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| (#) Sujet: Maxhiam #1 Sam 29 Avr - 13:27 | |
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| flashback Siham avait paniqué, a part Aisling et sa mère, personne n’était au courant de la grosse surprise que lui avait réservé la vie. Et quelle surprise… Elle était sortie de la maternité une semaine auparavant et s’était retrouvée complètement dépassée par les événements. Elle n’avait pas pu s’absenter de son travail ou plutôt, elle n’avait pas osé. Elle n’avait pas envie de mettre en difficulté son boss, bien qu’il soit le pire employeur qu’elle n’ait jamais connu. Elle culpabilisait bien plus que de raison. La reprise de son travail était d’ailleurs chaotique, elle avait du emmené avec elle son fils et tenter de le mettre dans un coin, comme si c’était un meuble supplémentaire à l’épicerie. Elle avait mal anticipé qu’elle aurait à le nourrir, à le changer, à s’occuper simplement de lui lorsqu’il ne serait pas en train de dormir. Elle était totalement dépassée par les événements et s’était oubliée elle-même. Max était celui qu’elle devait à présent affronter. Arrivant devant chez lui avec un couffin entre les mains, elle n’avait pas cru bon de le prévenir qu’elle n’allait pas venir seule chez lui. Simplement car elle ignorait toujours comment faire cette annonce. Elle avait les yeux creusés, marqués par les heures de sommeil qui lui manquaient, par l’accumulation de fatigue et les larmes qu’elle contrôlait difficilement depuis quelques temps. Max était celui dont elle redoutait aussi le plus la réaction. Son ami de toujours, son amant d’un jour aussi – pas leur meilleure idée d’ailleurs, mais un moyen de rire de leur amitié inconditionnelle. Mais quoi qu’il puisse dire, elle savait qu’elle pourrait compter sur lui à chaque moment et qu’il serait sans doute la figure masculine de référence pour son fils. Je suis là dans deux minutes. Qu’elle lâche sur leur conversation WhatsApp en sachant que la porte lui serait grande ouverte à son arrivée. Alors qu’elle pensait faire une arrivée plutôt discrète, son fils, Dali se mis à hurler dans sa poussette, mettant Siham dans un embarras soudain. Ses joues chauffèrent aussitôt et l’envie de faire demi-tour lui pris alors que la porte de Max s’ouvrit sous ses yeux également. Alors qu’elle s’apprêtait à prendre son fils dans ses bras, elle le relâcha doucement son fils pour se redresser comme un piquet. « Salut. » elle avait l’air de quelqu’un qui venait d’oublier qu’elle un enfant sous les yeux, partagée dans ses contradictions. « j’ai oublié d’te prévenir… »
@Max Novak 
-fin fevrier.  ⠀LES FLEURS DU MAL⠀Je fus par toi, belle nuit, brisée et misérable :
Dernière édition par Siham Fowler le Mer 6 Sep - 12:25, édité 2 fois |
|  | |  ÂGE : trente-et-un ans (13.12) SURNOM : diverses insultes dans sa vie quotidienne, additionnées de « stamp » par ses collègues du epsilon project STATUT : cet oiseau du paradis est venu chasser toute son indifférence en battant ses ailes rayonnantes de caractère, d'ambition et de sensualité dans son quotidien MÉTIER : avocat en droit des mineurs officiellement, agent fédéral aux missions de contrefacteur associé au epsilon project officieusement POSTS : 692 POINTS : 440 TW IN RP : violences physiques et verbales, illégalité, complotisme PETIT PLUS : gamin d'une tenancière de bar, habituel des déchéances et désillusions ▲ brisbane est son terrain de jeu, il s'y est élaboré son propre réseau ▲ menteur comme un arracheur de dents, qu'il n'hésiterait pas à appliquer au sens littéral si cela lui en profitait ▲ doté d'une insolence vorace et d'un sens de la répartie acide, il défie la vie sans lendemain ▲ travailleur acharné, ses diplômes en droit sont ses seuls gains authentiques ▲ contrefacteur depuis ses 15 ans, ses compétences sont désormais exclusives au PSI ▲ ambitieux individualiste à la morale douteuse, aussi têtu que fier CODE COULEUR : Max provoque en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : (09) jordan (fb) ▲ siham ▲ five ▲ lola ▲ chelsea #2
RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS : chronologie des rps AVATAR : darren barnet CRÉDITS : Cheekeyfire (avatar), charlievveasley, lucy, bleeding_light, ur5tupidgf, richiebowen, macherierps, rivrstar (gifs), .cyndel (code sign.), loonywaltz (ub) DC : Isy Jensen & Kai Luz INSCRIT LE : 12/03/2023   | (#) Sujet: Re: Maxhiam #1 Mar 9 Mai - 18:18 | |
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| Cela allait faire presque un mois que j'avais déménagé dans ce nouvel appartement, bien malgré moi. Haïssant le fait que l'on choisisse pour ma personne, j'avais boudé durant d'interminables heures, refusant catégoriquement de déballer mes cartons, nourrissant un rejet certain pour ce lieu de résidence que l'on m'imposait. Mon logement à Spring Hill me manquait, au coeur du quartier des affaires, celui pour lequel j'avais milité et que j'avais peu à peu arrangé à mon goût, à mesure de mes paies résultant de nuits blanches à parfaire les défenses de mes dossiers au tribunal. J'atteignais bientôt les dix ans de carrière et je n'avais perdu aucune affaire, ce dont je tirais une profonde fierté et ce qui pompait mon arrogance et mon égo encore plus qu'ils ne l'étaient déjà.
Pourtant, je savais d'où je venais, je gardais les pieds sur terre, et cet appartement, j'avais fini par l'apprécier. J'avais saisi le taureau par les cornes et décidé de tirer le maximum de cette situation, de rebondir, une fois mon orgueil difficilement avalé, telle une indigeste couleuvre. Par ailleurs, la voisine du dessus qui m'avait prodigieusement tapée dans l'œil et sur laquelle je fantasmais déjà ne manquait pas de m'apporter des arguments pour élire domicile au sein de ce deux pièces.
Cela faisait un petit moment que je n'avais pas vu Siham. J'avais été occupé entre mon arrestation et mes premiers pas chez les fédéraux comprenant des examens ardus théoriques et pratiques. Ce dernier point avait été la source de mes cauchemars physiques car un surnommé Jax avait été nommé garant de mon training physique et cette notion rimait manifestement avec torture dans son esprit. J'étais bien trop têtu pour lâcher prise et ma silhouette s'était métamorphosée ces dernières semaines, remportant en musculature au prix de cuisantes et lancinantes douleurs et crampes infernales. Désormais, il me fallait renouer avec ce que j'appelais "ma vie de base". Les fondations de ma personne, l'origine de mes forces. J'avais ainsi apostrophé Siham par texto, déplorant avec humour qu'elle devienne une étrangère trop fière pour me contacter, ce à quoi elle m'avait indiqué qu'elle passerait à la maison. Je lui rappelais l'adresse de mon nouveau logement et mettais de l'ordre à l'appartement en l'attendant.
Je préparais sa boisson préférée - celle qu'elle prenait toujours au bar de ma mère - lorsque j'entendais des pleurs surgir du pallier. Une des voisine avait un nourrisson plutôt gueulard ce qui m'incita à déduire qu'il s'agissait de cette jeune femme et son morveux. J'attrapais le courrier qui avait été glissé dans ma boîte par erreur pour le lui donner, m'étant rendu compte de cette maladresse une fois chez moi hier soir et ayant eu la flemme de redescendre aux boites situées au rez-de-chaussée. J'ouvrais avec précipitation ma porte, espérant ne pas l'avoir loupée, bien que les plaintes du mioche soient toujours plus qu'audibles.
La surprise défigure mon portrait lorsque Siham se redresse d'un coup sec, abandonnant le poupon dans son couffin. « Salut. » Mon regard darde de ma meilleure amie au bébé qui s'égosille. « J’ai oublié d’te prévenir… » Si Siham avait eu l'air nonchalante, j'aurais cru qu'elle était devenue nounou en plus de vendeuse. Mais là, j'ai l'impression de l'avoir prise la main dans le sac, et tout dans son attitude et ses paroles me font penser que ce nourrisson est sa progéniture. Il me paraît encore fripé, comme s'il était né récemment. « Pardon ?! » Je réclame, furieux, mon sang ne faisant qu'un tour. Elle l'a sorti d'où, ce môme ? « T'as oublié de me prévenir de quoi, exactement, Siham ? » Je bous, ma colère est palpable et je libère l'entrée de mon appartement pour qu'elle s'y faufile avec sa poussette. Je ne suis pas furax contre elle, absolument pas, je ne serais probablement jamais irrité contre Siham. Je suis en colère contre le fait qu'elle nage en plein délire et que je n'ai pas été là pour la défendre, la protéger, l'épauler. Je suis outré parce qu'elle porte la fatigue, la peur et le chagrin sur chaque trait de son visage et que j'étais absent durant ces épreuves que j'augure avec horreur. Je suis courroucé parce que Siham fait partie des personnes les plus précieuses que j'ai au monde et que je ne supporte pas de la voir aller mal. Je fulmine, prêt à étriper le mec qui l'a placé dans cette situation, espérant qu'il ne soit pas aussi raté que mon propre père qui s'est fait la malle avant même mon premier cri. Je suis prêt à égorger quiconque l'ayant mal traitée, lui ayant manqué de respect. |
|  | | | (#) Sujet: Re: Maxhiam #1 Lun 26 Juin - 12:07 | |
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| Siham patientait devant ce nouvel appartement. A vrai dire, venir à la rencontre de son ami de toujours dans un lieu qu’elle ne connait pas était à la fois rassurant et déstabilisant. Elle était ravi de ne pas avoir à croiser ses anciens voisins, parfois un peu trop omniscient et trop curieux. Ils n’étaient pas ses voisins, et pourtant, la plupart connaissait Siham, comme si les nouvelles allaient toujours bien trop vite. Cette fois, elle ne risquait pas de les croiser et de devoir justifier pourquoi elle avait une poussette devant elle et pourquoi le bébé avait ses yeux mais était bien plus clair de peau qu’elle. A la fois, elle se sentait aussi perdu de ne pas avoir ses repères pour se sentir suffisamment en confiance en ces lieux. Elle connaissait l’ancien appartement de Max par cœur, elle n’avait plus besoin de lui demandait où se trouvait les tubes de colles, où se rangeaient les flutes de champagne (quand elles n’étaient pas cassées en soirée), et plus de manière à faire. L’appartement de Max était devenu comme une annexe de son propre logement où elle savait qu’elle y retrouverait refuge à tout moment. Cette fois, elle devrait tout reconstruire à nouveau, trouver ses repères, mais connaissait son ami mieux que personne, il n’y a pas de doute qu’instinctivement, elle saura se retrouver sans grande difficultés. Seulement, quelques pensées venaient parasiter ses facultés d’orientation. Le premier réconfort ceci dit, c’était de voir Max derrière cette nouvelle porte. Son premier refuge, le voilà. Elle culpabilisait tellement de débarquer avec un nouveau-né, dont elle n’avait pu donner préavis à personne avant de le rencontrer elle-même. « Pardon ?! » elle avala sa salive, laissant Dali dans sa poussette, sans lui adresser un regard alors que pourtant, elle braillait toujours autant. Il était impossible de l’ignorer, mais pour elle, c’est comme si elle l’entend, au loin. Elle baissa les yeux un court instant, elle ne s’était jamais découverte aussi vulnérable qu’elle ne pouvait l’être ces derniers temps. Même la mort de son père, même la gestion de sa maladie, de ses comas éthyliques à répétition n’avaient pas été si durs pour elle. « T'as oublié de me prévenir de quoi, exactement, Siham ? » elle releva la tête, confrontant le regard noir de son ami. Elle le connaissait et dans n’importe quelle situation, elle aurait compris que sa colère ne lui était pas destiné, elle ne lui est jamais destiné, Max a toujours su préserver Siham et la protéger de toute agressivité extérieure, il était en colère contre une situation, contre quelqu’un d’autre, contre les conséquences d’un acte, jamais contre Siham directement. Mais là, elle n’avait pas cette force de discernement, elle n’en était pas capable. Elle entre dans le logement et rapidement, elle y voit d’anciens meubles, d’anciennes décorations et surtout le tableau qu’elle avait peint il y a au moins six ans et qu’il a pris soin d’exposer à nouveau. Ces quelques repères ajoutés à la présence de Max, lui font un effet madeleine de proust, du réconfort, comme un rappel à la raison, le temps de quelques secondes. Elle souffle. « J’suis désolée Max… » elle se penche enfin vers son fils, elle prend enfin Dali dans ses bras, se tournant vers Max. Les pleures de son fils semblent se résorber presque instantanément. « J’te présente Dali… » elle contrôle à la fois les larmes qui peuvent déborder à tout moment, cette peur panique de l’avenir qu’elle voit flou depuis quelques jours. « C’est mon fils… j’aurai préféré que quelqu’un le dépose devant chez moi en me disant, que surprise, j’étais maman, mais ca fonctionne que pour les mecs ça… » elle berce un instant son fils avant de le remettre dans sa poussette, maintenant qu’il s’était bel et bien calmé. « j’ai fais un déni de grossesse Max… »
@Max Novak sorry 
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| La situation est purement surréaliste. Mon regard passe du nourrisson que Siham berce tant bien que mal à cette dernière qui semble déjà connaître les meilleurs gestes pour apaiser le poupon. Si j'ai rapidement analysé la situation et formulé mes propres déductions (avec horreur), les traits tirés, le regard expressif et les paroles de mon interlocutrice ne font que confirmer ma drastique conjecture de sa très récente maternité. Je déglutis, furibond d'avoir échappé à cette épreuve que la jeune femme a dû affronter sans mon soutien, sans ma présence. Je suis outré de concevoir une situation où l'homme qui l'a mise enceinte n'est peut-être plus dans le tableau et qu'elle doive assumer seule, quand bien même je soupçonne que sa mère ne doit pas être très loin.
J'inspire profondément, les poings serrés, pendant que l'enfant retrouve un calme parfait. Je le dévisage sans scrupule, comme si j'étais déterminé à lire des réponses sur son minois de chérubin. J'en devine grossièrement ses origines et suis adouci de remarquer qu'il a hérité des yeux en amande de sa mère. « J’suis désolée Max… » Je lève les yeux vers la vingtenaire, attentif. « J’te présente Dali… » Un fin sourire en coin vogue sur mes lippes, approbatif. Petit à petit, ce môme devient membre de ma famille, de notre famille de coeur. « C’est mon fils… J’aurai préféré que quelqu’un le dépose devant chez moi en me disant, que surprise, j’étais maman, mais ça fonctionne que pour les mecs ça… » Un prompt rire franchit la barrière de mes lèvres, bien qu'une partie de moi soit épouvanté par ce scénario. Le bébé rejoint son couffin, calmé. « J’ai fait un déni de grossesse Max… » « Ouais, ça explique les choses, » je remarque. « T'as pas à t'excuser, » je rebondis sur sa désolation précédemment annoncée. J'inspire profondément, lâche le courrier de la voisine que j'avais toujours sur les mains sur le comptoir. Puis, je réduis la distance entre Siham et moi-même pour la prendre dans mes bras. « T'as l'air dead, meuf. » Autrement dit : « J'aurais aimé être là pour toi. Pourquoi tu m'as pas dit plus tôt ? Il est né quand ? » Il doit pas être bien vieux, je calcule à quand remonte notre dernière rencontre. « C'est qui le père ? » La question qui me brûle les lèvres et rend mon timbre plus agressif, comme un chien de garde qui défendrait les siens et qui présume le pire, à l'image de mon propre modèle paternel. « Installe-toi. Tu peux boire ? » Je demande, désignant du menton le verre que je lui avais déjà servi. Dali émet un petit son dans sa poussette et je pose mes yeux sur lui, le couvant du regard. « Il est plus beau que certains gosses qui ont l'air de rien leur première année de vie, » je complimente. « Félicitations, Si'. » C'est ce que je suis censé dire, non ? Même en cas de déni de grossesse ? Puis au-dessus de la conception qu'elle a bien taffé, le nouveau-né semble être très bien traité. |
|  | | | (#) Sujet: Re: Maxhiam #1 Mer 6 Sep - 12:38 | |
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| Le regard et le facies de Max en disait long sur les pensées qui le traversaient quand il compris ce que Siham venait faire avec un bébé chez lui. Quand il compris que tout lui avait échappé et qu’elle n’avait pas su comment trouver refuge auprès de lui avant aujourd’hui. Son monde s’était écroulé sous ses pieds, et avant de trouver une prise pour tenter de remonter à la surface, Siham s’était contenté de restée dans son trou à attendre que quelqu’un vienne à son secours, mais sans pouvoir crier et sans pouvoir se faire entendre, elle ne pouvait que compter sur elle-même pour ça. Alors elle avait pris son courage à deux mains et avait affronté cette nouvelle vie. Ca commençait par annoncer cette nouvelle, de la manière la plus maladroite possible. Elle n’aurait pas fait de publication sur facebook ou instagram pour annoncer sa grossesse, n’aura pas publié publiquement son ventre tout rond avec un décompte pour le Jour J, elle n’aura pas fierement annoncé l’arrivée de son bébé avec une photo à la maternité. « T'as pas à t'excuser, » heureusement. « T'as l'air dead, meuf. » elle colla sa joue sur le torse de son ami alors qu’il s’était approché pour réduire la distance entre eux et la prendre dans ses bras. « A ce point ? » elle sourit, bien qu’elle se voyait chaque jour dans le miroir et qu’elle voyait ses cernes se creuser minutes après minutes. « J'aurais aimé être là pour toi. Pourquoi tu m'as pas dit plus tôt ? Il est né quand ? » de nouveau, la honte l’envahis. Une semaine plus tôt, une semaine qu’elle avait disparu de la circulation et qu’elle ne disait rien à personne. « j’étais chez ma mère… » comme si c’était une raison valable. « j’lui ai demandé d’en parler à personne. » s’il s’étonnait de ne pas en avoir été informée par la Fowler première du nom. « le 17.» elle n’osait même pas relever les yeux vers son ami pour affronter l’incompréhension dans son regard. Le temps passait à la fois terriblement lentement et extrêmement vite. Elle avait l’impression d’avoir donné naissance à son fils la veille et en même temps, elle avait l’impression de manquer de sommeil depuis trois mois. « C'est qui le père ? » elle s’était posé la question à plusieurs reprises mais la même réponse lui semblait être évidente, à chaque fois. « Il s’appelle Hugo. » elle était sûre d’elle, parce que Siham n’était pas du genre à coucher avec n’importe qui, elle se protégeait toujours, elle faisait scrupuleusement attention et jamais ne se donnait si elle n’avait pas de préservatif sur elle. Il avait suffi d’une fois. « J’avais bu. » elle se jugeait première coupable. Max savait qu’elle n’avait plus touché une seule goutte d’alcool depuis la mort de son père, plus de quatre ans auparavant. Elle s’en voulait terriblement pour ça. « Il est pas au courant. » elle avait même aucune idée d’où le retrouver. Elle savait que Stan pourrait lui donner l’information, c’était son ami, mais pour le moment, elle n’était pas prête à ça. « Installe-toi. Tu peux boire ? » elle hocha la tête et son regard se posa sur le verre déjà servi qu’il lui avait préparé avant qu’elle n’arrive. Thé pêche avec sa feuille de menthe délicatement posée en surface, elle sourit, attendrie par le geste. « Merci. » elle se penche, oubliant presque, qu’avec le silence qui régnait, son fils se tenait à nouveau dans sa poussette à côté d’eux. « Il est plus beau que certains gosses qui ont l'air de rien leur première année de vie, » elle sourit, elle pouvait au moins admettre ça oui. Son fils était beau, c’était déjà ça de pris. « Félicitations, Si'. » elle souffle, inspire, expire à nouveau. « J’crois qu’on félicite les choses quand elles sont bienvenues. » elle est dure, Siham, mais elle a du mal à accepter ces mots là. « Désolée… » parce qu’elle sait bien que les mots qu’elle prononce sont pas ceux attendus d’une mère. « Mais ça va aller… » elle étire ses lèvres, buvant son thé glacé. « il est chouette, cet appart. Comment tu t’y sens ? »
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| J'encaissais et réduisais l'effet de surprise suite à la découverte de la maternité imprévue de Siham pour tâcher d'être un meilleur ami à l'attention de la jeune femme. Je réduisais la distance entre nous deux, l'attirant contre moi dans une étreinte amicale tout en banalisant la situation avec un pique sincère : la Fowler avait prodigieusement l'air au bout de l'exténuation. « A ce point ? » « J'ai l'habitude de te mentir ? » Je rétorque, rhétorique et plaisantin, avant de regretter mon absence totale dans le début de cette épopée déterminante pour mon amie. Siham m'indique avoir pris refuge chez sa mère qui a su tenir le secret de son petit-fils à la demande de sa progéniture. Choqué, j'emmagasine les informations qu'elle me délivre tout en conservant un portrait de marbre, mon regard passant de la silhouette de la jeune maman au poupon ensommeillé dans mon salon. La scène a tout d'un délire total.
Sans cérémonie, étudiant le facies du bébé, je questionne Siham sur le mec à l'origine de cet enfant. De ma connaissance, la Fowler ne fréquentait personne sérieusement et elle n'est pas du genre à butiner. « Il s’appelle Hugo. J’avais bu. Il est pas au courant. » « Ah bah bravo, » je commente avec légèreté, dans une vaine tentative d'humour, sans critique aucune. Néanmoins, ce que je retiens est que Siham a bafoué son interdit d'alcool, qui dure depuis le décès de son père daté d'il y a quatre ans, et cette fois-ci aura suffit à ce qu'elle engendre la vie. Les plus superstitieux pourraient y lire un signe et même si j'ai beaucoup trop d'orgueil pour l'avouer, je me surprends à considérer le portrait du nourrisson à la recherche de ressemblances avec le père de mon amie d'enfance. « Tu vas lui annoncer ? » Je demande vis-à-vis de ce prénommé Hugo. « J'espère qu'il était au moins un bon coup, » je fais, dans une nouvelle tentative de relativiser. A moins que Siham ne s'en rappelait plus ? Hugo ne devait pas être très net non plus pour ne pas avoir géré de son côté et empêché coloniser l'utérus de ma pote.
J'invite mon interlocutrice à s'installer et lui tends la boisson que je lui avais préparée. J'attrape moi-même un verre et m'installe entre mère et fils. Il est attendrissant, tout de même, ce mioche. « J’crois qu’on félicite les choses quand elles sont bienvenues. » Je ris doucement, aucunement offusqué par la dureté des paroles de Siham. Je n'ai jamais fait dans la dentelle et on peut très bien me dire le pire, je ne vis pas d'illusions et de bienséance. « Désolée… » « On s'en fout, » je l'assure. « Mais ça va aller… » « Evidemment que ça va aller, » je promets, catégorique. Siham n'était pas seule, je ne la lâcherais pas. « Je suis là, tu peux compter sur moi. Si tu veux que je te le garde pour que tu souffles, tu me dis. » Je propose déjà. « Ma porte t'es ouverte quand tu veux un break de chez ta mère. Considère cet appart' comme ta résidence secondaire, comme le précédent. » Fowler avait toujours été chez moi comme chez elle, ça n'allait pas changer même si elle avait propulsé un être vivant quelques semaines plus tôt.
« Il est chouette, cet appart. Comment tu t’y sens ? » Je hausse les épaules avec désinvolture, peu convaincu. « Meh. Ca pourrait être pire, j'imagine. » Je grimace. Le problème est qu'on m'a imposé ce déménagement et donc, têtu comme je suis, ça me frustre de base. « La voisine du dessus rend les choses agréables, » je déclare avec un petit rictus entendu. |
|  | | | (#) Sujet: Re: Maxhiam #1 Ven 20 Oct - 0:02 | |
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| « J'ai l'habitude de te mentir ? » elle souffla, bien sûre que Max était la personne la plus sincère et celui qui ne lui dirait jamais un mot dans le seul but de lui faire plaisir ou au contraire de la blesser, sans qu’il n’y ait un vrai sens derrière tout cela. Chacune de ses paroles étaient juste, qu’elle soit bonne ou mauvaise à entendre. De toutes façons, elle ne pouvait pas nier d’être au fond du gouffre et son visage devait sans doute en traduire. Elle avait l’impression d’être une de ces créature qui vivaient la nuit et dont l’humeur dépendait de la lune et de ses cycles. La Fowler dessine le portrait de l’homme qui pourrait potentiellement être le père de son fils, enfin, potentiellement, pour elle, il n’y avait aucun doute sur ça. Tout concordait, personne d’autre ne pouvait correspondre. Elle n’avait pas cette habitude d’enchainer les partenaires sexuels et si parfois, elle se laissait aller à ses envies, ca restait presque anecdotique. Belle anecdote… « Ah bah bravo, » sans filtre, on avait dit ? Max se voulait être léger, mais à vrai dire, la situation semblait tellement dramatique pour Siham que le second degré lui passait au-dessus de la tête. Mais, connaissant bien son meilleur ami, elle ne lui en tiendrait pas rigueur. Oui, elle savait à quel point elle avait manqué de vigilance, oui, elle savait qu’elle s’était mise en un pétrin sans nom. « Tu vas lui annoncer ? » c’était déjà difficile pour elle d’admettre qu’elle avait un enfant à gérer à présent, alors aller trouver son père pour lui annoncer à son tour, elle n’osait pas imaginer la scène. « Il va me prendre pour une folle. » elle était persuadée qu’il ne pourrait que la rejeter et ne jamais reconnaitre que Dali était son fils. « J'espère qu'il était au moins un bon coup, » si au moins, elle pouvait s’en souvenir. « j’espère aussi… » mais comme elle était salement alcoolisée ce soir là, la performance ne lui était pas restée en souvenir. « Vu que j’m’en souviens pas tellement, j’pense que c’était pas la meilleure partie de jambe en l’air de ma vie. » même ça, c’était catastrophique. Aucun bénéfice. « C’est ça qu’on appelle le Karma ? j’suis pas certaine d’en avoir mérité autant. » toute sa vie qui était chamboulée, tous ses projets. Elle s’excusa pour la dureté de ses mots, elle s’en voulait aussi terriblement de ne pas réagir positivement à tous ces changements, à cette nouvelle vie. « On s'en fout, » et qu’est ce que ces quelques petits mots pouvaient lui faire du bien, subitement. « Evidemment que ça va aller, » Max pouvait aussi être dur mais, avant tout, c’était lui qui trouvait toujours les bons mots et les bonnes attitudes à adopter envers la jeune femme. « Je suis là, tu peux compter sur moi. Si tu veux que je te le garde pour que tu souffles, tu me dis. » elle regarda un instant son bébé qui dormait encore paisiblement, la terreur se faisait discrète devant tout témoin. « Ma porte t'es ouverte quand tu veux un break de chez ta mère. Considère cet appart' comme ta résidence secondaire, comme le précédent. »et elle espérait y prendre rapidement ses repères aussi. « J’y comptais bien. » qu’elle lance, sourire aux lèvres. Curieuse, elle demanda comment il s’y sentait, elle espérait qu’il soit aussi bien que dans le précédent. « Meh. Ca pourrait être pire, j'imagine. » y a donc un mais… pire, comment ? « La voisine du dessus rend les choses agréables, » elle regarda le plafond, comme si elle pourrait y lire par transparence et voir la vie de la voisine du dessus. « Talon le soir ? Aspirateur à 8h le dimanche ? Musique à 4h du matin le jeudi ? » qu’et ce qu’elle avait cette voisine, de si insuportable ? « Ou alors, elle Crush sur toi alors qu’elle a un poireau entre les deux yeux ? C’est une sorcière ? » elle sourit, se détend petit à petit.  ⠀LES FLEURS DU MAL⠀Je fus par toi, belle nuit, brisée et misérable :
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|  | |  ÂGE : trente-et-un ans (13.12) SURNOM : diverses insultes dans sa vie quotidienne, additionnées de « stamp » par ses collègues du epsilon project STATUT : cet oiseau du paradis est venu chasser toute son indifférence en battant ses ailes rayonnantes de caractère, d'ambition et de sensualité dans son quotidien MÉTIER : avocat en droit des mineurs officiellement, agent fédéral aux missions de contrefacteur associé au epsilon project officieusement POSTS : 692 POINTS : 440 TW IN RP : violences physiques et verbales, illégalité, complotisme PETIT PLUS : gamin d'une tenancière de bar, habituel des déchéances et désillusions ▲ brisbane est son terrain de jeu, il s'y est élaboré son propre réseau ▲ menteur comme un arracheur de dents, qu'il n'hésiterait pas à appliquer au sens littéral si cela lui en profitait ▲ doté d'une insolence vorace et d'un sens de la répartie acide, il défie la vie sans lendemain ▲ travailleur acharné, ses diplômes en droit sont ses seuls gains authentiques ▲ contrefacteur depuis ses 15 ans, ses compétences sont désormais exclusives au PSI ▲ ambitieux individualiste à la morale douteuse, aussi têtu que fier CODE COULEUR : Max provoque en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : (09) jordan (fb) ▲ siham ▲ five ▲ lola ▲ chelsea #2
RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS : chronologie des rps AVATAR : darren barnet CRÉDITS : Cheekeyfire (avatar), charlievveasley, lucy, bleeding_light, ur5tupidgf, richiebowen, macherierps, rivrstar (gifs), .cyndel (code sign.), loonywaltz (ub) DC : Isy Jensen & Kai Luz INSCRIT LE : 12/03/2023   | (#) Sujet: Re: Maxhiam #1 Ven 20 Oct - 5:16 | |
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| Peu importe la situation, je prendrais toujours la défense de Siham. Elle était ma meilleure amie, ma copine d'enfance, celle avec qui j'avais traversé des épreuves, vécu des expériences. J'avais même partagé quelques premières fois avec la jeune femme. Indéniablement, elle était ancrée dans mon histoire, elle figurait tel un pilier de ma sérénité. Siham pouvait bien commettre la pire des fautes que je la soutiendrais ; elle pourrait assassiner quelqu'un devant mes yeux que je la défendrais. Je lui serai fidèle et loyal coûte que coûte. Par conséquent, je me montrais aussi sur la défensive lorsque mon interlocutrice me répondait que son amant la jugerait folle lorsque je lui demandais si elle comptait lui annoncer sa paternité. « Pourquoi folle ? Il sait pas comment on fait des gosses ? » Siham n'avait pas à culpabiliser, elle n'était pas exclusivement responsable de la situation et, selon moi, personne n'avait le droit de la critiquer pour cette grossesse. Je tranchais, cinglant, avant d'espérer au moins qu'il eût été un bon coup. « Vu que j’m’en souviens pas tellement, j’pense que c’était pas la meilleure partie de jambes en l’air de ma vie. » Je pinçais mes lèvres, reportant mon attention sur le nourrisson plutôt que de nourrir le blues de mon amie. Sur les performances de cette homme doublées de l'alcool ingéré, je ne pouvais malheureusement pas faire grand-chose. « C’est ça qu’on appelle le karma ? J’suis pas certaine d’en avoir mérité autant. » « C’est des conneries. C'est pas une punition, Si'. » Je lui affirmais dans l'optique de lui assurer que ça irait, qu'elle s'en sortirait et qu'elle n'était pas seule - des faits que je lui rappelais verbalement par la suite. En arrière-plan, néanmoins, une petite partie de moi ne pouvait pas s'empêcher de se demander si ma mère m'avait jugé comme un mauvais karma également, un imprévu pour lequel des félicitations n'étaient pas de rigueur. L'histoire de ma naissance possédaient multiples rimes communes à celle de Dali, ce qui me faisait apprécier particulièrement le môme, en plus qu'il soit la progéniture de ma meilleure amie.
« J’y comptais bien. » Siham fait lorsque je lui rappelle que ma porte lui est également grande ouverte, tout comme mes services que ce soit en gardiennage ou en épaule pour la soutenir. « Tu restes ce soir, alors. » J'incite avant de l'inviter d'un geste du menton à s'asseoir au salon. En plus de nos boissons, je dépose quelques encas à grignoter. Après une gorgée de bière fraîche, je décris à la Fowler mon désintérêt pour cet appartement - si ce n'est la voisine du haut. « Talon le soir ? Aspirateur à 8h le dimanche ? Musique à 4h du matin le jeudi ? » Je ris doucement. « Ou alors, elle crush sur toi alors qu’elle a un poireau entre les deux yeux ? C’est une sorcière ? » Un nouveau rire se dérobe de ma gorge. « Elle s'est pointée chez moi peu de temps après que j'ai déménagé. Elle a commencé à faire comme si c'était chez elle et je l'ai trouvé au milieu de ma cuisine en sortant de ma douche. » Je relate avec légèreté à la trentenaire. « Elle m'a intrigué et avait l'air d'avoir du caractère quand même donc j'lui ai payé quelques verres. Puis on a baisé. » Quel romantisme, mais j'avais toujours parlé crument du sexe ; une conséquence d'avoir grandi dans un bar. « Elle est canon, franchement. Je compte bien remettre ça. » Je ne disais pas m'engager, ce n'était pas du tout mon genre d'avoir des attaches, mais pourquoi pas répéter une expérience agréable ? « Par contre son colocataire c'est son meilleur pote et c'est une plaie totale. Un vrai teubé, on dirait un petit chien qui veut défendre son territoire là. » Le français demeurait dans la passivité alors que ça ne me gênerait pas personnellement de jouer des poings avec. |
|  | | | (#) Sujet: Re: Maxhiam #1 Ven 20 Oct - 8:22 | |
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| « Pourquoi folle ? Il sait pas comment on fait des gosses ? » Max savait comment remettre l’église au milieu du village. Effectivement, Siham n’était pas la seule responsable dans l’arrivée de Dali et comme on dit, pour faire un enfant, il faut être deux. Ce fameux Hugo n’aura sans doute pas d’autre choix que d’accepter cette sentence, et comme elle, il devra assumer. Mais, c’était sans doute dans la meilleure version de l’histoire, car il pourrait tout aussi nier toute implication et ne rien à voir avec cet enfant, rejeter toute la faute sur Siham, ou pire, lui dire qu’il ne l’avait jamais vu, qu’ils n’avaient jamais couchés ensemble. Et cette éventualité lui faisait froid dans le dos, elle se sentirait mise plus bas que terre si sa version des faits étaient remise en question. Elle savait qu’elle avait eu un comportement à risque ce soir là, par contre, elle savait très bien ce qu’elle avait fait, de son début à sa fin, même si certains passages lui restaient flous. Elle savait qu’Hugo était cet homme. « C’est des conneries. C'est pas une punition, Si'. » pourtant, elle le vivait tout comme. Elle avait l’impression qu’une malédiction s’était abattue sur sa vie, comme la lycanthropie s’abattait sur de pauvres innocents. « j’ai franchement du mal à voir le positif dans tout ça… » elle s’en voulait d’avoir ces mots dur, surtout en la présence de son propre fils. Elle avait simplement l’impression de trimballer un boulet partout avec elle. « Je reprends bientôt le travail et j’ai aucun moyen d’le faire garder, pour le moment. J’suis obligée de l’emmener avec moi derrière la caisse… » son patron allait la foudroyer sur place s’il s’en rendait compte. « Tu restes ce soir, alors. » Si Dali n’avait pas été là, elle serait même restée à squatter un bout du canapé pour y passer la nuit. Mais ce plan là, ne pouvait pas avoir lieux. Elle acceptait cependant l’invitation, pour quelques heures de rab. Elle allait profiter de retrouver son meilleur ami et il avait déjà un pouvoir apaisant sur elle. « Je craignais de venir te voir. C’est con, je sais… » elle craint d’aller à la rencontre de tout le monde. Elle avait peur d’imposer son fils, de la même manière qu’il s’était imposé à elle. Ambiance plus détendue, la nouvelle cible de critique était la voisine du dessus, à présent. « Elle s'est pointée chez moi peu de temps après que j'ai déménagé. Elle a commencé à faire comme si c'était chez elle et je l'ai trouvé au milieu de ma cuisine en sortant de ma douche. » Siham eu un mouvement de recul, elle fronça les sourcils, surprise que cette scène puisse avoir eu lieu. Elle avait même pas les mots pour répondre, attendait naturellement qu’il en dise plus. « Elle m'a intrigué et avait l'air d'avoir du caractère quand même donc j'lui ai payé quelques verres. Puis on a baisé. » Siham ne pu s’empêcher de retenir son rire face à cette suite totalement improbable, autant que la première partie de l’histoire d’ailleurs. « MAIS ? » « Elle est canon, franchement. Je compte bien remettre ça. » si elle était canon, tout est pardonné alors… « Mais qu’est ce qu’elle foutait chez toi ? » « Par contre son colocataire c'est son meilleur pote et c'est une plaie totale. Un vrai teubé, on dirait un petit chien qui veut défendre son territoire là. » elle était à deux doigts de lui dire de les inviter pour passer une soirée hors du cosmos. « c’est son mec, elle te dit que c’est son coloc pour pas que tu culpabilise de coucher avec, non ? ou alors, lui, il a un gros crush sur elle, et il est friendzoné ? »  ⠀LES FLEURS DU MAL⠀Je fus par toi, belle nuit, brisée et misérable :
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|  | | | (#) Sujet: Re: Maxhiam #1  | |
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