(Andy #2) You can't start the next chapter if you keep reading the last one
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Lincoln Mulligan
le bouclé
ÂGE : 30 ans (5 février 1993) SURNOM : Le bouclé, Gary... Si vous lui demandez son avis, il préfère Link STATUT : Complètement perdu MÉTIER : Démanteleur dans un parc de ferrailles et étudiant en mécanique automobile LOGEMENT : 23 pine street à Bayside avec Tessa POSTS : 1364 POINTS : 0
TW IN RP : Homophobie TW IRL : Deuil périnatal, prématuritéGENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Petit frère de Freddy et frère jumeau de Tessa ☼ Jaloux de toute l’attention que leurs parents donnent à Freddy ☼ Changeait d’emploi comme il change de chemise ☼ A fait de la danse pendant toute son enfance, jusqu’à ses 16 ans ☼ Fumeur ☼ Travaille comme démanteleur dans un parc de ferrailles depuis mi-janvier 2021, est étudiant en mécanique automobile depuis septembre 2021 ☼ A été itinérant de début mars à mi-avril 2021 ☼ Manque de confiance en luiCODE COULEUR : indianred RPs EN COURS : Mulligan ☼ No family is perfect we argue, we fight. We even stop talking to each other at times, but in the end, family is family. The love will always be there.
Lindy ☼ Ghosts don't haunt us. That's not how it works. They're present among us because we won't let go of them.
Linby ☼ Small steps in the right direction can turn out to be the biggest step of your life.
(#) Sujet: (Andy #2) You can't start the next chapter if you keep reading the last one Mer 24 Mai 2023 - 6:22
You can't start the next chapter if you keep reading the last one -- @Andy Hall
Les mois passent et je suis toujours autant perdu. J’ai essayé de me concentrer sur mes cours, mais c’est plus fort que moi, je suis incapable de cesser de penser à ce qu’il s’est passé ces derniers mois à un point tel que mes notes s’en voient affectées. Je mens à Tessa sur mes allées et venues parce que je ne me reconnais plus et que j’ai honte du comportement malsain que j’adopte depuis quelques semaines. J’aurais dû lâcher le morceau après qu’Andy m’ait dit qu’il n’avait aucune place pour moi dans son monde, mais la curiosité m’a poussée à repasser devant chez lui il y a quelques semaines. Juste comme ça, juste une fois. Du moins, c’était ça l’idée quand je me suis permis cette incartade. Toutefois, découvrir qu’il avait des enfants a eu l’effet d’une gifle et j’ai dû me retenir de le confronter une fois de plus, sachant très bien que ça ne donnerait sans doute rien considérant qu’il continue de faire semblant malgré le mal qu’il m’a fait. Je me retiens, mais j’ai vraiment envie de le secouer comme un prunier pour qu’il réalise tout le mal qu’il va causer autour de lui s’il continue à se voiler la face comme il le fait depuis plus de dix ans. Plus il attend, pire ce sera, mieux vaut arracher le pansement le plus rapidement que possible.
Assis dans ma voiture stationnée devant la maison en diagonale de celle d’Andy et sa famille, j’observe attentivement sa femme qui descend les quelques marches qui séparent la porte d’entrée de sa voiture. Ce serait tellement facile d’aller la rejoindre pour tout lui raconter, pour faire basculer son monde comme le mien l’a été par Andy il y a longtemps, mais elle n’a aucune raison de croire l’inconnu que je serai à ses yeux. Et si elle finit par me croire, je ne serai rien d’autre que le coupable de son malheur, sans parler du fait que je n’en sortirai pas plus heureux parce que je déteste blesser les gens. De toute façon, s’il restait une once d’hésitation dans ma tête, elle est disparue au moment où les deux enfants sont apparus dans mon champ de vision. Pas question d’en faire des dommages collatéraux, je lâche donc la poignée de ma portière et je dépose ma main sur ma cuisse. Une fois les enfants installés à l’arrière du véhicule, la jeune femme prend le volant et le véhicule quitte la résidence des Hall. De mon côté, je reste sur place, persuadé qu’Andy est encore chez lui. Sa voiture est encore dans leur stationnement après tout.
La tête penchée vers l’arrière et appuyée contre mon appuie-tête, je sursaute lorsque ma portière s’ouvre soudainement. « Hey! » Les sourcils froncés, je pose mon regard sur un homme bedonnant qui m’agrippe le bras. « Sors! » Je tente de me dégager de son emprise, mais je change d’idée en apercevant la batte de baseball qu’il tient dans son autre main. Le cœur battant la chamade, je lève ma main libre devant moi pour lui montrer que je ne suis pas menaçant. « Woah ok ok je sors. » Je détache ma ceinture de sécurité sans quitter sa batte des yeux. « C’est vraiment nécessaire? » Sa batte j’entends, je ne veux de mal à personne, mais l’homme ne semble pas du même avis que moi. « Qu’est-ce que tu veux enfoiré? Tu penses que personne ne va remarquer que tu passes ton temps à les observer pour noter leurs habitudes? » Leurs habitudes? Je ne comprends rien comme en témoignent mes sourcils froncés et ma bouche entrouverte. « Hein? De quoi ça leurs habitudes? » Si seulement il savait… Croyant probablement que j’essaie de le mener en bateau, le voisin d’Andy me pousse contre ma voiture. « Tu ne me feras pas avaler n’importe quoi, t’es pas le premier voleur à observer ses victimes comme tu le fais. Tu t’expliqueras à la police. » La police? Surtout pas la police, je n’ai pas envie d’appeler ma mère pour qu’elle me sorte encore du pétrin. « Ce n’est vraiment pas nécessaire, c’est juste un malentendu… » Je tente de calmer le jeu, mais mon regard est attiré par du mouvement dans une fenêtre chez mon ex. Craignant qu’il m’ait vu et surtout reconnu, je tente de gagner mon siège, mais l’homme m’agrippe. Notre altercation commence à attirer l’attention et tout ce que je veux c’est partir d’ici pour avoir la paix. « LÂCHE-MOI! » Pris de panique, je donne des coups sur sa main pour qu’il me lâche, mais l’homme qui croit faire une bonne action me plaque contre mon véhicule et me fait signe de ne pas bouger tandis qu’il compose le numéro de téléphone des services d’urgence. Je suis dans la merde.
Insecurity
Sometimes our thoughts are backed by so much insecurity, that they create lies we believe.
Andy Hall
ÂGE : 34 (12/10/1988) SURNOM : Andy c'est bien assez court, mais si vous en trouver allez y, il n'a rien contre STATUT : Marié à une femme parfaite et père de deux enfants MÉTIER : Chef de projet (Walker Group) LOGEMENT : Quelque part dans le quartier de Toowong POSTS : 139 POINTS : 0
TW IN RP : Homophobie - conflits familiaux - estime de soi variable TW IRL : AucunsGENRE : Je suis un homme ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : N'admet pas son homosexualité - Accro à son boulot - Joue de la guitare et du piano - Se questionne souvent sur son rôle de père - N'arrive pas à oublier son premier amour malgré tous les efforts qu'il fait pour celaCODE COULEUR : #006666 RPs EN COURS : Tessa#1-Abel#2 - Linclon#2 RPs EN ATTENTE : Byron#1 RPs TERMINÉS : Abel#1 -Ugo#1 - Lincoln#1 -AVATAR : Tyler Blackburn CRÉDITS : X DC : Corey Ferguson (Bill Skarsagard) INSCRIT LE : 01/03/2023
(#) Sujet: Re: (Andy #2) You can't start the next chapter if you keep reading the last one Lun 29 Mai 2023 - 20:37
De par la fenêtre de la cuisine, Andy regarde les enfants et Leah partir. Il a expliqué à son épouse qu’il devait travailler cette après-midi là, raison pour laquelle il ne les accompagnerait pas. Leah a été moyennement heureuse de cette excuse mais elle n’a pas discuté longtemps. D’une certaine façon, cela fait quelques années qu’elle s’est résignée à l’idée qu’Andy soit plus marié à son boulot qu’à elle… Andy est soulagé de la voir démarrer la voiture et s’en aller sans que rien de particulier ne se produise. Il laisse couler son regard vers la mystérieuse voiture garée plus bas dans l’allée. D’ici, il ne voit pas le visage du conducteur, mais une angoisse lui serre la gorge. Ce n’est pas la première fois qu’il aperçoit ce véhicule et une fois, il a cru en voir le propriétaire. Un visage qu’il ne connaissait que trop bien, qui hantait pas mal de ses cauchemars et lui retournait les entrailles en une fraction de seconde. Pourtant Andy, n’avait pas osé sortir. Aucune des quelques fois où il avait la voiture stationnée dans le coin. Il avait peur de vérifier, de rendre par ce geste, ses craintes réelles. Tandis que tant qu’il ne savait pas, il pouvait encore se dire qu’il se trompait. Un peu comme le chat de schrödinger… Tant qu’Andy ne s’approche pas du conducteur, ce dernier pouvait être n’importe qui. Mais pas Lincoln.
Alors il fait semblant de vaquer à ses occupations, dans la cuisine, pièce dont la fenêtre lui offre la meilleure visibilité. Il fait mine de faire une vaisselle déjà faite par Leah depuis un moment, se trouvant particulièrement ridicule. Si ce n’est pas Lincoln a quelque dizaine de mètres, son hyper vigilance n’a aucune raison d’être. Si c’est bien, Lincoln, alors ce sont les agissements de ce dernier qui n’ont aucun sens. Andy ne peut que repenser à leur dernière rencontre en décembre et essaie de comprendre ce qui pourrait motiver Link à faire cela, en admettant que cela soit bien lui. Est-ce qu’il veut lui parler à nouveau ? Ou est-ce qu’il veut parler à Leah ? C’est cette idée qui terrifie Andy. Link a le pouvoir de détruire sa vie. Et même si Andy imagine très mal le bouclé faire une chose pareille, il sait qu’au vu de ce qu’il a fait à Link par le passé, ce ne serait pas non plus inimaginable. Et il déteste restait ainsi impuissant, dans l’attente qu’une catastrophe se produise, sans rien pouvoir faire pour l’éviter. Malheureusement le courage n’a jamais été sa qualité principale, ce qui explique qu’il reste terré dans sa cuisine plutôt que de marcher vers le véhicule pour en avoir le cœur net. Andy aurait pu passer son après-midi là. Il aurait installé son ordi portable sur la desserte de la cuisine et aurait fait comme s’il bossait, de manière à pouvoir guetter la voiture du coin de l’œil et les heures se seraient écoulées. Andy restant seul, la gorge serrée et le cœur battant trop vite, jusqu’à ce que la voiture s’en aille, moment où il aurait pu respirer à nouveau normalement.
Mais c’était sans compter un élément perturbateur. Des sons lui parvinrent par la fenêtre grande ouverte de sa cuisine. Une conversation dont il ne saisissait pas tous les mots. Mais il percevait le ton, l’urgence, les problèmes. Alors il se leva et aussi discrètement que possible et tenta de regarder ce qu’il se passait. Les deux hommes étaient partiellement cachés par le véhicule mystérieux, mais Andy reconnut un de ses voisins et celui qui ressemblait beaucoup trop à Link pour être quelqu’un d’autre. Il songea vraiment à ne rien faire. A rester là. Il ne doutait pas que son voisin ferait fuir Link et très probablement que ça dissuaderait ce dernier à jamais de revenir. « LÂCHE-MOI! ». Et merde. Andy connaît assez bien son voisin pour savoir que ça pourrait dégénérer si Link ne se pliait pas à la volonté de ce dernier. Les hommes autoritaires, Andy connaît. Et il sait aussi qu’il est le seul à pouvoir désamorcer la situation présente et c’est en se disant ça, qu’il réalise qu’il est déjà dans la rue à courir pour rejoindre les deux hommes. « Oh oh oh. Qu’est ce qui se passe ici ? » Dit il en arrivant. Première chose à noter, c’est que c’est bien Link. Andy a envie de jurer mais s’abstient. « Jared ? » demande t’il à son voisin, en avisant, le téléphone sur lequel il est sur le point de composer un numéro, la batte qui n’est vraiment pas pour le mettre à l’aise et la pression exerçait sur Link pour le maintenir contre sa voiture. « Un voleur, il épie votre maison depuis des semaines. J’appelle la police. » Andy est éberlué. Des semaines ? La police ? Non ! Il ne veut pas mêler la police à cette histoire. Lui, Link, le commissariat, ça a un terrible goût déjà vu. Et comment cacher ça à Leah... « Non, non, non, Jared, il y a un malentendu là je crois. » Andy ne peut pas cacher son désarroi mais ça a le mérite de suspendre la composition du numéro. Il a trop peu de temps pour réfléchir à un mensonge élaboré. « Je le connais, c’est pas un voleur. » Andy cherche à temporiser. S’ils pouvaient éviter de rameuter d’autres voisins dans la scène, ça l’arrangerait. « C’est un cousin. » Andy se passe une main dans les cheveux. Il est en panique et dans peu de temps il se dira qu’il n’aurait pas pu trouver pire excuse. « C’est une histoire compliquée, mais je gère ok ? » Jared semble perplexe et Andy n’aime pas qu’on le fixe. « Dis lui Lincoln. » ajoute Andy à l’attention de Link sans pour autant croiser son regard, trop occupé à essayer de comprendre si son voisin va mordre à l’hameçon. « Mouais. Si je le revois à se planquer dans le coin, j’appelle les flics. Famille ou pas. » Andy acquiesce et le remercie pour sa prévoyance.
Une fois son voisin reparti, Andy reporte son regard sur Link et lui prends le poignet à son tour. Il est furieux. « Viens avec moi, sans faire de vagues. » Andy traîne Lincoln jusque chez lui, le fait entrer et se retient au dernier moment de claquer la porte d’entrée derrière eux. Andy ne sait même pas par où commencer. « Putain mais c’est pas vrai ! » se contente il de lâcher en allant fermer la fenêtre de la cuisine. « Dans le salon. » intime t’il à Link, avant de se rappeler que ce dernier ne peut pas savoir où la dite pièce se trouve. Il le précède dans le couloir et Andy a beau savoir que Leah et les enfants ne vont pas de rentrer de si tôt, leur regard sur les photos accrochées de ci de là, semble le juger. Pourquoi est-ce qu’il a fait entrer Link déjà ? Dans le salon, il plante Link au milieu de la pièce, ferme les portes fenêtres donnant sur le jardin, à l’arrière de la maison. A peu près à l’abri des regards et oreilles indiscrètes il fait face à Link. « Maintenant, tu as intérêt à avoir une excellente raison à ta présence ici ! »
(Andy #2) You can't start the next chapter if you keep reading the last one
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