Though it’s the perfect time for a bottle of wine feat. Isy
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Phoebe Jensen
l’étincelle retrouvée
ÂGE : 37 ans (16.01.86) SURNOM : Hannah, comme mon arrière grand-mère à qui je ressemble beaucoup / Bee STATUT : Le coeur glacé en recherche de celui qui pourra le faire fondre pour lui offrir de l'amour à nouveau MÉTIER : créatrice de robe de mariées dans une boutique sur internet (honey & moon) LOGEMENT : Bayside, dans une jolie maison dans un quartier résidentiel avec Keïla sa fille POSTS : 706 POINTS : 30
—— La sonnerie de mon téléphone résonna dans ma maison tandis que j'étais tranquillement entrain de boire mon café. Je me redressais pour attraper l'appareil posé sur la table basse et je remarquais que mon correspondant n'était autre que ma mère. Je fronçais doucement les sourcils avant de décrocher, on ne pouvait pas dire que notre relation était parfaite, mais elle était mieux depuis la mort du japonais. Je n'avais même pas le temps de dire quoi que ce soit qu'elle m'asséna de question, si j'avais lu les journaux, si j'avais lu l'article sur Isaac, si j'étais au courant de ça et pourquoi j'avais rien dis. Je n'arrivais même pas à suivre de quoi elle était entrain de me parler, "Arrête maman ! Je comprends rien là ?! Qu'est-ce que tu me raconte ?!" J'entendais mon père qui demandait le téléphone à ma mère et sa voix se fit entendre dans le combinait. Il m'expliquait alors qu'un article dans un journal était apparût et sur les réseaux sociaux comme quoi Isaac avait fait une tentative de suicide il y a quelques années. Je fronçais doucement les sourcils n'étant pas au courant de tout ceci, "C'est surement un journal à scandale papa ! Pas de quoi se prendre la tête pour ça..." Je tentais de rassurer mes parents, essayant de minimiser les choses et surtout persuadée que jamais Isy n'aurait fais une chose pareil. J'entendais alors ma mère me dire que tout ceci était la réalité, qu'elle en était convaincu et qu'elle ne voulait plus entendre parler de son fils à présent. Je soupirais doucement prenant une nouvelle fois conscience que notre mère était psychorigide. Je préférais couper court à la conversation et je raccrochais mon téléphone.
L'hésitation me gagna un instant et alors que j'étais persuadée que tout ceci n'était que de la presse à scandale. J'ouvrais alors internet pour vérifier de quoi il s'agissait réellement. Le nom et prénom de mon aîné mené directement sur plusieurs articles. Il était décrit comme une personne agressive et perturbé au vu de sa tentative de suicide qui avait eu lieu en mars 2018. Je fronçais à nouveau les sourcils cherchant l'auteur de ce torchon, mais je ne trouvais rien de bien concluant. Je décidais donc de me rendre chez mon frère, au pire si, il était au travail je pourrais en parler avec Penny peut-être qu'elle aurait des informations à me fournir. J'attrapais les clés de ma voiture pour prendre la route en direction de Toowong où résidait mon frère. tout ceci était impossible et s'était une mauvaise blague de la presse à scandale. J'avais du mal à imaginer que Isy puisse faire ce genre d'acte sans m'en avoir parlé ? Est-ce que s'était la vérité ? Un mensonge ? J'étais perdu et j'avais un sentiment étrange, un mélange de colère, de tristesse et d'incompréhension.
Je garais ma voiture dans l'allée de la maison et je fixais un instant la porte d'entrée. Je coupais le contact avant de regarder mon téléphone, une fois de plus ma mère avait tenté de me joindre, je soupirais doucement avant de descendre de mon véhicule pour marcher vers la porte d'entrée. Je prenais une grande inspiration, comment j'allais réagir si, le journal disait la vérité ? Je secouais la tête, s'était impossible ! Je me décidais enfin à toquer avant d'ouvrir doucement la porte. "Isy ?! C'est moi Pheeb's !" J'entrais pré cautionnement dans l'habitation espérant ne pas réveiller Maïa de sa sieste ou même Penny. J'avançais dans l'habitation avant de voir mon aîné, un sourire se dessina sur mes lèvres essayant de capter son état d'esprit.
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Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 38 ans (13.05.85) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur MÉTIER : Infirmier au service des urgences, vice-président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022) et deux autres trésors prévus pour ce mois d'août LOGEMENT : Sa maison, située au #17 toowong, est devenue leur foyer en octobre 2021, duquel irradient épanouissement, plénitude et bienveillance POSTS : 26754 POINTS : 130
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : (13)deborah (ua) ∆ adorján ∆ yasmine #4 ∆ mabel #2 ∆ jia ∆ swann #3
dimension slasher - octobre 2021 slasher #1 ∆ slasher #2 ∆ slasher #3AVATAR : Julian Morris CRÉDITS : xaloa (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée ♥), am (tinder), harley (gifs), Drink Positive (gif maddy/isy), may0osh (gif olivia), wcrldofresources (gif matilda), truelove (gif grisy) DC : Kai Luz & Max Novak INSCRIT LE : 08/04/2018
(#) Sujet: Re: Though it’s the perfect time for a bottle of wine feat. Isy Mar 23 Mai 2023 - 3:15
Abasourdi, démuni, honteux, vulnérable, la sensation de pouvoir rédiger une interminable liste des sentiments qui me tiraillaient cuisamment depuis la sortie de cet article de mauvaise augure me décrivant monstrueusement tout en exposant des données médicales me concernant ne me quittait plus. Pourtant, cela faisait plusieurs heures désormais que je me terrais dans une torpeur alarmante, saisissant l'horreur de cette nouvelle réalité qui m'accablait. J'avais fini par éteindre mon téléphone portable, après avoir sollicité l'aide de Penny pour placer tous mes réseaux sociaux en mode privé. Je m'étais interdit de lire un commentaire de plus m'incriminant et me dépeignant sans même me connaître, fabulant des récits catastrophiques au sein desquels Penny et les enfants seraient mes victimes pour les pires badauds. L'appel téléphonique de mes parents avaient été le coup de grâce, celui qui m'avait fait tant sortir de mes gonds que mes doigts en tremblaient encore et que ma gorge s'avérait douloureusement sèche. Inlassablement, je me répétais que je pourrais tirer du positif de ce revirement de situation, que je pourrais repartir sur des bases saines, que je pourrais faire le tri dans mes relations, même si cela consistait à couper les ponts avec mes parents qui, de toute manière, ne m'acceptaient pas comme j'étais. "Tu te crois pour Dieu, Isaac ?!" entendais-je encore ma mère, après qu'elle m'eût catalogué des pires formules rimant avec "malade mental" et "disgrâce de la famille". Peut-être qu'au final, cela me libérerait d'un poids de ne plus avoir à faire semblant devant eux, de leur cacher mes maux et mes démons, même si je doutais fortement un jour même vouloir parler de mes combats internes. "Tu as pensé à nous, Isaac ? A ce que tu nous fais subir ? A la réputation que tu nous donnes ?! On n'ose plus sortir de chez nous, ton père et moi. On a honte. Honte de toi. Tu nous fais passer pour des fous, des tarés, des moins que rien." La vérité était que je ne faisais pas confiance en mes géniteurs. Ma mère possédait un réel talent pour placer des mots dans ma bouche et des sentiments dans mon coeur, comme si elle souhaitait ainsi faire de moi sa marionnette parfaite. Mon père, quant à lui, était prodigieux dans un silence éloquent, soutenant son épouse et laissant tomber ses enfants dès la première difficulté. Le débat était inconcevable, toujours perdant du moment où on s'opposait à la maîtresse de la maison qui claquerait violemment sa langue acerbe sur nos états d'âme qui semblaient valoir si peu à ses yeux. J'en avais payé les frais plusieurs fois, peut-être qu'aujourd'hui devrais-je réaliser que mon histoire était mieux sans eux, que mes enfants n'avaient pas besoin de grandir avec de tels modèles d'intolérance, d'orgueil et de fermeture d'esprit. Aujourd'hui, ma tolérance était épuisée, tout comme ma capacité de pardonner. Je n'avais réellement plus la force de passer l'éponge, de me montrer compréhensif, de laisser aller mon empathie. Non, présentement, j'avais besoin de me recentrer sur mon foyer et moi-même, d'éteindre les feux qu'avait allumé en moi ce paparazzi avec son article de malheur et de me construire une carapace assez solide pour affronter le monde réel qui connaissait désormais mon plus grand et inavouable secret.
Je me confortais sur le fait que je restais un anonyme sur la toile et que je figurais majoritairement un pion menant à Penny. Bien sûr, j'étais terrorisé et pétrifié à l'idée de nuire à la carrière de mon amoureuse, mais je me consolais en pensant que le prochain scandale effacerait ces âneries qui circulaient sur ma personne. J'essayais de me convaincre qu'à la prochaine sortie publique de Penny, toute cette mascarade serait oubliée et qu'avec le temps, il ne s'agirait que d'un très mauvais souvenir. Je me raccrochais à ces espoirs, m'efforçais d'être optimiste, me susurrant que tout irait bien malgré cette secousse, que nous étions encore en plein séisme mais que les ondes finiraient par s'estomper. Néanmoins, j'avais conscience que certains impacts auraient bien plus de mal à être étouffés que d'autres. Je n'osais pas imaginer la réaction de ma fratrie lorsqu'ils apprendraient que j'aie attenté à mes jours, tout comme certains de mes amis et de mes employeurs. Je craignais que mes activités bénévoles soient mises en suspens, que l'association Run for Judy de laquelle j'étais vice-président pâtisse de ma nouvelle réputation. Je ne me résolvais pas à contacter Jackson pour lui en parler, incertain d'être actuellement assez solide pour accuser sa propre surprise et ce qu'il en tirerait. Tout comme je n'avais pas tenté de joindre mes amis ni mes cadets, trop surmené mentalement pour pouvoir leur rendre des comptes, pouvoir encaisser les potentielles émotions de trahison et déception que j'ai pu inoculer par mon silence.
Néanmoins, Phoebe en avait décidé autrement lorsqu'elle s'infiltrait discrètement chez moi. Je considérais la jeune maman, bouche bée, ignorant même quoi lui répondre, comment réagir face à elle. Un mur de mensonges et de non-dits semblait s'être dressé entre nous et je m'appuyais, fébrile, dans l'encadrement de l'ouverture menant à la cuisine, en face du hall d'entrée, considérant ma sœur. Plusieurs phrases me venaient en tête alors que je fuyais son regard, allant de "Je ne suis pas sûr que ce soit le bon moment, Pheeb's" à "J'imagine que tu as lu ce qui se dit sur moi". La vérité était que je ne voulais pas priver ma sœur de décharger ce qu'elle avait sur le coeur ni d'une confirmation sur les propos tenus à mon égard : elle méritait la vérité. Toutefois, je n'étais pas pour autant capable de démarrer la moindre conversation, je redoutais même une telle conversation. Je n'avais qu'une hâte : que tout ceci soit derrière moi.
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Phoebe Jensen
l’étincelle retrouvée
ÂGE : 37 ans (16.01.86) SURNOM : Hannah, comme mon arrière grand-mère à qui je ressemble beaucoup / Bee STATUT : Le coeur glacé en recherche de celui qui pourra le faire fondre pour lui offrir de l'amour à nouveau MÉTIER : créatrice de robe de mariées dans une boutique sur internet (honey & moon) LOGEMENT : Bayside, dans une jolie maison dans un quartier résidentiel avec Keïla sa fille POSTS : 706 POINTS : 30
(#) Sujet: Re: Though it’s the perfect time for a bottle of wine feat. Isy Mar 30 Mai 2023 - 14:47
Mes parents étaient en colère contre mon frère, en colère que la famille soit ainsi traité par les journaux, mais surtout en colère parce qu'ils estimaient que tout ceci était contre nature. Eux qui était croyant, qui voué un culte sans limite à Dieu, ils ne pouvaient pas concevoir que leurs enfants puissent un jour croire qu'on pouvait jouer avec la vie que notre divin nous avais si généreusement offerte. Et moi dans tout ça ? J'arrivais plus à croire que Dieu puisse avoir des projets si formidable, surtout lorsqu'on voyait dans quelle merde il aimait nous mettre. Il jouait avec nous comme on peut jouer avec des marionnettes. Moi qui était si croyante il y a peu de temps, je commençais à perdre ma foi et je commençais à croire qu'on était les seuls capable de gérer notre vie comme on le souhaitait. Il n'y avait personne en haut pour contrôler ça et la croyance était simplement régit par la peur. Si mes parents voulaient couper court avec leur fils ainé, alors qu'ils le fassent, mais pour ma part, il était hors de question que je le laisse dans la galère. Et puis, j'avais vu comment été ma mère lorsqu'on ne marchait pas dans la même direction qu'elle, j'étais moi aussi prête à devenir la vilaine de la famille, grand bien leur fasse.
J'avais poussé la porte de la maison d'Isy avant d'y entrer doucement, espérant ne pas tomber comme un cheveux dans la soupe. J'avançais dans la maison avant de tomber face à mon frère et je comprenais rapidement que notre mère avait laissé tomber son courroux sur lui. Sans vraiment réfléchir, je m'approchais rapidement de lui pour le prendre dans mes bras. J'avais eu le temps de voir son visage, son regard et sa détresse, il était hors de question que je le laisse encore faire une connerie et surtout seul. Je m'en voulais déjà suffisamment de ne pas avoir vu les signes qui aurait pu m'indiquer qu'il était en détresse. Je resserrais un peu plus mon étreinte "On s'en fout ! On s'en fout des parents, on s'en fout des journalistes..." Je venais poser mon menton sur son épaule sentant quelques larmes coulées. Il était vrai que pour l'heure, je n'avais pas eu la moindre confirmation, mais je pouvais imaginer par quoi il était passé avec nos parents. Je me redresse pour essuyer mes joues rapidement avant de sourire à Isy. "J'imagine ce qu'elle a pu te dire..." Je posais mes mains sur ses joues, "Tu sais comment elle est...Ne fait pas cas de ce qu'elle a dit..." Je gardais mon sourire ne souhaitant pas le mettre mal à l'aise ou même le rendre triste. "On est pas obligé d'en parler tu sais...Je voulais juste être à tes côtés. On a tous nos démons et on les combats à notre façon."
Je me redressais, "Tu sais quoi...Je pense qu'un café serait bien venu." Je riais légèrement avant de filer dans la cuisine pour nous faire couler un café bien noir. Je voulais qu'il puisse se sentir pleinement en confiance avant d'aborder le sujet, du moins, si il en ressentait le besoin. Je sentais mon téléphone vibrer dans ma poche et je lisais rapidement le message de ma mère. Je soupirais en lisant les mots durent qu'elle avait pour son propre fils. Mes doigts se serraient contre l'engin tandis que je repensais à ce qu'elle m'avait fais endurer et la façon dont elle avait traité le japonais. Je secouais la tête quelque peu agacée par son comportement, je posais violemment mon téléphone sur le plan de travail, "Tu sais quoi Isy ?! On l'emmerde ! On a pas besoin d'elle, elle nous a pourrit la vie pendant des années ! Faut bien se rendre à l'évidence, on est intéressant que lorsqu'on va dans son sens...Seulement, c'est terminé ! On est des adultes et on est capable de faire nos propres choix, elle a plus le droit d'avoir la moindre influence sur nous !" Il était hors de question que je m'abaisse à nouveau pour son bon plaisir. Maintenant, j'allais avancer comme j'en avais envie et si, ça devait se faire sans elle et bien se serait ainsi.
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(#) Sujet: Re: Though it’s the perfect time for a bottle of wine feat. Isy
Though it’s the perfect time for a bottle of wine feat. Isy
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