ÂGE : 43 ans (23 juillet 1980) SURNOM : Son nom de code : Duchesse. Directement inspiré de la maman des Aristochats. STATUT : Une photo d'eux pliée dans son portefeuille, la culpabilité de sa mort reste une ancre de miséricorde MÉTIER : Sa place de conseillère auprès du VP de Boeing Defence Australia n'est plus qu'une couverture pour son activité d'officier de la CIA LOGEMENT : Spring Hill, St Paul's Terrace. Un penthouse beaucoup trop grand pour une personne seule, mais offrant une vue à couper le souffle. POSTS : 719 POINTS : 40
TW IN RP : Violence (physique et morale), drogues, alcool, tabac, armes à feu, diffamation, sexisme, criminalité, PTSD TW IRL : Erreur 404GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Fume des clopes aux herbes, comme dans les films ~ Conduit une Chevrolet Camaro 1967 SS ~ Pratique la course à pied, l'escalade et le muay thaï. Entre autres choses. ~ Est titulaire d'une licence de parachutisme de niveau C ~ Parle couramment l'anglais, l'espagnol, le français, l'arabe et le farsi ~ Amatrice de jeux vidéos tels que Madden NFL, Battlefield ou même Doom ~ S'est lancée en politique courant 2022 ~CODE COULEUR : #067790 RPs EN COURS : ∆ JACKSON#2 - We are not now that strength which in old days, moved earth and heaven; that which we are, we are; one equal temper of heroic hearts, made weak by time and fate, but strong in will; to strive, to seek, to find, and not to yield.
∆ CADE#3- The while let music wander round my ears; and as it reaches each delicious ending, let me write down a line of glorious tone, and full of many wonders of the spheres: For what a height my spirit is contending, 'tis not content so soon to be alone.
∆ SOFIA#2A pen to register; a key that winds through secret wards; are well assigned to memory, by allegoric bards. As aptly, also, might be given a pencil to her hand that, softening objects, sometimes even outstrips the heart's demand.
∆ GAÏA#1 - “How do you like the Queen?” said the Cat in a low voice. “Not at all,” said Alice: “she’s so extremely—” Just then she noticed that the Queen was close behind her, listening: so she went on “—likely to win, that it’s hardly worthwhile finishing the game.”
Les semaines défilaient et se ressemblaient. Déplacements, sorties, galas et week-ends se mêlaient, se mélangeaient et se confondaient pour dessiner le portrait d'une routine à la fois usuelle et confortable. Mais un détail s'était invité dans ce tableau, dont l'ampleur grandissante et désormais imminente occupait de plus en plus ses pensées. D'ici cinq jours, Ashley décollerait pour l'Arabie Saoudite, et après une semaine qui lui servirait surtout de couverture, recevrait des consignes pour se rendre sur une base de la CIA, où elle serait rejointe par son partenaire de l'époque. Jusqu'à présent, son retour au sein de l'agence de renseignements n'existait que sur le papier, ou presque : si elle n'avait reçu aucun ordre de mission particulier, autre que poursuivre son ascension au sein du monde de la Défense, on lui avait quand même communiqué le noms de résidents australiens " sympathisants à la cause ", aux positions avantageuses, et auxquels elle pouvait faire appel " en cas de besoin ".
Elle ne s'était pas gênée, tout récemment, quand il s'était agi de poignarder Northrop Grumman, Airbus, ainsi que plusieurs politiciens mêlés au programme JP9102 dans le dos. Un appel d'offre à 4 milliards de dollars pour gérer la future infrastructure satellitaire du Commonwealth, cela avait naturellement encouragé certains à tricher pour l'emporter. Le résultat des courses : trois démissions, deux blâmes, une enquête encore en cours, et au moins une vingtaine d'emplois perdus par ricochet. Une affaire rondement menée, mais à ses yeux, ceci n'était que des jeux d'enfants ; sans réelle envergure comparé à la réalité du terrain. Ce n'était pas une surprise, dès lors, qu'elle se sente fébrile à l'approche du jour J. Son humeur oscillait tantôt entre l'appréhension et l'excitation, tantôt entre le doute et la certitude ; avec un soupçon d'indécision, et une dose raisonnable de détermination, le tout formait un cocktail d'émotions particulier à gérer, un mélange alchimique qu'elle catalysait tant bien que mal et surtout, avec beaucoup de sport.
Au milieu de tout ceci, c'est Cade qu'elle allait voir aujourd'hui. Malgré une volonté partagée de sortir plus souvent, ils n'étaient parvenus à se réunir autrement qu'autour de verre rapides, partagés entre deux investigations pour lui, et deux réunions pour elle, d'une façon qui n'inspirait nullement cette complicité naturelle éprouvée lors de leur soirée baseball. Ce samedi serait, peut-être, l'occasion d'y remédier. Comme tous les automnes depuis 21 ans, la ville de Gold Coast accueillait " Blues on Broadbeach ", un festival de musique dédié au blues. Genre musical originaire du sud des Etats-Unis, c'était l'occasion idéale pour le new-yorkais et la virginienne de se réunir à nouveau, autour d'une partie de cette culture qui leur manquait tant... même si au moins l'un d'entre eux avait la chance de rentrer bientôt. Ashley, quoi qu'il en soit, avait bien l'intention de se vider la tête et de la garder vide, oubliant temporairement travail et voyage à venir.
Rendez-vous avait été fixé au Kurrawa Park, entre la plage et l'esplanade qui accueillait artistes et spectateurs sous des châpiteaux couleur crème. Ce n'était un secret pour personne la connaissant qu'elle plébiscitait la chemise ou ses déclinaisons pour se vêtir : celle qu'elle portait aujourd'hui était d'un blanc éclatant, ample, et parsemée de motifs de colibris au plumage azuré. Rentrée grossièrement dans un pantalon de costume couleur olive, à taille mi-haute et sur une paire de derbies, c'est une tenue qu'elle aurait presque pu porter au boulot, entre élégance et décontraction. Mais c'était encore sa chevelure rousse qui la démarquait le plus, aussi efficace pour la repérer qu'un phare pour les navires au milieu d'une nuit claire. Ses yeux dissimulés derrière une paire de Raybans, elle sourit en voyant Cade s'approcher, et se dirigea elle aussi vers lui.
- Hey, le salua-t-elle une fois à sa hauteur, s'approchant le temps d'une bise. - Tu as pu trouver une place pas trop loin ? De parking. Elle-même avait tourné un petit moment avant de se garer : les places les plus proches du festival se faisaient rares dès la fin de matinée. - J'ai regardé un peu le programme, expliqua-t-elle. - Proche de nous, il y a Tommy McLain, juste ici, dans 30 minutes. Sinon, Dan Hannford sur Surf Parade, dans une heure. Tiens. Sorti de son sac à main une brochure présentant le programme de la journée, avec les aménagements temporaires. - Oh, et je nous ai pris des pass VIP, avec accès à un bar exclusif. Evidemment ! Que serait une fête sans alcool ?
(c) sweet.lips
– She was feeling the pressure of the world outside, she wanted to see him, and feel his presence beside her, and be reassured that she was doing the right thing after all.
Cade Grimes
le fils de krypton
ÂGE : Quarante ans +2. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13378 POINTS : 360
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !CODE COULEUR : #000000 RPs EN COURS :
Il se passa la main sur le visage, se frotta un œil et finit par capituler devant cet amas d’informations qui tourbillonnaient dans sa tête, comme un tornade infernale prête à le dévorer avant qu’il n’ait le temps de souffler. La fatigue le gagnait, et il était déjà tard quand Cade ferma son ordinateur portable sans retenue et abandonna tout sur sa table basse en se promettant d’y revenir plus tard. Plus tard, ce n’était pas le lendemain en tout cas. Et ce ne serait sûrement pas le surlendemain non plus car celui-ci serait dédié à un repos qu’il s’attribuait avant même d’obtenir l’accord de son pote et accessoirement associé. « Tu déconnes Grimes. Stanton nous met la pression ! » Il l’entendait déjà flipper sous les menaces infondées de leur fameux client du moment. Certes, s’il y avait des trous de plusieurs milliers de dollars sur son compte, comme il y en avait dans les caisses de cet assureur de fortune, Cade souhaiterait peut-être voir son dossier avancer d’une façon ou d’une autre, et le plus rapidement possible. Pour l’heure, son programme pour demain était tout autre.
C’est avec une certaine décontraction que Grimes se mit au volant pour parcourir les 78 kilomètres, au mieux, qui le séparait de Gold Coast. Si certains se rendaient sur la côte pour profiter des dernières journées douces avant l’hiver non moins clément côté météo, lui avait plutôt prévu de retrouver Ashley pour célébrer, encore une fois, leurs racines communes et tellement appréciées. Le festival Blues on Broadbeach était une occasion en or de se divertir tout en s’immergeant dans la culture sud-américaine, et retrouver un peu de ce qui leur manquait tant sur le continent Australien. Tout comme le baseball, il s’agissait de petits morceaux de chez eux qui leur faisaient se sentir plus près de leurs coutumes, de leurs habitudes, et Cade ne refusait plus ce genre d’invitation. Il ne se rendait plus que rarement aux Etats-Unis et parfois, l’impression qu’il devenait quelqu’un d’autre le troublait. La route défilait, et petit à petit le trafic se fit plus dense à l’approche de l’entrée de ville. Ashley avait été bien mystérieuse, elle avait volontairement oublié de lui parler des noms qui figuraient sur le programme. Grimes était franchement ravit de s’éloigner de Brisbane le temps d’une escapade dans le delta du Mississipi avec une pure virginienne qui saurait, à coup sûr, parfaire les prestations des musiciens. Il se montrait cependant moins réjouit quand, les voitures collées culs à culs, il lui fallu s’armer de patience pour s’approcher de la côte.
« Hey » Ashley était rayonnante et Cade fit les derniers mètres qui les séparaient en souriant. « Mademoiselle Spencer ! » Alors qu’elle portait un ensemble qui la représentait très bien, à la fois classe et détendu, l’ex agent fédéral s’était contenté d’un jean un peu usé et d’une chemise en flanelle marronné ouverte par-dessus un tee shirt sobre blanc. Ils se saluaient comme de vieux amis pouvaient le faire. « Tu as pu trouver une place pas trop loin ? » Sa tête bascula en signe de négation. Son rictus s’était ironiquement évaporé. « J’ignorais que les australiens étaient aussi passionnés par le Blues ! Rassure-moi, tu me traine pas dans un championnat de surf ?! » Elle dégaina alors le programme qui le rassurait sur la nature du festival." Proche de nous, il y a Tommy McLain, juste ici, dans 30 minutes. Sinon, Dan Hannford sur Surf Parade, dans une heure. Tiens." Cade haussa les sourcils, impressionné d’entendre ces noms et aussi de voir comment Ashley était une nouvelle fois organisée à la minute près. Il saisit le papier qu’elle lui tendait et y jeta un œil très curieux. C’était un peu comme si on donnait sa liste de cadeaux à un petit garçon ; Son excitation grimpait à chaque fois que son regard rencontrait un nom connu. « McLain ! Et je ne te laisse pas le choix. Ce soir, c’est Jason Delphin au Lucky Squire ! » Il avait redressé la tête et arborait désormais un sourire à la fois fier et impatient. Delphin avait ce petit côté rock malgré son jeune âge, que Cade adorait et l’entendre en live serait un bon moment, il en était persuadé.
"Oh, et je nous ai pris des pass VIP, avec accès à un bar exclusif." Ashley avait décidément le bras long, elle l’étonnait de rendez-vous en rendez-vous. « Parfait alors… je propose qu’on aille se chercher un verre avant le début de Tommy McLain ! »
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Ashley Spencer
la tête chercheuse
ÂGE : 43 ans (23 juillet 1980) SURNOM : Son nom de code : Duchesse. Directement inspiré de la maman des Aristochats. STATUT : Une photo d'eux pliée dans son portefeuille, la culpabilité de sa mort reste une ancre de miséricorde MÉTIER : Sa place de conseillère auprès du VP de Boeing Defence Australia n'est plus qu'une couverture pour son activité d'officier de la CIA LOGEMENT : Spring Hill, St Paul's Terrace. Un penthouse beaucoup trop grand pour une personne seule, mais offrant une vue à couper le souffle. POSTS : 719 POINTS : 40
TW IN RP : Violence (physique et morale), drogues, alcool, tabac, armes à feu, diffamation, sexisme, criminalité, PTSD TW IRL : Erreur 404GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Fume des clopes aux herbes, comme dans les films ~ Conduit une Chevrolet Camaro 1967 SS ~ Pratique la course à pied, l'escalade et le muay thaï. Entre autres choses. ~ Est titulaire d'une licence de parachutisme de niveau C ~ Parle couramment l'anglais, l'espagnol, le français, l'arabe et le farsi ~ Amatrice de jeux vidéos tels que Madden NFL, Battlefield ou même Doom ~ S'est lancée en politique courant 2022 ~CODE COULEUR : #067790 RPs EN COURS : ∆ JACKSON#2 - We are not now that strength which in old days, moved earth and heaven; that which we are, we are; one equal temper of heroic hearts, made weak by time and fate, but strong in will; to strive, to seek, to find, and not to yield.
∆ CADE#3- The while let music wander round my ears; and as it reaches each delicious ending, let me write down a line of glorious tone, and full of many wonders of the spheres: For what a height my spirit is contending, 'tis not content so soon to be alone.
∆ SOFIA#2A pen to register; a key that winds through secret wards; are well assigned to memory, by allegoric bards. As aptly, also, might be given a pencil to her hand that, softening objects, sometimes even outstrips the heart's demand.
∆ GAÏA#1 - “How do you like the Queen?” said the Cat in a low voice. “Not at all,” said Alice: “she’s so extremely—” Just then she noticed that the Queen was close behind her, listening: so she went on “—likely to win, that it’s hardly worthwhile finishing the game.”
« J’ignorais que les australiens étaient aussi passionnés par le Blues ! » Elle l'ignorait elle aussi, jusqu'à deux semaines auparavant, quand un collègue de bureau avait mentionné Blues on Broadbeach au détour d'une conversation, lui expliquant qu'il s'y rendait tous les ans avec sa femme et ses enfants. Ashley ne manquait jamais une occasion de sortir un peu de sa routine, et ne souhaitant pas s'y rendre seule, l'identité de celui qui pourrait peut-être l'y accompagner lui était venue naturellement. Elle ne connaissait de toute façon qu'un seul homme, en-dehors de son travail, qui pourrait apprécier la musique d'origine afro-américaine à sa juste valeur. « Rassure-moi, tu me traine pas dans un championnat de surf ?! » Cade avait été fidèle au rendez-vous ; à l'heure, tout comme son humour caractéristique. Et si les stands ou les nombreuses personnes autour d'eux ne suffisait pas à le rassurer sur la nature de l'événement organisé aujourd'hui, elle venait de lui confier la brochure qui terminerait de le convaincre. - Je suis plutôt plongée que surf..., révéla-t-elle. - Mais c'est beaucoup moins intéressant à regarder depuis la surface. Pas de sportifs à la peau dorée par le soleil, aux cheveux bouclés et vêtus de combinaisons en néoprène ; qu'ils soient des hommes ou des femmes, le stéréotype s'appliquait aux deux. Surtout, en fin de compte, parce que la plongée se passait sous la surface.
« McLain ! » C'était la réaction qu'elle espérait. Ce n'était guère un hasard si elle avait choisi ce jour en particulier, parmi les trois que durait le festival : Tommy McLain n'était pas loin d'une légende ! Sacré Gold Record en 1966, le chanteur originaire de Louisiana se produisait encore occasionnellement à l'âge de 83 ans, et sa présence ici aujourd'hui n'avait pas manqué d'attirer tous les amateurs et enthousiastes du blues ou du swamp pop ; c'était incontestablement l'invité le plus attendu. « Et je ne te laisse pas le choix. Ce soir, c’est Jason Delphin au Lucky Squire ! » Les mains jointes dans le dos comme une enfant sage, un oeil sur le papier tenu par Cade, Ashley avait attendu qu'il ne termine de se familiariser avec le programme, et souriait elle aussi quand il releva la tête. - Je n'ai aucune idée de qui il s'agit, admit-elle sans gêne, donc je te fais confiance sur ce point. Ses connaissances en matière de musique restaient lacunaires, dès lors que les artistes appartenaient au nouveau millénaire. Ses goûts résolument vintage, la quadragénaire ne jurait presque exclusivement que par le siècle précédent en matière de chansons ; l'exception résidant dans l'électro, qui se passait souvent de paroles et par conséquent, d'autotune.
Son aveu d'avoir obtenu un accès VIP fut accueillie par une idée qu'elle jugea lumineuse. Mais ça, elle se garderait de l'admettre. - L'après-midi débute à peine, et tu veux déjà boire ? Elle pouvait le taquiner autant qu'elle voulait, elle n'en restait pas moins autant coupable que lui. Ce fameux accès exclusif avait été la motivation principale de son achat, ainsi que les places réservées sur chaque lieu de représentation, plus d'autres avantages encore dont ils n'auraient probablement pas l'occasion de profiter. Tant pis. Ashley, de toute façon, était surtout là pour passer du temps avec l'ex agent fédéral. - C'est là-bas. Lui piquant la brochure des mains, elle n'hésita pas à lui attraper le bras pour le pousser dans la bonne direction. - Chop-chop ! C'était à se demander qui des deux avait le plus soif ! Le bar en question se situait sous un chapiteau rectangulaire, à l'espace ponctué de tables et de hauts tabourets, avec une vue directe sur la scène présente dans le parc. Une pancarte à l'entrée indiquait " Twelve Bar Society ", et Ashley présenta deux tickets à l'homme qui filtrait le passage, lequel tamponna ensuite leurs poignets pour qu'ils puissent circuler librement les fois prochaines. Commandant un gin tonic pour sa part, ils s'assirent alors à une table libre, et servis dans la foulée, la rouquine ne perdit pas un instant pour boire une gorgée à la paille. - Comment vont les affaires, depuis la dernière fois ? Il débutait à peine dans son nouveau job lors du match de baseball, et elle était curieuse de connaître son avis après plusieurs fois.
(c) sweet.lips
– She was feeling the pressure of the world outside, she wanted to see him, and feel his presence beside her, and be reassured that she was doing the right thing after all.
Cade Grimes
le fils de krypton
ÂGE : Quarante ans +2. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13378 POINTS : 360
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !CODE COULEUR : #000000 RPs EN COURS :
Cade doutait fortement de cette mesquinerie de la part d’Ashley. Si elle l’avait contacté pour se rendre à un festival de blues, aucune chance qu’elle le prenne en traitre pour finalement le faire spectateur contraint et forcé d’une compétition de surf, sport national mais pourtant peu apprécié par l’ex agent fédéral. - Je suis plutôt plongée que surf... Un fin sourire sur les lèvres, sourcils haussés, il fut une nouvelle fois étonné de cet aveu. Les quelques petits détails que la jeune femme voulait bien lui révéler sur elle, au détour d’une conversation était toujours agréablement surprenantes. - Mais c'est beaucoup moins intéressant à regarder depuis la surface. Et cette note d’humour était source d’images assez amusantes dans l’esprit de Grimes. C’est vrai ! Comment s’extasier pour un évènement se déroulant entièrement sous l’eau depuis la surface, si joli que le spectacle devait être ? Cade se demandait même si des championnats existaient, ou si ce sport se rangeait plutôt dans la section « loisirs » réservés aux personnes avec des aptitudes bien précises. Quoi qu’il en soit, il était plus du genre à rester les pieds sur Terre. L’eau n’était pas son élément de prédilection.
Le programme valait bien le coup et Ashley avait encore tapé dans le mille en pensant à lui. Le seul nom de Tommy McLain avait le don d’exciter Cade comme un petit garçon à quelques heures d’ouvrir ses paquets cadeaux sous le sapin. C’était une évidence, pour lui comme pour Ashley visiblement. La vieille légende n’avait plus son nom à faire et il y avait fort à parier que la populace qui commençait à s’entasser pas loin venait pour l’écouter. Quant à leur soirée, l’enquêteur avait sa petite idée. - Je n'ai aucune idée de qui il s'agit donc je te fais confiance sur ce point. Jason Delphin n’était pas encore une star dans le monde de la musique. Mais le jeune musicien de 37 ans et sa combinaison intéressante du punk, du blues et du jazz gagnait à être connus. C’était un style nouveau que Cade appréciait. Car oui, il savait aussi sortir des grands classiques de la culture américaine que certains qualifient de ringards. « Tu vas voir, tu vas adorer ! »
Il observa encore un peu le planning entre ses mains, et puis Ashley évoqua ce pass VIP et surtout ce bar auquel ils auraient accès en illimité et en exclusivité. Un sujet qui ne manqua pas d’attirer son attention. Elle détenait là une association gagnante et c’était à croire qu’elle s’évertuait à lui faire passer le meilleur des moments possible à chaque fois qu’ils se retrouvaient. - L'après-midi débute à peine, et tu veux déjà boire ? Il repliait le prospectus et souriait. « Pas toi ? » Il fallait profiter des passe-droits autant qu’ils le pourraient ! - C'est là-bas. Vraisemblablement, elle n’était pas contre l’idée de se rafraichir avant la première représentation de l’après-midi et elle l’entraina vers le bar. Un tampon sur le poignet et une pression servie plus tard, les voilà assis l’un face à l’autre. Une vue qui semblait devenir répétitive et qui ne déplaisait pas à Cade, loin de là. - Comment vont les affaires, depuis la dernière fois ? Après avoir trempé ses lèvres dans la mousse qui surplombait le liquide ambré de sa chope, Grimes se les lécha discrètement pour éviter l’effet « moustaches ». Et puis, il haussa les épaules. « Ça décolle gentiment. Pas encore de quoi se lancer dans une course poursuite à travers les rues de Brisbane mais… J’ai eu quelques dossiers qui m’ont bien occupé. » La petite société avait la chance d’abriter des agents compétents et cela n’avait pas échapper aux clients qui s’étaient présentés. Les yeux de Cade passèrent du gin tonic qu’il y avait devant elle, aux iris claires d’Ashley. « Et toi ? Tu as finalement trouvé ta tenue pour ces noces de platine ? » Platine, diamant, coton…il se perdait un peu dans ces appellations. C’était du moins quelque chose dans ce genre qui allait l'amener à voyager à New York d'ici quelques jours. Il se souvenait aussi qu'elle devait bouger pour des raisons professionnelles. Ce sujet restant encore plutôt privé, l’enquêteur préféra entrer dans la sphère personnelle, étrangement moins discrète chez Ashley.
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Ashley Spencer
la tête chercheuse
ÂGE : 43 ans (23 juillet 1980) SURNOM : Son nom de code : Duchesse. Directement inspiré de la maman des Aristochats. STATUT : Une photo d'eux pliée dans son portefeuille, la culpabilité de sa mort reste une ancre de miséricorde MÉTIER : Sa place de conseillère auprès du VP de Boeing Defence Australia n'est plus qu'une couverture pour son activité d'officier de la CIA LOGEMENT : Spring Hill, St Paul's Terrace. Un penthouse beaucoup trop grand pour une personne seule, mais offrant une vue à couper le souffle. POSTS : 719 POINTS : 40
TW IN RP : Violence (physique et morale), drogues, alcool, tabac, armes à feu, diffamation, sexisme, criminalité, PTSD TW IRL : Erreur 404GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Fume des clopes aux herbes, comme dans les films ~ Conduit une Chevrolet Camaro 1967 SS ~ Pratique la course à pied, l'escalade et le muay thaï. Entre autres choses. ~ Est titulaire d'une licence de parachutisme de niveau C ~ Parle couramment l'anglais, l'espagnol, le français, l'arabe et le farsi ~ Amatrice de jeux vidéos tels que Madden NFL, Battlefield ou même Doom ~ S'est lancée en politique courant 2022 ~CODE COULEUR : #067790 RPs EN COURS : ∆ JACKSON#2 - We are not now that strength which in old days, moved earth and heaven; that which we are, we are; one equal temper of heroic hearts, made weak by time and fate, but strong in will; to strive, to seek, to find, and not to yield.
∆ CADE#3- The while let music wander round my ears; and as it reaches each delicious ending, let me write down a line of glorious tone, and full of many wonders of the spheres: For what a height my spirit is contending, 'tis not content so soon to be alone.
∆ SOFIA#2A pen to register; a key that winds through secret wards; are well assigned to memory, by allegoric bards. As aptly, also, might be given a pencil to her hand that, softening objects, sometimes even outstrips the heart's demand.
∆ GAÏA#1 - “How do you like the Queen?” said the Cat in a low voice. “Not at all,” said Alice: “she’s so extremely—” Just then she noticed that the Queen was close behind her, listening: so she went on “—likely to win, that it’s hardly worthwhile finishing the game.”
Bien sûr qu'elle aussi voulait boire ! Ashley appartenait à celles et ceux convaincus que la fête était plus folle avec alcool, à condition que l'on surveille sa consommation. Leur journée ensemble venait seulement de débuter, et se rendre malade à cause d'une surdose d'éthanol était le meilleur moyen de la gâcher. Le but ici, c'était juste de se réunir autour d'une boisson, de préférence sucrée, et agréable pour le palais ; pas de rouler sous la table. En ce qui concernait le fameux Delphin, elle se fierait au jugement de Cade, qui avait l'air plus renseigné qu'elle... sans revenir sur le sujet. Une fois servis et attablés, elle préféra plutôt s'enquérir de son boulot. « Ça décolle gentiment. Pas encore de quoi se lancer dans une course poursuite à travers les rues de Brisbane... A la mention d'une course-poursuite, l'esprit de la rouquine s'était éloigné brièvement des lieux pour se projeter quelques mois en arrière. Son escapade nocturne en compagnie de l'héritier Walker restait un secret jusqu'à présent, et la police n'était jamais venue l'inquiéter, preuve que les précautions prises en amont avaient rempli leur office. Elle avait tout de même changé ses pneus dans la journée qui avait suivi leur virée, dont l'état s'était trop dégradé pour que ce soit une coïncidence, et ajouté leur coût à une ardoise dépassant désormais les trois milles dollars australiens. Une somme conséquente. Heureusement pour elle, " Civil Travel Canberra " comprenait que leur cliente ne pouvait raisonnablement retirer une telle quantité d'argent de son compte en banque sans éveiller des soupçons, et avait accepté de lui créditer avec un taux d'intérêt mensuel très avantageux, en l'attente d'une solution. Des criminels au coeur pur. ...mais j’ai eu quelques dossiers qui m’ont bien occupé. »
Retour au présent, où elle s'amusa de constater que Cade n'avait pas répondu à sa question sous-jacente. Elle doutait que ce fut à dessein. - Est-ce que ça te plaît ? Lors de leur soirée baseball, il lui avait confié que le FBI lui manquait. S'il ne portait plus de badge et de pistolet à la ceinture, le boulot d'enquêteur était peut-être le métier qui s'approchait le plus de celui d'agent fédéral, la police et ses menottes mise à part. « Et toi ? Et elle ? Son bras gauche reposant immobile sur la table, l'autre accoudé, Ashley était occupée à faire tourner sa paille dans son verre à l'aide de son index, d'humeur légère. - Tu as finalement trouvé ta tenue pour ces noces de platine ? » Le sourire qu'elle arborait se mua en une petite moue badine. - Rubis, le corrigea-t-elle, sans lui en tenir rigueur. Trente années séparaient ses parents d'un éventuel soixante-dixième anniversaire de mariage, et elle ne pouvait qu'espérer qu'ils vivent assez longtemps pour le célébrer. - Je pensais suivre ton conseil, admit-elle en levant ses sourcils, et porter une robe à fleurs. Porter une robe ? Pour ses proches et ses collègues australiens ignorant à quel point elle était sportive, cela paraîtrait aussi incroyable qu'inconcevable, tous prêts à jurer que le dressing de l'américaine ne comportait rien d'autre que des chemises et des pantalons. Il existait pourtant une raison très simple à cette absence de variété, au-delà des exigences liées à son domaine professionnel : le désir de ne pas soulever de questions. Car derrière les résidus d'un traumatisme factice, lié à un événement lui servant uniquement de justificatif, il y avait en plusieurs endroits sur son corps des cicatrices très réelles. - J'ai encore celle que je mettais au Scott Stadium. Une vieille tradition voulait que lors des matchs s'y déroulant, les hommes portent une cravate, et les femmes une robe d'été. Elle était toujours honorée par certains spectateurs aujourd'hui, à condition que la saison s'y prête... - Et tu as interdiction de me demander si elle me va toujours. Oserait-il seulement ? Et est-ce qu'elle s'en offusquerait ? Pas sûr...
(c) sweet.lips
– She was feeling the pressure of the world outside, she wanted to see him, and feel his presence beside her, and be reassured that she was doing the right thing after all.
Cade Grimes
le fils de krypton
ÂGE : Quarante ans +2. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13378 POINTS : 360
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !CODE COULEUR : #000000 RPs EN COURS :
Des interventions un peu musclées qui avait suscité l’utilisation de son arme de fonction, Cade en avait vécu plus d’une sur le continent américain et bien que les dossiers qu’il avait en ce moment sur son bureau retenaient toute son attention, il n’y avait pas encore cette adrénaline qui avait caractérisé sa carrière chez les fédéraux et qui l’avait retenu bon nombre d’années. Quand bien même il retrouverait cette intensité dans ses enquêtes, il n’aurait pas le droit de faire usage d’un revolver ici, sur le sol australien. Non pas qu’il y tienne forcément, mais Grimes avait toujours ressenti ce petit truc quand il avait le doigt sur la gâchette. Ce pouvoir aussi risqué qu’excitant, et cette capacité de se défendre de façon rapide et concrète. Ce truc très américain qui n’existait plus, officiellement, dans sa vie. Officieusement, l’ex agent du bureau fédéral s’était arrangé pour que son Colt argenté personnel le suive et dorme paisiblement dans le tiroir de sa table de chevet. « Est-ce que ça te plaît ? » Les yeux de Cade percutèrent ceux d’Ashley dans une hésitation toute expliquée. « Ouais, je crois. » Il apporta sa chope à ses lèvres et son regard dévia en direction de la scène montée non loin de là, qui commençait à être encerclé d’un public impatient. C’était mieux. Se pencher sur des affaires suspectes, même si elles étaient parfois borderline, c’était mieux que d’entrainer de futurs videurs de boites de nuits au self-défense.
Trêve de plaisanterie. Cade s’était souvenu de leur dernière conversation, après le match de baseball. Ashley allait bientôt quitter l’Australie pour rejoindre sa terre natale et il l’avait même charrié sur la tenue qu’elle allait devoir porter à cette réunion de famille. Bien sûr, le métal précieux qui définissait le nombre d’années de mariage lui était sorti de l’esprit. Ce genre de détails ne survivait jamais très longtemps dans ses réflexions. « Rubis. » Précisa-t-elle alors qu’il acquiesça avec un hochement de tête faussement désolé. « Je pensais suivre ton conseil, et porter une robe à fleurs. » Ashley Spencer en robe ? Ce serait de l’ordre de l’inédit pour Cade, bien qu’il n’aurait pas la chance de voir si elle matérialiserait cette idée. Ashley était une jolie femme, il ne doutait pas qu’elle pouvait être aussi féminine et ravissante que sérieuse et engagée. D’ailleurs, la question pouvait se poser quant à l’absence de tenues plus décontractées en dehors de son boulot. Pas que ces chemises ne lui seyaient pas admirablement, elles lui donnaient un genre bien à elle et quelque peu mystérieux également. « Parce qu’il fera trop chaud, ou pour te fondre dans le décor ? » Il lui sourit. Aux très rares réunions de la famille Grimes par le passé, l’ainé de la fratrie avait pris le parti de ne pas contrarier ses parents et il avait revêtu le costume de rigueur. Aujourd’hui, il se passerait de cet accoutrement, justement pour ennuyer le plus de monde possible. « J'ai encore celle que je mettais au Scott Stadium. Et tu as interdiction de me demander si elle me va toujours. » Voilà, il se prenait à imaginer la jeune Ashley dans une robe à volants, bardée de grosses fleurs roses et rouges, prête à supporter ses joueurs favoris avec une ferveur qui ne correspondait pas tellement à son déguisement. « J’aurai aimé t’accompagner juste pour voir cette robe ! » Son sourire resta figé sur son visage. « Tu sera fantastique à cette réception. Avec une robe ou une chemise, j’ai aucun doute là-dessus. » Il poursuivit avec un petit conseil. « Balance ton plus beau sourire, et reste près du bol à punch. C’est comme ça que j’parviens à rendre ça moins pénible ! ». « ça » c’étaient les fêtes familiales, les galas bon chic bon genre pour s’exposer, les mariages façon bisounours où le pote tout juste marié tente de te coller une cousine au derrière.
Ils avaient juste eu le temps d’avaler ce verre avant que les premières notes de clavier ne les attirent jusque devant la grande scène où tous attendaient Tommy McLain. Une légende qui fit s’élever les voix dans une chaleur artistique complètement enivrante. Cade se tenait près d’Ashley, la tête légèrement relevée pour mieux voir la silhouette du musicien, il n’avait pas trop de mal à le distinguer du haut de son mètre quatre vingt six. Sourire naturel aux lèvres, il ne pouvait s’empêcher de se bercer lui-même au rythme de la mélodie résonnante. « I remember a long time ago… » Ces paroles arrivèrent furtivement sur ses lèvres sans que le son n’en sorte quand il reconnut le début de I Ran Down Every Dream. Le vieil homme au chapeau était exceptionnel et le public participa dés lors que les chœurs furent sollicités.
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Ashley Spencer
la tête chercheuse
ÂGE : 43 ans (23 juillet 1980) SURNOM : Son nom de code : Duchesse. Directement inspiré de la maman des Aristochats. STATUT : Une photo d'eux pliée dans son portefeuille, la culpabilité de sa mort reste une ancre de miséricorde MÉTIER : Sa place de conseillère auprès du VP de Boeing Defence Australia n'est plus qu'une couverture pour son activité d'officier de la CIA LOGEMENT : Spring Hill, St Paul's Terrace. Un penthouse beaucoup trop grand pour une personne seule, mais offrant une vue à couper le souffle. POSTS : 719 POINTS : 40
TW IN RP : Violence (physique et morale), drogues, alcool, tabac, armes à feu, diffamation, sexisme, criminalité, PTSD TW IRL : Erreur 404GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Fume des clopes aux herbes, comme dans les films ~ Conduit une Chevrolet Camaro 1967 SS ~ Pratique la course à pied, l'escalade et le muay thaï. Entre autres choses. ~ Est titulaire d'une licence de parachutisme de niveau C ~ Parle couramment l'anglais, l'espagnol, le français, l'arabe et le farsi ~ Amatrice de jeux vidéos tels que Madden NFL, Battlefield ou même Doom ~ S'est lancée en politique courant 2022 ~CODE COULEUR : #067790 RPs EN COURS : ∆ JACKSON#2 - We are not now that strength which in old days, moved earth and heaven; that which we are, we are; one equal temper of heroic hearts, made weak by time and fate, but strong in will; to strive, to seek, to find, and not to yield.
∆ CADE#3- The while let music wander round my ears; and as it reaches each delicious ending, let me write down a line of glorious tone, and full of many wonders of the spheres: For what a height my spirit is contending, 'tis not content so soon to be alone.
∆ SOFIA#2A pen to register; a key that winds through secret wards; are well assigned to memory, by allegoric bards. As aptly, also, might be given a pencil to her hand that, softening objects, sometimes even outstrips the heart's demand.
∆ GAÏA#1 - “How do you like the Queen?” said the Cat in a low voice. “Not at all,” said Alice: “she’s so extremely—” Just then she noticed that the Queen was close behind her, listening: so she went on “—likely to win, that it’s hardly worthwhile finishing the game.”
« Ouais, je crois. » Il manquait à cette réponse ce petit quelque chose d'enthousiaste pour qu'Ashley ne soit entièrement convaincue. Cade ne lui avait jamais caché sa carrière au sein du FBI. Au contraire même, il lui avait révélé dès leur première rencontre, autour d'un café situé non loin de Mecanor. Mais s'ils se connaissaient depuis près de deux ans maintenant, elle n'avait jamais cherché à connaître en détails la raison de son départ des fédéraux, et subséquemment son expatriation, jugeant qu'ils l'aborderaient le jour où le londonien le souhaiterait. Le jour où ils seraient suffisamment proches. Ashley n'était pas pressée, d'autant qu'elle aussi restait avare d'informations sur la raison de sa venue en Australie... tout comme ils ne parlaient presque jamais de son travail chez Boeing. Si l'un relevait d'une déformation professionnelle cherchant à la protéger (et aussi à lui éviter de mentir lorsque ce n'était pas absolument nécessaire), l'autre jugeait le sujet comme simplement trop ennuyant, constellé de clauses de confidentialité, d'accords de non-divulgation et de secrets Défense qui l'empêcheraient d'entrer dans les détails, restreignant toute conversation au partage d'informations superficielles. Bref, elle espérait que le nouveau boulot du new-yorkais ne souffrait pas trop de la comparaison avec son activité d'autrefois ; qu'il s'y plaisait un minimum, et ne fut pas juste en train de donner le change.
A une poignée de jours de son départ, leur discussion s'était alors tournée vers la façon dont elle avait prévu d'occuper son temps là-bas. En particulier l'anniversaire de mariage de ses parents, et la tenue qu'elle envisageait d'y porter. « Parce qu’il fera trop chaud, ou pour te fondre dans le décor ? » - ... Les deux, je suppose. En vérité, le mois de juin était celui de l'année où la météo se montrait la plus favorable en Virgnie. C'est plutôt vers juillet et août que les températures culminaient, frôlant souvent la canicule, et que le volume des précipitations était le plus élevé. Chaleur et humidité, une malédiction propre aux climats subtropicaux. « J’aurai aimé t’accompagner juste pour voir cette robe ! » Son sourire à elle se dissimulait à moitié derrière son verre, la paille pincée entre ses lèvres le temps d'une nouvelle gorgée. - Mon offre est toujours valable, si tu y tiens, fit-elle en abaissant le récipient. - Et elle n'a pas de date limite. Que ce soit cette fois ou la suivante, elle serait ravie de le retrouver sur le territoire américain, chez elle comme à New-York. Nul doute qu'elle parviendrait à se libérer un peu entre deux rendez-vous à Langley, et cela lui permettrait aussi de se changer les idées. Car même si elle aimerait en voir certains, rien n'indiquait que ses anciens collègues ne seraient pas en déploiement lors de son retour.
« Tu sera fantastique à cette réception, reprit Cade. Avec une robe ou une chemise, j’ai aucun doute là-dessus. » C'était toujours agréable de recevoir des compliments, en particulier de la part de quelqu'un qu'on appréciait, et Ashley se mit à rire doucement face à la confession qui suivit. « Balance ton plus beau sourire, et reste près du bol à punch. C’est comme ça que j’parviens à rendre ça moins pénible ! » - Boire pour oublier, c'est ce que tu me conseilles ? La méthode avait fait ses preuves. Cela démontrait aussi que malgré tous leurs points communs, il y avait une chose sur laquelle ils ne semblaient pas se retrouver : la famille. Ashley se réjouissait véritablement de retrouver les siens et de passer une soirée avec eux : les noces de rubis n'étaient qu'un prétexte pour se réunir, exactement comme Noël ou Thanksgiving. Cade avait sans doute ses raisons de voir les choses sous un prisme moins positif, et elle n'allait pas ternir cette journée en abordant le sujet maintenant. Encore moins alors que la prestation de McLain était sur le point de débuter, les encourageant à terminer leurs boissons.
... Le vieux musicien parvenait sans aucun mal à faire oublier son âge. Si sa tessiture n'avait plus l'amplitude de ses jeunes années, il la remplaçait par une maturité et un rythme irréprochable, ponctué de silences étudiés et de reprises soignées. Les instruments complimentaient parfaitement sa voix, et les chœurs auxquels le public se joignit volontiers proposaient ensemble une prestation mémorable. Cinq minutes plus tard, l'artiste concluait cette première chanson, et au même moment, quelque chose se déroulait dans son champ de vision périphérique qui sollicita la curiosité d'Ashley. N'hésitant qu'un instant, sa main vint se poser au creux du dos de Cade pour attirer son attention. - Je reviens, lui dit-elle simplement, avant de se faufiler et disparaître parmi la foule. Quelques instants lui suffirent pour être de retour, terminant de ranger quelque chose dans son sac. Face à l'air interrogateur du new-yorkais, elle répondit d'un clin d'oeil malicieux qu'il commençait à connaître. Sur scène, McLain débutait " Livin' on the Losin' End ", du blues teinté d'influences country. Un mélange savamment réussi. - Est-ce que je t'ai déjà dit que j'avais joué de la guitare ?
(c) sweet.lips
– She was feeling the pressure of the world outside, she wanted to see him, and feel his presence beside her, and be reassured that she was doing the right thing after all.
Cade Grimes
le fils de krypton
ÂGE : Quarante ans +2. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13378 POINTS : 360
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !CODE COULEUR : #000000 RPs EN COURS :
- Mon offre est toujours valable, si tu y tiens. L’offre en question était des plus tentantes. Elle réunissait tout un lot d’éléments qui permettrait à Cade de se ressourcer le temps de quelques jours. Elle lui autoriserait un relâchement qui n’était pas négligeable et lui promettait de retrouver de bonnes vieilles habitudes sur le sol qui l’avait fait passer d’adolescent boutonneux près à prendre la voie toute tracé par son paternel à un adulte presque indiscipliné mais qui connaissait le chemin qu’il ne voulait absolument pas emprunter. New York lui avait été bénéfique pour se libérer de la toxicité de ses parents. Il y avait ses meilleurs souvenirs et se considérait comme un natif de la grosse pomme plutôt qu’européen de bonne famille. - Et elle n'a pas de date limite. Le regard divaguant en songeant à cette idée de monter dans un avion bientôt, il se perdit quelques secondes sur le visage d’Ashley. Il pourrait facilement trouver où loger là-bas, et il s’arrangerait pour s’organiser des rencontres avec elle dans un patelin alentours. Ils discuteraient baseball des heures durant, gouteraient aux nouvelles recettes de burgers proposées dans de petits bistrots et puis, ils remettraient ça deux ou trois jours après, dans une autre bourgade ou une ville plus peuplée et lumineuse. Le temps passé ensemble leur permettrait sûrement de se dévoiler encore un peu plus l’un à l’autre et, la familiarité du lieu jouerait forcément son rôle dans leurs confidences. Cade esquissa un petit sourire, rêveur. – J’suis contraint de passer mon tour pour cette fois. Mais tiens-moi au courant de ton prochain voyage…il se pourrait que j’achète un billet d’avion aussi.
Grimes se souvenait de ces dîners de famille qui incluait à chaque fois une vingtaine de personne dont il ne connaissait pas du tout l’identité. Ces repas guindés qui le mettait mal à l’aise et dans lesquels il finissait toujours par s’ennuyer fermement bien avant d’avoir fait un tour poli de tous les convives. Maintenant que la fratrie Grimes avait quitté les Etats-Unis, ces festivités se faisaient plus rares, heureusement. - Boire pour oublier, c'est ce que tu me conseilles ? Cade manqua un rire. « Boire pour ne pas s’ennuyer ! » Et finir par oublier. Cela allait de pair. « …Ou pour éviter les blagues lourdes d’Oncle Jack, et esquiver discrètement la chorégraphie surprise des p’tits neveux trop mignons. » Des stéréotypes. Mais des cas que tout le monde pouvait croiser en réunion de famille. Lui c’était plutôt son père qu’il fuyait. Son costume le plus cher sur le dos, Papa Grimes ne cessait de le présenter à des hommes d’affaires. Son « ainé », celui qui reprendrait le flambeau ! Le whisky avait très vite remplacé le punch !
Ashley et Cade s’était donc dirigé vers la scène pour profiter du concert d’un McLain usé physiquement mais toujours incroyable dans sa prestance et dans l’écho de sa voix. Le son parcourait le lieu comme une vague envoutante et, la tête légèrement relevée pour ne rien perdre du spectacle, Grimes se laissait imprégner par la musique en murmurant quelques paroles. Une clameur, des applaudissements et une joie perceptible arrivèrent à la fin de la première chanson. Souriant, Cade frappa des mains pour saluer la performance. - Je reviens. Il suivit Ashley des yeux, se questionnant rapidement sur ce qu’elle allait bien pouvoir faire. Sans doute avait-elle repéré une connaissance dans la foule et bientôt, elle disparue à travers celle-ci. Tommy Mc Lain prononça quelques mots pour annoncer le morceau suivant et la jeune femme était déjà de retour avec un air espiègle dans les yeux. Les notes de "Livin' on the Losin' End" ne tardèrent pas à arriver jusqu’à leurs oreilles, empêchant la curiosité de Cade de s’en mêler. - Est-ce que je t'ai déjà dit que j'avais joué de la guitare ? Il tourna la tête vers elle en haussant les sourcils. « De la guitare ? » Elle l’impressionnait. Cette fille avait donc beaucoup de talents cachés et il appréciait de tous les découvrir. Sous son sourire angélique et ses cheveux couleurs de feu, Ashley était bourré de surprises. En voyant qu’elle était sérieuse, il le devint lui aussi. « Tu dois me montrer ça ! Ce n’est pas négociable ! » C’était trop tard. Même si elle ne connaissait que quelques accords, le rendez-vous était pris « A ton retour, je veux un p’tit concert privé ! »
Les morceaux se succédèrent sur la scène. Tout au fond, derrière, des groupes commençaient à élever un peu plus la voix, sans doute déjà bien entamés par l’euphorie dévorante de verres ingurgités. L’ambiance restait pourtant indifférente à tout ce qui se passait en dehors de cette bulle de blues américain tellement bienfaisante pour Cade. « Tu veux un autre verre ? » Il était prêt à sacrifier deux minutes de concert pour se ravitailler et ajouter une note de confort à ce spectacle déjà très appréciable.
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Ashley Spencer
la tête chercheuse
ÂGE : 43 ans (23 juillet 1980) SURNOM : Son nom de code : Duchesse. Directement inspiré de la maman des Aristochats. STATUT : Une photo d'eux pliée dans son portefeuille, la culpabilité de sa mort reste une ancre de miséricorde MÉTIER : Sa place de conseillère auprès du VP de Boeing Defence Australia n'est plus qu'une couverture pour son activité d'officier de la CIA LOGEMENT : Spring Hill, St Paul's Terrace. Un penthouse beaucoup trop grand pour une personne seule, mais offrant une vue à couper le souffle. POSTS : 719 POINTS : 40
TW IN RP : Violence (physique et morale), drogues, alcool, tabac, armes à feu, diffamation, sexisme, criminalité, PTSD TW IRL : Erreur 404GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Fume des clopes aux herbes, comme dans les films ~ Conduit une Chevrolet Camaro 1967 SS ~ Pratique la course à pied, l'escalade et le muay thaï. Entre autres choses. ~ Est titulaire d'une licence de parachutisme de niveau C ~ Parle couramment l'anglais, l'espagnol, le français, l'arabe et le farsi ~ Amatrice de jeux vidéos tels que Madden NFL, Battlefield ou même Doom ~ S'est lancée en politique courant 2022 ~CODE COULEUR : #067790 RPs EN COURS : ∆ JACKSON#2 - We are not now that strength which in old days, moved earth and heaven; that which we are, we are; one equal temper of heroic hearts, made weak by time and fate, but strong in will; to strive, to seek, to find, and not to yield.
∆ CADE#3- The while let music wander round my ears; and as it reaches each delicious ending, let me write down a line of glorious tone, and full of many wonders of the spheres: For what a height my spirit is contending, 'tis not content so soon to be alone.
∆ SOFIA#2A pen to register; a key that winds through secret wards; are well assigned to memory, by allegoric bards. As aptly, also, might be given a pencil to her hand that, softening objects, sometimes even outstrips the heart's demand.
∆ GAÏA#1 - “How do you like the Queen?” said the Cat in a low voice. “Not at all,” said Alice: “she’s so extremely—” Just then she noticed that the Queen was close behind her, listening: so she went on “—likely to win, that it’s hardly worthwhile finishing the game.”
« J’suis contraint de passer mon tour pour cette fois. Mais tiens-moi au courant de ton prochain voyage… il se pourrait que j’achète un billet d’avion aussi. » Elle s'en contenterait. Lorsqu'elle lui avait proposé de se retrouver aux Etats-Unis, presque sur un coup de tête, Ashley ne s'attendait pas à ce que Cade accepte. Après tout, un tel séjour pouvait difficilement s'improviser, ne serait-ce que pour le coût prohibitif des trajets aériens, ou dans le cas du londonien, les premiers mois souvent décisifs d'un nouveau job. Cela ne l'empêchait en aucun cas de réitérer sa demande, quitte à ce qu'il l'accepte ultérieurement. Elle avait le sentiment – peut-être partagé – qu'ils éprouvaient tous les deux le besoin de passer du temps sur le territoire américain. Qu'au fond, malgré les années passées en Australie en tant qu'expatriés, leur chez-eux respectif se situait encore de l'autre côté du Pacifique ; à New-York pour lui, et en Virginie pour elle. Baseball, festival de blues, leurs sorties ensemble tendaient presque toujours à le prouver...Mais en toute honnêteté, ce n'était pas tant lié au plaisir de renouer avec ses racines qu'à la compagnie du quarantenaire. A ses côtés, elle réussissait presque à oublier le défilé incessant des mails sur sa boite pro ; le jeu dangereux auquel elle avait accepté de se prêter pour la CIA ; les tests auxquels l'agence ne manquerait pas de la soumettre une fois à Langley ; et si elle se montrait assez convaincante, son retour officiel sur le terrain. A ses côtés, la vie paraissait plus simple.
« Boire pour ne pas s’ennuyer ! » - C'est la même chose ! Il marquait quand même un point. Famille ou non, Ashley ne se souvenait pas de sa dernière soirée où l'alcool avait été absent, et cela aussi loin que sa mémoire ne la portait. C'était presque à se demander si les personnes incapables de se divertir sans s'imbiber d'éthanol n'étaient pas, au fond, plus ennuyantes que celles restant sobres. Auquel cas elle aurait tôt fait de se livrer à une longue introspection... car il était rare qu'elle refuse lorsqu'on lui proposait un verre ! « …Ou pour éviter les blagues lourdes d’Oncle Jack, et esquiver discrètement la chorégraphie surprise des p’tits neveux trop mignons. » Être pris en tenaille par des enfants dont la candeur les empêchaient de voir l'embarras dans lequel ils pourraient plonger l'adulte pris pour cible, c'est une situation que tout le monde avait connue au moins une fois. Au-delà de la plaisanterie, cela fit réfléchir Ashley. Elle avait déjà compris que la relation de Cade avec les siens n'était pas au beau fixe ; même si elle en ignorait les causes, les ramifications et les membres concernés. Loin d'elle l'idée de vouloir lever le voile aujourd'hui, au cas où le sujet se révélerait délicat – comme c'était souvent le cas –, il lui venait malgré tout une question qu'elle choisit de garder pour plus tard.
Momentanément éclipsée, elle entreprit de noyer le poisson à son retour avec une information de circonstance, aidée par le début d'une nouvelle chanson. « De la guitare ? » L'étonnement qu'accusait Cade face à cet aveu trouvait chez elle un certain écho. Cela la surprenait, elle aussi, d'envisager une époque où elle avait le temps de pratiquer sérieusement. Aujourd'hui, l'instrument accumulait la poussière dans sa chambre, lui rappelant des jours plus tranquilles quand elle le voyait . « Tu dois me montrer ça ! Ses yeux papillonnèrent de surprise. A ton retour, je veux un p’tit concert privé ! Ce n’est pas négociable ! » Pouffer de rire était la seule réaction adéquate. - Tu n'es pas sérieux. Il en avait tout l'air, c'était bien le problème, et son expression changea en conséquence. - Je n'ai pas touché de cordes depuis au moins un an ! protesta-t-elle, dans une tentative de marchandage aussi courte que vaine. Il l'avait précisé lui-même : c'était non négociable. D'un autre côté, il venait de leur fournir une excuse pour leur prochaine sortie " post-vacances ". - Bon, ok, se résigna-t-elle en faisant la moue. Mais tu ramènes à boire. Hors de question qu'elle joue sans s'être désinhibée au préalable, peu importe le public.
Pour sa future prestation, elle pourrait au moins s'inspirer de cette journée et des artistes présents au festival, à commencer par McLain. Si un homme de son âge pouvait séduire toute une foule, elle-même n'avait aucune excuse. Et il y aurait bien quelques moments de répit où elle pourrait pratiquer en prévision. « Tu veux un autre verre ? »Une question opportune. Est-ce qu'elle voulait un autre verre ? Sur son visage, l'amusement le disputait à la réprobation. - Sortez de ma tête, monsieur Grimes. C'était un grand oui, surtout lorsque la zone VIP était si judicieusement positionnée, leur permettant de ne rien perdre du concert. Son deuxième gin tonic de la journée commandé, Ashley se décida à enfin poser sa question, revenant à leur sujet d'un peu plus tôt. - Est-ce que tu en as ? Des " petits neveux trop mignons " ? Implicitement, elle se demandait s'il avait des frères et des soeurs ; quelque part en Australie, aux Etats-Unis, ou même en Angleterre. Tout en lui offrant une issue de secours s'il préférait ne pas s'y attarder.
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– She was feeling the pressure of the world outside, she wanted to see him, and feel his presence beside her, and be reassured that she was doing the right thing after all.
Cade Grimes
le fils de krypton
ÂGE : Quarante ans +2. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13378 POINTS : 360
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !CODE COULEUR : #000000 RPs EN COURS :
« …Ou pour éviter les blagues lourdes d’Oncle Jack, et esquiver discrètement la chorégraphie surprise des p’tits neveux trop mignons. » Cade les apercevaient très bien, ces fêtes de famille interminables qui sollicitent beaucoup de patience pour qui daigne rentrer dans le jeu des embrassades de politesse et des sourires de façades. Il était arrivé un moment où l’ainé de la fratrie avait décidé de ne plus subir ces moments, et il les avait tout simplement fuis sans se retourner. Le champagne et autre whisky ne suffisaient clairement plus à détourner son attention et à le contenter pour ces heures insupportables. Si Cade en avait après ses parents, il ne pouvait rien refuser à sa sœur Milena qui continuait encore aujourd’hui d’essayer de le convaincre des bénéfices qu’il pouvait tirer d’une réunion familiale en bonne et due forme. Ne se rappelait-elle plus les dernières altercations qui les avaient opposés, leur père et lui ? Rien n’avait encore apaisé la colère des deux hommes à ce jour.
Si Papa Grimes voyait son fils ce soir là, il rigolerait bien en lui crachant à la figure qu’un homme de son rang ne s’aventure pas dans ce genre de festival musical. Cade avait justement abandonné tout ce qui touchait de près ou de loin au luxe dont sa famille était issue. Il était devenu un américain type, amateur de belles voitures des années soixante, de nourriture rapide et calorique et de bon vieux blues comme celui de Mc Lain qui amenait n’importe qui dans son univers ce soir. Ashley était la personne parfaite avec qui partager ce concert. Et quand elle lui avoua avoir déjà joué de la guitare, il en profita pour anticiper un prochain rendez-vous. « A ton retour, je veux un p’tit concert privé ! Ce n’est pas négociable ! » Passer du temps avec elle lui faisait du bien et il n’allait pas s’en priver si en plus elle lui faisait une petite démonstration. - Tu n'es pas sérieux. Avec un sourire, il lui prouva qu’il l’était bien. - Je n'ai pas touché de cordes depuis au moins un an ! Se ravisait-elle ? Ce n’était pourtant pas son genre. « C’est l’occasion de t’y remettre. » Grimes ne s’y connaissait pas assez en guitare pour oser l’affliger de commentaires désobligeants. Ashley ne risquait rien, si ce n’était de voir son regard admiratif sur elle, toute la durée du concert. - Bon, ok. Mais tu ramènes à boire. Il retint un rire. Décidément, ils étaient vraiment sur la même longueur d’onde. Cade ne se serait jamais ramené sans une bouteille ! « Deal ! » Finit-il par dire en reposant son attention sur le vieux bonhomme au talent incontestable qui se produisait sur cette scène.
« Tu veux un autre verre ? » Comptant bien profiter des passe-droits qu’Ashley avait réussi à obtenir, Grimes avait bien envie d’une autre bière pour accompagner la fin de la prestation de Mc Lain. - Sortez de ma tête, monsieur Grimes. En se rappelant le contenu de son premier verre, Cade posa une main affectueuse dans le dos d’Ashley. « J’arrive tout d’suite. » Et il se fraya un chemin pour accéder au bar. Ce slalom entre les spectateurs se révéla un peu plus compliqué quand il revint avec les deux verres dans les mains. Il manqua d’ailleurs de renverser le Gin tonic d’Ashley sur une toute jeune femme visiblement très excitée de rejoindre une copine de l’autre côté de la foule. Il retrouve l’américaine qui n’avait pas bougé d’un mètre. « Madame est servie ! » Ses lèvres trempèrent dans la mousse de sa bière et il avala sa mince gorgée en observant la pause entre deux mélodies. Les musiciens s’accordaient pour la suite. - Est-ce que tu en as ? Des " petits neveux trop mignons " ? Ashley revenait sur leur précédente conversation et ces mots qu’elle reprenait l’amusèrent un instant. « Non, du moins, pas qu’je sache. » Milena, d’après ce qu’il savait, était célibataire et n’avait pas eu de relation assez sérieuse pour fonder une famille. Quant à ses deux frères, ils n’étaient à ses yeux pas encore assez matures pour être pères. « Ma sœur se donne à fond dans sa carrière, et mes frangins n’ont pas encore la tête aux couches et aux biberons. » C’était résumer bien vite alors même qu’il n’avait pas de nouvelles de sa fratrie depuis des mois. Il reprit un peu de sa bière et reprit. « Tous les trois diraient que j’suis l’ainé et que c’est à moi d’ouvrir le bal de toute façon… » Il esquissa un sourire quelque peu tendu. Tommy Mc Lain entama sa dernière chanson quand il reposa les yeux sur Ashley. « Et ta famille ? Ils sont tous là-bas ? » Elle n’avait jamais vraiment évoqué sa vie personnelle. Etait-elle seule sur le continent australien ? Ou bien, comme lui, avait-elle rejoint quelqu’un en espérant que les liens du sang seraient aussi forts à plusieurs milliers de kilomètres du foyer familial ?
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Ashley Spencer
la tête chercheuse
ÂGE : 43 ans (23 juillet 1980) SURNOM : Son nom de code : Duchesse. Directement inspiré de la maman des Aristochats. STATUT : Une photo d'eux pliée dans son portefeuille, la culpabilité de sa mort reste une ancre de miséricorde MÉTIER : Sa place de conseillère auprès du VP de Boeing Defence Australia n'est plus qu'une couverture pour son activité d'officier de la CIA LOGEMENT : Spring Hill, St Paul's Terrace. Un penthouse beaucoup trop grand pour une personne seule, mais offrant une vue à couper le souffle. POSTS : 719 POINTS : 40
TW IN RP : Violence (physique et morale), drogues, alcool, tabac, armes à feu, diffamation, sexisme, criminalité, PTSD TW IRL : Erreur 404GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Fume des clopes aux herbes, comme dans les films ~ Conduit une Chevrolet Camaro 1967 SS ~ Pratique la course à pied, l'escalade et le muay thaï. Entre autres choses. ~ Est titulaire d'une licence de parachutisme de niveau C ~ Parle couramment l'anglais, l'espagnol, le français, l'arabe et le farsi ~ Amatrice de jeux vidéos tels que Madden NFL, Battlefield ou même Doom ~ S'est lancée en politique courant 2022 ~CODE COULEUR : #067790 RPs EN COURS : ∆ JACKSON#2 - We are not now that strength which in old days, moved earth and heaven; that which we are, we are; one equal temper of heroic hearts, made weak by time and fate, but strong in will; to strive, to seek, to find, and not to yield.
∆ CADE#3- The while let music wander round my ears; and as it reaches each delicious ending, let me write down a line of glorious tone, and full of many wonders of the spheres: For what a height my spirit is contending, 'tis not content so soon to be alone.
∆ SOFIA#2A pen to register; a key that winds through secret wards; are well assigned to memory, by allegoric bards. As aptly, also, might be given a pencil to her hand that, softening objects, sometimes even outstrips the heart's demand.
∆ GAÏA#1 - “How do you like the Queen?” said the Cat in a low voice. “Not at all,” said Alice: “she’s so extremely—” Just then she noticed that the Queen was close behind her, listening: so she went on “—likely to win, that it’s hardly worthwhile finishing the game.”
« Deal ! » - Deal. Le pacte était scellé. Une prestation à la guitare contre une bouteille d'alcool. Un marché équitable, selon Ashley, qui ne se voyait pas jouer devant un public sans une dose raisonnable de courage liquide ; même si ce public n'était composé que d'une seule personne. Aurait-elle le temps de pratiquer avant la date fatidique ? Rien n'était moins sûr, considérant son départ imminent au Moyen-Orient et le nombre d'inconnues qui y étaient liées. Suivant la règle cardinale du " need-to-know basis ", à la source du compartimentage si cher aux renseignements, elle ignorait encore ce que la CIA avait prévu pour elle. Resterait-elle en Arabie Saoudite, rejoignant une cellule déjà en place ? Si ce n'était pas le cas, comment voyagerait-elle jusqu'à sa destination finale, et sous quelle identité ? Ces questions demeuraient sans réponse ; le silence radio maintenu. Mais c'est aussi parce qu'elle accusait deux décennies d'expérience qu'on ne l'embarrassait pas de procédures. Aussi rouillée qu'elle put encore être, elle connaissait les ficelles du métier. L'Agence tentaculaire était informée de son voyage et l'approcherait au moment jugé adéquat, au travers d'un de ses éléments sur place, avec la discrétion habituelle. Un employé de son hôtel de résidence, un chauffeur de taxi, un street vendor... Un étranger avec sa description, probablement une photo. Quelqu'un informé de ses déplacements, et avec des directives à lui transmettre. Une chose demeurait certaine ; si elle en l'opportunité, elle tâcherait de pincer quelques cordes.
Lorsque Cade lui proposa un autre verre, elle n'hésita pas une seconde. Après tout, le bar était là pour ça, et il n'y aurait pas meilleure façon de profiter de leurs pass VIP ! « J’arrive tout d’suite. » Acquiesçant, elle le suivit des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse dans la foule. Ce faisant, elle surprit un peu plus loin un groupe d'hommes en train de la fixer, jeunes, environ la moitié de son âge. Arquant un sourcil, deux d'entre eux se sentirent suffisamment gênés d'avoir été découverts pour détourner le regard ; mais le troisième soutint le sien plusieurs secondes, avant que ses camarades ne le tirent par le bras pour s'éloigner. Une interaction aussi brève qu'inconséquente, sur laquelle Ashley choisit de ne pas s'attarder ; profitant plutôt du calme relatif pour sortir son portable professionnel, et consulter ses mails. Elle eut le temps d'en lire deux avant que Cade ne revienne, un gin tonic et une bière à la main. « Madame est servie ! » Un sourire accueillit son retour tandis qu'elle saisissait son cocktail, n'oubliant pas de trinquer avec lui. - Santé, dit-elle en français avant de l'imiter en portant son verre à ses lèvres.
Tandis qu'ils savouraient leurs boissons, et que leurs musiciens se préparaient pour le prochain morceau, elle s'enquit d'une éventuelle position d'oncle chez le new-yorkais. « Non, du moins, pas qu’je sache, lui répondit Cade. Ma sœur se donne à fond dans sa carrière, et mes frangins n’ont pas encore la tête aux couches et aux biberons. » Trop jeunes ? Ou trop immatures, peut-être. Ashley comprenait sans mal la position de la seule fille des enfants Grimes. Entièrement dévouée à la CIA, elle-même n'avait jamais envisagé de fonder une famille jusqu'à rencontrer Mark. C'est seulement après six années de couple qu'ils avaient commencé à l'envisager, à en parler ; à se promettre de discuter sérieusement de leur avenir, lors de leur prochain retour de mission. Puis il s'était éteint, et avec lui, les rêves qu'ils partageaient ensemble. « Tous les trois diraient que j’suis l’ainé et que c’est à moi d’ouvrir le bal de toute façon… » Bien qu'elle fut enfant unique, l'américaine n'ignorait pas la pression qui reposait souvent sur le premier né d'une fratrie, parents et proches s'attendant souvent à ce qu'il montre exemple, à ce qu'il ouvre la voie de la réussite pour ses cadets. Le sujet était d'autant plus délicat qu'il s'agissait d'être père, et Cade eut la présence d'esprit de passer à autre chose en l'interrogeant à son tour. « Et ta famille ? Ils sont tous là-bas ? »
- Aux US, oui, confirma-t-elle. A quelques exceptions près. Par où commencer ? - Mes deux parents sont à Potomac. Une petite ville située dans l'état du Maryland, connue pour ses demeures cossue et ses grands espaces verts. - Jusqu'en 2017, ils habitaient à Williamsburg, pour rapprocher mon père de la base aérienne de Langley. Ashley avait déjà mentionné par le passé que son père avait été militaire de carrière : pilote de chasse et officier supérieur. - Avant ça, a on vécut tous les trois à Forest Hills, après avoir quitté Woodlake, quand j'avais 6 ans. Ce n'était pas vraiment la question, mais la rousse supposait que Cade voulait en savoir d'avantage sur elle, et en l'absence de frères et soeurs, il ne restait qu'eux trois. - Tu sais déjà que j'ai été à l'université de Virginie, à Charlottesville. Ils en avaient discuté lors de leur précédente sortie ; en particulier de son amitié avec l'un des membres de l'équipe de football. - J'y ai encore une tante, non loin. Une autre est dans le Maine... J'ai aussi des oncles en Pensylvannie, sur la côte ouest, et des cousins et cousines un peu partout, y compris en Europe. Un déplacement professionnel, une rencontre, un mariage, et la famille avait soudain eu un pied-à-terre de l'autre côté de l'océan. Ashley but une nouvelle gorgée avant de sourire doucement. - Inutile de te dire à quel point il est rare qu'on soit tous réunis pour Thanksgiving...
Sur scène, McLain avait choisi de conclure en interprétant l'un de ses tous premiers sons, datant de ses débuts, dans les années 50. Retrouvant sa place, Ashley passa ses bras autour de ceux de Cade, épaule contre épaule, comme elle l'avait fait un peu plus tôt. - Je n'avais pas assisté à un concert depuis au moins dix ans. L'occasion avait été bien choisie pour y remédier. Le londonien à sa droite, un monument du swamp pop face à elle, elle ne regrettait déjà pas de s'être déplacée.
(c) sweet.lips
– She was feeling the pressure of the world outside, she wanted to see him, and feel his presence beside her, and be reassured that she was doing the right thing after all.