it's golden (Luz)

it's golden

Here we go, brighter than heaven's glow, hotter than heathens. Beauty queen, pray seven sisters keep my piston's beating. I could speak into your lips, barely open trembeling, blood that flows beneath your skin. It's golden

La force de l’Université du Queensland ? Sa bibliothèque ouverte sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Le repère des étudiants, les studieux comme les procrastinateurs. C’était ici que Garrett passait parfois jusqu’à vingt heures de ses semaines, alternant entre les cours, les entraînements de natation et de tennis et ses divers clubs. Il maudissait bien souvent le fait que les journées ne contiennent que vingt-quatre heures, mais il faisait de son mieux pour tout combiner au mieux. Avec les examens qui approchaient, cela impliquait de devoir empiéter sur des horaires qui auraient dû être réservés au sommeil. Il était presque minuit, les lieux étaient vides, et il continuait de tourner les pages d’un énième livre pour préparer sa dissertation sur les fondations de la macroéconomie. Les notes s’étendaient sous ses yeux, des tas de feuilles à peine ordonnée et gribouillées de toute part. Il tenait le bon bout, il en était certain. Mais son cerveau bouillonnait après des heures passées à essayer de garder le fil de toutes ces informations emmagasinées. La deuxième année de Master n’était pas une blague, loin de là. Elle le poussait dans ses retranchements intellectuels. Ou plutôt, la recherche de l’excellence le poussait dans ses retranchements. Avoir son diplôme ne suffisait pas ; il fallait être le meilleur, finir en tête de promotion et surtout pouvoir se targuer d’obtenir les meilleures offres d’emploi quand, dans quelques mois, il chercherait un travail. La Commonwealth Bank of Australia avait déjà accepté de le prendre en stage pour finaliser son année, ce qui était une promesse quasi évidente d’embauche ensuite. Tout ce qu’il avait à faire d’ici là, c’était être parfait.
Après une énième feuille remplie, Garrett s’étira paresseusement sur sa chaise, vida son gobelet de café, puis opta pour se lever afin de faire quelques pas. De toute évidence, il arrivait au bout de ce que ces bouquins avaient à offrir, alors il se dirigea vers le rayon consacré aux bouquins d’économie, ses doigts se promenant sur les reliures. Jusqu’à tomber sur cette couverture violette et noire. The state of the history of economics : proceedings of the history of economics society, de Henderson. La sainte bible du cours qui n’était absolument jamais disponible dans les rayons de la bibliothèque, toujours empruntés par un autre étudiant. Le sourire du Craine s’étira encore un peu plus une fois le livre entre ses mains. Il le bouquina distraitement, sentant l’euphorie le gagner chaque fois qu’il tombait sur un terme qui allait dans son sens. Ce bouquin et ses 233 pages contenait exactement ce qu’il lui fallait pour compléter sa dissertation, références incluses. Ce serait un jeu d’enfant. Et son humeur, déjà plus légère, ne fit que s’améliorer quand il se tourna pour tomber nez à nez avec Luz. « Quispe ! Tu devineras jamais sur quoi je viens de mettre la main. » Il lui montra le livre, sourire goguenard aux lèvres. « J’espère que ce n’est pas ce que tu venais chercher. Sinon, ce serait vraiment un mauvais timing. » Il glissa le bouquin sous son bras, s’appuyant sur l’étagère pour l’observer. Elle avait cette manière de se pincer les lèvres quand il s’adressait à elle qui lui arrachait toujours un sourire. « Tu as une mine terrible. » Il n’était apparemment pas le seul à avoir mis son sommeil de côté pour les examens. Mais maintenant qu’elle était là, l’envie de parler d’économie lui était subitement passée.

@Luz Craine

GASMASK

got no choices

All this pressure used to be my greatest pleasure, something that I used to treasure. Now it's just another void cause everybody's watching me. Yeah, slipping out the back door, I can't take it anymore. I'm running for my life • sheepirl.