as jamais mis les pieds dans un sexshop. Ne t’en fais pas, mon rôle est de t’aiguiller. Tu as de la chance, avec la boutique déserte, je peux me concentrer sur toi ! » Chanceux, pour le coup, Carl a un peu de mal à se sentir comme tel. Ne pas se trouver face à une illustre inconnue aurait un côté réconfortant dans n'importe quelle boutique d'un autre genre mais ici son besoin de discrétion est grand comme on le devine, et aborder des questions d'ordre sexuel n'est pas ce qui le met le plus à l'aise quand c'est avec la petite copine de Cesar qu’un tel échange a lieu. « D'accord, je.. c'est cool, oui. » il balbutie alors, manipulant de plus en plus nerveusement le sous-vêtement entre ses mains pour lequel il s'empresse d'ailleurs de justifier son intérêt. « Tant que tu tripotes la lingerie et pas les mannequins… c’est bien pour une raison qu’on recommande de toujours laver les sous-vêtements avant de les porter. » Il n'a pas prévu de laisser ses mains se balader partout, Carl serait prêt à le jurer et c'est d'autant plus vrai que la plupart des objets qui l'entourent l'intimident – mais sûrement pas autant qu'Emery, à qui le garçon s'efforce de sourire même s'il peine à faire abstraction de tout ce qu'il lui associe.
Aujourd'hui elle n'est pas la copine d'un ami qu'il n'est jamais parvenu à reconquérir, non, elle est une simple vendeuse disposée à l'aiguiller et c'est ce que le garçon tente de garder en tête pour que ses pensées restent bien ancrées dans le présent. « Alors dis-moi, qu’est-ce qui t’amène ? » Pas simple toutefois de rester aussi connecté qu'il l'aimerait lorsque ce genre de questions lui parviennent et ne font que lui rappeler que sa venue dans ce sex-shop est aussi bancale que lui. Car des raisons Carl en avait bel et bien de passer ces portes, elles ne sont juste pas clairement définies envers lui-même et c'est un peu tout le problème. Il était curieux oui, mais il ne fera croire à personne que c'est vraiment tout ce qui l'a amené jusqu'ici. « Ça me gêne un peu d'en parler, hum.. est-ce que vous.. appliquez une sorte de secret professionnel ici ? » Son regard interroge celui d'Emery avec la crainte d'être épinglé comme le puceau de service s'il vient à mettre des mots sur son inexpérience, et cela malgré l'absence d'autres clients qui lui a bien été signifiée. Se pourrait-il malgré tout que les murs aient des oreilles ? Carl n'en sait rien mais parfois, il semble que ses quatre mois passés à vivre entouré de caméras continuent de le poursuivre comme s'il avait encore de bonnes raisons de se sentir épié, partout où il peut aller. « Je ne sais pas si tu es habitué… à l’acte, en soi. Mais si je peux te fournir un conseil, ne prends pas ça. » Il n'a rien d'un habitué, Emery l'a de toute évidence deviné et l'attention portée aux préservatifs dont il s'est un peu plus tôt emparé le fait déjà douter du choix qu'il a pu faire. « Encore moins si c’est pour une fellation responsable. J’admire la prévenance, mais tu n’as pas besoin de rendre l’acte plus désagréable qu’il ne le faudrait. » Ce n'est pas faute d'avoir voulu bien faire en accordant à la question de la protection toute l'importance qu'elle mérite mais Carl ne niera pas s'être dirigé vers le visuel qui lui plaisait le plus en se disant qu'un peu de couleur et de saveur ne serait pas de trop. « Oh. Tu me conseilles les mêmes mais sans parfum, alors ? » Rester dans le classique sera probablement mieux, c'est tout du moins ce que le garçon suppose en prouvant une fois de plus son côté influençable ainsi que sa méconnaissance totale de la chose. « J'y connais vraiment rien, je me suis juste dit que tout le monde aimait la fraise mais je te crois si tu me dis que c'est pas génial. » Parce qu'il croit facilement tout ce qu'il entend et qu'Emery a aussi l'air de savoir ce qu'elle dit, de quoi le convaincre à son tour que ces préservatifs ne sont pas pour lui et qu'il se rendrait autant service qu'à Naomi s'il venait à les reposer sans attendre. « Pour te répondre, hum.. je vais bientôt faire ma première fois alors je m'intéresse à tout ça sans vraiment savoir de quoi j'aurai besoin. » Si cet aveu peinait à sortir avant ça, Carl ne retient officiellement plus rien. Ce n'est pas en évitant le sujet qu'Emery saura comment lui venir en aide et il veut sincèrement croire qu'une telle information ne sera jamais utilisée contre lui, pas alors qu'il place toute son innocence dans celle-ci. « Tu dois pas voir passer beaucoup de débutants mais je t'avoue que j'aimerais bien quelques conseils, comme ça me stresse pas mal et que je pars vraiment de zéro. Je sais pas trop.. sur comment bien préparer la chose, par exemple. » Car ces choses-là se préparent bien sûr, d'autant plus lorsqu'on décide de ne pas entreprendre sa première fois n'importe comment ni à la va-vite comme lui. Ce ne sera jamais un non-évènement et c'est même préférable, compte tenu des cinq mille dollars que cette initiation va lui coûter. « Et bon, ça m'arrangerait aussi beaucoup si tout ça pouvait rester entre nous. » Là-dessus Carl ose même la gratifier d’un très léger sourire, prêt à confier son honteux petit secret à Emery sans imaginer l'état dans lequel elle pourrait lui rendre.
:
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 25 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : célibataire, elle a bien tenté de prêter son coeur à cesar, mais la tromperie n'a pas valu le coup MÉTIER : vient de dégoter un contrat de mannequinat chez weatherton, continue de bosser au sex-shop l'aphrodite à mi-temps pour assurer ses arrières (et le derrière des clients) LOGEMENT : bayside, une colocation avec mason la terreur, et hobbs et eugene les cochons d'inde POSTS : 731 POINTS : 325
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède deux cochons d'inde : hobbs et eugene.RPs EN COURS :
Theory #1 + #2 (UA) + #3 + #4 + When you say the things you say they start a little spark, ignite this small but also highly flammable heart. I smell something burning ; We're melting down tonight
Cemery #1 + (Vernissage) + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + Usually when things has gone this far, people tend to disappear. No one will surprise me unless you do. I can tell there's something goin' on, hours seems to disappear, everyone is leaving, I'm still with you
Abandonnés: Scarlett + Darcy + Jules + Murphy + Sara + Sheldon + AVATAR : skyler samuels CRÉDITS : (avatar) raspberry panda (gifs) lunasgifs DC : sergio le père-du et albane la banane PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 29/01/2022
(#) Sujet: Re: you gonna cry ? (Carl)) Jeu 18 Mai 2023 - 16:59
you gonna cry ?
Gotta stay alive, don't know where you gonna hide. Are you gonna break down and cry? When they come for you, tell me whatcha gonna do, can you look me in the eye? Your heart is beating, your legs are weakened. Ain't nowhere to go
Elle avait du mal à dire si le destin se foutait de sa gueule ou lui offrait plutôt un cadeau sur un plateau d’argent, comme pour se faire pardonner de tous les événements de ces derniers mois. Si elle avait été mature dans cette histoire, la blonde aurait probablement grincé les dents d’avoir le nez à nouveau dans cette histoire, aurait fait le maximum pour garder ses distances plutôt que de sauter sur l’occasion pour initier le contact. Elle aurait pu être l’adulte mais Carl était sur le haut de la liste des gens avec qui elle avait désormais un contentieux. Elle avait encore du mal à comprendre exactement ce qu’il avait fait ; ce dont elle était certaine, c’était que tout tournait autour de lui. Se rappeler qui elle était semblait le mettre mal à l’aise, un comportement qu’elle trouvait parfaitement ironique. Il foutait le bordel dans sa vie et n’était même pas fichu de se rappeler de son nom. C’était gonflé et en même temps, elle ne lui en tiendrait pas rigueur. Elle se sentait comme un chat qui aurait finalement attrapé la souris entre ses griffes et comptait bien jouer un peu avant de l’achever. Il avait cet air d’incompréhension sur le visage, l’air crédule du garçon qui ne comprenait pas ce qui se passait. Comme s’il n’était au courant de rien. Soit il était très bon comédien, soit il était à côté de la plaque. La blonde se remerciait de ne pas avoir prononcé son nom devant Murphy, s’assurant qu’il n’aurait pas vent de cette histoire. Quant à Cesar ? Elle fit la grimace. « Oh. On n’est plus ensemble de toute façon. Tu sais, le nouvel an… » Le Gutiérrez l’avait sans doute bloqué de partout mais s’il était aussi proche de Murphy qu’elle le soupçonnait, il avait bien dû entendre parler de la vidéo, de la tromperie. Des conséquences qu’il y avait eu ensuite par sa faute. Ce qu’il n’avait pas besoin de savoir en revanche, c’était qu’elle peinait encore à digérer la pilule et était assez conne pour vouloir venger son couple -et Cesar, par extension-. « On a des fréquentations en commun. » Elle en parlait aussi légèrement que si elle évoquait la météo, ne prévoyant absolument pas de donner des réponses. C’était bien plus drôle de le faire mariner sur qui avait bien pu moufter à son sujet. Il avait eu une bien terrible idée de mettre les pieds ici car Emery comptait bien profiter de son boulot pour percer la carapace de l’enfant timide, creuser sur les sujets gênants et voir comment les exploiter. Elle était à l’aise sur le sujet du sexe, pas lui visiblement. Effectivement, c’était ‘cool’. Pour elle. Voir Carl fuir son regard comme s’il voulait disparaître sous terre donnait à son sourire une franche honnêteté. Avec un peu de chance, quand il partirait d’ici, il prierait pour ne jamais la recroiser.
Et si la Dawson avait commencé un peu fort, elle réalisait qu’elle s’amuserait sans doute bien plus à l’écouter qu’à le faire fuir trop vite. Malheureusement pour lui, il n’y aurait qu’elle pour l’aider dans cette boutique, et elle voulait juste faire son travail, n’est-ce pas ? Celui de commerciale. Dans cette profession, il n’y avait pas de mal à mentir. « Ne t’en fais pas. Ce n’est pas du tout un espace de jugement, tu peux parler librement. » Elle lui sourit un peu plus amicalement avec ce ton doux qui voulait servir de promesse. Bien évidemment que non, ils n’appliquaient pas de secret professionnel. Ils s’habituaient juste aux demandes les plus classiques au point de ne plus ciller quand on leur demandait des fouets ou des menottes. Il fallait des pratiques un peu plus exotiques pour valoir le coup d’être racontées une fois rentrés chez eux. Dans le cas de Carl, il n’aurait sans doute rien de bien savoureux à lui mettre sous la dent. C’était le fait qu’elle puisse potentiellement retourner les informations contre lui qui aiguisait l’intérêt de la jeune femme. Mais elle n’était pas si horrible que cela, la preuve étant qu’elle ne cherchait pas nécessairement à le saborder d’entrée de jeu. Elle se moquait subtilement de son choix de préservatifs, certes. Cependant, elle lui faisait une fleur à lui indiquer son mauvais choix. « Pour les avoir essayés, je te les déconseille. Ils sont mauvais. Tu veux goûter ? » Elle prit la boîte pour l’ouvrir et les tendre sous le nez de Carl. Oh ce qu’elle aurait aimé qu’il dise oui et y mette un coup de langue. « Tu devrais plutôt te concentrer sur d’autres caractéristiques. Les ultra fins, par exemple. Je parle de la texture, pas de la taille. Mais la taille aussi est importante. Tu connais la tienne ? » Voulait-elle vraiment avoir cette information ? Probablement pas. On ne pourrait vraiment pas lui reprocher de ne pas avoir fait son travail correctement. Une dévotion qui payait avec un scoop digne de ce nom. Carl était donc puceau. Il faisait tellement peur à ses partenaires pour n’avoir jamais réussi à passer le cap ? C’était sans doute le risque à prendre quand l’on stalkait les gens plutôt que de tenter d’établir des relations saines. « Tu as littéralement tout ce que tu peux vouloir dans cette boutique. Les préservatifs sont un bon début de toute évidence, et tu peux rajouter du lubrifiant. Pour le reste… est-ce que tu veux commencer simplement ? Ou intégrer des jeux dès la première fois ? J’ai des menottes en fourrure qui font fureur. » Il était sans doute plein de bonnes intentions mais qui venait visiter un sexshop pour s’inspirer avant sa première fois ? Il lisait dans ses pensées. Il espérait obtenir des… conseils ? D’un côté, il valait mieux pour lui demander conseil plutôt que de s’inspirer de films pornos. D’un autre, elle n’était pas calée en cours d’éducation sexuelle et n’avait pas la pédagogie nécessaire pour apprendre les rudiments du sexe à Carl. Surtout en sachant que sa première fois durerait sans doute vingt secondes et laisserait place à un malaise palpable. « Euhm… Non, bien sûr, ne t’en fais pas, ça reste entre nous. J’admets que je suis plus habituée à avoir des clients qui veulent pimenter leurs aventures plutôt que des novices en la matière. De toute évidence, je ne peux pas te faire une démonstration, et rien ne vaut la pratique. » Ce qui n’arriverait pas entre eux. Elle balada son regard dans la boutique. « Mais n’hésite pas à poser tes questions. D’ailleurs, si ça peut t’aider, j’ai ça. » Elle s’éloigna de quelques pas pour arriver à leur rayon librairie. Il y avait aussi bien des bouquins humoristiques que des guides, et ce fut ces derniers qu’elle attrapa. Le guide de comment donner du plaisir à une femme, et comment donner du plaisir à un homme. Tant qu’à ne pas être au bout de ses surprises, autant être préparée à tout. « Tiens. Je ne sais pas exactement de quel bord tu es, mais comme ça, je couvre toutes les possibilités. » Et s’il avait été obsédé par Cesar et qu’il s’était fait rejeter ? ça aurait pu justifier les frictions de la part du Gutiérrez. « Je ne vais pas te mentir, la première fois est toujours décevante. Surtout pour une personne expérimentée. » Ce n’était pas s’attaquer à son ego que de présenter des faits, n’est-ce pas ?
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.