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 (andréa) dive into the waves below

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Swann Craine
Swann Craine
la loi des sentiments
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(andréa) dive into the waves below MTtf4TM Présent
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990)
SURNOM : Robin (02/2023), sa fille, essaie très fort de lui trouver beaucoup de noms.
STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom.
MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. Il veut se poser depuis l'arrivée de leur fille.
LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage.
I wish i was the monster you think I am
POSTS : 45667 POINTS : 2210

TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires)
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais
CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre)
RPs EN COURS : (05)arthur #15rory #56 (fb 2017)rory #57greta #8 › scarlett #4

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rowann #56
& #57 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.

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arwann #15 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.

(andréa) dive into the waves below Ea1cf0b4c0789e024192804c86de29c639ec1640
mcraine #6 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.

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scarlett #2 › uc.

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greta #8 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.

RPs EN ATTENTE : min-kyung #4 › ginny #6

RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens

AVATAR : Evan Peters
CRÉDITS : eliyam (avatar) › nairobi (gif) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) › loonywaltz (ub)
DC : Auden, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/08/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t28950-a-little-bit-of-heaven-a-little-bit-of-hell-swann
https://www.30yearsstillyoung.com/t41172-
https://www.30yearsstillyoung.com/t34837-swann-mcgrath

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Message(#) Sujet: (andréa) dive into the waves below (andréa) dive into the waves below EmptySam 22 Avr 2023 - 10:08



@Andréa Fernandèz Garcia (andréa) dive into the waves below 4052937387

Swann avance sur son petit nuage depuis quelques semaines, sentiment définitivement nouveau pour lui et auquel il se fait avec aisance. Même les séances chez son psychologue se font bien plus aisément maintenant, ce qui a autant rapport avec le fait qu’il s’y rende régulièrement depuis plusieurs mois déjà que le fait qu’il ait aussi l’impression d’avoir parlé des sujets les plus difficiles. Il lui arrive encore de revenir dessus, pour différentes raisons, mais la plupart de ses discussions se résument désormais à ses craintes conjuguées au présent, que ce soit celles de ne pas être un père aussi à la hauteur qu’il le voudrait, ou de ne pas être le mari que Rory mérite tant. Au fond, il sait qu’il y pense comme n’importe qui y penserait aussi ; il a simplement besoin d’en parler, et il a besoin d’être rassuré par une personne un peu plus objective que l’est Rory - ce qui n’enlève rien à la valeur de ses mots pour autant.

Depuis peu, il pense aussi à reprendre un cabinet à Brisbane, pour rester travailler en ville et se montrer présent pour leur fille. Rory devra toujours voyager, cela fait partie de son travail et jamais Swann ne voudrait qu’il change cet aspect de sa vie, surtout pas alors qu’il peut être celui qui reste en ville. A ses yeux, cela n’a rien d’un sacrifice, qui plus est. Il aime sa vie ici, il aime l’idée de pouvoir retrouver tous ses proches qu’il a connus dans ce nouveau pays. Cette journée en est l’exemple parfait, après que lui et Andréa soient enfin arrivés à trouver une date à laquelle se retrouver, chacun semblant bien occupé de son côté. L’hiver approche peu à peu en Australie, mais c’est un terme bien paradoxal dans un pays où il ne fait jamais vraiment froid, d’aucune manière, ce qui a permis à Swann de proposer qu’ils se retrouvent pour une balade en extérieur plutôt que de décider d’un énième café accueillant déjà toutes les discussions du monde. Qui plus est, Brownie à ses côtés, il sait que le chien ne sera que plus heureux encore de ce choix, lui qui aura à coeur de courir à tout va et de foncer dans leurs jambes, sans se soucier de quoi que ce soit.

Aussi simplement que cela, le rendez-vous est posé, la date est bloquée, et ils conviennent de se retrouver à l’entrée du parc. Il a du mal à se dire qu’il a passé deux années de sa vie à la voir au jour le jour et d’avoir à se triturer les méninges aujourd’hui pour trouver une date qui leur convienne à tous les deux. La faute n’est pas reposée sur Andréa, ni même sur personne, mais c’est sans doute là un aspect de la vie d’adulte qu’il n’a jamais cherché à obtenir: être toujours trop pressé et toujours trop occupé pour passer du temps avec ceux qui ont un jour importé dans sa vie. Andréa continue toujours d’importer, évidemment, mais ils mentiraient s’ils disaient que rien n’avait changé depuis son départ de la colocation, et le simple fait que la vie a continué des deux côtés de leur amitié. Pour autant, il n’y a rien dans tout ceci qui l’empêche de sourire tendrement lorsqu’il reconnaît sa silhouette, et même de lui offrir une brève étreinte en guise de salutations. “Vous avez pas le droit de considérer avril comme l’automne alors qu’il fait bien plus de vingt degrés, vous êtes incorrigibles.” Il est un Australien depuis presque dix ans maintenant et il s’est habitué à beaucoup de choses, à commencer par leurs accents et leur argot, mais bon sang que la météo est bien plus difficile à accepter. “Tu ne rates pas des cours pour moi, au moins ? J’aurais pu continuer à proposer d’autres dates, tu sais, je suis patient.” Il demande, soucieux, son regard posé dans celui de la jeune femme pour en espérer la vérité la plus pure et entière: il s’en voudrait d’être la raison de son absence des salles de classe, surtout alors qu’il connaît l’importance de ses études pour elle.

D’un autre côté, le chien retenu au bout de la laisse n’en a que faire, lui qui tire déjà pour entamer la promenade, peu soucieux des problèmes des humains. “Ok, ok, on y va.” Il s’en amuse, en rigole, et finit par le détacher de la laisse, de toute façon confiant sur l’obéissance du canidé. Cela lui laissera l’occasion de prendre des nouvelles d’Andréa sans avoir à rabrouer Brownie et son éternelle énergie, qui plus est.












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Message(#) Sujet: Re: (andréa) dive into the waves below (andréa) dive into the waves below EmptyMar 25 Avr 2023 - 10:46




dive into the waves below ft @Swann Buchanan
Si on devait me demander à quoi ressemble la vie d’adulte, je la résumerais probablement ainsi ; pas assez de temps, pas assez d’argent. Ma vingtaine est passée à toute vitesse et je dirais même qu’elle m’a filé entre les doigts. J’étais bien trop préoccupée par ce besoin de réaliser mes rêves – allant encore et toujours à l’encontre de l’avis parental – et par une relation qui m’a apporté plus d’emmerdes que de positif. Heureusement, j’ai pu rencontrer des personnes formidables au fil des années et Swann en fait partie. Peu de mes relations se sont transformées en véritables amitiés, mais nos deux années de colocation nous ont permis de construire bien plus que de simples rapports entre cohabitants. J’ai traversé les affres de sa relation avec Rory, tenté de lui faire reprendre confiance en lui lorsque lui-même n’y parvenait plus et assisté à la renaissance de ce couple auquel j’ai toujours cru. Lui a assisté à mes galères, ma rupture et surtout, n’a jamais cessé de croire en mon rêve, parfois même à ma place. Je regrette de ne jamais avoir été totalement transparente sur les épreuves que j’ai traversées, d’autant qu’il aurait été d’un soutien indéfectible. J’ai beau en être consciente, la honte et la fierté m’ont empêché d’assumer la situation pour ce qu’elle est vraiment : catastrophique. Comment rattraper des années de mensonge ? Il m’est bien plus facile d’éluder, de prétendre et de continuer ma lancée. A ce stade, j’ai presque l’impression de devoir continuer pour ne pas sombrer. Comme si m’arrêter mettrait définitivement fin à tout ; mes amitiés, mes relations avec ma famille. Ma vie entière, finalement. Peut-être que cette culpabilité que je traine avec moi, telle un boulet au bout d’une chaîne, est en partie responsable de la distance qui s’est peu à peu créée entre nous. Rien de volontaire ; un manque d’effort, d’initiative, de tout ce qui aurait pu me permettre d’accepter tel ou tel rendez-vous lancé spontanément par un Swann luttant lui-même contre le tourbillon de la vie. J’ai conscience que lorsqu’on se reverra, à l’entrée de ce parc, rien n’aura changé. C’est la beauté de notre amitié. Des mois entiers peuvent s’écouler sans que notre relation ne soit égratignée par les trop longs silences ou même les kilomètres qui nous séparent à chaque fois qu’il quitte le pays avec Rory. Forte de cette affirmation, je me dirige donc vers le lieu de notre rendez-vous, soulagée de ne pas avoir à m’enfermer dans un café ou un restaurant. Entre l’Interlude et l’Emerald, je commence à être allergique à tout ce qui touche de près ou de loin au service de table. A croire que même la météo a décidé de nous offrir un contexte propice aux retrouvailles ; pas un nuage à l’horizon, une brise légère et un soleil timide mais suffisamment présent pour que ses rayons nous permettent de ne pas souffrir du froid durant la promenade prévue. Je vois la silhouette de Swann se dessiner au loin et j’accélère le pas, pressée de retrouver celui que je considère comme mon meilleur ami.
Vous avez pas le droit de considérer avril comme l’automne alors qu’il fait bien plus de vingt degrés, vous êtes incorrigibles.” Égal à lui-même, le Buchanan s’autorise à critiquer ce climat qu’il connaît pourtant depuis près d’une décennie. « C’est vous qui êtes incorrigibles, toujours à parler de la pluie et du beau temps. » Je lève les yeux au ciel pour le principe et lui rend son étreinte, ravie de sentir à nouveau sa présence à mes côtés. Les jappements joyeux de Brownie me rappellent sa présence et je m’accroupis afin de me mettre à son niveau pour le saluer à son tour, lui grattant l’arrière des oreilles avec une affection non-dissimulée. “Tu ne rates pas des cours pour moi, au moins ? J’aurais pu continuer à proposer d’autres dates, tu sais, je suis patient.” Concentrée sur le canidé, je m’en sers comme d’une diversion pour éviter de relever les yeux vers mon ami. « Rien de bien méchant, encore un cours interminable que le professeur se contente de lire. Et ça, je peux le faire chez moi. » J’invente, encore et toujours. Le pire, c’est que toutes ces affabulations me viennent désormais avec une facilité déconcertante. Je déteste ça, cette personne que je suis devenue, par la force des choses et des circonstances qui n’ont cessé de se liguer contre moi. Seul mon rythme cardiaque pourrait me trahir et dieu merci, personne ne m’a encore accrochée à un détecteur de mensonge en m’interrogeant sur ma journée. Je me relève et adresse un sourire que j’espère convaincant en direction de Swann. « Et je suis bien moins patiente que toi, je commençais presque à oublier à quoi tu ressemblais. » Ma main droite s’agite en direction de sa silhouette, accentuant le côté faussement dramatique de la situation. “Ok, ok, on y va.” L’impatience de Brownie nous fait éclater de rire et très vite, nous avançons pour nous enfoncer un peu plus loin dans le parc. « Alors, raconte. Je veux tout savoir. Dis-moi ce que j’ai raté et n’oublie surtout pas les informations croustillantes. » Avec un peu de chance, les dernières nouvelles de sa vie suffiront à meubler la conversation, suffisamment pour que le sujet ne revienne pas trop vite dans ma direction. Je ne me fais cependant pas trop d’illusions ; la bienveillance du Buchanan le poussera sans doute à s’inquiéter pour moi et à sonder mon regard pour y lire ce que je ne dis pas à haute voix. Une qualité incroyable chez un ami mais dont je me passerais bien, au vu des circonstances.




 
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Message(#) Sujet: Re: (andréa) dive into the waves below (andréa) dive into the waves below EmptyVen 28 Avr 2023 - 9:27



C’est vous qui êtes incorrigibles, toujours à parler de la pluie et du beau temps. » C’est parce qu’il vient d’un pays où seule la pluie est une habitude, ceci explique donc cela, et ceci l’amène surtout à agrandir un peu plus encore le sourire contre ses lèvres. Il n’a pas à cœur de mener la moindre fausse dispute, encore moins alors qu’il étreint rapidement son amie en guise de salutations. Il s’assure simplement qu’elle n’est pas en train de faire l’impasse sur certains de ses cours au profit de leur rencontre, auquel cas il s’en voudrait évidemment puisqu’il n’y a rien d’urgent à leur rencontre. Bien au contraire, il n’y a même aucune véritable raison derrière, si ce n’est que Swann avait à coeur de passer de nouveau un peu de temps avec une amie qu’il a un temps vu tous les jours pendant deux ans. « Et je suis bien moins patiente que toi, je commençais presque à oublier à quoi tu ressemblais. » - “Ce que tu viens d’entendre, c’est mon cœur qui se brise, Garcia.” Il lui répond dans un sourire, incapable d’argumenter en contre-sens: ils ont perdu l’habitude de se voir, tous les deux pris dans le quotidien de leurs vies. Il n’y a pourtant rien d’irrémédiable, comme le prouve l’instant présent, et ce n’est pas parce qu’elle lui a bel et bien manqué qu’ils sont pourtant voués à voir leurs chemins se séparer pour toujours. Ce n’est évidemment pas ce que l’anglais pourrait souhaiter, pas alors qu’il associe de nombreux souvenirs positifs à l’égard d’Andréa et que, tout simplement, il l’apprécie pour la personne qu’elle est.

Le chien est détaché de sa laisse pour qu’il puisse vaquer à ses occupations, lesquelles se résument à courir dans un sens puis dans l’autre sans que cela ne fasse le moindre sens logique. « Alors, raconte. Je veux tout savoir. Dis-moi ce que j’ai raté et n’oublie surtout pas les informations croustillantes. » Il aurait énormément d’histoires différentes à lui raconter, en réalité, mais il n’a pas à cœur de la noyer sous les diverses anecdotes (plus ou moins anecdotiques et parfois simplement importantes) ayant attrait à Rory. Après tout, il est bien conscient qu’il est le seul des deux à aimer l’australien au sens intime du terme, raison pour laquelle il se doute qu’elle n’a pas envie d’entendre son prénom à tout va. Swann doit trier les informations, il doit aussi faire un effort considérable pour tenter de se concentrer sur sa seule personne alors qu’il vit désormais au quotidien avec un homme devenu son fiancé. “Je crois qu’il va falloir que tu me promettes de me tirer de chez moi dans les mois à venir. T’as le droit de me menacer de dire du mal de Doctor Who si je le fais pas, même.” Et Dieu sait qu’il accepte toujours les divergences d’avis, mais personne n’a le droit de tenir des reproches à la série iconique de son pays d’origine - tout comme personne n’avait le droit de dire du mal de la Reine, mais le problème ne se pose plus vraiment, désormais. Le sourire de l’anglais grandit déjà alors qu’il anticipe encore et toujours la suite de ses mots. “On a un match. Je sais pas si c’est vraiment le terme adapté, parce que c’est pas Tinder, mais… Bref. On va avoir un bébé dans les semaines à venir.” Ils n’ont pas été doués pour se raconter leurs vies dans les moindres détails mais Andréa connaît au moins les faits les plus importants survenus récemment dans la sienne, ce qui passe de ses fiançailles au début de démarches administratives pour adopter un enfant. “Tu as le bonjour de Rory, aussi.” Il avait promis de ne pas trop parler de lui, mais puisque c’est seulement la première fois pour l’heure alors tout va bien, n’est-ce pas ? Et puis, son fiancé a aussi passé du temps avec Andréa, à l’époque, il est normal qu’il fasse passer le mot. “Je crois que j’ai passé l’âge des anecdotes croustillantes, on se demande quelle couleur de vert pastel on a envie pour les lettres de la porte du bébé et c’est vraiment la question la plus stressante de ma vie pour le moment.” Il avoue dans un souffle amusé puisqu’il est évident qu’il n’est pas réellement en train de se plaindre autant qu’il ne reviendrait en arrière pour rien au monde. Il a connu de nombreux bas, ponctués de certains hauts, et il est bien trop heureux de sa vie aujourd’hui pour regretter son passé. “Je vais devoir me reposer sur toi, si tu veux partager ce genre de nouvelles. Et puis, les années universitaires sont là pour ça, non ?” Même en y retournant à son âge, il ne veut pas croire que cela change fondamentalement l’expérience.












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Message(#) Sujet: Re: (andréa) dive into the waves below (andréa) dive into the waves below EmptyJeu 11 Mai 2023 - 11:39




dive into the waves below ft @Swann Buchanan
Les vannes sur nos pays d’origine ont toujours plus ou moins fait partie de nos conversations ; un moyen de conserver notre éternelle complicité et de s’assurer qu’elle est intacte, du moins pour ma part. Bien malgré moi, j’ai toujours été une adepte de l’adage « loin des yeux, loin du cœur », aussi bien en amour qu’en amitié. J’ai besoin d’être proche physiquement de la personne pour ressentir que le lien est toujours là, que rien ne l’a entaché et que le fait de ne pas se voir n’est dû qu’à un manque de temps. Son sourire m’indique que tout va bien mais je ne peux m’empêcher de faire une boutade sur le temps qui s’est écoulé depuis la dernière fois où nous nous sommes vus. Non pas que Swann soit le seul à mettre en cause, bien au contraire. Mais cette situation me pèse ; j’ai de plus en plus de mal à vivre sous le poids de mes trop nombreux mensonges et je regrette l’époque où nous vivions ensemble, celle où je retrouvais sa bonne humeur et que cette dernière effaçait les nuages sombres de ma journée. Je ne dis pas qu’Aliyah n’est pas une présence agréable, mais il s’agit de ma famille et je ne peux pas exactement me confier de la même façon qu’à Swann. Cette pensée est toutefois un peu hypocrite lorsqu’on sait que je lui mens à lui aussi, mais de façon moindre. “Ce que tu viens d’entendre, c’est mon cœur qui se brise, Garcia. ” J’ai conscience qu’il ne plaisante qu’à moitié et je lui rends son sourire avant d’attraper son bras et de poser ma tête contre son épaule avec tendresse alors que nous nous mettons en route vers le parc. « On va juste faire en sorte que ça n'arrive plus. » Les mots sont pensés, mais est-ce que les actes suivront ? Je suis aussi coupable que lui ; l’envie ne manque pas, mais tous ces jobs me prennent un temps monstre et je n’ai plus l’énergie que j’aimerais pourtant distribuer davantage à mes proches qu’à des clients qui n’ont pas reçu la bonne commande ou qui ont besoin de s’épancher sur mon bar, à l’Emerald. Je perçois cet après-midi avec Swann comme une parenthèse dans ma triste réalité et je compte bien rattraper le temps perdu ; je l’assaille donc, espérant obtenir toutes les informations que j’aurais pu avoir si nous avions trouvé le temps de nous voir de façon plus régulière. “Je crois qu’il va falloir que tu me promettes de me tirer de chez moi dans les mois à venir. T’as le droit de me menacer de dire du mal de Doctor Who si je le fais pas, même.” Je lève les yeux au ciel, persuadée qu’il m’en voudrait à mort si je menaçais de dire du mal de sa sacro-sainte série, même pour plaisanter ou pour obtenir gain de cause. « C’est promis, mais je ne profèrerai aucune menace sur Doctor Who. Je pense même faire l’inverse ; m’incruster chez vous pour mater quelques épisodes avec toi. » Autant dire que je ne partage pas la même passion que lui pour ce docteur extraterrestre, mais s’il faut en passer par là pour glaner quelques heures de son temps, je signe direct. « C’est pas comme si on avait pas l’embarras du choix… y en a combien encore ? Un millier ? Tu peux pas te souvenir de tout. » Évidemment qu’il peut, mais je le titille une fois encore, un sourire amusé au bord des lèvres. “On a un match. Je sais pas si c’est vraiment le terme adapté, parce que c’est pas Tinder, mais… Bref. On va avoir un bébé dans les semaines à venir. ” La nouvelle me laisse pantoise et je m’arrête de marcher, comme si mon cerveau ne pouvait pas intégrer l’information tout en continuant à faire fonctionner mes jambes. « Mais… Il fallait commencer par ça. » Les larmes me montent aux yeux alors que je réalise que mon meilleur ami va devenir papa, au terme de longues démarches administratives qui en auraient découragé plus d’uns. Mais pas eux. J’ai assisté à leurs débuts, à ce qui semblait être la fin et finalement, au renouveau de ce couple à qui tout semble enfin sourire. « Félicitations, je suis vraiment heureuse pour vous. » Je le reprends dans mes bras et le serre de toutes mes forces, lui communiquant ainsi à quel point il m’a manqué et toute la joie que je ressens en cet instant. « Fille ou garçon ? » Ça n’a aucune espèce d’importance dans le fond, mais je pense déjà à tout ce que j’ai envie d’acheter à ce petit bout même si je n’en ai absolument pas les moyens. “Tu as le bonjour de Rory, aussi. ” Je hoche la tête, ravie que le Craine ne m’ait pas oubliée lui non plus. « Tu lui passeras le mien aussi, j’espère qu’on se reverra très vite. » Je m’en fais d’ailleurs la promesse ; je ne laisserai plus le temps passer aussi vite, quitte à débarquer chez eux par la force. “Je crois que j’ai passé l’âge des anecdotes croustillantes, on se demande quelle couleur de vert pastel on a envie pour les lettres de la porte du bébé et c’est vraiment la question la plus stressante de ma vie pour le moment. ” J’éclate de rire en l’imaginant très bien se torturer l’esprit pour des détails qui lui paraîtront très vite insignifiants, une fois que le bébé sera bel et bien là. « Tout sera parfait. Au pire tu décides à pile ou face. » Je hausse les épaules avec une nonchalance feinte, sachant pertinemment que cette idée risque de lui faire hérisser les poils ; ce qui est précisément mon but. “Je vais devoir me reposer sur toi, si tu veux partager ce genre de nouvelles. Et puis, les années universitaires sont là pour ça, non ? ” Ça serait peut-être le cas si j’allais vraiment à l’université mais puisque c’est loin d’être le cas, je me contente de secouer la tête dans un autre rire, destiné cette fois à camoufler la nervosité qui s’empare de moi dès que ce sujet arrive dans une discussion. « Crois-moi, je n’ai rien de palpitant à te raconter non plus. J’ai vieilli, ils sont jeunes, ma date de péremption est dépassée. » Je me la joue mélodramatique, même si je pense chacun de ces mots. J’ai l’impression d’être coincée au même stade qu’il y a dix ans, là où tous mes amis ont déjà un train d’avance sur moi. Mon insouciance s’est envolée avec le montant exponentiel de mes dettes et ma vingtaine n’est désormais qu’un lointain souvenir auquel je repense parfois avec nostalgie. J’ai commis assez d’erreurs pour toute une vie et j’espère que tout ça finira par se tasser sans que mes proches n’apprennent la vérité.
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Swann Craine
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la loi des sentiments
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(andréa) dive into the waves below MTtf4TM Présent
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990)
SURNOM : Robin (02/2023), sa fille, essaie très fort de lui trouver beaucoup de noms.
STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom.
MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. Il veut se poser depuis l'arrivée de leur fille.
LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage.
I wish i was the monster you think I am
POSTS : 45667 POINTS : 2210

TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires)
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais
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RPs EN COURS : (05)arthur #15rory #56 (fb 2017)rory #57greta #8 › scarlett #4

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rowann #56
& #57 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.

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arwann #15 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.

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mcraine #6 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.

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scarlett #2 › uc.

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greta #8 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.

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AVATAR : Evan Peters
CRÉDITS : eliyam (avatar) › nairobi (gif) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) › loonywaltz (ub)
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PSEUDO : Kaelice
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Message(#) Sujet: Re: (andréa) dive into the waves below (andréa) dive into the waves below EmptyMer 17 Mai 2023 - 10:59



Elle l’attrape par le bras et pose sa tête contre son épaule comme s’il n’y avait rien de plus logique en ce monde, idée avec laquelle Swann est parfaitement d’accord: il n’y a effectivement rien de plus naturel en ce monde, comme en témoigne la simplicité avec laquelle les deux anciens colocataires prennent le chemin du sentier. « On va juste faire en sorte que ça n'arrive plus. » Et l’idée lui plaît, évidemment. Elle lui plaît d’autant plus parce qu’elle sous-entend à elle seule qu’ils feront des efforts pour se voir un peu plus souvent, chacun de leur côté, et c’est tout ce que le petit cœur d’artichaut de l’anglais souhaite entendre. Après tout, il a d’autant plus de mal à se faire à l’idée qu’ils vivent leurs vies complètement séparés après avoir vécu avec elle pendant des années. La rupture est trop abrupte, même avec l’habitude et le temps écoulé. « C’est promis, mais je ne proférerai aucune menace sur Doctor Who. Je pense même faire l’inverse ; m’incruster chez vous pour mater quelques épisodes avec toi. » - “C’est sûrement Rory qui serait heureux de savoir que quelqu’un prend le relais.” Il annonce à son tour, un sourire au coin des lèvres. En réalité, il sait bien que Rory est heureux de passer du temps avec lui peu importe la façon dont ils occupent les secondes égrainées, mais il faut bien avouer que sa série préférée est assez particulière pour ne plaire qu’à un public niche, dont il ne fait peut-être pas partie. « C’est pas comme si on avait pas l’embarras du choix… y en a combien encore ? Un millier ? Tu peux pas te souvenir de tout. » Le sourire de la jeune femme trouve son écho dans celui de Swann, qu’elle sait qu’il ne faut pas lancer sur le sujet de la série. Evidemment qu’il connaît chaque épisode, chaque intrigue, chaque détail et chaque anecdote. Pour autant, il se refrène pour ne pas l’assommer avec tout ça, bien conscient que ce n’est absolument pas le sujet de leur réunion et qu’elle se contente à son tour de se montrer polie. “Tout, absolument tout.” Il rétorque en rigolant, faussement menaçant. Elle connaissait déjà la réponse.

En réalité, il a surtout à cœur de lui annoncer l’arrivée imminente de leur petite fille, ce qu’il fait avec toute la maladresse mais aussi le bonheur du monde. « Mais… Il fallait commencer par ça. » Il aurait pu et il aurait dû, sans doute, oui, mais est-ce qu’il en avait réellement envie ? Oh, bien sûr il crève d’envie de crier au monde entier qu’il s’apprête à devenir père, là n’est pas la question, mais même une nouvelle de cette ampleur ne saurait le pousser à devenir égocentrique et à se focaliser sur sa vie seulement. Il n’aurait pas voulu qu’Andréa pense que cette annonce est la seule chose l’ayant poussé à vouloir la voir en personne après tout ce temps. Elle y joue, évidemment, mais il n’y a pas que ça, bien que l’émotion de la jeune femme tend aussitôt à lui prouver tout le bonheur qui est à son tour le sien et qu’elle partage avec Swann. « Félicitations, je suis vraiment heureuse pour vous. » Elle le prend automatiquement dans ses bras et il répond à son étreinte par la même force et la même émotion, particulièrement heureux de pouvoir partager son bonheur, surtout auprès d’une personne comme telle qui a été aux premières loges des débuts difficiles de leur couple. “Merci Andréa.” Il souffle contre sa peau et se fait à peine entendre, ses bras toujours un peu trop occupés à la serrer fort toute contre lui. « Fille ou garçon ? » - “Une petite fille.” Ils auraient aimé leur enfant peu importe son sexe, évidemment, mais avoir une fille résonne d’une manière toute particulière dans le coeur de Rory, et son fiancé en est bien conscient. Cela le rend d’autant plus heureux.

« Tout sera parfait. Au pire tu décides à pile ou face. » Elle hausse les épaules en mimant de ne rien en avoir à faire, théorie en laquelle l’anglais ne croît que très peu, d’où le sourire en coin qu’il lui renvoie dès lors qu’il accepte de la laisser respirer à nouveau. « Crois-moi, je n’ai rien de palpitant à te raconter non plus. J’ai vieilli, ils sont jeunes, ma date de péremption est dépassée. » Elle joue sur la corde de l’humour mais il garde son regard posé sur elle un peu plus longtemps, soucieux de la réponse en demi-teinte qu’elle semble lui donner par habitude. Il n’irait pas jusqu’à soupçonner quoi que ce soit, ou vouloir se faire du souci pour rien, mais il ne peut s’empêcher de penser qu’il l’a connu bien plus entraînante et bavarde dès lors qu’il s’agissait de parler de sa vie. “Je t’interdis de dire que ta date de péremption est dépassée alors que tu es plus jeune que moi.” Il monte faussement sur ses grands chevaux, pseudo-menaçants aussi au passage. Au fond, il n’en pense pas moins: elle est plus vieille que la majorité des personnes arpentant l’université, c’est un fait, mais cela ne signifie pas pour autant qu’elle est dépassée ou périmée, d’aucune mesure. “Tu arrives à trouver ta place, quand même ?” Il demande, soucieux. Il sait qu’il aurait du mal à se faire à l’idée de retourner sur les bancs de l’époque, bien qu’il ait bien vécu cette période de sa vie. Tout était différent, à l’aube de sa vingtaine, et c’était un passage obligatoire. “Dis toi que tu as au moins le droit de mater les professeurs, maintenant. Bon, pas les tiens, évidemment. Mais tous ceux qui ont moins de soixante dix ans.” Ce qui ne laisse sûrement qu’une très faible marge de manoeuvre dans la vraie vie bien moins romancée que les séries américaines. Mais il use de sourires malicieux et amusés pour tenter de lui voler un sourire et lui faire voir le bon côté des choses, malgré tout le reste.












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Message(#) Sujet: Re: (andréa) dive into the waves below (andréa) dive into the waves below EmptyMer 31 Mai 2023 - 17:58




dive into the waves below ft @Swann Buchanan
La distance n’a pas effacé notre complicité et à mon sens, c’est l’un des signes d’une amitié prête à durer dans le temps. Comment aurait-il pu en être autrement ? Swann a longtemps été mon pilier et ce sans même s’en rendre compte, sa présence seule suffisant à effacer les tracas de mon quotidien. Mon déménagement n’a pas été une mince affaire et j’ai longtemps hésité, bien trop attachée à nos petites habitudes créées entre colocataires devenus amis sans même s’en rendre compte. Je me montre tactile, pose la tête contre son épaule, attrape son bras, comme si une part de moi avait déjà peur de le laisser partir une fois notre longue promenade terminée. Je fais des promesses qui n’ont rien de paroles en l’air, bien que je n’arrive guère à prendre les rennes de ma propre existence ; je subis les heures de travail et me sens écrasée par le poids de mes mensonges, rêvant du jour où j’arriverai enfin à voir le solde de mon compte en banque en positif. D’ici là, je crains de subir cette routine infernale, encore et toujours. “C’est sûrement Rory qui serait heureux de savoir que quelqu’un prend le relais. ” Le sourire qui refuse de quitter mes lèvres s’élargit un peu plus en imaginant Rory râler, par principe, devant la sempiternelle envie du Buchanan de visionner les épisodes de sa série favorite. « Pas question qu’il manque ça, je m’intercalerai entre vous deux dans le divan comme au bon vieux temps. » Je fronce le nez en imaginant déjà la scène, amusée par cette perspective. Je le taquine sur son potentiel manque de connaissance, sachant que la série regroupe un nombre impressionnant d’épisodes, sachant déjà qu’il les connaît tous par cœur. D’ailleurs, si un show télévisé faisait un jour son apparition sur le sujet, nul doute que l’anglais sortirait grand vainqueur sans l’ombre d’un doute. “Tout, absolument tout. ” J’éclate de rire à mon tour en levant les mains en signe de reddition ; impossible de gagner sur le terrain de Doctor Who. Je l’interroge très vite sur les dernières nouvelles, n’étant absolument pas prête à en entendre une de taille : ils allaient enfin pouvoir adopter. Ma réaction ne se fait pas attendre et je plonge une nouvelle fois dans ses bras, émue au possible. Il s’agit là de la concrétisation de leur couple, celui qui s’est déchiré, celui auquel j’ai toujours cru. L’espace d’un instant, je fais un parallèle avec la situation de ma sœur et de Mickey, me demandant si j’ai raison d’y croire encore avec la même force que je l’ai fait pour Swann et Rory. Les circonstances sont bien différentes et plus le temps passe, plus j’ai l’impression qu’ils ne se retrouveront jamais. Je chasse bien vite cette parenthèse de mes pensées afin de me reconcentrer sur mon ami et la merveilleuse annonce qu’il vient de faire. “Merci Andréa. ” Swann me rend mon étreinte avec la même force et à cet instant, j’ignore si je dois mes larmes à cette nouvelle ou à nos retrouvailles. Je m’écarte de lui en passant une main sous mes yeux, effaçant avec pudeur la trace de mon émoi tout en l’interrogeant sur le sexe de l’enfant à venir, bien que ça n’ait pas de réelle importance. “Une petite fille. ” Je hoche la tête comme s’il s’agissait de l’évidence même tout en tentant de reprendre mes esprits. « Elle va avoir deux papas formidables. Et la meilleure tante du monde. » Je parle de moi bien entendu, qui d’autre ? Malheureusement, le sujet dévie rapidement sur ma propre personne ; rien d’étonnant quand on connait Swann, toujours désireux de savoir comment va l’autre et peu intéressé par sa propre personne. Je joue sur l’humour pour désamorcer ma bombe à retardement intérieure, angoissée à l’idée de lui mentir au même titre que tous ceux à qui je tiens. “Je t’interdis de dire que ta date de péremption est dépassée alors que tu es plus jeune que moi. ” « Si peu. » Je lance en rétrécissant l’écart entre mon index et mon pouce, réduisant ainsi nos trois années d’écart à quelques millimètres. “Tu arrives à trouver ta place, quand même ? ” Est-ce que j’arrive à trouver ma place dans une école à laquelle je ne vais pas ? La question se pose là. Je m’imagine un instant arpenter à nouveau les couloirs de l’université à l’aube de la trentaine, me mêlant aux étudiants qui ont encore un avenir à dessiner et des rêves plein la tête. De ceux auxquels j’ai encore du mal à m’accrocher, écorchée par les épreuves que la vie m’a envoyé en testant ma résilience, encore et encore. « Tu sais que je suis sociable, je m’entends avec à peu près tout le monde. Le plus difficile c’est la différence d’âge, je peux pas exactement sortir à tout va avec eux comme à la bonne époque. » J’invente sur base de la logique, de situations que j’appréhenderais si j’étais réellement redevenue une étudiante trentenaire. Je souris trop, je sais que je mens mal, mais je sais aussi qu’il ne remettra jamais ma parole en doute. Et ça me réconforte autant que ça me brise le cœur. “Dis toi que tu as au moins le droit de mater les professeurs, maintenant. Bon, pas les tiens, évidemment. Mais tous ceux qui ont moins de soixante dix ans. ” Cette fois j’éclate vraiment de rire, amusée par l’image d’une Andréa à la chasse aux professeurs titularisés. « Note que ça pourrait être un bon plan, d’autant que je suis en plein dans le creux de la vague de ce côté-là. » Comme souvent, j’espère que le désert de ma vie amoureuse suffira à attirer assez d’attention pour que le sujet de l’université se termine rapidement ; au moins quelque chose sur lequel je n’aurai pas à mentir.
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Message(#) Sujet: Re: (andréa) dive into the waves below (andréa) dive into the waves below EmptyMar 6 Juin 2023 - 17:49



Swann ne sait contenir la nouvelle bien longtemps, déjà appliqué à avouer à Andréa qu’il s’apprête à voir réaliser son rêve de devenir père et ce à la seconde où son amie lui demande de ses nouvelles. Pourtant, il estime aussi qu’il s’agit du genre typique de nouvelle qui vaut la peine d’être rapidement soulignée, autant parce qu’il a hâte de tenir sa fille entre ses bras que parce qu’il est véritablement comblé de bonheur. Elle est à ses côtés depuis bien assez de temps pour comprendre toute l’ampleur de la nouvelle, et la raison pour laquelle le sourire qu’il étire n’est pas simplement grand, mais bel et bien immense. « Elle va avoir deux papas formidables. Et la meilleure tante du monde. » Le blond en tire un rire automatique, bienheureux qu’Andréa ne s’éloigne pas trop du tableau final: elle est considérée comme une proche de la famille, ni plus ni moins. “Tu peux avoir le rôle de meilleure tante du monde seulement si tu attends un peu avant de la persuader de se faire percer les oreilles.” Il rétorque avec un sourire amusé. Il ne l’a même pas tenue entre ses bras et elle est déjà la prunelle de ses yeux, évidemment.

Bien rapidement, il cesse de faire tourner son monde autant que la discussion au sujet de l’arrivée prochaine de sa fille et préfère se concentrer sur Andréa, qu’il ne voit que très peu pour ne pas profiter de leurs instants ensemble pour prendre de ses nouvelles et rattraper auprès d’elle tout ce qui peut l’être. « Tu sais que je suis sociable, je m’entends avec à peu près tout le monde. Le plus difficile c’est la différence d’âge, je peux pas exactement sortir à tout va avec eux comme à la bonne époque. » Plus sérieux, il hoche la tête. Il admire Andréa pour le courage qu’elle a de reprendre ses études à cet âge, parce que la différence d’âge autant que le regard différent qu’on porte sur elle ne saurait lui simplifier la tâche. Néanmoins, il veut croire que tout ce qu’elle fait en vaut la peine et qu’elle a eu raison de faire un tel choix qui, bien que tout sauf facile, s’avérera payant le moment venu. Elle saura récolter le fruit de tous ses efforts et de tous ses sacrifices, il n’en doute pas un seul instant: elle est courageuse et forte, elle accédera à tous ses rêves simplement parce qu’elle fait tout pour que cela arrive. “Je me doute. Mais c’est au moins une bonne chose que tu ne sois pas dans ton coin.” Elle ne vivra pas les années folles étudiantes à nouveau, mais encore une fois l’anglais voit le bon côté des choses et se dit qu’elle a sûrement déjà eu son temps pour ça. Maintenant, elle est une adulte qui aspire à autre chose, et il n’y a rien de plus normal. Après tout, il se peut qu’elle occupe certains de ses vendredi soirs à garder Robin, alors au final ce n’est pas si pire si elle ne sort pas tous les soirs. « Note que ça pourrait être un bon plan, d’autant que je suis en plein dans le creux de la vague de ce côté-là. » - “A ce point ?” Il demande, mi-amusé mi-soucieux. Il s’amuse de l’idée de la savoir au bras d’un professeur, mais il l’inquiète de l’entendre ainsi parler de sa vie amoureuse, alors qu’il imagine Andréa comme ce genre de personne aimant toujours être au bras de quelqu’un, sans pour autant le considérer comme l’homme de sa vie. Jamais Swann ne poserait un mot sur ce genre d’attitude et il oserait encore moins y apposer le moindre jugement, pas alors qu’Andréa est heureuse lorsqu’entourée. “Tu sais, à tout moment je peux malencontreusement demander à un ami de passer à la maison garder notre fille le même soir que toi.” Il pense à Arthur et espère qu’il va continuer de remonter la pente tel qu’il le fait depuis plusieurs mois, déjà certain qu’il aurait lui aussi besoin de quelqu’un à ses côtés pour continuer à lui donner une raison de donner le meilleur de lui-même. “A moins que tu sois vraiment sur les profs, là j’ai pas de nom à te donner.” Il reprend avec un sourire en coin, bien au courant de ses antécédents. Mais là encore, elle agit comme elle le veut.

Son regard se repose sur le chemin face à eux et sur le chien qui n’a de cesse de faire tous les détours du monde plutôt que de tracer tout droit. Il est épuisant, parfois. “Mais t’as besoin de personne pour t’en sortir. Ou être heureuse. Ok, je suis mal placé pour parler sur ce point, mais je voulais juste te le dire une fois.” Il est plus heureux que jamais depuis qu’il est au bras de Rory, certes, mais il veut aussi croire qu’il aurait pu arriver à un certain palier de bonheur sans l’acteur à ses côtés. Rien d’aussi parfait et complet, mais au moins une assurance, et c’est déjà ce qu’il souhaite à Andréa, qui est déjà une bien assez belle personne pour ne jamais ô grand jamais avoir besoin d’être complétée par qui que ce soit.












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Message(#) Sujet: Re: (andréa) dive into the waves below (andréa) dive into the waves below EmptyVen 9 Juin 2023 - 15:28




dive into the waves below ft @Swann Craine
Je me souviens sans peine de tout ce que Swann et Rory ont traversé pour en arriver là ; les doutes, la distance, les remises en question. Evidemment, je connais le Buchanan depuis plus longtemps que son compagnon, mais toujours est-il que j’ai toujours éprouvé énormément d’affection à l’égard de celui-ci. Et je ne pense pas m’avancer en prétendant que la réciproque est vraie, après tout, je n’ai jamais perdu contact avec lui et ce même durant sa séparation avec mon ami. J’ai toujours cru en eux, persuadée qu’ils finiraient par se retrouver un jour ou l’autre. Entendre l’annonce que Swann me fait aujourd’hui a d’autant plus de saveur après toute ces histoires et j’ai bien du mal à cacher mon émotion, ravie qu’ils puissent concrétiser leur amour de la plus belle des manières. Je balaie mes quelques larmes et décide de jouer sur l’humour en m’auto-proclamant comme la meilleure tante du monde, toutefois bien consciente que cet enfant risque d’être plus que bien entouré. “Tu peux avoir le rôle de meilleure tante du monde seulement si tu attends un peu avant de la persuader de se faire percer les oreilles. ” Je hoche la tête avec précipitation, sachant très bien en mon for intérieur que cet enfant obtiendra absolument tout ce qu’elle veut de moi. « Tout ce que tu veux. » Mon sourire s’étire davantage et je reprends sur le ton de l’espièglerie. « Est-ce qu’on peut me faire une couronne ? Ou une écharpe, histoire d’officialiser la chose. » Je passe une main dans mes cheveux et adopte l’attitude d’une reine de beauté, prétendant avoir déjà oublié qu’il s’agit d’un titre honorifique concernant mon rôle dans la vie du bébé. « Je ne t’en veux pas si on organise pas de cérémonie, faudrait pas abuser. » Faussement sérieuse, je plante un regard inquisiteur dans celui du Buchanan. « Peut-être mettre une photo de moi dans sa chambre ? Qu’elle sache qui je suis ? » La lueur de malice qui brille dans mes yeux suffira à lui faire comprendre que je plaisante. Pour le reste, il est habitué à mes moments de folie passagère – qui ont tendance à s’amoindrir avec le temps mais qui ressurgissent avec une facilité déconcertante lorsque je suis en présence du britannique.

Notre discussion ne tarde pas à revenir sur moi, mes prétendues études et comme toujours, le regard inquisiteur de Swann parvient à doubler ma dose de culpabilité quotidienne. Je lui livre une vague histoire sur mon sentiment de vieillesse au sein de l’université, espérant ne pas générer davantage d’interrogations sur la question. “Je me doute. Mais c’est au moins une bonne chose que tu ne sois pas dans ton coin. ” « Ce n’est pas dans mes habitudes, tu sais bien. » Je lui adresse un clin d’œil complice, ayant partagé une belle portion de ma vingtaine à ses côtés. Cette période me manque, celle où aucun nuage ne pouvait assombrir un futur que j’espérais brillant, une vie où j’aurais réussi à réaliser tous mes rêves les plus fous. Mes tristes prises de décision m’ont amenée jusqu’ici et je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Ramasser les pots cassés continue à mettre du temps – beaucoup trop – et la perspective qu’on découvre mes mensonges me pourrit l’existence, même si je fais tout pour éviter de le montrer. Mener de front mes deux boulots sans éveiller les soupçons me prend une énergie folle, à tel point que j’ai totalement abandonné l’idée même de rencontrer quelqu’un. Bien entendu, Swann ignore les raisons de mon célibat prolongé et j’en parle avec détachement, comme si j’étais une fille ordinaire qui avait du mal à trouver chaussure à son pied. “A ce point ? ” Je hoche simplement la tête, évitant de trop noircir le tableau – il serait capable de m’inscrire à une émission de télé-réalité juste pour m’aider à trouver l’âme sœur. « J’ai des histoires ici et là, mais rien de sérieux. » Et dans le fond, c’était mieux comme ça. Me montrer vulnérable à nouveau, prendre le risque que la vérité éclate à cause d’un amoureux trop intrusif… non merci. “Tu sais, à tout moment je peux malencontreusement demander à un ami de passer à la maison garder notre fille le même soir que toi. ” Je penche la tête sur le côté, ne sachant pas si l’idée est très mauvaise ou très bonne – je ne suis jamais contre de nouvelles rencontres, du moment qu’elles expirent dans les vingt-quatre heures. « Qui que ce soit, je vais lui briser le cœur. Et je pense que tu tiens à tes amis. » J’éclate de rire, utilisant ma réputation de séductrice pour camoufler le trouble que me procure ce célibat prolongé. “A moins que tu sois vraiment sur les profs, là j’ai pas de nom à te donner. ” Je secoue la tête et observe la route devant nous ; chaque référence à Adam est un véritable crève-cœur, même après tout ce temps. J’aurais mieux fait de me casser une jambe le jour où j’ai cédé à son charme, ignorant tout du serpent venimeux qu’il était réellement. « J’ai retenu ma leçon, je vais rester loin du corps professoral. » Je précise avant de moi aussi reporter mon attention sur le chien qui a décidé de fournir toute énergie à faire des aller-retours entre eux et le reste du monde, presque comme s’ils avançaient trop lentement à son goût. « Tu crois qu’Aliyah me tuerait si je ramenais un chien à la maison ? » La réponse est évidente et pourtant, je suis frappée par l’envie d’accueillir une nouvelle âme avec nous. Lola serait la plus heureuse et avec nos horaires décalés, ma sœur et moi pourrions nous en occuper sans qu’il ne se sente trop seul. “Mais t’as besoin de personne pour t’en sortir. Ou être heureuse. Ok, je suis mal placé pour parler sur ce point, mais je voulais juste te le dire une fois. ” Je passe un bras autour des épaules de mon ami, ayant toujours ce besoin rassurant de contact – exacerbé par le manque de sa présence dans ma vie. « Je sais que j’ai besoin de personne, et toi non plus. Sans Rory, on aurait fini par vivre ensemble à tout jamais et on aurait été les plus heureux du monde. » Je m’avance, je divague et pourtant, Swann a cette capacité de réveiller des souvenirs heureux qui me donnent l’impression, l’espace d’un instant, que tout va bien. Nul doute que je lui aurais collé aux basques s’il ne vivait pas déjà une vie accomplie au côté du Craine, que j’estime officiellement comme étant la personne la plus chanceuse du cette planète.

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Swann Craine
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la loi des sentiments
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ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990)
SURNOM : Robin (02/2023), sa fille, essaie très fort de lui trouver beaucoup de noms.
STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom.
MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. Il veut se poser depuis l'arrivée de leur fille.
LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage.
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Message(#) Sujet: Re: (andréa) dive into the waves below (andréa) dive into the waves below EmptyMar 13 Juin 2023 - 12:25



Andréa pourrait être une marraine parfaite pour sa fille, c’est évident, et Swann sait aussi que Rory ne s’y opposerait sûrement pas. Simplement, pour l’heure, il refuse de l’appeler par le prénom dont ils ont discuté par souci de ne pas s’attacher à un enfant qui n’est pas officiellement le sien. Il ne cherche pas à s’attirer le mauvais sort d’aucune façon, raison pour laquelle il résiste tout autant à l’envie de parler officiellement parrains et marraines avec son fiancé. Ils aborderont le sujet en temps voulu, quand leur famille sera officiellement agrandie et un peu plus parfaite encore. « Tout ce que tu veux. Est-ce qu’on peut me faire une couronne ? Ou une écharpe, histoire d’officialiser la chose. » - “Je t’entraîne à vivre avec une enfant qui t’offrira des colliers de pâtes, tiens.” Annonce-t-il après s’être baissé, faisant passer une fleur dans les cheveux d’Andréa en guise de seul et unique cadeau pouvant annoncer son possible, peut-être futur rôle. C’est presque comme une couronne, après tout. « Je ne t’en veux pas si on organise pas de cérémonie, faudrait pas abuser. » Elle plante son regard dans le sien mais Swann continue d’observer l’horizon avec humour, échappant au passage un rire sincère. “J’ai toujours su que ta bonté te perdrait, Andréa.” Il avoue et annonce, grand seigneur incroyablement chanceux qu’elle lui propose un tel arrangement. Qu’est-ce qu’il aurait fait de sa vie si elle n’y était jamais entrée, au juste ? « Peut-être mettre une photo de moi dans sa chambre ? Qu’elle sache qui je suis ? » - “Celle de notre premier Halloween peut-être ? Tu étais quoi déjà, une abeille ? Merveilleux souvenir.” L’humour s’empile sur l’humour, il échange un regard en coin amusé alors qu’il faut bien avouer que ce costume ne la mettait pas en valeur. Mais elle ressemblait bel et bien à une abeille, ceci dit, et cela explique sûrement que personne ne voudrait voir un tel souvenir imprimé sur papier et encore moins affiché dans une chambre d’enfant. De toute évidence, Swann n’était pas plus gracieux ce soir-là.

Rapidement, l’anglais abandonne son éternel humour pour se montrer un brin plus sérieux, tentant ainsi de prendre des nouvelles de son amie. « J’ai des histoires ici et là, mais rien de sérieux. » Il hoche la tête, ne jugeant pas ses choix de vie. Il est le genre de personne incapable d’avoir des histoires qui ne soient pas sérieuses, mais il peut comprendre pourquoi d’autres se positionnent autrement à ce sujet, faisant le distinguo entre les sentiments et les interactions physiques. Pour autant, cela ne l’empêche pas de souhaiter à Andréa de retrouver le bonheur côté coeur, raison pour laquelle il émet déjà l’hypothèse de lui présenter quelqu’un si jamais elle en venait à en faire la demande. Il ne fait que proposer, après tout. « Qui que ce soit, je vais lui briser le cœur. Et je pense que tu tiens à tes amis. » Elle éclate aussitôt de rire mais Swann n’en fait pas autant, incapable de savoir si Andréa ferait du mal à Arthur avant que celui-ci ne pense déjà à tout foutre en l’air. Ils seraient doués pour ça, chacun de leur côté, et cela explique sûrement suffisamment pourquoi les présenter d’une telle façon serait effectivement une terrible idée qu’il ne fera pas mûrir davantage. “Tu es bien placée pour le savoir.” Il tient particulièrement à ses amis, en effet, et il ne souhaite le malheur d’aucun d’eux, tout comme aucun ne passe avant les autres non plus. Simplement, il est attristé de ne pas avoir de solution toute faite à lui proposer, ni même de solution tout court.

« Tu crois qu’Aliyah me tuerait si je ramenais un chien à la maison ? » Il sourit, comprenant que Brownie a aussi attiré son attention et certains questionnements avec. “Rory me tuerait si tu lui ramenais celui-ci, par contre.” Ils tiennent à l’animal comme à la prunelle de leurs yeux, de toute évidence. “Mais j’imagine que tu devrais lui poser la question avant d’amener un mangeur de chaussures chez elle.” Ce qui paraît évident mais il le précise tout de même sans se montrer moralisateur, connaissant un peu trop la propension d’Andréa à prendre des décisions sur un coup de tête. « Je sais que j’ai besoin de personne, et toi non plus. Sans Rory, on aurait fini par vivre ensemble à tout jamais et on aurait été les plus heureux du monde. » Il sourit de nouveau, bien conscient qu’elle ne fait que rigoler et qu’elle ne reproche pas réellement à Rory d’exister. Swann passe à son tour son bras autour d’elle, calme et apaisé. “Et j’aurais fait fuir tes conquêtes en leur proposant de regarder un épisode de Doctor Who en pensant seulement me montrer poli.” Il rajoute une ultime fois avec humour. S’il regrette parfois avec une certaine nostalgie le temps où ils se voyaient tous les jours, il est évident qu’il ne voudrait échanger sa vie pour rien au monde. Pour une fois, il n’a pas honte à se montrer hautement égoïste.












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