ÂGE : 30 ans, elle est née le 25 octobre 1992 (scorpio) SURNOM : August l'appelle "son petit cumulus", pour le reste, personne ne s'y risque. STATUT : Célibataire, elle n'a plus envie de se montrer vulnérable au point de finir blessée une fois de plus. Alors elle jette son dévolu sur des hommes qui ne lui conviennent pas et ne s'implique plus. MÉTIER : Travaille à mi-temps comme barmaid à l'Emerald et comme serveuse à l'Interlude. LOGEMENT : Elle squatte chez sa soeur au #310, carmody road à Toowong. L'idée étant de la soutenir durant sa séparation tout en évitant d'avoir un loyer à payer. POSTS : 215 POINTS : 20
TW IN RP : Les rps peuvent faire mention de: drogues, violence verbale, manipulation. TW IRL : Rien à signalerGENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle extorque ses parents depuis deux ans en prétendant faire des études, alors qu'elle rembourse en réalité les dettes qu'elle a accumulé durant sa vingtaine ❧ Elle tient un journal intime depuis toujours; l'écriture est devenue cathartique pour elle ❧ A Brisbane depuis 2014 ❧ Fort caractère, extrêmement sensible et passionnée ❧ La danse est toute sa vie, elle ne passe jamais une journée sans musique, à virevolter dans tous les sens.CODE COULEUR : andréa ment à tout le monde en #6666ff RPs EN COURS : [10/10]
Envolver - Say now share the weight and lay your cross down. And let the long reaching arm of hope bring you around. See well I say it ain't easy but giving up is the easy thing to do. Time is on your side, would you just watch the clock and let it tick for you? ☽ #1
Audréa - I don't need ya, I'll be alright". But some things are better left unsaid so tell the truth, and hit me hard. A broken heart is all I have now, but some things are better left unsaid and I swore that I would never say I miss you more every day. But some things are better left unsaid ☽ #1 ☽ #2
Zodréa - Someone who knows when your lost and you're scared. There through the highs and the lows, someone you can count on, someone who cares. Besides you where ever you go ☽
Fernway - It’s okay to be not okay. It’s just fine to be out of your mind. Breathe in deep, just a day at a time. Cause it’s okay to be out of your mind. Mine is broken, how is yours? ☽ #1 ☽ AVATAR : Eiza González CRÉDITS : sicecream (avatar) + may0osh (gif) + astra (signa) DC : Aucun INSCRIT LE : 05/04/2023
(#) Sujet: even at my worst, I'm best with you (audréa#2) Mer 19 Avr - 16:45
Je peux sentir mon rythme cardiaque s’accélérer tandis que je remonte la rue qui me sépare de la maison qu’August partageait autrefois avec Yara. Si mon cœur s’emballe, ce n’est pas à cause d’un mauvais cardio, mais parce que je hais cette maison. Je hais tout ce qu’elle représente, tout ce qu’elle a causé et les dégâts qu’elle continue d’infliger au Constantine. Il a attendu tellement longtemps avant de la mettre en vente, une attente qui me tenait en haleine moi aussi. Pourquoi ne tournait-il pas la page après ce qu’elle a osé lui faire ? Espérait-il vraiment qu’elle revienne et que tout s’arrange, comme si rien ne s’était passé entre eux ? Il y a une différence entre une dispute de couple et littéralement laisser quelqu’un devant l’autel. Les souvenirs remontent à la surface et je fronce le nez, comme à chaque fois que j’y repense. Son visage mortifié, ses yeux remplis de larmes et la distance que j’ai ressentie entre nous ce jour-là. L’eau a coulé sous les ponts depuis, mais cet instant reste indéniablement présent chez tous ceux qui étaient présents à ce mariage et je sais d’avance que revenir ici doit lui être douloureux. C’est sans doute pour ça qu’il m’a demandé de venir, à cette heure où personne n’est supposé emballer les fragments d’une relation brisée dans des cartons de déménagement. La lumière des lampadaires éclaire le sol que je foule d’un pas rapide, ne sachant à quoi m’attendre en pénétrant dans cette maison que j’espérais ne plus jamais voir. La porte d’entrée n’est pas fermée et je ne prends pas la peine de m’annoncer puisque c’est August qui a souhaité que je vienne l’aider. « Salut l’étranger. » Je lance, par automatisme, tout en déposant ma veste et mon sac dans un coin de la pièce. Je prends une inspiration avant de découvrir ce qui m’attends ; des affaires en vrac, des cartons dans tous les sens et un August immobile au milieu du carnage. Il était temps que j’arrive. « T’es supposé ranger, pas rajouter du bordel. » Vaine tentative de lui arracher un sourire et d’effacer la tension qui réside dans la pièce. Mon regard s’arrête sur une bouteille à moitié vide, sur le bar, avant de revenir au principal intéressé. « Dis-moi ce que je peux faire. » J’ignore s’il a besoin de moi en tant que témoin silencieux de cette étape supplémentaire dans sa rupture avec Yara, s’il veut que je m’attelle à la tâche avec lui ou s’il désire simplement que je lui remonte le moral. A ce stade, il pourrait même me demander de faire le clown sur la table que je le ferais probablement ; je déteste le voir dans cet état. Peu de personne dans ma vie ont été capable de me donner un tel sentiment de haine, mais Yara a le mérite de faire partie de cette courte liste. A l’instant où August me l’a présentée, j’ai su qu’elle n’était pas faite pour lui. Une intuition que j’ai gardée pour moi, d’autant qu’il semblait éperdument amoureux d’elle et que je ne voulais pas créer de tensions inutiles entre nous. Notre relation a toujours été spéciale, une amitié comme aucune autre à laquelle je tiens plus que tout. Depuis son retour de Melbourne, j’ai du mal à savoir comment me comporter ; quoi dire, quoi faire. Tout pour effacer cette souffrance qu’elle a laissé derrière elle, même si je ne m’autorise pas vraiment à agir comme si notre complicité d’autrefois était bel et bien présente. Parfois je la ressens, parfois j’ai l’impression que notre lien appartient à une autre vie. A deux autres personnes qui n’auraient pas encore été écorchés par la vie.
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I'm going under.
Now I need someone to breathe me back to life ☽ I thought that I'd been hurt before but no one's ever left me quite this sore. Now I'm gonna reap what I sow I'm left seeing red on my own.
August Constantine
le masque de fer
ÂGE : 30 ans, né le 02 février 1993 SURNOM : On se demande encore pourquoi August ne s'entend plus avec ceux qui l'ont surnommé June et July STATUT : Célibataire car lâché par la future mariée alors qu'il l'attendait devant l'autel. MÉTIER : Journaliste dans un petit journal local de la ville, dont les bureaux sont établis dans le quartier de West End. LOGEMENT : #99 bywong street, toowong. Il n'a plus rien à faire dans cette maison qu'il partageait avec elle, mais pour le moment, il n'a pas eu le courage de la quitter. POSTS : 240 POINTS : 0
TW IN RP : Décès de proche - consommation d'alcool GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né à Sydney, la tragédie ayant touché leur famille l'a amené lui, sa soeur jumelle et ses frères à Brisbane alors qu'il avait à peine 6 ans - Il a joué dans l'équipe de cricket au collège et au lycée - il rend régulièrement visite à son père, hospitalisé depuis des années - il a failli se marier mais elle l'a planté devant l'autel - il est passionné par la littérature et le cinéma - l'écriture est son jardin secretCODE COULEUR : Il fait genre qu'il va bien en cornflowerblue RPs EN COURS :
WEATHERTINE x Just a lost boy in a small town, i'm the same kid but I'm grown now, try to make it out but I don't know how, wish that I was young, what have I become? now it's late night and I'm at home so I make friend with my shadow and I play him all my sad, sad songs
YAST > my heart is weak, tear it down piece by piece, leave me to think deep in my structure, i think I still love her but I need some sleep. you've taken my breath away now I want to breathe 'cause I cannot see, what you can see so easily
REINE x All you can give, all you can beg, all that you longed for, nothing compares when nothin' is sacred, no one is safe. so you wanna play God? come on. is that all you got? come on. would you sell your soul? burn it all, everything that you love, finally become second to none in a kingdom of one
Mars 2023. Il n’a pas la tête à ça et pourtant, il doit s’y résoudre. Il a mis sa maison en vente, celle qu’il partageait avec Yara depuis des années et dans laquelle il vivait seule depuis la fuite de celle qui devrait aujourd’hui avoir accolé à son prénom le nom de Constantine. Il ne tient plus entre ces murs, bien qu’ils soient les derniers souvenirs qui le raccrochent à son ex-fiancée et à ce mince espoir de la revoir un jour passer le pas de la porte, avec des regrets de l’avoir laissé seul devant l’autel. Il est naïf à cause de ses sentiments, pense encore et toujours qu’elle finira par lui revenir et si ce n’est au moins pour le reconquérir, au moins pour lui donner cette explication qu’il n’a jamais eu. Celle qui éclairerait sa lanterne, celle restée éteinte et endommagée qui ne fait que l’entraîner chaque jour un peu plus vers les bas-fonds. D’ailleurs, cette bouteille d’alcool déjà bien entamée et dont il se sert un verre de plus traduit là à quel point l’exercice est difficile pour lui aujourd’hui alors qu’il se noie autant dans l’alcool que sous les cartons. Il commence d’un côté, s’affaire d’un autre l’instant suivant sans même avoir fini le premier. Chaque pièce, chaque objet, chaque bibelot a un souvenir rattaché et c’est ainsi qu’il peine à avancer. Il se perd dans ses pensées, oublie ce pour quoi il est revenu dans cette maison ce soir alors qu’il vient enfin de quitter l’endroit pour vivre en colocation, le temps qu’elle trouve preneur. Il est certain que, dans l’état où elle se trouve à l’instantané – et lui de même – n’aiderait en rien à convaincre un futur acheteur qui viendrait à y faire une visite impromptue pour l’acquérir. Heureusement, la personne qui vient à pénétrer dans l’habitation n’est autre qu’une proche amie à lui, venue lui donner un petit coup de main alors qu’il ne sait plus où donner de la tête « Salut l’étranger. » Il relève doucement la tête alors qu’il est assis au milieu du salon, un cadre à la main dans lequel est entreposé une photo de Yara et lui. Un sourire s’affiche furtivement sur ses lèvres alors que son regard tombe sur la silhouette d’Andrea « Hey, Drea. Merci d’être venue ». Il est reconnaissant qu’elle ait accepté de lui venir en aide, surtout à une heure où elle a sûrement mieux à faire – ne serait-ce que se reposer après une longue journée. « T’es supposé ranger, pas rajouter du bordel. » Il dépose le cadre délicatement dans le carton et son regard traîne ensuite sur l’environnement qui les entoure. Il y en a de partout, du papier à bulle traîne à droite à gauche, des cartons sont pour certains à peine remplis quand d’autres débordent. Rien n’est ordonné et cela illustre à la perfection l’état d’esprit du Constantine « Ouais je sais… » il se gratte l’arrière du crâne et se lève en choppant au passage son verre de whisky. Il titube légèrement, plus parce qu’il s’est relevé trop vite qu’à cause des verres qu’il a enchaîné depuis quelques heures, il vous dira. « Dis-moi ce que je peux faire. » Il pousse un soupir, regardant d’un côté puis de l’autre, en réfléchissant quelle tâche il pourrait donner à Andrea jusqu’à ce que son regard s’arrête au même moment que ses pas qui le mènent vers cet endroit qu’il s’est arrêté de ranger un peu plus tôt « C’est tout ce qui reste des préparatifs du mariage » Il désigne l’étagère en question, se saisissant d’un magazine de mariage qu’il laisse tomber à l’intérieur du carton avant de venir se saisir d’une petit écrin qu’il a négligemment laissé ici. Elle ne renferme pas n’importe quel bijou, il s’agit bel et bien de la bague qu’il comptait passer au doigt de Yara le jour J mais il en a eu nullement l’occasion. Il reste de marbre devant celle-ci, ouvrant l’instant suivant la boite d’un geste lent « Je sais pas quoi en faire… Je veux pas m’en séparer » Parce qu’elle a une valeur sentimentale, parce qu’il y a toujours un mince espoir stupide en lui qui pense que Yara va lui revenir. Il est pathétique à voir, son regard rivé sur la bague scintillante à la lumière artificielle, son verre à la main qu’il porte à ses lèvres, comme si ce geste de plus allait l’aider à apaiser sa peine ou à prendre une décision quant à cette bague qui ne servira plus jamais.
BY PHANTASMAGORIA
my heart is weak, tear it down piece by piece, leave me to think deep in my structure, i think i still love her but I need some sleep, you've taken my breath away. now i want to breathe 'cause i cannot see, what you can see so easily. Demons, Jacob Lee + @aeairiel.
Andréa Fernandèz Garcia
Les chemins de traverse
ÂGE : 30 ans, elle est née le 25 octobre 1992 (scorpio) SURNOM : August l'appelle "son petit cumulus", pour le reste, personne ne s'y risque. STATUT : Célibataire, elle n'a plus envie de se montrer vulnérable au point de finir blessée une fois de plus. Alors elle jette son dévolu sur des hommes qui ne lui conviennent pas et ne s'implique plus. MÉTIER : Travaille à mi-temps comme barmaid à l'Emerald et comme serveuse à l'Interlude. LOGEMENT : Elle squatte chez sa soeur au #310, carmody road à Toowong. L'idée étant de la soutenir durant sa séparation tout en évitant d'avoir un loyer à payer. POSTS : 215 POINTS : 20
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Audréa - I don't need ya, I'll be alright". But some things are better left unsaid so tell the truth, and hit me hard. A broken heart is all I have now, but some things are better left unsaid and I swore that I would never say I miss you more every day. But some things are better left unsaid ☽ #1 ☽ #2
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(#) Sujet: Re: even at my worst, I'm best with you (audréa#2) Mer 26 Avr - 15:28
N’importe qui de sensé aurait déménagé à l’instant même où la situation a fait un virage à quatre-vingt dix degrés. Se faire abandonner devant l’autel n’a rien d’anodin et en général, c’est assez significatif de la suite des évènements. Et puisque Yara n’a même pas daigné lui offrir une explication, ou même un signe de vie, la rupture s’est actée d’elle-même. Pourtant, August a continué à traîné dans cet endroit, telle une âme en peine, presque comme s’il s’attendait à la voir franchir le pas de la porte en rentrant d’une journée de travail. Cet espoir qu’il nourrit le détruit à petit feu et cette vision m’est insupportable, d’autant que j’ai l’impression de ne rien pouvoir dire, ou faire, pour l’aider à traverser cette épreuve. Peut-être que mon sentiment d’impuissance se fera moindre ce soir, puisqu’il s’est enfin décidé à me demander de l’aide. Je n’ai jamais voulu m’imposer mais j’ai toujours fait en sorte qu’il sache que je suis là pour lui, peu importe à quel moment. Je ne m’attendais pas à ce que ça soit pour vider cette maison, mais si ma présence peut l’aider à supporter cette étape supplémentaire, il paraît évident que je ne peux pas la lui refuser. Mon cœur se serre lorsque mon regard se pose sur lui ; il n’est plus que l’ombre de lui-même et je n’ai pas besoin de m’approcher pour comprendre qu’il a déjà commencé à anesthésier sa peine avec le contenu de la bouteille posée sur le bar. Je m’abstiens cependant de faire le moindre commentaire, ne sachant trop comment me comporter avec lui en ce moment. Notre proximité d’autrefois a pris un sacré coup lorsqu’il a commencé à sortir avec Yara et si à certains moments j’ai l’impression de retrouver l’August d’autrefois, notre lien n’est plus vraiment le même. « Hey, Drea. Merci d’être venue. ». Il m’accorde un sourire auquel je réponds avec spontanéité avant de faire un rapide état des lieux que je ne manque pas de commenter avec humour ; le tri n’est décidément pas son fort. « Ouais je sais… » Le brun se relève et attrape son verre sous mon regard inquisiteur. Il titube et je me mords la lèvre, retenant le flot de paroles que j’ai envie de lui lancer – l’heure n’est pas aux reproches. Je me concentre donc sur la pièce, cherchant un endroit où je pourrais commencer sans trop savoir où mettre les pieds. Tout ici rappelle sa relation avec Yara ; des photos, des souvenirs. Autant d’éléments qui me nouent l’estomac et me donnent envie de tourner les talons pour ne plus jamais revenir. Ma présence ici est une torture qu’il ne soupçonne même pas, mais ce soir, ce n’est pas à propos de moi. Je hausse un sourcil et lui demande ce qu’il attend de moi exactement, décidée à me montrer aussi utile que possible. « C’est tout ce qui reste des préparatifs du mariage. » Il désigne une étagère et s’empare d’un magazine sur lequel il jette à peine un regard avant de le balancer dans un carton vide. Je ne m’attendais pas à ce qu’il fasse aussi vite allusion au mariage mais apparemment, rester seul ici a tout fait remonter à la surface ; pas étonnant qu’il en soit déjà à son cinquième verre, si j’en crois l’état de la bouteille de whisky qui se tient non loin du Constantine. « Je sais pas quoi en faire… Je veux pas m’en séparer. » August semble hypnotisé par le contenu de l’écrin qu’il tient entre ses doigts et même si je suis toujours à une distance respectable, je n’ai pas besoin d’être devin pour comprendre ce qu’elle contient. La bague. Je mords ma lèvre sans même m’en rendre compte, ne sachant quoi lui répondre. Si ça ne tenait qu’à moi, je lui proposerais de la jeter dans la benne à ordures au coin de la rue. « Je ne suis pas certaine que t’y accrocher soit une très bonne idée, August. » J’en suis certaine, en fait. Je marche sur des œufs et à ce stade, la moindre parole malheureuse risquerait de le faire vriller. Je le sens au plus profond de moi-même et surtout, je le connais depuis assez longtemps pour reconnaître quand il est instable. Mélanger l’alcool et les souvenirs douloureux, c’est la recette d’un cocktail qui n’augure rien de bon. « Il faut que tu avances. Et garder quoique ce soit lié à Yara t’empêchera de le faire. » J’aurais souhaité qu’il fasse son deuil plus vite, que cette période d’agonie ne traîne pas autant. Egoïstement, j’espérais qu’il se remettrait rapidement. Ça m’aurait prouvé que j’avais raison, que cette relation ne représentait peut-être pas autant pour lui qu’il voulait bien le faire croire. « Elle te méritait pas, tout comme elle mérite pas que tu te mettes dans cet état pour elle. » Les mots s’échappent avant que je ne puisse les retenir ; la vérité, abrupte. Ce que je pense d’elle se ressent au ton de ma voix et je secoue la tête avant de m’emparer d’un carton pour tenter d’organiser un peu mieux l’espace. « Ça fait des mois… » Que je rappelle, comme pour l’obliger à faire face à la réalité. Le temps a suivi son cours et pour autant qu’on sache, Yara a refait sa vie sans se préoccuper des dégâts qu’elle a laissé derrière elle. Cette perspective m’irrite encore davantage et je ne peux retenir cette tension qui se distingue dans chacun de mes gestes, presque comme si c’était moi qui avait hâte d’en finir pour de bon avec cette relation, cette maison, cette fille. D’ailleurs, c’est peut-être bien le cas.
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August Constantine
le masque de fer
ÂGE : 30 ans, né le 02 février 1993 SURNOM : On se demande encore pourquoi August ne s'entend plus avec ceux qui l'ont surnommé June et July STATUT : Célibataire car lâché par la future mariée alors qu'il l'attendait devant l'autel. MÉTIER : Journaliste dans un petit journal local de la ville, dont les bureaux sont établis dans le quartier de West End. LOGEMENT : #99 bywong street, toowong. Il n'a plus rien à faire dans cette maison qu'il partageait avec elle, mais pour le moment, il n'a pas eu le courage de la quitter. POSTS : 240 POINTS : 0
TW IN RP : Décès de proche - consommation d'alcool GENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né à Sydney, la tragédie ayant touché leur famille l'a amené lui, sa soeur jumelle et ses frères à Brisbane alors qu'il avait à peine 6 ans - Il a joué dans l'équipe de cricket au collège et au lycée - il rend régulièrement visite à son père, hospitalisé depuis des années - il a failli se marier mais elle l'a planté devant l'autel - il est passionné par la littérature et le cinéma - l'écriture est son jardin secretCODE COULEUR : Il fait genre qu'il va bien en cornflowerblue RPs EN COURS :
WEATHERTINE x Just a lost boy in a small town, i'm the same kid but I'm grown now, try to make it out but I don't know how, wish that I was young, what have I become? now it's late night and I'm at home so I make friend with my shadow and I play him all my sad, sad songs
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REINE x All you can give, all you can beg, all that you longed for, nothing compares when nothin' is sacred, no one is safe. so you wanna play God? come on. is that all you got? come on. would you sell your soul? burn it all, everything that you love, finally become second to none in a kingdom of one
Mars 2023. Sept mois. Sept foutus mois qu’elle s’est barrée, sept foutus mois où elle a brisé son rêve, celui de construire une famille à ses côtés. Elle était à ses yeux sa personne, celle qu’il aimait plus que tout au monde et pour qui il aurait été capable de décrocher la lune. Imbécile qu’il est, il en serait encore capable, tant il n’arrive plus à voir clair dans ses sentiments. Depuis son non-mariage, August s’est enfermé dans une bulle, celle qui l’empêche de voir le monde autour de lui continuer à évoluer. A avancer surtout, une démarche qu’il serait temps qu’il entreprenne pour lui-même mais il en est tout bonnement incapable. A la place, il préfère noyer son chagrin dans l’alcool et si ça l’aide à anesthésier sa peine, cela ne fait toutefois qu’assombrir un peu plus ses pensées. Comme à cet instant où il n’arrive plus à y voir clair, fixant cette bague qui devrait, pour l’heure, et dans un monde idéal, être au doigt de celle qu’il aime. Ou qu’il aimait. Il ne sait plus. « Je ne suis pas certaine que t’y accrocher soit une très bonne idée, August. » Andréa a sûrement raison mais la raison est quelque chose qui ne fait plus partie de son vocabulaire et de ses principes, ces derniers temps. Il n’arrive plus à déceler ce qui est bien ou ne l’est pas, et tend même à faire les mauvais choix. Se débarrasser de cette bague ne fait donc pas parti de ses plans et ses sourcils se froncent à l’évocation de cette possibilité par la brune qui n’est pas une solution qu’il souhaite envisager « Il faut que tu avances. Et garder quoique ce soit lié à Yara t’empêchera de le faire. » Elle ne lui apprend rien de ce qu’il ne sait déjà, théoriquement parlant. Dans la pratique, il ne peut pas, se raccroche aux moindres petits bibelots, aux moindres souvenirs de ou avec Yara, dans l’espoir peut-être que cela la fasse revenir. « C’est plus facile à dire qu’à faire, Dréa » C’est avec regrets qu’il en fait le constat, son ton toujours calme alors que son regard est toujours posé sur la bague, celle dont l’écrin est encore logé dans le creux de sa main. « Elle te méritait pas, tout comme elle mérite pas que tu te mettes dans cet état pour elle. » Il soupire fortement, August, ses épaules s'affaissant alors qu’il daigne enfin relever ses yeux pour croiser ceux de la brune qui évolue dans l’espace en se saisissant d’un carton « Ça fait des mois… ». « Je sais ! » qu’il prononce sur un ton agacé, assez fortement à vrai dire, dénotant avec le calme ambiant qui régnait jusqu’alors dans l’habitation en parlant fort comme il le fait. Il soupire à nouveau, referme l’écrin qu’il dépose à sa place initiale, se pivotant de sorte à faire face à Andréa « C’est pas pour ça que je t’ai appelé » Il ne parle pas du carton qu’elle commence à remplir mais des conseils qu’elle tente de lui prodiguer, ceux qu’il n’est clairement pas prêt à entendre « Tu ne peux pas comprendre, de toute façon. » Le voilà qu’il se victimise, encore et toujours, estimant que personne ne peut le comprendre quand il est le seul – toujours selon lui – à avoir vécu une rupture aussi abrupte. Il ne voit pas plus loin que le bout de son nez, et ça depuis des mois, incapable d’accepter l’aide et la main tendue de quiconque, si ce n’est de sa sœur jumelle. Ce soir, s’il a fait venir Andréa, c’est uniquement pour qu’elle l’aide à emballer les affaires restantes, qu’elle se charge du plus pénible ou soit un soutien pour lui, et non pas pour qu’elle le juge ou joue les donneuses de leçons. C’est la dernière chose dont il a besoin, surtout venant d’elle et non pas parce qu’elle n’est pas apte à le faire, mais parce qu’il espère retrouver un peu de légèreté en sa présence. August la regarde faire alors qu’il est toujours prostré au même endroit, illustrant à la perfection qu’il ne fait rien pour avancer – que ce soit ce déménagement ou sa vie actuelle.
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Andréa Fernandèz Garcia
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ÂGE : 30 ans, elle est née le 25 octobre 1992 (scorpio) SURNOM : August l'appelle "son petit cumulus", pour le reste, personne ne s'y risque. STATUT : Célibataire, elle n'a plus envie de se montrer vulnérable au point de finir blessée une fois de plus. Alors elle jette son dévolu sur des hommes qui ne lui conviennent pas et ne s'implique plus. MÉTIER : Travaille à mi-temps comme barmaid à l'Emerald et comme serveuse à l'Interlude. LOGEMENT : Elle squatte chez sa soeur au #310, carmody road à Toowong. L'idée étant de la soutenir durant sa séparation tout en évitant d'avoir un loyer à payer. POSTS : 215 POINTS : 20
TW IN RP : Les rps peuvent faire mention de: drogues, violence verbale, manipulation. TW IRL : Rien à signalerGENRE : Je suis une femme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle extorque ses parents depuis deux ans en prétendant faire des études, alors qu'elle rembourse en réalité les dettes qu'elle a accumulé durant sa vingtaine ❧ Elle tient un journal intime depuis toujours; l'écriture est devenue cathartique pour elle ❧ A Brisbane depuis 2014 ❧ Fort caractère, extrêmement sensible et passionnée ❧ La danse est toute sa vie, elle ne passe jamais une journée sans musique, à virevolter dans tous les sens.CODE COULEUR : andréa ment à tout le monde en #6666ff RPs EN COURS : [10/10]
Envolver - Say now share the weight and lay your cross down. And let the long reaching arm of hope bring you around. See well I say it ain't easy but giving up is the easy thing to do. Time is on your side, would you just watch the clock and let it tick for you? ☽ #1
Audréa - I don't need ya, I'll be alright". But some things are better left unsaid so tell the truth, and hit me hard. A broken heart is all I have now, but some things are better left unsaid and I swore that I would never say I miss you more every day. But some things are better left unsaid ☽ #1 ☽ #2
Zodréa - Someone who knows when your lost and you're scared. There through the highs and the lows, someone you can count on, someone who cares. Besides you where ever you go ☽
Fernway - It’s okay to be not okay. It’s just fine to be out of your mind. Breathe in deep, just a day at a time. Cause it’s okay to be out of your mind. Mine is broken, how is yours? ☽ #1 ☽ AVATAR : Eiza González CRÉDITS : sicecream (avatar) + may0osh (gif) + astra (signa) DC : Aucun INSCRIT LE : 05/04/2023
(#) Sujet: Re: even at my worst, I'm best with you (audréa#2) Lun 15 Mai - 12:14
Je me rappelle chaque détail de cette journée, celle qui était supposée marquer un tournant indélébile dans la vie du Constantine. Je me souviens de son regard impatient alors qu’il guettait l’arrivée de la mariée et je me souviens également de chaque battement que mon cœur effectuait péniblement tandis que je m’apprêtais à le voir se lier définitivement à une autre. J’ai longtemps mis cette sensation sur le compte de mon mauvais pressentiment concernant Yara – qui n’a pas tardé à se vérifier d’ailleurs – mais le soulagement que j’ai ressenti ce jour-là me hante encore. August s’est désintégré sous mes yeux et cette microseconde de joie qui a envahi mon corps avant la colère et la tristesse est, encore aujourd’hui, une source de culpabilité. Comment ai-je pu éprouver un sentiment positif alors que la vie de mon ami de toujours s’écroulait, là sous mes yeux ? La réponse semble évidente et me taraude depuis sept mois, bien qu’une large part de déni m’empêche d’y faire réellement face. A la place, je positionne comme l’amie que j’ai toujours été et que je serai toujours pour lui. Mon soutien demeure indéfectible, comme le prouve ma présence dans cet endroit rempli d’énergie négative et de souvenirs déchirants. Tout comme on peut parfois sentir quand quelque chose de terrible est arrivé quelque part, cette maison transpire le désespoir et la tristesse. J’ai hâte qu’il déménage et qu’il ferme définitivement cette porte à clé ; il est plus que temps de clore ce chapitre infernal de son existence. Et s’il en a lui aussi conscience, le Constantine s’accroche pourtant à tout ce qui lui rappelle son ex-fiancée ; magazines de mariage, serviettes brodées à leurs initiales et enfin, cette foutue bague qu’il n’a jamais eu l’opportunité de lui passer au doigt. Je cherche à comprendre, à me mettre à sa place, mais mon envie de le voir sortir de sa spirale de désespoir m’oblige à le secouer plutôt qu’à me montrer simplement compréhensive. « C’est plus facile à dire qu’à faire, Dréa. » Je me retiens de rouler des yeux et me concentre sur les cartons qui jonchent le sol, dépitée par son manque de réactivité. Il vaut mieux que ça, il serait temps qu’il le comprenne lui aussi. Je suis persuadée de ne pas être la seule à lui servir ce laïus. Que ça soit ses amis ou sa famille ; tous s’accordent à dire qu’il mérite mieux. « Peut-être que tu pourrais les entreposer quelque part. Comme ça tu ne prends pas un nouveau départ avec des cartons plein de souvenirs, mais tu ne t’en débarrasses pas non plus… » S’il ne parvient pas à faire un tri correct, cette solution me paraît la plus adaptée. « On fait trois piles ; ce que tu gardes, ce que tu es prêt à jeter et ce que tu ne veux pas voir disparaître. » Genre cette bague. Je conçois le côté « irrémédiable » de la chose ; jeter voudrait dire qu’il est prêt à avancer et ce n’est pas le cas, apparemment. Ce constat me fait mal, son visage dévasté me brise le cœur et je finis par lui parler avec davantage de franchise, sans penser à y mettre les formes cette fois. « Je sais ! » Je me fige alors qu’il hausse le ton et laisse tomber le carton que j’ai entre les mains pour lui faire face, tandis qu’il en fait de même avec son foutu écrin. « C’est pas pour ça que je t’ai appelé. » « Alors dis moi ce que je fais là, August ? » Je me braque, sachant pertinemment que j’ai affaire à un animal blessé – et ivre, de surcroît. Le bon sens voudrait que j’apaise la tension qui s’accumule dans la pièce, mais j’ai le sang chaud et mon impulsivité fait partie intégrante de ma personne. « Pour faire les choses à ta place pendant que tu vides une bouteille en pleurant sur une fille qui n’en a rien à faire de toi ? » Je le connais depuis assez longtemps pour savoir que cette discussion risque de mal tourner, mais j’ai besoin de le piquer, le provoquer, tout pour le sortir de la léthargie dans laquelle il se complait depuis trop longtemps. « Tu ne peux pas comprendre, de toute façon. » Quoi ? Je secoue la tête et retiens un sourire sarcastique ; s’il savait par quoi j’en suis passée, il s’abstiendrait de me balancer ça au visage. « C’est vrai. T’es probablement la seule personne sur terre à avoir eu le cœur brisé, qui suis-je pour oser comprendre ce que tu traverses. » J’aimerais réussir à retrouver mon calme pour lui en insuffler un peu, l’aider à retrouver la légèreté dont il a probablement besoin. Mais je nage dans le chaos depuis des années et le voir s’éteindre à petit feu pour cette fille me rend dingue et provoque une colère que je peux difficilement contrôler ; il est entouré de tellement d’amour et il est incapable de s’en rendre compte. Il se perd lui-même et rejette ceux qui sont là pour lui. Et au nom de quoi exactement ? D’un mariage avorté ? Il en a déjà bavé avant ça et je refuse de croire qu’il n’arrivera pas à surmonter cette nouvelle épreuve, impossible.
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Now I need someone to breathe me back to life ☽ I thought that I'd been hurt before but no one's ever left me quite this sore. Now I'm gonna reap what I sow I'm left seeing red on my own.
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(#) Sujet: Re: even at my worst, I'm best with you (audréa#2)
even at my worst, I'm best with you (audréa#2)
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